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La fabrique de l'alternance : la « démocratie participative » dans la recomposition du territoire régional, Poitou-Charentes 2004-2010 / The making of political alternation : the “participatory democracy” in the recomposition of the regional territory, Poitou-Charentes 2004-2010Mazeaud, Alice 01 December 2010 (has links)
En 2004, la région Poitou-Charentes connait sa première alternance : l'équipe nouvelle affiche son intention de changer la politique régionale et présente « la démocratie participative » comme un choix de méthode d'action publique discriminant. En analysant conjointement les conditions d'importation et de mobilisation des idées et le travail de négociation, de mobilisation et de transaction entre les acteurs engagés à titre divers dans la production de l'action publique, nous mettons en évidence les dimensions idéologique, politique et institutionnelle de la fabrique de l'alternance, entendue comme le processus au cours duquel une équipe nouvellement élue tente de faire reconnaître son offre politique comme discriminante, de convertir l'organisation aux nouveaux objectifs qui lui sont assignés et de renégocier l'identité, les ressources et la valeur des porte-parole du territoire régional, institués par l'équipe précédente ; porte-parole avec lesquels et sur lesquels elle doit agir pour engager une action de transformation de la société locale et assoir sa position dans la compétition politique. En comparant trois dispositifs participatifs ("Budget participatif des lycées", "Jury citoyen d'évaluation de la politique régionale Transport et Mobilité" et "forum participatif sur l'eau"), nous analysons comment l'environnement régional, institué autour des politiques conduites par l'équipe précédente, se décompose et se recompose au cours de la mise en œuvre des procédures participatives qui mobilisent un public élargi de citoyens ordinaires. Ainsi, nous montrons comment ces instruments participatifs sont des vecteurs et des révélateurs d'une redéfinition du style politique et des catégories d'intervention publique régionaux. / In 2004, the Poitou-Charentes French region experienced its first political alternation. The new majority proclaimed its intention to transform local politics and displayed “participatory democracy” as a discriminating choice of public action methods. By analysing concomitantly the conditions of importation and mobilisation of political ideas and the process of negotiation, of mobilisation and of transaction which are taking place between the various actors involved in the production of public action, this works highlights the ideological, political and institutional dimensions of the making of the political alternation. The latter notion defines the process during which a newly-elected majority endeavours to make its political offer acknowledged as discriminating, to convert the institution to the new assigned objectives and to re-negotiate the identity, the resources and the value of the spokespersons of the regional territory. The new majority needs to work with and on these spokespersons, who had been promoted by the former political majority, in order to implement an action of transformation of the local society and assert its local political leadership. By comparing three ‘participatory’ devices ("high schools’ participatory budgets", "citizens' jury evaluating the ‘Transport and Mobility’ regional policy", and "participatory forum" on water issues), this work analyses how the regional framework, established around the policies run by the former political majority, are distorted and recomposed on the occasion of the implementation of these ‘participatory’ processes mobilizing a wide range of ordinary citizens. Thus, we show how these participatory tools are carriers and indicators of a re-definition of regional political style and categories of public intervention.
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Juger les lois la légitimité démocratique et la fonction du contrôle judiciaire de constitutionnalitéBernatchez, Stéphane 02 1900 (has links)
"Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de doctorat en droit (LL.D.)" / Depuis l'enchâssement constitutionnel de la Charte canadienne des droits et libertés,
le contrôle judiciaire de constitutionnalité subit d'importantes critiques. Pour
contester la légitimité démocratique de ce contrôle, des politologues et des juristes
invoquent notamment le fait que les juges ne sont pas élus, qu'ils ne représentent pas
la population, alors qu'ils imposent leurs préférences et leurs interprétations aux
législateurs et gouvernements. En réponse à ces critiques, des théories de la légitimité
de la justice constitutionnelle ont été élaborées. Ce débat doctrinal influence la
jurisprudence de la Cour suprême du Canada, ce qui se traduit par l'élaboration de
différentes normes de contrôle judiciaire de constitutionnalité. Ce choix entre
l'activisme et la retenue judiciaires est déterminant dans le résultat d'un contrôle
constitutionnel sous la Charte.
Alors que les critiques du contrôle judiciaire de constitutionnalité témoignent d'une
conceptualisation insuffisante du jugement juridique, les attitudes de retenue et
d'activisme semblent également problématiques au plan philosophique et théorique.
Devant cette situation, la justice constitutionnelle doit être placée dans la perspective
de la démocratie délibérative. Il est de plus possible de préciser la fonction du
contrôle judiciaire de constitutionnalité dans un système juridique. Se renouvelle
ainsi l'explication des opérations d'interprétation et de limitation des droits et libertés
ainsi que celles de sanction et de réparation en cas de violation. En adoptant une
dimension contextuelle et systémique, le contrôle judiciaire de constitutionnalité
prend la forme d'une institutionnalisation de la critique interne du système juridique
et sert ainsi d'instance d'autoreproduction du droit. / Judicial review has been the object of substantial criticism since the enshrinement of
the Canadian Charter ofRights and Freedoms. Political scientists and lawyers have
contested the democratic legitimacy of judicial review by notably invoking that
although judges are not elected and do not represent the population, they nevertheless
impose their preferences and interpretations on legislators and governments alike. In
response to this criticism, theories have been developed addressing the legitimacy of
constitutional justice. The jurisprudence of the Supreme Court of Canada has been
influenced by this ideological debate, which has in turn, established different norms
ofjudicial review. The choice between judicial activism and restraint is a determining
factor resulting in judicial review under the Charter.
While the criticisms ofjudicial review suffer from an inadequate conceptualization of
legal judgment, attitudes of judicial restraint and activism seem equally problematic
with respect to theoretical and philosophical issues. Under these circumstances,
constitutional justice must be considered from the perspective of deliberative
democracy. Moreover, it is possible to specify the function ofjudicial review within a
legal system. This can generate renewed understanding of the approaches to
interpretation and limitation of rights and freedoms, as well those applying to
sanctions and reparation in case of a violation. The adoption of a contextual and
systemic approach institutionalizes judicial review as an internaI review of the legal
system and thus serves as an authority for the self-reproduction of the law.
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Pour une démocratisation des prises de décisions en matière environnementale : une étude de cas sur les OGMMonardes, Carolina 07 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maître en droit (LL.M.)" / L'introduction des OGM dans le domaine agricole soulève diverses préoccupations. Qu'il
s'agisse du type d'agriculture ou des aliments que nous privilégions pour l'avenir, de la
sauvegarde des écosystèmes et des patrimoines culturels, des questions de justice,
d'équité et d'éthique, les choix de société que suscitent les OGM sont nombreux. Notre
argumentation est à l'effet que, seul un processus démocratique offrant aux citoyens la
possibilité d'exprimer leurs préoccupations, commentaires et opinions sur le
développement des aliments transgéniques est en mesure de permettre une prise de
décision éclairée des autorités quant à ces choix de société. Les gouvernements de
nombreux pays démontrent par ailleurs leur volonté d'ouvrir le dialogue avec le grand
public sur les enjeux que suscitent ces nouvelles technologies.
Notre étude analyse différents modèles de participation du public aux décisions portant
sur les OGM au sein de trois pays, la France, la Suisse et le Canada. Nous avons organisé
ces modèles en les classant sous trois rubriques : les instruments de la démocratie directe,
l'implication de membres de la société dans les processus d'évaluation, les débats
publics. Nous constatons alors que malgré les efforts des autorités pour démocratiser les
prises de décisions en cette matière, de nombreux facteurs, tels la logique technicienne
dans laquelle s'inscrivent les décisions ainsi que les lacunes inhérentes au régime
représentatif, ne permettent pas une véritable prise en compte de l'opinion des citoyens. Il
s'agit donc de s'interroger sur la pertinence et l'opportunité d'utiliser le référendum afin
de traiter des questions associées aux OGM. / The introduction of GMOs into agri-business has brought forth many public concems,
such as the type of agriculture or the kind of foods we choose for our future, the
safekeeping of our ecosystems and our cultural heritage, or matters of justice linked to
ethics and equity. Our argumentation is that only a democratic process that offers to the
citizens the possibility to express their views and concems on the development of GMOs
will allow the authorities to make enlightened decisions on these matters. Moreover,
many govemments have already shown interest in opening communication lines with the
general public on the stakes created by these new technologies.
This study analyzes different forms of public participation in the decision-making process
conceming GMOs in three different countries, France, Switzerland and Canada. These
models have been divided into three categories : the instruments of direct democracy,
participation of different members of society in the evaluation processes, and public
debates. We note that in spite of the efforts of the govemments to democratize decisionmaking
in these matters, many factors such as technical reasoning into which decisions
are inscribed as weIl as the inherent gaps of the representative model, prevent from taking
the opinions of citizens into consideration. Therefore, we should ask ourselves about the
relevance and the convenience of using the referendum to treat the concems associated
with GMOs.
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Le commerce équitable dans le contexte du développement durableDe Vivanco Pezo, Oscar January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Quelle démocratie pour l'Europe? : le problème du déficit démocratique européen à la lumière de la tradition républicaineBailly, Emmanuelle January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La gouvernance dans la pensée du calife Ali ibn Abî Tâlib (600-661 EC) dans sa Lettre 53 au gouverneur Mâlik al-Ashtar al-Nakha'î (m. 658 EC) et sa réception jusqu'à nos joursGholamhossein Ferizhandi, Parvin January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Procéduralisme épistémique et légitimité démocratique : une défense de l'égalité politiqueCantin, Jean-François 04 1900 (has links)
Ce mémoire explore la relation qui lie démocratie et légitimité politique, dans une perspective épistémique. La démocratie, dans son acception la plus générale, confère à chacun la possibilité de faire valoir les intérêts qu'il estime être les siens et ceux de sa communauté, en particulier à l’occasion d’un scrutin. Cette procédure décisionnelle qu’est le vote consacre ainsi en quelque sorte la liberté et l’égalité dont profitent chacun des citoyens, et confère une certaine légitimité au processus décisionnel. Cela dit, si le vote n’est pas encadré par des considérations épistémiques, rien ne garantit que le résultat politique qui en découlera sera souhaitable tant pour les individus que pour la collectivité: il est tout à fait permis d’imaginer que des politiques discriminatoires, économiquement néfastes ou simplement inefficaces voient ainsi le jour, et prennent effet au détriment de tous.
En réponse à ce problème, différentes théories démocratiques ont vu le jour et se sont succédé, afin de tenter de lier davantage le processus démocratique à l’atteinte d’objectifs politiques bénéfiques pour la collectivité. Au nombre d’entre elles, la démocratie délibérative a proposé de substituer la seule confrontation d’intérêts de la démocratie agrégative par une recherche collective du bien commun, canalisée autour de procédures délibératives appelées à légitimer sur des bases plus solides l’exercice démocratique. À sa suite, la démocratie épistémique s’est inspirée des instances délibératives en mettant davantage l’accent sur la qualité des résultats obtenus que sur les procédures elles-mêmes.
Au final, un même dilemme hante chaque fois les différentes théories : est-il préférable de construire les instances décisionnelles en se concentrant prioritairement sur les critères procéduraux eux-mêmes, au risque de voir de mauvaises décisions filtrer malgré tout au travers du processus sans pouvoir rien y faire, ou devons-nous avoir d’entrée de jeu une conception plus substantielle de ce qui constitue une bonne décision, au risque cette fois de sacrifier la liberté de choix qui est supposé caractériser un régime démocratique?
La thèse que nous défendrons dans ce mémoire est que le concept d’égalité politique peut servir à dénouer ce dilemme, en prenant aussi bien la forme d’un critère procédural que celle d’un objectif politique préétabli. L’égalité politique devient en ce sens une source normative forte de légitimité politique. En nous appuyant sur le procéduralisme épistémique de David Estlund, nous espérons avoir démontré au terme de ce mémoire que l’atteinte d’une égalité politique substantielle par le moyen de procédures égalitaires n’est pas une tautologie hermétique, mais plutôt un mécanisme réflexif améliorant tantôt la robustesse des procédures décisionnelles, tantôt l’atteinte d’une égalité tangible dans les rapports entre citoyens. / This study explores the relationship between democracy and political legitimacy in an epistemic perspective. Democracy, in its most general sense, gives everyone the possibility to defend its interests, especially during an election. This decision-making process that is the vote devotes somehow freedom and equality enjoyed by all citizens, and confers legitimacy in decision making. That beeing said, if the vote is not framed by epistemic considerations, there is no guarantee that the political outcome will be desirable for the community: it is quite possible to imagine that discriminatory, economically harmful or ineffective policies may emerge from such decision-making process, and take effect at the expense of all.
In order to adress this problem, various democratic theories have emerged and have succeeded in an attempt to further link the democratic process to achieve political objectives beneficial to the community. In many of them, deliberative democracy has proposed to substitute the sole confrontation of interests of the aggregative democracy by a collective search for the common good, channeled around deliberative procedures referred to legitimize on more solid foundations democratic exercise. In the same vein, epistemic democracy was inspired by the deliberative bodies by putting more emphasis on the quality of the results than on the procedures themselves.
Ultimately, the same dilemma haunts every time the different theories: is it better to build decision-making bodies, focusing primarily on procedural criteria themselves, at the risk of bad decisions managing their way through the process, or must we have from the outset a more substantial conception of what constitutes a good decision, this time at the risk of sacrificing the freedom of choice that is supposed to characterize a democratic regime?
The thesis we will defend is that the concept of political equality can be used to resolve this dilemma, taken as well as a procedural criterion than as a pre-established political objective. Political equality is in this sense a strong normative source of political legitimacy. In the end, we hope to have shown that the achievement of substantial political equality by means of egalitarian procedures is not an hermetic tautology, but rather a reflexive mechanism improving the robustness of the decision-making procedures while achieving substantive equality in the relations between citizens.
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Intellectuels, culture politique et démocratie : le cas de la transition démocratique du Mexique, 1977-2000Montambeault, Françoise January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La radicalisation et la militarisation des Loyaux et des Patriotes à Montréal en 1837Cyr, Bruno January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Du quartier à l'Etat : sociologie des publics des dispositifs participatifs brésiliens : le cas des conférences municipales des femmes de Recife et de LondrinaSa Vilas Boas, Marie-Hélène 26 November 2012 (has links)
Pourquoi certains dispositifs participatifs brésiliens réunissent-ils principalement des acteurs habituellement peu participants ? Cette thèse s'attache à analyser une participation « improbable » à partir de l'étude des conférences municipales des femmes de Recife et de Londrina. A la différence des analyses « institutionnelles » qui placent le design des dispositifs en facteur explicatif des pratiques de participation, notre approche vise à mettre en évidence leur ancrage social et l'intrication entre le jeu social et le « jeu participatif ». L'hypothèse développée est que la mobilisation des déshéritées dans les conférences des femmes dépend principalement des enjeux propres à l'espace des quartiers populaires et, plus précisément, des luttes pour la représentation en leur sein. Cette thèse repose sur la combinaison de plusieurs niveaux d'analyse : une approche micro-sociologique d'abord, centrée sur les trajectoires et les pratiques de participation des habitantes et une approche méso-sociologique ensuite, visant à rendre compte de l'émergence de la démocratie participative au Brésil. Ces deux niveaux permettent de montrer que la participation des plus démunis aux dispositifs participatifs est le résultat d'une histoire singulière, au cours de laquelle la notion de participation a été associée à un territoire, les quartiers populaires, et des dynamiques individuelles et collectives de construction de leurs porte-parole légitimes / Why do several Brazilian participatory institutions gather people who usually do not participate? This thesis attempts to analyse an “improbable” participation through the case of women's municipal conferences in Recife and Londrina. Although several studies highlight the role of participatory institutions designs to explain why people participate, I argue that it is the intricacy between social and participatory games which explains this mobilization. My main hypothesis is that poor women's participation depends on issues specific to popular districts and more precisely on the competition for representation in those territories.This doctoral research combines two levels of analysis: a microlevel approach, first, based on the study of women's trajectory and their practices of participation; a mesolevel approach, then, which aims at analyzing the emergence of participatory democracy in Brazil. These two levels of analysis show that poor women participation is the result of a singular history, during which the category participation has been linked to a territory, the popular districts, as well as individuals and collective dynamics of construction of legitimate spokespersons within them
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