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Montréal : une planification climatique influencée par des structures administratives complexesDaoust, Gabrielle 04 1900 (has links)
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Des grandes machines et des petites personnes : les impacts des projets miniers sur les parcours de vie des habitants de deux villes de l’AbitibiSimões Lasevitz, Rafael 08 1900 (has links)
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La gouvernance de proximité en contexte interculturel : villes et intégration des immigrants au QuébecLarouche-LeBlanc, Stéphanie 08 1900 (has links)
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Des décisions publiques « médiatiques » ? : sociologie de l’emprise du journalisme sur les politiques de sécurité sanitaire des aliments / Policy Decisions Shaped by the Media? : media-oriented Food Safety Policies : a Sociological ApproachNollet, Jérémie 07 December 2010 (has links)
Les médias font-ils les décisions publiques ? Cette conception d’un pouvoir du journalisme sur les politiques publiques est répandue parmi les « décideurs ». Elle est aussi présupposée par les théories de l’agenda et de la construction sociale des problèmes. La réalité du phénomène est cependant plus complexe : ce pouvoir n’est ni uniforme ni unidirectionnel. Il repose sur la contribution active et variable des agents politiques et administratifs qui produisent ces décisions. La question s’en trouve alors reformulée : dans quelle mesure la production des décisions publiques peut-elle se faire en fonction du champ journalistique ? Pour y répondre, la thèse propose une sociologie des logiques spécifiques de prise en compte de la médiatisation dans les activités décisionnelles au sein des champs politique (dans les cabinets ministériels et au Parlement) et administratif (dans les administrations centrales des ministères). L’élaboration de ce cadre théorique, au croisement de la sociologie du journalisme et de celle de l’action publique, s’appuie sur l’analyse de la gestion politico-administrative de la maladie de la « vache folle » en France dans les années 1990. Il s’agit de restituer l’importance que les responsables de l’exécutif (en particulier les ministres de l’Agriculture, de la Consommation, de la Santé, mais aussi le Premier ministre et le président de la République), les parlementaires et les hauts fonctionnaires ont pu accorder aux enjeux médiatiques jusque dans leurs pratiques décisionnelles. Il apparaît ainsi que les décisions les plus « médiatiques » sont le produit de la prise en charge des dossiers les plus emblématiques selon les logiques d’action des agents les plus dépendants des enjeux de légitimation dans le champ journalistique : les principaux ministres et leurs conseillers / Are public policies made by the media? This would-be influence of journalists over public decisions is common place among “decision-makers”. It is also assumed by Agenda-setting as well as social problems theorists. Yet, the real nature of the phenomenon is more complex: it follows different paths along several directions. It rests on the active and variable engagement of the politicians and high civil servants who produce decisions. Thus, the question needs to be rephrased: to what extent does the production of public decisions depend on the journalistic field? In order to elucidate this question, this doctoral thesis offers a sociological analysis of the specific logics which lead decision-makers (i.e. ministers’ personal staff, and representatives aswell as high civil servants,) to pay attention to media coverage in decision-making processes. The elaboration of this theoretical framework, at the crossroads of the sociologies of journalism and public action, is based on ananalysis of the handling of the mad cow disease by French officials during the 1990s. The ambition is to account for the very attention the holders of the executive power (namely, the Ministers of Agriculture, Consumption,Health, but also the Prime Minister and the President), the members of Parliament and high civil servants paid to media-related challenges within the practice of decision-making. Thus, it appears that the most “media dependent”decisions are the result of the handling of the most symbolic issues according to the logics of action of the most dependent agents on legitimization stakes in the journalistic field: the principal ministers and their advisers
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L'état et la culture au Chili, 1989-2008 : les enjeux et défis d'un processus de construction d'une catégorie d'intervention publique / The state and culture in Chile, 1989-2008 : the issues and challenges in the process of the constructionMuñoz Del Campo, Norma 12 May 2011 (has links)
Cette recherche porte sur le processus de constitution de la culture au Chili comme catégorie d’intervention publique entre 1989 et 2008.Ce processus s’amorce dans un contexte historique et socio-politique particulier caractérisé par la fin de la dictature annoncée par le plébiscite de 1988 et confirmée lors des élections démocratiques de 1989. La culture acquiert alors un rôle fondamental dans le développement social et politique du Chili. Son institutionnalisation cherchait en effet à ordonner un domaine d’intervention fragmenté et institutionnellement fragile et qui n’avait jusqu’alors jamais été doté d’une institution supérieure.Cette étude propose ainsi d’envisager le processus d’émergence de la culture comme un problème public pour ensuite analyser son institutionnalisation qui déboucha sur la création,en 2003, du Conseil National de la Culture et des Arts. La compréhension de ce processus et l’étude de la mise en œuvre du CNCA conduisent à mieux identifier les enjeux qui caractérisent et déterminent l’action publique culturelle dans le Chili d’après dictature. Cette recherche s’inscrit ainsi dans les débats posés par l’analyse des politiques publiques et en reprendra les principaux outils théoriques afin de mieux aborder le processus de constitution d’une catégorie d’intervention publique à travers trois axes centraux, les idées, les acteurs et les institutions, qui permettront d’articuler les approches cognitives de politiques publiques aux approches néo-institutionnalistes et d’instrumentation de l’action publique.L’analyse se développe alors autour de deux plans, l’un centré sur l’articulation entre les concepts et les valeurs et le repositionnement et le rôle des acteurs au sein d’un cadre institutionnel particulier. L’autre plan considère plus spécifiquement les enjeux de la mise en œuvre de l’institution culturelle et les tensions propres à ce processus relatives à la construction d’un idéal culturel national, à la récupération et à la recomposition d’espaces de pouvoir et à un cadre institutionnel flou et profondément marqué par les enclaves autoritaires héritées du passé. / This research deals with making culture a Public Intervention Category in Chile, from1989 to 2008.The process began in a particular historical and socio-political context characterized bythe democratic transition heralded by the 1988 plebiscite and consolidated by the 1989elections. At this time culture began to gain a fundamental role in the social and politicaldevelopment in Chile. Previously denied a formal organizational structure, the newinstitution’s cultural interventions were fragmented and fragile.This dissertation analyzes the National Council on Culture and Arts (NCCA) created in2003 and its work in the context of culture emerging as a public matter. In doing this we areable to identify the different issues in cultural policymaking that arose since the end ofauthoritarian rule. This investigation is a contribution to the debates on the analysis of publicpolicy, utilizing its main theoretical tools to dissect the process of establishing a category ofpublic intervention through three central themes: ideas, actors and institutions. Hence, thiswould connect the cognitive approaches of public policy marked by neo-institutionalism andinstrumentalist policymaking focuses.The analysis approaches the issue on two levels. The first one centers on the articulationbetween concepts and values with the realignment of policy actors within a specificinstitutional framework. Secondly, we will focus on the issues that arose in theinstitutionalization of culture, and the tensions involved in this process. We will especiallystress the deadlocks generated by the construction of a national cultural ideal under aninstitutional order characterized by “authoritarian enclaves” inherited from the former rule.
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L’État et ses pauvres : la naissance et la montée en puissance des politiques de transferts conditionnels au Brésil et au Mexique / The State and its Poor : the birth and rise of conditional cash transfer programs in Brazil and Mexico / O Estado e seus pobres : origem e ascensão das políticas de transferências de renda condicionadas no Brasil e no MéxicoGuerra Tomazini, Carla 29 March 2016 (has links)
Les années 1990 ont vu naître de nouvelles politiques sociales, les « transferts monétaires conditionnels » : allocations attribuées aux familles pauvres à condition qu’elles incitent leurs enfants à poursuivre leur scolarité ou qu’elles les conduisent dans les centres de santé, avec pour objectif de réduire la pauvreté et d’assurer un meilleur avenir aux « pauvres » de demain. Avec leur développement, ces politiques ont créé un nouveau champ de protection sociale, dont les principes et les manières de faire s’éloignent du fonctionnement traditionnel de l’assistance. Ces politiques ont fait leur apparition au Brésil et au Mexique dans les années 1990. L’analyse de leur genèse met en évidence une structuration progressive, marquée par des contextes institutionnels et des trajectoires distincts qui se soldent néanmoins par des résultats semblables. Comment expliquer ce parallélisme ? L’objectif de cette étude a consisté à dégager une ou plusieurs variables permettant d’expliquer l’émergence et l’expansion des programmes de transferts monétaires conditionnels dans ces pays et à mettre en évidence la manière dont l’évolution de ces politiques a pu susciter des oppositions plus ou moins fortes de la part de certains acteurs, ainsi que les contraintes institutionnelles auxquelles ces politiques se sont confrontées. On peut observer la structuration de groupes défendant des causes diverses autour de ces politiques, et qui ont déterminé largement leur élaboration et mise en oeuvre, rentrant tantôt en concurrence tantôt en alliance. C’est, notamment, la coalition dominante « pro-capital humain » qui entend définir et encadrer l’ensemble des politiques menées. L’apport de cette recherche est donc de nuancer l’idée d’une réforme consensuelle des politiques de lutte contre la pauvreté au Mexique et au Brésil, sans pour autant nier l’ampleur des transformations intervenues. Il en résulte que le changement institutionnel au Brésil s’est opéré par l'ajout de nouveaux dispositifs aux institutions existantes ; et au Mexique, en première instance, le processus de changement et de consolidation de la politique de transfert monétaire s’est produit sous la forme d'un déplacement et, par la suite, afin de maintenir le statu quo, les acteurs défenseurs des institutions ont modifié de façon marginale le programme pour maintenir leurs intérêts. Les instruments monétaires qui visent à lutter contre la pauvreté sont, en effet, l’objet d’un consensus ambigu, plusieurs acteurs issus de différentes coalitions finissant par le revendiquer. Enfin, la variable intérêt, nécessaire à différents moments, s’est constituée comme une variable essentielle pour comprendre la permanence de ces politiques par l’intermédiaire des phénomènes de verrouillage. / The 1990s saw the birth of so-called 'conditional cash transfers', assistance programs for poor families on the condition that they encourage their children to seek education and attend health centers. In order to reduce poverty and ensure a better future for tomorrow's « poor », these policies represent a new type of social protection with different principles and modes of operation for traditional programs. The analysis of their origins reveals a progressive structuring marked by institutional contexts and different paths that have generated similar results. The objective of this study is to identify one or more variables that might explain their emergence and expansion in Brazil and Mexico in the 1990s and 2000s and to highlight how the evolution of these policies could generate more or less strong opposition from some actors as well as the institutional constraints these policies face. We can observe group structures centred on "causes" - notably the cause of human capital - that have largely determined the development and implementation of these policies. This paper seeks to show the nuances of the idea of consensual reforms in Mexico and Brazil, without denying the extent to which these transformations have occurred. This means that institutional change in Brazil is operated by adding new features to existing institutions; while in Mexico, in the first instance, the process of change and consolidation of conditional cash transfer programs has occurred as an institutional shift and then the defenders of the status quo actors marginally modified the program to keep their interests. As monetary instruments to combat poverty, these programs are the subject of an ambiguous consensus and actors from different coalitions end up supporting them. Finally, "interests", necessary at different times, were constituted as a key variable to understand the permanence and strengthening of these policies through locking phenomena. / A década de 1990 assistiu ao nascimento das chamadas « transferências condicionadas de renda » : programas assistenciais para famílias pobres à condição de que elas incentivem seus filhos a prosseguirem os estudos e que frequentem centros de saúde. Com o objetivo de reduzir a pobreza e assegurar um futuro melhor para os « pobres » de amanhã, essas políticas representam um novo tipo de proteção social com princípios e modos de operaçäo diferentes dos programas tradicionais. A análise de suas origens revela uma estruturação progressiva marcada por contextos institucionais e trajetórias distintas que geraram resultados semelhantes. O objetivo deste estudo é identificar uma ou mais variáveis que possam explicar a emergência e expansão no Brasil e no México nas décadas de 1990 e 2000, examinando a maneira como suas evoluções suscitaram oposições mais ou menos fortes de atores e os constrangimentos institucionais enfrentados. Nós podemos observar uma estruturação de grupos reunidos em torno a « causas » - notadamente a causa do capital humano - que influem na elaboração e na implementação dessas políticas. Esse trabalho busca matizar a ideia de reformas consensuais no México e no Brasil, sem negar a dimensão das transformações ocorridas. A mudança institucional no Brasil é operada por meio da adição de novos recursos às instituições existentes; e no México, em primeira instância, o processo de mudança e consolidação da política de transferência de renda ocorreu como um deslocamento institucional e, posteriormente, os atores defensores do status quo modificam marginalmente o programa para manter os seus interesses. Assim, esses programas são objeto de um consenso ambíguo, uma vez que atores de diferentes coalizões passam a reivindicar eventualmente esses instrumentos. Finalmente, os « interesses » constituíram-se como uma variável chave para entender a permanência e o reforço das condicionalidades dessas políticas por meio de fenômenos de lock- in.
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Le relogement à Annaba : un paradoxe entre normes, politiques d'aménagement et réalités urbaines / Relocation to Annaba : a paradox between norms, planning policies and urban realitiesOuzerdine, Amir 05 November 2018 (has links)
La ville algérienne subit depuis ces dernières décennies de profondes transformations de ses territoires suite à une urbanisation galopante, une mobilité croissante, une recomposition socio-spatiale et une diversification des enjeux collectifs et individuels. La recomposition de ces territoires urbains, centraux et périphériques, est soumise à des normes d’habitation et à des règles d’urbanisme, qui ont une dimension universelle et qui s’appliquent à l’ensemble des tissus urbains. Ces normes et ces règles visent à la réalisation d’une part, de lotissements d’habitat individuel et d’autre part de zones d’habitat collectif pour répondre à une crise de logement et reloger les habitants des tissus précaires et informels. Cependant, Il ne semble pas exister dans les textes réglementaires, ni dans les aménagements proposés, de volonté de prendre en compte les particularités urbaines, or la plus part des grandes villes algériennes possèdent des tissus urbains particuliers dont la morphologie, la typologie et les pratiques ne se conforment pas à celle du lotissement ou des ensembles collectifs. Pire encore le processus et les opérations de relogement évoluent sans concertations entre les différents acteurs du projet. L’exemple de la ville de Annaba a permis à la fois de prendre "à revers" les projets de relogement des aménageurs ainsi que les idéaux qu’ils véhiculent et de révéler le décalage entre les représentations des relogeurs et des relogés (publiques et sociales). Ceci est lié essentiellement à un climat d’ignorance et de méfiance mutuelle. La collaboration entre ces deux acteurs reste très restreinte. Les causes sont multiples et seraient à l’origine de l’image actuelle (dévalorisée) de la ville et des expressions spatiales et sociales souvent à l’opposé du projet urbain de base. La nature des relogements effectués, d’un habitat traditionnel précaire avec ses règles d’usage codifiées et assimilées, à un habitat social de type collectif standard, peut provoquer des réactions problématiques sur le plan social (rapport de voisinage) et/ou sur le plan spatial (détournement des espaces publics, délimitation des espaces privés). Changeant d’horizon spatial, parfois social, ces citadins reformulent leurs manières de voir la ville, mais détournent une opération d’urbanisme unilatéralement échafaudée par les aménageurs. Derrière toute cette expression architecturale et/ou urbaine, individuelle et/ou collective, sous forme de réponse spatiale et/ou sociale, se cache les particularités d’un tissu traditionnel qui perd de son efficacité, de son apport, ainsi que son identité. Les habitants essaient de reproduire (reformuler) certaines pratiques essentiellement issues de la médina traditionnelle, autrefois centre de vie sociale important. Reste à savoir les conséquences de ces nouvelles formes de réponses sociales et spatiales sur les nouveaux aménagements et leurs aspects urbains. / In recent decades, the Algerian city has undergone profound transformations of its territory territories following a rampant urbanization, a growing mobility, a socio-spatial recomposition and a diversification of the collective and individual stakes. The recomposition of these urban, central and peripheral territories is subject to housing standards and urban planning rules, which have a universal dimension and apply to all urban fabrics. These norms and rules are aimed at the realization of a share of individual housing estates and other areas of collective housing to respond to a housing crisis and relocate the inhabitants of old unhealthy and degraded fabrics. However, it does not seem to exist in the regulatory texts, or in the proposed developments, willingness to take into account the urban particularities, but most of the major Algerian cities have particular urban fabrics whose morphology, typology and practices do not conform to subdivision or collective sets. Worse still, the process and the relocation operations evolve without any consultation between the different actors of the project. The example of the city of Annaba has made it possible at the same time to "reverse" the relocation plans of developers and the ideals they convey and to reveal the gap between the representations of relocators and relocated. This is essentially linked to a climate of ignorance and mutual mistrust. The collaboration between these two actors remains very limited. The causes are multiple and would be at the origin of the current (devalued) image of the city and the spatial and social expressions often opposite to the basic urban project. The nature of the relocations carried out, from a traditional urban housing with its codified and assimilated rules of use, to a standard collective type of housing, can provoke problematic reactions on the social level (neighborhood report) and / or on the spatial (appropriation of public spaces, delimitation of private spaces). Changing their spatial horizon, sometimes social, these townspeople reformulate their ways of seeing the city, but divert an operation of urbanism unilaterally scaffolded by the developers. Behind all this architectural expression and / or urban, individual and / or collective, in the form of spatial and / or social response, lies the peculiarities of a traditional fabric that loses its effectiveness, its contribution, as well as its identity. The inhabitants try to reproduce (reformulate) certain practices essentially coming from the traditional medina, other times center of social life important. It remains to be seen what impact these new forms of social and spatial responses will have on new developments and their urban aspects.
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O espaço da diferença no Brasil : etnografia de políticas públicas de reconhecimento territorial e cultural negro no sul do paísCarvalho, Ana Paula Comin de January 2008 (has links)
Cette thèse a pour thème la reconnaissance sociale de la différence au Brésil concernant la population noire. La problématisation de cette question est faite à partir de l’analyse des politiques publiques de régularisation foncière des territoires marrons et de la patrimonialisation de biens culturels relatifs à ce segment social, avec l’intention de comprendre la manière dont on fait la reconaissance de la différence noire à l’intérieur de ces processus sociaux ainsi que de réfléchir à la participation des anthropologues dans ces situations. De cette façon, nous cherchons à explorer les nuances de ce phénomène, les impacts qu’il produit sur les groupes qui sont ses objets et les réactions qu’il provoque dans la sphère publique. L’univers de recherche de ce travail est composé par les processus de reconnaissance territoriale de la communauté rémanente de marrons Famille Silva, à Porto Alegre, et de reconaissance culturelle du Cerro de Porongos, à Pinheiro Machado, deux villes de l’état du Rio Grande do Sul. L’analyse comparative de ces processus nous mène à croire que la culture est toujours le lieu par excellence réservé au thème de la population noire dans notre pays ; ceci est l’espace de la différence. / Esta tese tem como tema o reconhecimento social da diferença no Brasil no que concerne à população negra. A problematização desta questão se dá a partir da análise de políticas públicas de regularização fundiária de territórios quilombolas e de patrimonialização de bens culturais relacionados a este segmento social, com o intuito de compreender como se dá o reconhecimento da diferença negra nesses processos sociais e refletir sobre a participação dos antropólogos nessas situações. Deste modo, procuramos explorar as nuances desse fenômeno, os impactos que ele produz sobre os grupos que são objetos dele e as reações que ele provoca na esfera pública. O universo de pesquisa deste trabalho é composto pelos processos de reconhecimento territorial da comunidade remanescente de quilombo Família Silva, em Porto Alegre, e de reconhecimento cultural do Cerro de Porongos, em Pinheiro Machado, ambos municípios do estado do Rio Grande do Sul. A análise comparativa desses processos nos leva a acreditar que a cultura continua sendo o lugar por excelência reservado ao tema da população negra em nosso país; isto é o espaço da diferença. / This work has as its subject the social acknowledgment of the difference in Brazil related to afro-descendent population. The problematization of such question is made from the analysis of the public policies of land regularization of quilombolas territories and the patrimonialization of cultural goods related to this social segment, aiming to understand how works the acknowledgment of afro-descendents difference in these social processes and to think about the participation of anthropologists in these situations. This way, we aim to explore the subtleties of this phenomenon, its impacts over the groups that are its objects and the reactions it causes on the public realm. The research universe in this work is composed by the territorial acknowledgment processes in the lasting community at quilombo Família Silva, in Porto Alegre, and the cultural acknowledgment of Cerro dos Porongos, in Pinheiro Machado, both counties at Rio Grande do Sul State. The comparative analysis of the processes leads us to believe that the culture is still the place par excellence reserved to the subject of afro-descendent population in our country, what means to say, the espace of difference.
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Participation et verrouillage technologique dans la transition écologique en agriculture. Le cas de l'Agriculture de Conservation en France et au Brésil. / Participation and Technological Lock-In in the Ecological Transition for Agriculture. The case of Conservation Agriculture (CA) in France and Brazil.Landel, Pauline 16 April 2015 (has links)
Les modèles techniques agricoles fondés sur l’utilisation de produits phytopharmaceutiques (pesticides) ont des impacts environnementaux et sanitaires face auxquels les pouvoirs publics affichent la volonté d’une « transition écologique ». Dans ce contexte, on s’interroge de plus en plus sur la notion de verrouillage technologique pour comprendre la persistance de ces modèles et les obstacles au développement d’alternatives techniques moins consommatrices de ces produits (Cowan, Gunby, 1996 ; Vanloqueren, Baret, 2008). Les analyses mettent en avant l’importance des dimensions cognitives pour expliquer les situations de verrouillage (influence des cadres cognitifs et normes pour l’action, dispositifs matériels d’accès aux connaissances techniques – Stassart, Jamar, 2009 ; Labarthe, 2010). Parallèlement, la « participation » est souvent invoquée comme un moyen d’améliorer la mobilisation des connaissances dans les situations de choix technologiques (Barber, 1984 ; Callon et al., 2001…).L’objectif de cette thèse est de mettre à l’épreuve cette conviction sur la participation, à partir de l’étude du cas de l’agriculture de conservation (AC) en France et au Brésil. L’AC est un modèle technologique innovant qui émerge comme « candidat » à l’agriculture durable dans le débat public, en dépit de la dépendance de certaines techniques à l’utilisation d’herbicides.Pour comprendre les effets de la participation sur la capacité des acteurs à accéder aux connaissances et à faire des choix technologiques, la thèse analyse la façon dont l’idée de participation se décline concrètement dans le régime d’accès aux connaissances en agriculture. L’évolution de la politique agricole en France et le passage d’un référentiel « modernisateur » à un « référentiel de marché » (Muller, 2000) a fait l’objet de nombreuses études, mais peu souvent menées depuis le point de vue des connaissances. Or, de profonds changements sont en cours, suite au tournant libéral des années 1990 et à la transformation du rôle de l’Etat vers la mise en œuvre d’une régulation par l’information (Majone, 1996). L’analyse de ces transformations en France révèle que l’Etat ne s’est pas doté des dispositifs institutionnels et matériels adéquats pour assurer cette fonction de régulation dans le domaine de l’agriculture et de l’utilisation des pesticides. Dans ce contexte, la participation est invoquée pour organiser de grandes consultations nationales (Grenelle de l’Environnement) visant à produire du consensus sur des sujets controversés, tandis que les moyens matériels d’accès à des connaissances adéquates pour évaluer et débattre des options technologiques font défaut dans les services de l’Etat et auprès d’autres acteurs du débat public. adéquats La participation est aussi utilisée pour renvoyer l’innovation à des dispositifs locaux « en partenariat » ou « en réseaux » associant public et privé (et notamment les firmes d’amont fournisseuses de produits phytopharmaceutiques, porteuses de conflits d’intérêt), où les moyens mutualisés pour l’accès aux connaissances manquent. L’analyse des réseaux d’action publique impliqués dans le développement de l’AC confirme cette fragmentation croissante des conditions d’accès aux connaissances, entre accumulation des ressources cognitives par les firmes, et inégalités d’accès aux connaissances entre agriculteurs développant des alternatives. Dans ce contexte, la référence à « la participation » ne permet pas de compenser ces changements structurels à l’œuvre, et masque au contraire le retrait de l’Etat d’une politique volontariste en faveur de la réduction de pesticides et la perte d’un certain nombre de ses prérogatives liées aux connaissances. La dimension comparative avec le Brésil permet de confirmer l’existence de tels effets « pervers » en termes de dépolitisation des débats sur les évolutions du régime d’accès aux connaissances. / Intensive use of pesticides in agriculture has environmental and sanitary impacts that led to the need for less harmful techniques. Policy makers are claiming for an “ecological transition” of the sector but they are facing technological lock-ins : pesticides-based solutions remain dominant because of institutional and cognitive factors that prevent the development of other alternatives (Cowan, Gunby, 1996; Vanloqueren, Baret, 2008…). In this context, the idea of enlarging the participation of new actors in technological decisions has gained success as it is supposed to enlarge the range of available evidence and lead to better and fairer technological choices (Barber, 1984; Callon et al., 2001; Elgert, 2010)This PhD research aims at questioning the idea of participation as a way to unlock technological lock-ins , using the case of Conservation Agriculture (CA) in France and Brazil, an innovation presented as based on participatory dynamics of R&D and a way to achieve sustainable agriculture, in spite of the dependence of some practices on an intensive use of herbicides. Data was collected from academic literature, documentary analysis, and semi directive or collective interviews with 51 actors both in France and Brazil. Results show the deep changes the regime of knowledge in agriculture has undergone in the last decades under the liberalization of the sector- and why referring to the idea of participation is unefficient to counterbalance these structural changes, or can even have perverse effects.Academic literature described the evolution of agricultural policies, at the international, European and French levels, analyzing the “environmental” turn of the 1980s and the “liberal” turn of the 1990s-2000s (Fouilleux, 2003; Muller, 2000; Trouvé, 2007). But few studies focused on the impacts these changes had on how decision makers and farmers have access to scientific and technical evidence to innovate and cope with new situations. This PhD research shows how the regime of knowledge in France evolved from the modernization period (1960s) - when access to reliable evidence was an issue of public concern and funding in the State administrations and extension services; to a turning point in the 2000s when the State progressively disengaged from the debate on the technological trajectory of the sector and private firms became more and more implicated. In the case of CA, the results of a policy networks analysis show the concentration of material resources to produce robust evidence (R&D, extension services, databases ) in the hands of private firms wishing to develop technological packages based on the use of pesticides. On the other hand, local farmers trying to reduce their consumption of pesticides lack resources to systematically evaluate the innovations they produce.In this context, the idea of participation refers to organizing big national consultations (as the Grenelle de l’Environnement) that rather aim at producing consensus than shedding light on existing controversies and alternatives. It is also used to discharge the responsibility for producing pesticide-less alternatives to different kinds of partnerships at a local level (sometimes associating private firms with commercial interests in selling pesticides).This research therefore shows that, besides other institutional and cognitive factors, the issue of accessing adequate evidence is of crucial importance to understand changes in policy making and the State and at the heart of great economic and socio-political conflicts. It also highlights the importance of taking into account structural determinants and evidence-related power games in order to evaluate the impacts of “participation” on improving technological choices.
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Montréal parmi les grands de l’organisation C40 Cities Climate Leadership Group : analyse du processus de mise à l’agenda décisionnel de son adhésionBolduc, Brandon 19 November 2019 (has links)
Confrontées à l’inaction des États et à la sévérité de la crise environnementale, plusieurs grandes villes choisissent non seulement d’agir localement, mais aussi sur la scène internationale dans le but de trouver des solutions et s’adapter au défi climatique. Longtemps considérées comme étant nuisibles à l’environnement de par leur consommation de diverses ressources, les autorités locales constituent aussi des acteurs stratégiques dans la lutte aux changements climatiques, puisqu’elles exercent une influence considérable sur les émissions de gaz à effet de serre. Afin d’avoir un effet agrégé à l’échelle mondiale, plusieurs métropoles participent au sein d’organisations transnationales municipales. C’est d’ailleurs le cas de la Ville de Montréal qui après avoir soumis une demande officielle d’adhésion en novembre 2015, est devenu membre du réseau C40 Cities Climate Leadership Group (C40) à la fin de 2016. Ce dernier regroupe plus 90 métropoles et cherche notamment à adopter un plan d’action commun pour répondre au réchauffement planétaire.
Compte tenu du fait qu’il existe une variation importante au niveau de la participation des villes à l’international, que les facteurs plutôt objectifs, tels que la vulnérabilité, les capacités et la connectivité d’une ville ne semblent pas justifier cette différenciation, nous proposons d’étudier l’influence du maire dans la mise à l’agenda d’une telle option. Plus spécifiquement, cette recherche vise à répondre à la question suivante: comment le maire de Montréal, Denis Coderre, a-t-il influencé le processus de mise à l’agenda décisionnel de l’adhésion de sa ville à l’organisation C40 Cities Climate Leadership Group en 2015? Pour répondre à cette question, nous adoptons l’approche théorique de l’agenda setting proposée par John W. Kingdon dans son livre intitulé Agendas, Alternatives and Public Policies (2003). Ce travail séminal en politique publique permet de poser comme hypothèse de travail que Denis Coderre a agi comme un entrepreneur politique. Grâce aux données collectées, par l’entremise d’entrevues et d’analyse de divers types de contenus, ce projet vise à apporter une contribution à la fois empirique et théorique à la littérature sur les politiques publiques, les études urbaines et les relations internationales.
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