Spelling suggestions: "subject:"démocratie"" "subject:"edémocratie""
281 |
Existir como comunidad : vivre la démocratie dans les barrios de Caracas sous la IVè république vénézuélienne (1958-1998) / Existir como comunidad : living in democraty in the barrios of Caracas during the Venezuelan fourth republic (1958-1998)Ollivier, Serge 07 November 2017 (has links)
En 1958, la chute de la dictature militaire entraine une démocratisation improvisée du système politique vénézuélien et, tout à la fois, l'occupation des collines de Caracas par des masses de migrants venus de l'intérieur du pays. Ils y construisent leurs logements de fortunes qui forment les barrios, ces quartiers populaires et auto-construits qui accueillent dès les années 1980 la moitié des habitants de la capitale vénézuéliennes. Niés comme quartiers à part entière de la ville, les barrios sont reconnus comme « communautés » de citoyens par l'État via ses politiques sociales de «développement de la communauté». Les enjeux d'intégration à la ville partagés par tous les habitants des barrios ont entraîné ainsi la construction sui generis de la «communauté» du barrio comme un lieu triplement politique : objectivement, comme espace de sociabilités politiques entre les habitants eux-mêmes et entre certains d'entre eux et des réseaux politiques extérieurs au barrio ; institutionnellement, comme cadre d'exercice de droits civiques et de jouissance de droits sociaux via des organes «communautaires», principalement les juntes et associations de voisins ; symboliquement, comme principe unificateur d'un peuple populaire. Cette thèse a pour ambition de saisir l'histoire de cette construction de la «communauté» du barrio comme lieu politique, que ce soit par des acteurs soutenant les partis dominant la Quatrième République ou par des révolutionnaires. De 1958 à 1998, durant toute la Quatrième République vénézuélienne, cette politique de la communauté urbaine populaire participe à la fois la modernité urbaine et à la modernité démocratique vénézuélienne. / In 1958, the fall of the military dictatorship leads to an ad hoc democratization of the Venezuelan political system and, all the same time, to the occupation of the hills of Caracas by thousands of immigrants from the countryside. On the hillsides, they build their makeshift dwellings which form the barrios, these popular neighborhoods where half of Caracas inhabitants live by the l 980's. Not seen by law as part of the city in their own right, the barrios benefit from social welfare and the action of State urban agencies through Community development policies which recognize their existence as citizens "community" rather than as slums. Shared by every inhabitant of the barrios, the issues related to their integration in the city led to the sui generis making of the borri "community" as a political place. The "community" of the barrio is political in three ways: concretely, as a space of political sociability between the in habitants and between some of them and political networks outside of the barrio; institutionally, as an official framework for the enjoyment of civil rights and social rights through neighbors’ juntas and associations; symbolically, as a unifying principle of a working-class pueblo. This dissertation aims to understand the making of the "community" of the barrio as a political place whether by the deeds of pro-regime of revolutionary protagonists from 1958 to 1998. During the duration of the Venezuelan Fourth Republic, urban popular community politics become part bath of the urban modernity and democratic modernity of Venezuela.
|
282 |
Le vote pour le mouvement réformateur iranien est-il un vote pour la démocratie?Rouholamini, Shiva 12 1900 (has links)
Le vote pour le mouvement réformateur est-il un vote pour la démocratie ?
Dans ce mémoire, nous avons mis à l’épreuve l’hypothèse selon laquelle le caractère plus démocratique des partis associés au mouvement réformateur tend automatiquement à attirer les électeurs plus démocrates. Pour ce faire, nous avons utilisé des données de sondage qui nous ont aidés à dégager les attitudes et les caractéristiques des électeurs et à les mettre en relation avec leur vote. Ainsi, nous avons dressé le portrait de l’électorat iranien et nous en avons mis en évidence les caractéristiques sociodémographiques déterminant le vote. Nos résultats montrent que, conformément à nos hypothèses et à l’interprétation générale qui est faite des élections iraniennes,
l’âge et le niveau d’éducation présentent une corrélation avec le choix électoral dans le sens attendu, qui prévoit qu’un électorat plus jeune et plus éduqué vote pour le mouvement réformateur. En revanche, en ce qui concerne le sexe et le degré d’urbanisation, nos résultats vont à l’encontre de nos hypothèses et des suppositions liées au comportement électoral en Iran. Nous démontrons que les femmes sont en réalité plus nombreuses à voter pour le mouvement conservateur et que les choix
électoraux des habitants des villes et de ceux des villages ne diffèrent pas. Nous avons également vérifié la relation entre les attitudes et le vote. Nos résultats révèlent que les électeurs ayant une attitude plus positive envers la démocratie, reconnaissant plus de droits aux femmes, moins religieux et économiquement plus libéraux, sont plus nombreux à voter pour le mouvement réformateur. Nous reconnaissons, en conclusion, l’impact des attitudes envers la démocratie sur le choix électoral en Iran ainsi que l’effet d’autres attitudes liées à l’égalité, à la religion et à l’économie. Nous affirmons surtout que ces attitudes départagent aussi bien, sinon mieux, la population iranienne par rapport à ses choix électoraux que les caractéristiques telles que le sexe ou le degré d’urbanisation. / Is voting for the reform movement in Iran tantamount to voting for democracy?
It is conceived that the more democratic characteristics of the reformist political parties in Iran; automatically provide them with the support of the more democratically oriented voters. In this thesis, we put this theory to the test. To do so, we use survey data (World Values Survey 2001) to identify voters’ attitudes and attributes in relation to their vote choice. We first depict the Iranian electorate by exploring the sociodemographic determinants of their vote. Only some of our hypothesis based on the general understandings and mainstream analysis of elections in Iran are validated. Age and education seem to have an impact in vote choice. Younger and more educated voters tend to vote in bigger numbers for the reformist movement. Contrary to our assumptions though, women tend to vote more for the conservative movement and urbanism has no effect on the vote. Then, in order to answer the initial question of this research we study the correlation between the respondents’ attitudes and their votes. We demonstrate that a positive attitude toward democracy, according equal rights to women, a lower level of religiosity, and economic liberalism are all positively correlated with a vote in favour of the reformist movement. We therefore illustrate the importance of the attitudes, particularly those toward democracy, in the electoral behaviour of Iranian voters. We also point out the impact of other attitudinal factors concerning equality, religion and economy. Our results tend to indicate that these factors are at least just as useful that factors such as sex or urbanism, into portraying the stratification of the Iranian society with regards to its vote choice.
|
283 |
Vie et mort des médias au Congo-Brazzaville (1989-2006) : contribution de La Semaine Africaine à l'émergence d'un espace public / Life and death in the Congo-Brazzaville mediaDiamouangana, Gilles Alain 20 September 2013 (has links)
Les mutations politiques congolaises du début des années 1990 à la suite de mouvements de rejet des régimes à parti unique favorisent la réinstauration du multipartisme, l’apparition d’une nouvelle presse écrite privée et le « réveil » de la doyenne de la presse écrite privée congolaise, La Semaine Africaine, seul titre indépendant du gouvernement appartenant à la Conférence épiscopale du Congo. Fondés pour la plupart par les partis politiques récemment créés, les titres privés, très engagés politiquement, bénéficient d’une liberté de ton sans précédent ; ils critiquent ouvertement le régime en place. Ils demandent l’installation de la démocratie et l’établissement d’un État de droit. Ils participent ainsi à l’émergence d’un nouvel espace public même si le contenu de la grande majorité des organes de presse diffuse essentiellement la propagande des partis politiques qui les financent. Très vite, le processus démocratique s’enraye à cause des velléités de retour de l’autoritarisme des militaires, et des enjeux identitaires très conflictuels opposant les principaux leaders politiques pour la conservation ou la conquête du pouvoir. La faiblesse de la culture politique de la classe dirigeante entraîne de multiples crises politiques avec le non-respect des libertés fondamentales et individuelles. La création illégale, par les partis politiques, de milices privées, favorise, à plusieurs reprises, des violences pendant lesquelles la presse prend, ou non, position en tant qu’acteur social. Dans un environnement marqué par des bouillonnements sociopolitiques, nous tentons d’analyser la contribution de la presse écrite privée en général, et de La Semaine Africaine en particulier, à l’émergence de l’expression des opinions au sein de la société congolaise, à travers les modalités d’instauration réelle du débat public. / Congolese political changes of the early 1990s as a result of movements rejecting single-party regimes favor the reintroduction of multiparty politics, the emergence of a new private press and the "awakening" of the Dean of the Congolese private press La Semaine Africaine, the only independent title of the government from the Episcopal Conference of Congo. Created for the most part by political parties born recently, private securities, very politically committed, enjoy an unprecedented freedom of expression. They criticize openly the current regime. They require the establishment of democracy and the rule of a state of law. They thus contribute to the emergence of a new public space even if the content of the vast majority of newspapers broadcast is mainly propaganda for those political parties funding them. Very quickly, the democratic process jams because of impulses back from military authoritarianism, and very conflicting identity issues between the main political leaders for conservation or the conquest of power. The weakness of the political culture of the ruling class leads to multiple political crises and non-compliance with individual and fundamental freedoms. Illegal creation of private militias by political parties favors repeatedly violence during which the press takes or not position as a social actor. Against a backdrop of seething sociopolitical environment, we attempt to analyze the contribution of the private press in general and La Semaine Africaine in particular, into the emergence of the expression of opinions within the Congolese society, through the establishment of actual terms of public debate.
|
284 |
A participação popular no processo legislativo: o exercício da cidadania ativa e o discurso do Estado democrático de direito no Brasil / La participation populaire dans le procès legislatif: la pratique de la citoyenneté active et le discours de létat démocratique de droitOliveira, Bruno Batista da Costa de 28 April 2010 (has links)
O presente estudo foi realizado nos limites da teoria geral do estado, disciplina que se volta ao exame das diferentes manifestações jus-políticas concernentes ao Estado, sob a ótica não apenas do direito, mas também com o auxílio de outras ciências humanas, como a sociologia, a história, a economia, a antropologia, a psicologia e filosofia. Nestes termos, nos propomos estudar o fundamento de legitimação da relação de poder havida entre Estado e cidadão, no âmbito de uma forma institucional particular, qual seja, o Estado Democrático de Direito, especialmente o brasileiro. Dentro desse específico escopo, examinamos os dois principais elementos que compõem essa fórmula: o princípio da legalidade, segundo o qual ninguém pode fazer ou deixar de fazer algo senão em virtude de lei, e o princípio da soberania popular, que anuncia que os atos do Estado corresponderiam à vontade coletiva, seja quando ela for representada, ou quando se manifeste de forma direta. Nosso objetivo foi proceder à genealogia da retórica do Estado Democrático de Direito, em cotejo com as formas disponíveis de participação popular direta do cidadão no processo legislativo brasileiro. Por essa via, tentamos elucidar como os discursos da legalidade e da soberania popular se relacionam com essas ferramentas, que em tese são os melhores modos de formar a lei (Estado de Direito), de acordo com a vontade da comunidade (Estado Democrático). Dessa forma, no primeiro capítulo percorremos como se deu a construção da ideologia do Estado de Direito, assim como a sua implementação no Brasil. A seguir, descrevemos o processo legislativo: suas origens, suas funções, os seus ritos na ordem constitucional brasileira. Posteriormente, nos dedicamos ao exame da participação popular nos Estados democráticos contemporâneos e, à exemplo do que fizemos com o discurso da legalidade, delineamos como se deu a sua aplicação no Estado brasileiro. Por fim, estudamos as formas positivadas de participação direta da população no procedimento de feitura de leis, ou seja, a iniciativa popular de leis, os referendos, as audiências públicas e o direito de petição. As conclusões a que chegamos são fruto da integração da retórica do Estado Democrático de Direito brasileiro com a implementação prática desses mecanismos. / Cet étude est présenté dans les limites de la théorie générale de létat, une matière qui examine les différentes manifestations juris-politiques qui concernent lÉtat, sous loptique non seulement du droit, mais aussi avec laide dautres sciences humaines, comme la sociologie, lhistoire, léconomie, lanthropologie, la psychologie et la philosophie. Ainsi, nous proposons étudier le fondement de légitimation de la relation de pouvoir entre lÉtat et le citoyen, sous une forme institutionnelle particulière, cest à dire lÉtat Démocratique de Droit, spécialement le brésilien. Dans ce thème spécifique, nous avons examiné les deux principaux éléments qui composent cette formule: le principe de la légalité, daprès qui personne ne peut faire ou laisser faire quelque chose en vertu dune loi, et le principe de la souveraineté populaire, qui annonce que les actes de lÉtat correspondent à la volonté collective, soit quand elle est représentée, ou bien quand elle se manifeste directement. Nôtre objectif a été de procéder à la généalogie de la rhétorique de lÉtat Démocratique de Droit, en comparaison avec les formes disponibles de participation populaire directe du citoyen dans la procédure législative brésilienne. Par cette voie, on a essayé délucider comment les discours de la légalité e de la souveraineté populaire se sont rélationnées avec ces engins, qui sont par hypothèse les meilleurs moyens de former une loi (État de Droit) en accord avec la communauté (État Démocratique). Ainsi, dans le premier chapitre nous avons parcouru comment sest faite la construction de lidéologie de lÉtat de Droit, et son installation au Brésil. Après, nous avons décrit le procès législatif: ses origines, ses fonctions, ses rites dans lordre constitutionnel brésilien. Puis nous nous sommes dédiés à lexamen de la participation populaire dans les États démocratiques contemporains et, ainsi comme nous avons fait avec le discours de la légalité, nous avons ébauché comment sest faite son application dans lÉtat brésilien. Enfin, nous avons étudié les formes légales de participation directe de la population dans la procédure de fabrication des lois, cest à dire, linitiative populaire des lois, les référendums, les audiences publiques et le doit de pétitionner. Nos conclusions sont le résultat de lintégration de la rhétorique lÉtat Démocratique de Droit avec lapplication pratique de ces mécanismes
|
285 |
Les limites souhaitables et légitimes au pluralisme : une perspective constructivisteParadis-Simpson, Françoise 06 1900 (has links)
No description available.
|
286 |
La réception du droit international des droits de l'homme au Sénégal / The reception of the international law of human rights in SenegalSanghare, El Hadji Malick 06 November 2014 (has links)
L'étude de la réception du droit international des droits de l'homme au Sénégal renvoie à l'examen des procédures constitutionnelles d'insertion des normes conventionnelles dans le droit sénégalais. C'est une organisation marquée par un dualisme entre les principes de droit international qui servent ici de sources d'inspiration conceptuelle, et le droit interne qui définit de manière souveraine les conditions d'introduction et de validité de ce droit dans l'ordre juridique national. Cette étape qui est applicable à toute norme conventionnelle ayant vocation à s'appliquer dans le droit interne sénégalais, est assez neutre puisqu'elle tient peu compte de la particularité de l'objet même de ce droit, à savoir les droits de l'homme. Cette particularité est néanmoins présente concernant les autres étapes de la réception du droit international des droits de l'homme comme son aménagement interne. La réception du droit international des droits de l'homme dépasse ainsi le cadre purement formel des procédés d'insertion d'une norme conventionnelle, pour exiger une concrétisation de son contenu dans le droit interne. Dans ce cadre, le droit international des droits de l'homme s'intègre au régime des libertés publiques reconnues par le droit national. Toutefois, la conception plus philosophique que juridique des droits de l'homme ne permet pas leur vraie protection sous ce régime. L'effectivité du droit international des droits de l'homme repose donc plus sur les garanties institutionnelles de l'État de droit sénégalais que sur un régime spécifique du droit positif. La démocratie comme philosophie politique et le droit au recours juridictionnel en sont les mécanismes généraux. En revanche, les réalités culturelles et sociales du pays altèrent leur portée, et confèrent une vraie pertinence à une démarche promotionnelle de ce droit, confiée à des acteurs publics et privés. Cette approche tout en ne dénaturant pas le caractère éminemment juridique de la procédure de réception, montre que la garantie des droits de l'homme transcende les clivages entre espace public et espace privé. / The study of international human rights law in Senegal refers to the examination of constitutional procedures of introduction of conventional norms in Senegalese law. It is an organisation marked by a dualism between the principles of international law, serving as a source of conceptual inspiration and internal law which independently defines the conditions of introduction and validity of this law in the national juridical system. This stage applies to all conventional norms in domestic Senegalese law. It is quite neutral, as it doesn't fully take into account the specificity of the purpose of the law, namely human rights. However, this particularity is still present in other stages of perception of international human rights law, as its internal organisation. In this context, international human rights law is integrated in the system of Civil Liberties recognized by national law. Nevertheless, are more philosophical than legal conception of human rights do not allow them real protection under the regime. The effectiveness of the international human rights law is therefore more based on institutional state guarantees under Senegalese law than on a specific regime of positive law. The democracy as political philosophy and the right to judicial review are main elements of the law. However, the cultural and social realities of the country alter their scope and give a real relevance to a promotion of this law entrusted to public and private parties. This approach, while not distorting the eminently legal character of the approval procedure, shows that the guarantee of human rights transcends the divide between public and private spaces.
|
287 |
La démocratie technique / Technical democracyBarbin, Adeline 21 June 2017 (has links)
Les thèses de l'autonomie de la technique et l'identification du progrès au progrès technique ont exclu la notion de démocratie du champ de la réflexion de la philosophie politique sur les sciences et les techniques, au profit de conceptions technocratiques. Ce sont alors l'histoire et la sociologie des techniques qui ont essentiellement abordé les relations entre technique et démocratie. En examinant leurs travaux, nous montrons à la fois l'importance des facteurs socio-culturels pour expliquer le développement technique d'une société et l'existence d'une forme faible de déterminisme par lequel les techniques structurent les relations sociales. La possibilité et la pertinence qu'il y a à faire de la technique un objet du débat démocratique apparaît alors à double titre : d'une part, elle engage chaque société sur le chemin d'un mode de développement que les citoyens doivent pouvoir discuter et, d'autre part, elle est déjà un objet de politique puisqu'elle est concernée par des législations et constitue, sous la forme de l'innovation, un élément majeur des projets politiques nationaux et internationaux. Nous montrons que, confrontée à différentes critiques, la démocratie technique doit être complexifiée afin de ne pas s'en tenir à une réflexion sur l'expertise et la compétence et de pouvoir répondre aux enjeux des conditions juridiques, économiques et épistémiques de la production des savoirs et des innovations comme aux enjeux classiques de la démocratie en général dont elle constitue un approfondissement vers un nouveau champ, celui de la définition du progrès. / The topic of democracy has been excluded from thinking about sciences and technologies in political philosophy by the idea of an autonomous technology and the identification of technical progress to progress itself. Instead, technocratic conceptions of power have been examined. Consequently, it is in history and sociology of technology that we can find considerations on relationship beteween technology and democracy. By analysing how they conceive this relation, we show both the importance of socio-cultural factors to explain technical development of society and existence of a weak version of determinism which implies that technologies shape social relationships. Then, we can understand that there is two reasons which explain why making technology an object of democratic debate is possible and relevant: first, technology commit society on a development path that citizens should be entitled to discuss; second, it is already a political object for it is adressed by legislations and, as innovation, is a key element of national and international political objectives. We point out technical democracy, given the critics it receveid, has to become more complex in order no to be limited to thinking about expertise and skill and to be able to adress what is at stake in the economic, juridic and epistemic conditions of knowledge and innovation production as well as what is at stake in the classic thinking about democracy. For technical democracy is a way to enlarge democracy to new topics, particularly to the question of how to define progress.
|
288 |
Du gouvernement des banlieues à l’émergence des périphéries dans la gouvernance urbaine mondiale ?. Mises en récits du global et singularités des champs politiques nationaux. : Mises en récits du global et singularités des champs politiques nationaux / From governmental suburb issues to the emergence of outskirts in global urban governance? : Between a global model and national specificsDiatta, Patrice 08 January 2016 (has links)
Face aux crises sociales, écologiques et politiques liées au processus d’urbanisation, on assiste au développement d’une sorte de consensus international autour de la « démocratie participative » comme une des meilleures pratiques (best practices) de gestion politique pour relever les défis. L’objet de cette thèse consiste à convoquer à la fois la sociologie des réseaux de politiques publiques pour voir dans quelles conditions et par quelles catégories de groupes d’acteurs se diffuse à l’échelle mondiale et locale ce principe participationniste à prétention universelle, et le courant des instruments d’action publique pour questionner l’idée d’une convergence des dispositifs participatifs conçus comme des outils stabilisés voire labellisés de gestion publique locale. C’est à ces questions que va tenter de répondre la présente recherche à partir de l’analyse de la « démocratie participative » dans trois politiques municipales de trois communes à la périphérie de grandes métropoles : Nanterre (en région parisienne), la Commune I (du District de Bamako) et Yeumbeul-Nord (dans la région de Dakar). Ces trois villes populaires sont toutes membres d’un réseau transnational d’élus locaux de périphérie — Le Réseau FALP - dont le discours politique antilibéral préconi des étropo1es plus inclusives. / The generalization of the urban phenomenon in the early 21st century is accompanied by a globalization of slum areas and forms of socio-spatial segregation in major metropolises. Therefore, global networks of mayors from popular suburbs such as the Forum of the Peripheral Local Authorities (FALP) created an alter-globalization movement against the global trend spread by the neoliberal ideology. This thesis analyses the emergence of the FALP network as a transnational actor promoting norms and models with a universal vocation and playing a major role in the local governance of urban policies. Several sub-disciplines of political science have been mobilised from a comparative perspective: a specific methodological approach combining local surveys of different suburban areas, members of FALP, in France, Mali and Senegal, and a multi-sited research of various international events organized by the FALP network. The first part of the thesis examines the asymmetries of power and political influence in suburb issues from a global point of view. The second part sets out the challenges of FALP’s universalist project for decentralisation and participatory democracy in both Mali and Senegal. The third part explores the influence of alternative solutions advocated by the FALP network in the management of domestic waste, focusing on two case studies in Bamako and Dakar.
|
289 |
Quand une citadelle technique se (sou)met à l'épreuve de l'" impératif délibératif ".Récit et analyse pragmatique d'une procédure de type " mini public " dans le domaine de l'eau potable.Clémence, Bédu 27 September 2010 (has links) (PDF)
Les procédures participatives et délibératives fondées sur le recours au citoyen profane connaissent un regain d'intérêt dans les démocraties actuelles, caractérisées par la remise en cause de la délégation de la décision à l'Elu et à l'Expert et par la montée en puissance des politiques de l'usager dans l'action publique locale. Ces expériences de " démocratisation de la démocratie " sont étudiées par un champ académique prolifique. A partir de l'analyse d'un projet de démocratisation de la vie d'un service d'eau potable d'une communauté urbaine mené dans le cadre d'une recherche-action, ce travail concentre l'attention sur certains angles délaissés dans la littérature : comment un projet de participation citoyenne est-il reçu et vécu en interne par une organisation qui le convoque ? Comment des citoyens profanes s'y prennent-ils pour penser et produire un avis dans le cadre d'une procédure de type " mini public ", et qu'est-ce qui contingente la trajectoire de cette production collective ? Comment une telle initiative de participation citoyenne impacte-t-elle ses protagonistes et le système d'action publique locale, en l'absence de controverse et de " prises " de participation ? Pour décrire cette entreprise située de mise à l'épreuve de l'hypothèse de la démocratie technique, nous développons une approche inductive inspirée de la sociologie pragmatique. On s'efforcera de contribuer sur un plan théorique d'une part, à la description de l'activité délibérative, sur un plan opérationnel d'autre part, aux conditions d'efficacité et de prise au sérieux des démarches participatives de type " mini public " au niveau local.
|
290 |
Participation politique et légitimité de l'Etat: de l'instrumentalisation de l'ethnicité par les partis sous la transition politique congolaise/political participation and state legitimacy: about the ethnicity instrumentalisation by the political parties under congolese transitionAundu matsanza, Guy 04 December 2009 (has links)
L'Etat en Afrique tire ses origines de l'extérieur. Il a longtemps tourné ses préoccupations vers la défense des intérets étrangers et sous la colonisation, les communautés ethniques locales sur lesquelles il exerçait son autorité n'ont jamais été véritablement représentées dans ses structures fondées sur la contrainte. Cet Etat apparait comme artificiel à cause de sa source de légitimité et de son modèle d'autorité.
Mais, le processus d'indépendance a enclenché une ère où il est observé un consentement à son existence et une nouvelle légitimité est accordée à ses structures.
L'étude analyse l'un de ces instruments par lesquels cet Etat, incarné et conservé par le "sommet" sans lien direct avec la base (notamment les communautés ethniques), parvient à nouer des relations avec celle-ci de manière à s'octroyer une nouvelle légitimité.
Cette étude porte donc sur les facteurs utilisés dans le système politique, le régime, le mode ou la procédure d'exercice du pouvoir afin d'améliorer la relation de l'Etat avec sa société. Elle s'intéresse au role de l'ethnicité dans la participation politique qu'animent les partis pour comprendre la légitimité de l'Etat issu de la colonisation auprès des citoyens (autochtones) qui le rejetaient autrefois./
The state in Africa draws its origins from outside. It turned a long time its concerns towards the foreign interests defenses and under colonization, the local ethnic communities on which it exerted its authority never were truly represented in its structures founded on the constraint. This State appears artificial because of its source of legitimacy and its model of authority.
But, the independence process engaged one era where it is observed an assent with its existence and a new legitimacy is granted to its structures.
The study analyzes one of these instruments by which this State, incarnated and preserved by the "top" without direct link with the base (in particular ethnic communities), manages to tie relations with this one so as to grant a new legitimacy.
This study ralates to the factors used in the political system, the mode or the procedure of power exercise in order to improve the relation of the State with its society. It is interested in the ethnicity role in the political participation which the parties animate in order to understand the (African)State legitimacy near the citizens (autochtones) who rejected it formely (colonization period).
|
Page generated in 0.135 seconds