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La violencia de género en el cuento fantástico y de terror de autoría femenina en Latinoamérica (2016-2022)

Romero Rosas, Dafne Elena 07 1900 (has links)
Ces dernières années, la littérature latino-américaine a connu un accroissement de la production et de la publication de femmes écrivains qui explorent des genres tels que l'horreur ou le fantastique pour aborder les questions sociales qui les intéressent. Parmi ces thèmes figure la violence fondée sur le genre. Cette violence est le résultat de comportements normalisés soutenus par les structures patriarcales des sociétés latino-américaines, que ce soit dans le système gouvernemental ou scolaire, au travail ou dans la sphère familiale. Le présent travail de mémoire vise à réfléchir à la manière dont certaines auteures latino-américaines contemporaines abordent la violence fondée sur le genre à travers des récits courts dans les genres de l'horreur et du fantastique. Des histoires tirées des livres de cinq écrivaines seront analysées : Las cosas que perdimos en el fuego (2016) de Mariana Enríquez (Argentine), Las voladoras (2020) de Mónica Ojeda (Équateur), Sacrificios Humanos (2021) de María Fernanda Ampuero (Équateur), Despojos (2022) de Lola Ancira (Mexique) et Perras de reserva (2022) de Dahlia de la Cerda (Mexique). L'analyse examine en particulier la relation entre le genre et la forme littéraires, d'une part, et l'intrigue et le sujet des textes, d'autre part. Les histoires sont considérées à la fois comme des produits esthétiques et des produits sociaux qui remettent en question les pratiques sociopolitiques qui maintiennent l'inégalité des femmes en Amérique latine. / Latin American women´s writing has recently experienced an interest in the representation of social issues under the aesthetics of the fantastic or of terror. Among these social themes is gender violence. Such violence is the result of normalized behaviors supported by patriarchal structures in Latin American societies, whether in the government or school systems, at work or within the family nucleus. This thesis focuses on the representation of gender violence in horror and fantastic short-stories written by contemporary Latin American women. It analyses five volumes of short-stories: Las cosas que perdimos en el fuego (2016) by Mariana Enríquez (Argentina), Las voladoras (2020) by Mónica Ojeda (Ecuador), Sacrificios Humanos (2021) by María Fernanda Ampuero (Ecuador), Despojos (2022) by Lola Ancira (Mexico) y Perras de reserva (2022) de Dahlia de la Cerda (Mexico). The analysis focuses on the relationship between formal aspects and the plot and themes in the stories. Thus, they are considered aestetical and social products that cuestion sociopolitical practices that mantain gender inequality in Latinamerica. / La literatura en América Latina ha experimentado en años recientes un auge en la producción y publicación de autoras que exploran géneros como el horror o lo fantástico para abordar los temas sociales que les interesan. Entre estos temas se encuentra la violencia de género. Dicha violencia es el resultado de conductas normalizadas apoyadas por estructuras patriarcales en las sociedades latinoamericanas, tanto en el gobierno o los sistemas escolares, como en el ámbito de trabajo o en el núcleo familiar. El presente trabajo analiza la representación de la violencia de género en relatos fantásticos y de horror escritos por escritoras latinoamericanas contemporáneas. El corpus de análisis está compuesto de cinco volúmenes de relatos: Las cosas que perdimos en el fuego (2016) de Mariana Enríquez (Argentina), Las voladoras (2020) de Mónica Ojeda (Ecuador), Sacrificios Humanos (2021) de María Fernanda Ampuero (Ecuador), Despojos (2022) de Lola Ancira (México) y Perras de reserva (2022) de Dahlia de la Cerda (México). El análisis considera en particular la relación del género literario y de la forma con la trama y la temática de los textos. Los relatos se entienden en su doble vertiente de productos estéticos y de productos sociales que cuestionan prácticas sociopolíticas que mantienen la desigualdad de las mujeres en Latinoamérica.
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Ozvuky německé fantastické literatury období romantismu ve fantastických prózách Jakuba Arbese a Julia Zeyera / Allusions of fantastic German literature of the romantic period in fantastic proses of Jakub Arbes and Julius Zeyer

Cingrošová, Veronika January 2011 (has links)
- Aj In this work we focused on the literary genre of the fantastic short story, a genre that has its specific features, working with mystery and ambiguity, and relying on the interactive relationship between the reader and the text. We looked at terms fantastic literature, fantastic short story and we studied which attributes are typical for this literature (such as individual motifs, composition, atmosphere and language-specific resources). Than we were looking for the presence of these attributes in individual works of selected authors. The most important representatives of Czech fantastic stories were compared with selected German Romanticists who were the inception for our authors who followed them and in whose work we find the fantastic phenomena. Then we tracked the similarities and differences in work of these authors. We found, that despite substantial conformity in the use of specific attributes of fantastic stories, the individual works of our authors differs significantly, not only in the frequency of use of these attributes, but also in the overall tone of the work and its effect on the reader. To better understand all the work, we have included in addition to the parts of the works and typically observed phenomena, the key biographical details of all authors, because as it was finally...
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Le fantastique littéraire en France et en Roumanie. Quelques aspects au XIXe siècle : une rhétorique de la (dé)construction ? / The Fantastic Short-Story in the French Literature of the 19th Century

Apostol, Silvia Adriana 10 September 2011 (has links)
Cette thèse se propose d’analyser le fantastique littéraire en France et en Roumanie par une méthode double : l’histoire des influences et des transferts culturels (approche diachronique) et l’étude de certains aspects communs aux textes fantastiques identifiés dans la poétique de la (dé)construction (approche synchronique).Le corpus comprend des contes fantastiques provenus des espaces littéraires du XIXe siècle français (Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l’Isle-Adam ou Barbey d’Aurevilly) et roumain (Mihai Eminescu, Ion Luca Caragiale, Gala Galaction et Mateiu Caragiale). Bien que certains récits de ces derniers dépassent de peu le cadre strictement temporel du XIXe siècle, le choix est motivé par un certain décalage temporel entre les deux littératures, par l’appartenance de ces écrivains à une première étape du fantastique littéraire roumain et, dans le cas de Mateiu Caragiale, par l’intertextualité explicite avec Le rideau cramoisi de Barbeyd’Aurevilly.L’étude prend comme fil conducteur l’idée de (dé)construction, prise non pas dans le sens philosophique de la méthode déconstructionniste conçue par Derrida, mais dans la lignée de la thèse formulée par Irène Bessière, notamment le double mouvement qui traverse le récit fantastique, la construction et la déconstruction d’univers.Dans la première partie, la (dé)construction est rapportée au niveau de l’onomastique du fantastique (histoire du mot et de ses dénominations), car le terme « fantastique » est associé aux récits d’Hoffmann dans la traduction fautive de Loève-Veimars et un discours théorique et critique est construit à partir de Charles Nodier. La (dé)construction est aussi envisagée du point de vue de l’identité du fantastique en tant que genre littéraire. D’un côté, le fantastique puise ses sources, surtout thématiques, à la matière des mythes, des textes religieux, des croyances populaires, des légendes, des idéologies, des progrès scientifiques, etc. De l’autre côté, le remaniement fantastique (sa poétique) consiste à construire un « rapport fantastique » entre le réel et les autres éléments généralement considérés comme surnaturels, invraisemblables ou impossibles donnés pourtant comme sérieux, perceptibles et donc possibles.La deuxième partie déroule un panorama d’histoire littéraire comparée franco-roumaine, où sont mises en question deux figures étrangères, Hoffmann et Poe, ainsi que les particularités de l’émergence du fantastique dans la littérature française et dans la littérature roumaine, liées au romantisme dans les littératures ouest-européennes, et au légendaire et au magique dans la littérature roumaine. On parle de (dé)construction des modèles étrangers – jeu de traduction chez Ion Luca Caragiale, imitation chez Nicolae Gane, etc. – et de construction d’un discours fantastique autochtone.La troisième partie analyse quelques aspects qui caractérisent la rhétorique du fantastique, en soulignant les procédés par lesquels l’art de la persuasion se manifeste paradoxalement tant comme garantie que comme sape des stratégies textuelles : la littéralisation des figures au niveau de la fiction ; l’hypervisibilité des figures (l’hyperbole, l’hypotypose) ; le résidu littéral du discours figuré en tant que principe de suggestion du surnaturel, l’objet en tant qu’indice réaliste et support des « déviations » fantastiques / The present study is aimed at examining the fantastic as a literary genre by means of a twofold endeavour,which could be seen both as a diachronic (the history of cultural influences and transfers) and as a synchronicone (an investigation into several aspects that are related to a common modality of fantastic texts identified inthe poetics of (de)construction).The corpus of this paper is made up of fantastic stories created by several French writers that are traditionallyassociated with various trends or literary movements - Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l’Isle-Adam or Barbey d’Aurevilly – to whom we will add Romanian fantastic texts written by such various literaryfigures as Mihai Eminescu, Ioan Luca Caragiale, Gala Galaction and Mateiu Caragiale. Some of the worksproduced by the Romanian writers mentioned above surpass the strict temporal framework of the XIXthcentury, yet our choice is motivated by the fact that the texts under scrutiny are traditionally considered asbelonging to a first stage of the Romanian fantastic prose. As far as Mateiu Caragiale is concerned, we haveexceptionally chosen to deal with the short story entitled Remember from the perspective of the explicitintertextuality with Barbey d’Aurevilly’s Le rideau cramoisi.At the core of our investigation of the literary fantastic (in this context limited to short stories) we haveplaced the idea of (de)construction, which is to be followed on three levels: an onomastic level (the transitionfrom the term “fantastic” to the fantastic genre in literature), a diachronic level (the emergence of the fantastic as a literary genre and its identity, an issue to be addressed from the perspective of literary historyand the theory of reception) and a rhetorical level in its broad sense (a poetics of fantastic prose fiction). Wewill emphasize the fact that our intention is not to use the idea of (de)construction in the strict sense of thephilosophical concept launched by Jacques Derrida. The significance of (de)construction employed in thispaper is based on a thesis already formulated by Irene Bessière - the poetics of uncertainty that is related totwo projects that are opposite, but still coexist, i.e. the construction and deconstruction of the real.The first level of approaching (de)construction in the wider context of the fantastic prose coincides with thefirst part of our paper, which includes various definitions of the fantastic, different types of approaches andboundaries that can be applied to it and the famous dichotomy between the fantastic and the miraculous. Theterm “fantastic” was proposed by the French through Loève-Veimars’s erroneous translation, as a label forHoffmann’s tales, while Nodier launches a theoretical and critical discourse on the fantastic. The attempts to define the fantastic from different perspectives reveal some common aspects that itpossesses, thus assuming the shape of a process of (de)construction. We mainly take into account twodirections, a general one whose stake is the supernatural, and a restrictive one trying to set boundaries. (De)construction is also discussed from the perspective of the identity of the fantastic genre. On the one hand, thefantastic resorts to external thematic sources (the mythical miraculous, the legendary, the religious, modernideologies, scientific progress etc.), on the other hand, the modern reconstruction of these sourcespresupposes a new poetics, which consists in building a “fantastic report” between a real world and thoseelements that are generally considered supernatural, implausible, impossible or illogical, presented in such amanner as to produce the illusion of reality.. / Lucrarea de faţă îşi propune o examinare a fantasticului ca gen literar printr-un demers dublu, diacronic(istoria influenţelor şi transferurilor culturale) şi sincronic (cercetarea câtorva aspecte care ţin de o modalitatecomună textelor fantastice identificată în poetica (de)construcţiei).Corpusul este constituit din povestiri fantastice ale mai multor scriitori francezi care sunt asociaţi unorcurente sau mişcări literare diferite – Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l’Isle-Adam sau Barbeyd’Aurevilly – cărora le adăugăm texte fantastice româneşti, aparţinând lui Mihai Eminescu, Ion LucaCaragiale, Gala Galaction şi Mateiu Caragiale. Câteva dintre operele scriitorilor români amintiţi depăşesccadrul strict temporal al secolului al XIX lea, alegerea noastră fiind motivată de faptul că textele la care nereferim sunt considerate ca făcând parte dintr-o primă etapă a prozei fantastice româneşti. În ceea ce îlpriveşte pe Mateiu Caragiale, am ales să analizăm în mod excepţional nuvela Remember, din perspectivaintertextualităţii explicite cu nuvela Le rideau cramoisi a lui Barbey d’Aurevilly.În centrul investigaţiei fantasticului literar (limitat aici la povestiri scurte), am pus ideea de (de)construcţie,pe care o urmărim la trei niveluri : un nivel onomastic (trecerea de la termenul « fantastic » la genul fantasticîn literatură), un nivel diacronic (apariţia fantasticului ca gen literar şi identitatea acestuia, o problemăabordată din perspetiva istoriei literare comparate şi a teoriei receptării) şi un nivel retoric, în accepţie largă(o poetică a prozei fantastice). Subliniem faptul că nu folosim ideea de (de)construcţie în sensul strict alconceptului filosofic lansat de Jacques Derrida. (De)construcţia, aşa cum este întrebuinţată în lucrarea faţă,are ca sursă o teză formulată deja de Irène Bessière: poetica incertitudinii care se raportează la două proiecteopuse, dar coexistente, construcţia şi deconstrucţia realului. Primul nivel de abordare a (de)construcţiei în proza fantastică coincide cu prima parte a lucrării: definiţiilefantasticului, diversele tipuri de abordări şi delimitări ale acestuia şi dicotomia fantastic / miraculos.Cuvântul „fantastic” este propus de francezi, prin traducerea eronată a lui Loève-Veimars, ca etichetă pentrupovestirile lui Hoffmann; în acelaşi timp, Nodier lansează un discurs teoretic şi critic asupra fantasticului.Încercările de definire a fantasticului, din perspective diverse pun în evidenţă aspecte comune ale acestuia,constituindu-se într-un proces de (de)construcţie conceptuală. Reţinem două direcţii, una generală a căreimiză este supranaturalul si una restrictivă care încearcă să fixeze graniţe. (De)construcţia este pusă în discuţieşi din perspectiva identităţii genului fantastic. Pe de o parte, fantasticul face apel la surse tematice externe(miraculosul mitic, legendar, religios; ideologiile moderne, progresul ştiinţific, etc.), pe de altă parte,reconstrucţia modernă a acestor surse tematice înseamnă o nouă poetică, care constă în construirea unui „raport fantastic” între un univers real şi acele elemente considerate în mod general supranaturale,neverosimile, imposibile, sau nelogice, prezentate în aşa fel încât lasă iluzia unei realităţi.Cea de a doua parte a tezei este consacrată unui parcurs istoric al fantasticului literar, printr-o abordarecomparatistă, punând în discuţie efectul receptării operei lui Hoffmann şi a lui Poe în spaţiul literar francez,rolul traducerilor-adaptări după Poe făcute de Ion Luca Caragiale, dar şi aspecte care apropie şi diferenţiazăexperienţa scriptică a fantasticului, legat de romantism în literatura occidentală, legat, mai degrabă, delegendar şi magic în literatura română. Vorbim despre (de)construcţia modelelor străine şi despre construireaunui discurs fantastic autohton..
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Zwischen Inszenierter Wirklichkeit und realem Traum : Rolle und Problematik des Erzählers in den phantastischen Prosawerken von Leo Perutz und Alexander Lernet-Holenia

Dionne-Michaud, Mélisa 04 1900 (has links)
Souvent laissée pour contre par les théoriciens, longtemps associée à la littérature populaire, la littérature fantastique a su depuis se tailler une place parmi les grands genres de la littérature. Depuis le milieu du XXe siècle, les chercheurs et le public découvrent ou redécouvrent un genre qui a toujours fait parti du paysage littéraire. Une œuvre majeure contribuera à la redécouverte scientifique du genre : Écrite en 1970 l’œuvre de Tzvetan Todorov Introduction à la littérature fantastique donne tant au néophyte qu’au chercheur un ouvrage qui trouve encore des échos aujourd’hui. Sa définition du fantastique, son approche du rôle du narrateur et du lecteur sont une référence, un point de départ et surtout un incontournable pour ceux et celles qui désirent comprendre et apprendre le fantastique. Dans ce mémoire, nous nous concentrerons particulièrement sur le rôle et la problématique du narrateur dans l’œuvre de deux représentants majeurs de la littérature fantastique de langue allemande du début du XXe siècle : Leo Perutz (1882-1957) et Alexander Lernet-Holenia (1897-1976). Le narrateur semble jouer un rôle prédominant dans la littérature fantastique. En effet, par son discours souvent présenté au « je », il semble créer une dynamique très particulière : il manipule son propre discours, il agit sur le lecteur en étant narrateur et personnage dans le récit, il crée une tension entre les différentes couches narratives par son état instable. Bref, il semble contribuer à l’apparition du fantastique dans le texte et également provoquer une certaine hésitation chez le lecteur. Le texte joue également un rôle : Leo Perutz produit un modèle de texte qui semble marquer aussi son collègue Alexander Lernet-Holenia. La structure presque mathématique des textes de Perutz rappelle que le fantastique peut jouer même à l’intérieur de paramètres rigides avec l’ordre et le chaos, les frontières entre le réel et le rêve. Nous étudierons des œuvres de Leo Perutz et d’Alexander Lernet-Holenia qui ont été publiées entre 1915 et 1937. Les théories qui serviront à appuyer mon travail sont tirées entre autre des études de Tzvetan Todorov et Uwe Durst sur la littérature fantastique et de Gérard Genette sur le narrateur. / Often neglected by theorists and long associated with popular literature, fantastic literature is increasingly considered as an important literary genre. Since the beginning of the 20th century, researchers and the public have discovered or rediscovered this form of literature which is omnipresent in the literary landscape. A major piece of work that led to the scientific rediscovery of the genre is Tzvetan Todorov’s Introduction à la littérature fantastique. Written in 1970, this piece still offers a present-day echo to the scientist as much as the neophyte. Its definition of fantastic and its approach to the reader’s role are a reference, a great starting point for scientific study and a must for anyone desiring to explore fantastic literature. In this thesis, we will mainly focus on the role and problematic of the narrative writer throughout the work of two major representatives Austrian authors of the early 20th century fantastic literature: Leo Perutz (1882-1957) and Alexander Lernet-Holenia (1897-1976). The narrative writer seems to be playing a key role in fantastic literature: By addressing the reader at the first person, the author creates a particular dynamics. He influences the reader by being the narrator at the same time as a character in the story. He also creates a tension throughout the different narrative layers with his fragile state. The writer contributes to the outbreak of fantastic within the text and causes a reader’s hesitation. Leo Perutz produces a text model that also marks his colleague Alexander Lernet-Holenia. The almost mathematical structure of Perutz’s writings reminds that fantastic literature can play with order and chaos as well as with the frontier between dream and reality. We will study pieces by Leo Perutz and Alexander Lernet-Holenia published between 1915 and 1937. The secondary literature sources that will serve to support my work are that of Tzvetan Todorov and Uwe Durst on fantastic literature and Gérard Genette on the narrator. / Sehr oft von den Theoretikern außer Acht gelassen und lange mit der Trivialliteratur verbunden, hat die phantastische Literatur heute ihren Platz innerhalb der großen literarischen Genres gefunden. Seit den fünfziger Jahre haben Forscher und Leser diese literarische Gattung entdeckt oder wiederentdeckt, die immer zur literarischen Landschaft gehört hat. Ein wichtiges Werk trägt zur wissenschaftlichen Wiederentdeckung des Genres bei: Die 1970 von Tzvetan Todorov veröffentlichte Introduction à la littérature fantastique bietet sowohl dem Anfänger als auch dem Forscher eine bis heute gültige Einführung. Seine Definition der literarischen Phantastik, der Rolle des Erzählers und des Lesers sind eine Referenz, ein Ausgangspunkt und ein Muss für diejenigen, die die phantastische Literatur verstehen oder mehr über diese lernen wollen. In dieser Diplomarbeit konzentrieren wir uns auf die Rolle und die Problematik des Erzählers in den Prosawerken von zwei wesentlichen Vertreter der deutschen phantastischen Literatur des Anfangs des 20. Jahrhunderts: Leo Perutz (1882-1957) und Alexander Lernet-Holenia (1897-1976). Der Erzähler scheint eine bedeutende Rolle in der phantastischen Literatur zu spielen. Der Erzähler erzeugt mit einem Ich-Diskurs eine spezielle Dynamik: Er manipuliert seinen eigenen Diskurs, weil er gleichzeitig Erzähler und Figur in der Handlung ist, er beeinflusst den Leser, sein instabiler Zustand bewirkt eine Spannung zwischen den verschiedenen narrativen Ebenen des Textes. Der Erzähler trägt also zur Entstehung des Phantastischen im Text bei und hinterlässt beim Leser Unschlüssigkeit. Der Text spielt ebenfalls eine Rolle: Dazu produziert Leo Perutz ein Textmodell, das auch Einfluss auf die schriftstellerische Arbeit von Alexander Lernet-Holenia hat. Die fast mathematische Struktur der „perutzschen“ Texte ermöglicht es dem phantastischen Text, innerhalb eines strengen Rahmens mit der Ordnung und dem Chaos und mit den Grenzen zwischen dem Realen und dem Traum zu spielen. Wir behandeln Prosawerke von Leo Perutz und Alexander Lernet-Holenia, die zwischen 1915 und 1937 veröffentlicht worden sind. Um unsere Argumentation zu stützen, wird Sekundärliteratur unter anderem von Tzvetan Todorov und Uwe Durst über die phantastische Literatur und von Gérard Genette über den Erzähler verwendet.
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Vers un cinéma de l'absurde : les films de Roman Polanski

Brassard, Félix 09 1900 (has links)
La notion de l'absurde a pris dans la pensée et le langage courant un très grand nombre de significations, parfois très éloignées les unes par rapport aux autres. Il est arrivé à au moins deux reprises que le terme « absurde » soit entendu dans le sens d'un courant : dans la philosophie absurde théorisée par Albert Camus en 1942, et dans le Théâtre de l'absurde (Beckett, Ionesco, etc.), qui lui a connu son apogée dans les années cinquante. Ces deux mouvements pourraient être envisagés comme l'expression d'un seul et même courant, l'absurde, qui prend ses racines dans une Europe ébranlée par les horreurs de la guerre et l'affaissement de la religion chrétienne. Pour les contemporains, l'hostilité et le désordre de l'univers, de même que la solitude irrémédiable de l'individu apparaissent comme des vérités à la fois douloureuses et difficile à ignorer. Roman Polanski (1933-), cinéaste à la fois prolifique et éclectique, ouvre à l'absurde de nouveaux horizons, ceux du septième art. L'analyse de son oeuvre (et des éléments autobiographiques qui la sous-tendent parfois) met à jour d'indéniables parentés avec les figures-clés de l'absurde que sont Camus, Kafka, Nietzsche et les dramaturges européens de l'après-guerre. Ces parentés se repèrent tout autant dans les thématiques récurrentes de ses films que dans leurs obsessions formelles. / The idea of absurd has taken a huge amount of different meanings in thought and current speech. Some of these meanings may present important differences with others. There is at least two occurrences where the word “absurd” has been understood as a current: first, in the philosophie absurde, theorized by Albert Camus in 1942, and second, in the Theater of the Absurd (Beckett, Ionesco and others), who had his hours of glory during the 1950s. These two movements can be seen as two branches of a single current, the Absurd, who has its roots in Europe after World War II. The horrors of the conflict and the loss of faith in Christianity pushed the intellectuals and artists of this period to become very sensitive to ideas such as hostility (of men, of world...) and loneliness. Roman Polanski (1933-), film director well-known for the eclecticism of his work, showed very notable acquaintances with Absurd in many of his movies. The analysis of his art (and of the autobiographical elements that sometimes appear in it) proves a clear relation with important figures of the Absurd current, such as Camus, Kafka, Nietzsche, and European playwrights of the post-war era. This relation can be observed in themes as well as in the mise en scène of Polanski's films.
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Die Alraune als künstliches Geschöpf in der deutschen phantastischen Literatur : Eine Studie zu Achim von Arnim, E.T.A. Hoffmann und Hanns Heinz Ewers

Fraser, Marie-Michelle 08 1900 (has links)
La forme humaine de la racine de la mandragore est sans doute à l’origine de la fascination que cette plante exerce depuis des millénaires. On lui attribue des qualités surnaturelles : entre autres, elle rendrait son propriétaire infiniment riche. Les détails lugubres se rapportant au mythe de la mandragore font d’elle un thème de prédilection pour la littérature fantastique. Le but de ce travail est d’analyser la légende de la mandragore dans trois œuvres de la littérature fantastique allemande (Isabelle d’Égypte (1812) d’Achim von Arnim, Petit Zacharie surnommé Cinabre (1819) d’E.T.A. Hoffmann et Mandragore (1911) de Hanns Heinz Ewers), dans lesquelles ce motif est combiné avec un thème aussi très prisé du genre fantastique : l’homme artificiel. Dans une perspective intertextuelle, j’analyserai comment chaque auteur s’approprie le mythe de la mandragore et représente le personnage-mandragore. Je me concentrerai ensuite sur les nouvelles qualités créées par son statut de créature artificielle et sur la relation de cette dernière avec son créateur. Puis, j’examinerai le rôle du personnage-mandragore dans chacune des œuvres dans son contexte historique. Ainsi, je montrerai que les personnages-mandragores possèdent bel et bien des caractéristiques qui se réfèrent à la légende de la mandragore, mais que leur nature de créature artificielle leur fait endosser dans leur récit un rôle d’antagoniste qui s’apparente à celui du trickster. Finalement, j’expliquerai comment les auteurs utilisent le motif de la mandragore et la littérature fantastique pour dénoncer la corruption, critiquer les partisans des Lumières et créer une atmosphère de décadence qui justifie l’utilisation du thème de la femme fatale. / The fascination with the mandrake for thousands of years originates, without a doubt, from the human form of the plant root. Many supernatural qualities are linked to the mandrake. It is believed, among other things, to be able to make its owner rich. The gloomy details surrounding the mandrake myth make it a theme of predilection for fantastic literature. The aim of this thesis is to analyse the legend of the mandrake in three works of German fantastic literature — Achim von Arnim’s Isabella of Egypt (1812), E.T.A. Hoffmann’s Little Zaches, Surnamed Zinnober (1819) and Hanns Heinz Ewers’ Alraune (1911). These authors also combine the mandrake motif with another theme, much appreciated by the fantastic genre: the artificial man. In an intertextual perspective, I will examine how each author adapts the mandrake myth and represents his mandrake character. Then, I will analyze the new qualities created by their artificial creature status and the relationship of the character with its creator. Finally, I will bring to light the role of the mandrake character in each work in regards to the historical context. It will be proven that the mandrake characters do own qualities that refer to the mandrake mythos, but that their nature as artificial creatures puts them, in their story, in the antagonist role that is similar to the trickster’s one. In the end, I will explain how the authors use the mandrake motif and the fantastic literature to respectively denounce corruption, criticize the Enlightenment advocates and create a decadent atmosphere that justifies the use of the femme fatale theme. / Die menschliche Form der Alraunenwurzel verursachte eine seit Jahrtausenden von dieser Pflanze ausgehende Faszination. Übernatürliche Eigenschaften werden mit ihr verbunden: Sie würde unter anderem ihren Besitzer sehr reich machen. Die unheimlichen Einzelheiten, die mit der Alraune assoziiert werden, machen es zu einem beliebten Thema der phantastischen Literatur. Das Ziel dieser Arbeit ist, die Alraunensage in drei Werken der deutschen phantastischen Literatur zu analysieren: Isabella von Ägypten (1812) von Achim von Arnim, Klein Zaches genannt Zinnober (1819) von E.T.A. Hoffmann und Alraune (1911) von Hanns Heinz Ewers, die dieses Motiv mit einem anderen sehr beliebten Thema des Phantastischen in Zusammenhang bringen: dem künstlichen Menschen. In einer intertextuellen Hinsicht analysiere ich, wie sich jeder Autor den Alraunenmythos zu eigen macht und seine Alraunenfigur darstellt. Ich untersuche außerdem die neuen Vorzüge, die ihre Natur künstlichen Menschen schaffen, und das Verhältnis der Alraunenfigur zu ihrem Schöpfer. Schließlich konzentriere ich mich auf ihre Rolle im geschichtlichen Kontext. Es wird dann gezeigt, dass die Alraunenfiguren tatsächlich Eigenschaften haben, die sich auf die Alraunensage beziehen. Zudem stellen sie wegen ihrer Erscheinung als künstliches Geschöpf einen Antagonisten, der dem Trickster ähnlich ist, in der Erzählung dar. Schließlich erkläre ich, wie die Autoren das Alraunenmotiv durch die phantastische Literatur verwenden, um die Korruption anzuprangern, die aufgeklärten Menschen zu kritisieren und eine dekadente Stimmung zu kreieren, die die Verwendung des Themas der femme fatale rechtfertigt.
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Maurice Sand, un créateur fantastique méconnu : la transversalité, brisant d’une œuvre au 19e siècle

Bissonnette, Lise 12 1900 (has links)
Sauf par des regards fugitifs et distraits sur son travail d’illustrateur et son théâtre de marionnettes, l’histoire culturelle et littéraire n’a en général retenu de Maurice Sand que son état de fils bien-aimé de la plus célèbre écrivaine du 19e siècle. Étudiée pour elle-même, son œuvre multidisciplinaire - qui allie peinture, dessin, illustration, théâtre, histoire de l’art, sciences naturelles - se propose pourtant avec cohérence, marque d’une création soutenue plutôt que du dilettantisme où son souvenir s’est incrusté. Maurice Sand apparaît alors comme un de ces individus situés aux interstices des récits majeurs de la littérature et des arts qui, bien qu’ayant figure de minores, amènent à des réflexions nuancées sur la constitution de ces récits. Explorer son cas permet ainsi de scruter de plus près les mécanismes de la méconnaissance qui a pu et peut encore affecter un créateur et une œuvre soumis aux arbitrages mémoriels. Discrets angles morts de l’histoire, certains de ces mécanismes jalonnent clairement son parcours et les aléas de sa trace posthume. D’une part le vaste corpus des études sur George Sand, notamment des écrits biographiques et autobiographiques, fait voir à l’œuvre le mode déformant de la constitution de la mémoire d’un être saisi à partir des positions d’autrui : son existence devient cliché, elle se réduit peu à peu au rôle d’adjuvant dans des débats, passés ou actuels, qui font l’impasse sur le cours autonome de sa carrière, voire de sa vie. D’autre part la mise au jour de son œuvre, enfin vue comme un ensemble, dévoile une cause encore plus déterminante de sa méconnaissance. Presque tous les travaux de Maurice Sand sont traversés par une ligne de fantastique, au surplus connotée par son intérêt pour les sciences liées à la métamorphose, de l’ethnogénie à l’entomologie. Réinvention constante du passé, sa démarche cognitive et créatrice ignore les frontières disciplinaires, son objet est hybride et composé. L’œuvre se constitue ainsi par transversalité, trait et trame irrecevables en un siècle qui n’y perçut que dispersion, mais paradoxalement marque supérieure de qualité dans le champ éclaté où se déploient les arts de notre temps. / Aside from fleeting, inattentive glances at his illustration work and his puppet theatre, cultural and literary history has generally taken little notice of Maurice Sand except as the beloved son of the most famous woman writer of the 19th century. Yet considered on its own merits, his multidisciplinary work—in painting, drawing, illustration, theatre, art history, natural science—forms a very coherent whole, indicative of sustained creativity, rather than the dilettantism of which he is often accused. From this perspective, Maurice Sand appears to be one of those individuals whose work lies in the interstitial space between major literary and artistic narratives and who, though seemingly minor figures, prompt nuanced reflection on how those narratives are constructed. An exploration of his case is an opportunity for a closer examination of the mechanisms of misappreciation that affected, and can still affect, a creator and oeuvre that have fallen victim to the arbiters of memory. Some of those mechanisms have clearly turned various points in his career and posthumous traces into discrete blind spots of history. First, the extensive corpus of studies on George Sand, especially biographical and autobiographical writings, demonstrates how the recollection of someone constructed from the positions of others can be distorted: his existence becomes a cliché, gradually reduced to a mere adjunct to past or current discussions of his mother, which overlook his independent career and life. Second, bringing his oeuvre to light, so it can at last be seen as a whole, reveals an even more significant cause of history’s misappreciation of him. Virtually all Maurice Sand’s works are not only shot through with the fantastic, but also marked by his interest in the sciences of metamorphosis, from ethnogeny to entomology. Constantly reinventing the past, his cognitive and creative processes ignored boundaries between disciplines, embracing hybrid, composite subjects. The inherently transversal nature of his work, which made it totally unacceptable in a century that saw it as indicative of a lack of focus, is now paradoxically viewed as a mark of superior quality in the fragmented field of the arts today.
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Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, suivi de Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisèle Prassinos

Özmekik, Duygu 04 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création débute par un récit intitulé Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant, qui est formé de dix contes où prennent place dans un monde fantastique les aventures d’un bestiaire. Ce texte qui met en scène l’histoire d’animaux hybrides cherche également l’expérimentation textuelle par l’écriture automatique des surréalistes. Il pratique l’hybridité des genres comme la lettre, l’essai, le poème et la chanson. Ainsi, la nature hybride des créatures des contes s’appuient sur l’esthétique formelle de l’œuvre. La deuxième partie intitulée Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos, propose une réflexion sur les contes fantastiques de l’auteure surréaliste Gisèle Prassinos, choisie par les surréalistes comme symbole du mythe de la « femme-enfant » quand elle avait quatorze ans. Pourtant, l’auteure rejette ce mythe dans ses écrits (Les mots endormis et Trouver sans chercher) tout en gardant la pratique de l’écriture automatique des surréalistes et le ludisme textuel. Cet essai étudie le détournement de la « femme-enfant » dans les contes de Prassinos grâce à une lecture plus profonde de ceux-ci. / This M.A. Thesis combines both research and creative writing. It starts with a narrative story entitled Les dents de sagesse du bestiaire inquiétant which contains ten tales. These tales take place in a fantasy world of bestiary adventures. This text about hybrid beasts is also an experimental text of the automatic writing process used by surrealists. It merges genres, such as letter, essay, poem and song. Thus, the hybrid nature of creatures in these tales justifies the formal aesthetic of this literary work. The second part entitled Le détournement du mythe « femme-enfant » dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos proposes a critical reading of the fantasy tales of surrealist author Gisèle Prassinos, who was chosen by surrealists as a symbol of the "femme-enfant" myth, when she was only 14 years old. However, the author firmly rejects this myth in her own writings (Les mots endormis and Trouver sans chercher), even though she engages in the surrealistic automatic writing process and ludic texts. Through a detailed reading, this essay analyses the deconstruction of the "femme-enfant" myth in Prassinos’ tales.
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Présences paradoxales chez Oscar Wilde et Samuel Beckett / Paradoxical presences in Oscar Wilde and Samuel Beckett's works

Degroisse, Elodie 17 June 2013 (has links)
Cette thèse s'attache à mettre en lumière une véritable continuité littéraire de Wilde à Beckett, tissée par une poétique de la présence qui maintient leurs oeuvres dans une permanente instabilité, aux frontières de l'ininterprétable, tout en soulignant les particularités des voies poétiques qu'ils empruntent. L'absence est une présence étrangement dense chez ces auteurs qui captent des persistances fantomatiques, interrogeant la possibilité de la représentation, de la perception et de l'altérité. Entre présence et absence, la mort est au coeur d'oeuvres qui réinventent l'héritage gothique pour exprimer l'horreur de la dégradation du moi, l'angoisse du devenir-Objet, processus de hantise qui conduit à deux esthétiques croisées de la décomposiiton. Le texte wildien est un jalon menant à la représentation beckettienne de la disparition des frontières entre vie et mort. la présence structure aussi sur le mode métatextuel : par la mise en abyme et la métathéâtralité, la représentation se fait fragmentaire pour montrer les failles d'une présence paradoxale au coeur d'un théâtre de la revenance. la suprématie de l'art sur le réel et du style sur la substance apparaissent : entre épuisement et emballement, leurs écritures sont caractérisées par la précision et la cohérence tout en décrivant le vacillement des certitudes et des conventions. De leur rapport ambivalent à l'Irlande naît un texte se déployant dans un "entre-Trois" linguistique (anglais, français, et gaélique). Les oeuvres permettent de faire l'expérience de la présence à la limite de la disparition, menant à une écriture de l'entre-Deux pour défaire les frontières, trouver des passages, inventer de nouvelles voies. / This thesis aims at highlighting a deep literary continuity from Wilde to Beckett, through a poetic of the presence which keeps their works in a permanent instability, verging on the impossibility of interpreting, while underlining the specificities of the poetic ways they undertake. The absence is a strangely dense presence in the works of those two writers who get ghostly remainings, questioning the possibility of representation, of perception and otherness. Between presence and absence, death is at the core of works which reinvent the gothic legacy to express which leads to two crossed aesthetics of decomposition. The Wildean text is a hinge leading to the Beckettian representation of the disappearance of the frontiers between life and death. The presence also structures on a metatextual mode : through mise en abyme and metatheatricality, the representation becomes fragmentary in order to show the weaknesses of a paradoxical presence at the heart of a spectral theatre. The supremacy of art over reality and of style over substance appear : between exhaustion and profusion, their writings are characterized by precision and consistency while describing the wavering of certainties and conventions. Their ambivalent relationship to Ireland brings forth a text existing in the intermediary space between English, French and Gaelic. Their works foster the experience of presence verging on disapppearence, leading to an in-Between writing to dismiss frontiers, to find new passages and invent new ways.
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O fantástico nos contos de Murilo Rubião e de Julio Cortázar: entre o mito literário e a polimetáfora

Boranelli, Valdemir 23 April 2008 (has links)
Made available in DSpace on 2016-04-28T19:59:09Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Valdemir Boranelli.pdf: 749162 bytes, checksum: b4ba3c656434321ecebb042baed787f7 (MD5) Previous issue date: 2008-04-23 / Secretaria da Educação do Estado de São Paulo / In the 19th century the fantastic literature has opened itself to its own invention and from that fact emerged arbitrariness and inconsequence. From this point on the purpose of the study is the relation between two aspects the real and the fantastic - building up the narrative action in the short stories by Murilo Rubião and their literary value. The objective of the study will be the analysis of some short stories by Murilo Rubião: A fila (1974); A noiva da casa azul (1947); Bárbara (1947); O lodo (1974); Teleco, o coelhinho (1965). The analysis of these short stories focus the main research subject: to recognize how verisimilitude works in fiction and the way metaphor and hyperbole are applied as multimetaphors, taken as a poetic work, in the light of the short stories by Julio Cortázar. We have searched some of the short stories by the Argentinian writer Julio Cortázar: Carta a una señorita en Paris (1951); Cartas de Mamá (1970); En nombre de Boby (1977); La autopista del sur (1966); Las manos que crecen (1945). Since Cortázar introduced the fantastic genre in the short story, to verify likelihood and dissimilarity among the narrative proceedings, trying to determine their viability and the results from theoretical presuppositions and to identify their validity applied to the theoretical reading of the fantastic genre. In face of these objectives we consider the challenging transparency of the fantastic like an imaginary fiction that cannot be translated except by ambiguity and for the eye s inquisitive and renewed time transposition to reality. These concernings are about the function performed by the multimetaphor from an analogical matrix elaborated between both the entities, and this fact materializes the myth being transferred to reality the myth as a multimetaphor. The corpus is analysed and described according to three of the structural features proposed by Todorov (2004): the verbal, the syntatical and the semantical matter through which a study has been done on the tropes metaphor and hyperbole those articulate as key-figures both in Murilo Rubião and Julio Cortázar s short stories. The last consideration refers to the analysis and acknowledgement of conceptions of these elements that structure the modern fantastic narrative by Murilo Rubião, producing as a result the realism of the multimetaphor as a phenomenon of language, concerning to the conception of Erdal Jordan presented in La narrativa fantástica (1998) / A literatura fantástica, no século XIX, abriu-se para sua própria invenção, surgindo assim, o arbitrário e o inconseqüente. A partir daí, o objeto de estudo é a relação real e fantástico construindo a ação narrativa nos contos de Murilo Rubião, e o seu valor literário. O foco de estudo será a análise de alguns contos de Murilo Rubião: A f ila (1974); A noiva da casa azul (1947); Bárbara (1947); O lodo (1974); Teleco, o coelhinho (1965). A análise desses contos investe no problema central de pesquisa: reconhecer o trabalho da verossimilhança na ficção e no modo como a metáfora e a hipérbole são aplicadas como polimetáforas na qualidade de fenômeno poético, à luz dos contos de Julio Cortázar. Recorremos a alguns contos do escritor argentino Julio Cortázar: Carta a una señorita en París (1951); Cartas de Mamá (1970); En nombre de Boby (1977); La autopista del sur (1966); Las manos que crecen (1945). Justif ica-se o apoio formal de Cortázar, por ser o pioneiro do fantástico no gênero conto, para verif icar aproximações e distanciamentos entre os procedimentos narrat ivos, procurando detectar a viabilidade e os efeitos dos pressupostos teóricos e para detectar a sua validade em aplicação na leitura especulat iva do gênero fantástico. Diante destes objetivos, consideramos que a transparência desafiadora do fantástico é um imaginário que não se deixa traduzir, senão pela ambigüidade e pelo deslocamento temporal inquisitivo e renovado do olhar para o real. Trata-se da função exercitada pela figura da polimetáfora, a partir de uma matriz analógica elaborada entre as duas entidades, fato que concretiza o mito em transferência para o real o mito como polimetáfora. O corpus é analisado e descrito segundo três traços estruturais propostos por Todorov (2004): o verbal, o sintático e o semântico, por meio dos quais faz-se um estudo sobre as figuras de retórica, metáfora e hipérbole, as quais se articulam como figuras-chave e modificadores, tanto nos contos murilianos, quanto nos cortazarianos. O último passo remete à análise e à interpretação conceitual destes elementos que estruturam a narrativa fantástica muriliana moderna, efetivando o realismo da polimetáfora como fenômeno de linguagem, segundo a concepção de Erdal Jordan apresentada em La narrativa fantástica (1998)

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