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Le maréchal-duc de Luxembourg (1628-1695) et le commandement des armées : carrière des armes et pratique de la guerre sous Louis XIV / The Marshal-Duke of Luxembourg (1628-1695) and the Art of Command : Military Career and Warfare under Louis XIV

Fonck, Bertrand 19 November 2011 (has links)
François-Henri de Montmorency-Bouteville, maréchal-duc de Luxembourg (1628-1695), connut une longue carrière d’officier général, de la fin de la guerre de Trente Ans à celle de la Ligue d’Augsbourg, et un parcours contrasté, marqué par les inconstances de la faveur et de la fortune des armes. Engagé dans la Fronde auprès de son parent, le prince de Condé, qui lui obtint en 1661 la main de l’héritière de la pairie de Luxembourg, il revint au service lors de la guerre de Dévolution. Ayant acquis la protection de Louvois, il commanda en Hollande en 1672, puis devint capitaine des gardes du corps avant d’obtenir le bâton de maréchal de France en 1675. Impliqué dans l’affaire des Poisons, il fut écarté des commandements et dut attendre la campagne de 1690 pour retrouver la direction de l’armée de Flandre, qu’il commanda jusqu’en 1694. Ses victoires, pourtant peu exploitées, lui valurent une gloire inégalée en son temps et le surnom de Tapissier de Notre-Dame ; elles en firent également l’un des généraux les plus influents à la cour de Louis XIV, qui favorisa l’élévation de sa maison. L’étude de sa carrière apporte une contribution de premier plan à l’histoire de la collaboration intéressée entre la grande noblesse et la monarchie absolutiste, et de la place des généraux dans l’État et le gouvernement du royaume. L’analyse de ses campagnes et de son expérience du commandement dévoile l’évolution de la conduite de la guerre et des opérations, au temps de la stratégie de cabinet et des conflits limités, aussi bien que les transformations progressives des pratiques de la guerre et du combat. / François-Henri de Montmorency-Bouteville, marshal-duke of Luxembourg (1628-1695), followed a long career of general officer, from the end of the Thirty Years’ War till the Nine Years’ War, and had a contrasted life marked by the inconstancies of the favour and the fortune of war. Committed in the Fronde with his relative, the prince of Condé, who obtained for him in 1661 the hand of the heiress of the “pairie” of Luxembourg, he returned to the service during the War of Devolution. Having acquired the protection of Louvois, he commanded in Holland in 1672, then became captain of a company of “gardes du corps”, before becoming marshal of France in 1675. Involved in the Affair of the Poisons, he was pushed aside from commands and had to wait for the campaign of 1690 to find back the direction of the army of Flanders, which he commanded until 1694. His victories, although not totally exploited, were worth to him an unequalled glory at that time, and the nickname of “The Tapissier de Notre-Dame” ; they also made him one of the most powerful generals in the court of Louis XIV, which favored the rise of his family. The study of his career contributes remarkably to the history of the interested collaboration between the high nobility and the absolutist monarchy, and of the place of the generals in the State and the kingdom’s government. The analysis of his campaigns and his experience of command reveals the evolution of warfare, in the time of the “stratégie de cabinet” and the limited conflicts, as well as the progressive transformations of the practice of war and fighting.
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Étude des perceptions du trouble de stress post-traumatique parmi des militaires canadiens et leur conjointe

Gallant, Audrey 09 1900 (has links)
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Aborder le travail identitaire autrement : une étude du travail identitaire dans la conversation de leaders militaires

Wagnac, Régine 01 1900 (has links)
Le travail identitaire (TI) réfère aux actions par lesquelles des personnes (re)créent, présentent, précisent et préservent les constructions qui donnent un sens cohérent et distinct au soi. À cet égard, notre objectif de recherche était d’exposer les nuances de ce travail discursif à l’œuvre dans la conversation in situ, considérant que cela est encore aujourd’hui un des « chaînons manquants » à la littérature sur le TI. La dynamique conversationnelle qui a trop souvent été négligée lors de l’étude du TI est ici mise en exergue. Nous y portons une attention particulière grâce à notre approche basée sur la théorie sociale de George Herbert Mead et les concepts de l’analyse de conversation mobilisés pour l’observation des discussions guidées du Programme de leadership intermédiaire des Forces armées canadiennes (FAC). L’approche de recherche que nous privilégions nous a permis d’illustrer empiriquement différents aspects du TI dans la conversation in situ. Nous avons noté un TI tacite (non verbal) au fil des échanges entre leaders seniors des FAC, à savoir entre les personnes qui prenaient part aux discussions guidées que nous avons analysées. Nous avons surtout examiné leur TI verbal et explicite par l’entremise de leurs prises de parole. Notre examen montre que le conformisme du « moi » prévaut lors du TI, sans toutefois totalement éclipser la part d’individualité aussi à l’œuvre lors de ce travail. Malgré la forte identification à l’institution des FAC, nos analyses donnent à voir que ses membres profitent d’un certain espace discursif où ils peuvent mettre en valeur leurs particularités. Notre analyse le met en lumière et montre de plus qu’il y a un travail collectif qui s’opère à l’égard du TI comme leader et stagiaire. C’est à travers la convergence et la divergence des orientations que cet aspect collectif du TI a pu être observé, un travail collectif favorisant une certaine conscience de soi. / Identity work refers to actions by which people (re)create, present, specify and sustain constructions that are productive of a coherent and distinct sense of self. In this regard, our aim was to display the nuances of this discursive work within naturally occurring conversations, considering this is still one of the “blind spot” of the literature on identity work. Conversation dynamics, which have too often been overlooked in studies of identity work, were therefore closely examined. Our approach combines George Herbert Mead’s theory and conversation analysis concepts in the review of guided discussions held during the Intermediate leadership program of the Canadian Armed Forces (CAF). This combination actually enabled us to empirically describe various aspects of identity work in exchanges between senior CAF leaders. Tacit (nonverbal) identity work, as we have coined it, was certainly occurring throughout the guided discussions we studied. However, given our approach, we mainly examined the verbal and explicit identity work, through talk-in-action. In terms of actions, including what was invoked, our analysis shows that the “Me” and its conventions, as Mead conceived it, prevailed during our participants’ identity work. It did not totally overshadow the part of individuality, or the “I”, also at play during their work. Despite their strong identification with the CAF institution, the participants negociated a discursive space where they could highlight their particularities. Our analysis underlines it and shows that there was a collective work taking place in their identity work as leaders. It is through converging and diverging orientations that the collective aspect of their work was made visible, a collective work which also promoted self-consciousness.
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Analyse de la politique étrangère : application du modèle poly-heuristique à la décision canadienne d'intervenir en Afghanistan

Roy, Dorothée 11 April 2018 (has links)
En 2002, le gouvernement canadien prend la décision d'intervenir militairement en Afghanistan. Le premier déploiement de militaires canadiens a lieu en août de la même année. Quatre ans plus tard, les Forces canadiennes sont toujours présentes en Afghanistan et leur mission, bien que ponctuellement questionnée, devrait se poursuivre encore quelque temps. Ce mémoire propose une analyse du processus ayant mené à la décision canadienne d'intervenir en Afghanistan en utilisant comme cadre d'analyse le modèle poly-heuristique. Il s'agit là d'une approche contemporaine de l'analyse de la politique étrangère et de son processus décisionnel qui propose une démarche en deux étapes. La première étape consiste en un rejet des alternatives qui ne satisfont pas au critère de base choisi. La deuxième étape consiste en un choix final des décideurs parmi les alternatives restantes de la décision qui maximisera les bénéfices et minimisera les risques, tant pour l'État que pour lui-même. / In 2002, the Canadian government made the decision to proceed with a military intervention in Afghanistan. The first deployment of Canadian military personnel took place in August of the same year. More than four years later, the Canadian Forces are still in Afghanistan. This thesis proposes an analysis, based on a poly-heuristic analytic framework, of the decision-making process that led to the Canadian decision to go into Afghanistan. This framework, which consists of a two-step process, is a contemporary model of foreign policy analysis and its decision-making process. The first step involves a rejection of alternatives that do not satisfy a set of basic qualifying criteria. The second step consists of the final choice, from the alternatives that pass the first test, of the option that will maximize the benefits and minimize the risks for the State and equally for the decisionmaker.
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La participation directe dans les conflits armés et la notion de combattant : l'externalisation des activités militaires. / The concept of direct participation in hostilities and the notion of combatant : outsourcing of military activities

Kalhor, Alireza 10 May 2013 (has links)
La notion de participation directe aux hostilités n’a jamais été définie de manière précise au regard du droit international humanitaire. Cette ambiguïté a conduit à des interprétations divergentes du concept d’hostilités et des critères juridiques utilisés pour définir une participation directe par opposition à une participation indirecte (effort de guerre).D’ailleurs, les conflits contemporains posent de nouveaux défis quant à la définition et la mise en oeuvre de la notion de la participation directe aux hostilités. Les moyens de guerre de haute technicité (l’attaque de réseaux informatiques) et l’externalisation des forces armées (sociétés militaire privées), illustrent l’imbrication croissante des activités civiles et militaires et la difficulté à identifier précisément qui participe directement aux hostilités et quelles sont les mesures à prendre pour protéger ceux qui n’y participent pas directement. / The notion of direct participation in hostilities has never been precisely defined in international humanitarian law. This ambiguity has led to differing interpretations of the concept of hostilities and legal criteria imply a distinction from direct participation in hostilities as opposed indirect participation (war effort).Indeed, contemporary conflicts have given rise to further challenges in terms of defining and implementing the notion of direct participation in hostilities. The use of high-tech warfare (computer network attack), privatization of the armed forces (private military company), among others, illustrate the increased intermingling of civilian and military activities which make it difficult to determine who is taking a direct part in hostilities and what measures should be taken to protect those who are not directly participating.
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"Cedant arma togae..." : l'institution militaire dans la pensée constitutionnelle et politique de l'an III (1795) à 1962 / "Arma cedant togae..." : the military institution in the constitutional and political thought of the year III (1795) to 1962

Cornevin, Gérard 25 January 2014 (has links)
La sagesse politique est de faire vivre un gouvernement libre, et une puissance armée. Etude portant sur l'organisation de la force armée dans la pensée constitutionnelle, et son action dans la pensée politique depuis l'an III (1795) à 1962, sur une période de 167 ans, sa déclinaison dans l'iconographie politique, à l'aune de la politique, portant sur les dix régimes politiques- souverains et républicains - au travers des guerres et évènements sociétaux. La conclusion rappelle l'obéissance des armées au pouvoir civil pour la période considérée, une interaction du politique et des armées et ouvre une perspective nouvelle, dans la relation politique-armées, exposant un aperçu sur les grandes puissances économiques, dans leurs rapports politique-armées. / Political wisdom is to live a free government, and military power. Study on the organization of armed force in the constitutional thought, and action in political thought since the year III (1795) to 1962, over 167 years, its variation in the political iconography to yardstick of politics, on the ten-political sovereign and republican regimes - through wars and societal events. The conclusion reminds the obedience of armies of the civil power for the period, an interaction of political and armed and opens a new perspective in the political-military relationship, exposing an overview of the major economic powers in their relations policy-armies.
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Vers une analyse sociologique des opérations militaires multinationales: regards croisés en Afghanistan, en Bosnie et au Liban

Resteigne, Delphine H.R.G.G. 02 October 2009 (has links)
Au cours de ces dernières années, les forces armées de différents pays ont de plus en plus été amenées à travailler sur les mêmes théâtres d’opérations. Cette collaboration militaire multinationale, même si elle n’est pas souhaitée par tous, s’est généralisée à l’ensemble des missions militaires. C’est ce cadre multinational et de spécialisation croissante, mais aussi le caractère interagence à travers les contacts entretenus avec les intervenants civils et les populations locales qui caractérisent les missions actuelles. Et, même si les décisions d’engagement restent fixées en dernier ressort par les gouvernements nationaux, la configuration multinationale et modulaire des forces armées est devenue inévitable. Aussi, en choisissant comme objet d’étude les militaires belges déployés dans des opérations militaires multinationales, on s’est attaché à analyser, d’une part, comment se passe le travail dans ces environnements à risques et fortement diversifiés et, d’autre part, le type de collaboration observée entre les contingents nationaux. <p><p>Tout comme les autres organisations, les armées de différents pays se regroupent au sein de task forces spécifiques et temporaires qui nécessitent une configuration organisationnelle plus flexible ainsi qu’une culture d’organisation davantage adaptée à ces nouveaux cadres de travail. Aussi, l’objectif de la première partie est, précisément, de se pencher sur ces deux dimensions, structurelle et culturelle, de l’organisation militaire belge pour comprendre ensuite les interactions sociales observées dans les milieux opérationnels étudiés. Dans un premier chapitre, on s’attache à montrer les changements rencontrés dans la plupart des organisations militaires des pays industrialisés mais aussi, plus spécifiquement, les réformes institutionnelles entreprises pour moderniser les forces armées belges. Le deuxième chapitre aborde ensuite les éléments culturels que l’on retrouve au cœur de l’organisation militaire. Traditionnellement considérée comme un ensemble homogénéisé par une culture organisationnelle forte et cohésive, dans une perspective de différenciation, on relèvera les éléments croissants de diversité culturelle interne qui rendent l’organisation plus diverse tout en rendant la coordination de l’ensemble plus délicate. <p><p>La deuxième partie- empirique- aborde trois études de cas qui ont été menées dans un contexte géographique et institutionnel particulier :en Afghanistan pour la mission ISAF, au Liban pour la mission UNIFIL et en Bosnie-Herzégovine pour la mission Althea. Au niveau de la récolte des données, l’approche méthodologique suivie est de nature essentiellement inductive et combine différentes méthodes de récolte de données (observation et entretiens sur le terrain, questionnaires quantitatifs, rapports de lessons learned, articles de presse, etc.). En procédant par analyses comparatives et en se basant sur les récits, les pratiques observées, les conversations informelles, ces approches permettent de mieux comprendre la perception subjective de la réalité sociale par les militaires ainsi que les interactions observées. Les données relatives à la mission menée par l’OTAN en Afghanistan ont été collectées à Kaboul où les militaires belges étaient déployés sur l’aéroport aux côtés d’une trentaine de nations. Ces données ont notamment servi de base pour appliquer le modèle des rôles managériaux de Mintzberg à des managers belges opérant dans des circonstances exceptionnelles. Dans un second temps, on s’est également penché sur l’étude des équipes de reconstruction provinciale qui ont été déployées dans la plupart des provinces afghanes et sur la délicate collaboration entre les acteurs civils et militaires à Kunduz. La deuxième étude de cas, relative à la mission de l’ONU au sud-Liban, s’intéresse d’une part à la cohabitation belgo-polonaise au camp de Tibnine et, d’autre part, au fonctionnement de l’état-major multinational de la force à Naqoura. Enfin, le séjour en Bosnie-Herzégovine a permis d’étudier le déploiement de militaires belges dans un cadre européen, sous l’égide de l’EUFOR. Le troisième et dernier chapitre de cette partie fait, en quelque sorte, la synthèse des différents éléments, théoriques et empiriques, relevé et les combine dans une tentative de modélisation théorique des principaux facteurs de coopération militaire multinationale. <p><p>Sur base de nombreux extraits des données recueillies in situ, ce travail s’attache à montrer que la multinationalisation des milieux militaires opérationnels présente non seulement des avantages mais aussi de nouveaux challenges. Elle est ainsi fortement appréciée par les ‘petits’ pays, comme la Belgique, qui peuvent ainsi prendre part simultanément à différentes missions en mettant à disposition des capacités limitées mais spécialisées dans certaines niches de compétences. A travers les synergies opérées, ces formes de collaboration permettent de limiter les coûts liés aux déploiements opérationnels tout en assurant une certaine crédibilité par rapport aux engagements internationaux. Toutefois, même si cette multinationalisation est plus fréquente que par le passé, en raison de difficultés diverses (linguistiques, logistiques, caveats, etc.), elle reste encore souvent marginale au niveau des plus petites unités organisationnelles. C’est généralement à partie d’un certain niveau hiérarchique ou de spécialisation que l’on retrouve des militaires étrangers travaillant dans des équipes multinationales. Le fait que la majorité des militaires belges continuent surtout à travailler avec des collègues nationaux n’implique pas pour autant qu’ils n’ont aucun contact avec les militaires étrangers. Vivant dans des espaces confinés et, à l’exception des contacts virtuels avec la famille et les proches, les relations avec les autres militaires représentent leur seule vie sociale pendant plusieurs mois et c’est donc aussi et surtout à ce niveau que l’influence du contexte multinational se fait sentir. <p><p>Dans la lignée de d’Iribarne qui parlait de logique de l’arrangement en faisant référence à la culture belge, les comportements des militaires semblent autant régulés par cette conception particulière de la coopération et cette recherche d’accords informels que par le respect des ordres. Mais c’est sans doute aussi le sentiment d’appartenir à une organisation militaire dont l’influence est plus limitée qui semble encourager ses membres à adopter des comportements propices au développement de relations inter-organisationnelles ou de ce que l’on a qualifié de logique de la débrouillardise. <p><p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sociologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Regime crises in Africa : a study of armed forces’ behaviour

Morency-Laflamme, Julien 10 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat vise à répondre à une question qui a été largement négligée par la littérature sur les crises des régimes autoritaires : pourquoi les forces armées tolèrent-elles ou répriment-elles les mouvements d’opposition en faveur de changements du régime ? L’hypothèse principale stipule que l’attitude conciliante ou réfractaire des forces armées dépend de la nature des mesures adoptées par le régime autoritaire afin de s’assurer de leur loyauté et prévenir des coups d’État. Lorsque ces mesures de préventions des coups d’État contribuent à créer des divisons au sein de l’armée, les factions marginalisées sont enclines à tolérer les mouvements d’opposition, si ces derniers offrent une alternative crédible au régime, en raison de leur capacité à s’unir autour d’une plate-forme commune de revendications modérées, réalistes et acceptables pour les militaires. À l’inverse, lorsque les mesures de prévention des coups d’État favorisent la cohésion interne de l’armée et son attachement au régime, les militaires adoptent une attitude répressive à l’égard des forces contestataires. Ces hypothèses sont vérifiées à l’aide d’une analyse comparative des différentes mesures de prévention des coups d’État adoptées par les régimes autoritaires du Bénin et du Togo et de leurs impacts sur le succès, dans le premier cas, et l’échec, dans le second cas, des mouvements d’opposition dans les deux pays, au début des années 1990. Cette analyse est effectuée à l’aide de deux approches méthodologiques : le traçage de processus ainsi que la comparaison de deux études de cas. / This Ph.D. dissertation analyzes the factors that influence armed forces’ decisions to tolerate or suppress opposition movements demanding political reforms which could lead to regime change. This dissertation helps to fill a large gap in the literature as only a few scholars have attempted to explain military behaviour during regime crisis. It does so through an analysis of how anti-coup policies and opposition forces’ characteristics lead to the formation of marginalized military cliques and their potential support for regime change. It theorizes that the head of state’s survival strategy, specifically coup-proofing measures, influences military factions’ willingness to preserve the status quo. Reliance on loyalists leads to armed forces with a powerful core loyal to the incumbent regime and willing to use repression, while the strategy of counterbalancing leads to armed forces largely unattached to the maintenance of the regime. Under these circumstances, opposition forces can foster regime defection when they offer a viable alternative to the incumbent government, if the opposition can unify around a moderate platform that provides realist demands vis-à-vis regime forces. The main argument, on the influence of divergent coup-proofing policies on military actions, is assessed through a comparison of Benin and Togo. In each state, authoritarian regimes responded to the challenge of opposition mobilization by initiating negotiation processes. Divergences in coup-prevention techniques and credible commitment capacity of the opposition explain why the opposition campaign in the beginning of the 1990s was successful in Benin but failed in Togo. This research is based on two methods: process-tracing and the comparative method.
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Le statut de combattant dans les conflits armés non internationaux : etude critique de droit international humanitaire / The Status of Combatant in Non-international armed Conflicts : critical Study of International Humanitarian Law

Aivo, Gérard 14 October 2011 (has links)
Avant les Conventions de Genève de 1949, seuls les conflits armés internationaux étaient réglementés par le droit de la guerre. Ce dernier ne pouvait s’appliquer dans les guerres civiles qu’après la reconnaissance des forces rebelles comme partie belligérante. Or, depuis la Seconde guerre mondiale on a assisté à une multiplication des conflits armés non internationaux. Mais les Conventions de Genève de 1949 leur ont consacré seulement l’article 3 commun ; puis le Protocole II additionnel de 1977 est venu le compléter. Ces deux textes comportent de nombreuses lacunes, notamment l’absence de définition des « combattants » et des « civils », rendant ainsi difficile le respect du principe de distinction pourtant essentiel à la protection des populations civiles. Ces dispositions ne réglementent pas non plus les moyens et méthodes de guerre. Outre les lacunes normatives, il y a des problèmes matériels qui compliquent la mise en œuvre efficace des règles pertinentes. Il s’agit notamment de la participation des populations civiles aux hostilités, y compris les enfants-Soldats et les mercenaires. L’absence du statut de combattant dans les conflits armés non internationaux apparaît comme le problème principal compromettant l’efficacité du DIH. Celle-Ci ne contribue-T-Elle pas au non respect de ce droit par les groupes armés ? Faudrait-Il conférer ce statut à ces derniers en vue de les amener à appliquer le droit international humanitaire ou envisager d’autres moyens ? Lesquels ? / Before the Geneva Conventions of 1949, only the international armed conflicts were regulated by the law of the war. This last one could apply in the civil wars only after the recognition of the rebel forces as belligerent party. Now, since the Second World War we attended an increase in non-International armed conflicts. But the Geneva Conventions of 1949 dedicated them only the common article 3; then the additional Protocol II of 1977 came to complete it. These two texts contain numerous gaps, in particular the absence of definition of the "combatants" and the "civilians", making so difficult the respect for the principle of distinction nevertheless essential for the protection of the civil populations. These rules do not regulate either the means and the war methods. Besides the normative gaps, there are material problems which complicate the effective implementation of the relevant rules. It is in particular about the participation of the civil populations in the hostilities, including the children-Soldiers and the mercenaries. The absence of combatant's status in the non-International armed conflicts appears as the main problem compromising the efficiency of the international humanitarian law. Does not this one contribute to the non compliance with this law by the armed groups? Would it be necessary to confer this status to these last ones to bring them to apply the international humanitarian law or to envisage the other means? Which one?
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Enfants-soldats, conflits armés, liens familiaux : quels enjeux de prise en charge dans le cadre du processus de DDR? : approche comparative entre les deux Congo / Children soldiers, armed conflicts, family links : What are the risks of responsibility in the process of DDR? : A comparative approach between the two Congo's.

Ngondzi, Jonas Rémy 18 December 2013 (has links)
La participation active des enfants aux conflits armés affectant de manière endémique les territoires de la République du Congo et de la RDC est une réalité indéniable. Cette participation des enfants est dûment constatée par les organismes des Nations Unies, le CICR, les ONG de défense des droits de l’Homme, les médias internationaux. Elle est dénoncée par eux comme violation grave des droits de l’Homme et comme crime de guerre. La théorie du choix rationnel et le paradigme interactionniste sont les outils qui permettent le mieux d’appréhender et de comprendre les logiques des recruteurs d’enfants dans les deux Congo.Les seigneurs de la guerre, les leaders des groupes politico-militaires et certains chefs des armées régulières sous-estiment volontairement le phénomène de militarisation des enfants qui n’a cessé de prendre de l’ampleur avec la résurgence des conflits à l’Est de la RDC. Bien que le phénomène ait des origines anciennes, la militarisation de l’enfant dans les deux Congo lui a fait connaître une évolution considérable au cours des deux dernières décennies. Cette évolution a engendré des modifications profondes de l’image et de la fonction de ces enfants, passés du statut de victimes civiles, à celui d’enfants-soldats, indissociablement victimes et bourreaux.L’histoire des deux Congo, depuis longtemps émaillée de conflits sporadiques, semble être désormais entrée dans un cycle continu de guerres larvées ou déclarées, civiles, régionales, ethniques, sociopolitiques, économiques, voire vivrières, que seul l’enrôlement des enfants permet d’entretenir. L’enfant-soldat est devenu un acteur central des conflits actuels de la région. Comment évaluer et comprendre cette évolution fondamentale des conflits congolais ? Quelles perspectives de solution à ce phénomène ? Quelle prophylaxie?Pour éviter que perdure l’enrôlement des enfants, et obtenir la démobilisation de ceux qui servent déjà dans les rangs des armées régulières et des groupes armés de tous bords, l’implication réelle des responsables politiques nationaux et internationaux dans le processus « Désarmement, Démobilisation et Réinsertion » de l’ONU et l’Union Européenne, ainsi qu'une action concertée, rapide et efficace de la Communauté Internationale, sont indispensables. Il s’agit notamment de lobbying sur les Chefs des Armées Nationales et sur les seigneurs de la guerre, pour qui la perspective d’éventuelles poursuites de la Cour Pénale Internationale, et leurs conséquences, constitue une des rares menaces crédibles. / It has become an undeniable reality that the active involvement of children in armed conflict is an endemic problem affecting the countries of the Republic of Congo and the Democratic Republic of Congo (DRC). The participation of children has been condemned by the United Nations Organisation, the International Committee of the Red Cross (ICRC), international human rights Non-Governmental Organisations (NGOs), and the international media, because of the human rights violations involved and war crimes perpetrated. Rational choice theories and interactionist paradigm can be used to analyse the logic of the forced recruitment of children in the two Congos. The war barons, the leaders of the politico-military groups and some of the chiefs of the national armies underestimate the phenomenon of the participation of children in armed conflict, which is on the rise with the re-emergence of fighting in the Eastern part of the Democratic Republic of Congo. While the recruitment of child soldiers is nothing new, the role of children in combat has evolved considerably over the past two decades. This evolution has brought about profound changes in the way these children are perceived and used; from being seen as civil victims of the conflicts to being seen as child soldiers -concomitantly victims and perpetrators.The history of the two Congos, which have been beset over a long period with sporadic fighting, seems to have entered into a cycle of simmering conflicts and all-out war having civil, regional, ethnic, socio-political, and economic dimensions. The armies would be, without the forced recruitment of children, too thinly spread to continue these conflicts. The child soldier has therefore become a principal actor in the region. How can we evaluate and understand this fundamental evolution of the Congo conflicts? What solutions can be envisaged to this phenomenon? What can be done to prevent it? Which counter-measures can be undertaken?Real commitment from the national and international political leaders in the Disarmament, Demobilisation and Reintegration (DDR) process of the United Nations and the European Union, as well as quick and efficient concerted action from the international community is required to prevent the continued enrolment of children, and to obtain the demobilisation of those who served in the armies and the armed groups in both countries. This involves lobbying the army chiefs and the war barons, for whom the prospects of being arrested and appearing before the International Criminal Court, and the consequences of subsequent sentencing constitute a real threat.

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