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Coordination et conflits dans le mouvement altermondialiste européen : l'expérience de trois réseaux thématiques dans le cadre du Forum Social Européen (2005-2010). / Coordination and conflicts in the European Global Justice Movement : three thematic networks within the European Social Forum (2005-2010)

Moissonnier, Loïc 23 November 2011 (has links)
Cette thèse porte sur le mouvement altermondialiste dans sa déclinaison européenne, en s'intéressant en particulier au processus du Forum Social Européen tel qu'il a été initié à Florence en novembre 2002. Plus spécifiquement, nous nous intéressons à des réseaux thématiques qui se sont constitués au fil des éditions du Forum Social Européen avec l'objectif de renforcer la coordination entre les différents participants au Forum, sur des thèmes économiques et sociaux liés à l'intégration européenne. Ces réseaux ont été constitués dans le sillage des grandes manifestations altermondialistes de portée européenne qui se sont développées dans les années 90-2000. Rapidement après leur création, ces réseaux ont cependant réuni de moins en moins de participants et ont finalement disparu en tant qu'espaces d'organisation collective. Cette thèse vise principalement à expliquer l'échec de ces réseaux. La mise en relation de la création de nos réseaux thématiques avec les mobilisations de l'altermondialisme européen, qui semblent s'essouffler au milieu des années 2000, nous incite à les analyser dans le cadre d'un processus de démobilisation au niveau européen. Celui-ci se traduit par des conflits entre les participants restant sur les modes de fonctionnement collectif au sein des réseaux ou sur les stratégies collectives à mettre en œuvre, et finalement à de nouveaux retraits de participants. La distinction de plusieurs phases entre 2005 et 2010 nous permet par ailleurs d'envisager cette combinaison entre démobilisation et conflits à plusieurs niveaux. Tandis que la fin de campagnes altermondialistes en Europe nous permet d'observer des conflits entre les acteurs sur le rôle de réseaux thématiques comme structures potentielles d'action collective, la baisse de la participation dans le cadre spécifique du Forum Social Européen fait naitre des conflits sur le rôle que devraient endosser ces réseaux dans ce processus. Finalement, le fort déclin de la participation dans le FSE d'Istanbul en 2010 aboutit à la disparition des réseaux thématiques étudiés. Au-delà de leur échec, ce travail se termine néanmoins par la mise en évidence des apports de ces expériences sur la constitution d'un groupe d'acteurs à l'échelle européenne entretenant des objectifs proches. / This thesis is about the Global Justice Movement (GJM) in its European dimension, focusing on the European Social Forum process which was launched in Florence in November 2002. More precisely, specific thematic networks have been created in the course of this process with the aim of strengthening coordination between different participants on economic and social issues linked with the European integration. These networks were created in the wake of some campaigns of the Global Justice Movement in Europe which developed in the years 1997-2005. However, fewer and fewer participants took part in the meetings of the networks, and they finally disappeared as spaces of collective organisation. This thesis is aimed at explaining the failure of these networks. We first analyze their creation as a sign of a larger process of demobilisation after 2005, concerning the whole GJM in Europe. This process leads to conflicts between remaining participants, about the internal functioning of the networks (modes of decisions, etc.) and the external collective strategies that should be defined. We distinguish several phases between 2005 and 2010 where we can find this combination between demobisation and internal conflicts in the networks. Although we observe conflicts between actors of the networks while some global justice campaigns are coming to an end in Europe (2005-2006), the decline of participation in the European Social Forum leads to conflicts about the role these networks should have in this process (2007-2010). Finally, the huge loss of participants in the ESF in Istanbul in 2010 led to the end of the thematic networks which are studied here. Beyond their failure, we point at the end of this thesis the positive contribution of these experiences that favoured the constitution of a coherent group of actors with similar objectives at the European level.
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L'Union européenne et les collectivités locales turques / European Union and turkish local governments

Dölek, Rukiye Mehtap 12 November 2016 (has links)
Suite à un long processus, la Turquie a obtenu le statut de pays candidat en 1999 et elle a commencé les négociations avec les institutions européennes en 2005. En effet, la Turquie s’engage à l’harmonisation de ses systèmes juridique, politique et institutionnel avec celui de l’UE. Certes, c’est l’État turc qui exclusivement participe à ces négociations, ses collectivités locales sont cependant concernées. Depuis 2003, le gouvernement a mis en place une série de réformes pour moderniser l’administration publique. Cette modernisation s’appuie sur « la décentralisation à la turque » qui permet de réorganiser les relations et les répartitions des compétences entre l’État et ses collectivités locales auxquelles les lois confèrent une autonomie administrative et financière. Grâce à l’introduction des instruments variés, le droit des collectivités locales est en pleine mutation. Plusieurs indices mentionnés révèlent, que les revendications et le droit de l’UE sont à l’origine de cette mutation. Partant de l’idée que la pratique des pays membres, conduit à reconnaître que l’UE et les entités infra-étatiques sont comme des partenaires, les collectivités locales turques cherchent un nouveau rôle vis-à-vis de l’UE. Ce partenariat se base sur la gouvernance à multi-niveaux. Cependant, ni le droit turc ni le droit de l’UE ne privilégient la place des collectivités locales turques dans cette politique. D’ailleurs, certaines relations que les collectivités locales entretiennent avec leurs homologues européens au sein de l’UE et ses institutions engendrent une véritable intégration / After a long process, Turkey became a candidate country in 1999 and started to negotiate with the European institutions in 2005. Turkey is indeed committed to harmonizing its political, juridical and institutional system with the EU. Certainly, it is only Turkish state which is taking part in in these negotiations, local authorities are however concerned. Since 2003, the government has established reforms in order to modernize public administration. This modernization is based on “Turkish decentralization” which enables to reorganize relationships and the division of expertise between the state and local administration to which laws give administrative and financial autonomy. Thanks to the introduction of various instruments, territorial communities law is changing. Many indications that the EU is at the origin of these mutations. Assuming that the practice of member states leads to the recognition that the EU and local administrations function as partners, the Turkish local administrations are aspiring to a new role regarding the EU. This partnership is based on multi- level governance. Nevertheless, neither the Turkish law or the EU law, favor the position of local administrations in this politic. Besides, some relations that local administrations have within the EU, lead to a true integration
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L’Europe, envers et contre tout ?Étude typologique des rapports partisans à l’Europe en France, en Grande-Bretagne et en Belgique de 2001 à 2014

Jadot, Clément 28 June 2017 (has links) (PDF)
Cette thèse est consacrée à l’étude du positionnement des partis politiques nationaux vis-à-vis de l’intégration européenne ;ce qu’ils pensent de cette dernière sous sa forme actuelle ainsi qu’au sens large, du projet européen dont ils se font les porteurs. Bien qu’importante, la littérature consacrée à ce sujet reste à ce jour influencée par l’axiome selon lequel l’ensemble des positionnements possibles peuvent être identifiés le long d’un axe unique opposant supporters et adversaires de la cause européenne. Dans les faits, une telle lecture a pour conséquence d’aboutir à des classifications confuses, voire erronées, des rapports partisans à l’Europe. En particulier, celles-ci s’avèrent incapables de surmonter le problème de l’existence d’orientations politiques divergentes dans le chef des partis en fonction de la nature des enjeux européens évalués.À partir de la définition du soutien politique telle que théorisée par David Easton, cette thèse rompt avec le reste de la littérature en faisant le choix de décomposer systématiquement la nature des positionnements partisans à l’Europe. En particulier, une triple distinction est introduite entre le rapport à i) la Communauté européenne, à savoir le projet et les valeurs qui doivent la sous-tendre, ii) le régime institutionnel de l’Union européenne, c’est-à-dire la nature du processus décisionnel qu’ils souhaitent voir se mettre en place à l’échelle européenne ;iii) la gouvernance européenne, soit les décisions de politique publique qui devraient être prises à l’échelle européenne, ainsi que leur orientation politique. Théoriquement, ce choix est élaboré au travers de la constitution d’un modèle original de l’étude du soutien politique vis-à-vis de l’intégration européenne, construit sur une grille d’analyse comportant un ensemble de vingt-cinq variables ordinales. Empiriquement, le modèle est testé sur une trentaine de partis répartis entre la France, la Grande-Bretagne et la Belgique de 2001 à 2014. Dans chaque cas, l’analyse repose sur une collecte de données propres, extraites des programmes européens des partis considérés ainsi que, dans chaque pays, les débats parlementaires entourant la ratification des traités européens au cours de la période. Une fois les principaux résultats d’analyse croisés, une observation transversale des similitudes et des divergences constatées entre partis est opérée pour construire une typologie originale et exhaustive des rapports à l’Europe organisée sous la forme d’une matrice intégrée. Sous sa forme simplifiée, celle-ci amène à l’identification de onze idéaux-types dans le positionnement des partis politiques nationaux vis-à-vis de l’intégration européenne. Cette liste détaillée constitue l’aboutissement de cette recherche. Facile à appréhender, la classification que propose cette thèse constitue un outil d’analyse efficace, tant sur le plan conceptuel que sur le plan opérationnel, qui s’adresse non seulement aux experts de l’intégration européenne, mais aussi plus largement au grand public. Simple à l’emploi, elle ne renonce pour autant pas aux objectifs de sophistication qui ont amené à son élaboration. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’Union européenne et les collectivités locales / The European Union and the local authorities

Noureau, Aurélie 02 April 2011 (has links)
Ignorées à l’origine par le droit de l’Union européenne, les collectivités locales s’inscrivent pourtant dans les enjeux de l’intégration européenne et s’imposent en qualité de « quasi-sujet » du droit de l’Union européenne.A l’échelle de l’Union européenne, les collectivités locales sont associées de plus en plus à l’élaboration et à la mise en oeuvre des politiques de l’UE. Cependant, leur action reste dépendante des cadres étatiques qui édifient des limites institutionnelles à une participation plus accrue. L’Etat demeure l’acteur institutionnel par excellence.En dépit de ces obstacles, les collectivités locales parviennent à élaborer des stratégies pour influer sur le processus décisionnel en utilisant une diversité de canaux formels et informels.Enfin, elles participent directement à la mise en évidence d’un territoire de l’Union européenne. L’ingénierie locale constitue alors un atout pour l’avenir de l’Union, qui consciente des différences et de la diversité de son territoire, adapte ses politiques et ancre de plus en plus sa démarche dans les préceptes de la Multi level governance (ou gouvernance multi-niveaux). L’émergence de ce modèle de gouvernance est censée pérenniser les acquis et la poursuite de la construction européenne, tout en respectant les traditions constitutionnelles nationales.Ainsi, l’objet de cette thèse est d’envisager les rapports complexes entre l’Union européenne et les collectivités locales. Cette étude ouvre alors sur des perspectives territoriales nouvelles intéressant directement l’Union européenne et inspire une réflexion sur le rôle de ces pouvoirs infra-étatiques dans une Union qui s’inscrit aussi dans un monde globalisé. / For a long time, the European Union has not known about the local and regional authorities.However, local and regional level is a real asset to the Union. They become some almost subject of the European Union.Indeed, local and regional authorities currently have significant powers in key sectors such as education, environment, economic development, land use planning, public services and social policies. They implement the European legislation. Therefore, they also help ensure the exercise of European democracy and citizenship.Despite some significant advances in terms of recognizing their role in the European process, their actions are controlled by their national’s institutional architecture. And as the Union respects the constitutional autonomy of the Member States, which order their relations with regional and local authorities in different ways, it is really complicated to organize relations between European level and local and regional level.In spite of these impediments, the local authorities succeed in establishing strategies in order to be closely involved in shaping and implementing European strategies.Finally, the local authorities also take part into the construction of a European territory.Indeed, the diversity of the local and regional situations shows that it could be a chance. European policies have to be set up to the disparities and the local level is involved into the European decision making process.By another way, the recognition of the key role played by local and regional authorities in the European Union is developing a multilevel vision in the relations between the European actors. If the member States stay the institutional speaker of the European process, their local authorities succeed in integrating the European level. The multi level governance (MLG) has attracted the European Union. The MLG should coordinate action by the European level, the member states and local and regional authorities.This thesis shows the complicated relations between the European Union and the local authorities. Territorial perspectives and new objectives and tools should drive the European Union towards a better democratic integration
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The role of European Union integration in post-communist democratization in Bulgaria and Macedonia

Mitropolitski, Simeon 03 1900 (has links)
Cette recherche porte sur la dimension interprétative de l'intégration européenne et sur son rôle dans la démocratisation au sein des pays postcommunistes. Je focalise mon attention sur la signification pour les gens desdits pays que revêtent la participation politique, la compétence politique, et l’action collective. Cette signification prend forme selon des circonstances spécifiques, agencées par les relations de pouvoir asymétriques avec l’Union européenne (UE). J’examine la littérature sur le rôle de l'intégration européenne dans la démocratisation des pays postcommunistes et je distingue deux paradigmes théoriques principaux : un premier qui met l'accent sur le processus institutionnel, l’autre sur le processus instrumental stratégique. Au sein de ces deux approches, je présente différents auteurs qui voient l'UE soit comme un facteur pro-démocratique, soit comme un facteur antidémocratique dans le contexte postcommuniste de transition politique. Cette recherche ne suit pas théoriquement et méthodologiquement les études contenues dans la revue de la littérature. Plutôt, elle s’appuie sur un modèle théorique inspiré des recherches de McFalls sur la réunification culturelle allemande après 1989. Ce modèle, sans négliger les approches institutionnelles et stratégiques, met l’accent sur d'autres écoles théoriques, interprétatives et constructivistes. Mes conclusions se basent sur les résultats de séjours d'étude dans deux pays postcommunistes : la Bulgarie, membre de l'UE depuis 2007, et la Macédoine, pays-candidat. J’ai recours à des méthodes qualitatives et à des techniques ethnographiques qui triangulent des résultats puisés à des sources multiples et variées pour exposer des trajectoires dynamiques de changement culturel influencées par l'intégration européenne. Les conclusions montrent sous quelles conditions les idéaux-types de changement politique conventionnels, soit institutionnel ou stratégique, représentent des modèles utiles. Je présente aussi leurs limitations. Ma conclusion principale est que l'intégration européenne représente un phénomène complexe dans le monde des significations. C’est un facteur qui est simultanément un amplificateur et un inhibiteur de la culture politique démocratique. Les gens créent des sous-cultures différentes où des interprétations multiples du processus d'intégration européenne mènent à des effets dissemblables sur la participation politique, la compétence et l’action collective. La conversation discursive entre les gens qui composent de telles sous-cultures distinctes peut produire des effets divergents au niveau national. Cette recherche n’est pas une analyse de l’UE comme mécanisme institutionnel ; elle ne pose ainsi pas l’UE comme une institution qui détermine directement le processus de démocratisation postcommuniste. Plutôt, elle s’intéresse au processus d’intégration européenne en tant qu’interaction qui affecte la culture politique au sein des pays postcommunistes, et à la manière dont cette dernière peut agir sur le processus de démocratisation. Mon point d’intérêt central n’est donc pas l’européanisation ou le processus de devenir « comme l’Europe », à moins que l’européanisation ne devienne une composante de la culture politique avec des conséquences sur le comportement politique des acteurs. / This research focuses on the interpretative dimension of EU integration and on its role in post-communist democratization. It offers an understanding of the significance of taking part in political life, becoming politically competent and taking part in collective actions. This significance takes shape under specific circumstances, which are part of the asymmetrical power relation with the European Union (EU). I discuss the existing literature on the role of EU integration in post-communist democratization and discern two main theoretical paradigms, which put emphasis either on institutionalist learning or on the strategic instrumental process. Within these two approaches I present authors who see the EU either as a pro-democratic or anti-democratic factor in the context of post-communist political transition. This research does not follow exactly, theoretically or methodologically, in the footsteps of the studies presented in the literature review. It starts from a theoretical model, inspired by McFalls’ research on German cultural reunification after 1989. This model, without neglecting institutional and strategic approaches, emphasizes the importance of other theoretical schools, interpretative and constructivist. My findings are based on field trips in two post-communist countries that are situated at different stages of the EU integration process: Bulgaria, which became a EU member in 2007, and Macedonia, which is a candidate country. Methodologically, I use qualitative methods and ethnographic techniques that triangulate findings from different sources into converging dynamic trajectories of cultural change under the influence of EU integration. These findings show the specific conditions under which the conventional ideal-types of political change, institutionalist and strategic, represent useful theoretical models. I also display their limitations that call for an alternative approach. I conclude that EU integration, as a complex phenomenon within the world of meaning, acts simultaneously as a booster and an inhibitor of democratic political culture. People create different subcultures where different interpretations of the EU integration process lead to dissimilar effects on their political participation, competence and collective action. Discursive conversations between people representing these different subcultures may also produce dissimilar effects on the national level. This research is not an analysis of the EU as an institutional mechanism and therefore, it is not research that takes the EU as an institution affecting post-communist democratization. This research focuses on the way the process of EU integration as an interaction affects political culture in post-communist societies, and via this influence, how it affects the process of democratization. It is not about Europeanization, understood as becoming more European-like, unless this Europeanization becomes part of political culture, which affects political behavior.
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Determinants of public support for European Enlargement : a comparative analysis of public attitudes toward the accession of Turkey and Poland

Ilter, Ilker January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La politique culturelle extérieure de la Grèce et l'Europe (1944-1979) / The foreign cultural policy of Greece and Europe (1944-1979)

Poimenidou, Antigoni-Despoina 26 October 2018 (has links)
Le sujet de cette thèse est la politique culturelle grecque dans l'Europe occidentale ainsi que le développement des efforts sur l'approche et l'intégration dans la famille européenne, du lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à l’adhésion de la Grèce à la CEE. Dès sa fondation, pour l’État néo-hellénique, son passé historique et glorieux constituait le point central de référence. Dans ce cadre, la question qui se pose est celle de savoir quand et pourquoi le leadership politique décida d’exploiter ce passé au niveau politique. La politique culturelle utilise l’histoire et la civilisation d’une nation au profit de la politique. Dans la plupart des cas quant à la Grèce, les ‘messages’ de la politique culturelle ont pour ‘destinataires’ les Européens, phénomène notamment visible pendant la période des négociations d’adhésion. Couvrant l’ensemble de ces tentatives, à partir d’un niveau théorique par un groupe d’intellectuels (par exemple Tsatsos, Canellopoulos) à un niveau pratique par le monde politique (par exemple Caramanlis), l’ampleur de cette période, comprenant plus de trente ans, permet d’examiner et de mettre en valeur l’évolution des relations entre la Grèce et l’Europe ainsi que les initiatives et l’organisation de la politique culturelle de manière globale, dans un contexte européen et international. La politique culturelle extérieure que la Grèce exerça face aux Européens jusqu’en 1979, renvoie aux idées d’identité nationale, au sentiment d’appartenance, voire à l’image approfondie de l’Europe, mais, parallèlement, dans la mesure où elle fait partie de la politique européenne de la Grèce, inextricablement liée à l’histoire de l’intégration européenne. / This thesis discusses Greek cultural policy in Western Europe as well as its place in the country’s effort to participate in European integration from the aftermath of the Second World War until the accession of Greece to the EEC. From its foundation, the neo-Hellenic state used its historic past as a central point of reference. In this context, the question arises as to when and how the political leadership decided to project this past on the level of its political relations with the post-war European institutions. Cultural policy uses the history and civilization of a nation for the benefit of politics. In most cases involving Greece, the 'messages' of its cultural policy were 'addressed' to the Europeans, a phenomenon that is particularly visible during the period of accession negotiations. This was projected both at the intellectual level (for example by people such as Tsatsos, Kanellopoulos) and at the realm of practical politics by the political world (for example Karamanlis). This study, extending to a period longer than thirty years, examines the development of cultural relations between Greece and Europe, the initiatives and organization of Greek cultural policy within a European and international context as well as the role of cultural policy and Greece’s cultural arguments in the effort to achieve accession to the EEC.The foreign cultural policy that Greece exercised towards the Europeans until 1979 refers to national identity, the sentiment of belonging, the cultural connotations of the European project. Thus, to the extent that it is part of Greece's European policy, it is inextricably linked to the history of European integration.
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Les stéréotypes nationaux dans le cadre de l'intégration européenne : le cas des travailleurs polonais en France / National stereotypes in the context of European integration : a case study of Polish workers in France

Patok, Malgorzata 27 September 2014 (has links)
La politique d’intégration de l’Union européenne offre de nouvelles possibilités aux travailleurs migrant dans le marché interne. Néanmoins, et malgré toutes les stratégies européennes, des entraves à l’intégration semblent persister. Comment peut-on repenser l’intégration à l’heure de la crise de légitimité de l’Europe ? Derrière ces défis nous retrouvons la manière dont les uns perçoivent les autres. Le stéréotype, largement médiatisé du « plombier polonais » nous en donne ici un exemple. Ce symbole du dumping social est apparu en France en 2005 à la veille du référendum sur le traité constitutionnel européen. Il incarnait l’angoisse de la société occidentale devant le flux migratoire de l’Europe de l’Est menaçant les postes de travail. Dès lors, nous pouvons nous poser la question suivante : qui est ce travailleur immigré ? Ce stéréotype affecte-t-il l’intégration des travailleurs européens en France aujourd’hui ? Nous nous focaliserons sur les obstacles à l’intégration européenne. L’objet de cette recherche consiste en particulier à étudier les représentations sociales et leurs impacts sur les pratiques sociales, ce qui distingue notre recherche d’autres études sur la migration et l’intégration. Nous proposons dans notre démarche de nous placer du point de vue de l’individu. Notre attention se porte sur les immigrés polonais en France employés dans les métiers peu qualifiés et leur expérience migratoire face aux stéréotypes. Nous saisirons les éventuels stéréotypes présents chez les clients, les collègues ou les employeurs français en examinant le discours et le vécu de l’immigré polonais. Puis, à travers les représentations sociales nous souhaitons identifier les conséquences des politiques de l’Union européenne sur le monde du travail. Ainsi, notre recherche implique trois dimensions afin de comprendre l’univers des représentations étudiées et leur impact sur l’intégration : le travailleur polonais vis-à-vis du milieu polonais en France, le travailleur polonais vis-à-vis de la société française et le travailleur polonais vis-à-vis de l’Union européenne. Cette analyse relève deux points capitaux : l’ouverture du marché et des frontières a provoqué un changement de conscience des Polonais en œuvrant à l’émergence d’un sentiment d’égalité et de liberté ; la possibilité d’un choix permet à l’immigré de construire un projet pour l’avenir, en France ou en Pologne, qui détermine la motivation à s’adapter et à s’intégrer à la société hôte. / The European Union integration policy offers new opportunities for its citizens in the community labour market. Nevertheless, despite all EU strategies to achieve it, resistance to European integration is inevitable. It is important to ask the question of whether or not problems concerning EU integration can be solved during current crises in Europe. One of the most important reasons for resistance to integration may be due to the way different EU member state populations perceive one another in a social context. The stereotype of the "Polish plumber", one that was widely propagated by the French media, gives us one such example. This symbol of social dumping appeared first in France in 2005, just before the referendum on EU Constitution. Behind this depiction, is the western EU’s anxiety of mass immigration from EU Central and Eastern European member states. Here it is important to closely examine the European immigrants and whether or not the societal portrayal of them has had an effect on their societal integration in France today. We focus on the obstacles of the European integration. The purpose of this research is particularly to study social representations and their impact on social practices, which distinguish our analysis from other migration and integration studies. The worker’s own perception of himself within French society should be taken into consideration as a response to the supranational structure of the European Union. The focus of this research will be placed on Polish immigrants in France who are entirely employed in low-skilled labour and the stereotypes they currently face. The stereotypes of Polish workers in France are then tabled and analysed in order to better understand the impact certain stereotypes and depictions have on the process of integration into French society. This research will also identify the societal consequences that certain EU policies have had as well on integration. The research involves three different approaches in order to understand the power of social representations and their impact on the integration process: a Polish worker and the Polish social circle in France, a Polish worker and the French society and a Polish worker and the European Union. Our analysis identifies two crucial points: the European market and the borders opening caused the Polish workers’ consciousness changing towards the emergence of a sense of equality and freedom; the possibility of choice allows the Polish immigrant to construct a project for the future, in France or in Poland, which determines the motivation to adapt and to integrate into the host society.
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Dynamiques d'intégration et de désintégration dans une communauté de sécurité : la projection européenne et transatlantique de l'Espagne

Lachmann, Niels 30 November 2007 (has links) (PDF)
Les relations de l'Espagne démocratique avec les États européens et nord-américains et les organisations multilatérales dans l'espace transatlantique marquent plusieurs transformations importantes. D'abord instrumentales et limitées, elles deviennent de plus en plus étroites, ce que confirme de manière paradoxale la part importante jouée par l'Espagne lors de la récente crise des relations transatlantiques. En s'appuyant sur le concept de communauté de sécurité pour l'étude des dynamiques inclusives et exclusives qui y ont lieu, ce travail propose une lecture certes a priori positive de l'intégration communautaire espagnole, mais démontre aussi que cette trajectoire, si elle permet de dédramatiser durablement certains conflits, en crée aussi d'autres, qui peuvent mener à la crise de communauté d'un côté, à l'action violente contre des acteurs extérieurs de l'autre.
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Les circulations internationales en Europe au XXIème siècle. De l'étude des répartitions monétaires à la modélisation d'un système complexe.

Le Texier, Marion 30 January 2014 (has links) (PDF)
Depuis près d'un siècle, la circulation monétaire est utilisée par les historiens comme un indicateur de la mise en relation des hommes à travers l'espace et le temps. L'entrée en circulation d'une monnaie unique, l'euro, dans 12 pays européens au 1er janvier 2002 offre la possibilité de retracer les chemins de la mobilité internationale au sein de cet espace. Cette thèse propose de rendre compte des relations banales et spécifiques nouées entre territoires européens à partir de l'analyse des traces complexes formées par la répartition monétaire. La démarche prend appui sur la définition d'un modèle conceptuel permettant de formaliser de façon précise l'internationalisation des flux échangés entre un couple de lieux en un temps donné. Par le biais d'une modélisation empirique, elle met ensuite en correspondance l'intensité, la diversité et la portée de la circulation monétaire d'une part, et les formes de mobilités internationales de l'autre. L'approche hypothético-déductive mise en œuvre se fonde sur l'étude du contenu de plus de 20 000 porte-monnaie enquêtés en France entre juin 2002 et décembre 2011. Une étude de cas sur le Luxembourg permet d'observer ces traces de la mobilité internationale à une échelle spatiale fine. Ces analyses mettent en évidence des facteurs mécaniques de la diffusion des pièces étrangères, ainsi qu'une série d'effets spatiaux, territoriaux et sociaux. Ces derniers sont ensuite intégrés à un modèle de simulation individu-centrée. Cette dernière étape d'analyse permet de tester les interactions possibles entre les différents facteurs de mobilité des pièces au sein d'un formalisme dynamique et multiniveau. La thèse conclut à l'opérabilité de l'analyse de la circulation monétaire pour appréhender, analyser et différencier les chemins et motifs de la mobilité internationale en Europe à différentes échelles.

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