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Vanités et résistances de la pensée critique. Du kitsch philosophique dans "Maîtres anciens" de Thomas Bernhard

Lemieux, Catherine 08 1900 (has links)
Ce mémoire interroge le rapport développé dans Maîtres anciens de Thomas Bernhard entre l’écriture littéraire, la pensée philosophique et le kitsch. Au-delà de la supposition surprenante que la philosophie puisse être affaire de goût, de séduction et de sentiments, l’analyse de la notion de kitsch philosophique permet d’envisager le discours critique comme une arme à double tranchant qui promet autant l’émancipation que l’autoaliénation du Kitschmensch pensant. C’est à travers la figure de Reger, protagoniste de la comédie orchestrée par Bernhard, que s’incarne cette perspective critique paradoxale qui témoigne de problèmes de légitimation et d’un scepticisme croissant face aux promesses des grands récits émancipateurs. À l’examen de cette mise en scène de la philosophie, apparaît une manière proprement littéraire de « penser la pensée ». Ce mémoire veut rendre compte de ce en quoi la pensée littéraire se distingue de l’essai philosophique mais aussi de tout autre métadiscours. La littérature, car elle montre plus qu’elle n’affirme, conséquemment permet de comprendre les points de contact et de tension entre la philosophie et le kitsch, entre la culture et la barbarie, d’une manière toute particulière. C’est cette particularité qui fait l’objet de cette étude et qui est considérée comme une forme de résistance à la commodification, la vanité, la domestication, bref la kitschification de la pensée critique. / In critically examining Thomas Bernhard’s Old Masters, this essay questions the relations between literary writing, philosophical thought and kitsch. Beyond the surprising assumption that philosophy might also be a matter of taste, seduction and sentiments, analyzing the notion of philosophical kitsch allows for consideration of critical discourse as a double-edged sword that promises not only the emancipation but also the autoalienation of the thinking Kitschmensch. The figure of Reger, the principal character in Bernhard’s orchestrated comedy, embodies this paradoxical critical perspective. This paradox of kitsch critical thought attests to problems of legitimation that arise alongside a growing scepticism towards the claims of grand emancipatory narratives. This examination of philosophy’s mise en scène in the novel allows for perceiving a specifically literary mode of thinking. This essay suggests that literary thinking differs from philosophical exposition as well as from metadiscourse generally. Literature, because it shows more than it affirms, therefore allows for understanding in a very specific manner the similarities and tensions between philosophy and kitsch, culture and barbarism. In sum, this study focuses in this literary specificity that comes to appear as a form of resistance to commodification, vanity, domestication – in short, to the kitschification of critical thought.
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Espace urbain et identité : l’imaginaire de la ville comme symptôme de la crise identitaire dans l’oeuvre d’Orhan Pamuk

Ombasic, Maya 08 1900 (has links)
Istanbul est pour Pamuk ce que Paris est pour Baudelaire : une source inépuisable d’inspiration et de spleen. Or, si le poète est davantage conscient de ses états d’âme, le romancier turc le plus lu des deux côtés du Bosphore ne sait pas toujours que tout discours sur le monde extérieur est un discours sur lui-même. Dans un premier temps, il se complait dans l’hüzün, ce sentiment collectif et généralisé de mélancolie, apparemment intrinsèque à la ville et ses ruines, traces tangibles de la décadence d’un grand empire dont les héritiers peinent à se relever. Il n’en est pourtant rien, car, au fur à mesure que Pamuk suit les traces des écrivains et artistes étrangers de passage à Istanbul, il s’aperçoit que l’apparente mélancolie des ruines n’est qu’une strate parmi d’autres, c’est-à-dire glissante, malléable et fluide, tout dépend de l’emplacement et du point de vue de l’observateur, dans une ville palimpseste qui cache dans ses entrailles toutes les altérités. En suivant les traces de l’altérité, Pamuk découvre la nature hétérogène de sa ville et de lui-même et s’aperçoit que la mélancolie collective est fabriquée de toutes pièces par un certain récit socio-politique et une certaine classe sociale. En effet, c’est en traquant les reflets de son double que le romancier prend soudainement conscience du caractère fuyant de sa propre subjectivité, mais aussi de celui du monde et des autres. Si tel est le cas, l’espace urbain qui préoccupe et obsède Pamuk n’est qu’un reflet de son esprit et l’accès à la présence pleine s’avère une illusion. Comme si, l’inquiétante étrangeté de son inconscient, en lui dévoilant le côté insaisissable du monde et du soi, l’encourageait à remettre en cause un certain nombre d’opinions acquises, non seulement à l’intérieur de sa propre culture, mais aussi dans la culture de son double européen. Car si tout est fluide et malléable, il n’y a pas raison de ne pas tout questionner, incluant la tradition et la politique, cette dernière faisant de lui, « une personne bien plus politique, sérieuse et responsable que je ne le suis et ne souhaitais l’être ». Ainsi, Istanbul, souvenir d’une ville questionne le rapport entre la subjectivité et les strates hétérogènes d’Istanbul, pour aboutir à un constat déconstructiviste : tout n’est que bricolage et substitut du sens là où il brille par son absence. S’il brille par son absence, il en est de même loin d’Istanbul, dans une maison périphérique appelée La Maison du Silence à l’intérieur de laquelle les personnages soliloques et par moments muets, se questionnent sur le rapport entre la tradition et la modernité, le centre et la périphérie, l’Occident et l’Orient, sans oublier le caractère destructeur et éphémère du temps, mais aussi de l’espace. Et enfin, Le Musée de l’Innoncence, cette oeuvre magistrale où l’amour joue (en apparence seulement) le rôle principal, n’est en fait que l’étrange aboutissement de la quête obsessessive et narcissique du personnage principal vers un autre espace-temps, quelque part entre la réalité et la fiction, entre l’Est et l’Ouest, entre la tradition et la modernité, cet entre-deux qui campe indéniablement Pamuk parmi les meilleurs romanciers postmodernes de notre époque. Or, pour y parvenir, il faut au préalable un bouc-émissaire qui, dans le cas de Pamuk, représente presque toujours la figure du féminin. / Istanbul is for Pamuk what Paris is for Baudelaire: an inexhaustible source of inspiration and spleen. But, if the French poet is more conscious of his states of mind, the most widely read contemporary Turkish novelist seems at first to deliberately disregard the fact that any discourse on the external world is also a discourse about himself. At first, in emulation of other Turkish novelists, Pamuk seems to thoroughly enjoy mapping the hüzün, the much talked about collective feeling of melancholy, reputed to be intrinsic to the city and its ruins. Nevertheless, as soon as Pamuk starts to follow in the footsteps of foreign writers and artists who have visited Istanbul, he notices that the apparent melancholy of the ruins is only one layer among many fluid layers. While following the tracks of the otherness, Pamuk discovers the heterogeneous character of his city but also of himself and notices that the collective melancholy widely accepted by most his compatriots is fabricated by a certain socio-political narrative, within a specific social class. Indeed, by tracking the reflections of his own imaginative twin, the novelist is suddenly aware of the elusiveness of his own subjectivity but also of the world and the others. If such is the case, the urban space that preoccupies and obsesses Pamuk is only a reflection of his mind and the will to fully access to the presence, is nothing but an illusion. As if the disturbing uncanny of his unconscious, by revealing the elusive side of the world and the self, encourages Pamuk to challenge a number of views and opinions taken for granted, inside his own culture but also inside the culture of the other, his European twin. For, if everything is fluid and malleable, there is no reason not to question everything, including tradition and state politics, the latter making him, "a person well more political, serious and responsible that I am and ever whished to be". Thus, Istanbul: memoires and the city questions the relationship between the subjectivity and the heterogeneous layers of Istanbul in order to come to a deconstructionist conclusion: everything is a substitute; there is a general absence of sense. If the city lacks a tangible raison d’être or sense in its history and topography, then it must be the same in places that are far from Istanbul. Thus central characters in The House of the Silence question not only the very foundation of their identity and subjectivity, but also the relationship between tradition and modernity, center and periphery, East and West, not to mention the destructive and ephemeral nature of time and space. In Pamuk’s most recent novel, The Museum of Innocence, the protagonist engages in an even more obsessive and destructive quest for another kind of space and time — an imaginary in-between space allowing for a seamless traffic between reality and fiction, East and West, and tradition and modernity. This in-between space or identity clearly anchors Pamuk among the most interesting postmodern novelists of our time. But, this in-between positionality, however, can only be attained at a price: Pamuk’s work, illuminating insight or a precarious balance is more often than not achieved through the sacrifice of the female figure.
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Le pohète initié : illumination et esthétique ésotérique dans l’œuvre de Gellu Naum

ESIANU, CRISTINA 08 1900 (has links)
Cette thèse, intitulée Le pohète initié : Illumination et esthétique ésotérique dans l’œuvre de Gellu Naum, analyse trois œuvres importantes de Gellu Naum, le roman Zenobia, les proses La voie du serpent et Medium, ainsi que le rapport entre la poésie picturale de Gellu Naum et la peinture narrative de Victor Brauner. Les œuvres de Gellu Naum que nous analysons possèdent des points communs synthétisés dans la figure de l’illumination, qui signale l’existence d’un régime de connaissance refondé. L’illumination se base sur des théories ésotériques et surréalistes et s’ouvre également sur une nouvelle interprétation du sacré, dénouée de tout caractère religieux. L’illumination institue et entretient un climat mystique à travers les écrits de Gellu Naum et les productions plastiques de Victor Brauner et consolide en même temps leurs doctrines esthétiques. Pour Gellu Naum, l’illumination est le but suprême de l’existence. Elle a affaire avec la capacité de voir avec les yeux du dedans. Dans ce registre ésotérique, la possibilité d’arriver de l’autre côté, c’est-à-dire dans la part invisible de la réalité, stratifiée jusqu’à son niveau archaïque, est réelle et révélatrice. Selon Gellu Naum, l’artiste doit mettre son œil à l’état sauvage pour décrire l’état transcendantal dans lequel résident ses héros; ceci en essayant de contrecarrer un grave bouleversement historique, puisque le totalitarisme roumain a éclipsé à tout jamais l’espace de l’existence. L’écriture de Naum porte les traces noires de cette incidence néfaste. Pour Victor Brauner, l’illumination a une fonction initiatrice. Elle cristallise l’art du peintre et l’éclaire tout au long de sa quête identitaire. L’illumination entretient et provoque une catharsis aux connotations inattendues dans la production artistique, s’articulant avec une consécration de l’ésotérisme. Partant d’une perspective interdisciplinaire, la thèse se divise en trois parties, Le roman Zenobia et la question de la pensée illuminée, L’état transcendantal et ses variables ou De la logique occulte de l’écriture et Les expressions de la poésie picturale et de la peinture narrative à travers les œuvres de Gellu Naum et de Victor Brauner, chacune d’entre elles analysant la figure de l’illumination et établissant aussi les invariantes esthétiques des deux Surréalistes. Dans leur quête de nouvelles formes de représentations artistiques, Gellu Naum et Victor Brauner ont recours à un surréalisme essentiellement cognitif. Les deux font appel à la rationalité, à la lucidité accrue, ce que les Surréalistes rejetaient parfois avec véhémence. / This thesis, entitled The Initiated pohet : Illumination and Esoteric Aesthetics in Gellu Naum’s work, analyzes three important literary productions by Gellu Naum, the novel Zenobia, his writings The Serpent’s Way and Medium, as well as the relationship between Gellu Naum’s pictorial poetry and Victor Bruner’s narrative painting. Gellu Naum’s works analyzed in this study have many similarities synthetized in the trope of illumination. The notion of illumination is based on esoteric and Surrealist theories, opening an interpretation of the sacred devoid of religious substance. Illumination develops a mystical climate throughout Gellu Naum’s writings and Victor Brauner’s art productions and consolidates their aesthetic doctrines. For Naum Gellu, illumination is the ultimate goal of existence. It has to do with the ability to see with the eyes within, revealing a blinding and terrifying alternative to the factual world. Within this esoteric tone, the possibility of reaching the other side – the invisible, advancing deep to the archaic level – is real and revealing. According to Gellu Naum, the artist must reach the wild state in order to describe the transcendental state infusing his heroes. This perspective counteracts a severe historical turmoil, since Romanian totalitarianism severely abbreviated life conditions. Naum’s writings bear the dark traces of this negative impact. For Victor Brauner, illumination has an initiation function. It crystallizes the painter's art throughout his quest for identity. Illumination causes and maintains catharsis, with unexpected connotations in the art production. It articulates a form of esotericism that only rarely infuses the Surrealist movement in the West. Advancing an interdisciplinary approach, my thesis is divided into three parts: The novel Zenobia and the Notion of "Illumination Thinking" The Transcendental State and Its Variables or The Occult Logic of Writing and Expressions of Pictorial Poetry and of Narrative Painting in the Works of Gellu Naum and Victor Brauner. These chapters analyze the figure of illumination and establish the aesthetic invariants grounding the works of the two Surrealists. In their quest for new forms of artistic representations, Gellu Naum and Victor Brauner employ a mainly cognitive form of Surrealism. Both appeal to rationality, to cruel lucidity, which often Surrealists strongly rejected.
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Portrait de l'écrivain en ascète: Ralph Waldo Emerson et la modernité des exercices spirituels

Lapointe, Jean-Michel 12 1900 (has links)
Ce mémoire démontre que la pratique littéraire de l’écrivain américain Ralph Waldo Emerson s’inscrit dans le sillage de la tradition des exercices spirituels mise au jour par l’helléniste Pierre Hadot et qu’elle permet de penser une modernité insoupçonnée par ce dernier. La production de textes littéraires devient alors une manière d’établir « une relation originale avec l’univers » (cf. l’introduction de Nature). Le premier chapitre explique la spécificité de la spiritualité traditionnelle, où l’écriture consiste à implanter en soi le texte de la tradition. La pratique littéraire de Marc Aurèle, Sénèque et saint Augustin est étudiée afin de montrer comment ils tâchent de vivre conformément à la conception de la transcendance qui est la leur : personnelle chez les stoïciens, institutionnelle chez les chrétiens. Le deuxième chapitre montre comment Emerson renverse le rapport traditionnel au texte dans la vie de l’esprit en arguant que la révélation du Christ est, à l’origine, une expérience personnelle de la transcendance qui n’est pas institutionnalisable. Il se dégage de cette confrontation romantique avec le christianisme un concept de littérature lié au mysticisme et inséparable d’une compréhension « expressiviste » du langage (Charles Taylor). Le dernier chapitre examine l’ascèse littéraire d’Emerson : sa conception antiscolastique du « scholar » est étudiée puis mise en relief avec sa façon d’arrimer sa pratique de la pensée à une conception fluctuante de l’univers. La dernière section porte sur la façon dont son mode de vie expérimental suppose une conception de la littérature en tant que processus. / This master thesis considers how the literary practice of Ralph Waldo Emerson might help us rethink the modern heritage in the tradition of spiritual exercises. The nineteenth century American writer followed the path of this antique tradition that was uncovered by the philosophy historian Pierre Hadot, allowing us to consider anew this tradition within the framework of modernity. It is thus possible to access an unexpected modernity of spiritual exercises, unknown to Hadot himself, characterized by the production of literary texts that convey what Emerson calls, “an original relation to the universe.” The first chapter explains the specificity of traditional spirituality, where writing serves to incorporate traditional text into oneself. It considers the literary practice of Marcus Aurelius, Seneca and Saint Augustine, who all attempted to live according to their conception of transcendence: personal under stoicism, institutional within Christianity. Chapter two illustrates how Emerson overturns the traditional way of behaving with a spiritual text. His critique of Christian theology shows that the revelation of Christ is, in its origin, a personal experience of transcendence that cannot be instituted. From this romantic dissension with Christianity emerges a theory of literature related to mysticism and in close ties with an “expressivist” conception of language (Charles Taylor). The final chapter examines Emerson’s literary askesis. First explained is the antischolastic conception of the scholar, subsequently showing how his way of thinking is interrelated to a fluxional conception of the universe. Lastly demonstrated is how his experimental way of life relies on a conception of literature as process.
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On n’entend que ce qu’on écoute : l’expérience sonore et musicale chez Henri Michaux, entre écriture et improvisation

Lanoue Deslandes, Rosie 05 1900 (has links)
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L'expérience de la limite dans La Nausée de Jean-Paul Sartre et Aurora de Michel Leiris

Hogue, Myra 04 1900 (has links)
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Matérialité et transgression du corps obscène dans les oeuvres de Catherine Millet, Catherine Breillat et Julie Doucet

Vincent, Julie 04 1900 (has links)
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Raconter à la radio : la narration radiophonique chez Walter Benjamin

Boucher-Paré, Léandre 08 1900 (has links)
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Yoko Tawada, ou le Comparatisme : l’œuvre et la critique en dialogue / Yoko Tawada : or, The Comparatism. Literary work and criticism in dialogue with each other

Rigault, Tom 15 December 2018 (has links)
Yoko Tawada, écrivaine contemporaine d’expression japonaise et allemande, mène depuis trente ans une carrière qui connaît un succès critique considérable dans ses deux langues et pays d’écriture. Œuvre hybride à la croisée des genres, des langues, des cultures et des littératures, définie par une démarche autoréflexive et métalinguistique, c’est un sujet de choix pour la littérature comparée, avec laquelle elle partage des affinités fondamentales. Pourtant, elle n’est encore que peu étudiée par les comparatistes ; cette thèse se donne donc pour objet de combler en partie cette lacune. Au long d’un parcours à travers les champs de recherche et plusieurs problématiques de la littérature comparée, nous éclairons réciproquement le fonctionnement de l’écriture tawadienne et les enjeux comparatistes contemporains dans le but de démontrer l’intérêt d’un véritable dialogue entre la démarche critique et son objet. La première étape consiste à établir la pertinence et la nécessité d’une approche comparatiste. Ensuite, mimant le geste autoréflexif de l’écrivaine, nous analysons les rapports de la critique à l’œuvre littéraire afin de déterminer leurs apports mutuels. Puis nous étudions le traitement littéraire et épistémologique de la notion d’espace, et plus précisément celle de passage, centrales dans la poétique tawadienne comme dans la pratique comparatiste, avant de nous pencher sur l’Europe, espace géographique et culturel au cœur de la création chez Tawada et de la définition de la littérature comparée. Enfin, nous achevons ce parcours sur une réflexion dans les termes de Tawada sur la traduction littéraire et la littérature en traduction, nœud gordien du comparatisme. / Contemporary bilingual writer Yoko Tawada has received much critical acclaim for both her German and her Japanese literary work since 30 years now. Her hybrid writing between genres, languages, cultures and literatures, defined by a characteristic self reflexive and metalinguistic stance, is an ideal research topic for Comparative Literature. However, it has yet to be thoroughly studied by comparatists. In our thesis, we endeavour to fill part of this gap by connecting Tawada’s writing to comparative research fields and issues, in order for them to shed light on each other. Thus we aim to demonstrate what we can gain from a real dialogue between the researcher and its object of study. The first step will be to assess the meaningfulness and use of a comparative approach in the case of Tawada’s literature. Then, we will mimic the writer’s own self reflexive gesture in order to analyse the relationship between literary work and criticism and determine how they might benefit each other. Afterwards, we will study closely the epistemological and literary uses of space and passage, two crucial notions both for Comparatism and Tawada’s writing, before focusing on a more specific geographical and cultural space: that of Europe, which is also central to the writer’s literary journey as well as the very definition of Comparative Literature. Lastly, we will close with a study of Tawada’s thought-provoking take on the Gordian knot of Comparative Literature: literary translation and literature in translation.
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Attention an-archaïque : la tâche de traduire à l’ère séculière

Reinhardt, Marc-Alexandre 10 1900 (has links)
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