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Le problème du mal dans la Summa de bono de Philippe le Chancelier

Barichard, Louis-Hervé 08 1900 (has links)
Ce mémoire entend mettre en lumière la solution au problème du mal développée par Philippe le Chancelier dans la Summa de bono (1225-1228). À cet effet, notre analyse se polarise sur la notion du mal qui occupe à la fois le système des transcendantaux et la division du bien créé découlant du principe du souverain bien. La somme est bâtie d’après la primauté de la notion du bien transcendantal, et fut rédigée par opposition avec la doctrine manichéenne des Cathares, en vogue au XIIIe siècle, qui s’appuyait sur la prééminence de deux principes métaphysiques causant le bien et le mal, d’où devaient procéder toutes les choses de la Création. Ceci explique que nous ayons privilégié de seulement examiner les notions du bien et du mal en un sens général, car c’est au stade universel de l’ontologie du bien que l’auteur défait la possibilité du mal de nature, en amont des ramifications du bien créé, déployées, à l’envi, dans les questions de la somme où les réponses sont assignées à des problèmes spécifiques. Nous offrons ici, pour la première fois, une traduction en français d’une série de questions ayant permis de mener à bien ce projet. / This master’s thesis intends to clarify Philip the Chancellor’s answer to the problem of evil in the Summa de bono (1225-1228). To this end, we focus on the concept of evil as located within the transcendental system and the division of created good resulting from the supreme good. This sum, which is conceived from the primacy of the transcendental notion of good, was drafted in opposition to the Manichean doctrine of Cathars, a belief popular in the thirteenth century, which states that two metaphysical principles cause good and evil and it is from these principles that all things are created by nature. For this reason, we decided to study the concepts of good and evil only in a general sense, because the author dismantles the possibility of natural evil at the universal level of the ontology of the good and, prior to the deployment of the created good, it is through the sum’s questions that specific problems can be resolved. Here, we offer for the first time a French translation of several questions useful to this project.
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La « matière troyenne » dans la littérature médiévale : Guido delle Colonne Historia destructionis Troiae : introduction, édition-traduction partielles et commentaire

Bedel, Marie 14 June 2014 (has links)
Ce travail propose d’étudier l’un des nombreux textes médiévaux portant sur le mythe de la guerre de Troie. Transmis à l’Occident médiéval non pas par le biais d’Homère mais par celui des classiques latins et de certains auteurs de l’Antiquité tardive, ce mythe connut un immense succès en Europe durant tout le Moyen Âge, malgré l’ignorance du grec et de l’Iliade. Nous avons choisi d’éditer partiellement et de commenter l’un des plus importants monuments de la matière troyenne médiévale, texte presque inédit aujourd’hui, car totalement délaissé depuis la Renaissance et le retour aux textes anciens. Dans une introduction, nous avons exposé les principes de notre travail d’édition, c'est-à-dire listé les différents manuscrits utilisés par l’éditeur précédent (Nathaniel Griffin), puis surtout présenté notre manuscrit de base, le Cod. Bodmer 78, absent de la liste des manuscrits collationnés par Griffin. Puis nous avons consacré un chapitre à la langue du texte, un latin médiéval très lisible quoiqu’empreint de « modernismes », notamment au niveau du lexique. Puis, après avoir présenté le texte, sa langue et notre méthode d’édition, nous avons exposé le peu d’éléments que nous avions sur notre auteur, sa vie, son œuvre et le contexte intellectuel au milieu duquel il évolua dans la Sicile du XIIIe siècle, ainsi que l’engouement européen pour la matière troyenne qui explique son choix de reprendre ce grand mythe dans son Historia. Enfin il nous a fallu évoquer les nombreuses sources utilisées par Guido delle Colonne, ses sources directes, indirectes ou inavouées. En dernier lieu, nous avons offert un résumé de chaque livre édité et traduit. Suit une bibliographie détaillée sur les manuscrits et éditions anciens de ce texte, des manuels, le contexte culturel et historique en Europe et en Sicile au Moyen Âge, les textes grecs, latins et vernaculaires se rapportant à la guerre de Troie et ayant influencé notre auteur de près ou de loin, les ouvrages critiques sur le traitement de cette matière troyenne dans l’Antiquité et au Moyen Âge, et enfin les quelques éléments bibliographiques portant sur Guido et sur son œuvre. Vient ensuite notre édition-traduction. La traduction est accompagnée d’un double apparat : un apparat des sources et réminiscences ainsi qu’un apparat critique qui prend en compte et compare les leçons contenues dans notre manuscrit de base avec les variantes citées par l’éditeur précédent dans les quelques manuscrits qu’il a utilisés. Au bas de la traduction, figurent des notes d’érudition destinées aux noms ou des faits cités dans le texte et qui méritent une explication. Après cette partie introduction philologique et édition, la deuxième grande partie de cette thèse consiste en un commentaire et des annexes. Dans notre commentaire, nous avons souhaité interroger notre texte dans ses aspects narratologiques, thématiques, génériques, linguistiques et idéologiques. C’est pourquoi nous avons consacré un premier chapitre à l’étude narratologique du texte, son contenu, son agencement, ses techniques narratives, son utilisation des sources et ses principales thématiques. Dans une seconde partie, nous avons abordé le genre et le ton de cette Historia, qui se veut un texte historique quoique traitant une matière fictionnelle puisque mythologique à une époque où les genres littéraires ne sont pas encore définis et encore moins cloisonnés ; nous avons en outre longuement commenté et illustré le choix de l’écriture en prose et en latin à une époque où la mode est au vers et au vernaculaire. Enfin, notre troisième chapitre porte sur le contenu scientifique, politique et idéologique de ce texte truffé de parenthèses érudites et morales. En dernier lieu, nous avons proposé une édition diplomatique de la partie non éditée ni traduite du manuscrit, ainsi que des annexes sur les manuscrits et le vocabulaire, et bien sûr des index des noms propres et un glossaire des mots rares ou surprenants. / This work proposes to explore one of the many medieval texts on the myth of the Trojan War. Transmitted to medieval Europe not through Homer but by the Latin classics and some authors of late Antiquity, this myth was a huge success in Europe during the middle Ages, despite the ignorance of the Greek and the Iliad. We chose to partially edit and comment on one of the most important monuments of the medieval Trojan material, almost unpublished text today because totally abandoned since the Renaissance and the return to the ancient texts. In an introduction, we exposed the principles of our editing work, that is to say, listed the various manuscripts used by the original publisher (Nathaniel Griffin) and especially presented our basic manuscript, Cod. Bodmer 78, absent from the list of manuscripts collated by Griffin. Then we have a chapter on the language of the text, a medieval Latin highly readable although full of "modernism", particularly in terms of vocabulary. Then, after introducing the text, the language and our editing method, we exposed the little things we had on our author, his life, his work and the intellectual context in which he evolved in thirteenth century Sicily, and the European craze for the Trojan material explains his choice to take this great myth in his Historia. Then, we had to mention the many sources used by Guido delle Colonne, its indirect or direct or unacknowledged sources. Lastly, we provided a summary of each book published and translated. Then follows a detailed bibliography on manuscripts and old editions of this text, textbooks, historical and cultural context in Europe and Sicily in the Middle Ages, the Greek texts, Latin and vernacular related to the Trojan War and that influenced our author near or far, the critical works on the treatment of this Trojan material in antiquity and the Middle Ages, and finally some bibliographic elements on Guido and his work. Then comes our edition-translation. The translation is accompanied by a double pageantry: one for the sources and reminiscences, and a critical apparatus that considers and compares the lessons contained in our manuscript with basic variants cited by the previous editor in some manuscripts that he used. At the bottom of the translation include scholarly notes for names or facts mentioned in the text and deserve an explanation. After this introduction and part philological edition, the second major part of this thesis consists of a comment and annexes. In our review, we wanted to examine our text in its narratological, thematically, linguistic, generic and ideological aspects. That is why we have devoted the first chapter to the narratological study of the text, its content, its layout, its narrative techniques, use of sources and its main themes. In a second part, we discussed the type and tone of the Historia, which intends to be a historical text while attending a fictional material since mythological, at a time when genres are not yet defined and less compartmentalized; we have also commented extensively and illustrated the choice of writing in prose and Latin at a time when fashion is to poetry and vernacular. In the end, our third chapter focuses on the scientific, political and ideological content of this text peppered with parentheses and moral scholars. Finally, we proposed a diplomatic edition of the unedited or translated part of the manuscript, as well as appendices on manuscripts and vocabulary, and of course the name index and a glossary of rare or surprising words.
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Histoire d’un historien des philosophies médiévales : vie et oeuvre de François Picavet (1851-1921) / History of a historian of medieval philosophy : life and work of François Picavet (1851-1921)

Atucha, Iñigo 08 October 2015 (has links)
La biographie intellectuelle de François Picavet (1851-1921) fournit l’occasion d’explorer les débuts de l’histoire de la philosophie médiévale en tant que discipline institutionnalisée, en France, de 1880 à 1920. Figure oubliée du médiévisme philosophique, Picavet fut maître de conférence à l’EPHE (section des sciences religieuses) dès 1888, puis directeur d’études à partir de 1907, secrétaire du Collège de France en 1904 et chargé de cours en histoire des philosophies médiévales à la Faculté des lettres de la Sorbonne dès 1906.Le parcours académique de Picavet s’inscrit dans un contexte particulier, qui voit l’histoire de la philosophie médiévale s’implanter de façon structurée et stable dans l’enseignement supérieur français. De même que d’autres disciplines institutionnalisées, l’histoire de la philosophie médiévale tire profit de la nécessité d’une réforme profonde du système universitaire, articulée dans les sphères politiques et scientifiques dès les années 1860 puis prolongée sous l’impulsion de la IIIe République, et qui aboutit à l’émergence de nouvellesstructures institutionnelles dans l’enseignement supérieur français (fondation de l’EPHE en 1868, création de nouveaux enseignements à la Sorbonne, dont une charge de cours en histoire de la philosophie médiévale en 1906). L’historiographie originale de Picavet restreint la signification des questions philosophiques médiévales qui demeurent liées à leur contexte historique d’origine: chaque système philosophique est ainsi l’expression partielle d’une civilisation donnée, au même titre que les expressions scientifiques, artistiques et artisanales que celle-ci est en mesure de produire et qui la caractérisent. / The intellectual biography of François Picavet (1851-1921) is an opportunity to explore the early days of the history of mediaeval philosophy as an institutionalised discipline in France from 1880 to 1920. A forgotten figure of the study of mediaeval philosophy, Picavet was a lecturer at EPHE (Religious Sciences department) from 1888 and director of studies from 1907, secretary of the Collège de France in 1904 and lecturer in the history of mediaeval philosophy at the Arts Faculty of the Sorbonne from 1906 onwards. Picavet’s academic career took place within a particular context in which the history of mediaeval philosophy came to be established in a structured and stable manner in French higher education. Like other institutionalised disciplines, the history of mediaeval philosophy benefited from the need for deep-seated reform of the university system, which was expressed in political and scientific circles from around 1860 and continued under the Third Republic, resulting in the emergence of new institutional structures in French higher education (the foundation of EPHE in 1868 and the creation of new courses at the Sorbonne, including a history of mediaeval philosophy course in 1906). Picavet’s original historiography confines the significance of mediaeval philosophical questions, which remain bound to the historical context in which they originated: thus, every philosophical system is the partial expression of a given civilisation, just like the scientific, artistic and craft related expressions which it produces and which characterise it.
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Les sarcophages du haut Moyen Âge en Gaule du Nord: production, diffusion, typo-chronologie et interprétations

Finoulst, Laure-Anne 09 May 2012 (has links)
Outre le recensement d’environ 1400 sarcophages, monolithes et bipartites, en Gaule du Nord, l’intérêt de cette recherche réside dans la démonstration des apports pétrographiques, technologiques, économiques et culturels de ces sépultures. Afin de travailler sur un groupe cohérent, seuls les sarcophages de production lorraine, avec une diffusion septentrionale le long de la Meuse, de la Moselle et du Rhin, ont été retenus.<p><p>\ / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Essentia indifferens: études sur l'antériorité, l'homogénéité et l'unité dans la métaphysique de Jean Duns Scot

Gilon, Odile 25 November 2009 (has links)
Ce travail porte sur l'application et l'utilisation par Jean Duns Scot de la théorie de l'indifférence de l'essence, issue du péripatétisme arabe, et se donne pour enjeu d'en comprendre le fonctionnement conceptuel. Solution conjointe aux questions de la constitution ontologique des choses, des rapports entre le langage et la réalité et du mode d'appréhension des notions générales dans l'abstraction, la théorie de l'indifférence de l'essence sert de sous-bassement à la métaphysique de Duns Scot. C'est au moyen de cette théorie qu'il est possible, comme le montre cette recherche, de relire certains grands thèmes de la métaphysique scotiste: la théorie de la nature commune et de l'haeccéité, la connaissance abstractive (cognitio abstractiva), et la théorie de la non identité formelle. Le travail tente surtout de dégager le caractère proprement méthodologique de la théorie des trois états de l'essence (triplex status essentiae), répondant à la question du statut de l'essence indifférente, à celle des prédicats d'ordre supérieur et au problème de la séparation dans l'abstraction. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'Encens et le luminaire dans le haut Moyen Age occidental: liturgie et pratique dévotionnelles / Incense and lighting in high Middle Ages: liturgy and devotional uses

Gauthier, Catherine 13 May 2008 (has links)
Cette recherche étudie l'importance de la liturgie et de la paraliturgie dans la société médiévale par le biais des utilisations et de la symbolique de l'encens et du luminaire dans la liturgie romano-gallicane (VIe-Xe s.)et dans les pratiques dévotionnelles du haut Moyen Age occidental.<p><p>L’importance de l’Église dans tous les aspects de la vie au Moyen Âge est indéniable. Pourtant l’on connaît encore mal la place qu’y occupe la liturgie ;or, la liturgie est au cœur de l’Église puisque elle est définie comme l’ensemble des rites et principes mis en place par une religion – ici chrétienne – pour établir le déroulement des actes cultuels et de la relation au sacré. Elle est dès lors fondamentale à une époque où la majorité du corps social se reconnaît comme chrétien, elle est l’expression de la religion et rythme toute la société médiévale. <p>Depuis plusieurs années, elle suscite l’intérêt justifié de quelques médiévistes. Ceux-ci ont souligné l’importance de considérer la liturgie dans sa globalité, c'est-à-dire de dépasser la simple étude des livres liturgiques pour s’intéresser également à la façon dont la liturgie était perçue, reçue et vécue par les fidèles notamment au travers de leurs pratiques dévotionnelles, c’est ce que l’on appelle la paraliturgie. <p><p>La liturgie se caractérise par la récurrence des rites qui sont des suites ordonnées de gestes, de sons, d’objets mis en œuvre par un groupe social à des fins symboliques. À ce titre, l’étude des éléments constitutifs de la liturgie se justifie pleinement, puisque le rite ne s’accomplit et n’est efficace que dans la permanence de tous ses éléments. <p><p>L’encens et le luminaire ont ceci de particulier que leurs fonctions utilitaires, pour éclairer et désodoriser, les rendent indispensables à la liturgie. Par ailleurs, le propre du rituel est de donner sens, or, l’encens et le luminaire, par leurs propriétés naturelles se sont vus conférer un sens symbolique dans toutes les cultures où ils sont utilisés. Ce sont des éléments bénéfiques utilisés particulièrement dans la religion car ils permettent de matérialiser la communication entre le monde terrestre et le monde céleste. Toutefois, dans la religion chrétienne, l’encens et le luminaire ont un statut inférieur ou secondaire par rapport au calice ou à l’hostie par exemple. <p><p><p>L’ensemble de ces caractéristiques augurait de l’existence d’un rapport particulier entre ces objets et le fidèle ;leur étude constitue dès lors un outil efficace pour connaître l’impact de la liturgie sur la société médiévale. Sans compter que l’étude des éléments constitutifs de la liturgie n’en est qu’à ses débuts, et si le luminaire a suscité quelques publications récentes, l’encens n’a que peu été abordé ;l’étude de leur couple est, en tous les cas, inédite. Par ailleurs, l’étude de l’encens et du luminaire s’inscrit dans des débats historiographiques plus larges notamment celui des relations commerciales, puisque l’encens est un produit oriental et l’huile d’olive méditerranéen, ce qui en renforce encore l’intérêt. <p><p>Pour connaître les utilisations de l’encens et du luminaire dans la liturgie, préalables indispensablse à la connaissance de leurs emplois dans la paraliturgie, il faut se tourner vers les sources liturgiques ce qui consitute la première partie du travail. <p>L’analyse de ces différentes sources liturgiques a permis de mettre en évidence les usages officiels et les symboliques donnés à l’encens et au luminaire dans les différents rituels de la liturgie romano-gallicane (la messe, la liturgie pascale, la dédicace, l’office divin, le temps de Noël, les funérailles et les rituels d’admission). <p>En définitive, l’encens et luminaire sont des médiateurs entre le monde terrestre et le monde céleste, ils matérialisent et réifient ce lien réciproque. Ils ont un caractère propitiatoire important, intimement lié à leurs vertus apotropaïques et basé sur leurs propriétés naturelles. <p>Les sources liturgiques ne fournissent pas d’information sur le fonctionnement de l’encens et du luminaire, sur leur économie ou sur la façon dont ils étaient utilisés par les fidèles pour manifester leur dévotion ;même si elles laissent entrevoir de riches possibilités. <p>Le champ des recherches à été élargi par l'étude de « dossiers ». Les recherches ont été focalisées autour de centres religieux bien connus dans l’historiographie grâce à des sources remarquables par leur qualité et/ou leur quantité qui ont suscité une bibliographie conséquente. Toutes les sources relatives au centre religieux ont ensuite été dépouillées et analysées systématiquement. Les dossiers de Tours,Reims, Auxerre et Saint-Riquier ont livré beaucoup d’éléments tant sur les questions de la fourniture et du fonctionnement que sur celles des pratiques dévotionnelles liées au luminaire. Les sources "non-liturgiques" de ces quatre dossiers ont ainsi révélé des pratiques communes pour assurer l’approvisionnement en luminaire, qui constitue une dépense importante. L’approvisionnement en encens est plus difficile à déceler. <p>Les sources non-liturgiques, en particulier les récits hagiographiques, apportent de la densité et de l’atmosphère aux sources liturgiques particulièrement froides et factuelles. Elles donnent incidemment des informations sur la forme et le fonctionnement du luminaire principalement, et elles complètent et corroborent les éléments de la première partie. Les éléments concernant le culte des saints sont nombreux. <p>Les pratiques dévotionnelles relevées (culte des saints, donations pour le luminaire, offrandes de cierges, utilisations apotropaïque du luminaire et de l'encens, etc.) témoignent donc que les symboliques du cierge, plus largement du luminaire, et de l'encens sont communes aux pratiques liturgiques et dévotionnelles. <p><p>Le travail montre que la cire, l’huile et l’encens sont utilisés de façon régulière par les églises et qu’ils étaient disponibles sur les marchés locaux pour les ecclésiastiques. Il faut vraisemblablement distinguer plusieurs niveaux de qualité conditionnant l’utilisation de ces matières. <p><p>L’encens et le luminaire sont des outils pertinents pour apprécier la façon dont la liturgie était vécue dans la société médiévale, notamment grâce à leurs usages dans les pratiques paraliturgiques. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Images de l'antiquité classique au haut moyen âge: la matière historique gréco-romaine dans les sources littéraires latines du VIIIe au XIe siècle

Knaepen, Arnaud January 2006 (has links)
Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Représentations et exercice du pouvoir : les fables du "Calila et Dimna" castillan du XIIIe siècle, un miroir animalier du monde de cour / Representations and exercise of power : The fables of the 13th century Castilian version of "Calila et Dimna", an animal mirror of the courtiers world

Dalbion, Mathilde 02 December 2016 (has links)
Dans un certain nombre d’œuvres didactiques et sapientiales du Moyen Âge, l’animal est utilisé comme représentation du prince et de son entourage. L’animal est tantôt filtre, tantôt masque, un regard porté sur les cours princières par des auteurs plus ou moins impliqués dans celles-ci, et qui trouvent en l’animal l’outil le plus expressif pour exposer certaines valeurs ou dénoncer certains comportements. Notre étude se fonde sur un ensemble de sources, essentiellement le Calila et Dimna composé en Castille au milieu du XIIIe siècle pour l’infant Alphonse (futur Alphonse X) ; l’analyse inclut une étude de l’itinéraire textuel du Calila et Dimna : quelles différences présentent les versions indienne (Panchatantra), persane, arabe (Kalila wa Dimna), hébraïque, castillane, et les versions latines (Jean de Capoue et Raymond de Béziers). L’étude est étayée par une comparaison avec des textes indiens, persans et arabes qui offrent un rapport thématique avec ce traité dans la représentation du monde animalier. Textes latins et français (Roman de Renart, Roman de Fauvel accessoirement) complètent le corpus. Nous nous interrogeons aussi sur l’influence de la fable antique gréco-latine sur le traité (Ésope, Avianus), dans le choix des animaux et de leurs caractéristiques, notamment ; et sur les modalités de la transmission à l’Occident d’autres textes ayant suivi des itinéraires parallèles (Sendebar, Secret des Secrets, Roman des Sept sages de Rome). Nous nous demanderons si le Calila et Dimna n’était pas – comme le Renart ou le Fauvel – la caricature d’un certain milieu curial que les lecteurs contemporains n’avaient aucun mal à reconnaître ; et ce qu’il s’agisse de la version arabe ou de la version castillane du traité, étant entendu que chaque traducteur successif a contextualisé cette vision de la cour. Nous chercherons à comprendre la fonction et les mécanismes de ces masques animaliers : au-delà d’un bestiaire complexe, que nous nous attacherons à analyser de façon détaillée, en quoi et comment l’animal sert-il de filtre aux critiques politiques, comment constitue-t-il le miroir d’une vie de cour, et quelles images nous renvoie-t-il des courtisans ? Quels animaux sont-ils choisis (selon les versions) pour incarner tel ou tel homme de cour ? Quels préceptes moraux, traits de caractères, ou valences symboliques chaque animal « humanisé » véhicule-t-il ? Pourquoi utiliser des animaux ? Sont-ils là pour distraire les princes ou permettent-ils aux auteurs d’en dire plus qu’ils ne pourraient se l’autoriser, avec des héros humains ? L’animal est-il donc masque ou miroir ? / In a number of didactic and sapiential works of the Middle Ages, the animal is used as a representation of the prince and his entourage. The animal is sometimes a filter, sometimes a mask, looking at the princely courts by more or less involved authors. They find in the animal the most expressive tool to expose some values or to denounce some behaviours. Our study is based on a variety of sources, mainly the Calila et Dimna composed in Castile in the middle of the 13th century for the Infante Alfonso (future Alfonso X); the analysis includes a study of the Calila et Dimna textual path: what are the differences between Indian (Panchatantra), Persian, Arabic (Kalila wa Dimna), Hebrew, Castilian and Latin (Jean de Capoue and Raymond de Béziers) versions ? The study is supported by a comparison between some Indian, Persian and Arabic texts offering a thematic relevance in the animal world with this treatise. Latin and French (Roman de Renart, Roman de Fauvel secondarily) texts complete the corpus. We are also wondering about the Greco-Latin antique fable influence on the treatise (Esope, Avianus), concerning the choice of the animals and their characteristics. The modes of transmission to the Occident of other texts that followed parallel ways (Sandbar, Secret des Secrets, Roman des Sept Sages de Rome) are reviewed. We will be wondering whether the Calila et Dimna was not, as le Roman de Renart or le Roman de Fauvel, the caricature of a certain curial milieu that contemporary readers had no difficulty to recognise; Both the Arabic and the Castilian version of the treatise are concerned, on the understanding that each successive translator contextualised this vision of court. We will seek to understand the function and the mechanisms of these animal masks: beyond the complex bestiary, which will be thoroughly analysed, how and to what extent the animal is used as a filter for political criticism, how it constitutes the mirror of a court life, and what are the reflected images of the courtiers ? What animals are chosen (depending on the version) to embody one courtier or another ? Which moral precepts, character traits or symbolic values, each « humanised » animal is transmitting ? Why use animals ? Are they there to amuse princes or to allow the authors to tell more than they could with human heroes ? Is the animal a mask or a mirror ?
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Extraire la littérature médiévale : du fonds de l’Arsenal à la Bibliothèque universelle des romans / Extracting Medieval Literature : from the Arsenal’s Collection to the Bibliothèque universelle des romans

Maillet, Fanny 16 June 2016 (has links)
La Bibliothèque universelle des romans (1775-1789, 224 vol.) est une collection littéraire périodique à vocation vulgarisatrice, apparue sous l’initiative du marquis de Paulmy dont la bibliothèque personnelle (actuelle Arsenal) fournit le matériau de départ, et que celui-ci dirigea des commencements à l’année 1779. L’étude du traitement réservé à la littérature médiévale dans cette importante collection soulève plus généralement la question de sa réception à la fin du XVIIIe siècle et de la place qu’occupent la BUR et ses rédacteurs dans l’histoire des études littéraires. Notre travail a consisté d’abord à identifier les collaborateurs du périodique, leur rôle respectif et leurs sources. Le passage d’un réservoir précis de textes à une bibliothèque romanesque imprimée passe dans la BUR par la pratique de l’extrait, technique dont nous nous sommes attachés à montrer qu’elle aboutissait, de recherches en essais, à la formation d’un véritable genre critique. De ce corpus d’extraits émerge en effet, sous la plume des rédacteurs de la BUR, l’élaboration d’une histoire littéraire dont il s’agit de présenter ici les résultats. / The Bibliothèque universelle des romans (1775-1789, 224 vol.) is a literary periodical collection with a non-scientific claim, initiated by the marquis de Paulmy whose personal library (now the Arsenal Library) provided the first material. Paulmy managed it from the beginning until 1779. The way this important collection deals with medieval literature raises the general question of its reception at the end of the 18th century, and the role occupied by the BUR and its authors in the history of literary studies. Our work primarily consists in identifying the contributors, their relative part in the laboratory of the Arsenal, and their source materials. The transition from a specific corpus of texts to a printed library of novels requires, in the BUR, the practice of extracting, an approach, as we try to show, that results –from research to testing– in the creation of a real critical genre. From this corpus of extracts emerges indeed, under the pen of the BUR’s authors, the formulation of a literary history that we intend to present in this work.
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Munificence et stratégie de Louis XI dans l'aire Provençale (1440-1483)

Frizet, Yannick 27 September 2011 (has links)
Le 11 décembre 1481, le roi Louis XI rattachait le comté de Provence souverain au royaume de France. Cela ne s’accomplit pas sans que les grands sanctuaires provençaux reçoivent de sa part des offrandes importantes, tels la chapelle de la Sainte-Baume, le chef-reliquaire d’or de Sainte-Marthe de Tarascon, et, dans une certaine mesure, le tombeau du dernier comte Charles III de Provence dans la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix. Mais sa munificence religieuse de quatre décennies en Provence, connut bien d’autres développements (fondations, rentes, privilèges). Cette étude originale est un essai de synchronisation d’une ambitieuse politique de munificence avec son contexte de marche à l’annexion. Pour une vision d’ensemble, la zone étudiée s’élargit aux petits États périphériques du comté de Provence, Avignon et le Comtat Venaissin, la principauté d’Orange, le comté de Nice, la seigneurie de Monaco et le Bas-Dauphiné. Dans ce dernier, à la cathédrale Notre-Dame d’Embrun, au contact du Gapençais provençal, Louis XI a vraisemblablement offert de somptueuses grandes orgues dont plusieurs éléments sont encore visibles. La présence physique du dauphin Louis, puis la forte présence politique du roi Louis XI dans cette « aire provençale », sont révélatrices du grand intérêt que suscite le Midi de la part du royaume de France, selon une tradition remontant aux Capétiens. Les modalités et la croissance de cette convoitise chez Louis XI, ses implications économique et sociale, ses manifestations plastiques, les véhicules de l’idéologie monarchique tels que l’esthétique flamboyante, mais aussi la rivalité inévitable avec l’influent comte René d’Anjou, tiennent ici lieu de problématiques. / On december 11th 1481, the king of France Louis XI achieved the incorporation of sovereign Provence into the kingdom of France. This did not happen without the greatest provençal sanctuaries receiving from him important offerings like the Sainte-Baume chapel, the Sainte-Marthe of Tarascon gold head reliquary, and the last earl Charles III of Provence tomb in the Saint-Sauveur cathedral of Aix. Actually, his four decades religious munificence in Provence spread out with various forms (foundations, annuities, privileges). This original study is an attempt to synchronize an ambitious policy of munificence with its context of an annexation in progress. For a general sight of the situation, the geographical area of the study is extended to the small provençal states surrounding the earldom of Provence, it is to say Avignon and the Comtat Venaissin, the principality of Orange, the earldom of Nice, the lordship of Monaco and the southern Dauphiné. There, in the Notre-Dame cathedral of Embrun, in close contact with the provençal earldom of Gap, Louis XI appears as the donator of the flamboyant organ, still visible in parts. The physical presence of the dauphin Louis, then the strong political presence of king Louis XI, in this “provençal area” reveal the great interest of French kingdom for the south, following an ancient tradition started by the capetian kings. The details and the growth of Louis XI’s covetousness, its economical and social implications, its artistic demonstrations, the medium of the monarchic ideology, as the flamboyant gothic esthetics, but the unavoidable rivalry with the influential earl René d’Anjou as well, are the main issues investigated here.

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