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Être et image : une approche de la notion de sujet chez Maître Eckhart

Desjardins, Pierre-Luc 08 1900 (has links)
Le présent mémoire constitue une tentative de circonscrire - par l’étude d’un corpus textuel principalement emprunté à l’œuvre vernaculaire (allemande) de Maître Eckhart de Hochheim (1260-1328) – le rôle joué par certains motifs conceptuels caractérisant la notion moderne de sujet-agent au sein de la pensée de ce philosophe, théologien et prédicateur. Plus précisément, il y est question de déterminer en quoi le « je » (ich) décrit en plusieurs lieux textuels de l’œuvre d’Eckhart présente les caractères d’autonomie et de transparence à soi qui sont l’apanage de la subjectivité telle que la conçoit majoritairement une certaine modernité postcartésienne. Notre argument, qui se déploie sur trois chapitres, adopte sur le corpus faisant l’objet de cette étude et la conceptualité qu’il déploie, trois perspectives différentes – lesquelles perspectives sont respectivement d’ordre ontologique (premier chapitre), existentiel ou éthique (second chapitre) et anthropologique (troisième chapitre). La première approche – ontologique – explicite le sens que donne Eckhart aux notions d’être, de néant, d’intellect et d’image, ainsi que la manière dont elles se définissent dialectiquement en rapport les unes avec les autres. Le second chapitre, dont l’approche est existentielle, expose les applications éthiques des concepts abordés au chapitre précédent, analysant la méthode de détachement prescrite par Eckhart pour parvenir à l’état de béatitude. Le troisième et dernier chapitre cherche, quant à lui, à définir de quelle manière l’homme se définit par rapport à l’union à laquelle l’invite Eckhart, et ce autant sur le plan spécifique que sur le plan individuel. / The following dissertation attemps to establish the presence of certain conceptual motives pertaining to the modern conception of subjectivity (as exemplified by the cartesian understanding of the self), in the middle-high german works of Master Eckhart of Hochheim, philosopher, theologian and predicator who was born in 1260 and died in 1328. In order to do so, it develops a three-fold argument taking place over three chapters, each of which presents a different approach - a different perspective - on Eckhart’s thought. The first chapter presents an ontological argument designed to explicitate the meaning of the key eckhartian notions of being, nothingness, intellect and image, whereas the second chapter exploits the existential consequences of Eckhart’s outlook on those notions – consequences which in ethical terms translate into the necessity for the human individual to practice a systematic annihilation of oneself in order to achieve an absolutely pure union with God. The third and last chapter of this dissertation attemps to explicitate de notion of “I” (ich), used by Eckhart to designate the identity that the detached human soul and God share, a type of identity in which we find similarities with the modern conception of the self – conception which Heidegger thought of as being entirely absent from precartesian philosophy.
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Le mythe néo-wisigothique dans la culture historique de l’Espagne médiévale (XIIe-XIIIe siècles) / The neo-visigoth myth in the historic culture of medieval Spain (12th and 13th centuries)

Le Morvan, Gael 29 June 2013 (has links)
L’étude ici présentée porte sur les origines des royaumes de León et de Castille dans la culture historique de l’Espagne médiévale (XIIe-XIIIe siècles). Il s’agit de saisir les fondements politiques de ces royaumes par l’analyse d’un mythe fondateur qui a émergé et s’est construit au sein de la production historiographique du Nord péninsulaire : le mythe néo-wisigothique. Mythe de fondation, cette représentation historique soutient la thèse d’une continuité ethnique, dynastique, idéologique et spirituelle entre le royaume wisigothique de Tolède qui s’effondre lors de l’invasion musulmane de 711 et les royaumes léonais et castillan. À l’occasion du récit des règnes de Witiza et de Rodrigue, les derniers rois des Wisigoths, et des batailles mythifiées du Guadalete et de Covadonga, les chroniqueurs manipulent le discours sur l’histoire et glissent des interpolations qui infléchissent le sens de leurs sources, parvenant à gommer toute solution de continuité entre Rodrigue et le premier restaurateur, Pélage. Ainsi, par un discours aux accents souvent providentialistes, les chroniqueurs contribuent à restaurer la patrie hispanique, que saint Isidore de Séville définit dans son œuvre par l’union entre rex, gens et regnum, et à doter la communauté politique d’une éthique collective, de valeurs idéales et de modèles à imiter. C’est aussi l’apport de l’historiographie du point de vue de la sémiologie socio-historique que nous souhaitons mettre en lumière. Le mythe évolue en fonction du contexte géopolitique et chaque chroniqueur interprète ses sources, surexploitant et politisant ce motif légendaire. Ces variations successives permettent de définir le mythe comme un système imaginaire qui révèle l’intentio des chroniqueurs ou de leurs commanditaires, comme une stratégie doctrinale du pouvoir et même comme le lieu d’un profond débat idéologique.Source de légitimité, le mythe est remployé au service des royaumes en construction au XIIe siècle dans l’Historia legionensis (dite silensis), la Chronica naiarensis et le Libro de las generaciones y linajes de los reyes (olim Liber regum) qui défendent la continuité ethnique et dynastique à León, la continuité idéologique en Castille et la continuité territoriale en Navarre. Au XIIIe siècle, le mythe bascule dans l’idéologie. L’Estoire d’Espagne d’Alphonse X le Sage hérite la vision historique du très léonais Chronicon mundi de Luc de Tuy et du très castillan De rebus Hispaniae de Rodrigue Jiménez de Rada, et lui associe la vision plus globale – et presque « nationale » – du Poema de Fernán González. Le roi Sage voit dans le mythe néo-wisigothique le moyen de légitimer ses prétentions impériales en Espagne et en Europe. / The study hereby presented tackles the origins of the kingdoms of León and Castile in the historic culture of medieval Spain (12th and 13th centuries). The aim is to understand the political bases of these kingdoms by analyzing a founding myth which emerged and took shape within the historiographical production in the north of the peninsula: the neo-Visigoth myth. A founding myth, this historic representation upholds the argument of an ethnic, dynastic, ideological and spiritual continuation between the Visigoth kingdom of Toledo, which collapsed in 711 when it was invaded by the Muslims, and the kingdoms of Léon and Castile. When recounting the stories of the reigns of Witiza and Rodrigo, the last Visigoth kings, and of the mythicised battles of the Guadalete and of Covadonga, chroniclers are manipulating views on history and slip interpolations which modify the meaning of their sources, thereby erasing any possibility of continuation between Rodrigo and Pelagius, the first restorer. Consequently, thanks to a discourse often tinged with providential undertones, the chroniclers help restoring the Hispanic country, which Saint Isidore of Seville defines in his work as the union of rex, gens and regnum, but they also contribute to endowing the political community with collective ethics, ideal values and role models. In addition, we would like to bring to light the contribution of historiography from the point of view of socio-historic semiology. The myth evolves according to the geopolitical context and each chronicler interprets their sources, thus overdoing and politicizing this legendary motif. These successive variations allow us to define the myth as an imaginary system revealing the intentio of the chroniclers or of their sleeping partners, but also as a doctrinal strategy of power, or even as the place for a profound ideological debate.A source of legitimacy, the myth is re-used to serve the kingdoms being founded in the 12th century in the Historia legionensis (also known as silensis), the Chronica naiarensis and the Libro de las generaciones y linajes de los reyes (olim Liber regum) which champion ethnic and dynastic continuation in León, ideological continuation in Castile and territorial continuation in Navarre. In the 13th century, the myth turns into ideology. Estoria de España by Alphonso X the Wise inherits the historical vision of typically Leonese Chronicon mundi by Luc de Tuy and of typically Castilian De rebus Hispaniae by Rodrigue Jiménez de Rada, and a more comprehensive – even almost « national » – vision is associated to it with Poema de Fernán González. The Wise king then starts to see in the neo-Visigoth myth a means to legitimate his imperial claims both in Spain and in Europe.
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Merlin, rémanences contemporaines d’un personnage littéraire médiéval dans la production culturelle francophone (fin 20e siècle et début 21e siècle) : origines et pouvoirs / Merlin, contemporary persistence of a literary medieval figure in the francophone cultural production (late twentieth century and early twenty-first century) : origins and powers

Zussa, Gaëlle 14 June 2008 (has links)
Le personnage de Merlin est né il y a fort longtemps à partir de chroniques galloises. Ses origines littéraires remontent à des textes du 12e siècle, d’abord en latin, puis en français, dans lesquels il devient le célèbre conseiller d’Arthur et acquiert une notoriété considérable auprès des lecteurs. Aujourd’hui, neuf siècles plus tard, le Merlin traditionnel est en pleine renaissance, alors que le Romantisme avait laissé paraître l’avoir oublié pour toujours. Le héros fait toujours rêver et devient le personnage principal de nombre d’oeuvres de la production culturelle francophone actuelle. Ce travail se propose d’analyser les rémanences contemporaines du personnage littéraire médiéval de Merlin autour de deux axes principaux : les origines et les pouvoirs. Dans un premier temps, un tableau représentant le portrait médiéval du héros est constitué d’après l’étude d’un corpus d’oeuvres faisant apparaître Merlin au Moyen Âge. Puis, sur la base de ce tableau dont la structure compose le plan de l’étude, les rémanences contemporaines du héros sont analysées de manière détaillée à l’intérieur d’un corpus d’éléments à la fois littéraires, cinématographiques, théâtraux, appartenant à l’univers de la bande dessinée ou à celui d’Internet. L’étude des origines (qui regroupe les thèmes de la conception et de la tradition sylvestre) révèle principalement un changement de statut du concepteur médiéval de Merlin, le diable, qui se trouve rationalisé, paganisé ou même supprimé. Cette modification se fait au profit d’une véritable mise en lumière de la tradition sylvestre et du motif de l’homme sauvage, qui apparaissaient déjà au Moyen Âge mais deviennent primordiaux dans le corpus contemporain. Une analyse détaillée de la dévalorisation du christianisme permet de mieux comprendre ces bouleversements narratologiques qui touchent également le thème des pouvoirs (regroupant la clairvoyance, l’emprise sur le temps et l’emprise sur l’espace). En plus d’être déchristianisés, ils se modernisent considérablement grâce aux techniques proposées par les différents médias et sont ainsi démystifiés, ce qui permet une identification efficace avec le lecteur-spectateur. Ainsi, Merlin devient accessible, il n’effraye plus comme au Moyen Âge où son origine diabolique en faisait un personnage douteux. Il se présente comme le porte-parole d’un retour à la nature, comme il l’avait déjà été dans les premiers textes médiévaux avant que son message ne se perde sous le poids de la domination chrétienne. Or, aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin d’exemples, de modèles en ce qui concerne le respect et l’amour de la nature dont l’avenir semble menacé. Merlin constitue donc le messager idéal d’une conception « naturiste » de la vie et du monde, ce que les auteurs contemporains ont bien compris. Par son appartenance au monde médiéval et son portrait, revisité par la production culturelle contemporaine, il nous attire, nous fait rêver, tout en nous rappelant notre propre être dans un rapport d’identification à lui-même / The character Merlin, was born a long time ago from Welsh chronicles. Its literary origins go back to texts from the 12th century, first in Latin, then in French, in which he becomes Arthur’s famous adviser and acquires a great reputation among readers. Today, nine centuries later, the traditional Merlin is reborn, after Romanticism has forgotten him. The hero is still making us dream. He has become the main character of many works of the current francophone cultural production. This work analyses the contemporary persistence of the literary figure of medieval Merlin through two main themes: the origins and the powers. As a first step, a table of the medieval hero’s portrait is made according to the study of a novel’s corpus showing Merlin in the Middle Ages. Then, based on this table, whose structure builds the study plan, the hero’s contemporary persistence is analysed in detail through a corpus composed of elements from literature, cinema, theatre, comic books and Internet. The study of the origins (which includes the themes of the conception and the Woodwose or wildman’s tradition) shows mostly a modification of Merlin’s creator status, the devil, which is rationalized, paganised or deleted. This change is made to give importance to the Woodwose’s tradition, which already existed in the Middle Ages, but has become dominant in contemporary corpus. A detailed analysis of the Christian depreciation explains these narratological changes, which also affects the theme of powers (which includes the vision, the control over time and the control over space). In addition to their de-Christianization, the powers are considerably modernized thanks to the techniques of the various media. Consequently, they are demystified, which allows a finer identification with the reader-viewer. Thus, Merlin has become reachable, he does not scare any more like in the Middle Ages where his diabolical origin made him doubtful. He appears as a spokesman of a return to nature, as he had already been in the early medieval texts before his message was lost under the weight of the Christian domination. But today more than ever, the world needs examples, models to respect and love nature, whose future seems threatened. Merlin is the ideal messenger of a " naturist " conception of life and world. The contemporary writers understand this. Through his connection to the medieval world and his revisited portrait by the contemporary cultural production, Merlin attracts us, he makes us dream while reminding us of our own being through identification with this extraordinary character / Die Figur Merlin wurde vor langer Zeit aus walisischen Chroniken geboren. Seine literarischen Ursprünge stammen aus Texten des 12. Jahrhunderts die zuerst auf Lateinisch und danach auf Französisch waren. In diesen Texten ist der grossartige Berater von Arthur und erreicht dadurch Berühmtheit unter den Lesern. Neun Jahrhunderte später ist der traditionelle Merlin Wiedergeboren, nachdem er in der Romantik in Vergessenheit geriet. Der Held macht immer noch träumen und ist die Hauptfigur in etlichen Werken der zeitgenossischen frankophonen kulturellen Produktion. Diese Arbeit analysiert die zeitgenössischen Überbleibsel der mittelalterlichen Figur Merlin aus zwei Gesichtspunkten: der Herkunft und der Zauberkraft. Als erstes wurde eine Tabelle erstellt in der das Porträt des mittelalterlichen Helden, aufgrund von verschiedenen Werken, wo die mittelalterliche Figur Merlin erscheint, gezeigt wird. Diese Tabelle und seine Struktur sind die Grundlage unsere Studie. Die zeitgenössischen Remanenzen der literarischen mittelalterlichen Charakteristiken des Helden sind danach in der frankophonen kulturellen Produktion (Literatur, Film, Theater, Comics oder Internet) analysiert. Die Studie der Ursprünge (welche die Themen der Konzeption und der Tradition des wilden Mannes umfasst) zeigt hauptsächlich eine Änderung des Status des mittelalterlichen Vaters von Merlin (der Teufel), welcher rationalisiert, paganisiert und teilweise sogar gestrichen wird. Diese Änderung erfolgt zugunsten einer hervorgehobenen Darstellung der Tradition des wilden Mannes. Diese Tradition, die während des Mittelalters bereits erschien, steht im Vordergrund der zeitgenössischen Korpus. Eine detaillierte Analyse der Abwertung des Christentums erklärt die narratologischen Umbrüche, die auch den Bereich der Zauberkräfte betreffen (umfasst die Klarsicht, die Kontrolle über Zeit und Raum). Ausserdem wurden die Zauberkräfte dank den neuen Medien beträchtlich modernisiert und demystifiziert, was eine effiziente Identifizierung mit dem Leser-Zuschauer erlaubt Durch diese Entwicklung wird Merlin erreichbarer, macht keine Angst mehr im Gegensatz zum Mittelalter, wo ihn seine teuflischen Züge zweifelhaft machten. Er erscheint als Sprecher für eine Rückkehr zur Natur, wie das bereits in den ersten mittelalterlichen Texten der Fall war, bevor seine Botschaft unter der christlichen Herrschaft verloren ging. Heute, mehr denn je, braucht die Welt Beispiele, Modelle hinsichtlich Respekt und Liebe zur Natur deren Zukunft bedroht zu sein scheint. Merlin ist daher der ideale Kurier einer "naturistischen" Konzeption des Lebens und der Welt, was die zeitgenössischen Autoren deutlich verstanden haben. Durch seine Verbindung zur mittelalterlichen Welt sowie seiner Wiederauferstehung durch die zeitgenössischen kulturellen Produktionen, zieht er uns an und lässt uns träumen indem er uns an uns selber erinnert durch die Identifizierung mit dieser aussergewöhnlichen Persönlichkeit
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La moralisation du second cycle renardien : De "Renart Le Nouvel" de Jacquemart Gielée aux "Regnars traversant" de Jean Bouchet / Moralizing discourse of the Second Cyle of Reynard : From "Renard le Nouvel" of Jacquemart Gielée to the "Regnars traversant" of Jean Bouchet

Bulthé, Stéphanie 24 November 2014 (has links)
Le motif renardien n'allait pas se tarir avec l'achèvement du Roman de Renart. Au XIIIe siècle, de nouvelles versions de ces histoires animalières voient le jour. Cependant, les codes de ce cycle à part entière sont profondément modifiés par rapport au Roman originel. Le facétieux goupil est devenu une absatraction personnifiant le mal sur terre et surtout les aventures sont réinvesties en un sens moral. La fortune de cette nouvelle veine est extraordinaire puisque des récits moralisés de Renart se perpétuent jusqu'au XVIe siècle. La littérature édifiante, souvent pensée comme faible stylistiquement, amène à reconsidérer les frontières de la littéralité. Nous voulons ici interroger la renardisation de l'espace littéraire du milieu du XIIIe siècle au début du XVIe siècle en lien avec la moralisation qui sous-tend ces textes. Cette étude se propose de caractériser les moralisations en étudiant les formes prises par un didactisme qui repose en grande partie sur l'humanisation et l'allégorisation des personnages animaliers. Nous assistons à une réécriture qui se veut métamorphose du cycle renardien. Il s'agit de montrer comment le discours moral et le discours littéraire s'imbriquent. Le discours des moralisateurs des aventures du renard sont tous fondés sur l'angoisse du temps présent. Elle véhicule chez les auteurs une peur et une révolte qui ne se limite pas à la nostalgie mais qui est profondément métaphysique. Ainsi, si l'angoisse prend la forme d'une intense mélancolie, il s'agit d'une mélancolie activement tournée contre le renard qui entend être force de salut. En même temps, il s'agira de caractériser à l'intérieur de ce cycle l'évolution de la satire politico-morale. / The theme of Reynard the fox was not dry up with the completion of the Roman de Renart. In the thirteenth century, new versions of these animal stories are emerging. Howerver, the codes of full cycle are deeply different from the original Roman of Renart. The facetious fox became an abstraction personifying evil on earth and especially adventures are reinvested in a moral purpose. The fortune of this new vein is extraordinary because moralized stories of Reynard perpetuated until the sixteenth century. Edifying literature, often though of as weak stylistically, involves to reconsider the frontier of literariness. In this work, we want to examine the moral Reynard in the literature space between the thirteenth century to the early sixteenth century linked with the moral question. This study aims to characterize the moralizing studying the forms taken by a didactism that is largely based on the humanization and allegory of animal characters. We can see a rewriting which is a metamorphosis of the first renardian cycle. This is to show moral discourse and literary discourse overlap. The moralizing discourse of the adventures of fox are based on the anguish of the present. The vehicle at the authors, fear and revolt, is not restricted to nostalgia, but is deeply metaphysical. Thus, if anxiety takes the form of extreme melancholy, it is a melancholy actively turned against the fox, and a melancholy that tries to serve the salvation of souls. At the same time, we will characterize in these texts the moral and political satire.
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Conquestus fuit Domino regi : Etude sur le recours au roi de France d'après les arrêts du Parlement (1223-1285) / Conquestus fuit domino regi : Study on the Recourse to the King of France in the Light of the Parliament’s Decisions (1223-1285)

Forcadet, Pierre-Anne 01 October 2012 (has links)
Le riche et complexe « siècle de saint Louis » est celui du déploiement d’une justice royale hiérarchisée et professionnelle employant des centaines de maîtres formés dans les universités. La Cour du roi se réunit à Paris à intervalles réguliers lors de sessions en parlement. La monarchie adopte plusieurs réformes qui permettent aux justiciables d’avoir accès à la justice. Les recours sont alors portés, pour une large part, contre le roi lui-même et les exactions de ses agents. Tant de recours différents peuvent être formés qu’une forme de responsabilité de l’administration royale paraît se mettre en place.Un important contentieux est par ailleurs soulevé par les hommes contre leurs seigneurs laïcs ou ecclésiastiques. La justice royale apparaît alors comme un régulateur des relations féodales. L’appel judiciaire au Parlement, qui se systématise contre les jugements des justices concurrentes, ouvre la voie à la concrétisation de la supériorité de la justice royale, que l’on commence à appeler en français : « souveraineté ».Par acculturation, l’offre et la demande de justice se rencontrent et tendent à consacrer les institutions royales en justice de « droit commun ». Les résistances sont nombreuses de la part des justices concurrentes, mais la Cour du roi reçoit aussi leurs plaintes et, tout en étendant son influence, statue dessus en toute impartialité, ce qui contribue également à légitimer la mise en place d’un État de droit. / The rich and complex « Saint Louis’ Century » is a time of development of a hierarchical and professional royal justice. Hundreds of Masters are trained at the Universities. The king’s Court regularly assembles in Paris during sessions « in parlemento ». The monarchy adopts several reforms allowing an easier access to justice. The recourses are also carried against the king himself and the exactions of his agents. There are so many different types of recourses that the concept of responsibility of the royal administration seems to appear.On the other hand, an important part of the litigations is raised by men against their laïcs or ecclesiastics lords. Royal justice settles as a regulator of the feudal relationships. The judiciary appeal to the Parlement is becoming usual against the other justices. Indeed, it contributes to give concrete expression to the superiority of the king’s justice, which is now called, in French « souveraineté ».By acculturation, the demand and the supply meet and tend to dedicate royal institutions to an « ordinary court ». There are a lot of resistances from other judges, but the curia regis receives and judge impartially these complaints too, which contribute to set of a State under the rule of law.
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L’histoire au service de la politique : la chronique de Pierre de Langtoft et les tensions socio-culturelles en Angleterre fin XIIIe, début XIVe siècle

Gendron, Philippe 06 1900 (has links)
À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, Édouard Ier (1239-1307), conquérant du Pays de Galles et de l'Écosse, semblait être en conflit perpétuel, que ce soit avec l’Écosse, la France ou le Pays de Galles. Il avait donc grandement besoin de financement. Or dès son règne, on sent que le Parlement avait acquis une importance particulière en Angleterre, de sorte qu’Édouard Ier devait le convaincre de lui accorder les taxes qu’il demandait. Des tensions socio-culturelles héritées de la conquête de 1066 compliquaient de beaucoup la tâche au roi qui se devait de trouver une solution pour unir toute la société anglaise contre ses ennemis. Le roi était également en conflit avec certains de ces sujets. C’était notamment le cas d’Antoine Bek, évêque palatin de Durham qui était menacé de perdre tous ses privilèges et libertés. Dans le but de se racheter auprès du roi, Bek demanda donc à Pierre de Langtoft, un moine du Nord de l’Angleterre, d’écrire une chronique dans laquelle il prêcherait l’union de toute la société anglaise contre les ennemis d’Édouard Ier. C’est celle-ci dont il est question dans ce mémoire, qui étudie la façon dont Pierre de Langtoft calomnie les ennemis du roi, surtout les Écossais et comment il utilise l’histoire pour plaider l’union de toutes les composantes de la société anglaise. / At the end of the thirteenth and the begining of the fourtheenth century, Edward I (1239-1307), conqueror of Wales and Scotland, seems to have been in perpetual conflict with Scotland, France and Wales. Those conflicts put him in great need of funding. At that time, the Parliament was already an important institution in England that Edward I had to convince to grant him the taxation he was asking for. This was complication by the fact that socio-culturals tensions inherited from the conquest of 1066 were complicating a lot the task of the king whos was in need of a solution for uniting the whole English society against his enemies. The king whas also in conflict with some of his subjects. This was the case of Anthony Bek the bishop palatine of Durham who was in danger of loosing his privileges and liberties. Searching a reconciliation with the king, Bek asked Peter of Langtoft a monk from northern England to write a chronicle in which he would preach the union of the whole English society against the enemy of Edward I. This memoir will study how Peter of Langtoft in his chronicle calumny the king’s enemies, specialy the Scots and how he used history to preach the union of all the english society against the king’s enemies.
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De la guivre au crapaud : l'analyse du motif merveilleux du baiser désenchanteur à la bête, dans le roman médiéval et dans le conte

Laporte, Jacinthe January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Être et image : une approche de la notion de sujet chez Maître Eckhart

Desjardins, Pierre-Luc 08 1900 (has links)
Le présent mémoire constitue une tentative de circonscrire - par l’étude d’un corpus textuel principalement emprunté à l’œuvre vernaculaire (allemande) de Maître Eckhart de Hochheim (1260-1328) – le rôle joué par certains motifs conceptuels caractérisant la notion moderne de sujet-agent au sein de la pensée de ce philosophe, théologien et prédicateur. Plus précisément, il y est question de déterminer en quoi le « je » (ich) décrit en plusieurs lieux textuels de l’œuvre d’Eckhart présente les caractères d’autonomie et de transparence à soi qui sont l’apanage de la subjectivité telle que la conçoit majoritairement une certaine modernité postcartésienne. Notre argument, qui se déploie sur trois chapitres, adopte sur le corpus faisant l’objet de cette étude et la conceptualité qu’il déploie, trois perspectives différentes – lesquelles perspectives sont respectivement d’ordre ontologique (premier chapitre), existentiel ou éthique (second chapitre) et anthropologique (troisième chapitre). La première approche – ontologique – explicite le sens que donne Eckhart aux notions d’être, de néant, d’intellect et d’image, ainsi que la manière dont elles se définissent dialectiquement en rapport les unes avec les autres. Le second chapitre, dont l’approche est existentielle, expose les applications éthiques des concepts abordés au chapitre précédent, analysant la méthode de détachement prescrite par Eckhart pour parvenir à l’état de béatitude. Le troisième et dernier chapitre cherche, quant à lui, à définir de quelle manière l’homme se définit par rapport à l’union à laquelle l’invite Eckhart, et ce autant sur le plan spécifique que sur le plan individuel. / The following dissertation attemps to establish the presence of certain conceptual motives pertaining to the modern conception of subjectivity (as exemplified by the cartesian understanding of the self), in the middle-high german works of Master Eckhart of Hochheim, philosopher, theologian and predicator who was born in 1260 and died in 1328. In order to do so, it develops a three-fold argument taking place over three chapters, each of which presents a different approach - a different perspective - on Eckhart’s thought. The first chapter presents an ontological argument designed to explicitate the meaning of the key eckhartian notions of being, nothingness, intellect and image, whereas the second chapter exploits the existential consequences of Eckhart’s outlook on those notions – consequences which in ethical terms translate into the necessity for the human individual to practice a systematic annihilation of oneself in order to achieve an absolutely pure union with God. The third and last chapter of this dissertation attemps to explicitate de notion of “I” (ich), used by Eckhart to designate the identity that the detached human soul and God share, a type of identity in which we find similarities with the modern conception of the self – conception which Heidegger thought of as being entirely absent from precartesian philosophy.
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Le problème du mal dans la Summa de bono de Philippe le Chancelier

Barichard, Louis-Hervé 08 1900 (has links)
Ce mémoire entend mettre en lumière la solution au problème du mal développée par Philippe le Chancelier dans la Summa de bono (1225-1228). À cet effet, notre analyse se polarise sur la notion du mal qui occupe à la fois le système des transcendantaux et la division du bien créé découlant du principe du souverain bien. La somme est bâtie d’après la primauté de la notion du bien transcendantal, et fut rédigée par opposition avec la doctrine manichéenne des Cathares, en vogue au XIIIe siècle, qui s’appuyait sur la prééminence de deux principes métaphysiques causant le bien et le mal, d’où devaient procéder toutes les choses de la Création. Ceci explique que nous ayons privilégié de seulement examiner les notions du bien et du mal en un sens général, car c’est au stade universel de l’ontologie du bien que l’auteur défait la possibilité du mal de nature, en amont des ramifications du bien créé, déployées, à l’envi, dans les questions de la somme où les réponses sont assignées à des problèmes spécifiques. Nous offrons ici, pour la première fois, une traduction en français d’une série de questions ayant permis de mener à bien ce projet. / This master’s thesis intends to clarify Philip the Chancellor’s answer to the problem of evil in the Summa de bono (1225-1228). To this end, we focus on the concept of evil as located within the transcendental system and the division of created good resulting from the supreme good. This sum, which is conceived from the primacy of the transcendental notion of good, was drafted in opposition to the Manichean doctrine of Cathars, a belief popular in the thirteenth century, which states that two metaphysical principles cause good and evil and it is from these principles that all things are created by nature. For this reason, we decided to study the concepts of good and evil only in a general sense, because the author dismantles the possibility of natural evil at the universal level of the ontology of the good and, prior to the deployment of the created good, it is through the sum’s questions that specific problems can be resolved. Here, we offer for the first time a French translation of several questions useful to this project.
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La « matière troyenne » dans la littérature médiévale : Guido delle Colonne Historia destructionis Troiae : introduction, édition-traduction partielles et commentaire

Bedel, Marie 14 June 2014 (has links)
Ce travail propose d’étudier l’un des nombreux textes médiévaux portant sur le mythe de la guerre de Troie. Transmis à l’Occident médiéval non pas par le biais d’Homère mais par celui des classiques latins et de certains auteurs de l’Antiquité tardive, ce mythe connut un immense succès en Europe durant tout le Moyen Âge, malgré l’ignorance du grec et de l’Iliade. Nous avons choisi d’éditer partiellement et de commenter l’un des plus importants monuments de la matière troyenne médiévale, texte presque inédit aujourd’hui, car totalement délaissé depuis la Renaissance et le retour aux textes anciens. Dans une introduction, nous avons exposé les principes de notre travail d’édition, c'est-à-dire listé les différents manuscrits utilisés par l’éditeur précédent (Nathaniel Griffin), puis surtout présenté notre manuscrit de base, le Cod. Bodmer 78, absent de la liste des manuscrits collationnés par Griffin. Puis nous avons consacré un chapitre à la langue du texte, un latin médiéval très lisible quoiqu’empreint de « modernismes », notamment au niveau du lexique. Puis, après avoir présenté le texte, sa langue et notre méthode d’édition, nous avons exposé le peu d’éléments que nous avions sur notre auteur, sa vie, son œuvre et le contexte intellectuel au milieu duquel il évolua dans la Sicile du XIIIe siècle, ainsi que l’engouement européen pour la matière troyenne qui explique son choix de reprendre ce grand mythe dans son Historia. Enfin il nous a fallu évoquer les nombreuses sources utilisées par Guido delle Colonne, ses sources directes, indirectes ou inavouées. En dernier lieu, nous avons offert un résumé de chaque livre édité et traduit. Suit une bibliographie détaillée sur les manuscrits et éditions anciens de ce texte, des manuels, le contexte culturel et historique en Europe et en Sicile au Moyen Âge, les textes grecs, latins et vernaculaires se rapportant à la guerre de Troie et ayant influencé notre auteur de près ou de loin, les ouvrages critiques sur le traitement de cette matière troyenne dans l’Antiquité et au Moyen Âge, et enfin les quelques éléments bibliographiques portant sur Guido et sur son œuvre. Vient ensuite notre édition-traduction. La traduction est accompagnée d’un double apparat : un apparat des sources et réminiscences ainsi qu’un apparat critique qui prend en compte et compare les leçons contenues dans notre manuscrit de base avec les variantes citées par l’éditeur précédent dans les quelques manuscrits qu’il a utilisés. Au bas de la traduction, figurent des notes d’érudition destinées aux noms ou des faits cités dans le texte et qui méritent une explication. Après cette partie introduction philologique et édition, la deuxième grande partie de cette thèse consiste en un commentaire et des annexes. Dans notre commentaire, nous avons souhaité interroger notre texte dans ses aspects narratologiques, thématiques, génériques, linguistiques et idéologiques. C’est pourquoi nous avons consacré un premier chapitre à l’étude narratologique du texte, son contenu, son agencement, ses techniques narratives, son utilisation des sources et ses principales thématiques. Dans une seconde partie, nous avons abordé le genre et le ton de cette Historia, qui se veut un texte historique quoique traitant une matière fictionnelle puisque mythologique à une époque où les genres littéraires ne sont pas encore définis et encore moins cloisonnés ; nous avons en outre longuement commenté et illustré le choix de l’écriture en prose et en latin à une époque où la mode est au vers et au vernaculaire. Enfin, notre troisième chapitre porte sur le contenu scientifique, politique et idéologique de ce texte truffé de parenthèses érudites et morales. En dernier lieu, nous avons proposé une édition diplomatique de la partie non éditée ni traduite du manuscrit, ainsi que des annexes sur les manuscrits et le vocabulaire, et bien sûr des index des noms propres et un glossaire des mots rares ou surprenants. / This work proposes to explore one of the many medieval texts on the myth of the Trojan War. Transmitted to medieval Europe not through Homer but by the Latin classics and some authors of late Antiquity, this myth was a huge success in Europe during the middle Ages, despite the ignorance of the Greek and the Iliad. We chose to partially edit and comment on one of the most important monuments of the medieval Trojan material, almost unpublished text today because totally abandoned since the Renaissance and the return to the ancient texts. In an introduction, we exposed the principles of our editing work, that is to say, listed the various manuscripts used by the original publisher (Nathaniel Griffin) and especially presented our basic manuscript, Cod. Bodmer 78, absent from the list of manuscripts collated by Griffin. Then we have a chapter on the language of the text, a medieval Latin highly readable although full of "modernism", particularly in terms of vocabulary. Then, after introducing the text, the language and our editing method, we exposed the little things we had on our author, his life, his work and the intellectual context in which he evolved in thirteenth century Sicily, and the European craze for the Trojan material explains his choice to take this great myth in his Historia. Then, we had to mention the many sources used by Guido delle Colonne, its indirect or direct or unacknowledged sources. Lastly, we provided a summary of each book published and translated. Then follows a detailed bibliography on manuscripts and old editions of this text, textbooks, historical and cultural context in Europe and Sicily in the Middle Ages, the Greek texts, Latin and vernacular related to the Trojan War and that influenced our author near or far, the critical works on the treatment of this Trojan material in antiquity and the Middle Ages, and finally some bibliographic elements on Guido and his work. Then comes our edition-translation. The translation is accompanied by a double pageantry: one for the sources and reminiscences, and a critical apparatus that considers and compares the lessons contained in our manuscript with basic variants cited by the previous editor in some manuscripts that he used. At the bottom of the translation include scholarly notes for names or facts mentioned in the text and deserve an explanation. After this introduction and part philological edition, the second major part of this thesis consists of a comment and annexes. In our review, we wanted to examine our text in its narratological, thematically, linguistic, generic and ideological aspects. That is why we have devoted the first chapter to the narratological study of the text, its content, its layout, its narrative techniques, use of sources and its main themes. In a second part, we discussed the type and tone of the Historia, which intends to be a historical text while attending a fictional material since mythological, at a time when genres are not yet defined and less compartmentalized; we have also commented extensively and illustrated the choice of writing in prose and Latin at a time when fashion is to poetry and vernacular. In the end, our third chapter focuses on the scientific, political and ideological content of this text peppered with parentheses and moral scholars. Finally, we proposed a diplomatic edition of the unedited or translated part of the manuscript, as well as appendices on manuscripts and vocabulary, and of course the name index and a glossary of rare or surprising words.

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