• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 74
  • 74
  • 74
  • 74
  • 74
  • 67
  • 62
  • 59
  • 7
  • Tagged with
  • 344
  • 344
  • 165
  • 81
  • 69
  • 47
  • 46
  • 36
  • 33
  • 31
  • 30
  • 27
  • 27
  • 25
  • 24
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
211

"Secourons nos enfants malades" : réponses à l'épidémie de poliomyélite à Montréal en 1946

Poirier, Valérie 03 1900 (has links) (PDF)
Depuis trois décennies, l'historiographie sur la santé et les épidémies, qui s'appuyait autrefois essentiellement sur l'histoire de l'évolution de la science et de la médecine, connaît des transformations profondes. S'inspirant de l'histoire sociale, elle concentre désormais son analyse sur une dimension socio-économique. Ce mémoire s'inscrit dans ce nouveau courant, tout en abordant d'autres champs relatifs à la famille et à l'après-guerre. C'est en se basant sur ces trois historiographies et en prenant comme fil conducteur le contexte de la valorisation de l'enfance et de la famille spécifique au baby boom et à l'après-guerre que nous désirons comprendre l'interaction entre une épidémie et la population montréalaise. À Montréal, quelles réponses a engendrées l'épidémie de poliomyélite de 1946 au sein des familles, des hôpitaux pour enfants et des milieux scolaires? Est-ce que le fait que la polio sévissait majoritairement chez les enfants, alors au centre du système de valeurs de la société, influençait ces réponses? À l'aide d'une analyse de contenu d'un corpus de sources variées, comprenant notamment les journaux La Presse et le Montreal Daily Star, différents fonds d'archives et un recueil de témoignages, nous avons voulu répondre à ces questions. Dans les années 1940, une série de facteurs, comprenant l'amélioration de la santé, les discours des experts et de l'État sur les rôles familiaux, les conditions économiques favorables de l'après-guerre et l'émergence de l'État-providence donne des moyens concrets aux parents afin de valoriser leurs enfants et la santé de ceux-ci. À cet égard, nous démontrons que la principale réponse familiale face à la polio en 1946 est le dévouement. Des traces de « négligence » parentale permettent toutefois de nuancer le portrait et rappellent que certaines familles devaient toujours composer avec des conditions matérielles précaires. Du côté des hôpitaux, les efforts consentis au niveau de l'espace, du matériel, des finances et du personnel témoignent du sentiment d'urgence d'agir ainsi que de l'importance nouvelle que ces institutions revêtaient dans la santé juvénile. Nous pensons que les réponses des hôpitaux s'inscrivent dans l'économie sociale mixte d'après-guerre, où les recours privés et publics coexistent. Quant aux écoles, celles-ci sont d'une importance nouvelle en raison de la loi sur la fréquentation scolaire obligatoire qui touche tous les enfants en deçà de 14 ans. À travers l'étude de la principale réponse à la polio dans les milieux scolaires, la remise de la rentrée des classes, nous constatons l'implication d'une multitude d'acteurs qui témoigne de la redéfinition des valeurs et de la responsabilité associées à l'éducation des enfants. Ces observations nous incitent à rejoindre les conclusions d'autres études sur la polio prouvant que les réponses à la maladie sont influencées par sa particularité de frapper les enfants et de les laisser paralysés. Nous pensons que la valorisation de l'enfance de l'après-guerre a exacerbé ces réponses et a donné des moyens concrets à la société pour prendre soin des enfants. Cette recherche contribue à rendre compte de la nouvelle conception que la société avait de l'enfance à l'époque ainsi que des transitions économiques, politiques et sociales qui s'opéraient au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à Montréal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Québec, XXe siècle, Épidémie, Santé, Enfance, Famille
212

Végétalisation du bâtiment en milieu urbain : bénéfices et perspectives

Bernier, Anne-Marie 03 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche est une étude qualitative inductive exploratoire dont le but est de déterminer comment la végétalisation du bâti peut contribuer à l'amélioration de la qualité de vie individuelle et collective en milieu urbain. Trois objectifs secondaires sous-tendent l'étude : identifier et documenter les bénéfices de la végétalisation du bâti en milieu urbain; relever les différentes formes que peut prendre la végétalisation du bâtiment; cibler et proposer des efforts de végétalisation du bâti à envisager dans le contexte montréalais. Le cadre théorique est celui de l'écologie urbaine, discipline qui considère la ville comme un écosystème et l'humain comme une espèce parmi les autres à l'intérieur de cet écosystème. Les données ont été collectées principalement par revue critique de la littérature et observation directe. La démarche méthodologique sur le terrain et les études de cas ont été menées à Paris, ville où les efforts de végétalisation du bâtiment sont en pleine explosion. L'histoire et les formes variées que peut prendre la végétalisation des toits et des façades ont tout d'abord été documentées et illustrées. Les nombreux bénéfices de la pratique en milieu urbain ont ensuite été abordés : la régulation de la température, l'atténuation de l'effet d'îlot de chaleur urbain, la gestion des eaux de ruissellement, l'isolation thermique et acoustique du bâtiment, la biodiversité, la qualité de l'air et la qualité de l'espace en sont les principaux exemples. Les observations, entretiens et études de cas effectués à Paris ont servi d'inspiration pour le dernier chapitre de propositions pour le contexte montréalais. L'utilisation de plantes des montagnes et des falaises, de plantes sempervirentes résistantes, ainsi que la protection des racines contre le gel sont les recommandations retenues concernant les façades végétales dans la métropole québécoise. Les logements sociaux ont été proposés comme bâtiments à végétaliser afin de démocratiser la pratique et de générer les bénéfices les plus probants sur le plan de la régulation de la température. Les Habitations Jeanne-Mance, un complexe de logements subventionnés au centre-ville de Montréal, ont finalement été sélectionnées afin de préciser ces recommandations. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : végétalisation, verdissement, environnement urbain, façade végétale, toit vert, effet d'îlot de chaleur urbain, Paris, Montréal.
213

Perception des critères d'intégration sociale par la clientèle de psychiatrie-justice et les établissements publics

Hamida, Zied 03 1900 (has links) (PDF)
Ce projet de recherche a pour thème central la conception de l'intégration sociale auprès d'une clientèle psychiatrisée et judiciarisée. Par cette recherche qualitative, nous entendons contribuer au développement d'une réflexion sur les besoins de cette population, tout en considérant les services de suivi externe, préconisés par le Ministère de la santé et des services sociaux et accueillis favorablement par le milieu communautaire. Les pourvoyeurs de ces suivis ont le double mandat de contribuer au développement des potentialités (tant relationnelles que professionnelles) de cette population, puis de permettre, à divers degrés et de diverses façons, le maintien d'une psychiatrisation de la vie des personnes assistées. Cet exercice académique est aussi ambitieux dans ses intentions qu'humble dans son exécution. Nous nous sommes entretenus avec huit personnes, quatre hommes et quatre femmes, vivant avec la double problématique (la psychiatrisation et la judiciarisation) et logeant à Montréal dans des résidences qui ont pour mandat de favoriser leur réintégration sociale et d'éviter la réhospitalisation. Ce projet clinique se fait en corollaire avec les prérogatives budgétaires du réseau de la santé. Il s'actualise par une coordination du suivi entre les instances institutionnelles et communautaires, gui préconisent toutes deux l'implication graduelle du sujet à diverses activités dans l'objectif avoué de favoriser l'employabilité ou la pré-employabilité de la personne. Nos entrevues ont permis d'approfondir comment chacun et chacune conçoit l'intégration sociale et l'exclusion sociale, ainsi que la désinstitutionalisation et la prise de pouvoir sur leur vie. Les rencontres ont également porté sur l'apport du travail, d'un logement avec ou sans encadrement et du développement d'un capital social sur leur situation actuelle, tout comme sur leurs désirs et aspirations. Au niveau méthodologique, les approches constructiviste et interactionniste symboliques ont guidé notre démarche et l'analyse des résultats. La recension d'écrits sur la réponse étatique à la maladie mentale jumelée à l'analyse des entrevues, a permis de dégager que les personnes rencontrées aspirent à une réaffiliation sociale et à la reprise progressive d'un pouvoir sur leur vie. Ces projets se concrétisent en prenant part à des occupations socialement reconnues et approuvées, soit essentiellement le travail et le bénévolat. À cet effet, on reconnaît chez les participants les valeurs et normes sociales qui leur sont transmises : une responsabilisation les mettant plus que jamais au centre de ce projet, au risque de voir ces personnes, comme le souligne Poupart (2001, p. 102), vivre une déviance secondaire en organisant leur vie en fonction du stigma de la maladie mentale qui leur est attribué par leur suivi psychiatrique, leur lieu d'hébergement, de travail et d'occupations diverses dans des organismes spécifiquement conçus pour cette clientèle. Plusieurs personnes participant à la recherche bénéficient d'un suivi intensif dans le milieu (SIM), et d'autres d'un soutien à intensité variable (SIV). Alors que certains expliquent se sentir sécurisés par le maintien ad vitam aeternam de l'encadrement présent, la plupart comptent sur leur capital social et leur équipe traitante pour l'atteinte de projets les aidant à se redéfinir comme citoyens à part entière. Ces projets sont habituellement reliés à l'obtention d'un emploi ou d'un logement qui sera partagé, parfois, avec un amoureux. Au-delà des modalités de leur suivi, notre échantillon nous a essentiellement entretenus sur la qualité du lien qui est gage de confiance en soi et en autrui, et qui conséquemment permet l'amorce d'une prise de pouvoir sur leur vie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intégration sociale, réintégration sociale, exclusion sociale, désinstitutionalisation, rétablissement, soutien à intensité variable, suivi intensif dans le milieu, justice actuarielle, justice réparatrice, appropriation du pouvoir, capital social.
214

Tuberculose, foyers et familles : les soins à domicile des tuberculeux à Montréal, 1900-1950

Vanier, Marie-Hélène 12 1900 (has links) (PDF)
Au tournant du XXe siècle, la tuberculose est un fléau qui touche de nombreux Montréalais. Puisqu'ils vivent souvent dans un environnement malsain et propice à la propagation de la maladie, la situation est particulièrement sévère chez les citoyens les plus pauvres. Afin de répondre adéquatement à ce problème de santé publique, les médecins montréalais choisissent majoritairement le modèle du dispensaire antituberculeux pour lutter contre la maladie. Cette étude dresse le portrait des soins à domicile des tuberculeux de la classe ouvrière à Montréal entre 1900 et 1950, et propose d'analyser le vécu des familles et le système de soins mis en place dans les communautés protestante, catholique et juive. Par l'analyse de nombreuses sources provenant principalement du Royal Edward Institute, de l'Institut Bruchési, de l'Institut Baron de Hirsch et du dispensaire Herzl, une étude comparative des groupes de Montréalais et des discours de leurs institutions a été réalisée dans le but de répondre à une série de questionnements : Comment les malades vivaient la maladie à domicile? Quelles étaient les méthodes préventives mises de l'avant par les médecins et les réformistes? Quelles étaient les actions ciblant spécifiquement l'enfance? L'analyse du développement des dispensaires antituberculeux montréalais a fait ressortir que ce système de soins se distingue par l'ampleur des soins se faisant à domicile, quoique la communauté juive privilégie la cure sanatoriale. Nous avons constaté que la pauvreté et l'environnement hygiénique, cheval de bataille des réformistes, incitent les familles touchées par la tuberculose à aller chercher de l'assistance médicale gratuite dans les dispensaires. L'analyse des prescriptions faites aux tuberculeux, et plus particulièrement aux femmes, confirme que les conseils qui sont prodigués sont la plupart du temps inapplicables du point de vue des familles, faute de moyens. Nous avons également fait ressortir plusieurs mesures des dispensaires antituberculeux visant l'enfance, la plus importante étant l'école en plein air mise sur pied par le Royal Edward Institute. Nous notons de plus que les écoles de la Commission des écoles catholiques de Montréal se sont avérées être des protagonistes importants dans la prévention de la tuberculose chez les enfants. À la lumière des analyses effectuées, nous notons l'existence d'une spécificité montréalaise dans le traitement de la tuberculose face au reste du Canada, idée qui va à l'encontre de l'historiographie la plus récente. De plus, l'analyse du discours des institutions antituberculeuses fait ressortir l'influence dominante de l'idéologie réformiste chez les acteurs de la lutte antituberculeuse montréalaise, ainsi que la présence d'une dimension compassionnelle importante. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, XXe siècle, Québec, Montréal, Tuberculose, Santé, Soins à domicile.
215

Significations de la récupération de nourriture pour les actrices et acteurs du marché Jean-Talon : une recherche exploratoire

Breault, Geneviève 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose, dans le cadre d'un travail exploratoire sur la récupération de nourriture, une analyse qualitative des significations auxquelles se rattache l'action des glaneurs du marché Jean-Talon, un marché public situé dans le secteur centre-nord de la ville de Montréal. Afin de documenter la pratique de la récupération alimentaire, un phénomène social méconnu sur le plan sociologique et perçu plutôt négativement, des observations et des entretiens ont été réalisés auprès de commerçantes et de commerçants ainsi qu'auprès de glaneuses et glaneurs à l'automne 2009 et au printemps 2010. Nous avons mené notre travail avec l'objectif de comprendre comment celles et ceux qui récupèrent de la nourriture perçoivent leur pratique, la décrivent et l'expliquent. Questionnés sur le quand, les glaneuses et glaneurs ont été invités à décrire la fréquence de leurs activités de récupération, l'heure à laquelle elles et ils récupèrent, ainsi que l'ancienneté de leur pratique. Les répondantes et répondants ont également été invités à décrire le comment, c'est-à-dire à parler des aliments qu'elles et ils récupèrent, du transport de leurs denrées jusqu'à leur maison ainsi que de l'utilisation qu'elles et ils font de leurs denrées. Le qui a également été abordé afin de déterminer si les glaneuses et glaneurs récupèrent seuls ou en groupe et pour identifier les destinataires de leurs denrées. Enfin, le pourquoi a été abordé afin d'explorer les motivations des glaneuses et glaneurs, le parcours qui les a amenés à récupérer de la nourriture au marché Jean-Talon ainsi que les autres stratégies qu'elles et ils déploient pour obtenir des denrées alimentaires. L'analyse des témoignages des répondantes et répondants permet de distinguer deux grandes catégories de glaneuses et glaneurs pour qui l'expérience prend forme de manière très différente : celles et ceux aux prises avec une situation précaire et celles et ceux qui ne le sont pas. Chez la première catégorie, la récupération alimentaire figure au rang des stratégies de débrouille déployées pour assurer un approvisionnement alimentaire. Elle s'accompagne alors de l'expérience de la déqualification où s'entremêlent un vécu de pauvreté, le secret ainsi que les sentiments de honte et d'échec. À l'opposé, chez la seconde catégorie de glaneuses et glaneurs, l'expérience se rattache à un désir d'engagement et contribue à renforcer des sentiments d'accomplissement et de fierté. Le cadre d'analyse privilégié permet de poser le phénomène à la frontière de la sociologie de la déviance et de la sociologie de l'engagement. Il porte une attention particulière aux significations liées au contexte historique et social dans lequel s'inscrivent l'action de récupération ainsi que les aliments qui sont récupérés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : récupération, déchets, rejets alimentaires, glaneurs, débrouille, honte, survie, déviance, engagement.
216

La conciliation des objectifs sociaux, économiques et écologiques d'initiatives locales d'économie sociale

Hamel, Mélanie 01 1900 (has links) (PDF)
À l'aube du troisième millénaire, face aux crises écologiques et à l'intensification des inégalités sociales et économiques, les êtres humains sont appelés à redéfinir leur rapport entre l'économie, la société et la biosphère. La prise en compte des dimensions sociale et écologique dans les activités de production, de consommation et de gestion des activités économiques devient donc un enjeu majeur pour l'ensemble des acteurs concernés et des territoires. Certains d'entre eux valorisent un nouveau mode de développement. Ce dernier est fondé sur des principes de solidarité, de démocratie, d'écologisme, de durabilité, d'ancrage local et d'innovation socioterritoriale. Ainsi, l'émergence de pratiques solidaires et écologiques appelle notre curiosité scientifique et notre perspective pragmatique dans le but d'y extraire des ingrédients qui pourront avoir une certaine utilité sociale, soit pour les praticiens ou les chercheurs. Au Québec, le mouvement de l'économie sociale a le potentiel de porter ce projet de renouvellement des pratiques économiques en vue d'une perspective écologique et solidaire. Ce mémoire présente deux initiatives locales d'économie sociale qui intègrent la dimension écologique au sein de leurs activités. La première, les Services horticoles, Les Pousses urbaines, œuvre dans le secteur de l'environnement (horticulture écologique), et la deuxième, la Société de développement Angus, est un promoteur immobilier à vocation communautaire qui intègre des objectifs écologiques. Ces deux entreprises sont situées dans l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie, un territoire fécond en matière d'expériences de développement durable. L'objectif de cette recherche est d'examiner les processus par lesquels les initiatives locales d'économie sociale arrivent à concilier les objectifs sociaux, économiques et écologiques qu'elles se sont donnés. Notre démarche de recherche permet de passer en revue les conditions et les moyens qui facilitent la conciliation des objectifs mentionnés, de situer le degré de durabilité des objectifs en fonction de deux groupes d'initiatives du secteur environnemental ou d'un autre secteur de l'économie sociale et, enfin, d'identifier les irritants liés à une bonne intégration de la dimension écologique au sein des deux organisations étudiées. Notre démarche qualitative a été orientée par trois approches théoriques : le développement durable, l'économie sociale et solidaire, et le développement local. Leur articulation a généré des grilles d'analyse qui nous ont permis de tirer des conclusions qui mettent au défi l'ensemble des acteurs, notamment ceux politiques et institutionnels. Il appert que l'État a un rôle majeur à jouer sur le plan du soutien aux missions sociale et écologique des entreprises et de la régulation d'un marché qui externalise les coûts sociaux et environnementaux. Enfin, un des défis majeurs des organisations d'économie sociale est leur capacité de créer de nouveaux arrangements organisationnels et institutionnels en vue d'un mieux vivre ensemble solidaire et écologique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Économie sociale, Économie solidaire, Développement durable, Environnement, Pratiques écologiques, Pratiques solidaires, Développement local, Initiative locale, Montréal.
217

L'immigration argentine et péruvienne à Montréal : ressemblances et divergences, de 1960 à nos jours

Charbonneau, Denis 12 1900 (has links) (PDF)
L'historiographie sur l'immigration au Québec est plutôt restreinte et aucune étude n'avait jusqu'à maintenant traité des Péruviens et des Argentins. Cette étude a donc pour but de retracer l'histoire de ces deux groupes à Montréal, de 1960 jusqu'à aujourd'hui, en cherchant à savoir pourquoi ils se sont installés dans la métropole québécoise et comment ceux-ci se sont intégrés à la société québécoise au fil de ces décennies. Afin d'observer ces deux mouvements migratoires, le modèle théorique « push & pull » a été utilisé pour déceler les facteurs d'expulsion et les facteurs d'attraction. Les principales sources utilisées pour cette étude ont été des statistiques gouvernementales ainsi que des entrevues. Les statistiques ont servi à analyser l'immigration et l'intégration de manière quantitative tandis que les entrevues ont été utilisées pour l'analyse qualitative. Le Pérou et l'Argentine ont une histoire récente similaire, ayant eu tous les deux des problèmes économiques récurrents et des problèmes de violence. En Argentine, une répression brutale a été menée envers la population par le régime militaire de 1976 à 1983 tandis qu'au Pérou, un conflit a eu lieu entre l'État et les guérillas marxistes de 1980 à 1992. L'économie et la violence ont donc constitué les principaux facteurs d'expulsion pour ces deux groupes. En ce qui a trait aux facteurs d'attraction, il faut tout d'abord mentionner les changements législatifs de 1967 et de 1976 qui ont permis une plus grande immigration latino-américaine au Canada et au Québec. Dans les années 1990, Québec et Ottawa ont modifié les critères d'admission des immigrants économiques ce qui a eu pour principales conséquences d'augmenter le nombre d'immigrants qui détiennent des diplômes universitaires. Il faut aussi souligner l'importance des liens de connaissance en tant que facteur d'attraction. Malgré des facteurs d'expulsion et d'attraction similaires, les flux migratoires en provenance de ces deux pays ont eu des trajectoires différentes. L'immigration péruvienne au Québec est en hausse constante depuis les années 1980 et elle est composée d'immigrants indépendants, d'immigrants familiaux et de réfugiés dans des proportions similaires. L'immigration argentine au Québec, quant à elle, est cyclique et elle composée en grande partie d'immigrants indépendants. II est à noter que la violence et les liens familiaux ont été des facteurs plus déterminants pour l'installation des Péruviens que pour celle des Argentins. En matière d'intégration, les Péruviens et les Argentins se sont intégrés à la société québécoise au fil des décennies mais de façon inégale. Les deux groupes se conforment à la norme sociale du français en plus de participer à la vie économique et la vie communautaire. Cependant, les Péruviens et les Argentins présentent tous les deux un portrait économique inférieur à la moyenne de la société québécoise. Il ne s'agit pas d'une situation unique à ces deux groupes car elle est aussi présente chez d'autres groupes immigrants au Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérique latine, Pérou, Argentine, Immigration, Québec, Montréal, Néo-libéralisme, Politiques d'immigration, Migrations en chaîne, Intégration, « Push & pull »
218

Quels rôles pour les acteurs locaux dans les projets de revitalisation urbaine intégrée? : regard sur le projet Laurentien-Grenet à Montréal

Chabant, Ophélie 11 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs années, les villes des pays développés connaissent de nombreuses transformations et changements, tels qu'une dégradation plus marquée de l'environnement physique (infrastructures, logements...), un déplacement de la population du centre-ville vers les périphéries, le tout souvent jumelé avec des problèmes de discrimination et d'exclusion sociale envers les minorités ethniques. Le phénomène de désindustrialisation, serait la principale cause de ces changements (Sacqué et al. 2003 ; McGregor et McConnachie, 1995 ; McCarthy, 1998) Les conséquences de la migration de la population sont d'ailleurs plus visibles dans les villes nord-américaines, que dans celles européennes. Pour répondre à ces multiples défis, les autorités municipales ont désormais le choix entre plusieurs politiques publiques municipales : la réhabilitation, la rénovation ou encore la revitalisation urbaine, comme le décrivent Sacqué (2006) ou encore Séguin et Divay (2004). Ces différents modes d'interventions prônent la lutte contre la pauvreté, dans les quartiers déshérités de plusieurs villes, mais la stratégie de revitalisation urbaine aborde le problème plus en profondeur, puisqu'elle y ajoute l'intégration de la communauté. Alors que bon nombre de quartiers détériorés et en crise, ont été le lieu de luttes urbaines ou de ségrégation sociale et ethnique (Massey et Denton, 1995 et Body-Gendrot, 1997), aucune démarche n'avait été menée en faveur de l'intégration de la population locale et des organisations communautaires, dans ces programmes et politiques publiques. Désormais, l'intégration et la participation de la communauté locale, est une priorité dans les projets de revitalisation urbaine, au même titre que l'amélioration du cadre de vie ou la création d'emplois (Aigner et al. 1999 ; Gittell, 2001 et Senécal et al. 2002). Ce mémoire a pour principal objectif d'étudier un exemple de projet de revitalisation urbaine intégrée (RUI), développé dans la métropole montréalaise, au cours des années 2000, celui de Laurentien-Grenet. Nous étudions aussi l'un des projets du programme fédéral d'Empowerment Zones (EZ), à savoir celui de la ville de Chicago mis en place entre 1994 et 2004, à titre de point de repère pour notre analyse de l'exemple montréalais. La méthodologie utilisée repose principalement sur la réalisation d'entrevues semi-dirigées, avec des acteurs locaux (intervenants-clés et résidants) impliqués dans le projet de RUI Laurentien-Grenet et aussi sur l'analyse de diverses sources documentaires. Bien que les deux projets de revitalisation urbaine, visent les mêmes objectifs, les premières conclusions nous montrent certaines différences, surtout à propos de la mobilisation et l'implication des acteurs locaux, qui semble tenir compte de certaines particularités locales (comme par exemple la ségrégation sociale et ethnique). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : revitalisation urbaine, empowerment zone, implication des résidants, ségrégation sociale et ethnique, Montréal, Chicago
219

Les récits d'expérience de femmes des Philippines aides familiales à Montréal à la rencontre des narratifs sociaux construits à leur sujet

McClure, Geneviève 05 1900 (has links) (PDF)
Chaque année, plusieurs milliers de femmes philippines participent au Programme des aides familiaux résidants (PAFR), en vertu duquel le gouvernement canadien émet des permis de travail temporaires qui permettent à des personnes qualifiées de travailler comme aides familiales dans des résidences privées où elles doivent obligatoirement résider. De nombreux narratifs sont construits à propos de ces femmes, notamment par les politiques sociales, les recherches menées à leur sujet et les organismes qui cherchent à les rejoindre. Cette recherche de nature qualitative a pour objectif principal de comprendre comment les femmes philippines aides familiales se positionnent socialement autour des narratifs sociaux construits à leur sujet. En nous appuyant sur les écrits de Loseke (2007), nous reprenons l'idée selon laquelle ces narratifs influencent la place qu'occupent ces femmes dans la société. Toutefois, les femmes sont loin d'être passives dans ce processus. Les récits de leur expérience migratoire, abordés à partir du concept de narrative of location (Anthias, 2001, 2002, 2005, 2008), nous permettent de saisir comment elles se positionnent autour de ces narratifs dans leurs interactions quotidiennes avec différentes personnes dans différents contextes (employeur-e, agent-e d'immigration, intervenant-e, etc.) En ce sens, les récits d'expérience de six femmes philippines aides familiales ont été recueillis. Soumis à une analyse narrative, les récits des femmes ont d'abord permis d'explorer les dimensions relatives à leur parcours migratoire et à la place qu'elles considèrent occuper socialement. Une mise en dialogue de ces éléments avec les concepts théoriques proposés et les différents écrits a permis d'identifier les principaux narratifs sociaux mobilisés dans les récits des femmes et l'utilisation qu'elles en font. Les éléments des récits qui permettent de révéler les narratives of location qui y sont entremêlés ont aussi pu être explorés. Nous avons ainsi découvert qu'en plus de situer les femmes comme actrices dans leur projet migratoire, leur positionnement est révélateur des luttes individuelles et collectives qu'elles mènent dans leurs interactions quotidiennes pour la reconnaissance d'une place à part entière. Ces luttes constituent leur réponse aux sentiments d'exclusion et de discrimination qui résultent des interactions et des échanges auxquels elles participent. Les conclusions de la recherche amènent aussi à réfléchir à l'attention portée dans l'intervention sociale aux narratifs que les personnes visées par l'intervention construisent à propos de leur propre situation ou de leurs problèmes, de même qu'aux narratifs que véhiculent les intervenant-es. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes immigrantes, positionnement social, récits d'expérience, narratifs sociaux.
220

L'église et les loisirs : le rôle du Centre Immaculée-Conception, 1951-1999

Trudel, Jacques 03 1900 (has links) (PDF)
De façon générale, l'historiographie aborde rarement le développement de la paroisse urbaine et le rôle qu'elle s'est donné comme organisatrice de loisirs pour ses paroissiens. L'objectif de ce mémoire est d'étudier l'œuvre pastorale de l'Église dans le domaine des loisirs, plus particulièrement le rôle du Centre Immaculée-Conception de Montréal entre 1951 et 1999. Dans la perspective d'examiner le projet social du Centre en relation avec les idées de l'Église en matière de loisirs, le milieu socio-économique, l'évolution du projet et les relations entre les différentes instances religieuses sont abordés. Durant cette période de près de cinquante ans, marquée par la Révolution tranquille et une évolution rapide des mœurs, le Centre Immaculée-Conception connaît, comme la société québécoise et l'Église catholique, des transformations importantes. Nous avons examiné la structure organisationnelle et la gestion du Centre, son offre de services et l'évolution de sa clientèle. Cette recherche démontre que l'Église a su rivaliser avec le secteur commercial des loisirs et qu'elle a même innové, sous certains aspects, en offrant davantage que ses concurrents. L'étude démontre aussi que cette œuvre repose en grande partie sur l'engagement d'un individu, le Père Marcel de la Sablonnière, s.j., qui a réussi à amalgamer deux passions : l'Église et le sport. Le Père de la Sablonnière, l'âme du Centre durant toute la période, a créé une entreprise dynamique et a mis sur pied un important réseau de soutien. Finalement, cette étude montre que si le succès commercial du Centre ne fait aucun doute, les Jésuites questionnent ce genre d'entreprise pour leur action pastorale à partir des années 1960. Le succès commercial n'assure pas les résultats pastoraux anticipés. Les changements qu'apporte la génération des baby-boomers, principalement en ce qui a trait aux valeurs et aux mœurs, et qui sont généralement bien acceptés par le directeur du Centre Immaculée-Conception, se confrontent à une Église qui peine à suivre le rythme de la mutation sociétale. Cet écart entre le Centre et les orientations épiscopales se finalise par un retrait des Jésuites de cette œuvre qui reste une institution de renom encore aujourd'hui au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Église catholique, Loisirs, Centre Immaculée-Conception, Père Marcel de la Sablonnière, 20e siècle

Page generated in 0.0544 seconds