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La littérature française du vingtième siècle entre la mémoire et l’oubli: Proust, Beckett, Perec, et Blanchot; Twentieth Century French Literature between memory and forgetting: Proust, Beckett, Perec, and Blanchot

Baek, Jiewon 19 May 2010 (has links)
In the course of the twentieth century, the representation of the relationship between time, narrative, and memory in French literature undergoes a change. Proust's <i>A la recherche du temps perdu</i> evidences the power of memory to synthesize separate moments through a work of art and embodies the thesis of Paul Ricoeur on the interdependency of time and narrative. This proustian synthesis becomes almost impossible for Samuel Beckett, George Perec, and Maurice Blanchot, who encounter the disappearance of memory preserved in the narrative space. Not only in the face of the spatialization of memory in the increasing development of mass media, which Walter Benjamin criticizes, but also in the face of the deterioration of space, the translation of a temporalized memory into a coherent story cannot continue. From Proust's immense edifice of memory, to Beckett's invention, to Perec's spatial preservation of vanished time, to Blanchot's désoeuvrement, the works of these authors traverse the wide span between memory and forgetting in literature. This paper integrates these authors who diverge in the direction of memory, on the one hand, and in the direction of forgetting, on the other. This integration forms passageways that make possible the exchange between these two ends. Communication continues in the gap where memory and forgetting are reflections of each other. / Au cours du vingtième siècle, la représentation du rapport entre le temps, le récit, et la mémoire dans la littérature française subit un changement. A la recherche du temps perdu de Proust atteste d’une mémoire puissante qui synthétise des moments séparés dans une oeuvre d’art, et matérialise la thèse de Paul Ricoeur au sujet de l’interdépendance du temps et du récit. Cette synthèse proustienne devient presque impossible chez Samuel Beckett, Georges Perec, et Maurice Blanchot, qui affrontent la disparition de la mémoire préservée dans l’espace narrative. La traduction de la mémoire temporalisée dans une histoire cohérente ne peut pas continuer non seulement face à la spatialisation de la mémoire dans l’accroissement des développements des médias de masse que Walter Benjamin critique, mais aussi face à la détérioration de l’espace. De l’immense édifice de la mémoire chez Proust, à l’invention de Beckett, à la préservation spatiale du temps disparu chez Perec, et au désoeuvrement de Blanchot, les oeuvres de ces auteurs franchissent la vaste étendue entre la mémoire et l’oubli dans la littérature. La présente analyse intègre des auteurs qui se divergent au côté de la mémoire et au côté de l’oubli. Cette intégration établit des passages qui rendent possible l’échange entre ces deux côtés. La communication continue dans l’écart où la mémoire et l’oubli se reflètent. / Master of Arts
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L'indouisme, le bouddhisme et l'Islam en dialogue : un parallèle entre trois films documentaires d'Arnaud Desjardins et une réalisation personnelle qui s'en inspire / Hindouisme, le bouddhisme et l'Islam en dialogue : un parallèle entre trois films documentaires d'Arnaud Desjardins et une réalisation personnelle qui s'en inspire

Bennani, Soulaima 10 May 2024 (has links)
Note sur les annexes : 1 document en format mp4, « un moyen métrage d’une trentaine de minutes un même esprit que les films de Desjardins autour d’une nouvelle branche mystique, la confrérie soufie Mevlevi initiée par Djalal-din Rumi, un des plus grands mystiques soufis du 13e siècle » / La présente étude prend la forme d'un voyage de maitre en maitre, de temple en temple, et s'intéresse à la discipline mystique qui mène au Divin et à l'annihilation de soi. C'est dans le cadre d'une recherche-création que ce mémoire s'incrit, cherchant à mettre en dialogue certaines branches mystiques présentes dans l'indouisme, le bouddhisme et l'islam, à travers trois films documentaires d'Arnaud Desjardins et une réalisation personnelle qui s'en inspire. En parcourant l'Inde avec le film *Ashrams* (Desjardins, 1959), le Japon avec *Zen ici et maintenant I* (Desjardins, 1971), l'Afghanistan avec *Soufis d'Afghanistan II* (Desjardins, 1974), et la Turquie avec *Eyvallah* (Bennani, 2023), on propose de découvrir sous forme de boucle les échos de différentes traditions religieuses dans le but d'y retrouver des croisements pacifistes. Plus précisemment, la partie recherche consiste à relever des redondances structurelles et symboliques autour d'une sagesse universelle commune qu'on retrouve chez les traditions approchées dans les films de Desjardins à travers lesquelles on constitue un parallèle avec le projet de création *Eyvallah* (2023) réalisé en Turquie. Puisque notre étude nourrit une complementarité entre les parties recherche et création, on retrouve dans un moyen métrage d'une trentaine de minutes un même esprit que les films de Desjardins autour d'une nouvelle branche mystique, la confrérie soufie Mevlevi initiée par Djalal-din Rumi, un des plus grands mystiques soufis du 13e siècle. Afin d'homogéiniser le travail, quelques notions théoriques empreintées du récit encadrent l'ensemble de l'étude et servent d'outils de convergence entre les différentes traditions, principalement les notions de « monstration » et « narration » reprises par Roger Odin et de « narrativité complexe » par Marie-Laure Ryan. Pour résumer en une phrase, ce travail consiste à traverser différentes disciplines mystiques qui mènent au Divin et à constituer un parallèle entre trois films retenus d'Arnaud Desjardins et la réalisation personelle du documentaire *Eyvallah* pour y relever des sagesses communes.
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Sur la place publique : construction historique de l’événement Nuit de la poésie 1970

A.-Savoie, Olivier 12 1900 (has links)
Toute historiographie se construit sous la forme d’un récit, soutenue par une narration qui, autour d’une intrigue, sélectionne et organise les événements en fonction de leur importance relative à des critères prédéterminés. La période des années 1960, qui est habituellement décrite comme celle de la naissance de la littérature québécoise, est on ne peut plus représentative de cette logique narrative qui sous-tend toute démarche historique. Un événement retenu par cette histoire, la Nuit de la poésie du 27 mars 1970, s’est littéralement élevé au rang de mythe dans l’imaginaire littéraire, mais aussi identitaire des Québécois. Que ce soit à travers les triomphes de Claude Gauvreau et de Michèle Lalonde ou la foule de plusieurs milliers de personnes devant le Gesù qui espérait assister à la soirée, cet événement, mis sur pellicule par Jean-Claude Labrecque et Jean-Pierre Masse, a été conçu par plusieurs comme l’apothéose de « l’âge de la parole ». Une observation minutieuse de ce happening soulève cependant de nombreuses questions concernant la construction de ce rôle dans l’histoire littéraire québécoise. En effet, tant l’étude des conditions d’organisation de la soirée que l’analyse de son mode de transmission révèlent des motivations archivistiques qui laissent transparaître l’objectif de la Nuit à « faire événement », à produire des traces qui participeront à l’inscription historique de la poésie québécoise. Considérant que l’œuvre filmique de Labrecque et de Masse constitue le seul véritable document témoignant de cet événement et que celui-ci a fait l’objet d’un montage ne présentant qu’une facette de la soirée, les enjeux de représentation et de mise en récit inhérents au cinéma documentaire poussent à questionner le portrait désiré de la poésie de l’époque que l’on voulait créer à travers le long-métrage. Véritable plateau de tournage, le spectacle du 27 mars 1970 appelle à être analysé dans les termes d’une conscience historique qui pousse les acteurs du milieu littéraire de l’époque à ériger les monuments qui seront à la base du canon et de l’institution littéraires québécois. L’étude, mobilisant les ressources de l’analyse de texte, de la sociologie de la littérature, de la théorie historiographique et de la théorie du cinéma, portera principalement sur le documentaire La Nuit de la poésie 27 mars 1970, considéré comme véritable recueil de textes, mais aussi de façon tout à fait originale sur les archives inédites rejetées du montage final des réalisateurs de l’ONF. Au terme de ce travail, j’approfondirai la réflexion sur le rôle historique d’un événement emblématique de la littérature québécoise en explicitant la construction historique autour de celui-ci. Il s’agira non seulement de relativiser l’événement en tant que tel, mais aussi de réfléchir sur le grand récit espéré par les artistes de l’époque. / Any historiography is constructed on the model of a story, that is, the narration of an underlying plot which conveys the particular choosing and singling out of events based upon their importance according to predefined criteria. The 1960s, which are usually depicted as the period where Quebecois literature came into being, are representative of this narrative logic which underlies the stream of history. "La Nuit de la poésie", which took place on the 27th of March 1970, was one of those events singled out by history and mythologized in Quebec’s collective imagination. As such, the happening, filmed by Jean-Claude Labrecque and Jean-Pierre Masse, was conceived by many as the apex of this fruitful period called the "âge de la parole". A study of this happening, however, raises many questions about the process of historical construction which took place around the event. The organization of the night, as well as the way it was passed to further generations, both highlight the strong aspiration to create an historical event and to mark Quebec’s literary culture. Given that Labrecque and Masse’s documentary is the only genuine document attesting to the event, and that the film itself has been subjected to a great deal of editing, issues of representation and of creation of narrative need to be addressed in the context of the cultural affirmation Quebec went through in the 1960s. The Night thus should be analyzed as an indication of an emergent historical consciousness, influencing the cultural actors of the 1960s and 1970s and creating a new group of canonical figures in Quebecois literature. This study, based on text analysis, the sociology of literature, historiography, and film theory, will bear on the documentary La Nuit de la poésie 27 mars 1970, and specifically on the singular work of editing which led to the rejection of many performances from the final documentary. At the end of this analysis, I will deepen the historical role of this iconic event by addressing the cultural and historical construction that surrounded it. The effect of my perspective will be to mitigate the impact of this event alone, but also to draw on the key features that underlined the historical vision characteristic of the literary Quebec of the 1960s.
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Les fauteurs d'imaginaire. Construction d'un imaginaire et jeu d'acteurs dans les opérations de requalification urbaine Euralille, Euroméditerranée et Neptune.

Camille Tiano, Camille 03 December 2007 (has links) (PDF)
Ce travail s'intéresse à la dimension imaginaire de la ville et de l'action urbaine. Les opérations de requalification urbaine telles qu'Euralille (Lille), Euroméditerranée (Marseille) et Neptune (Dunkerque) correspondent certes au renouvellement du bâti et des espaces publics urbains, à la revitalisation du tissu économique local, à la revalorisation sociale des territoires, mais aussi à la production d'un imaginaire. Par imaginaire, on entend le corpus de représentations, de symboles, de récits, de valeurs, de figures et de formes, collectivement admises, et propres à un territoire et à une époque donnée. Afin d'aborder ce phénomène selon un angle opérationnel, on a rapproché les notions d'imaginaire et de jeu d'acteurs. L'analyse de ces opérations et des discours que tiennent leurs principaux acteurs a premis de mettre à jour deux séries de résultats :<br />- La production d'un imaginaire est fondée sur des processus clés : la mise en récit de l'opération, l'articulation des temporalités du projet, et le choix d'axes stratégiques spécifiques et innovants. Si bien que la constitution d'un imaginaire fonctionne à la fois comme le miroir et l'instrument du jeu d'acteurs.<br />- La production et la diffusion d'un imaginaire sont déterminées par la configuration du jeu d'acteurs. Elles sont plus particulièrement liées à la pérennité des aménageurs et des élus pendant l'opération, au portage politique du projet, et à l'articulation et la polarisation des différents partenaires autour de figures emblématiques.
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Le cinéma de Pierre Schoendoerffer, entre fiction et histoire / The cinema of Pierre Schoendoerffer, between fiction and history

Chéron, Bénédicte 16 June 2010 (has links)
Pierre Schoendoerffer fait irruption dans le paysage médiatique en 1965 avec La 317ème section ; ce film met en scène une section locale supplétive à la fin de la guerre d’Indochine. Avec ses œuvres suivantes, jusqu’à Là-haut, sorti en 2004, le cinéaste poursuit un récit qui va de l’Indochine à l’Algérie, du Vietnam en guerre aux mers du grand Nord. C’est le destin d’une génération que Pierre Schoendoerffer porte à l’écran, de ces officiers qui, adolescents sous l’Occupation, sont devenus des hommes dans la guerre d’Indochine et ont dû faire des choix décisifs en Algérie. Alors qu’aucun imaginaire national n’émerge vraiment sur cette période, son œuvre occupe une place originale. Le parcours du réalisateur lui-même fascine les critiques et le public : né en 1928, Pierre Schoendoerffer est entré dans le cinéma par la guerre, en devenant caméraman pour le Service Presse-Information des Armées en Indochine en 1952. Fait prisonnier à Dien Bien Phu, c’est avant tout pour ceux qu’il a vu mourir à ses côtés qu’il dit vouloir témoigner. La manière dont son œuvre est reçue et comprise est révélatrice des évolutions de la mémoire sur ces guerres de décolonisation. L’œuvre de Pierre Schoendoerffer marque incontestablement son public, même si certains films remportent un succès mitigé. Dans le vide de représentations sur la guerre d’Indochine et alors que la guerre d’Algérie demeure une blessure ouverte dans l’imaginaire nationale, sa fresque contribue à l’édification d’une mythologie. / Pierre Schoendoerffer burst into the media landscape in 1965 with La 317ème section (The 317th platoon), a film about a local auxiliary platoon at the end of the First Indochina War. In his next works, till the last one Là-haut – a movie released in 2004 –, the movie maker carried on a tale from Indochina to Algerian, from Vietnam at war to the Arctic Seas. Thus, the destiny of a whole generation has been screened by Pierre Schoendoerffer : officers who were in their teens during the Occupation have become men in Indochina War and, as such, faced decisive choices in Algerian. While no national mythe really emerged during this period, his work takes a special meaning. The very development of the director’s art fascinates critics as well as the audience: war led Pierre Schoendoerffer (he was born in 1928) to cinema as he was a cameraman for the Service Presse-Information des Armées en Indochine, i.e. the Military Information Department in Indochina, in 1952. Captured in Dien Bien Phu, he pledged above all those who were killed around him to testimony. The way his work was welcome and understood is a good illustration of how memory on decolonization evolved. Pierre Schoendoerffer’s cinema undoubtedly reached its audience, even though some movies happened to meet a lesser/minor success. In the context of lack of representations of Indochina War, and while Algerian War remained an open wound in the imagined community, his fresque contributed to build a mythology.
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Tours et détours du genre. Les avatars de l'écriture féminine africaine américaine autour de Harriet Jacobs, Harriet Wilson et Hannah Crafts / Genre and Gender Issues in Early Black Women's Writings. A Comparative Study of Harriet Jacobs, Harriet Wilson and Hannah Crafts

Zaaraoui, Karima 22 January 2015 (has links)
L’étude comparative de Incidents in the Life of a Slave Girl (Harriet Jacobs), Our Nig ; Sketches from the Life of a Free Black (Harriet Wilson) et The Bondwoman’s Narrative (Hannah Crafts) s’attache à ouvrir de nouvelles perspectives sur la singularité du sujet féminin noir dans les anfractuosités de l’écriture autobiographique du récit d’esclave. Si ces femmes auteurs se constituent en témoins privilégiés de la condition féminine noire de l’Amérique « antebellum », elles n’engagent pas moins leur plume dans l’activisme. L’enjeu de cette thèse est de revenir sur les liens entre écriture et féminin en prenant comme point de départ l’œuvre elle-même, fût-elle autobiographie ou fiction. La saisie de soi et du monde et la quête identitaire sont des thèmes fondamentaux de la tradition romanesque africaine américaine où des voix marquantes se succèdent. L’affranchissement du genre autobiographique s’affirme comme instance de survie où la mise en perspective de la fiction permet de révéler la vérité du sujet. Ainsi, la question du genre constitue la trame de ce panorama où sont examinés la nature du discours du sujet noir, l’écriture du corps féminin, et le théâtre « ima-gyn-aire » d’un sujet en crise. En véritable héritière de Dickens et Byron, Hannah Crafts s’attache à créer des correspondances entre les genres, tandis que Harriet Wilson adresse une lettre ouverte à Emerson et Harriet Jacobs subvertit le roman sentimental. Ces trois femmes situent, contre toute attente, l’esthétique du récit d’esclave au carrefour de la littérature autobiographique, sentimentale, gothique et picaresque. Nous verrons, à travers ce travail, que ce n’est pas tant l’anatomie qui distingue le sujet mais plutôt la façon qu’a le sujet de se ranger d’un côté ou de l’autre du genre ; le sujet féminin peut désormais évoluer dans un nouvel espace le libérant de l’emprise du masculin. Cette thèse est également l’occasion d’une réflexion sur la dialectique de l’historicité et la littérarité où l’engagement politique de l’auteur du récit d’esclave, qui est appelé à s’imposer comme littérature, invite à porter un nouveau regard sur la production littéraire féminine avant-gardiste, et ainsi donner un nouvel élan à la littérature africaine américaine. / The comparative study of Incidents in the Life of a Slave Girl (Harriet Jacobs), Our Nig ; Sketches from the Life of a Free Black (Harriet Wilson), and The Bondwoman’s Narrative (Hannah Crafts) aims at opening up new perspectives on the specificity of the female subject, through the slave narrative’s autobiographical writing. If these women writers stand as privileged witnesses of the female condition in Antebellum America, they do not remain passive nonetheless. The aim of this dissertation is to approach the links between « writing » and « feminine », by taking into account the text itself, be it autobiographical or fictionalized. Significantly enough, self-consciousness, identity and the construction of a self through writing are definitely major components of the African American literary tradition in which outstanding voices are singled out. The slave narrative tends to drift away from autobiography in order to afford its survival and conforms to the conventions that proved successful, thus revealing the truth of the subject. In this perspective, gender is the key issue of this study which brings an exclusive insight on black women’s writing. Discursive difference, writing the female body, and a staged conflicted subject are the core themes of this work. As a follower of Dickens and Byron, Hannah Crafts creates a unique blend of genres, while Harriet Wilson’s modus operandi is to rewrite Emerson’s reflections on society, and Harriet Jacobs offers a subversion of the sentimental novel. By all means, these female slave narratives’ « tour de force » lies in the aesthetics and poetics of the genre located at the crossroads of autobiography, sentimental fiction, the gothic and the picaresque. The subject determines its own sexuation, which enables the female subject to break free from the male subject. This dissertation also offers the opportunity to raise the question of history and literature. The slave narrative falls within the frame of literature as the writer’s political stance is an invitation to reconsider avant-garde women’s literary production within the African American literary canon.
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En marge du surréalisme: poétique du rêve chez Leiris et Queneau

Beaudry, Andréanne 03 1900 (has links)
Résumé: Ce mémoire consiste en une étude du récit de rêve chez deux auteurs qui ont fait partie du mouvement surréaliste dans leur jeunesse littéraire : Michel Leiris et Raymond Queneau. Dans ce travail, on tente d’une part de décrire la poétique du rêve chez Leiris et Queneau, par diverses analyses qui empruntent surtout à la narratologie et à la linguistique textuelle. D’autre part, nous mesurons la part d’influence du surréalisme dans la conception du rêve de chacun des deux auteurs. Le premier chapitre présente la conception surréaliste du rêve, plus particulièrement celle d’André Breton, telle qu’elle est exposée dans le premier Manifeste du surréalisme et dans les Vases communicants. Cette synthèse est suivie de l’analyse de quelques récits de rêve de Breton issus du recueil Clair de terre, et du périodique la Révolution surréaliste. Les deuxième et troisième chapitres abordent l’écriture du rêve chez Leiris et Queneau. On étudie d’abord les récits de rêve écrits alors que ces auteurs appartenaient au mouvement surréaliste (1924-1929). Ces textes se trouvent dans leurs journaux intimes et dans la revue la Révolution surréaliste. Sont ensuite étudiées certaines œuvres écrites après la période surréaliste qui contiennent des récits de rêve ou qui exploitent le rêve comme structure narrative. Par ces analyses, ce mémoire tente de montrer la contribution du travail sur le rêve à l’élaboration de la poétique personnelle des auteurs Leiris et Queneau. Mots clefs : récit de rêve, Michel Leiris, Raymond Queneau, surréalisme, littérature française. / Abstract: This memoir consists in a study of dream narratives made by two authors who belonged to the surrealist movement in their youth : Michel Leiris and Raymond Queneau. For one, we will describe the dream poetics by Leiris and Queneau, with different analyses on narrative styles and textual linguistics. Secondly, we will determine how much the surrealism influenced each author in his conception of the dream. The first chapter presents the surrealist conception of the dream, particularly with André Breton, as detailed in the first Manifeste du Surréalisme and in Les Vases Communicants. This synthesis is followed by the analysis of some dream narratives by Breton from Clair de Terre and from La Révolution Surréaliste. The second and third chapters are devoted to Leiris and Queneau’s writing of dreams. We will first study their dream narratives as they were part of the surrealist movement (1924-1929). These texts are found in their personal journals and in the publication La Révolution Surréaliste. After, we go through and compare some texts written after the surrealist period that contain dream narratives or use the dream as a narrative structure. With these analyses, this memoir tries to demonstrate the contribution of the dreams and the elaboration of the poetics styles of Leiris and Queneau. Key words : dream narrative, Michel Leiris, Raymond Queneau, surrealism, french litterature.
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Die Wahrnehmung des Fremden im Caoba-Zyklus von B. Traven

Rioux-Wunder, Stéphanie 12 1900 (has links)
Les six romans du cycle de Caoba retracent sur un mode fictif le déroulement de la Révolution mexicaine et montrent les conséquences de la colonisation de même que les injustices sociales et économiques dont souffre tout particulièrement la population indigène. Dans ce contexte de conflit culturel entre colonisés et colonisateurs, le personnage de l’indigène est perçu de façon variée dans les différents romans. L’analyse de la représentation de la population indigène est donc le sujet principal de ce travail qui combine une étude narratologique et une approche postcoloniale. L’examen détaillé d’extraits de texte permettra de vérifier dans quelle mesure l’auteur germanophone B. Traven, dans sa représentation de l'étranger, se détache d’un discours colonial, et s’il peut être considéré comme un auteur postcolonial avant la lettre. Dans ces analyses, les questions suivantes serviront de fil conducteur : dans quelle mesure la représentation du personnage de l’indigène correspond-elle à celle du «bon sauvage» ? Comment les différents groupes sociaux du Mexique sont-ils représentés – par des individus, des descriptions stéréotypées, des allégories? Quels moyens l’auteur utilise-t-il pour familiariser son lectorat européen/occidental avec cette culture étrangère? Ainsi, le travail se penche sur les procédés narratifs employés par l’auteur pour dépeindre la société à partir de perspectives diverses. Dans le but de dénoncer des conditions d’oppression et d’exploitation, Traven écrit à partir du regard du colonisé. Mais lorsqu'il cherche à comprendre le système dictatorial, il écrit dans la perspective du colonisateur. Cette méthode correspond à celle des regards croisés que le théoricien Edward E. Said décrit dans son ouvrage Orientalisme. L’emploi de cette méthode contrapunctique - permet-il d’exercer une critique (post)coloniale? Dans quelle mesure ce texte révèle-t-il l’importance de l’hybridité de la culture telle qu'elle a été théorisée par K. Bhabha? Dans quelle mesure l'accent est-il mis sur les rapports transculturels, sur la façon dont les cultures s'influencent les unes les autres? / The fictitious retelling of the events of the Mexican Revolution in the six novels of the Caoba cycle shows the consequences of colonialism. It also shows the social and economic injustices under which Mexican indigenous peoples suffered. The distinctive character of the native is well shown in the context of the cultural conflict between the colonizer and the colonized. The examination of the portrayal of the native section of the population is the major aim of the following thesis, which combines a narratological and postcolonial approach. The examination of selected text extracts shows, how and to what extent the German-speaking author is detached from a colonial discourse and if he can be seen as a forerunner of postcolonial discourses. The following central questions guide the analysis: To what extend does the representation of indigenous characters correspond to the one of the "noble savage"? How are the different groups of society portrayed (as individuals, type or allegory)? Which methods does the author employ in order to give the European or Western reader an understanding of the foreign culture? Traven's narrative technique of showing the various societies from different perspectives plays an important role in this respect. In his desire to show societal situations as oppression and exploitation, Traven writes from the perspective of the colonized; but he narrates from the perspective of the colonizer with the intention to understand the dictatorial system. This approach corresponds to the "contrapuntal" method described by Edward E. Said in his work Orientalism. I want to show to which extent the author utilises the "contrapuntal" method in his postcolonial criticism and to which extent it is a real postcolonial criticism. Furthermore, the thesis draws on Homi K. Bhabhas theory of the hybrid contact zones to assess the importance Traven gives to transcultural, viz. reciprocal influences?
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L'inscription des genres et de l'intertexte dans Les Bergères de l'apocalypse de Françoise d'Eaubonne

Longtin-Martel, Nicolas 01 1900 (has links)
Les bergères de l'Apocalypse est le récit de la protagoniste Ariane qui projette de réécrire, en marge du discours officiel, les événements qui ont conduit à la création d'une société gynocentrique. À la diversité des préoccupations qui alimentent cette vision utopiste de la société répond une indétermination générique qui rend le récit difficile à classer. Mettant en scène une société idéale qui n'en est pas une (puisque les femmes, après l'extermination des hommes, ont reproduit certaines structures de pouvoir patriarcales), l’ouvrage ne peut pas être identifié uniquement comme un roman de science-fiction puisqu'il emprunte à la fois à l'essai, à l’utopie féministe et au récit apocalyptique. Cette hybridation apparaît comme l’un des traits de cet ouvrage éclaté qui multiplie les techniques narratives et les récits dans un cadre où l’intertextualité joue un rôle important. L'hypothèse que je propose pour expliquer une telle variation générique est que le roman représente ici une forme modulable qui marie à la complexité des propositions apportées au discours féministe ambiant. Grâce au mélange des genres et des discours, l'auteure, à travers Ariane, parvient à dialoguer avec une panoplie d'intertextes dont le contrepoint original et touffu ne peut que déconcerter la lectrice. Afin d'analyser le roman, j'observerai comment l’oeuvre exploite les potentiels de généricité dans la forme, les techniques narratives, leur liens avec les motifs écoféministes, ainsi que le mode d'inscription des différents discours. / Les Bergères de l'apocalypse is the story of the protagonist Ariane who plans to rewrite, in the sidelines of the official discourse, the events that led to the creation of a gynocentric society. In the variety of concerns that fuel this utopian vision of society meets a generic indeterminacy that makes it difficult to classify. Featuring an ideal society which turns out no to be one (as women after the extermination of men have reproduced some structures of patriarchal power), the book can't be identified solely as a science fiction novel since it borrows both the essay, the feminist utopia and the apocalyptic narrative. This hybridization appears as one of the features of this book that multiplies the narrative techniques and narratives in a setting where intertextuality plays an important role. The hypothesis that I propose to explain such generic explosion is that the novel represents a shape conforming to the complexity of the proposals made to the feminist discourse of the seventies. With the mix of genres and discourses, the author, through Ariane, manages to communicate with a variety variety of intertexts whose original and dense counterpoint could only confuse the reader. To analyze the novel, I will observe how the book exploits the potential of generic in his form, narrative techniques, their links with ecofeminists motifs, as well as the inscription of different discourses.
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L’articulation discours-récit dans les Histoires d’Hérodote / Articulation of the Boundary between Speech and Narrative in the Histories of Herodotus

Kazanskaya, Maria 08 December 2012 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’insertion des discours directs dans les Histoires d’Hérodote, et notamment à la manière dont l’historien articule la transition entre le discours d’un personnage et son propre récit. L’articulation discours-récit est prise au sens large, puisque l’étude tient compte non seulement des chevilles qui dénotent le début et la fin du discours, mais aussi d’autres phénomènes tels que la distinction entre le style autorial et celui des discours, l’emploi des apostrophes, la répartition de l’information et entre le discours et le récit, etc. La frontière qui sépare le discours et le récit étant une des plus délicates, sa démarcation demande une grande finesse de la part de l’auteur, qui doit savoir l’indiquer sans pourtant rompre la continuité de son texte, et adapter la répartition de l’information à ses besoins narratifs, ainsi qu’à la logique de chaque épisode. Après une introduction générale, la grande partie du travail consiste en un commentaire de l’ensemble des discours directs des Histoires, ainsi que des oracles et inscriptions cités par Hérodote. L’approche de ce commentaire est principalement stylistique. / This thesis examines the insertion of direct speech in Herodotus’ narrative, and in particular, the ways in which the transition between the two may be demarcated. The articulation of the boundary between direct speech and narrative is understood in a wide sense, comprising not only the phrases that mark the beginning and the end of the speech, but other elements as well (such as distinction between the style adapted to authorial narrative and that adapted to the characters’ speeches; the use of addresses; the distribution of information between the speech and narrative; etc.). The boundary between speech and narrative is of the most delicate kind and the author is obliged to be very careful when denoting it: on the one hand, he must indicate clearly the beginning and the end of a character’s speech, without endangering at the same time the continuity of his own text. The distribution of the information between the authorial narrative and the characters’ speeches also demands much attention, for the logical structure of the episode depends on it. After a general introduction, the bulk of the work consists of a commentary of all the direct speeches, as well as of the oracles, letters, and inscriptions that Herodotus quotes. The approach is mainly a stylistic one.

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