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L'enracinement aquinien : un programme littéraire politique pour la Révolution tranquille

Chevrier, Julien 03 1900 (has links) (PDF)
Le point de départ de ce travail est la volonté de réévaluer la signification et l'éventuelle portée politique du premier roman d'Hubert Aquin, Prochain épisode (1965), à partir de deux éléments : la définition singulière de « politique » élaborée par Jacques Rancière et un ensemble d'articles rédigés par Aquin durant la première moitié des années soixante. Ce travail se propose plus précisément d'identifier le projet romanesque aquinien (« l'enracinement ») tel qu'il se manifeste dans ces articles, à l'aide des travaux de Rancière. Ce n'est qu'à la fin, en guise de conclusion, que nous aborderons Prochain épisode avec l'intention de l'étudier en tant que réalisation de cet« enracinement ». Les notions développées par Jacques Rancière, notamment celle de « partage du sensible », permettront de comprendre l'objectif politique de l'œuvre littéraire projetée par l'enracinement, en évitant certaines positions théoriques courantes dans les études aquiniennes : une opposition marquée entre le texte et le réel et l'éventualité de la Révolution québécoise (ou l'annonce de son échec) comme élément principal d'explication du texte aquinien. Plutôt que de mettre le texte en relation avec un avenir possible, il s'agira ici de déterminer comment l'œuvre (ou l'œuvre projetée par l'enracinement), par le biais de la configuration de la communauté qu'elle suppose (un partage du sensible), entre en conflit avec le contexte qui la voit apparaître (celui-ci reposant sur un partage du sensible différent). Les notions ranciériennes seront d'abord appliquées à la lecture de « La fatigue culturelle du Canada français » (1962), un article dans lequel Aquin explique comment il comprend le contexte historico-politique de la Révolution tranquille (1960-1966). Il sera question notamment du rapport entre le Canada français et le Canada anglais et du déterminisme historique. Nous présenterons ensuite le portrait du Canadien français décrit dans ce texte : un « personnage » caractérisé par la « fatigue culturelle » et une « propension à l'exil ». Il s'agira de comprendre, en outre, comment l'article, étant donné le partage du sensible qu'il met en application, entre en conflit (« dissensus ») avec son contexte. Nous verrons que ce conflit est aussi l'objectif de l'enracinement aquinien. Pour déterminer plus précisément ce programme littéraire, nous étudierons « Profession : écrivain » (1963), un autre article d'Aquin, à la lumière de « La fatigue culturelle » et des notions ranciériennes. Une des hypothèses de ce travail est que le portrait du Canadien français dépeint dans « La fatigue culturelle » se retrouve au cœur du projet romanesque aquinien, tel qu'il se manifeste dans « Profession : écrivain ». Pour terminer, nous tenterons de montrer que l'enracinement prescrit, dans une visée politique, l'organisation de la forme et du contenu du texte littéraire, sur la base de ce personnage du Canadien français. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aquin Hubert, «La fatigue culturelle du Canada français», «Profession : écrivain», Littérature québécoise, Politique, Révolution tranquille, Rancière Jacques.
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Le fédéralisme proudhonien comme contribution à la reconfiguration de la pensée socialiste

Hurteau, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
En ce jeune 21e siècle, l'espoir de changer le monde semble se dissiper à mesure que se renforce le jugement négatif par rapport aux expériences du communisme réel. L'étude des pratiques révolutionnaires du 20e siècle a de quoi laisser perplexe: dogmatisme idéologique, sectarisme militant et adoration de l'État comme outil d'émancipation. Ce mémoire propose une relecture critique des travaux de Pierre-Joseph Proudhon afin d'explorer certains chemins bloqués par l'orthodoxie marxiste. La confrontation de l'oeuvre proudhonienne avec les apports critiques de théoriciens post-totalitaires (Arendt, Abensour, Rancière) permet de voir en quoi le développement d'une pensée socialiste se doit de prendre comme pierre d'assise le respect de la pluralité et donc de l'indétermination du politique. Plus concrètement, il est démontré en quoi l'antidogmatisme et l'antiétatisme proudhonien sont les deux volets d'une même médaille permettant à notre philosophe d'avancer une proposition politique positive: le fédéralisme libertaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Proudhon, Arendt, Abensour, Rancière, pluralisme, fédéralisme, dogmatisme, étatisme, socialisme
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Preventing Predictions: The Political Possibilities of Play and Aesthetics in Contemporary Installation Art and Works by Carsten Höller and Gabriel Orozco

Mallett, Samantha Josephine Judina Unknown Date
No description available.
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Pierre Guyotat devant l'histoire : politique du sujet autobiographique dans Coma, Formation et Arrière-fond

Lefort-Favreau, Julien 12 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat vise à identifier la politique de la littérature dans la trilogie autobiographique de Pierre Guyotat formée par Coma (2006), Formation (2007) et Arrière-fond (2010). L'œuvre de Pierre Guyotat s'articule autour d'une scène originaire d'affrontement entre exploiteurs et exploités qui se présente à la fois comme une poétique et une pensée politique. Selon les moments de l'œuvre, elle prend la forme d'une opposition entre putains et proxénètes, entre généraux et soldats, entre violeurs et violés, entre maîtres et esclaves. Les amis et les ennemis y sont toujours divisés et le vivre-ensemble n'y est pas fondé sur des rapports idylliques entre les sujets, mais plutôt sur un partage, entendu ici au sens de division. Cette inégalité fonde une communauté littéraire peuplée d'un ensemble hétérogène de figures à la fois héroïques et réversibles. À partir de ce noyau, Guyotat met en place un univers où s'expriment les injustices du monde et les rapports de domination qui le traversent. La première partie de la thèse propose une présentation de l'œuvre de Guyotat. Entre la fin des années soixante, où Éden, Éden, Éden est considéré « libre de tout sujet, de tout objet, de tout symbole » par Michel Foucault et comme un texte sans héros qui se résumerait à « l'aventure même du signifiant » par Roland Barthes, et la trilogie autobiographique, il y a un immense fossé. C'est cet écart qui justifie l'analyse de la trilogie selon une méthode à rebours : partir des textes récents pour mettre en place un cadre qui permet de repenser les œuvres anciennes et, inversement, considérer l'ensemble de l'œuvre pour mieux saisir la spécificité de ses manifestations contemporaines. La première partie expose également les fondements théoriques qui gouvernent notre réflexion sur les rapports entre littérature et politique. Notre travail s'appuie principalement sur les théories de Jacques Rancière qui envisagent l'art dans sa portée émancipatrice hors des paramètres de l'engagement littéraire ou d'une téléologie avant-gardiste. La deuxième partie expose d'abord la constitution du sujet en établissant une typologie des différentes modalités énonciatives et représentatives qui en balisent l'action. Nous observons la construction d'un sujet autobiographique, notamment par le dévoilement d'un intertexte critique avec certains textes canoniques, mais aussi en envisageant la trilogie comme une scène d'aveu. Coma et Arrière-fond sont orientés vers une utopie du Verbe et, pourtant, ils sont écrits dans une « langue normative ». La trilogie témoigne de l'échec du projet absolu du Verbe, avouant l'impuissance de la littérature. Ce clivage entre le contenu de la représentation et la forme de l'énonciation met en lumière les limites et la puissance du Verbe. Nous exposerons finalement la manière dont le sujet est captif de son propre corps, tout comme il est sous le joug des mots. Si les mots sont aussi des outils d'émancipation, il en est de même pour le corps, qui devient un lieu potentiel de résistance. Lorsque Guyotat représente un corps individuel assujetti à des dispositifs collectifs, il place en effet le sujet sur une scène historique. La biopolitique, terme issu de la théorie de Foucault, désigne bien le geste de Guyotat qui fait de la massification des corps à la fois une pratique disciplinaire et une découpe de l'histoire. Chacun des nouages exposés met en jeu des formes spécifiques de subjectivation, tendues entre identification et désidentification. Trois modes de subjectivation sont mis au jour : le retour réflexif du sujet à soi, l'assujettissement du sujet au langage et le rapport problématique du sujet à son corps et au monde. La troisième partie concerne d'abord la mise en œuvre d'une temporalité spécifique à la trilogie. L'énonciation au présent qui caractérise ces trois récits impose un regard singulier sur l'histoire. L'idée de messianisme du présent, que Walter Benjamin élabore dans ses ultimes fragments, nous aide à penser les réminiscences du passé dans le présent qui structurent la trilogie. L'interprétation figurative analysée par Erich Auerbach dans Figura nous éclaire quant à elle sur le temps déployé dans la trilogie. Comme les Pères de l'Église qui voient dans la figura une trace de l'événement historique dont l'énonciation dans la Bible a un caractère à la fois préfiguratif et commémoratif, liant le passé à l'avenir, Guyotat décrit des « figures » de l'histoire, dont l'énonciation au présent revêt un caractère à la fois prophétique et mémoriel. Nous analysons par la suite les figures de Jeanne d'Arc, de Charles de Gaulle ainsi que des membres de la famille qui incarnent un certain patriotisme, mais également une politique de la résistance qui complexifie souvent le sentiment d'appartenance à la France. Ces figures sont gouvernées par les lois d'alternance et de réversibilité qui infléchissent leur récupération mémorielle. La transmission de l'histoire par ses personnages révèle également son caractère sensible. Le « paysage » et la « géographie » manifestent une spatialisation de l'histoire, qui inscrit le passé dans différents lieux. Guyotat circonscrit les traces que l'histoire laisse dans le présent, déployant un rapport aux lieux de mémoire qui n'est pas strictement patrimonial. Il assimile l'histoire par les détails qui la composent et rend ses matériaux appropriables, perceptibles, disponibles. Le partage entre l'histoire légitime et l'histoire illégitime est sans cesse remis en question, l'écriture de Guyotat oscillant entre l'histoire et la mémoire, entre son expérience subjective et la présence fantomatique de la « masse historique des corps exploités ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pierre Guyotat, politique de la littérature, littérature française contemporaine, société, langage, corps, histoire, mémoire, sujet, subjectivation, Jacques Rancière, Tel Quel, textualisme.
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Descaminhos da experiência: uma jornada de investigação com estudantes na construção de sentidos na e para a experiência / Uncommon ways of the experience: an investigation journey with studentes to build senses in and to the experience

Neris, Rodrigo [UNESP] 16 August 2016 (has links)
Submitted by RODRIGO NERIS null (rodrigo-neris@uol.com.br ) on 2016-10-18T03:04:50Z No. of bitstreams: 1 Rodrigo Neris - Descaminhos da Experiencia - FINAL.pdf: 2387193 bytes, checksum: 9edb3bf8e2212b32af65b2a0e196cca5 (MD5) / Approved for entry into archive by Juliano Benedito Ferreira (julianoferreira@reitoria.unesp.br) on 2016-10-21T17:39:52Z (GMT) No. of bitstreams: 1 neris_r_me_ia.pdf: 2387193 bytes, checksum: 9edb3bf8e2212b32af65b2a0e196cca5 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-10-21T17:39:52Z (GMT). No. of bitstreams: 1 neris_r_me_ia.pdf: 2387193 bytes, checksum: 9edb3bf8e2212b32af65b2a0e196cca5 (MD5) Previous issue date: 2016-08-16 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) / Este trabalho relata a pesquisa de um professor sobre a experiência estética em sua pratica docente, a qual apresenta uma abordagem sobre experiência, educação e ensino de arte na perspectiva do par experiência/sentido proposto por Jorge Larrosa Bondía. No percurso de investigação, o professor criou um grupo de pesquisa com alguns de seus estudantes do Ensino Médio da Escola Estadual Professora Heloiza Therezinha Murbach Lacava, em Santa Bárbara d’Oeste/SP. Com apoio teórico de John Dewey, Jorge Larrosa Bondía e Jacques Rancière, o texto apresentado na dissertação articula três vozes: a dos pensadores e filósofos, a do professor de arte e pesquisador e a dos estudantes do grupo de pesquisa em seus processos de reflexão e investigação da temática, imbricando as principais ideias em desenvolvimento na narrativa aos textos A função da Arte 1 de Eduardo Galeano e Onda de Susy Lee, evocados como metáforas por sua força poética, a lhes conferir corpo e lhes alimentar de sentidos. Em meio a experiência vivenciada pelo professor e pelos estudantes no grupo de pesquisa, desenvolve-se condições que possibilitam tecer algumas considerações que contribuem para a compreensão das ideias de ignorância do mestre e emancipação, apresentados por Rancière. / This work reports a teacher’s research about the aesthetic experience in his professional practice, which presents an approach about experience, education and art education using the pair experience/sense suggested by Jorge Larrosa Bondía. On the investigation route, the teacher has created a research group with some of his High School students from the public school Professora Heloiza Therezinha Murbach Lacava, in Santa Bárbara d’Oeste, São Paulo state. With the theoretical support from John Dewey, Jorge Larrosa Bondía and Jacques Rancière, the text presented on this thesis articulates three voices: the one from the thinkers and philosophers, another one from the art teacher/researcher and a last one from the students taking part in the research group during their reflection processes and this theme’s investigation, interrelating the main ideas being developed in the texts A função da Arte 1 from Eduardo Galeano and A Onda from Susy Lee, mentioned as metaphors because of their poetic strength, vesting matter in them and feeding them with senses. Among the experience lived by the teacher and the students from the research group, conditions are developed to comment on some considerations which contribute to the understanding of the concepts of master’s ignorance and emancipation presented by Rancière.
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Kunst. Politik. Wirksamkeit.

Vilc, Sonja 08 August 2017 (has links)
Die historischen Avantgardebewegungen haben mit dem Angriff auf die Autonomie der Kunst ein Erdbeben erzeugt, das sowohl die zeitgenössische Kunstpraxis als auch die ästhetische Theorie nachhaltig bewegt. Das Vermächtnis der historischen Avantgarden bleibt insofern als the Living Dead bestehen, als die Forderung, politisch wirksame Kunst zu schaffen, seit dem Beginn des 20. Jahrhunderts immer wieder begraben und wiederbelebt wird. Auf der Ebene der Theorie pendeln diese Debatten zwischen der Konzeption einer autonomen Kunst einerseits und einer heteronomen Kunst andererseits, wobei Erstere einer philosophischen und Letztere einer soziologischen Kontextualisierung von Kunst entspricht. Die vorliegende Arbeit stellt diese beiden Perspektiven – einmal die ästhetische Theorie von Jacques Rancière und einmal die Gesellschaftstheorie von Niklas Luhmann – nebeneinander und zeigt, wie ein künstlerisches Schaffen – hier Marko Peljhans Projekt Makrolab – zugleich politisch wirksam und politisch unwirksam sein kann. Mit diesem Schritt wird die Diskussion über politische Kunst auf die Diskussion über die Wirksamkeit verschoben. Es wird festgestellt, dass die Frage nach politisch wirksamer Kunst nur im Rahmen einer kulturhistorisch spezifischen Vorstellung von Wirksamkeit möglich ist. Wird diese Vorstellung von Wirksamkeit durch eine andere ersetzt, verliert die Frage nach politischer Kunst ihren Sinn, es erschließt sich jedoch ein neues Verständnis des gesellschaftlichen Wandels, das weit über die Themen der Kunst hinausgeht. / By attacking the autonomy of the arts, the historical avant-gardes caused an upheaval which has resonated in the contemporary artistic practices as well as in art theory to this day. The legacy of the historical avant-gardes remains in the state of the living dead, since the demands to make political art have since the beginning of the 20th century repeatedly been buried and resuscitated. On the level of theory, these debates have been oscillating between the concept of an autonomous sphere of art on the one side and the heteronomous sphere of art on the other, whereas the former corresponds to a philosophical and the latter to a sociological contextualisation of the arts. This text combines both of these perspectives, putting Jacques Rancière’s philosophy of art and Niklas Luhmann’s social theory side by side in order to show how a singular artwork – here Marko Peljhan’s project Makrolab – can be understood as politically efficient and not politically efficient at the same time. With this step the discussion about political art is shifted to a discussion about efficacy and brought to the conclusion that the question of political art is only possible within a frame of a culturally and historically specific conception of efficacy. When this specific conception of efficacy is replaced by another, the question about political art loses its meaning. However, it is exactly at this point that a new understanding of social change opens up, which reaches far beyond the domain of art theory.
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Conflit civil et imaginaire social : une approche néo-machiavélienne de la démocratie par l'espace public dissensuel / Civil conflict and social imaginary : a neo-Machiavellian approach of democracy through dissensual public space

Roman, Sébastien 24 November 2011 (has links)
Le point de départ des travaux entrepris est la définition lefortienne de la démocratie par opposition au totalitarisme. Le totalitarisme est l’institution d’une société organique, une et homogène, dans laquelle aucune division sociale, aucun désaccord avec l’idéologie véhiculée par le parti ne sont possibles. La spécificité de la démocratie, a contrario, est de s’enrichir de la désintrication du pouvoir, du droit, et du savoir. Les citoyens, dotés de droits fondamentaux, sont juges de la légitimité du pouvoir établi. Leurs désaccords ainsi que l’antagonisme entre les classes sociales nourrissent l’exercice d’un commun litigieux. De là, une question fondamentale : une telle définition de la démocratie est-elle historiquement datée, ou continue-t-elle d’être pertinente aujourd’hui ? Doit-on encore concevoir la démocratie, pour la rendre authentique, par le conflit civil érigé en principe politique, ou faut-il l’envisager de manière consensualiste au lendemain de son opposition avec le totalitarisme ? Claude Lefort s’inspirait de Machiavel pour dépasser les limites du marxisme et repenser la démocratie par la valorisation du conflit civil, indissociable de la figure de l’imaginaire social. La thèse ici soutenue adopte différemment une perspective néo-machiavélienne. Elle revient à proposer un espace public dissensuel à partir du modèle machiavélien de l’entente dans le conflit, par confrontation avec l’espace public habermassien et d’autres conceptions du tort et du conflit dans les démocraties contemporaines. Comment concevoir aujourd’hui les figures du conflit civil et de l’imaginaire social, en s’inspirant paradoxalement de Machiavel pour interroger la démocratie ? / The starting point of the present work is the Lefortian definition of democracy as opposed to totalitarism. Totalitarism is the institution of an organic society, one and homogeneous, where no social division, no disagreement with the party’s ideology are possible. On the contrary democracy’s specificity consists in enriching itself with the disentanglement of power, law and knowledge. Citizens, endowed with fundamental rights can judge of the legitimacy of the power in place. Their disagreements as well as the antagonism between social classes fuel the dispute about common good.Hence a fundamental question: is such a definition of democracy historically dated or is it still relevant today? To make it authentic should democracy be seen through civil conflict made into a political principle or should it be viewed in a consensualist way just after its opposition to totalitarism? Claude Lefort drew from Machiavelli to go beyond the limits of Marxism and rethink democracy by giving more importance to civil conflict as an integral part of the theme of social imaginary. The present dissertation adopts in a different way a neo-Machiavellian perspective. It amounts to proposing a dissensual public space on the Machiavellian model of understanding within conflict by confronting it with the Habermassian public space and with other conceptions of wrong and conflict in contemporary democracies.Today how can the themes of civil conflict and social imaginary be viewed – paradoxically drawing from Machiavelli- to question democracy?
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Sonisk politik på konstens scen : Ljudets politiska potential i Lawrence Abu Hamdans Saydnaya (the Missing 19dB)

Bärtås, David January 2022 (has links)
In this essay, The Politics of Sound on the Stage of Art. The Political Potential of Sound in Lawrence Abu Hamdan’s Saydnaya (the Missing 19dB), the aesthetical tensions between sound, art and politics are explored. The aim of this study is to examine the conditions and configurations of the perceptibility of sound within artistic contexts, and the political implications positioned therein. The inquiry is based on the ways in which sound is produced, theorized and negotiated in the sound installation Saydnaya (the Missing 19dB) by the artist Lawrence Abu Hamdan. This is conducted by analyzing the political problem of the whisper, as it is framed within the artwork, in correlation to Jacques Rancière’s notion of the voice as a division of phone and logos, as well as Brandon LaBelle’s concept of sonic agency. The essay also compares Earwitness Testimony to Rancière’s discussion of the sensorium of art, in order to examine the aesthetical conditions of the experience of art. I argue that sound entails different modes of perceptibility, due to its material conditions, and that it renegotiates visual representation within the conditions of the artistic scene. / Denna uppsats, Sonisk politik på konstens scen. Ljudets politiska potential i Lawrence Abu Hamdans ljudinstallation Saydnaya (the Missing 19dB), behandlar brytpunkterna mellan ljud, konst, och politik. Med utgångspunkt i gestaltningarna och tematiseringarna av ljud i Lawrence Abu Hamdans ljudinstallation Saydnaya (the Missing 19dB) syftar uppsatsen till att undersöka ljudets estetiska möjligheter och politiska implikationer. Detta görs genom en analys av den politiska potentialen i viskningen, såsom den gestaltas i verket, utifrån Rancières idé om rösten som uppdelad i läte och språk, samt Brandon LaBelles begrepp sonisk agens. Därtill undersöks öronvittnesmålets roll i relationen mellan konst och politik, utifrån Rancières idé om sensorium under konstens estetiska regim. Uppsatsen visar på hur ljudets materiella förutsättningar omförhandlar och problematiserar visuell representation, samt hur det inrättar en egen akustisk sfär genom vilken politik kan uppstå.
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Conflit civil et imaginaire social : une approche néo-machiavélienne de la démocratie par l'espace public dissensuel

Roman, Sébastien 24 November 2011 (has links) (PDF)
Le point de départ des travaux entrepris est la définition lefortienne de la démocratie par opposition au totalitarisme. Le totalitarisme est l'institution d'une société organique, une et homogène, dans laquelle aucune division sociale, aucun désaccord avec l'idéologie véhiculée par le parti ne sont possibles. La spécificité de la démocratie, a contrario, est de s'enrichir de la désintrication du pouvoir, du droit, et du savoir. Les citoyens, dotés de droits fondamentaux, sont juges de la légitimité du pouvoir établi. Leurs désaccords ainsi que l'antagonisme entre les classes sociales nourrissent l'exercice d'un commun litigieux. De là, une question fondamentale : une telle définition de la démocratie est-elle historiquement datée, ou continue-t-elle d'être pertinente aujourd'hui ? Doit-on encore concevoir la démocratie, pour la rendre authentique, par le conflit civil érigé en principe politique, ou faut-il l'envisager de manière consensualiste au lendemain de son opposition avec le totalitarisme ? Claude Lefort s'inspirait de Machiavel pour dépasser les limites du marxisme et repenser la démocratie par la valorisation du conflit civil, indissociable de la figure de l'imaginaire social. La thèse ici soutenue adopte différemment une perspective néo-machiavélienne. Elle revient à proposer un espace public dissensuel à partir du modèle machiavélien de l'entente dans le conflit, par confrontation avec l'espace public habermassien et d'autres conceptions du tort et du conflit dans les démocraties contemporaines. Comment concevoir aujourd'hui les figures du conflit civil et de l'imaginaire social, en s'inspirant paradoxalement de Machiavel pour interroger la démocratie ?
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Former av politik : Tre utställningssituationer på Moderna Museet 1998-2008 / Forms of Politics : Three Exhibition Situations at Moderna Museet 1998-2008

Lundström, Anna January 2015 (has links)
This study examines the concepts of art, politics and art institution departing from three cases of exhibition situations at Moderna Museet in Stockholm, 1998–2008. The cases are considered in relation to different aspects of the museum’s identity as an art institution. The first case, the Pontus Hultén Study Gallery (2008–), is an interactive exhibition space containing 34 mechanical screens for displaying art. It is understood here as a comment on the museum’s identity as a collecting institution. The author critically analyses a number of common oppositions in avant-garde theory regarding museum culture, such as the museum as a place for passivity rather than activity, preservation rather than initiation, and ultimately death rather than life. The second case, the exhibition series Moderna Museet Projekt (1998–2001), was marked by the ambition to integrate artworks into contexts outside the physical museum building. Here case analyses focus on the distinction that the series established between art and a presumed alternative, such as life, reality, or politics. The third and last case, the sound installation Forty-Part Motet (2001) by Janet Cardiff, was installed in an exhibition space that actualised the ideals of the so-called white cube. In the institutional critique of the 1960s and 1970s, this exhibition space was dismissed as isolated and detached from society, an idea that is critically examined. Throughout the different case studies, spectator positions and potential agency are of particular concern. This thesis concludes that the concepts of art and politics are different permeable forms of experiences, visibilities and practices, that cross and intertwine. This conclusion is informed by Jacques Rancière’s notions of aesthetics and politics. In this reading, the art institution is not a barrier separating art from politics, reality or life, but nor is it a dead or deadening space. Rather, the art institution, as a social space and concept of art, is considered as intertwined with other forms of visibilities and experiences. Thus, regarded as a frame for a certain type of visibility, the art institution is capable of establishing a difference that is both unproblematic and urgent.

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