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La transnationalisation de la cause antinucléaire en Europe : une approche comparée de la France et des Pays-Bas : (1970-2010) / The transnationalisation of the antinuclear cause in Europe : a comparison between France and the Netherlands : (1970-210)Rivat, Emmanuel 22 March 2013 (has links)
La plupart des travaux portant sur la politique et la contestation de l’énergie nucléaire étudient des enjeux de mobilisations locaux et nationaux. Cette thèse a pour but de montrer que si les théories de la « nouvelle gouvernance » défendent l’hypothèse d’un dépassement de l’État, elles ne permettent pas de suffisamment saisir les dilemmes et les blocages de la transnationalisation de la cause anti-nucléaire. A partir de travaux de la sociologie des mouvements sociaux, des réseaux et de la sociologie politique, cette thèse vise à mieux comprendre la genèse et les modalités de la coopération et de la concurrence des Verts européens, des ONG environnementales telles que Greenpeace et Les Amis de la Terre, et des groupes locaux et nationaux. De la première conférence internationale des Nations Unies sur l'environnement de Stockholm en 1972 à la conférence sur le changement climatique de Copenhague en 2009, cette thèse étudie pourquoi et comment les militants se saisissent d’opportunités politiques internationales ou européennes. Elle explicite deux dilemmes de la coopération transnationale, à savoir la diversité des contraintes nationales des champs politiques et le degré d’institutionnalisation des groupes de contestation. Elle analyse enfin comment les militants établissent les règles de fonctionnement d’un capital social transnational comme « bien collectif » qui facilite la production, la circulation et la réception de différents types de ressources et de compétences sociales pour les militants. Loin de céder aux sirènes de l’avènement d’une « société civile transnationale », ce travail insiste sur la grande hétérogénéité pdes militants, profondément ancrés dans des champs politiques nationaux. Cette situation explique que l’activisme transnational en Europe demeure provisoire et discontinu. / Most of the work about the politics and contention of nuclear energy deal with local and national issues. This thesis aims to show that « new governance » theories, speaking about the decline of the state, cannot capture properly enough the various dilemmas and conflicts that prevent the rise and dynamic of the transnationalisation of the antinuclear cause. Based on social movement sociology, network sociology and political sociology, this work studies the incremental cooperation between green political parties, environmental NGO’s such as Greenpeace and Friends of the Earth, and last but not the least, local and national protest groups from the beginning of the 1970’s to the end of the 2000’s. From the first United Nation International Conference on the Environment of Stockholm in 1972 to the International Conference on Climate Change of Copenhagen in 2009, this thesis show why and how transnational activists perceive and size political international and European opportunities. It shows as well how activists face two kinds of dilemmas that prevent further transnational cooperation: the widediversity of constraints of political fields and the degree of institutionalization of antinuclear groups. It focuses on how antinuclear activists become able to build up rules of transnational social capital, understood as a “collective good” that may well facilitate the production, circulation and reception of different types of social resources and competences for activists. Far from turning a blind eye on the contradictions of what could be seen as a « transnational civil society », this work emphasizes the heterogeneity of activists, who remain deeply rooted into national political fields. This situation explains why transnational activism in Europe is still temporary and discontinuous.
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Le vote au Mexique : la participation politique indienne, le cas d'un district électoral en Puebla / The vote in Mexico : the indian political participation, the case of an electoral district in Puebla / La participación y representación política indígena en el marco de la nueva redistritación : el caso del distrito electoral 04 en PueblaGallardo Sarmiento, Martha Gabriela 20 June 2013 (has links)
La recherche sociale présentée se focalise sur la participation et la représentation politique indienne à l'intérieur d'un district électoral. Le district électoral 04, siégé à Zacapoaxtla à la Sierra Norte de Puebla, est habité par des populations nahuas et totonaques. Le regard anthropologique nous rend les outils qualitatifs pour analyser le rapport entre l’État et les groupes indiennes de la région comprenant les échelles inframunicipale, municipale et du district. Il s'agit d'une étude de cas qui permet de comprendre la complexité du vote dans un contexte rural afin de dévoiler les phénomènes de multipartisme et alternance politique. / The research is focus on the participation and representation of indigenous people in a federal electoral district recently developed (2005) within electoral processes. The 04 federal electoral district based in Zacapoaxtla is located in the Sierra Norte de Puebla, inhabited by nahuas and totonacs groups. The anthropological point of view offers qualitative instruments for the understanding of the interaction between the State and the indigenous people through different analysis scales: infra-municipal, municipality and district. It is a case study that allows the understanding of the complexity of the vote in rural areas, with the purpose of comprehending the phenomenon of pluralist political arena and political alternation. / La investigación se enfoca en la participación y representación política indígena en un distrito electoral federal de nueva creación (2005) en el contexto de los procesos electorales. El distrito electoral 04 con cabecera en Zacapoaxtla se ubica en la Sierra Norte de Puebla, habitado por grupos nahuas y totonacos. La mirada antropológica ofrece las herramientas cualitativas para el análisis de la relación del Estado con los grupos indígenas a través de distintas escalas como: inframunicipal, municipal y distrital. Es un estudio de caso que permite entender la complejidad del voto en un contexto rural, con la intención de comprender los fenómenos de multipartidismo y alternancia política.
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La socialisation politique de l'élite polonaise au sein des institutions européennes : le cas des députés polonais au Parlement européen [2004-2009] / Political socialization of the Polish elite within the European institutions : the case of the Polish deputies in the European Parliament(2004-2009)Derkacz, Lucyna 27 May 2011 (has links)
Cette thèse analyse la socialisation politique de 92,6% des eurodéputés polonais au Parlement européen pendant leur premier mandat entre 2004 et 2009. Son objectif est de comprendre ce processus en détail dans cette institution par définition, supranationale et pro-européenne - et donc de préciser concrètement quels acteurs politiques (première partie) se conforment à quoi, pourquoi, où, en combien de temps, comment, grâce à qui ou quoi (seconde partie) et jusqu’à quel point (troisième partie). L’étude montre que la socialisation politique pendant les cinq premières années n’est pas un processus très puissant car elle provoque seulement l’ajustement aux spécificités formelles et informelles de la vie quotidienne et, possiblement, l’approfondissement plus ou moins léger des attitudes et du comportement de base (dans un sens pro- ou anti- européen, en fonction de l’orientation). Autrement dit, elle transforme les novices en experts mais pas en natifs. Soit elle n’intervient que partiellement et il serait alors préférable de qualifier ce qui se passe réellement tout simplement d’intégration politique et non de socialisation politique soit elle nécessite plus de cinq ans, en commençant par l’acquisition des spécificités europarlementaires, puisque cette étape-ci prend déjà parfois même tout le mandat. / This thesis analyses the political socialization of 92.6% of the Polish Members of the European Parliament during their first mandate from 2004 to 2009. Its aim is to understand in full this process in this institution which is by definition supranational and pro-European and therefore to specify concretely which political actors (first part) comply with what, why, where, how long, how, thanks to whom or what (second part) and to what extent (third part). The study shows that political socialization in the first five years is not a very powerful process as it causes only the adjustment to everyday formal and informal specificities and, possibly, a more or less weak deepening of initial attitudes and behavior (in a pro or anti-European sense, according to the orientation). In other words, the process turns newcomers into experts without making them natives. It either occurs only in part, in which case it would be preferable to characterize what actually happens simply as political integration and not as political socialization, or it takes more than five years, starting with the acquisition of Euro-parliamentary specificities, as this stage sometimes already takes the whole mandate.
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« La femme politique paradoxale ». Étude comparative sur la représentation des femmes dans les assemblées politiques en Guadeloupe et en Jamaïque depuis 1944. : Étude comparative sur la représentation des femmes dans les assemblées politiques en Guadeloupe et en Jamaïque depuis 1944 / “The Paradox of the Female Politician”A Comparative Study of Women’s Representation in Political Assemblies in Guadeloupe and Jamaica Since 1944. : A Comparative Study of Women’s Representation in Political Assemblies in Guadeloupe and Jamaica Since 1944Brohan, Soizic 28 June 2019 (has links)
Les sociétés caribéennes de legs plantationnaire sont souvent associées à des sociétés « matrifocales » à tendance matriarcale où les femmes seraient détentrices d’un potentat féminin et les hommes dépossédés de leur autorité « naturelle ». Les femmes sont certes dotées d'une autorité féminine mais la « matrifocalité » ne nie pas des rapports de pouvoir inégaux entre les hommes et les femmes. Le champ politique en constitue un terrain d'expression privilégié. Le décalage paradoxal entre le pouvoir prêté aux femmes et leur position dans le système politique sert de point de départ à ce travail de thèse qui cherche à étudier les relations entre ordre social et représentation politique du point de vue du genre. Il analyse l'évolution de la représentation des femmes dans les assemblées politiques centrales en Guadeloupe (Conseil départemental et Conseil régional) et en Jamaïque (Chambre des représentants et Sénat) depuis 1944 au prisme des renégociations permanentes entre les contraintes structurelles des deux contextes politiques étudiés et les contraintes symboliques intériorisées par leurs acteur.rices.s porteur.se.s d'une histoire sociale particulière, ainsi que les modalités de professionnalisation politique des représentantes recouvrant une hétérogénéité de trajectoires personnelles, professionnelles et politiques. La méthode de recherche adoptée mobilise des sources archivistiques par le recueil de données de type statistique et monographique, donnant lieu à la réalisation d'une base de données sur les femmes siégeant dans les assemblées politiques et d'une typologie de leurs trajectoires, ainsi que la réalisation d’une série d'entretiens semi-directifs biographiques auprès de certaines d’entre elles afin d'approfondir l'analyse de leurs trajectoires. La perspective comparatiste entre la Guadeloupe et la Jamaïque souligne les spécificités de leurs systèmes de représentation politique en dépit de leurs similitudes socioculturelles. / The Caribbean plantation societies are often described as “matrifocal” or even matriarchal societies in which women hold a female power which deprives their male counterparts of their “natural” authority. Women indeed possess a female power but “matrifocality” does not prevent men from holding more power than women in some domains. The study of the political arena is insightful in this regard. This thesis considers the paradoxical gap between the power women are believed to have in society and their position within the political system, and studies the relationship between the Caribbean social order and its gendered political representation. It analyzes the evolution of women’s representation in the central political assemblies of Guadeloupe (Departmental Council and Regional Council) and Jamaica (House of Representatives and Senate) since 1944, drawing on the permanent evolutions between the structural constraints of the two studied political systems and the symbolic constraints interiorized by the parliamentarians that carry a specific social history; as well as their diversified pathways to political professionalization, echoing their different personal, professional and political trajectories. The research method uses archival data, through the collection of statistical and monographic data which enabled the construction of a database of women seated in the political assemblies of Guadeloupe and Jamaica, as well as interviews conducted with some of them in order to deepen the analysis of their trajectories. The comparative study between Guadeloupe and Jamaica highlights the specificities of their political representation systems despite their similar sociocultural history.
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Sociologie d'un groupement politique illégitime. Le mouvement Samoobrona (Autodéfense) en Pologne (1991-2010)Pellen, Cédric 08 December 2010 (has links) (PDF)
L'objet de notre recherche est de saisir les modalités de la genèse, de l'ascension puis de la marginalisation du mouvement Samoobrona (Autodéfense) dans les jeux politiques polonais dits « post-communistes ». Créé en 1992 par un groupement d'exploitants agricoles surendettés et réunissant sous un label commun deux organisations juridiquement distinctes, un syndicat agricole et un parti politique, le mouvement Samoobrona se fait connaître au cours des années 1990 par le « radicalisme » de ses membres lors des manifestations paysannes qui secouent alors la Pologne. Il s'impose au début des années 2000 comme un acteur central du champ politique polonais, réunissant alors plus de 10% des voix aux différentes élections et accédant même un temps au gouvernement, avant d'être à nouveau marginalisé depuis les élections parlementaires anticipées de 2007. En rupture avec les lectures exceptionnalisantes en termes de « populisme » qui en sont communément données, nous montrons dans cette recherche que l'étude de la trajectoire du mouvement Samoobrona gagne à être resituée dans les cadres ordinaires des sciences sociales du politique. En interrogeant les conditions de production d'un groupement politique dans un contexte de redéfinition des règles de la compétition politique, on se donne les moyens de penser les « succès » et les « échecs » du mouvement Samoobrona comme les produits relativement improbables de processus heurtés et hésitants de définition et de légitimation d'une offre de représentation originale et mobilisatrice. Le dédoublement organisationnel du mouvement, à la fois syndicat et parti, permet aux acteurs lui donnant forme d'intervenir conjointement dans des espaces d'interaction variés.. En cela, il joue un rôle décisif dans leur reconnaissance au début de la décennie 2000 comme des participants incontournables de la compétition pour la définition et la représentation des intérêts sociaux ainsi que pour l'obtention de positions de pouvoir politique. Parallèlement, il les empêche cependant d'être perçus comme des acteurs légitimes du champ politique, d'institutionnaliser leur groupement et au final de perdurer dans le champ de la politique institutionnelle.
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Les évolutions de la règle électorale dans les systèmes politiques transitionnels : les élections législatives en Europe du Sud-Est (1989-2009) / Changes in the electoral rule in transitional political systems : the parliamentary elections in South Eastern Europe (1989-2009)Ogou, Dogba Blaise 04 February 2016 (has links)
Le sujet central de cette thèse concerne les évolutions de la règle électorale dans les régimespost-communistes et traite de la contribution de ces évolutions à la démocratisation dessystèmes politiques de l’Europe du Sud-Est, à partir d’un échantillon d’Etats (Albanie,Bulgarie, Macédoine, Roumanie et Serbie-Monténégro). La transition démocratique et lechangement de régime impliquent la construction d’une nouvelle légitimité politique. Cettelégitimité passe par les élections qui sont au coeur de la démocratie. Ce travail cherche àcomprendre comment sont choisies les règles régissant ces élections. Le choix du systèmeélectoral est, dans une grande mesure, la conséquence de plusieurs processus. L’accent mis surles facteurs déterminants de l’adoption et de la réforme électorale permet de comprendre lesmotivations et les objectifs des évolutions de la règle électorale en Europe post-communiste.L’étude de la législation réformée et l’analyse du comportement des acteurs électorauxpermettent de constater que les leaders politiques ont très souvent contourné le sensdémocratique de la norme électorale. Dans cet échantillon d’Etats, les évolutions de la règleélectorale ont eu des conséquences relatives sur le nombre des partis politiques représentés auParlement. Le changement de régime a favorisé l’alternance des majorités électorales etparlementaires. Cette alternance démontre que les principes démocratiques des électionscontribuent à la stabilisation démocratique, même si le contexte et les enjeux politiques propresà cette région favorisent une relative instabilité des majorités parlementaires etgouvernementales. / The central subject of this thesis concerns the developments of the electoral rule in postcommunistregimes and discusses the contribution of these changes to the democratization ofpolitical systems of Southeast Europe, from a sample of states (Albania, Bulgaria, Macedonia,Romania and Serbia-Montenegro). Democratic transition and regime change involves theconstruction of a new political legitimacy. This legitimacy is through elections that are at theheart of democracy. This work seeks to understand how the rules are chosen these elections.The choice of electoral system is, to a large extent, the result of several processes. The focus onthe determinants of adoption and electoral reform to understanding the motivations and goalsof the developments of the electoral rule in post-communist Europe. The study of the reformedlegislation and behavior analysis of electoral allow players to see that the political leaders haveoften bypassed the democratic sense of the electoral standard. In this sample of countries,changes in the electoral rule had consequences on the number of political parties represented inParliament. Regime change has favored the alternation of parliamentary and electoralmajorities. This alternation shows that the democratic principles of elections contribute to thedemocratic stabilization, even if the context and the political stakes in this region favor a relativeinstability of parliamentary and government majority.
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THE ARAB CENTURY opposing trajectories of Arab activism in MENA What has changed? the case of the Moroccan movement of February 20, 2011 / LE SIÈCLE ARABE Trajectoires opposées de l'activisme arabe dans la région MENA Qu'est ce qui a changé ? Le cas du mouvement marocain du 20 février 2011Tarbouni, Younasse 01 February 2018 (has links)
En prenant le MF20 comme principale étude de cas , je plaide contre les affirmations du caractère nouveau, unique, fructueux, manqué ou achevé de ces mouvements arabes. Je passe en revue la première décennie du 21ème siècle et la déclaration de la Guerre contre le terrorisme (2003) comme déclencheurs de conflits socio-politiques déjà installés dans la région MENA. La deuxième décennie de ce siècle, à travers les soulèvements arabes, a seulement rendu visibles aux yeux du monde les transgressions des droits de l'homme et les atrocités prenant place au Moyen-Orient.Ces soulèvements ont rapidement été réduits à des soulèvements épisodiques. La troisième décennie semble malheureusement entre les mains des idéologues de droite qui s’opposent au multiculturalisme et à l'extrémisme religieux, et qui, de fait, réorientent le débat loin des problèmes sociaux en mettant en avant le récit « nous contre eux ». Pour ces raisons, je prétends que les soulèvements arabes sont loin d’être achevés ; ils n’ont fait que débuter. Contrairement au dessin qu’en fait Davis (2013), ils ne s’estompent pas pour disparaître complètement mais seulement pour revenir en force.L'analyse approfondie dans le projet de la saga des luttes de ces mouvements arabes avec les régimes autocratiques arabes, qui n’ont fait rien d’autre que mettre en place des réformes préventives, nécessite de notre part une attention particulière pour les décennies à venir. Même les cas dits « fructueux », notamment la Tunisie et le Maroc, indiquent que ce qui est célébré est en fait un état de stabilité temporaire qui cache des faiblesses majeures et alarmantes dans le cadre du changement social et de la justice sociale ; deux des principaux déclencheurs du soi-disant printemps arabe.Thomas Friedman fait appel à des détails historiques, dans son excellent article pour le New York Times, demandant à ce que l'expression « Printemps arabe » soit retirée et remplacée par la « Décennie arabe » d'Anthony Cordesman ou le « Quart de siècle arabe ». Je propose que nous nous situons au-delà, et que nous assistons en fait à un Siècle arabe en mutation.Si l’on se fie aux changements politiques récents dans le monde, il apparaît que les changements sociaux dans le monde arabe seront négligés pendant au moins une autre décennie. La montée au pouvoir de l’extrême-droite aux États-Unis et en Europe a déjà retiré l’accent des injustices sociales dans le monde arabe au profit de la question éternelle de l'islam et de l'extrémisme en Occident. Cela s'avère offrir une pause aux régimes autocratiques arabes qui utilisent cette ascension de l'islamophobie en Occident comme un argument unificateur qui distrait des injustices sociales au sein de leurs républiques et leurs royaumes. Ainsi, la lutte des citoyens arabes dans les états arabes pour la dignité sociale sera négligée jusqu'à ce que le récit revivifié du choc de l'islam et de l'Occident disparaisse. / With the MF20 as the major Case Study , I argue against the claims of the newness, uniqueness, success and failure or finality of these Arab movements. I revisit the first decade of the 21st century and the declaration of War on Terrorism (2003) as one trigger of sociopolitical conflicts that were already entrenched in the MENA region. What we witnessed in the second decade of this century is that the Arab uprisings only exposed transgressions in human rights and atrocities in the Middle East to the world. These uprisings were hurriedly reduced to seasonal uprisings. The third decade unfortunately looks to be in the hands of right-wing ideologues standing against multiculturalism and stressing the fear of religious extremism to change the focus from social issues and force the narrative of us-against-them on the forefront. For these reasons, I claim, there is no finality to the Arab uprisings, they have just begun and they are not in a state of thaw as Davis (2013) depicts them, but they are in slumbering phase recouping for a stronger come back. The close analysis in the project of the saga of struggles of these Arab movements with the Arab autocratic regimes who engineered nothing but preemptive reforms, requires our close attention for the remaining decades in this 21st century. Even the so-called successful cases, Tunisia and Morocco, indicate that what is celebrated is a state of temporary stability with major and alarming short comings in social change and social justice; two of the main reasons of the so called Arab Spring. Thomas Friedman suggests great historical details, in his great piece for the New York Times, calling for the expression “Arab Spring” be retired and be replaced by Anthony Cordesman’s the “Arab Decade” or “Arab Quarter Century” . I claim we are beyond that, and that we are witnessing an Arab Century in movement.If the recent political changes around the world are any indication, social change in the Arab world will be overlooked for at least another decade. The rise of the extreme right to power in the US and in Europe has already shifted the focus from the social injustices in the Arab world to the everlasting issue of Islam and extremism in the West. This is proving to be a big break for Arab autocratic regimes, who are using this rise of Islamophobia in the West as a unifying argument that distracts from the social injustices within their republics and kingdoms. Thus, the struggle of Arab citizens within the Arab states for social dignity will be overlooked until the revived narrative of the clash of Islam and the West dies down.
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Internet democracy : the political science and computer science of direct democracy at the large scale / La démocratie par internet : la science politique et l'informatique au service d'une démocratie directe à grande échelleBoufoy-Bastick, Zacharyas Amaury 05 December 2014 (has links)
La démocratie représentative souffre de nombreuses lacunes qui remettent en question la légitimité même des gouvernements démocratiques modernes. Tandis que la représentation directe pourrait théoriquement éliminer ces incongruités, elle a jusqu'à présent été considérée comme irréalisable en raison de limitations spatio-temporelles. Cette thèse adresse ces problèmes en introduisant le concept de Démocratie Internet - distinct de l’e-démocratie et de l’e-gouvernement existant. La Démocratie Internet consiste à cerner la représentation démocratique de telle manière qu’elle puisse être opérationnalisée par le biais de l’informatique. Pour ce faire, cette thèse remonte d'abord aux problèmes de la démocratie et de la représentation indirecte dans ses principes premiers, et propose une nouvelle approche (structurelle symbiotique) à l'application de l'Internet pour la démocratie. Ensuite, elle montre que la Démocratie Internet peut fonctionner grâce à l'analyse des données collectées passivement sur l'accès et la production de l’information. Enfin, elle offre de nombreuses contributions à l’informatique, qui jusqu’alors était limitée dans la précision de l'analyse des sentiments. La thèse développe une Proposition d’Opinion Asymétrique (AOP) et l’applique à un nouveau concept de ‘Espace des Sentiments’; elle développe également la première base de données assez nuancée pour l'analyse des sentiments; et elle utilise l'Espace de Sentiment afin de développer la méthode de calcul originale «Split-Fit » qui accroît la précision de l’apprentissage automatique. / Representative democracy suffers from numerous shortcomings that are so significant they bring into question the very legitimacy of modern democratic governments. While direct representation might theoretically eliminate these multiple defects, it has until now been considered unworkable due to limitations of space and of time. This thesis addresses these deficiencies by introducing Internet Democracy, which is distinct from existing e-democracy and e-government. Internet Democracy is an operational, computational formulation of democratic representation. To support this contribution, this thesis first derives the problems of democracy and indirect representation from first principles. It then proposes a new approach (the symbiotic structural approach) which applies the Internet to democracy. It then supports the proposition that Internet Democracy can operate through the analysis of passively collected data on information access and on information production (for instance, using sentiment analysis). Finally, it makes numerous topical contributions to computer science based on the observation that sentiment analysis hits a ceiling of accuracy which cannot currently be transcended. These contributions range from suggesting an Asymmetric Opinion Proposition (AOP) and applying this to a Sentiment Space describing the computational structure of sentiment; developing the first extremely fine-grained dataset for sentiment analysis; and applying Sentiment Space to develop the original ‘Split-Fit’ computing method which increases the accuracy of machine learning based Sentiment Analysis.
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La coexistence des conceptions étatiques et coutumières de la représentation politique en droit constitutionnel canadien et françaisDuverger, Fannie 06 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle entre l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l'Université de Montréal. / Au-delà des conceptions étatiques de la représentation politique, liées à l’expression parlementaire de la volonté générale ou à l’élection, la présente étude envisage d’autres mécanismes de représentation, à travers l’analyse du statut coutumier particulier des populations autochtones. La conception coutumière de la représentation peut se traduire par la désignation non électorale des représentants et par une délibération consensuelle dont les décisions sont imputables à la communauté qui y prend part. Dès lors, comment la représentation coutumière peut-elle coexister avec les conceptions étatiques de la représentation politique, telles qu’elles sont définies en droit, avec une certaine ambivalence, par l’expression de la volonté générale ou par l’expression des urnes ? L’analyse historique et comparative permet d’apporter une réponse éclairée par les expériences juridiques canadiennes et françaises. L’étude porte d’abord sur les tensions persistantes au sein des systèmes de représentation, oscillant entre l’uniformisation des conceptions et la survivance des coutumes. Elle s’intéresse, ensuite, aux récentes solutions d’harmonisation, permises par l’adaptation des droits positifs canadien et français : les éléments communs de la représentation tendent à s’organiser au sein d’institutions partagées et les dissemblances, par des institutions représentatives autonomes. Il en ressort que, loin d’être toujours conflictuelle, la coexistence des systèmes de représentation et des conceptions qui en résultent pourrait être vectrice d’un équilibre et d’un enrichissement certain pour la représentation politique dans son ensemble. / Beyond state conceptions of political representation related to the parliamentary expression of the general will or to elections, the present study considers other mechanisms of representation, through the analysis of the particular customary status of indigenous communities. The customary conception of representation can take the form of the non-electoral designation of representatives and consensual deliberation whose decisions are accountable to the community that takes part in it. Hence, how can customary representation coexist with state conceptions of political representation, as defined in law, with some ambivalence, as the expression of the general will or the expression of the ballot ? A historical and comparative analysis of the Canadian and French legal provide insights pertinent to that question. The study begins with the persistent tensions within the systems of representation, oscillating between the unification of concepts and the survival of customs. Then, the study highlights recent harmonization efforts, made possible by the adaptation of Canadian and French positive law : the common elements of representation tend to be organized within shared institutions and the dissimilarities, by autonomous representative institutions. It concludes that, far from being always conflicting, the coexistence of representation systems and the resulting conceptions could be a carrier of balance and enrichment for political representation as a whole.
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Institutionnalisation du féminisme et représentation politique: le cas du Chili depuis la fin des années 1980 / Institutionalization of feminism and political representation: the case of Chile since the end of the 1980'sStoffel, Sophie 28 August 2008 (has links)
Cette recherche doctorale propose de discuter le concept de représentation politique afin de pouvoir le mobiliser dans l’examen empirique de la dynamique d’institutionnalisation du féminisme au Chili. La thèse défendue est que les organisations féministes institutionnalisées « font » de la représentation politique bien qu’elles n’appartiennent pas à l’espace politique formel défini par les élections et qu’elles ne sont pas impliquées dans une relation d’autorisation et de reddition des comptes avec les personnes qu’elles entendent représenter. Il s’agira donc de combler l’approche conventionnelle de la représentation politique, ancrée dans l’histoire du gouvernement démocratique libéral, et qui ne permet pas de rendre compte d’un pan de la représentation politique :celle qui ne s’articule pas autour des élections et qui est le fait d’acteurs évoluant en dehors de l’espace politique formel. L’étude du cas chilien, selon une démarche de sociologie historique du politique, permettra de tester cette hypothèse. / Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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