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Rumination de la tristesse et de la colère et les comportements agressifs chez les adolescentes en difficultésGobeil, Annick January 2011 (has links)
Ce projet de mémoire porte sur l'étude du concept de rumination mentale, plus particulièrement sur les ruminations de la colère et de la tristesse. Actuellement, l'état des connaissances établit avec évidence le lien entre la rumination et les problèmes internalisés, autant à l'âge adulte, à l'adolescence qu'à l'enfance (Ingram, 1990 ; Mor et Winquist, 2002 ; Papageorgiou et Wells, 2004 ; Segerstrom et Miller, 2004 ; Thomsen, 2006 ; Nolen-Hoeksema, Wisco et Lyubomirsky, 2008). Toutefois, peu d'études se sont attardées aux relations entre la rumination et les comportements extériorisés, dont l'agression. Malgré tout, les liens possibles entre la rumination et les conduites agressives suscitent d'importants questionnements. La présente recherche s'inscrit donc dans la lignée de ces questionnements. À cet effet, ce mémoire a pour objectif général de vérifier si la rumination de la tristesse et de la colère est liée de façon unique et distinctive à des affects et comportements spécifiques. Cette étude a donc cherché à vérifier si la rumination de la tristesse est uniquement associée aux symptômes de la dépression ou si elle peut être associée aux comportements agressifs et à vérifier si la rumination de la colère est uniquement associée aux comportements agressifs ou si elle peut être associée aux symptômes de la dépression. Considérant le fait que la majorité des études qui ont traité les ruminations l'ont effectué auprès d'échantillons adultes, nous avons proposé d'étendre l'étude de ce concept auprès d'une clientèle adolescente. Plus particulièrement, l'échantillon est constitué d'adolescentes hébergées des unités de réadaptation du Centre Jeunesse de Montréal - Institut Universitaire et du Centre Jeunesse de Laval (N= 319). Cette étude propose donc plus spécifiquement de mesurer : la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les différentes formes de comportements agressifs (physique, verbale et indirecte) chez les adolescentes en difficulté, la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les symptômes de dépression chez les adolescentes en difficulté ainsi que l'influence spécifique des ruminations (de la colère et de la tristesse) au-delà de la contribution des sentiments de colère dans leur association avec les trois formes de comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et les symptômes de dépression. Avant de réaliser ces objectifs, une validation du questionnaire portant sur les ruminations le Sadness and Anger Rumination Scale (SARI) de Peled et Moretti (2007) a été réalisée. Ensuite, des corrélations, des analyses de régression multiple et des analyses de régression hiérarchique ont été réalisées avec les données de nos différents instruments de mesure. Les principaux résultats obtenus dans cette étude indiquent que la rumination de la colère améliore notre capacité à comprendre l'adoption de certains comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et la présence de symptômes de la dépression au-delà des sentiments de la colère. La rumination de la tristesse contribue pour sa part dans la compréhension des symptômes de dépression chez les adolescentes de notre échantillon. Sommairement, ceci vient donc mettre en lumière l'importance des cognitions dans la compréhension de la présence de certaines difficultés puisqu'elles ont une influence qui leur est spécifique, et ce, au-delà des émotions que présentent les adolescentes hébergées en Centre Jeunesse. Comme le concept de rumination mentale demeurait peu documenté lorsqu'il est mis en relation avec les conduites agressives à l'adolescence, notre projet de recherche a permis un certain avancement des connaissances en ce qui a trait à l'implication de ce concept dans ces relations. De plus, cette étude est venue enrichir la compréhension de la régulation cognitive des émotions dans un contexte clinique et a mis en lumière l'importance d'intervenir sur ce type de cognitions.
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La contribution de la sensibilité maternelle dans l'établissement d'une relation d'attachement mère-enfant chez les TED de 24 à 60 moisDeslauriers, Stéphanie January 2011 (has links)
Le présent projet de recherche vise à observer la qualité de la relation d'attachement entre une mère et son enfant ayant un trouble envahissant du développement, tout en appréciant l'apport de la sensibilité maternelle dans cette relation socio-affective, en tenant compte de la gravité des symptômes associés au TED et au stress parental. Dix-neuf mères et leur enfant TED ont participé au projet de recherche incluant une formation parentale intensive de 10 semaines axée spécifiquement sur le TED ainsi que deux visites à domicile. Les résultats découlant de ce protocole de recherche démontrent que les enfants TED développent un lien d'attachement avec leur mère et que cette relation semble influencée par la qualité de la sensibilité maternelle. Aucun effet n'a été relevé en ce qui a trait aux variables associées. Il semble que la formation parentale ait eu un impact sur la sensibilité maternelle.
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Attachement, émotions, et somatisationBeauregard, Vickie January 2012 (has links)
La somatisation a une prévalence élevée dans la population. Les médecins n'arrivant pas à bien comprendre les symptômes ni à les traiter, certains facteurs psychologiques sont mis en cause dans le développement et le maintien de cette problématique. Parmi ceux-ci, des déficits au niveau de la régulation émotionnelle et de la mentalisation des états affectifs sont identifiés. Le développement d'un attachement insécurisant (c.-à-d. caractérisé par une élévation à la dimension d'anxiété d'abandon ou d'évitement de l'intimité) est reconnu comme étant impliqué dans ces déficits. Un examen de la documentation scientifique permet de constater que les mécanismes affectifs susceptibles de contribuer à la somatisation n'ont étés explorés que partiellement. Afin de préciser ces mécanismes, nous proposons un modèle original qui distingue deux profils de personnes présentant des symptômes de somatisation en fonction de la dimension d'attachement. Il est postulé que l'évitement de l'intimité implique une inhibition émotionnelle et l'anxiété d'abandon une intensification émotionnelle, et que ces deux profils distinctifs engendrent une plus grande incidence de la somatisation. L'affectivité négative, des déficits au niveau de la mentalisation et l'affectivité positive sont aussi intégrés au modèle; il est attendu que les deux premiers facteurs accroissent la somatisation, alors qu'aucune hypothèse n'est formulée concernant l'affectivité positive. Afin de vérifier ces hypothèses, des questionnaires mesurant ces différentes variables ont étés administrés à des personnes présentant des symptômes qui ne sont pas complètement expliqués médicalement. Les résultats montrent que l'évitement de l'intimité va de pair avec une inhibition émotionnelle, mais contrairement à ce qui était prévu, il n'augmente pas la somatisation via ce style de régulation émotionnelle tel que mesuré dans cette étude. Plutôt, l'évitement de l'intimité accroit la somatisation par le mécanisme de l'anhédonie (faible affectivité positive). L'anxiété d'abandon favorise l'intensification émotionnelle. Elle accroit la somatisation par le biais de l'affectivité négative, qu'elle tend à augmenter directement ou indirectement via l'intensification émotionnelle. L'affectivité négative est le meilleur prédicteur de la somatisation dans le modèle, suivie de près par l'anhédonie. Un déficit au niveau de la capacité à envisager ses propres états mentaux est associé à une augmentation de la somatisation et prédit les préoccupations par rapport à la santé, mais pas les symptômes somatiques et leurs impacts. La capacité à envisager les états mentaux des autres n'ayant pas été mesurée adéquatement, ses relations avec la somatisation n'ont pu être convenablement mises à l'épreuve. Dans l'ensemble, les deux profils, soit évitement de l'intimité-inhibition et anxiété d'abandon-intensification, semblent contribuer à la somatisation. Le profil évitement de l'intimité-inhibition le fait principalement via l'anhédonie, possiblement associée à des mécanismes dépressifs, alors que l'action du profil anxiété d'abandon-intensification s'exerce via l'affectivité négative, sans doute affiliée à des mécanismes anxieux. La mentalisation semble également liée à la somatisation : cette dernière augmenterait en fonction des difficultés vécues sur le plan de la capacité à envisager ses propres états mentaux, en accord avec les hypothèses traditionnelles de la médecine psychosomatique. Mots clés : somatisation, symptômes physiques médicalement inexpliqués, attachement, mentalisation, régulation émotionnelle, affectivité positive, affectivité négative.
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Les symptômes et les troubles intériorisés chez les jeunes contrevenantsMorin, Claudia January 2016 (has links)
Chaque année, des adolescents québécois sont soumis à des sanctions judiciaires en raison de leurs actes de délinquance (Association des centres jeunesse du Québec, 2015). Plusieurs recherches récentes indiquent que ces jeunes sont plus à risque de répondre aux critères diagnostiques d’au moins un trouble mental que les adolescents de la population générale (Fazel, Doll, & Langstrom, 2008; Vermeiren, 2003). Les jeunes contrevenants sont également plus nombreux à présenter des symptômes et des troubles intériorisés (Abram et al., 2014; Skowyra & Cocozza, 2007; Teplin et al., 2006), soit des comportements anxieux, dépressifs, de retrait et des plaintes somatiques (Achenbach & McConaughy, 1992). Cette thèse contribue aux connaissances quant aux symptômes et aux troubles intériorisés chez les jeunes contrevenants en traitant de deux sujets peu étudiés : les problèmes intériorisés des jeunes contrevenants associés aux gangs de rue et l’identification de ces problèmes par les intervenants travaillant auprès d’eux. Le premier article composant la thèse présente une étude descriptive où le nombre de symptômes et de troubles intériorisés a été comparé entre des jeunes contrevenants révélant être ou avoir été associés aux gangs de rue (n = 62) et des jeunes contrevenants n’ayant pas révélé une telle association (n = 41). Les symptômes et les troubles intériorisés ont été mesurés à l’aide d’un questionnaire et d’une entrevue diagnostique semi-structurée. Les résultats indiquent que les jeunes associés aux gangs présentent davantage de symptômes de dépression-anxiété et sont plus nombreux à répondre aux critères diagnostiques d’au moins un trouble anxieux que ceux qui n’y sont pas associés. De plus, près de la moitié des participants, associés ou non aux gangs de rue, répondent aux critères diagnostiques d’au moins un trouble intériorisé. Cette forte prévalence de troubles intériorisés soulève l’importance que ceux-ci soient dépistés par les intervenants travaillant auprès des jeunes contrevenants. En effet, considérant que les troubles mentaux non traités entrainent de la souffrance, nuisent au fonctionnement et sont liés à des taux de tentatives de suicide, d’arrestations et de récidive plus élevés (Abram et al., 2014; Cottle, Lee, & Heilbrun, 2001; Hoeve, McReynolds, & Wasserman, 2013; Schonfeld et al., 1997), leur identification s’avère primordiale afin qu’ils puissent bénéficier des services dont ils auraient besoin. Le deuxième article de cette thèse est une étude exploratoire où sont recensés les symptômes et les troubles intériorisés mentionnés par les intervenants au rapport prédécisionnel (RPD) de 22 participants. La concordance entre ces symptômes et troubles intériorisés et ceux autorapportés par les jeunes contrevenants par un questionnaire et une entrevue semi-structurée est ensuite évaluée. Plusieurs symptômes et troubles intériorisés seraient « sous-identifiés » dans le RPD des jeunes contrevenants en comparaison de ce qui est révélé par les participants. Les résultats de ces deux études laissent croire qu’il serait pertinent d’offrir de la formation aux intervenants quant aux symptômes et aux troubles intériorisés chez les adolescents, d’implanter une procédure de dépistage systématique des troubles mentaux, et d’inclure les symptômes et les troubles intériorisés dans les programmes de prévention et de traitement offerts aux jeunes contrevenants.
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Les IgG et les IgE spécifiques aux isocyanates chez les apprentis en carrosserie automobile à risque de développer de l'asthme professionnelDragos, Mircea Claudiu January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Dérèglement des cytokines inflammatoires chez les schizophrènes avec abus de substancesBah, Ramatoulaye January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Étude neuroanatomique fonctionnelle de l'émoussement affectif dans la schizophrénie : les implications du traitement à la quetiapineFahim, Cherine January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Trajectoires de symptômes dépressifs chez les sujets âgés : profils, déterminants et évènements évolutifs à partir des données sur 20 ans de la cohorte PAQUID. / Trajectories of depressive symptoms in community-dwelling older adults : course predictive factors and outcomesMontagnier, Delphine 26 March 2014 (has links)
L’objectif de ce travail était d’étudier l’évolution des symptômes dépressifs (SD) chez 2590 sujets âgés français, issus de la population générale et suivis pendant 20 ans entre 1988 et 2008. Une méthode d’analyse du changement fondée sur l’identification de trajectoires individuelles de développement a été utilisée afin de tenir compte de l’hétérogénéité pressentie dans cette population. Les facteurs et évènements évolutifs associés aux trajectoires de SD ont été étudiés. Nous avons identifié cinq trajectoires d’évolution de SD entre 1988 et 2008 et trois trajectoires entre 65 et 104 ans. La majorité des individus ne présentait pas ou peu de SD au cours des 20 ans de suivi. Cependant, environ une personne sur dix suivait une trajectoire compatible avec un diagnostic de dépression chronique. Les antécédents psychiatriques, la polymédication, les comorbidités somatiques et la perte d’autonomie étaient des facteurs fortement prédictifs de dépression « émergente » ou « persistante ». Le veuvage apparaissait être un facteur protecteur d’appartenance à la trajectoire de dépression « persistante » pour les femmes uniquement. L’entrée en institution et le décès étaient plus fréquents dans les trajectoires les plus défavorables. Les trajectoires de SD étaient significativement associées aux trajectoires de consommation d’antidépresseur. Notre travail confirme l’hétérogénéité de l’évolution des symptômes dépressifs en population âgée. Il alerte sur la prévalence préoccupante de la chronicité et aide à déterminer des sujets à plus haut risque d’évolution défavorable qui pourraient faire l’objet d’actions de prévention. / The aim of this study was to investigate patterns of the course of depressive symptoms (DS) in 2590 community-dwelling older adults followed over a period of 20 years, between 1988 and 2008. Using a group-based trajectory method, we modelled the course of DS and examined associations between trajectory patterns and baseline socio-demographic and health variables, as well as outcomes. We identified five time-related trajectories between 1988 and 2008, and three age-related trajectories between 65 and 104 years old. A majority of participants experienced no or only mild DS. However, about one to ten belonged to high-level trajectories consistent with clinically relevant chronic depression. Psychiatric history, polypharmacy, somatic comorbidities and functional limitation were strongly associated with membership to increasing and persistently high trajectories. Being widowed seemed to be a protective factor for membership of this persistently high trajectory group only in women. Institutionalization and death were more prevalent in worse trajectories. Trajectories of DS and trajectories of antidepressant use were significantly associated. Our study confirmed heterogeneity of the evolution of DS in late-life and highlighted the problematic risk of chronicity. We identified several high-risk groups for later-life depression that can be easily detected and that are amenable to preventive intervention.
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Risk factors for suboptimal adherence and facilitators of adherence to HAART in HIV-infectionMassé, Brigitte January 2005 (has links)
No description available.
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Troubles des comportements alimentaires : nouveaux symptômes ? Nouveaux traitements ? / Eating disorder : news symptoms ? news treatements ?Dubreil, Jean-Malo 15 September 2018 (has links)
Notre thèse porte sur les troubles des comportements alimentaires (TCA). Ces derniers ont certaines spécificités représentatives des nouvelles formes de symptômes. La dimension de jouissance y est prédominante et a tendance à étouffer la dimension d’appel propre à toute formation symptomatique. Au regard de ces particularités, les traitements dits « habituels » sont fréquemment inopérants, ce qui peut amener certains patients à entrer dans un protocole de soin hospitalier. Lieu, offrant de multiples scènes de soins qui œuvrent de façon convergente pour vider le symptôme d’une partie de sa jouissance.La thèse montre que la démarche clinique auprès de ceux qui souffrent de TCA, doit amener le psychologue clinicien, à faire preuve de créativité et prendre une posture active, s’il veut permettre au sujet de s’ouvrir à sa division subjective / Our research dealt with eating disorders. They have specific characteristics that represent new forms of symptoms. The ‘Jouissance’ dimension is predominant and tends to overwhelm the ‘address dimension’ corresponding to any symptomatic formation. In view of these particularities, treatments called ‘usual’ are frequently ineffective, leading some of the patients to medical care. The clinical environment allows a multidisciplinary team to meet and work together under certain conditions in order to remove part of the ‘jouissance’ in the symptoms. This work aims to show that the clinical procedure addressed to those who suffer from eating disorders must provide a clinical psychologist who will have to prove creativity and an active behaviour in order to give the subject the possibility to access his unconcious
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