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Commémorer Verdi sous le fascisme : les célébrations de 1941

Prud'homme, Gabrielle 09 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la récupération politique de la figure et des œuvres du compositeur Giuseppe Verdi (1813-1901) pendant la période fasciste en Italie (1922-1943), et plus précisément à l’occasion des manifestations relatives aux célébrations du quarantième anniversaire de sa mort en 1941, alors que l’Italie est en guerre contre la France et l’Angleterre. Le premier chapitre explore le développement du mythe de Verdi, et montre comment le compositeur est graduellement transformé en héros national pour devenir une icône de l’art lyrique italien, s’inscrivant dans un effort de glorification du passé pour la promotion d’un esprit nationaliste italien pour, ultimement, attester de la suprématie du pouvoir fasciste. Le deuxième chapitre propose une étude de l’organisation des festivités de 1941; il se penche aussi bien sur les événements musicaux que sur les discours et les publications, pour ensuite présenter une analyse plus approfondie des célébrations organisées à Parme. Il y est question de la riche réception des manifestations, qui assurent l’entretien et la fortification du mythe verdien. Le troisième chapitre analyse les éléments discursifs entourant les festivités, afin de démontrer que l’encensement de la figure de Verdi suit diverses lignes de force qui convergent vers la représentation fasciste de la civilisation italienne. Par l’exploitation des sujets nationalistes véhiculés dans ses opéras, la restitution de son image révolutionnaire et patriotique et l’exaltation de son génie, présenté comme étant à la fois italien et universel, les adhérents du régime ont entretenu et développé le mythe Verdi selon le canon de l’idéologie fasciste. Le but ultime de ce mémoire est de montrer comment, pendant la période fasciste et plus particulièrement au cours des célébrations de 1941, Verdi a fait l’objet d’une récupération idéologique visant à appuyer la légitimité du pouvoir en place pour créer une hégémonie favorable au climat de consensus nécessaire au régime en temps de guerre. / This thesis focuses on the political recovery of the figure and works of the composer Giuseppe Verdi (1813-1901) during the fascist period in Italy (1922-1943), and more specifically in 1941 during the celebrations commemorating the fortieth anniversary of his death, a moment in time which coincided with Italy’s war against France and England. The first chapter explores the development of Verdi’s myth and sheds light on how the composer was gradually transformed into a national hero to become an icon of Italian opera. This was part of a wider effort to glorify the past in order to promote an Italian nationalist spirit, and ultimately, attest to the supremacy of the fascist power. The second chapter studies the organization of the festivities of 1941; it examines musical events as well as speeches and publications, and presents a more in-depth analysis of the celebrations organized in Parma. It deals with the rich reception of the manifestations, which assure the maintenance and the fortification of the Verdian myth. The third chapter analyzes the discursive elements surrounding the festivities, in order to demonstrate that the exalting of Verdi’s figure follows various lines of force that converge towards the fascist representation of the Italian civilization. By exploiting nationalist subjects conveyed in his operas, restoring his revolutionary and patriotic image and exalting his genius, presented as being both Italian and universal, the adherents of the regime maintained and nurtured a Verdian myth according to the fascist’s cannon. The ultimate goal of this thesis is to show how, during the fascist period and more specifically during the celebrations of 1941, Verdi was subjected to an ideological appropriation that aimed, on the one hand, at given the legitimacy to the fascism authority and on the other, establish a climate of social consensus essential to the exercise of power during wartime.
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Les représentations dystopiques de la société dans le nouveau roman d'anticipation francophone (Nelly Arcan, Michel Houellebecq, Antoine Volodine)

Boucher, David 07 1900 (has links)
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La Révolte mode d’emploi suivi de Néron

Chaplain Corriveau, Charles-Etienne 02 June 2023 (has links)
Cette thèse est composée de trois parties de tailles inégales. Au centre, une pièce de théâtre intitulée Néron. Cette pièce décrit l’histoire d’une révolte ratée. Néron, nouvellement empereur, peine à concilier ses aspirations artistiques aux impératifs du pouvoir. Des sénateurs conspirent à le remplacer. Chaque personnage ambitionne de mener la prochaine révolution qui portera Rome vers une nouvelle gloire. Aucun d’entre eux ne réussira. Les augures promettaient un âge d’or ; Néron, conseillé par un mauvais génie, précipitera la chute de l’empire. Ce projet de création est suivi de quelques commentaires dans lesquels je dévoile mes sources d’inspiration et je précise certaines idées du texte. Néron est-elle une pièce romantique ? Quelle différence entre Néron et le Caligula d’Albert Camus, le Britannicus de Racine et le Lazarus Laughed de Eugene O’Neill ? Comment adapter l’intrigue à la langue québécoise ? La majorité de la thèse est constituée par la longue étude théorique qui précède la pièce. Cette étude porte sur la révolte politique. Sont examinées les raisons qui contribuent à invalider ses prétentions, quitte à expliquer pourquoi il arrive que cette révolte débouche sur une impasse et qu’elle se termine par un échec. Une révolte prétend changer une situation. Est-elle la seule à militer au nom des principes qu’elle a élus ? Au fil du temps, ces principes se répètent-ils ? Risque-t-elle d’imiter ce qu’elle se jurait de changer ? Comment négocie-t-elle la part inhérente d’aventurisme de son projet ? Comment justifie-t-on la violence révolutionnaire ? Les artistes et les intellectuels ont-ils un rôle fondamental ou subalterne à jouer dans cette révolte ? Les images et les symboles auxquels elle a recours ont-ils un contenu idéologique qui leur est propre ou les détourne-t-elle à des fins polémiques ? Peut-on mener une révolte politique en dehors du champ politique ? S’appuyant, notamment, sur les écrits de Max Weber, Hannah Arendt, Raymond Aron, Michel Foucault, Marcel Gauchet et Marc Angenot, cette étude reconstruit les phraséologies politiques de la révolte pour mieux mettre en valeur certains des défis structurants auxquels elle doit faire face.
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Le problème de la politique moderne et la question de la transcendance

Trottier, Yves 29 October 2021 (has links)
La normalisation du système totalitaire implique un monde où l'aliénation de l'existence individuelle est devenue un fait quotidien. Le sauvetage de l'esprit de l'homme en de pareilles conditions dépend de démarches comme celles de Karl Jaspers, Gabriel Marcel et Paul Ricœur, qui posent la question de la transcendance.
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)

Mouradian, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.
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Enjeux politiques du rationalisme critique chez Karl Popper. / Political stakes of critical rationalism in Karl Popper's works

Abessolo Metogo, Christel-Donald 27 June 2013 (has links)
L'intérêt de l'humanité pour la connaissance se joue sur deux fronts : celui de la réduction de l'ignorance, et celui de l'action tant individuelle que collective. Aussi la manière dont nous acquérons le savoir est-elle essentielle, parce qu'elle préjuge aussi bien de notre perception du monde que de notre conscience de nous-mêmes et de la société. Car si, avec la raison comme alliée, l'homme se découvre des potentialités illimitées, nous aurions pourtant tort de passe outre une stricte réalité, celle de notre ignorance infinie, celle, au fond, de notre incapacité à cerner, de façon sûre et certaine, quoi que ce soit de ce monde complexe et en évolution constante qui nous accueille. C'est pourquoi, pour Karl Popper, toute rationalité véritable doit être critique, c'est-à-dire pluraliste et débattante, seule façon de considérer objectivement l'écart qui nous sépare de la vérité et, par suite, d'agir avec prudence et discernement, dans l'intérêt de la science comme dans celui de la collectivité. / Our interest for knowledge is based on two essential principles : the first one aims at reducing ignorance while the second one emphasizes individual and collective actions. So, the way we acquire knowledge is essential as it foresees at the same time our perception of the world as well as our being aware of our existence and that of the society as a whole. Indeed, if the Man uses reason his ally, he will discover unlimited potentialities, then we will be mistaken in not taking in consideration this strict reality of our unlimited ignorance, the one that, in reality, anf from the bottom of our not being able to certainly and surely encircle anything in this fast-growing world that dewells us. That is why Karl Popper, any real rationality has to be critical, it means pluralist and debating. That is the only way to separate the gap between us and the truth, and then, lead us to act with caution and discernment ib the interest of science and in the interest of the community.
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)

Venturini, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.
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Construction de l’acteur « ennemi » et institution concentrationnaire : étude comparative entre les camps de Rivesaltes (sous Vichy) et de Béléné (République populaire de Bulgarie) / Construction of the actor "enemy" and concentration institution : comparative study between the Rivesaltes camp (under Vichy) and Belene (Popular Republic of Bulgaria)

Gruev, Radoslav 08 November 2013 (has links)
Notre étude s’interroge sur la construction de l’acteur « ennemi » dans l’institution sociale totale du camp de concentration à travers la comparaison de deux formes ; ceci dans des contextes sociaux, nationaux, idéologiques et étatiques différents – le camp de Rivesaltes et l’État Français et le camp de Béléné et la République Populaire de Bulgarie. Ces deux institutions sont traitées à partir de l’hypothèse de « différence de degré », qui se décline dans les notions de « singularité » et « pluralité », permettant de les saisir aussi bien au niveau politique qu’au niveau de l’institution concrète. Cette étude concerne la construction de la figure de l’acteur « ennemi » en partant du niveau social et politique pour arriver à la vie quotidienne au sein des deux formes concentrationnaires. Nous avons analysé la figure de l’ennemi, tout d’abord comme un produit d’une dynamique tournée vers la transformation sociale fondamentale. Nous avons également voulu comprendre les raisons d’apparition des formes concentrationnaires comme partie intégrante de ce « projet de société », et puis nous les avons analysées à travers la vie quotidienne qui s’établit en leur sein. L’institution concentrationnaire a assuré en soi une certaine stabilité qui lui a permis de bien remplir sa fonction dans la dynamique de transformation de la société. Cette stabilité est assurée par l’insertion de l’individu dans une série de cercles, sa soumission à une forme spécifique de pouvoir qui le transforme dans son essence de personne et d’être humain, mais aussi le posant comme un acteur dans un univers interactionnel particulier. Alors, quelle est la place de l’acteur « ennemi » dans la vie concentrationnaire et quelles interactions s’établissent-elles entre les différents acteurs au sein des camps ? / The present sociological study examines the construction of the "enemy" within the concentration camp, an absolute social institution, through the comparison of two forms, taken in their different social, national, ideological and state context – on one hand, the camp of Rivesaltes and the French government and, on the other hand, the camp of Belene and the People's Republic of Bulgaria. Both institutions are analyzed with the assumption of "difference of degree," developed by the concept of "singularity " and " plurality " which allows to identify them in their political dimension as well as on the concrete institutional level.This study deals with the construction of the specific figure the "enemy" as a social actor starting from the social and political level and getting to the everyday life in both concentration camp forms. We analyzed the enemy figure, at first as a product of a dynamic facing a fundamental social transformation. We also took into account the main reasons of concentration forms occurrence as an integral part of this " social project ", and then we have analyzed the aforementioned reasons through everyday life.The camp institution has assured itself a degree of stability that has allowed it to fulfill its function in the dynamic transformation of society. This stability is ensured by the involvement of the individual in a series of circles, his submission to a specific form of power which transforms soundly his personal character and adjoin to his human being condition, but also defines him as an actor in a particular interactional universe. Finally, what is the role of the actor "enemy" in concentration camp life and what interactions different actors in the camps establish between themselves?
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Un régime de la liberté : la démocratie dans l’œuvre de Claude Lefort / Democracy as a "regime of liberty" : thinking the Political with Claude Lefort

Couillerot, Jérôme 01 December 2017 (has links)
Claude Lefort est un penseur majeur du totalitarisme soviétique et un théoricien original de la démocratie ; mais cette pensée souffre d’être encore trop peu étudiée, et surtout peu comprise dans son articulation générale. Ce travail se propose de remédier à cette carence, et s’efforce, au travers d’une reconstruction des dimensions fondamentales de l’œuvre, de restituer à la pensée de l’auteur sa cohérence interne. Nous postulons ici que cette cohérence se dévoile à bien vouloir identifier le projet central de Claude Lefort, qui fut de penser les conditions de possibilité de la liberté politique, et partant, la démocratie comme un régime de la liberté. Un tel projet, d’abord envisagé dans le cadre de la théorie marxiste, va progressivement être réévalué à l’aide de la philosophie de Maurice Merleau-Ponty, pour aboutir à une récusation des acceptions traditionnelles – telles que comprises en droit public – des notions de pouvoir et de liberté. Il s’agit alors pour Lefort de permettre la liberté politique, c’est ce que s’efforce de montrer la première partie. Il faut ensuite tirer les conséquences logiques d’une telle récusation. Elle amène à reconsidérer en profondeur la nature des deux termes : le pouvoir gagne une dimension « symbolique », et les libertés se pensent comme indissociablement individuelles et collectives. Cette construction se veut une manière spécifique d’organiser la liberté politique, c’est ce que s’emploie à révéler la seconde partie. / Claude Lefort is a major thinker of Soviet totalitarianism and an original theorist of democracy. However, his contributions remain much overlooked, and the overall coherence of his body of work is often misunderstood. This work aims to remedy this deficiency, and endeavours to identify and organize the fundamental dimensions of his thought, in order to re-establish its internal coherence. The hypothesis of this doctoral thesis is that this coherence is revealed through the identification of the central project of Claude Lefort, which was to apprehend the necessary conditions for the advent of political liberty, and therefore democracy as a “regime of liberty” (régime de la liberté). This intellectual project, developed first of all in the context of Marxist theory, was progressively reassessed in the light of the philosophy of Maurice Merleau-Ponty, eventually resulting in a rejection of the traditional understanding – that of public law – of the two concepts of power and liberty. The problem, for Lefort, is how to bring about the existence of political liberty ; which the first part of this work aims to demonstrate. It then becomes necessary to draw the logical consequences of such a rejection. It leads to a profound reconsideration of the nature of the two concepts : power gains a “symbolic” dimension, and liberties are inseparably thought as both collective and individual. Lefort’s construction must thus be understood as a specific way to organise political liberty ; as the second part of doctoral work attempts to reveal
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Enquête sur le vivre-ensemble et les potentialités totalitaires

Lévy-Tessier, Maxime 21 April 2011 (has links)
La présente thèse propose de situer et d’analyser les potentialités totalitaires participant de la réalité contemporaine. Pour ce, notre démarche se déploie en deux temps. Dans un premier temps, nous retraçons l’évolution philosophique du vivre-ensemble pour ainsi établir les principes et les origines d’un monde non-totalitaire. Dans un deuxième temps, nous nous penchons sur les conditions assurant à la fois la destruction du vivre-ensemble et l’essor des potentialités totalitaires. En mettant les deux composantes de notre démarche en rapport l’une avec l’autre, nous arrivons à une meilleure compréhension du processus par lequel le totalitarisme passe de son principe virtuel à sa réalisation effective en régime politique. La première partie de ce travail s’appuie sur les écrits de Hannah Arendt, de Herbert Marcuse et d’Aristote et s’intéresse surtout à l’œuvre et la responsabilité, à la misère privée et au bonheur public. La deuxième partie élabore la notion de la chrématistique dans la pensée d’Aristote et développe son mode de vie correspondant appelé hyper-responsabilité en invoquant Malcolm Gladwell, Georg Lukàcs, Thomas Hobbes, Léo Strauss et Hannah Arendt.

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