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"Staying Alive" while "Living the Life" : conceptualizations of risk among homeless youthMacDonald, Sue-Ann 06 1900 (has links)
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Culture, religion and childrearing practice : a case study of practicing Muslim-Moroccan immigrants in QuébecElkchirid, Abdelfettan 09 1900 (has links)
The purpose of this research was to explore parenting strategies in cultural transmission of participating Muslim Moroccans immigrant parents residing in two areas of Quebec using a qualitative approach. In particular, this study highlighted the childrearing choices as the parents attempted to pass on their culture to the next generations in a cultural conflict context. Through focus group and semi-structure interviews, this study explored the participants' perceptions regarding their immigration struggles while providing an insider's view on their childrearing strategies in acculturation context. Three findings were made based on the analysed data as 1) identity ensuring cultural transmission; 2) cultural transmission strategies, and 3) culture integration strategies in sampled Muslim-Moroccan immigrant parents.
The first finding of this study is that religious identity was ensured in cultural transmission in the sampled Muslim Moroccan immigrant parents living in a secular society. The religious identity was constructed through the parents’ connection and association with the Moroccan community, and their identity primacy of religion was over their ethnicity. Secondly, this study identified five strategies of cultural transmission used by the Moroccan participants to tackle the challenges from the host culture, which included cultural transmission within the family, transmitting culture values as a part of cultural transmission, ensuring their children attended Muslim schools, ensuring strong connections with the country of origin, and monitoring their children socialisation to limt the perceived threat to their cultural heritage from the host society. The third and final finding is about the biculturalism, secularization as adaptation and acculturation in culture integration strategies. The participating Muslim-Moroccan parents were attempting to face the host society challenges with limited openness and integration strategies. The culture integration strategies of the participants included their biculturalism strategies, their secularization as a form of adaptation, and their acculturation strategies. The implications of this study to future research, intervention strategies, and training or education of social workers were given at the end of this thesis. / Cette recherche, de type qualitative, a examiné comment des parents Marocains qui s’identifient majoritairement comme musulmans pratiquants et résidant dans deux régions du Québec, préservent et transmettent leurs valeurs culturelles à leurs enfants. En particulier, cette étude a mis en évidence leurs choix de stratégies d'éducation dans un contexte de conflit culturel. Les perceptions des participants ont été explorées par le biais de deux méthodes de collectes de données : des groupes de discussion ainsi que des entrevues semi-structurées.
Les données de cette recherche ont identifiés trois aspects : 1) l'identité et les valeurs culturelles qu’ils souhaitent transmettent ; 2) Les stratégies de transmission culturelle, et 3) les stratégies d'intégration culturelle de ce groupe de parents Marocains. D’abord ces parents se donnent comme objectif prioritaire d’assurer la transmission de l'identité religieuse comme processus de base de la transmission culturelle. Le renforcement de l’identité religieuse auprès des enfants passe par la connexion et l'association des parents avec la communauté marocaine. Ainsi l’identité musulmane est perçue plus importante que l’appartenance ethnique.
En second lieu, cette étude a mis en évidence cinq stratégies de transmission culturelle afin de relever les défis de conflits avec la culture d'accueil. Ces stratégies comprenaient des modes de transmission au sein même de la famille ; la transmission des valeurs en tant que partie intégrante de la transmission culturelle ; la fréquentation d’écoles musulmanes ; le maintien de liens étroits avec le pays d'origine ; et enfin,des méthodes qui contrôlent la socialisation de leurs enfants avec l’environnement externe, étant donné que ces parents perçoivent certaines valeurs et pratiques de la société d'accueil comme potentiellement menaçante.
La troisième constatation de cette étude porte sur le biculturalisme et la sécularisation comme stratégies d’adaptation culturelle. En effet, les parents participants ont tenté de faire face aux défis d’adaptation à la société d'accueil par le biais de certaines stratégies d'ouverture et d'intégration, quoique relativement limitées.
Enfin en guise de conclusion, des implications pour les recherches futures, les stratégies d'intervention ainsi que pour la formation ou l'éducation des travailleurs sociaux ont été identifiées
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Représentations sociales de la punition corporelle et pratiques de soutien de futurs psychoéducateurs auprès des familles, dont celles issues des communautés noiresPelletier Gagnon, Héloïse 08 1900 (has links)
Cette étude qualitative porte sur les représentations et les pratiques des futurs psychoéducateurs québécois quant aux situations de punitions corporelles et d’abus physiques rencontrés dans leur pratique professionnelle. Elle permet de s’y intéresser d’abord de manière générale, puis de manière spécifique en abordant la pratique professionnelle en contexte interculturel, soit auprès de familles issues des communautés noires. Les communautés noires sont surreprésentées au sein des systèmes de protection de la jeunesse au Québec, au Canada et ailleurs. À Montréal, elles sont surtout signalées par des professionnels oeuvrant auprès de ces familles, mais l’évaluation mène plus souvent à la fermeture des dossiers que pour les autres groupes ethnoculturels. Il apparaît donc essentiel de s’intéresser aux représentations et aux pratiques des professionnels afin d’éclairer le soutien offert aux familles et l’éventuelle décision de signalement. Un total de vingt-trois étudiants universitaires de deuxième cycle ont pris part à des entretiens de groupe semi-dirigés. Une analyse thématique à catégorisation mixte a par la suite été réalisée. Les résultats mettent de l’avant que les futurs psychoéducateurs rencontrés entretiennent une attitude défavorable à l’égard de l’utilisation de la punition corporelle. Toutefois, leur niveau de tolérance et de compréhension à cet égard est nuancé selon diverses caractéristiques des situations évoquées. L’ajout de la composante culturelle constitue un élément de compréhension supplémentaire qui peut avoir une influence sur leurs pratiques professionnelles. Enfin, la discussion propose des réflexions en lien avec la place à accorder à la culture dans l’intervention et le malaise qui caractérise la pratique professionnelle dans un tel contexte. / This qualitative study looks at the representations and practices of Quebec future psychoeducators in situations of corporal punishment and physical abuse encountered in their professional practice. The study begins by examining the topic generally and then explores it more specifically when the family belongs to a Black community. Black communities are overrepresented in the child protection systems in Quebec, elsewhere in Canada and in other countries. In Montreal, members of these communities are reported mainly by professionals working with them. It would therefore appear essential to take a closer look at professionals’ representations and practices in order to shed light on the support offered to families and the decision to report them or not. 23 master’s-level university students took part in semistructured group interviews. A thematic analysis was then conducted using a mixed-categorization approach. Results suggest that the future psychoeducators surveyed are against the use of corporal punishment, but that their level of tolerance and understanding in this regard depends on various characteristics of the situations described. The cultural component is an additional factor that can help in understanding and that can have an influence on their professional practices. Finally, the discussion offers reflections about the place to be given to culture in the intervention and the unease that characterizes professional practice in such a context.
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Une souffrance silencieuse : analyse critique des représentations gouvernementales institutionnelles de la souffrance psychique au Québec (1989-2015)Larivière, Marianne 09 1900 (has links)
Plusieurs auteurs se sont penchés sur les conceptions sociales de la maladie mentale et des interinfluences entre la société et la construction des problèmes de santé mentale. Dans une perspective critique, la présente étude exploratoire qualitative porte sur les représentations de la souffrance associée aux problèmes de santé mentale au sein d’un corpus institutionnel, soit la Politique de santé mentale de 1989 et les plans d’action en santé mentale de 1998, 2005 et 2015 du gouvernement du Québec. Au terme d’une analyse de discours thématique, nos résultats s’organisent en deux grands axes : la façon dont la souffrance est appréhendée et présentée au sein du corpus et la façon dont on prévoit y répondre. L’analyse transversale du corpus met en évidence l’influence croissante de perspectives normalisantes et médicalisantes et un prisme de valeurs néolibérales (notamment gestionnaires et économiques). Une responsabilisation de l’individu par une évacuation des dimensions sociales des problèmes de santé mentale est aussi observable. / Several authors have worked on social conceptions of mental illness and the inter-influences between society and the construction of mental health problems. In a critic perspective, the present qualitative exploratory study concerns the representations of suffering related to mental health issues, in an institutional corpus, namely the Politique de santé mentale de 1989 and the three mental health policies of 1998, 2005 and 2015, of Quebec government. At the end of a thematic discourse analysis, our results are organized in two areas: the way suffering is comprehended and presented in the corpus and the way they outlook to response to it. The cross-sectional analysis of the corpus shows the growing influence of some normalizing, medicalizing and neoliberalism (in particular, managing and economics) perspectives. An accountability of the individual, by an evacuation of social dimensions of mental health problems is also observable.
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Quelles représentations sociales de la délinquance sexuelle chez les utilisateurs de réseaux sociaux numériques? : une étude exploratoireLemay, Flavie 06 1900 (has links)
Le phénomène de la délinquance sexuelle évoque des émotions et des réactions fortes chez la population. L’intérêt, la curiosité, mais surtout les réactions face au phénomène font en sorte que le sujet reste populaire sur les scènes sociales, politiques et médiatiques. Les mesures légales et politiques permettant de l’encadrer ont évolué en fonction de ces réactions ou, plutôt, en fonction des représentations sociales au cœur de celles-ci. En effet, le public et les mouvements militants ont eu une grande influence dans l’adoption de ces mesures. Par ailleurs, la montée en popularité des réseaux sociaux numériques (RSN) a offert un nouveau terrain sur lequel ces groupes peuvent échanger, débattre, recruter et se mobiliser. En ce sens, étant donné l’influence du discours de ce genre de groupe sur l’adoption de mesures d’encadrement du phénomène et la popularité des RSN comme lieu d’échange sur des intérêts commun, nous trouvions pertinent de se pencher sur les représentations sociales de la délinquance sexuelle portées par leurs utilisateurs. Ainsi, l’objectif principal de ce mémoire est de décrire les représentations sociales du phénomène véhiculées par les utilisateurs d’une page Facebook précise, emblématique des mobilisations sociales en question. Pour se faire, nous avons effectué une analyse de contenu thématique des commentaires et interactions entre les utilisateurs, suivant la théorie des représentations sociales de Moscovici (1961) et ses trois composantes : informations, champ représentationnel et attitudes. Au total, 821 commentaires, sous 14 publications, ont été analysés. Les résultats ont démontré que la délinquance sexuelle est principalement un phénomène qui fait réagir et qui évoque beaucoup d’attitudes négatives. Les représentations de celle-ci sont aussi organisées sous trois dimensions soit, ses facteurs de cause et de maintien, ses manifestations (actes, auteurs et victimes), ainsi que les réponses sociales à son propos. Les résultats de cette recherche ouvrent la porte à des réflexions quant à la place et l’influence des attitudes des utilisateurs dans la théorie des représentations sociales. / The phenomenon of sexual offending has generated strong emotions and reactions among the
population. Long lasting interest, curiosity, but especially social reactions, keep the subject
popular on the social, political and media scenes. The legal and political measures adopted to
manage this phenomenon have evolved according to these reactions, or rather, according to the
social representations inspiring these reactions. Indeed, it has been shown that the public and
activist movements had a great influence in the adoption of these measures. In addition, the rise
in popularity of digital social networks (DSN) has offered a new environment in which these
groups can exchange, debate, recruit and mobilize. Thereby, given the influence of the discourse
of those groups on the adoption of measures to manage the phenomenon and given the growing
popularity of DSN as a place of exchange on common interests, we found it relevant to look at
the social representations carried by their users. Thus, the main objective of this master’s thesis
is to describe the social representations of sexual offending carried by the users of a specific
Facebook page. To do this, we performed a thematic content analysis of the comments and
interactions between users, according to Moscovici’s social representation theory and its three
components : information, representational field and attitudes. Overall, 821 comments, coming
from 14 publications, were analyzed. The results show that sexual offending is a phenomenon
that generates a lot of reactions and negative attitudes. The representations of the latter would
also be organized under three dimensions : its cause and durability factors, its manifestations
(acts, perpetrators and victims), as well as the responses to it. The results of this research open
the door to new thoughts on the place and influence of attitudes in the social representation
theory.
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Préserver sa dignité à travers une démarche de justice réparatrice après un vécu de violence à caractère sexuel : perspectives de femmes ayant participé aux rencontres détenus-victimes du Centre de services de justice réparatrice (CSJR)Bourcheix Laporte, Laurence 08 1900 (has links)
Ce projet de recherche s’intéresse aux expériences de femmes qui ont été victimes de violence à caractère sexuel (VACS) et qui ont choisi d’aborder ce vécu de violence au sein d’une démarche de rencontres détenus-victimes (RDV) offerte par le Centre de services de justice réparatrice (CSJR). La littérature souligne que les victimes de crimes violents contre la personne apprécient de façon générale les pratiques de justice réparatrice post-sentencielles. Toutefois, peu de recherches nous informent des spécificités de l’application de la justice réparatrice en contextes de VACS et des façons dont les personnes victimes en font l’expérience. Afin de contribuer au développement de la littérature sur la justice réparatrice en contexte de VACS, cette recherche se penche spécifiquement sur le modèle de justice réparatrice de crime apparenté développé par le CSJR. Afin d’identifier comment cette démarche a pu être, ou non, sécuritaire et positive pour des femmes qui ont été victimes de VACS, des entretiens qualitatifs ont été effectués auprès de 20 participantes. Les résultats indiquent que la démarche de justice réparatrice offerte par le CSJR a été vécue de façon positive et sécuritaire par près de l’ensemble des participantes (n = 19 sur 20). Plusieurs participantes ont identifié que la compétence des animateurs pour maintenir le cadre a été essentielle pour contribuer à leur sentiment de sécurité à travers la démarche. Une participante a souligné que le non respect d’une règle de fonctionnement a nui à son sentiment de sécurité. De façon générale, la démarche de RDV a contribué pour les participantes à un sentiment de libération, à une prise de contact avec leur pouvoir et à un désir de faire de leur histoire un levier de changement positif. / This research project focuses on the experiences of women who have been victims of sexualized violence and have chosen to adress this violence by participating to victim-offender encounters, facilitated by the Centre de services de justice réparatrice (CSJR). The literature identifies that victims of violent crimes are generally satisfied by post-sentence restorative justice practices. However, little research informs us of the particularities of restorative justice practices in the context of sexualized violence, as well as how victims experience it. In order to contribute to the development of the literature on restorative justice practices applied in the context of sexualized violence, this study focuses on a specific victim-offender encounter model developed by the CSJR. A total of 20 women participated to the data collection through interviews. A majority of participants (n = 19 out of 20) experienced the encounters in a positive way and felt safe throughout the process. Most participants mentioned that the competence of the facilitators to maintain the structure was an important factor to make them feel safe. One participant’s safety was compromised by the breach of a rule after the process. In general, the victim-offender encounters of the CSJR contributed to a feeling of liberation for the participants, connected them to their strenghts and personal power and developed their desire to use their personal story in order to drive positive changes.
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Réflexions et pistes d’action pour favoriser le soutien par les pairs auprès des personnes LGBTQI+ migrantes : les résultats d’une évaluation communautaire du modèle d’AGIRFuentes-Bernal, Javier 09 1900 (has links)
Les personnes LGBTQI+ migrantes portent plusieurs identités minoritaires et par ce fait, sont plus à risque de subir plusieurs formes de discrimination et d’oppression, tel que l’homo-lesbo-bitransphobie, le racisme, le sexisme et/ou la xénophobie. Bien qu’il y ait un intérêt grandissant à l’échelle internationale dans la recherche auprès des communautés LGBTQI+ migrantes, peu de recherches portent sur les pratiques de soutien par les pairs auprès de cette population. Ma démarche de recherche a été inscrite dans une recherche communautaire plus large menée par Dr. Edward Lee en partenariat avec AGIR (Action LGBTQI+ avec les immigrant·e·s et les réfugié·e·s). AGIR est un organisme communautaire qui soutient les personnes migrantes LGBTQI+ et en particulier les réfugié·e·s et les demandeur·se·s d’asile LGBTQI+ à Montréal. Nous avons mobilisé la théorie intersectionnelle et le modèle du stress minoritaire pour analyser un total de (N=14) entretiens qualitatifs semi-dirigés auprès des membres soutenu·e·s, membres du conseil d’administration, membres de l’équipe de soutien et employé·e·s qui sont actuellement ou ont été historiquement impliqués au sein d'AGIR. Des retombées positives du soutien par les pairs ont été constatées en lien avec la santé mentale et le bien-être, la navigation sociale et les relations sociales. Toutefois, des défis en lien avec l’ambiguïté du rôle du-de la pair·e, le manque de formations et de supervision, le risque de burnout et de trauma vicariant ont été identifiés. Finalement, nous avons formulé neuf recommandations en lien avec les récits des participant·e·s pour favoriser le modèle de soutien par les pair·e·s au sein d’AGIR. / LGBTQI + migrants have multiple minority identities and therefore are more at risk of suffering several forms of discrimination and oppression, such as homo-lesbo-bi-transphobia, racism, sexism and/or xenophobia. Although the interest in research with LGBTQI+ migrant communities is increasing internationally, there are few research projects on peer support practices among this population. My research approach is part of a larger community-based research led by Dr. Edward Lee in partnership with AGIR (Action LGBTQI + with immigrants and refugees). AGIR is a community organization that supports LGBTQI+ migrants and in particular LGBTQI + refugees and asylum seekers in Montreal. We mobilized intersectional theory and the minority stress model to analyze a total of (N = 14) qualitative semi-structured interviews with supported members, board members, support team members and employees currently or historically involved within AGIR. Positive results regarding AGIR’s peer support are related to mental health and well-being, social navigation and social relationships. However, challenges related to the ambiguity of the peer role, the lack of training and supervision, and the risk of burnout and vicarious trauma have been identified. Finally, we suggested nine recommendations in connection with participants’ experiences, to promote the peer support model within AGIR. / Las personas migrantes LGBTQI + portan varias identidades minoritarias y, por lo tanto, corren un mayor riesgo de sufrir diversas formas de discriminación y opresión, como la homo-lesbo-bi-transfobia, el racismo, el sexismo y/o la xenofobia. Aunque existe un creciente interés internacional en la investigación con comunidades LGBTQI+ migrantes, poca investigación se ha centrado en las prácticas de apoyo entre pares en esta población. El presente proyecto de investigación fue parte de una investigación comunitaria más grande dirigida por el Dr. Edward Lee en asociación con AGIR (Acción LGBTQI + con inmigrantes y refugiados). AGIR es una organización comunitaria que apoya a los migrantes LGBTQI + y en particular a los refugiados y solicitantes de asilo LGBTQI+ en Montreal. En este proyecto mobilizamos la teoría interseccional y el modelo de estrés minoritario para analizar un total de (N = 14) entrevistas semiestructuradas cualitativas con miembros usuarixs, miembros del consejo de administración, miembros del equipo de apoyo y empleadxs que están actualmente o han estado involucradxs históricamente en AGIR. Este proyecto a documentado efectos positivos del apoyo entre pares en relación con la salud mental y el bienestar, la navegación social y las relaciones sociales. Sin embargo, se han identificado desafíos relacionados con la ambigüedad del rol de los pares, la falta de capacitación y supervisión, el riesgo de burnout y de trauma indirecto. Finalmente, hicimos nueve recomendaciones relacionadas con las experiencias de los participantes para promover el modelo de apoyo entre pares dentro de AGIR.
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Les représentations sociales des intervenantes en protection de la jeunesse en ce qui a trait aux situations de maltraitance psychologique impliquant le dénigrementLanglois, Cassandra 04 1900 (has links)
Les données de la plus récente étude d’incidence québécoise (ÉIQ-2017) révèlent que le dénigrement est la forme la plus commune de mauvais traitement psychologiques (MTP) dans les services de protection de la jeunesse québécois. Il est présent dans 52 % des situations de MTP jugées fondées (Hélie et al., 2017). Malgré son importance, peu de recherches ont porté sur le dénigrement depuis son inclusion dans la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) à titre de motif de compromission.
La présente étude porte sur les représentations sociales des intervenantes en protection de la jeunesse en lien avec leur expérience avec les situations de dénigrement. Les objectifs de l’étude visent à explorer les caractéristiques de ces situations ainsi que la façon dont les intervenantes envisagent les interventions auprès des membres de la famille aux prises avec ces difficultés. Les données sont issues d’un projet de recherche panquébécois portant sur les mauvais traitements psychologiques suite à la modification de la LPJ en 2007. L’analyse qualitative du contenu de quatorze entrevues dans lesquelles le dénigrement est identifié montre que les représentations des intervenantes à propos de cette problématique s’articulent essentiellement autour de l’abus verbal. De plus, l’analyse des témoignages permet l’identification de trois profils types associés à autant de dynamiques familiales distinctes. La discussion basée sur les représentations des intervenantes souligne la complexité et la gravité de ces situations qui nécessitent des interventions qui tiennent compte de la globalité des situations familiales. / Statistics from the most recent Quebec Incidence Study of Reported Child Abuse and Neglect (2017) reveal that denigration is the most common form of psychological ill-treatment in Quebec’s child protection services. It occurs in 52% of proven cases of psychological maltreatments (Hélie et al., 2017). Despite its importance, few studies have been conducted about denigration since its addition in the Youth Protection Act (YPA) in 2007.
This research studies the social representations of Quebec’s child protection workers regarding their experience with situations involving denigration. The main objectives of this research are to explore these situations’ characteristics and the way child care workers tend to intervene with families struggling with denigration issues. The data used in this research is from a broader study, Les mauvais traitements psychologiques envers les enfants québécois, 2007-2010 which was conducted after the most recent additions to the YPA. The qualitative analysis of 18 interviews in which denigration was identified shows that the professionals’ representation of denigration mostly consisted of verbal aggressions when describing this form of maltreatment. Moreover, the participants have outlined three different types of profile associated with as many distinct family dynamics. The discussion based on the child protection workers’ representations highlights the complexity and severity of the situations which require interventions that take into account the entirety of the familial situations they address.
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Impact longitudinal du soutien du superviseur sur l’adaptation émotionnelle des intervenants en protection de la jeunesse exposés à une agression commise par un usagerLamothe, Josianne 09 1900 (has links)
Dans le cadre de leur mandat, les intervenants en protection de la jeunesse sont exposés à de nombreux risques professionnels. Au nombre de ces risques figurent les agressions psychologiques et physiques commises par les usagers. En effet, étant donné que de nombreuses familles interprètent l’engagement de ces intervenants dans leur vie comme une intrusion, ces derniers doivent fréquemment composer avec des situations tendues, ce qui augmente le risque de subir une agression. À long terme, ces interactions exigeantes minent la santé et le bien-être des intervenants. L’objectif général de cette thèse est d’éclaircir la façon dont les intervenants s’adaptent aux conséquences des agressions commises par leurs usagers dans le cadre de leur travail. Cette thèse s’ouvre sur une recension détaillée des écrits scientifiques actuels sur le sujet. Suivent trois articles scientifiques présentant des informations indispensables au sujet des expériences des intervenants.
Le premier article de cette thèse, une analyse thématique transversale portant sur les expériences de 30 intervenants, donne un aperçu du sujet à l’étude en décrivant les types d’agressions que vivent les intervenants, leurs perceptions de ce problème et les modes d’adaptation qu’ils adoptent au travail. Plus précisément, ce chapitre démontre comment les agressions commises par les usagers constituent une préoccupation constante pour les intervenants, qu’ils travaillent aux domiciles des usagers ou dans des centres résidentiels. L’article explique que les intervenants recourent à divers modes efficaces pour s’adapter à court et long terme, comme le travail en équipe et le soutien du superviseur. Cependant, pour continuer à remplir leur mandat, ils recourent aussi parfois à des modes d’adaptation nuisibles, tels que le déni et la minimisation. L’auteure révèle que les efforts que déploient les intervenants pour se sentir en sécurité face à des actes d’agression récurrents constituent une lutte constante pour ces derniers, qui font souvent état de niveaux élevés de détresse et de faibles niveaux de soutien au travail.
Les résultats présentés dans le premier chapitre indiquent que la détresse des intervenants les amène parfois à mal gérer des situations tendues. En conséquence, le deuxième chapitre vise principalement à étudier sous un angle dynamique la relation entre la détresse émotionnelle des intervenants et leur revictimisation. À l’aide d’une analyse faisant appel à des modèles autorégressifs croisés, ce chapitre révèle un lien entre la détresse émotionnelle que signalent 173 intervenants à la suite d’un événement potentiellement traumatisant au travail et des taux plus élevés de revictimisation chez les intervenants deux mois plus tard, mais pas six ou douze mois plus tard. Cela fait penser que les intervenants sont particulièrement vulnérables aux agressions récurrentes lorsqu’ils viennent de vivre un événement marquant au travail. Bien que cet article démontre qu’il y a une corrélation entre le soutien du superviseur et des niveaux inférieurs de détresse émotionnelle à la suite d’un événement potentiellement traumatisant, cette variable ne modère pas la relation entre la détresse émotionnelle et la revictimisation. Ce constat révèle que l’influence du soutien du superviseur est plus complexe que ce qu’ont précédemment décrit d’autres auteurs.
Les résultats tirés du deuxième article ont motivé une analyse approfondie des expériences des intervenants qui se tournent vers leur superviseur pour être soutenus après avoir subi un acte d’agression commis par un usager. Ce dernier article comprend une analyse longitudinale qualitative des réalités vécues par 30 intervenants qui ont récemment subi une agression commise par un usager. Les résultats de cette analyse révèlent que la qualité de la relation superviseur/intervenant influe grandement sur l’approche que les intervenants adoptent pour composer avec leur détresse ainsi que sur la manière dont ils recherchent et perçoivent le soutien de leur superviseur. En effet, lorsque les intervenants perçoivent une relation de confiance avec leur superviseur, ils expriment leurs émotions plus librement et sont plus ouverts à inclure leur superviseur dans leur adaptation, ce qui mène à des résultats plus favorables (p. ex., atténuation de la détresse émotionnelle, croissance professionnelle). En revanche, lorsque la qualité de la relation est perçue comme médiocre, les intervenants se créent peu d’attentes et choisissent de gérer leur détresse eux-mêmes, ce qui se traduit parfois par l’utilisation de modes d’adaptation associés à une plus grande détresse émotionnelle, comme la minimisation, l’isolement ou le déni.
La thèse se conclut sur une discussion de la manière dont la disponibilité et la qualité des ressources individuelles et organisationnelles, telles que le soutien des superviseurs, influent grandement sur l’adaptation des intervenants lorsque ces derniers sont confrontés aux agressions commises par leurs usagers. En effet, il est possible que des intervenants ne puissent pas compter sur leurs supérieurs en cas de besoin, soit en raison de la mauvaise qualité de leur relation, soit en raison d’autres facteurs, comme les contraintes de temps à cause d’une charge de travail excessive. Cela exerce une pression supplémentaire sur ces intervenants, qui doivent trouver d’autres modes d’adaptation pour gérer seuls leur détresse. Ceci conduit parfois à l’utilisation plus fréquente de modes d’adaptation qui menacent leur bien-être à long terme.
À l’aide de la théorie des ressources et exigences liées à l’emploi (Demerouti et coll., 2001), cette thèse révèle que le contexte organisationnel limite et influence la manière dont les intervenants choisissent de s’adapter. En effet, l’adaptation ne dépend pas seulement de l’apport de l’intervenant ou de son superviseur, mais aussi des ressources rendues disponibles par leur employeur. Malheureusement, cette thèse décrit aussi à quel point ces ressources organisationnelles sont souvent insuffisantes pour permettre aux intervenants de gérer les conséquences des agressions qu’ils vivent ainsi que d’autres aspects négatifs de leur emploi. Considérant cela, cette thèse fait plusieurs suggestions qui pourraient aider les établissements à soutenir leurs intervenants en supprimant les contraintes qui favorisent l’adoption de modes d’adaptation inefficaces et en augmentant la disponibilité et la qualité des ressources qui favorisent des stratégies d’adaptation plus efficaces. / While performing their mandate, child protection workers (CPWs) are exposed to numerous occupational hazards. One such hazard is the psychological abuse and physical hostility directed at them by service users. Since many families view a CPW’s involvement in their lives as an unwelcome intrusion, CPWs frequently find themselves needing to de-escalate tense situations, some of which devolve into abusive acts. Over time, these emotionally charged encounters can interfere with CPW health and wellbeing. This thesis aims to further our current understanding of how CPWs cope in the aftermath of abusive acts perpetrated upon them by service users in the work setting. The thesis project opens with a comprehensive overview of the current scientific literature on the topic, followed by three scientific articles—two qualitative and one quantitative—that contribute much-needed information on the experience of at-risk CPWs.
The first thesis article—a thematic analysis of 30 CPWs’ experiences—then provides an overview of the abusive acts that are directed at CPWs in the workplace. Specifically, it describes the various forms of hostility or abuse the CPWs experience, along with their subjective perception of it and the coping strategies they employ. This first article highlights more specifically how service-user hostility is a constant concern for CPWs, whether they practice in the community or in residential treatment centers. CPWs draw upon a variety of positive coping methods as adjustment strategies, such as teamwork and supervisor support; and sometimes employ harmful coping strategies, such as denial and minimization, in order to keep fulfilling their mandate. The author reveals that feeling “safe” whilst being confronted with repeated acts of aggression proves a constant struggle for CPWs, who often report high levels of distress and few sources of organizational support.
Findings from the first article suggest that CPW distress sometimes leads to their mishandling tense situations. In consideration of this, the main objective of the second article was to study the interrelationship between emotional distress and revictimization. Using cross-lagged panel analysis, this second article reveals that the emotional distress reported by 173 CPWs subsequent to a potentially traumatic workplace event can in fact be linked to higher rates of revictimization when dealing with service users up to two months later, but not six or twelve months later. This suggests that CPWs are particularly at risk of hostile acts recurring after a recent distressing event in their work setting. Although supervisor support can be correlated with lower levels of emotional distress after a potentially traumatic event, this variable does not moderate the relationship between emotional distress and revictimization, suggesting that its influence is more complex than previously described.
Mixed results from the second article motivated a more thorough analysis of the CPWs who seek support from their supervisors after having suffered an abusive encounter with a service user. The last article consists of a qualitative longitudinal study of the lived realities of 30 CPWs who had recently been subjected to an act of aggression. Findings reveal that the quality of the supervisor/CPW relationship greatly influences how CPWs manage their distress and how they seek out and perceive support from their supervisors. Indeed, when CPWs have a strong and open relationship with their supervisors, they express emotions more freely and are more open to involving their supervisors in their adjustment efforts which, in turn, leads to more favorable outcomes (e.g., less emotional distress, greater professional growth, meaning-making). To the contrary, when the supervisor/CPW relationship is perceived as poor, CPWs have low expectations and choose to manage the distress on their own—which sometimes translates into their opting for strategies which may lead to greater emotional distress over time, such as minimization or denial.
The thesis closes with a discussion on how the availability and quality of personal and organizational resources—such as supervisor support—greatly influence the adjustment capacity of CPWs when facing abusive encounters with service users. In fact, CPWs may not be able to rely on their supervisors when in need, either due to the poor quality of the relationship or due to other factors such as time constraints resulting from excessive workloads. This places additional pressure on CPWs who must find alternative strategies to manage distress on their own—which sometimes means more frequent recourse to ineffective coping strategies.
Using Job Demands and Resources Theory (Demerouti et al., 2001), this thesis concludes by explaining how the organizational context can constrain and shape the way CPWs choose to adapt. Indeed, adaptation does not solely depend on workers or their supervisors, but also on the resources made available by their employer. Unfortunately, this thesis also describes how organisational resources are often insufficient to counteract the effects of job demands, such as repeated aggression. Still, this thesis recommends several avenues that could help organizations to provide CPWs with more effective support by eliminating some constraints that promote ineffective coping strategies and by increasing both the availability and the quality of resources that encourage the adoption of more effective coping strategies.
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«Partir ou rester?» : évaluer les facteurs de risque individuels et situationnels afin de mieux intervenir auprès des jeunes qui fuguent des centres de réadaptationSte-Marie, Julie 04 1900 (has links)
La fugue est une problématique importante pour les instances veillant à protéger la sécurité et le développement des enfants et adolescents. Au Québec, un jeune sur quatre hébergé en centre de réadaptation l'expérimente. Bien que le taux de jeunes fugueurs reste stable, au cours des dernières années, le nombre d’absences s'est avéré en hausse. Cela signifie que ceux qui ont quitté leur milieu de vie substitut l'ont fait plus souvent.
Puisque ce comportement peut compromettre la sécurité et le développement des enfants sous la responsabilité de ces instances, il faut chercher à déterminer les facteurs de risque individuels qui y sont associés. Il importe également de comprendre les caractéristiques du milieu de vie substitut et, plus largement, du contexte social environnant qui peuvent venir augmenter ou diminuer le risque.
Une gestion efficace du risque de fugue passe nécessairement par une compréhension systémique de différents facteurs de risque individuels, organisationnels et environnementaux qui s’influencent et interagissent. Afin de considérer l’ensemble des caractéristiques permettant de prédire l'occurrence et la récurrence de la fugue, cette thèse poursuit deux objectifs principaux, abordés à partir d’une méthodologie mixte, alliant les méthodes quantitative et qualitative.
Premièrement, le Guide d’évaluation du risque de fugue, un outil permettant d’évaluer le risque de fugue chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation a été développé et validé. Un modèle composé initialement de 25 facteurs de risque a été soumis à diverses analyses psychométriques pour mettre à l'épreuve sa fidélité et sa validité prédictive. Des analyses de courbes ROC ont permis de déterminer que le modèle offrant la meilleure valeur prédictive en est un qui regroupe 15 éléments. De ce nombre, huit concernent des enjeux relationnels (ex.: alliance thérapeutique, réseau social, conflits, etc.). Une part importante de la prévention de la fugue doit donc s’intéresser à la façon dont le jeune interagit avec son entourage.
Deuxièmement, 15 entretiens ont été réalisés auprès d’acteurs-clés afin de mieux cerner les caractéristiques du milieu de vie substitut qui peuvent avoir une incidence sur le risque de fugue. L’étude de ces facteurs situationnels a permis de comprendre en quoi l'historique récent de fugues dans le milieu de vie substitut, l’encadrement physique, les équipes d’intervenants, les composantes organisationnelles et les caractéristiques de la prise en charge peuvent prévenir ou accroitre le risque de fugue. Ces entretiens ont également mis de l’avant l’importance du contexte social environnant dans la compréhension de la problématique.
En somme, cette thèse avance que la gestion du risque implique non seulement qu'on identifie les caractéristiques du jeune qui le prédisposent à la fugue, mais que l'on comprenne également en quoi des facteurs situationnels réduisent ou exacerbent le risque. Enfin, elle soutient que cette compréhension reste incomplète si l’on ne tient pas compte de certaines composantes du contexte social environnant. / The subject of runaways is an important preoccupation for child welfare services responsible for youth protection. In Québec, one in four youths living in a residential treatment center will experiment running away. Although these statistics tend to remain stable, in recent years an increase in absences has been observed. This can lead us to believe that those who leave the substitute care, do it more frequently.
Managing risks in the youth protection system is a high stakes endeavor. In fact, runaway behaviors can potentially compromise the security and development of the youths for whom child welfare services have a responsibility. An optimal management of these risks implies evaluating them. Such an evaluation must not only determine the factors predisposing the youth to run away, it must also aim to identify the characteristics of the environment, how they influence the phenomena and eventually how they contribute to heighten or lessen these risks.
A systemic understanding of the different individual and environmental risk factors, influencing and interacting with one another, must be considered when managing such risks in a protection setting. Considering these overall characteristics and their predictive value, this thesis has targeted two main objectives, based on a mix-méthod.
A first goal was to develop a clinically valid tool evaluating the risk of running away for youths living in a residential treatment center. Applicating a model initially including 25 risk factors, diversified psychometric analysis measured the fidelity and predictive validity of the Guide d’évaluation du risque de fugue. In particular, ROC curves analysis helped determine that the model offering the best predictive value uses 15 risk factors. Of these 15 factors, 8 are pertaining to the quality of the relationships the youth has with his environment (quality of therapeutic alliance, conflictual relationships, peer and social relationships, etc…). This supposes that to better prevent the phenomena of running away in these contexts, a large part of these evaluations must take into account how the youth interacts with his environment.
In second place, 15 interviews were conducted with key actors to better understand the characteristics and organisation of these residential treatment centers, and eventually their incidence on the risks of runaway behaviors. The careful study of situational factors has helped understand the influence of the actual presence of runaway behaviors, the physical environment, the teams of professionals; the characteristics of psychosocial treatment and finally the organisational components, and how they can prevent or increase these risks. These interviews have also highlighted the importance of the exterior environment in which the child welfare system is rooted and how this context affects the comprehension on these behaviors.
Ultimately the results of this thesis lead us to believe that managing the risks of runaway behaviors not only implies evaluating the youth’s characteristics and how they predispose them to such behaviors but equally implies that situational factors have a role in preventing or increasing the risks. Although it should be mentioned that this evaluation is incomplete without the analysis of the exterior environment’s components and how they will facilitate or limit the risk management of professionals and child welfare organisations.
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