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Vias para a arborização da Cidade de São Paulo / Routes to the afforestation of the City of São Paulo

Roberto Vignola Junior 02 June 2016 (has links)
Este trabalho aborda a arborização de vias públicas urbanas da cidade de São Paulo como uma solução vantajosa para a ampliação da arborização da cidade, com perspectiva de ganhos quanto aos efeitos paisagísticos e ambientais para todos os bairros paulistanos, mesmo para os mais problemáticos. Por entender que uma das melhores alternativas de viabilizar o aumento da arborização na cidade pode estar no aproveitamento dos espaços livres do sistema viário público urbano, propõe estratégias para ampliação da arborização no conjunto de espaços livres que compõe o sistema viário como um todo. Os procedimentos aqui adotados permitem estabelecer observações críticas sobre o contexto atual da arborização no sistema viário de São Paulo, em contraste com os demais sistemas de espaços livres onde a arborização se insere, trazendo abordagens sobre as concepções que regem o planejamento e a prática atualmente adotados na cidade. / This work approaches the afforestation of urban public roads in the city of São Paulo as an advantageous solution for the expansion of the city \'s afforestation, with prospects of gains regarding landscape and environmental effects for all neighborhoods in São Paulo, even for the most problematic. To understand that one of the best alternatives to enable the increase of afforestation in the city can be in the use of the free spaces of the urban public road system, proposes strategies to expand the afforestation in the set of free spaces that make up the road system as a whole. The procedures adopted here make it possible to establish critical observations about the current context of tree planting in the São Paulo road system, in contrast to the other free space systems where the afforestation is inserted, with approaches on the conceptions that govern the planning and practice currently adopted in the city.
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Formes et fonctions du paysage dans l'épopée hellénistique et tardive / The forms and functions of the landscape in hellenistic and late epic

André, Laury Nuria 08 December 2012 (has links)
Notre travail se propose d'analyser les formes et les fonctions que peut revêtir le paysage dans un corpus de textes épiques posthomériques. Les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes et leur réécriture tardive anonyme, les Argonautiques Orphiques, les Posthomériques de Quintus de Smyrne, la Prise d'Ilion de Triphiodore et les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis nous offrent un champ d’investigation fructueux pour analyser les représentations littéraires du paysage de manière transhistorique. Nos textes opèrent une première transformation du paysage épique archaïque qui est d'abord l'image du monde avec laquelle il se confond (adéquation posée entre bouclier, île et monde) en détachant de cette équation le paysage pour lui conférer une plus grande autonomie. Le monde devient une mosaïque de paysages autonomes qui gagnent en épaisseur du fait qu'ils se chargent d'une dimension identitaire. La polymorphie du paysage donne alors sa texture mouvante au monde des Grecs : c'est la dimension plastique et artiste que le texte de poésie épique emprunte pour mettre en mots ces images du monde qui révèle les formes du paysage épique. Une diversité de schèmes paysagers émergent et ouvre l'intertexte littéraire à l'hétérogénéité des formes artistiques. De cette fusion de processus et de formes naît une singularité bien antique de perception et de traduction du paysage : la merveille. Paysage et merveille s'entremêlent étroitement au point de se substituer l'un à l'autre : c'est là une définition possible du paysage antique à partir de la période hellénistique. Mais le paysage ainsi identifié et construit appartient aussi au monde dont il contribue à imager la forme. Il est clairement localisé d'un point de vue géographique : image vivante d'une partie du monde il lui offre son identité par ses caractéristiques topiques singulières. Il est une forme d'identification régionale et confine au vernaculaire. Le paysage devient un instrument de promotion intellectuelle et culturelle. Entre diversité formelle et singularité locale, le paysage voyage entre fiction et réel : ses modalités de construction empruntent au littéraire et à l'artistique et s'étendent ensuite grandeur nature. Le genre épique, marqué par l'intertextualité innovante, fait du paysage l'image même du processus de transposition et d'adaptation. Manifestation de l'exercice d'une subjectivité antique singulière puis collective, instrument de mesure du travail de l'imaginaire à l’œuvre dans les processus complexes de réception littéraire et culturelle, le paysage antique entre transmission et invention, s'ouvre à l'expérience quotidienne et sociale. Son existence antique est effective. / The undertaking of this work is to analyze the forms and functions that the landscape can take in a corpus of posthomeric epic texts. The Argonautica of Apollonius of Rhodes and its late anonymous rewriting The Orphic Argonautica, the Posthomerica of Quintus Smyrnaeus, the Ilioupersis of Triphiodorus, and The Dionysiaca of Nonnus Panopolitanus provide us with a fruitful field of investigation for the analysis of the literary representations of the landscape as transhistorical. Firstly, our texts operate one transformation of the archaic epic landscape that is first the image of the world with which it merges (the conformity placed between shield, island, and world) by separating the landscape from this equation and giving it greater autonomy. The world is a mosaic of autonomous landscapes that gain texture as they take on a dimension of identity. The polymorphism of the landscape then gives its moving texture to the world of the ancient Greeks : the plastic and artist dimension is borrowed by the Epic text to put into words the images of the world, which reveal epic landforms. A variety of landscape patterns emerges and opens the literary intertext to the heterogeneity of artistic forms. From this fusion of process and forms, a singularity arises, a singularity particularly antique of the perception and the translation of the landscape : wonder. Landscape and wonder mingle so narrowly as to substitute one for the other : this is a possible definition of the ancient landscape from the Hellenistic period. But the landscape as thus identified and constructed also belongs to the world the image of which it contributes to form. It is clearly localized in a geographical perspective : the landscape becomes a vivid picture of the world and the former offers the latter its identity by its unique topical characteristics. It is a form of regional identification and it is sometimes confined to the vernacular. The landscape becomes an instrument for intellectual and cultural promotion. Between formal diversity and local singularity, the landscape travels between fiction and reality : its construction methods borrow from the literary and artistic and then extend to nature. The epic genre, characterised by innovative intertextuality, makes the landscape the image of the process of transposition and adaptation. As a manifestation of the exercise of a singular and then a collective ancient subjectivity, the landscape is an instrument for measuring the unfolding of the imagination at work in the complex process of literary reception and cultural transmission ; the ancient landscape between transmission and invention, opens itself up to the everyday and social experience. Its ancient existence is effective.
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La mixité urbaine à Bruxelles: interprétation locale à travers le discours

Pisecki, Graciela S. 24 October 2007 (has links)
CONCLUSIONS<p><p>Les discours sur la mixité apparaissent sur la scène locale vers le début des années quatre-vingt. Ils se développent dans un contexte général caractérisé par la globalisation des économies avancées et par l'expression des valeurs de la post-modernité.<p>Subséquemment la scène locale subit les effets des changements de sa structure économique (surtout tertiairisation et désindustrialisation). La suburbanisation constante de sa population aisée s'ajoute à ce processus ainsi que des changements de population dans ses parties centrales avec l'afflux d'immigrés et de cadres internationaux.<p>La cause qui a fortement influencé l'apparition du discours sur la mixité a été la réaction au zonage fonctionnaliste de la "bruxellisation" des parties centrales de la ville. La "bruxellisation"a été ressentie, telle que révélé par les discours, comme une agression, un affront, qui a dénaturalisé l'identité urbaine surtout du Pentagone et de la première couronne. De plus, elle a été considérée comme une politique arbitraire non- transparente qui a directement affecté les couches moyennes et populaires des quartiers concernés.<p>Le discours sur la mixité urbaine est une composante du processus de recherche identitaire bruxelloise entamé lors des débats sur le plan de Secteur et sur la régionalisation.<p>Hors des facteurs conjoncturels généraux et locaux, le discours sur la mixité représente la suite du débat historique sur la vision de ville qui a caractérisé Bruxelles depuis ses débuts en tant que capitale de la Belgique.<p>Depuis sa consécration, deux images de ville ont été suggérées par les autorités et par les décideurs de l'époque: d'une part celle d'une ville moderne, internationale et cosmopolite ouverte au monde et aux changements, d'autre part l'image d'une ville européenne moyenne désireuse de conserver les qualités de vie et les formes urbaines traditionnelles.<p>Les discours analysés au cours de cette étude sous-entendent la mixité comme celle des quartiers centraux de la ville (en particulier, le Pentagone et la première couronne du 19e siècle).<p>Selon ces discours la mixité urbaine est un terme confus, polysémique et subjectif. Ils lui attribuent trois contenus: architectural, fonctionnel et social.<p>La mixité urbaine est la coexistence de formes (ou espaces), la « juste proportion » d'activités (ou fonctions) et/ou la diversité des interactions sociales dans un périmètre urbain donné.<p>La mixité architecturale s'exprime au travers d'une diversité de formes, de styles et d'espaces intrinsèques, enracinées, spontanément développées au cours des années par les gens et leur vécu, par la réalité sociologique locale. Dans l’esprit de la mixité architecturale, il faut conserver des parties de ville telles qu'elles ont toujours été. La mixité architecturale constitue une réaction culturelle de défense des formes urbaines traditionnelles.<p>En opposition, s'est développée l'image théorique et rationnelle de la ville moderne, à qui les discours reprochent d'imposer des formes et de simplifier à outrance l'activité urbaine.<p>Dans son orientation fonctionnelle, la mixité soutient principalement le logement dans la ville ("ville habitée). Subséquemment les discours traitent fondamentalement la compatibilité ou "la juste proportion" des différentes fonctions économiques: entreprises (grandes, petites et de pointe), bureaux (grandes extensions et petits bureaux), et à moindre mesure commerce et horeca, avec le logement en ville. La proportion sera juste si elle conserve la qualité de vie du quartier assurée par l'équilibre fonctionnel entre fonctions fortes (le tertiaire) et fonctions faibles (le logement, la petite entreprise, le commerce de détail local, etc.). La concentration, le nombre et la localisation des activités influenceront cet équilibre. Il faut signaler qu'au regard des discours locaux la "petite entreprise" n'est seulement pas petite en taille (on ne parle pas de "high tech" par exemple), mais elle est locale, traditionnelle et en relation avec les habitants, surtout avec les milieux populaires qui, de fait, sont peu mobiles tant économiquement que culturellement et tissent leur réseau de relations dans la proximité spatiale.<p>Les discours sur la mixité fonctionnelle semblent dériver d'une image de ville paroissiale caractérisée par une variété de services offerts à proximité du logement y compris des emplois. Les discours qualifient cette ville d'être à "taille humaine". D'emblée cette caractéristique transforme la ville en univers proche facilement repérable et rapidement atteint. Nous considérons que cette conception de la ville ignore la dimension de la mobilité des acteurs urbains dans le sens de leurs possibilités de déplacement. Il est évident que pour ceux pour qui se déplacer ne représente pas de problème, la "taille humaine" de la ville ou d'une partie de ville, sera différente de celle des acteurs pour qui les déplacements sont difficilement atteints, sinon impossibles. La définition de la "taille humaine" de la ville ne sera en conséquence pas la même pour tous ses habitants. Elle est associée à des contextes socio-économiques spécifiques ainsi qu'à des codes culturels de rapport à l'espace. Ces derniers sont très importants pour déterminer la perception de la morphologie urbaine que se forme l'acteur (la "taille humaine" de la ville ou de ses parties composantes). Nous concluons en conséquence, qu'à l'égard des discours analysés, les habitants de la ville fonctionnellement mixte maintiennent, selon la terminologie de Castells, des rapports à l'espace délimités par des "lieux" (et non par des" flux").<p>Le résultat est que l'interprétation de ville mixte comme une ville "à taille humaine" telle que conçue par les discours, favorise d'avantage les habitants de la ville et "rejette" ceux qui ne le sont pas. La raison peut être sans doute liée au mode de fonctionnement politique et aux conditions de la fiscalité locale. La Région de Bruxelles - Capitale investit en tant que métropole et centre d'emploi pour sa périphérie (surtout en termes de transports, infrastructures…), sans avoir des recettes suffisantes.<p>Parmi la population locale, les discours sur la mixité fonctionnelle visent particulièrement les habitants des quartiers défavorisés, qui pour des raisons économiques et culturelles vivent généralement repliés sur le local.<p>En revanche, ces discours ne tiennent pas compte des acteurs locaux dont les rapports à l'espace urbain sont définis par des flux qui créent des réseaux étendus de relations et permettent la pluralité des lieux de vie. A leur égard des propos opposés peuvent être soutenus. Leurs possibilités de mobilité, font que pour eux la proximité physique des fonctions peut même représenter une contrainte …<p>Nous concluons que les discours sur les avantages de la ville fonctionnellement mixte ne concernent qu'un secteur de la population urbaine et non une population mixte du point de vue socio-économique.<p>La généralisation que les discours font des avantages de la ville à"taille humaine" à toute la population bruxelloise provient de son caractère idéologique.<p>Les discours interprètent la ville fonctionnellement mixte en tant que "lieu de liberté". L'acteur y a la possibilité de choisir parmi une variété d'activités à proximité. La répétition de cette multifonctionalité à travers l'espace urbain crée une ville socialement et culturellement hétérogène.<p>Or d'un point de vue critique cela n'a pas toujours été le cas comme ce ne l'est pas aujourd'hui. Les paysages urbains traditionnels, qui inspirent la mixité, étaient historiquement peuplés par des individus qui n'étaient pas "libres", et qui avaient un éventail de choix limités. Même s'il existait une mixité fonctionnelle dans le quartier, l'individu était fortement soumis aux normes et aux codes de conduite des différents groupes sociaux ambiants tels que la famille, l'Eglise, la corporation, etc. En quelque sorte, le modèle socioculturel primait sur la composition fonctionnelle du lieu. L'existence d'une mixité fonctionnelle ne transforme pas nécessairement la ville en source de liberté pour l'habitant. Le choix du citadin n'était de toute évidence pas libre, mais fonction des influences sociales et culturelles exercées sur lui.<p>D'ailleurs soutenir que les quartiers doivent offrir des logements, des emplois, des services et des équipements culturels n'implique pas d'emblée l'existence d'un choix, car il faut habiter et travailler, et avoir accès à divers services. Autrement dit, il est impossible de choisir ces fonctions, car on recourt à toutes. D’ailleurs, ce n'est pas parce qu'il y a des emplois disponibles dans le quartier de résidence par exemple, que c'est forcément là que l'habitant va trouver du travail. Cela vaut aussi pour les services, les équipements culturels.<p>Les discours décrivent la mixité sociale en termes sociaux, économiques, culturels et ethniques. Sa caractéristique essentielle est d'être volontariste, de permettre à l’acteur le libre choix entre différents contextes sociaux.<p>Le "contre-miroir" de la mixité sociale est le "ghetto", avec ses connotations négatives d'exclusion, de contrainte, d'imposition et de coercition.<p>Selon les discours, la morphologie de l'espace urbain ainsi que l'hétérogénéité du bâti résidentiel traditionnel, ont des effets qui dépassent le domaine physique. La morphologie de l'espace urbain ou du bâti résidentiel crée des sensations de continuité et motive "naturellement" des attitudes automatiques et homogènes de la part des habitants envers l'environnement urbain. Ainsi, les maisons unifamiliales sur rue, mitoyennes de l’espace public, génèreraient plus facilement la sociabilité entre résidents que d’autres types d’habitat. Nous en concluons que les discours établissent une liaison entre "forme" et "fonctionnement" urbain. Par une sorte d'automatisme, les discours impliquent que les effets ne sont pas la conséquence de pratiques ou d'orientations culturelles, mais qu'ils procèdent plutôt mécaniquement d'une situation physique préexistante. Tout se fait comme si naturellement, automatiquement, la forme physique du logement ou sa localisation dans le contexte urbain, déclenchait une motricité sociale.<p>A notre avis il est évident qu'il s'agit de métaphores, d'images. On ne développera pas davantage de relations sociales parce qu'on habite dans un certain type de maison sur rue. Ce type de discours passe sous silence la dynamique sociale et les effets sociaux. Nous soutenons que les conditions matérielles n'induisent pas automatiquement un certain type de comportement. C'est généralement l'acteur et son appartenance sociale, et sa culture qui sera l'élément décisif qui déterminera les effets sociaux et non la forme matérielle, physique qui ne peut que faciliter ou entraver les échanges. Nous concluons que ce type d'argument procède aussi d'une démarche idéologique des discours plutôt que d'une analyse factuelle.<p>Suite à l'analyse des effets de la mixité sociale sur le contexte urbain nous distinguons deux types ou niveaux de discours: idéal/ idéologique/ utopique d'un côté, et réel/ empirique de l'autre.<p>Dans le premier cas, la mixité sociale est pour certains acteurs un modèle de conduite sociale urbaine à imiter et pour d'autres un code "d'obligations" à respecter. Elle sert aux plus démunis de catalyseur pour l’émulation et rappelle aux habitants favorisés leurs "devoirs envers leurs concitoyens". Dans ce contexte, la mixité sociale est considérée une situation propice à susciter la solidarité entre les différentes couches sociales. Les avantages attribués à cette mixité sociale (responsabilités envers des groupes sociaux défavorisés, "détournement" de conflits, facteur de solidarité.), montrent qu’en fait ce discours exprime une idéologie, une certaine vision de la réalité sociale fondée sur des suppositions et des convictions…. Le "contre-miroir" pourrait aussi refléter une image totalement différente: celle de groupes sociaux en constant conflit et tension justement à cause de leur rapprochement incompatible.<p>Le discours réel/empirique concernant les effets de la mixité sociale se base sur des expériences de coexistence entre groupes sociaux/ethniques. Dans ce cas, la mixité sociale est présentée d’une part comme source de convivialité et de contrôle social, et d'autre part comme cause de frictions et de tensions.<p>Les effets "idéaux" de la mixité sociale exprimés par les discours renvoient à un cadre urbain où les interactions sociales suivent le modèle que Remy et Voyé appellent "harmonie dans la hiérarchie". Selon ces auteurs, dans ce modèle les individus sont inégaux mais ils acceptent et même légitiment les inégalités.<p>Les effets "réels" de mixité sociale créent des interactions de convivialité, de contrôle mais aussi de conflit et de tensions. La coexistence proche de différentes couches de population (dans un même bâtiment par exemple) suscite des sentiments de "frustration", de révolte, d'injustice. Le modèle théorique qui mieux s'adapte à ce type d'interactions sociales est celui que ces auteurs appellent de "compétition pour l'égalité". On rentre en compétition pour atteindre une "plus grande égalité" entre individus. En comparaison au modèle précédent, et on n'accorde plus ou de moins en moins, de légitimation à priori aux hiérarchies sociales.<p>En conséquence, nous constatons qu'ils existent deux types de discours bruxellois. Un discours "empirique" qui se base sur des interprétations des expériences de la vie réelle. L'autre type de discours est un discours idéal/idéologique/utopique qui exprime des valeurs culturelles locales au travers d'une image de fonctionnement urbain idéal.<p>Ce constat sur les deux types de discours issu de l'analyse des effets de la mixité sociale, peut être généralisé aux autres orientations de la mixité. A titre d'exemple notre étude remarque que la mixité entre logements et entreprises est à l'égard des discours idéologiques une mixité possible et souhaitée. Le discours "réel" en revanche, laisse entendre que cette mixité est souvent une chimère. Mais il ajoute que des petites entreprises, surtout de haute technologie, situées dans des bureaux bâtis à cet effet, non polluantes et sans visées d'expansion, peuvent néanmoins être compatibles.<p>Les deux types de discours sur la mixité urbaine (réel et idéal…) sont subjectifs et idéologiques. Des deux, le discours réel est le plus rationnel dans son approche et s'occupe par exemple des conditions ainsi que les contraintes de la mise en oeuvre de la mixité dans la ville contemporaine. Le discours idéal échappe aux liens avec la réalité et s'accroche à des visions utopiques de mixité urbaine.<p>Les effets de mixité sociale mentionnés nous ont appris que les interactions sociales sont différemment vécues en fonction de la distance physique entre acteurs ("plus de proximité plus de tensions"). Cette réalité nous rapproche d'une dimension importante pour la compréhension de l'interprétation de la mixité: l'échelle de la mixité.<p>En adaptant la conception théorique de Boudon aux discours bruxellois, deux échelles d'interprétation de la mixité se sont révélées essentielles. L'échelle spatiale de la mixité exprime la perception subjective de l'impression de grandeur (ou "l'aire de captation") spatial de la mixité qui reçoit l'acteur. En autres mots: l'échelle spatiale exprime le niveau spatial auquel l'acteur considère que les composants de la mixité urbaine sont compatibles.<p>L’échelle sociale et/ou l’échelle socioculturelle, interprète cette compatibilité comme conséquence de l’appartenance de l'acteur à un groupe social ou culturel spécifique et comme conséquence de sa position dans le groupe.<p>L'analyse de l'échelle de la mixité nous a exposé à deux notions que les discours considèrent pertinents à ce propos: accessibilité et mobilité.<p>Selon les discours l’accessibilité, mesurée généralement par la longueur du parcours concerne surtout la mixité fonctionnelle. Cette longueur de parcours entre logements et autres fonctions est considérée comme optimale lorsqu’elle représente 10 minutes de marche.<p>La mobilité concerne les déplacements qu'accomplissent les acteurs par libre choix, en fonction de leurs possibilités techniques et de leurs caractéristiques socioculturelles.<p>Les discours considèrent optimale la compatibilité entre composantes de la mixité fonctionnelle au niveau du quartier ou plus exactement "de plusieurs îlots". Les logements et les activités économiques peuvent s'y développer sans causer trop de nuisances. La mixité a l'avantage d'être assez vaste pour que ses composantes coexistent sans s'importuner. D'ailleurs, les acteurs moins mobiles peuvent facilement accéder aux activités.<p>Les discours des membres de comités de quartier maintiennent une position ambiguë par rapport à la compatibilité avec les services personnels et les activités horeca à l'échelle spatiale. Leur réflexion se limite généralement aux niveaux relativement proches de leurs expériences quotidiennes (bâtiment, rue, îlot, quartier). En revanche, les discours d'acteurs ayant une réflexion plus globale sur l'ensemble de la ville (urbanistes, élus, fonctionnaires spécialisés) font référence à la compatibilité avec entreprises et avec bureaux.<p>La mixité sociale est moins conflictuelle à l'échelle de l'ensemble de la ville (quartiers pauvres, quartiers riches, enclaves ethniques, etc…). Cela renforce les affirmations du modèle d'interactions sociales de "compétition pour l'égalité" ci dessus mentionné.<p>Une certaine distance entre groupes sociaux est parfois nécessaire afin de renforcer des identités culturelles tout en évitant des risques de "confusion" et de comparaisons défavorables.<p>L'interprétation de la mixité par les discours idéaux révèle des projets de société urbaine ou des visions de fonctionnement urbain. Afin de les analyser nous les avons classifiés en trois prototypes de vision de ville.<p>Le point de départ de ces trois visions est la ville habitée.<p>Le premier prototype concerne la vision de la "ville conviviale". L'image de la ville conviviale représente la cristallisation des effets positifs de la mixité architecturale, fonctionnelle et sociale. En effet, les discours analysés caractérisent la ville conviviale comme une ville à "taille humaine" (voir ci-dessus). L'activité permanente de la ville conviviale sécurise ses habitants.<p>C'est une ville qui offre une qualité de vie convenable où "il est bon vivre".<p>La ville conviviale représente le cadre de rencontre et de fréquentation des acteurs et sert en conséquence à "désamorcer" les conflits sociaux et à apporter éventuellement la "pacification sociale".<p>Ces possibilités de rencontres et de relations face à face permettent aussi l'échange d'idées et la " fécondation mutuelle" dans les domaines économiques de pointe et dans les secteurs de la créativité artistique.<p>Selon les discours, la ville conviviale est un lieu de liberté et comme telle encourage la mobilité sociale.<p>Le deuxième prototype concerne la vision de la "ville démocratique".<p>La ville démocratique, à la différence de la ville conviviale, accorde à la ville mixte un contenu politique. Le contenu est politique puisqu'il représente un choix de société ainsi qu'un rapport de forces entre acteurs sociaux (mixité sociale).<p>La qualité de vie qu'offre la ville conviviale est parfois le résultat de son ambiance familière ("villageoise/communautaire") et aussi d'autres fois la conséquence de sa tolérance envers autrui. La qualité de vie de la ville démocratique s'exprime selon les discours par la libre participation des habitants ou des groupes sociaux aux débats publics.<p>Dans la ville conviviale, l'interaction sociale et la familiarité qui se crée en conséquence, aident spontanément à lénifier les conflits sociaux. Dans la ville démocratique, en revanche, les acteurs participent au débat public afin de défendre leurs intérêts particularistes et de négocier des compromis. En conséquence dans la ville démocratique les conflits sont gérés légitimement par le processus de participation démocratique.<p>Le lien entre mixité et ville démocratique passe par une ville architecturalement et socialement mixte aménagée afin de pourvoir des espaces publics qui, selon les discours, encouragent l'interaction sociale et par conséquent le débat démocratique (lien entre "forme" et "fonctionnement urbain", p:212).<p>Nous n'avons pas trouvé de lien évident ou cohérent entre mixité urbaine et démocratie. Celui-ci est plutôt la conséquence d'une prise de position idéologique (dogmatique) de certains discours que d'une réalité. La mixité peut être mise en place par des voies antidémocratiques, comme dans le cas mentionné par le discours sur la rénovation des abords de la place du Grand Sablon.<p>La composition sociale du quartier ou d’une partie de quartier semble être importante afin d'établir la forme (directe/ indirecte, spontanée/ institutionnalisée) et le degré de participation (en fonction de l'identification socioculturelle) des différents groupes sociaux au débat démocratique. A ce propos il semblerait que la participation directe des acteurs dans le processus démocratique exige une certaine socialisation/culture civique, qui limitent l'étendue de cette participation.<p>Le troisième prototype de vision de ville idéale est celui de la "ville durable". Elle synthétise la rencontre entre l'approche de la ville traditionnelle et l'apport écologique des années 80, qui traite les effets de l'interaction entre l'homme et son environnement.<p>Cette interprétation de la ville se fonde, selon les discours, sur l'idée que tant le milieu urbain comme le milieu naturel sont des milieux complexes. Afin de les comprendre il faut analyser leurs éléments et surtout les interactions entre leurs éléments. Comme conséquence, se créent des perceptions complexes de la ville, par rapport auxquelles "il n'existe pas de solution unique".<p>La vision de la ville durable soutient le respect de la tradition urbaine locale (importance du patrimoine bâti et de sa signification). C'est sur cette base qu'elle interprète les interactions de l'acteur avec le milieu urbain tant physique (mobilité, pollution, conservation de la nature en ville…) que socio-économique (emploi, structure sociale…).<p>La ville durable peut être considérée une ville mixte adaptée aux défis de la fin du 20e siècle. Comme l'exprime un discours: la mixité cherche le "renouement avec les racines" ainsi que le "renouement avec la nature". Cette opinion se confirme par l'analyse des différents aspects de la durabilité.<p>Dans le domaine de la durabilité écologique, le rapprochement logements-emplois soutenu par la mixité fonctionnelle, peut contribuer par exemple à réduire les émissions de CO² et à préserver la qualité de l'air.<p>Les discours sur la mixité revendiquent la diversité sociale et économique du centre ville. Les discours qui revendiquent la mixité fonctionnelle et la diversité de l'emploi dans le centre ville visent en fait les défis de la durabilité économique de multifonctionalité.<p>La mixité sociale contribue à assurer une redistribution plus équitable de services et d'équipements collectifs. Par exemple l'existence de quartiers socialement mixtes (comme à Schaerbeek) renforce, selon le discours, une répartition plus juste des ressources parmi leur population.<p>En comparaison aux discours idéaux qui mettent en exergue des prototypes de ville mixte, les discours réels sur la mixité sont assez ambigus par rapport aux possibilités de sa mise en oeuvre. Une des raisons accentuée par les acteurs semblerait être que le discours sur la mixité est instrumentalisé par ceux qui les brandissent à des fins particularistes. Ainsi les acteurs qui revendiquent par exemple la mixité avec les activités économiques mettent en réalité en oeuvre la monofonctionalité des bureaux en contradiction au plan de Secteur de l'époque. Ou bien, ceux qui mettent en avant la mixité détruisent ou permettent la destruction du logement en zone de protection accrue des logements (on mentionne l'exemple à l'Avenue de Cortenberg)…<p>L'aphorisme: "protection du logement au centre ville" est selon un acteur cité, dépourvu de contenu, puisque comme dans le cas de la Gare du Midi, on détruit du logement en faveur des bureaux…<p>Dans tous ces cas les responsables revendiquent la mixité mais en fait ils cèdent aux désirs de leurs électeurs (qui veulent monofonctionalité logements en deuxième couronne par exemple) ou aux intérêts économiques du privé (pour la délocalisation du commerce du centre ville).<p>Nous avons aussi trouvé que les discours sur la mixité sociale sont également instrumentalisés. Par exemple dans les cas des projets de l'SDRB des Etangs Noirs ou de la Rive gauche, on soutient l'argument de la mixité sociale mais on veut augmenter le nombre de contribuables aisés afin d'équilibrer les recettes régionales.<p>Hors des autorités ou des responsables publics, les discours mettent en avant qu'aussi les groupes de la société civile tel que le mouvement associatif instrumentalise le discours sur la mixité dans le cadre des comités de concertation. Théoriquement la mixité sociale renforce la démocratie participative des acteurs de la société civile dans la prise de décisions urbanistiques. En réalité, ce sont les dirigeants du mouvement associatif ("toujours les mêmes personnes") qui se présentent aux différents comités ("que se soit à Uccle ou à Molenbeek") "représentant" la population locale qui n'est pas toujours d'accord avec leur discours….<p>Le discours sur la mixité est instrumentalise parce qu'il représente à Bruxelles une puissante force mobilisatrice. Comme tel, les responsables et/ou autres acteurs publics ou privés s'en servent.<p>Parfois pour mettre en avant des projets de diversification économique et sociale, dans d'autres cas pour dévier l'opinion publique de sujets "moins populaires" (développements tertiaires, polarisation sociale…).<p>L'instrumentalisation du discours sur la mixité par les acteurs locaux soutient d'avantage son caractère idéologique. Quand on "dissèque" la mixité, on découvre que ce concept dissimule par exemple du zonage ou de la polarisation sociale/ gentrification.<p>Comme conséquence nous pouvons conclure que mixité et zonage/ polarisation/ gentrification constituent les forces dialectiques d'une même dynamique.<p>Les acteurs publics qui utilisent le discours sur la mixité sont souvent conscients qu'ils n'en perçoivent pas les contours précis. Avec raison, car cette notion ne recouvre aucune valeur absolue puisqu’elle varie selon le contexte social et les rapports de force des divers secteurs de la population qui la revendiquent.<p>Les monographies des quartiers/projets analysés ont révélé que le discours sur la mixité implicite ou explicite soutenu dans leurs étapes initiales est resté inachevé.<p>Le développement de la mixité fonctionnelle n'a pas affecté la polarisation sociale/gentrification (Rive-Gauche, rue de Laeken).<p>Le discours en faveur de la mixité sociale n'a pas empêché le développement d'une gentrification "spontanée" au plateau Avjil.<p>Aux Marolles, l'homogénéité sociale persiste malgré la diversité ethnique.<p>Dans trois des quatre cas analysés, la mise en oeuvre de la mixité fonctionnelle n'a pas empêché la polarisation sociale et par conséquent la fragmentation socio-économique de l'espace.<p>Finalement en réponse aux questions posées au départ de notre recherche concernant la nature de la mixité urbaine (théorie, tradition ou idéologie) nous concluons que la mixité révèle une approche urbaine qui manque singulièrement d'élaboration théorique.<p>L'analyse des discours sur la mixité révèle aussi un aspect important de la mixité urbaine: son contenu culturel. Celui-ci s'exprime par un discours idéal/ idéologique/utopique qui fait référence à des valeurs, des doctrines, et des croyances s'extériorisant par une certaine vision du fonctionnement urbain idéal.<p>Nous constatons que ce type de discours contribue à l'unicité de l'interprétation locale de la mixité urbaine. Il est probablement aussi une cause importante de l'imprécision de cette dernière.<p>L'interprétation bruxelloise de la mixité, une parmi plusieurs autres, relève d'une tradition, d'une culture urbaine qui met en exergue des valeurs vernaculaires.<p>Notre analyse a montré que la mixité urbaine à Bruxelles n'est pas une théorie, mais bien plutôt une idéologie, un projet de société et de fonctionnement social.<p>Comme l'ont illustré les discours, le débat sur la mixité a été, à ses débuts, une réaction locale contre le fonctionnalisme, très particulièrement contre les bureaux, en faveur d'une polyvalence d'espaces et d'une diversité économique. Plus tard le contenu de la mixité locale s'est élargie pour inclure aussi un volet social: le plaidoyer contre la paupérisation du centre de la ville.<p>C'est en tant qu'idéologie tributaire d'une vision historico-culturelle de Bruxelles que la mixité est instrumentalisée par différents acteurs sociaux. Elle est revendiquée tant par le mouvement social urbain ainsi que par les autorités qui ont autrefois soutenu le zonage…, par des acteurs libéraux ainsi que par ceux identifiés avec la gauche…, par le mouvement associatif ainsi que par les comités de quartier aux attitudes NIMBY…Peu de temps après sa création, la mixité a été institutionnalisée par la Région de Bruxelles-Capitale…<p>A Bruxelles la notion de mixité demeure à la fois un moyen réel d’action ainsi qu'un symbole mobilisateur quasi mythique qui fait partie de l'imaginaire urbain local. / Doctorat en environnement / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Quand l'aéroport devient ville : géographie d'une infrastructure paradoxale / When an airport becomes a city : geography of a paradoxical infrastructure

Drevet-Démettre, Lucie-Emmanuelle 11 September 2015 (has links)
L’aéroport est un objet géographique protéiforme, caractérisé par son « obsolescence accélérée » (BANHAM, 1962). Depuis les années 1990, son ultime mutation s’articule autour d’un processus de diversification fonctionnelle engendré par l’injection d’activités nouvelles, parfois éloignées du transport aérien, dans l’objectif d’accroître les profits et la rentabilité de l’infrastructure dans un contexte de privatisation généralisée. Cette évolution concerne les plus grands hubs mondiaux, notamment Paris-CDG, quatrième aéroport du monde selon le trafic passagers international. Cette tendance, qui a donné naissance au concept opérationnel d’airport city, tel qu’il est désigné par les observateurs et opérateurs anglo-saxons, attise doublement la curiosité géographique. En premier lieu, parce qu’elle interroge la fonction première de l’infrastructure de transport qu’est l’aéroport, qui devient alors un objet spatial non identifié qu’il convient de redéfinir. En second lieu, parce que cette désignation d’airport city, traduite par les opérateurs francophones par ville aéroportuaire, interroge la ville et surtout ce qui fait la ville dans ses dimensions matérielle et idéelle, c’est-à-dire l’urbanité et la citadinité. Suffit-il d’injecter des fonctions urbaines dans un espace pour en faire de la ville ? La ville aéroportuaire n’est-elle qu’une ville fonctionnelle ? En s’efforçant d’évaluer la pertinence géographique de la notion d’airport city, cette thèse impose de faire de l’urbanité et de la citadinité des concepts opératoires afin de les confronter au terrain aéroportuaire. Elle s’efforce également de replacer l’aéroport au centre de l’étude géographique en proposant un ajustement de l’échelle d’observation à l’ensemble de la zone aéroportuaire, évitant ainsi la synecdoque particularisante réduisant l’aéroport au terminal. Dans l’évaluation de la citadinité, elle a également pour objectif de saisir les spatialités de l’ensemble de la société aéroportuaire (passagers, employés, accompagnants, SDF, etc.). / Airports are protean geographical objects characterized by their « accelerated obsolescence » (BANHAM, 1962). Since the 1990s, their final transformation has been structured around a process of functional diversification engendered by new activities, which are sometimes very different from air transport, in order to increase the infrastructures’ profits and profitability in a context of widespread privatization. The world’s largest hub airports are concerned by this evolution, especially the Paris-Charles-de-Gaulle airport, the world’s fourth busiest airport by international passenger traffic. This trend, which has given birth to the operational concept of airport city, as the Anglo-Saxon operators and observers call it, stirs up the geographical curiosity in two ways. Firstly, it questions the primary function of airports, which become unidentified spatial objects that need to be redefined. Secondly, the concept of airport city questions the city itself. Indeed, what makes a city a city on a material (urbanity) and conceptual (“citadinity”) level? Can a space with urban functions be considered as a city? Is the airport city only a functional city? By assessing the geographical relevance of the concept of airport city, this thesis aims at making the concepts of urbanity and “citadinity” operational concepts, so as to compare them with the airport ground. By adjusting the observation scale to the whole airport area, it also replaces the airport at the centre of the geographical study. Thus, the airport is not simply viewed as a terminal. Finally, this thesis aims at understanding the whole airport society’s spatiality (passengers, employees, accompanying people, homeless people…) by assessing the concept of “citadinity".
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Ansätze perspektivischer Stadtentwicklung durch Inwertsetzung des UNESCO-Weltkulturerbestatus, untersucht in Städten peripherer und metropoler Räume / Enhancing the UNESCO World Heritage Label for Sustainable Urban Development - Case Studies of Peripheral and Metropolitan Cities in Europe

Neugebauer, Carola Silvia 21 February 2014 (has links) (PDF)
Der UNESCO-Welterbestatus als ein kontroverses Thema in der lokalen bis globalen Öffentlichkeit gewinnt für die Stadt- und Regionalentwicklung in Europa zunehmend an Bedeutung. Denn zum einen nehmen die Nominierungen europäischer Stätten als Weltkulturerbe zu, und zum anderen hält der Trend zur räumlichen Polarisierung an. Es wachsen die Disparitäten zwischen peripheren und metropolen Regionen und ihren Städten. Der Notwendigkeit, wirtschaftliche, demografische und kulturelle Konzentrationsprozesse in Metropolen nachhaltig zu lenken, steht die Herausforderung gegenüber, angesichts von Schrumpfung und vielfältigen Problemlagen in peripheren Regionen, Erreichtes zu stabilisieren und Entwicklungen zu stimulieren. Der UNESCO-Weltkulturerbestatus ist in Folge dieser Entwicklungen für immer mehr lokale und regionale Akteure ein relevantes Thema, das gegenwärtig in metropolen Welterbestätten vor allem als Entwicklungsbarriere und Konfliktpotenzial und in peripheren Regionen als Chance für Stabilität und Entwicklung brisant erscheint. Tatsächlich ist das Wirkpotenzial des UNESCO-Labels für die Stadt- und Regionalentwicklung kaum beschrieben. Es fehlen zum einen umfassende Evaluationen, die die Wirkungen des Weltkulturerbestatus im Querschnitt der soziokulturellen bis wirtschaftlichen Stadtentwicklungsthemen darstellen, negative Effekte thematisieren und das Wirken des Labels am Maßstab der Nachhaltigkeit bewerten. Zum anderen fehlen Studien, die systematisch erklären, warum der Welterbestatus wie auf die Stadtentwicklung wirkt und welche Bedingungen das Wirken des Welterbeslabels beeinflussen. Die räumliche Lage einer Welterbestätte und das Handeln ihrer Akeure sind dabei aus praktischer und theoretischer Sicht wesentliche und bislang unzureichend untersuchte Bedingungen. Im Ergebnis mangelt es an übertragbaren, wissenschaftlichen und praxisrelevanten Ableitungen, wie - in Anbetracht differenzierter lokaler Konstellationen - der Welterbestatus ein Teil nachhaltiger Stadtentwicklung sein kann. Ziel der Arbeit sind demnach raumdifferenzierte und akteurszentrierte Ansätze, die den UNESCO-Welterbestatus als Potenzial nachhaltiger Stadtentwicklung erschließen: ihn schützen und nutzen. Dazu wurde das Wirken des Welterbelabels für die nachhaltige Stadtentwicklung evaluiert, differenziert für den peripheren und metropolen Raum und in Abhängigkeit vom lokalen Akteurshandeln. Als theoretische Leistung der Arbeit wurde ein eigenständiger Evaluationsansatz entwickelt. Er dient der Feststellung und Bestimmung der Wirksamkeit des Welterbelabels für die nachhaltige Stadtentwicklung auf Grundlage des sozialwissenschaftlichen Kausalitätsverständnisses und der theoriebasierten Plausibilisierung der Wirkrekonstruktionen. Er ermöglicht, entscheidungs- und verbesserungsorientiertes Wirkungswissen sowie theoriebildendes Wissen zu erarbeiten. Empirische Grundlage ist dafür die Untersuchung dreier, theoriebasiert augewählter Fallbeispiele. Es sind die Weltkulturerbestädte St. Petersburg (Russland), Stralsund und Wismar (Deutschland). Die Städte ähneln sich in dem Merkmal, dass ihre Innenstädte flächenhaft als Weltkulturerbestätte anerkannt sind. Sie unterscheiden sich in ihren Konstellationen der Kriterien "Lage im Raum" (metropoler versus peripherer Kontext) und "Verhalten der Stadtverwaltung" gegenüber dem Welterbelabel (Passivität versus Aktivität). Die zentralen Forschungsergebnisse der Arbeit lassen sich letztlich in vier Punkten zusammenfassen: 1. Der Weltkulturerbestatus ist nachweislich ein Potenzial der Stadtentwicklung, das in einem breiten Themenquerschnitt Entwicklungen der Welterbestadt bedingt bzw. bedingen kann. Die Daten der Arbeit belegen, dass der Welterbestatus sowohl die lokalen Lebensqualitäten und Wirtschaftsentwicklungen in den Fallstudien, als auch die lokale Denkmalpflege und das öffentliche Stadtentwicklungshandeln verändern kann. 2. Das Welterbelabel wirkt bisher in keiner der untersuchten Welterbestädte gezielt nachhaltig-positiv (Nachhaltigkeitsthese). Die Wirkungen des Welterbelabels in den Fallstudien entsprechen nicht durchgehend dem Maßstab der Nachhaltigkeit. Nachhaltigkeit ist in der Arbeit über die Prinzipien der Integration, Partizipation und Verteilungsgerechtigkeit operationalisiert. Negative nicht nachhaltige Wirkungen in den Fallstudien sind beispielsweise welterbelabelbedingte Parallelstrukturen in den Stadtverwaltungen und Überlastungen lokaler Akteure (Verteilungsgerechtigkeit), intransparente Entscheidungsprozesse sowie die labelbedingte Produktion bzw. Verstärkung verwaltungsinterner Ressortgrenzen (Partizipation), welterbestatusbedingte Abschreckungen von lokalen Wirtschaftsakteuren sowie massive Gefährdungen des Bauerbes trotz Welterbelabel (Integration). Diese negativen Teilwirkungen des UNESCO-Labels sind unter anderem die Folge von Unachtsamkeit bzw. Desinteresse lokaler, insbesondere durchsetzungsstarker Akteure gegenüber potenziellen Wirkbereichen des Welterbelabels in der Stadtentwicklung. Die Nachhaltigkeitsthese besagt dementsprechend: Der Welterbestatus ist in den untersuchten Welterbestädten ein ungenutztes Potenzial für nachhaltige Stadtentwicklung. Denn die Wirkmöglichkeiten des Welterbestatus zur Beförderung des lokalen Denkmalschutzes, der lokalen Lebensqualität und Wirtschaftsentwicklung werden von den Akteuren der Stadtverwaltung, Privatwirtschaft und Zivilgesellschaft nicht konsequent integrativ, transparent-partizipativ und effizient-ressourcengerecht bedacht und genutzt. 3. Das Welterbelabel ist ein räumlich differenziertes und akteursabhängiges Potenzial für die (nachhaltige) Stadtentwicklung (Raum- und Akteursthese). Es wirkt begleitend, statt entscheidend auf lokale Entwicklungen. Drittes Kernergebnis der Arbeit ist der Nachweis des UNESCO-Welterbelabels als ein relatives, nämlich räumlich differenziertes und akteursabhängiges Potenzial für die Stadtentwicklung. So betont die Raumthese der Arbeit den Einfluss des räumlichen Kontextes einer Welterbestadt auf die lokalen Möglichkeiten der Inwertsetzung und des Wirkens des Labels. Sie besagt: Das Potenzial des UNESCO-Weltkulturerbestatus für die Stadtentwicklung ist für Welterbestädte des peripheren Raumes größer als für Welterbestädte des metropolen Raumes, denn in Städten des peripheren Raumes mobilisiert der Welterbestatus deutlich stärker die Lokalakteure, Ideen und Aktivitäten zur Stadtentwicklung zu entwickeln und umzusetzen. Es sind Absichten und Aktivitäten zum Schutz und zur Nutzung des Welterbestatus. In der Tendenz sind die Wirkungen des Welterbestatus für den Schutz des baulichen (Welt-) Erbes und die soziokulturelle und ökonomische Stadtentwicklung zudem für periphere Welterbestädte relativ stärker als für Welterbestädte im metropolen Raum. Die Bedingungen für die Inwertsetzung des Welterbestatus sind allerdings im peripheren Raum relativ schlechter als in metropolen Welterbestädten, aufgrund begrenzter Finanz- und Personalressourcen der Lokalakteure aus Lokalwirtschaft, Zivilgesellschaft und Stadtverwaltung. Neben dem räumlichen Kontext einer Welterbestadt sind die Wirkungen des Welterbelabels in der Stadtentwicklung nachweislich vom Handeln der Lokalakteure abhängig. Die Akteursthese der Arbeit besagt: Das Potenzial des Welterbestatus für die Stadtentwicklung ist bedingt durch das Handeln der lokalen Akteure. Je aktiver und querschnittsorientierter Lokalakteure mit Durchsetzungsvermögen den Welterbestatus in Wert setzen, das heißt schützen und nutzen, desto deutlicher und vielfältiger sind die Wirkungen des UNESCO-Labels für die Stadtentwicklung im Rahmen des theoretisch Möglichen. Das prinzipiell positive wie negative Wirkpotenzial des UNESCO-Labels wird erst durch das Handeln, insbesondere durchsetzungsstarker Akteure wie leitende Stadtverwaltungsvertreter aktiviert. Das Wirkpotenzial des Welterbestatus in allen untersuchten Bereichen der Stadtentwicklung ist allerdings nachweislich begrenzt. Denn das Label spricht stets nur kleine Zielgruppen an und wirkt in ihnen als begleitendes, statt entscheidendes Argument für Verhaltensweisen. Ein stetes Mehr an lokalen Inwertsetzungsaktivitäten stößt letztlich an diese intrinsischen Wirkgrenzen des UNESCO-Labels (die Grenzen des theoretisch Möglichen) und damit auf den so genannten abnehmenden Grenznutzen. Zudem ist das lokale Wirken des Welterbelabels nicht allein von lokalen Bedingungen, wie dem Raumkontext der Stätte und das Akteurshandeln beeinflusst. Es steht nachweislich auch - in Einzelfällen sehr deutlich - im Zusammenhang mit überlokalen Bedingungen und Akteurshandlungen. 4. Differenzierte Ansätze, die den Raumkontext und die Akteurskonstellationen der Welterbestätte als Wirkbedingungen reflektieren und abstrahieren, sind praxisrelevante und übertragbare Anregungen dafür, den Welterbestatus nachhaltig als Potenzial der Stadtentwicklung zu erschließen. Letztes Kernergebnis der Arbeit sind zwei übertragbare Ansätze, die den Welterbestatus als Potenzial nachhaltiger Stadtentwicklung differenziert für die Konstellationen „Welterbestädte im metropolen Raum“ und „Welterbestädte im peripheren Raum“ erschließen. Sie bieten inhaltliche, strukturelle und prozessuale Anregungen für das (Verwaltungs-) Handeln in Welterbestädten, die auf den Fallstudienergebnissen, auf Erfahrungen weiterer deutscher Welterbestädte sowie auf den aktuellen internationalen Diskussionen zum Management von Welterbestätten beruhen. Das Forschungsergebnis zum relativen, raumdifferenzierten und akteursabhängigen Potenzial des Welterbelelabels für die Stadtentwicklung begründet die Differenzierung der Ansätze. Es ist zudem der Ansatzpunkt, um die vielschichtigen Situationen in den untersuchten Fallstudien nachvollziehbar in Form von context-mechanism-output configurations zu abstrahieren und damit die Übertragung der Ansätze auf andere Welterbestädte ähnlicher Konstellationen prinzipiell zu ermöglichen. Vor diesem Hintergrund sollte das Leitbild für den lokalen Umgang mit dem Welterbe(status) in metropolen Stadtregionen lauten: Das bauliche (Welt)Erbe der Stadt ist geschützt und wird genutzt und weiterentwickelt, ohne die ihm spezifischen und schützenswerten Charakteristika zu beeinträchtigen und vor dem Hintergrund eines starken Rückhaltes des Denkmalschutzes in der Stadtgesellschaft. Das Leitbild reflektiert sowohl den lokalen Handlungsbedarf und die ideelle Verpflichtung der Stadtgesellschaft gegenüber der internationalen Staatengemeinschaft, das (Welt-) Erbe dauerhaft zu schützen, als auch die empirisch-theoretisch begründete Folgerung, dass aus der lokalen Inwertsetzung des UNESCO-Labels keine bzw. maximal marginale Wirkungen für die lokale Wirtschafts- und soziokulturelle Stadtentwicklung resultieren. Es zielt weder auf das kategorische Ausschließen soziokultureller und wirtschaftlicher Entwicklungen im Welterbegebiet, noch auf den Rückzug der Denkmalpflege, sondern sucht, das Ausbalancieren von Schutz- und Entwicklungszielen nachhaltig zu qualifizieren. Das Leitbild entspricht in diesem Sinne grundsätzlich dem bekannten Leitbild der bewahrenden Stadtentwicklung. Die überlokale Sichtbarkeit des Welterbelabels sowie das garantierte Mindestmaß an Aufmerksamkeit und Mitgestaltungswillen für die lokale Stadtentwicklung seitens der internationalen UNESCO und ICOMOS definieren jedoch letztlich die besondere Chance und brisante Herausforderung des Welterbelabels für die nachhaltige Entwicklung in metropolen Stadtregionen. Der in der Arbeit entwickelte Ansatz für den lokalen Umgang mit dem Welterbelabel greift deshalb zunächst auf prozessuale und strukturelle Elemente zurück, die eine nachhaltige, bewahrende Entwicklung auch in Nichtwelterbestädten fördern und detailliert diese dann in wenige Punkten entsprechend der spezifischen Notwendigkeiten und Erfahrungen in UNESCO-Weltkulturerbestädten. Die welterbespezifischen Notwendigkeiten berühren in metropolen Welterbestädten in erster Linie die nachhaltige \"Sicherung der Qualität von Planungszielen, Maßnahmen und Projekten\" für das (Welt-) Erbegebiet in konfliktfreier Kooperation mit den überlokalen Welterbegremien und ohne Aufgabe der kommunalen Selbstbestimmung sowie die nachhaltige Verankerung des Welterbeschutzgedankens in der lokalen Stadtgesellschaft. Das Leitbild für den Umgang mit dem Welterbe(status) in peripheren Stadtregionen sollte in Ergänzung dazu lauten: Das bauliche (Welt-)Erbe der Stadt ist geschützt und wird genutzt und weiterentwickelt, ohne die ihm spezifischen und schützenswerten Charakteristika zu beeinträchtigen und vor dem Hintergrund eines starken Rückhaltes der Denkmalpflege in der Stadtgesellschaft. Der Welterbestatus wird nachhaltig und erfolgreich genutzt, um soziokulturelle und wirtschaftliche Stabilität bzw. Entwicklungen zu befördern. Im Unterschied zu Welterbestädten im metropolen Raum zielt das Leitbild, neben dem nachhaltigen Schutz des (Welt-)Erbes, folglich auch auf die Nutzung des Welterbelabels für die soziokulturelle und wirtschaftliche Entwicklung bzw. Stabilität der Stadt. Denn sowohl die Handlungsbedarfe in peripheren Welterbestädten, als auch die lokalen Inwertsetzungsabsichten und die theoretisch begründbaren Wirkmöglichkeiten des Welterbestatus sprechen für die Aktivierung der soziokulturellen und wirtschaftlichen Wirkchancen des UNESCO-Welterbelabels. Dabei ist es entscheidend, lokale Strukturen und Prozesse auf- bzw. auszubauen, die nicht nur der Inwertsetzung des UNESCO-Labels dienen, sondern allgemeinhin die sozioökonomische Entwicklung der Stadt fördern. Denn zum einen sind in peripheren Städten die lokalen Handlungsressourcen begrenzt und zum anderen sind den Wirkmöglichkeiten des UNESCO-Titels intrinsische Grenzen gesetzt. Die überlokale Sichtbarkeit des Welterbelabels, die nationale ideelle Mitverantwortung für die lokale Welterbepflege sowie der Zugang zu (inter-)nationalen Welterbenetzwerken definieren letztlich die besondere Chance des Labels für die nachhaltige Entwicklung in peripheren Städten. Der detaillierte Ansatz für den lokalen Umgang mit dem Welterbelabel thematisiert folglich auch, wie diese spezifischen Möglichkeiten nachhaltig genutzt werden könnten. Letztlich liegt in der systematisch differenzierenden Untersuchung zu den Wirkungen verschiedener lokaler Welterbemanagementsysteme weiterer Forschungsbedarf. Es sind Best Practice Beispiele für die nachhaltige (Welt-) Erbepflege und sozioökonomische Welterbelabelnutzung zu identifzieren und kommunizieren, um die Idee des weltweiten Erbes der Menschheit in allen, metropolen wie peripheren Regionen umsetzen zu helfen. Die UNESCO als Träger der Welterbeidee sollte derartige Forschungen verstärkt anstoßen und kommunizieren und damit stärker als bisher ein konstruktiver Partner für die gestaltenden Akteure in Welterbestätten sein. Im Ergebnis ist die Arbeit sowohl ein Beitrag zu aktuellen welterbebezogenen Fachdiskussionen (Welterbemanagement), als auch zu den gegenwärtigen Ziel- (Leitbilddiskussion zur Nachhaltigkeit) und Steuerungsdiskussionen in der Raumentwicklung (Governance, evidenzbasierte Planung).
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Ansätze perspektivischer Stadtentwicklung durch Inwertsetzung des UNESCO-Weltkulturerbestatus, untersucht in Städten peripherer und metropoler Räume

Neugebauer, Carola Silvia 04 July 2013 (has links)
Der UNESCO-Welterbestatus als ein kontroverses Thema in der lokalen bis globalen Öffentlichkeit gewinnt für die Stadt- und Regionalentwicklung in Europa zunehmend an Bedeutung. Denn zum einen nehmen die Nominierungen europäischer Stätten als Weltkulturerbe zu, und zum anderen hält der Trend zur räumlichen Polarisierung an. Es wachsen die Disparitäten zwischen peripheren und metropolen Regionen und ihren Städten. Der Notwendigkeit, wirtschaftliche, demografische und kulturelle Konzentrationsprozesse in Metropolen nachhaltig zu lenken, steht die Herausforderung gegenüber, angesichts von Schrumpfung und vielfältigen Problemlagen in peripheren Regionen, Erreichtes zu stabilisieren und Entwicklungen zu stimulieren. Der UNESCO-Weltkulturerbestatus ist in Folge dieser Entwicklungen für immer mehr lokale und regionale Akteure ein relevantes Thema, das gegenwärtig in metropolen Welterbestätten vor allem als Entwicklungsbarriere und Konfliktpotenzial und in peripheren Regionen als Chance für Stabilität und Entwicklung brisant erscheint. Tatsächlich ist das Wirkpotenzial des UNESCO-Labels für die Stadt- und Regionalentwicklung kaum beschrieben. Es fehlen zum einen umfassende Evaluationen, die die Wirkungen des Weltkulturerbestatus im Querschnitt der soziokulturellen bis wirtschaftlichen Stadtentwicklungsthemen darstellen, negative Effekte thematisieren und das Wirken des Labels am Maßstab der Nachhaltigkeit bewerten. Zum anderen fehlen Studien, die systematisch erklären, warum der Welterbestatus wie auf die Stadtentwicklung wirkt und welche Bedingungen das Wirken des Welterbeslabels beeinflussen. Die räumliche Lage einer Welterbestätte und das Handeln ihrer Akeure sind dabei aus praktischer und theoretischer Sicht wesentliche und bislang unzureichend untersuchte Bedingungen. Im Ergebnis mangelt es an übertragbaren, wissenschaftlichen und praxisrelevanten Ableitungen, wie - in Anbetracht differenzierter lokaler Konstellationen - der Welterbestatus ein Teil nachhaltiger Stadtentwicklung sein kann. Ziel der Arbeit sind demnach raumdifferenzierte und akteurszentrierte Ansätze, die den UNESCO-Welterbestatus als Potenzial nachhaltiger Stadtentwicklung erschließen: ihn schützen und nutzen. Dazu wurde das Wirken des Welterbelabels für die nachhaltige Stadtentwicklung evaluiert, differenziert für den peripheren und metropolen Raum und in Abhängigkeit vom lokalen Akteurshandeln. Als theoretische Leistung der Arbeit wurde ein eigenständiger Evaluationsansatz entwickelt. Er dient der Feststellung und Bestimmung der Wirksamkeit des Welterbelabels für die nachhaltige Stadtentwicklung auf Grundlage des sozialwissenschaftlichen Kausalitätsverständnisses und der theoriebasierten Plausibilisierung der Wirkrekonstruktionen. Er ermöglicht, entscheidungs- und verbesserungsorientiertes Wirkungswissen sowie theoriebildendes Wissen zu erarbeiten. Empirische Grundlage ist dafür die Untersuchung dreier, theoriebasiert augewählter Fallbeispiele. Es sind die Weltkulturerbestädte St. Petersburg (Russland), Stralsund und Wismar (Deutschland). Die Städte ähneln sich in dem Merkmal, dass ihre Innenstädte flächenhaft als Weltkulturerbestätte anerkannt sind. Sie unterscheiden sich in ihren Konstellationen der Kriterien "Lage im Raum" (metropoler versus peripherer Kontext) und "Verhalten der Stadtverwaltung" gegenüber dem Welterbelabel (Passivität versus Aktivität). Die zentralen Forschungsergebnisse der Arbeit lassen sich letztlich in vier Punkten zusammenfassen: 1. Der Weltkulturerbestatus ist nachweislich ein Potenzial der Stadtentwicklung, das in einem breiten Themenquerschnitt Entwicklungen der Welterbestadt bedingt bzw. bedingen kann. Die Daten der Arbeit belegen, dass der Welterbestatus sowohl die lokalen Lebensqualitäten und Wirtschaftsentwicklungen in den Fallstudien, als auch die lokale Denkmalpflege und das öffentliche Stadtentwicklungshandeln verändern kann. 2. Das Welterbelabel wirkt bisher in keiner der untersuchten Welterbestädte gezielt nachhaltig-positiv (Nachhaltigkeitsthese). Die Wirkungen des Welterbelabels in den Fallstudien entsprechen nicht durchgehend dem Maßstab der Nachhaltigkeit. Nachhaltigkeit ist in der Arbeit über die Prinzipien der Integration, Partizipation und Verteilungsgerechtigkeit operationalisiert. Negative nicht nachhaltige Wirkungen in den Fallstudien sind beispielsweise welterbelabelbedingte Parallelstrukturen in den Stadtverwaltungen und Überlastungen lokaler Akteure (Verteilungsgerechtigkeit), intransparente Entscheidungsprozesse sowie die labelbedingte Produktion bzw. Verstärkung verwaltungsinterner Ressortgrenzen (Partizipation), welterbestatusbedingte Abschreckungen von lokalen Wirtschaftsakteuren sowie massive Gefährdungen des Bauerbes trotz Welterbelabel (Integration). Diese negativen Teilwirkungen des UNESCO-Labels sind unter anderem die Folge von Unachtsamkeit bzw. Desinteresse lokaler, insbesondere durchsetzungsstarker Akteure gegenüber potenziellen Wirkbereichen des Welterbelabels in der Stadtentwicklung. Die Nachhaltigkeitsthese besagt dementsprechend: Der Welterbestatus ist in den untersuchten Welterbestädten ein ungenutztes Potenzial für nachhaltige Stadtentwicklung. Denn die Wirkmöglichkeiten des Welterbestatus zur Beförderung des lokalen Denkmalschutzes, der lokalen Lebensqualität und Wirtschaftsentwicklung werden von den Akteuren der Stadtverwaltung, Privatwirtschaft und Zivilgesellschaft nicht konsequent integrativ, transparent-partizipativ und effizient-ressourcengerecht bedacht und genutzt. 3. Das Welterbelabel ist ein räumlich differenziertes und akteursabhängiges Potenzial für die (nachhaltige) Stadtentwicklung (Raum- und Akteursthese). Es wirkt begleitend, statt entscheidend auf lokale Entwicklungen. Drittes Kernergebnis der Arbeit ist der Nachweis des UNESCO-Welterbelabels als ein relatives, nämlich räumlich differenziertes und akteursabhängiges Potenzial für die Stadtentwicklung. So betont die Raumthese der Arbeit den Einfluss des räumlichen Kontextes einer Welterbestadt auf die lokalen Möglichkeiten der Inwertsetzung und des Wirkens des Labels. Sie besagt: Das Potenzial des UNESCO-Weltkulturerbestatus für die Stadtentwicklung ist für Welterbestädte des peripheren Raumes größer als für Welterbestädte des metropolen Raumes, denn in Städten des peripheren Raumes mobilisiert der Welterbestatus deutlich stärker die Lokalakteure, Ideen und Aktivitäten zur Stadtentwicklung zu entwickeln und umzusetzen. Es sind Absichten und Aktivitäten zum Schutz und zur Nutzung des Welterbestatus. In der Tendenz sind die Wirkungen des Welterbestatus für den Schutz des baulichen (Welt-) Erbes und die soziokulturelle und ökonomische Stadtentwicklung zudem für periphere Welterbestädte relativ stärker als für Welterbestädte im metropolen Raum. Die Bedingungen für die Inwertsetzung des Welterbestatus sind allerdings im peripheren Raum relativ schlechter als in metropolen Welterbestädten, aufgrund begrenzter Finanz- und Personalressourcen der Lokalakteure aus Lokalwirtschaft, Zivilgesellschaft und Stadtverwaltung. Neben dem räumlichen Kontext einer Welterbestadt sind die Wirkungen des Welterbelabels in der Stadtentwicklung nachweislich vom Handeln der Lokalakteure abhängig. Die Akteursthese der Arbeit besagt: Das Potenzial des Welterbestatus für die Stadtentwicklung ist bedingt durch das Handeln der lokalen Akteure. Je aktiver und querschnittsorientierter Lokalakteure mit Durchsetzungsvermögen den Welterbestatus in Wert setzen, das heißt schützen und nutzen, desto deutlicher und vielfältiger sind die Wirkungen des UNESCO-Labels für die Stadtentwicklung im Rahmen des theoretisch Möglichen. Das prinzipiell positive wie negative Wirkpotenzial des UNESCO-Labels wird erst durch das Handeln, insbesondere durchsetzungsstarker Akteure wie leitende Stadtverwaltungsvertreter aktiviert. Das Wirkpotenzial des Welterbestatus in allen untersuchten Bereichen der Stadtentwicklung ist allerdings nachweislich begrenzt. Denn das Label spricht stets nur kleine Zielgruppen an und wirkt in ihnen als begleitendes, statt entscheidendes Argument für Verhaltensweisen. Ein stetes Mehr an lokalen Inwertsetzungsaktivitäten stößt letztlich an diese intrinsischen Wirkgrenzen des UNESCO-Labels (die Grenzen des theoretisch Möglichen) und damit auf den so genannten abnehmenden Grenznutzen. Zudem ist das lokale Wirken des Welterbelabels nicht allein von lokalen Bedingungen, wie dem Raumkontext der Stätte und das Akteurshandeln beeinflusst. Es steht nachweislich auch - in Einzelfällen sehr deutlich - im Zusammenhang mit überlokalen Bedingungen und Akteurshandlungen. 4. Differenzierte Ansätze, die den Raumkontext und die Akteurskonstellationen der Welterbestätte als Wirkbedingungen reflektieren und abstrahieren, sind praxisrelevante und übertragbare Anregungen dafür, den Welterbestatus nachhaltig als Potenzial der Stadtentwicklung zu erschließen. Letztes Kernergebnis der Arbeit sind zwei übertragbare Ansätze, die den Welterbestatus als Potenzial nachhaltiger Stadtentwicklung differenziert für die Konstellationen „Welterbestädte im metropolen Raum“ und „Welterbestädte im peripheren Raum“ erschließen. Sie bieten inhaltliche, strukturelle und prozessuale Anregungen für das (Verwaltungs-) Handeln in Welterbestädten, die auf den Fallstudienergebnissen, auf Erfahrungen weiterer deutscher Welterbestädte sowie auf den aktuellen internationalen Diskussionen zum Management von Welterbestätten beruhen. Das Forschungsergebnis zum relativen, raumdifferenzierten und akteursabhängigen Potenzial des Welterbelelabels für die Stadtentwicklung begründet die Differenzierung der Ansätze. Es ist zudem der Ansatzpunkt, um die vielschichtigen Situationen in den untersuchten Fallstudien nachvollziehbar in Form von context-mechanism-output configurations zu abstrahieren und damit die Übertragung der Ansätze auf andere Welterbestädte ähnlicher Konstellationen prinzipiell zu ermöglichen. Vor diesem Hintergrund sollte das Leitbild für den lokalen Umgang mit dem Welterbe(status) in metropolen Stadtregionen lauten: Das bauliche (Welt)Erbe der Stadt ist geschützt und wird genutzt und weiterentwickelt, ohne die ihm spezifischen und schützenswerten Charakteristika zu beeinträchtigen und vor dem Hintergrund eines starken Rückhaltes des Denkmalschutzes in der Stadtgesellschaft. Das Leitbild reflektiert sowohl den lokalen Handlungsbedarf und die ideelle Verpflichtung der Stadtgesellschaft gegenüber der internationalen Staatengemeinschaft, das (Welt-) Erbe dauerhaft zu schützen, als auch die empirisch-theoretisch begründete Folgerung, dass aus der lokalen Inwertsetzung des UNESCO-Labels keine bzw. maximal marginale Wirkungen für die lokale Wirtschafts- und soziokulturelle Stadtentwicklung resultieren. Es zielt weder auf das kategorische Ausschließen soziokultureller und wirtschaftlicher Entwicklungen im Welterbegebiet, noch auf den Rückzug der Denkmalpflege, sondern sucht, das Ausbalancieren von Schutz- und Entwicklungszielen nachhaltig zu qualifizieren. Das Leitbild entspricht in diesem Sinne grundsätzlich dem bekannten Leitbild der bewahrenden Stadtentwicklung. Die überlokale Sichtbarkeit des Welterbelabels sowie das garantierte Mindestmaß an Aufmerksamkeit und Mitgestaltungswillen für die lokale Stadtentwicklung seitens der internationalen UNESCO und ICOMOS definieren jedoch letztlich die besondere Chance und brisante Herausforderung des Welterbelabels für die nachhaltige Entwicklung in metropolen Stadtregionen. Der in der Arbeit entwickelte Ansatz für den lokalen Umgang mit dem Welterbelabel greift deshalb zunächst auf prozessuale und strukturelle Elemente zurück, die eine nachhaltige, bewahrende Entwicklung auch in Nichtwelterbestädten fördern und detailliert diese dann in wenige Punkten entsprechend der spezifischen Notwendigkeiten und Erfahrungen in UNESCO-Weltkulturerbestädten. Die welterbespezifischen Notwendigkeiten berühren in metropolen Welterbestädten in erster Linie die nachhaltige \"Sicherung der Qualität von Planungszielen, Maßnahmen und Projekten\" für das (Welt-) Erbegebiet in konfliktfreier Kooperation mit den überlokalen Welterbegremien und ohne Aufgabe der kommunalen Selbstbestimmung sowie die nachhaltige Verankerung des Welterbeschutzgedankens in der lokalen Stadtgesellschaft. Das Leitbild für den Umgang mit dem Welterbe(status) in peripheren Stadtregionen sollte in Ergänzung dazu lauten: Das bauliche (Welt-)Erbe der Stadt ist geschützt und wird genutzt und weiterentwickelt, ohne die ihm spezifischen und schützenswerten Charakteristika zu beeinträchtigen und vor dem Hintergrund eines starken Rückhaltes der Denkmalpflege in der Stadtgesellschaft. Der Welterbestatus wird nachhaltig und erfolgreich genutzt, um soziokulturelle und wirtschaftliche Stabilität bzw. Entwicklungen zu befördern. Im Unterschied zu Welterbestädten im metropolen Raum zielt das Leitbild, neben dem nachhaltigen Schutz des (Welt-)Erbes, folglich auch auf die Nutzung des Welterbelabels für die soziokulturelle und wirtschaftliche Entwicklung bzw. Stabilität der Stadt. Denn sowohl die Handlungsbedarfe in peripheren Welterbestädten, als auch die lokalen Inwertsetzungsabsichten und die theoretisch begründbaren Wirkmöglichkeiten des Welterbestatus sprechen für die Aktivierung der soziokulturellen und wirtschaftlichen Wirkchancen des UNESCO-Welterbelabels. Dabei ist es entscheidend, lokale Strukturen und Prozesse auf- bzw. auszubauen, die nicht nur der Inwertsetzung des UNESCO-Labels dienen, sondern allgemeinhin die sozioökonomische Entwicklung der Stadt fördern. Denn zum einen sind in peripheren Städten die lokalen Handlungsressourcen begrenzt und zum anderen sind den Wirkmöglichkeiten des UNESCO-Titels intrinsische Grenzen gesetzt. Die überlokale Sichtbarkeit des Welterbelabels, die nationale ideelle Mitverantwortung für die lokale Welterbepflege sowie der Zugang zu (inter-)nationalen Welterbenetzwerken definieren letztlich die besondere Chance des Labels für die nachhaltige Entwicklung in peripheren Städten. Der detaillierte Ansatz für den lokalen Umgang mit dem Welterbelabel thematisiert folglich auch, wie diese spezifischen Möglichkeiten nachhaltig genutzt werden könnten. Letztlich liegt in der systematisch differenzierenden Untersuchung zu den Wirkungen verschiedener lokaler Welterbemanagementsysteme weiterer Forschungsbedarf. Es sind Best Practice Beispiele für die nachhaltige (Welt-) Erbepflege und sozioökonomische Welterbelabelnutzung zu identifzieren und kommunizieren, um die Idee des weltweiten Erbes der Menschheit in allen, metropolen wie peripheren Regionen umsetzen zu helfen. Die UNESCO als Träger der Welterbeidee sollte derartige Forschungen verstärkt anstoßen und kommunizieren und damit stärker als bisher ein konstruktiver Partner für die gestaltenden Akteure in Welterbestätten sein. Im Ergebnis ist die Arbeit sowohl ein Beitrag zu aktuellen welterbebezogenen Fachdiskussionen (Welterbemanagement), als auch zu den gegenwärtigen Ziel- (Leitbilddiskussion zur Nachhaltigkeit) und Steuerungsdiskussionen in der Raumentwicklung (Governance, evidenzbasierte Planung).

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