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Du fondouk de la nation à l’hôtel consulaire. Les dimensions spatiales et symboliques de la diplomatie dans le quartier consulaire de Tunis (XVIIe-XIXe)

El Ghali, Adnen 27 January 2021 (has links) (PDF)
This thesis describes the functioning and development of the consular triad made up of consuls, consular establishments as well as the physical and symbolic territories in which they are inscribed, in the Ottoman Regency of Tunis, covering the period from the construction of the first model building (1660) to the advent of the French Protectorate (1881). The research questions the materialisation of relations between powers through a series of formal practices and physical spaces with which cultural and social processes overlap purporting at cultivating differences in a quest for distinction and competition between states representatives.The collected data come from the study of sources and the examination of the consular and diplomatic archives of eight major powers having representatives in Tunis during the studied period. They are written in five languages mainly (French, Arabic, English, Italian, Spanish) and were analysed through the prism of global micro-history. This analysis included the consultation of the diocesan and congregational archives documenting the daily life of the Christian communities living under consular jurisdiction as well as the travel reports and the guides that completed the studies, descriptions, illustrations and memoirs assigned to scientists and other European officers on mission in the Regency.The research has allowed us to determine, from the 17th century, the position of these buildings in the city and to trace back the genealogy of the consular district. The thesis has also revealed the existence of three phases in the development of consular spaces. The first one (1660-1792) was initiated by the construction of the Fondouk des Français (1660) and it inaugurated a cumulative and linear process of consular houses multiplication and concentration in the lower part of the city. The granting of fondouk, its shape, dimensions, and location, testify to the importance of the nation and its place in the Regency’s diplomatic scene. Archetype of the origins, the fondouk will emancipate itself from its primitive typology by integrating spaces of conquest, symbols of privileges consecrating rank and prestige, in an atmosphere of competing powers and rising tensions with the hosting state.This first phase was followed by a second one of "overthrow of clarity" (1792-1816), following the outbreak of the French Revolution, marked by the loss of old powers and the appearance of new actors. This phase is followed by the third and final one (1816-1881) which arises in the shadow of nationalism, bureaucratisation and the assertion of the consular function as an economic and political institution. The burgeoning consular corps challenges the established order and engages in a quest for distinction and symbolic superiority demonstrated by a spatial conquest in the city. Ruptures and continuities are identified as milestones punctuating the changes in consular houses which, from the archetype of the fondouk, will gradually adopt the European model of town house (Hôtel particulier), by appropriating its architectural, ornamental and spatial elements. This process culminates in the establishment of the French consulate (1860) outside the walls in a hôtel particulier, signaling thus the death of the Fondouk des nations model.The representational work of consuls is also expressed in terms of mobility, submission but also circumvention of court ceremonial and reception rules. Geographical spaces are overlapped by symbolic spaces where a subtle war is played out, that of the conquest of privileges testifying to the rank of the State and its prestige. Everything becomes a pretext to treat "on the stronger foot" and any privilege is good to take and to maintain. Use of four-wheeled carriages, submission to the hand-kissing ceremony, wearing of sword and shoes during audiences with the Bey, provision of a country house, are subject to harsh negotiations with the local authorities who play with competition and egos by dispensing privileges and sermons according to its policy.Through its buildings, its specific territory forming a fragment of historic urban landscape and the consular habitus, the consular district constitutes a tangible and intangible heritage, revealed by the thesis, which needs to be known. Its recognition as a heritage is a prelude to its future protection, which has become urgent. / Cette thèse décrit le fonctionnement et l’essor de la triade consulaire composée des consuls, des établissements consulaires et de leurs territoires d’inscription, physiques et symboliques, dans la capitale de la Régence ottomane de Tunis, en couvrant la période allant de la construction du premier spécimen (1660) à l’avènement du Protectorat français (1881). La thèse questionne la matérialisation des relations entre puissances par une série de pratiques formelles et d’espaces physiques auxquels se superposent des processus culturels et sociaux visant à cultiver la différence sur fond de quête de distinction et de compétition entre puissances mandataires. Les données recueillies par l’étude des sources et le dépouillement des archives consulaires et diplomatiques de huit puissances disposant de représentants accrédités à Tunis en la période étudiée, principalement en cinq langues (français, arabe, anglais, italien, espagnol), s’est faite au prisme de la micro-histoire globale. Cette analyse a compris la consultation des archives diocésaines et congrégationnelles documentant la vie quotidienne des communautés chrétiennes sous juridiction consulaire ainsi que les relations de voyage et les guides qui sont venus compléter les études, descriptions, illustrations et mémoires commandités à des scientifiques et autres officiers européens en mission dans la Régence. Le travail entrepris a permis de déterminer, à partir du XVIIe siècle, la position de ces édifices dans la ville et de reconstituer le quartier consulaire en en dressant la généalogie. La thèse a mis au jour l’existence de trois phases de développement des espaces consulaires. Une première phase d’existence (1660-1792) est initiée par la construction de fondouk des Français (1660) et inaugure un processus cumulatif et linéaire de multiplication des représentations consulaires concentrées dans la partie basse de la ville. L’octroi de fondouk, sa forme, ses dimensions et sa position témoignent de l’importance que revêt la nation mandataire et de sa place dans l’échiquier diplomatique de la Régence. L’archétype des origines, figé dans sa typologie, va s’en émanciper en intégrant, sur fond de tensions et de contestations avec l’Etat hôte et les représentants des autres puissances, des espaces de conquêtes, symboles de privilèges consacrant le rang et le prestige de l’Etat mandataire. A cette première phase, succède, par suite de l’éclatement de la Révolution française, une deuxième de « renversement des clartés » (1792-1816), marquée par la disparition d’anciennes puissances et l’apparition de nouveaux acteurs. Cette seconde phase est suivie de la troisième et dernière (1816-1881) qui nait sur fond de nationalismes, de bureaucratisation et d’affirmation de la fonction consulaire comme institution économique et politique. Le corps consulaire en gestation bouscule l’ordre établi et s’engage dans un processus de quête de distinction et de supériorité symbolique se manifestant par une conquête de l’espace dans la ville. Ruptures et continuités sont identifiées en tant que jalons rythmant les mutations des maisons consulaires qui, de l’archétype du fondouk, vont adopter progressivement le modèle européen d’hôtel particulier dont ils s’approprient les éléments architecturaux, ornementaux et spatiaux par à-coups. Ce processus culmine avec l'installation du consulat de France dans un hôtel particulier (1860) hors-les-murs actant ainsi la mort du fondouk des nations. L’œuvre de représentation du consul s’exprime de même en termes de mobilité, de réception, de soumission et de contournement du cérémonial de cour. Aux espaces géographiques se joignent des espaces symboliques où se joue une guerre subtile, celle de la conquête de privilèges témoignant du rang de l’Etat et de son prestige. Tout est prétexte à traiter « sur le pied le plus fort » et tout privilège est bon à prendre et à préserver. Usage des carrosses à quatre roues, soumission au cérémonial du baisemain, port du sabre et des souliers lors des audiences avec le Bey, mise à disposition d’une maison de campagne, font l’objet d’âpres négociations avec le pouvoir local qui se joue des concurrences et des égos en dispensant privilèges et sermons au gré de sa politique. Par les bâtiments qu’il contient, par son territoire spécifique formant un fragment de paysage urbain historique et par l’habitus consulaire dont les rites ont façonné la pratique des lieux, ce quartier constitue un patrimoine matériel et immatériel, révélé par la thèse, qu’il incombe de faire connaître afin que sa reconnaissance soit un prélude à sa protection future, désormais urgente. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Zwischen Burgfrieden und Klassenkampf: Sozialpolitik und Kriegsgesellschaft in Dresden 1914-1918

Schmidt, Carsten 20 April 2007 (has links)
Die Studie untersucht am Beispiel der sächsischen Residenz- und Garnisonsstadt Dresden die mit Beginn des Ersten Weltkrieges einsetzende Einbindung der freien Fürsorge in die sich zunehmend professionalisierende und bürokratisierende öffentliche Wohlfahrtspflege und stellt damit gleichsam die Bedeutung der "Sozialstadt" als Vorläuferin des späteren "Sozialstaates" heraus. Die sozialpolitische Katalysatorwirkung des Krieges wird anhand der einzelnen Fürsorgemaßnahmen ausführlich analysiert. Im Vordergrund steht dabei die Rolle der Sozialdemokratie als tragende Kraft des fürsorgepolitischen Konsenses in Dresden.
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"Phantomgrenzen" in Zeiten des Umbruchs

Tomić, Đorđe 25 March 2015 (has links)
Der Zerfall des sozialistischen Jugoslawien ließ aus seinen acht föderalen Einheiten sieben neue Staaten ent-stehen. Die einzige bislang unerforschte Ausnahme ist dabei die Autonome Provinz Vojvodina, die weiterhin ein Teil Serbiens bleibt, wenn auch mit einer erheblich eingeschränkten Autonomie. Insbesondere Fragen nach Qualität bzw. Quantität der Autonomie waren Gegenstand heftiger politischer Auseinandersetzungen in der Vojvodina seit Ende der 1980er Jahre. Die politischen Unterschiede zwischen den „Autonomisten“ in der Provinz, die sich auch in den 1990ern für eine breite Autonomie einsetzten, und der Belgrader Zentralregierung, deren Macht auf der Idee eines starken vereinten Serbiens beruhte, wurden von den ersteren zunehmend als historisch vorbestimmte kulturelle Differenzen ausgelegt, die hier als „Phantomgrenzen“ untersucht werden. In Form verschiedener symbolisch verknüpfter Aussagen über die historische Besonderheit der Bevölkerung, Wirtschaft und Kultur der Vojvodina wurden die politischen Forderungen nach mehr Autonomie wiederholt bekräftigt. Diese wiederum wurde auch als Schutz vor dem und Gegenmodell zum erstarkten serbischen Nationalismus der „Ära Milošević“ dargestellt. Im Laufe der inzwischen mehr als zwei Jahrzehnte fügten sich diese Deutungen zu einem neuen Autonomiediskurs zusammen. Wie dieser entstand, d.h. welche Akteure wie und zu welchen Zwecken die Phantomgrenzen der Vojvodina wieder auftauchen ließen, sowie welche Bedeutung die Autonomieidee in der Umbruchszeit der 1990er Jahre im Alltag der Menschen in der Vojvodina erlangte, sind zentrale Forschungsfragen der Fallstudie. Sie bietet damit nicht nur neue empirische Erkenntnisse zur Geschichte des jugoslawischen Staatszerfalls und der postsozialistischen Zeit in Südosteuropa, sondern ermöglicht mit dem verwendeten Modell der „Phantomgrenzen“ auch neue Einblicke in und allgemeine Aussagen über das Wiederauftauchen von Geschichte und historischen Grenzen in Osteuropa nach 1989. / The breakup of socialist Yugoslavia led to the creation of seven new states out of its eight federal units. The only exception, until now unexplored, is the Autonomous Province of Vojvodina, which remains a part of Serbia, although with a substantially restricted autonomy. Notably questions about the quality and quantity of autonomy have been a subject of heavy political conflicts in Vojvodina since the end of the 1980s. Political differences between the „autonomists“ in the province, who also during the 1990s advocated a broad autonomy, and the central government in Belgrade, whose power was based on the idea of a strong unified Serbia, the former increasingly presented as historically predetermined cultural differences, which are explored here as “phantom borders”. The political claims for more autonomy were thus repeatedly reinforced in terms of various symbolically connected statements about the historical distinctiveness of the population, economy and culture of Vojvodina. The autonomy in turn was also represented as an instrument of protection against and alternative model to the growing Serbian nationalism during the “Milošević era”. In the course of meanwhile more than two decades these interpretations merged into a new autonomy discourse. How this emerged, i.e. which agents made how and for what purposes the phantom borders of Vojvodina reappear, as well as what relevance the idea of autonomy gained during the period of radical change in the 1990s in everyday life of the people in Vojvodina are the central research questions of the case study. It hereby offers not only new empirical findings about the history of the breakup of the Yugoslav state and the post-socialist period in Southeastern Europe, but due to the used model of “phantom borders” also permits new insights into and general conclusions about the reappearance of history and historical borders in Eastern Europe after 1989.
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Commander au long cours depuis la Guyenne : les capitaines de navire bordelais au XVIIIe siècle / Commanding from Guyenne : Ship captains in Bordeaux in the 18th century

Candelon-Boudet, Frédéric 05 September 2018 (has links)
L’activité du port de Bordeaux en plein essor au XVIIIe siècle est bien connue des historiens modernistes. Paradoxalement, les développements consacrés aux professionnels embarqués sur les gréements sont plus rares, alors qu’une telle étude a déjà été réalisée pour la capitale de la Guyenne à la fin du Moyen-âge. Parmi les « gens de mer » demeurés dans l’ombre, les capitaines de navire se démarquent à plus d’un titre. Par la charge symbolique mais aussi juridique que revêt la fonction, en premier lieu, dans le convoi des hommes et des marchandises au-delà des océans. Par le champ de compétences étendu que recouvre la profession, ensuite. Les commandants de bord doivent en effet non seulement être en capacité de piloter un bâtiment au long cours, mais en outre diriger un équipage bigarré, tout en versant dans le commerce au moment jugé le plus opportun. Les capitaines apparaissent ainsi comme des acteurs incontournables des échanges maritimes à l'époque moderne, cernés par un océan d’archives dont l’importance des fonds conservés à Bordeaux, en dépit des ravages du temps, rend parfaitement compte. Par les perspectives de mobilité sociale offertes par le métier, en dernier lieu. Affiliée aux négociants avec lesquels elle partage une même communauté de vues et de pratiques, contrôlant l’information, brouillant les pistes entre les acteurs de l’échange, la figure du « capitaine-géreur » placée à la tête des expéditions maritimes ou paradant parmi les cercles mondains révèle une confusion des genres pouvant induire des changements d’état. Il s’agit de déterminer si le négoce à temps plein constitue un horizon accessible puis pérenne, parmi d’autres opportunités de reconversion à portée du groupe. Alors que le commerce colonial et négrier assure la prospérité de la capitale de la Guyenne, c’est l’identité de la profession via sa capacité à se fondre parmi les élites urbaines qui questionne, de la Régence à la Révolution française. / Modern historians have good knowledge of the 18th century growth of Bordeaux harbour activity. But works about crew members are scarce while paradoxically such a study had already been led for the « Guyenne » capital as early as in the end of the Middle Ages. Ship commanders stand out from all other rather discreet socio-professional categories related to sailors for many reasons : first, because of the symbolical and legal dimension of their occupation which implies their responsibility whenever it comes to the transportation of men and goods ; secondly, because of their huge fields of expertise, like to be able to steer boats over long distance, to handle crews of dozens of members or to carry out commercial transactions ; last, but not least, because of the social mobility offered by their position. Highly documented in a rich archive collection kept and preserved in Bordeaux, captains have turned into key players of the maritime trade of the modern era. By frequently working and diverting themselves with traders and ship owners, they developed a trusting relationship with them. The question is to determine how this cooperation was shaped, and to know if trading or ship armament were possible career changes within the reach of captains, and if not, how they could integrate the urban elites at work under the « Ancien Régime ». When the colonial and slave trade ensured the Bordeaux harbour’s prosperity, it is the identity of the merchant navy ship commanders working from the capital of « Guyenne » that will be here studied, from the Regency to the French Revolution.
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Riding Red Ink: Public Ownership of Mass Transit in Indianapolis

Wilhite, Ryan Daniel January 2011 (has links)
**Note** During the research process, IndyGo donated some of the resources cited within this paper to the Indiana Historical Society. That collection has not been archived yet. Further, IndyGo may have placed other documents (created during the time of public ownership) in the Indiana State Archives or the Indiana State Library. / Indiana University-Purdue University Indianapolis (IUPUI) / Today, most urban mass transit providers are publicly owned. Just a few decades ago, and for a majority of the history of mass transit, private owners provided transportation for communities. The decline of private ownership in Indianapolis resulted in transit crisis that pitted private owners against local government, riders and community groups. Advocates lambasted the private owners for their profit-first tactics, pointing to the dividends gained by the private owners. These owners, the Midland Transportation Corporation, also owned the mass transit companies in Milwaukee, Wisconsin and Louisville, Kentucky. Indianapolis politicians, residents and newspapers, all firmly conservative, hoped private owners could continue to operate Indianapolis Transit Systems without public assistance. The imminent failure prompted a discussion of the future of transportation in the city of Indianapolis. Community groups hoped the new public corporation would increase service for Indianapolis and not continue the skeleton system managed by the private owners. A storm of uncontrollable events prevented the robust expansion of the new public corporation and its lack of funding resulted in a continuing decline of service, much akin to the private owners that were abhorred by transit riders. Public ownership in Indianapolis revealed the importance of public ownership in the historiography of mass transportation and urban history. The regional investigation of Midland Transportation confirmed the notion of transit as a unique industry, both in its industrial relations and influence of the locality. The basic rationale for public ownership in Indianapolis would be the most important: the provision of public transportation for those unable to afford private transportation to obtain necessary services.
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni '50 / Peripheries and worker's worlds: immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950s

Cumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale. <p>La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques.<p>Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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