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Essai de détection de processus migratoires à travers les isotopes de strontium et d’oxygène : étude des restes humains du cimetière Saint-Matthew (Québec, 1771-1860)

Caron, Denny 08 1900 (has links)
Afin de distinguer les immigrants de première génération des individus nés à Québec et de discuter de l’identité des immigrants de cette ville aux XVIIIe et XIXe siècles, trente-quatre squelettes humains exhumés du cimetière protestant Saint-Matthew (Québec, 1771-1860) ont fait l’objet d’analyses ostéologiques et isotopiques du strontium (87Sr/86Sr) et de l’oxygène (δ18O). Les teneurs obtenues, bien que moins précises que les données historiques, ont permis de distinguer trois groupes d’origine, soit les individus nés à Québec (N = 12), les immigrants de première génération provenant le plus probablement des îles Britanniques et du nord de la France (N = 19) et les immigrants de première génération dont l’origine ne peut être précisée (N = 3). De plus, l’origine écossaise de certains individus a pu être suggérée en fonction de compositions isotopiques variant entre -10,0 et -9,09 % vs VSMOW. La comparaison des groupes d’origine à des données provenant de sources historiques et d’une étude antérieure a permis de dresser un portrait de l’identité des immigrants, à la fois sur les plans populationnel et individuel. De plus, les compositions isotopiques (δ18O, 87Sr/86Sr, δ13C et δ15N) nous laissent croire qu’au moins un individu pourrait être d’origine amérindienne et qu’un autre proviendrait d’une partie de l’Europe plus appauvrie en 18O (possiblement un pays scandinave ou une région alpine). La distribution spatiale des sépultures nous a également permis d’émettre des hypothèses sur les liens familiaux et sociaux d’immigrants inhumés en caveaux ou entassés de façon particulièrement modeste. / In order to distinguish first-generation immigrants from individuals born in Québec City and discuss the identity of immigrants to this city in the 18th and 19th centuries, osteological analysis as well as strontium (87Sr/86Sr) and oxygen (δ18O) isotopic analysis have been applied to thirty-four human skeletons exhumed from the Protestant cemetery of Saint-Matthew (Québec City, 1771-1860). The isotopic compositions obtained, although not as precise as historical data, allowed the distinction between three groups of origin: individuals born in Québec City (N = 12), first-generation immigrants most probably from the British Isles or northern France (N = 19) and first-generation immigrants whose origin cannot be determined (N = 3). In addition, the Scottish origin of some individuals could be suggested on the basis of isotopic compositions ranging from -10.0 to -9.09% vs. VSMOW. The comparison of these groups with data from historical sources and a previous study provides an overall picture of the immigrants’ identity, on both an individual and a populational level. In addition, isotope compositions (δ18O, 87Sr/86Sr, δ13C and δ15N) suggest that at least one individual could be Native American and another could come from an 18O depleted part of Europe (possibly Scandinavia or the Alps). Moreover, the spatial organization of burials allows us to consider the possible family and social ties of some immigrants buried in brick vaults or crammed into particularly modest graves.
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Peinture et comédie : les scènes de théâtre de Cornelis Troost (1696-1750)

Cadotte, Julie 10 1900 (has links)
Le présent mémoire porte sur l’un des peintres néerlandais les plus connus de son époque, Cornelis Troost (1696-1750). Celui-ci tire son succès du traitement et de l’originalité de ses sujets dans la confection de ses scènes de théâtre, dont cinq sont abordées ici. Troost fut lui-même acteur de profession avant de se consacrer au métier de peintre. Tout comme les œuvres de Troost, l’art hollandais du XVIIIe siècle est un sujet rarement abordé en histoire de l’art. Plusieurs éléments historiques des Pays-Bas, notamment certains des bouleversements politiques, sont indispensables afin d'acquérir une meilleure compréhension des œuvres théâtrales de Troost. Dans ses scènes de théâtre, Troost embrasse le côté théâtral de celles-ci. Ses œuvres portent le même titre que les pièces desquelles elles sont tirées. De plus, Troost introduit ses personnages de près et cette particularité met l'accent sur les émotions des personnages et sur l’action. Un parallèle est tracé avec Jan Steen et Gérard De Lairesse, eux-mêmes des artistes hollandais s’inspirant du théâtre. La narration dans les œuvres de Troost est également un point important afin de bien comprendre ses scènes de théâtre. / This master’s thesis focuses on one of the most famous Dutch painters of his time, Cornelis Troost (1696-1750). Troost’s success derives from the originality of his subjects in the theatrical scenes he depicts five of which are discussed here. Troost himself was a professional actor before devoting himself to the art of painting. Dutch art of the eighteenth century is a topic rarely discussed in art history. Several elements of Netherlandish history, including political changes, are essential in order to acquire a better understanding of Troost's theatrical work. Troost embraces the theatrical source. His works of art bear the same title as the plays from which they are drawn. Troost puts the emphasis on his characters, and this feature helps to put the focus on the emotions of the characters and the action. A parallel is made with Jan Steen and Gerard De Lairesse, other Dutch artists who were inspired by the theatrical world. The narrative aspect in the works of Troost is also an important aspect which needs to be approached in order to understand his theater scenes.
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Entre cohésions et divisions : les relations entre femmes auteures en France et en Italie (1770-1840)

Lampron, Eve-Marie 10 1900 (has links)
Cette thèse documente, répertorie et analyse les relations entre les femmes auteures en France, en Italie, et entre Françaises et Italiennes, de 1770 à 1840, à partir de l’étude des correspondances et des ouvrages publiés de douze écrivaines (Anne-Marie de Beaufort d’Hautpoul, Sophie Gay, Félicité de Genlis, Marie-Émilie de Montanclos, Constance Pipelet Salm, Germaine de Staël, Teresa Bandettini, Elisabetta Caminer, Carolina Lattanzi, Diodata Saluzzo, Fortunata Sulgher Fantastici et Isabella Teotochi Albrizzi). Au cours d’une période caractérisée par le développement de l’imprimé, par l’importante participation féminine à la querelle des femmes, par le bouleversement politique international issu de la Révolution française et de l’époque napoléonienne, ainsi que par la présence affirmée des auteures, ces dernières font face à une réactivation des attaques contre l’autorat féminin. Dans ce contexte, les relations entre écrivaines illustrent le défi de « l’action commune » conçue dans une optique de défense d’une cause (celle des auteures) avant l’émergence du mouvement féministe. Les écrivaines étant souvent présentées soit comme « sœurs, » soit comme « rivales », notre étude démontre que la nature des relations féminines est infiniment plus complexe dans les faits. D’un côté, les relations entre femmes auteures témoignent d’une certaine cohésion au sein de la communauté : les contacts sont nombreux, celles-ci s’épaulent en temps de crise, construisent des généalogies littéraires féminines, et déconstruisent les discours portant sur la soi-disant « exceptionnalité » et la « rivalité » des femmes de lettres. De l’autre côté, d’importantes divisions traversent leurs réseaux, notamment liées à l’appartenance nationale, aux opinions politiques et au positionnement de chacune dans le milieu littéraire. Outre les divisions sociales et politiques, cette thèse illustre la difficulté éprouvée par les auteures à arrimer leurs intérêts individuels (promotion de leur propre carrière, identités multiples interférant avec l’appartenance de sexe/genre) aux intérêts collectifs (légitimer l’autorat féminin). Ainsi, les écrivaines reconnaissent l’importance de la communauté des femmes auteures, tout en étant confrontées au défi d’en maintenir la cohésion, à une époque où non seulement l’activité littéraire, mais également le contexte culturel et politique, sont en pleine transformation. / This thesis documents, catalogues, and analyses relationships between female authors in France and Italy, and between French women and Italian women, from 1770 to 1840. It results from a study of the correspondence and published works of twelve women authors (Anne-Marie de Beaufort d’Hautpoul, Sophie Gay, Félicité de Genlis, Marie-Émilie de Montanclos, Constance Pipelet Salm, Germaine de Staël, Teresa Bandettini, Elisabetta Caminer, Carolina Lattanzi, Diodata Saluzzo, Fortunata Sulgher Fantastici, and Isabella Teotochi Albrizzi) over the course of a period marked by important developments in print culture, the significant involvement of women in the querelle des femmes, and the increased presence of women authors. These transformations, together with the international political upheaval caused by the French Revolution, saw attacks on female authorship pursued with increased vigour. The relationships between women authors within such a context illustrate the challenges faced in implementing a “common action” aimed at defending a female cause (that of female authors) before the advent of the feminist movement. Often described as either “rivals” or “sisters”, this study demonstrates that the nature of relationships between women in this period was in fact far more complex. On the one hand, the community of female authors examined was marked by a certain degree of cohesion. These writers had wide-ranging networks of contacts, and could rely on each other for support in times of crisis. They constructed female literary genealogies and deconstructed the discourse used by others in reference to their community, particularly that relating to the “exceptionality” of and “rivalry” between women authors. On the other hand, significant differences also ran across the membership of these networks, notably in terms of nationality, political opinions, and the position each woman occupied within literary circles. Over and above these social and political divisions, this thesis illustrates the difficulties women faced in reconciling their individual interests (the advancement of their own careers, the divisive impact of their multiple identities with the cohesion of their sex/gender) with those of the collective (legitimizing female authorship). In short, this study examines the ways in which female authors recognized the importance of their community and faced the challenges of maintaining its cohesion, at a time when not only literary activity, but also the political and cultural context in which it was framed, were undergoing great transformation.
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Les pratiques d’écriture et de sociabilité de Louise d’Épinay à la lumière de ses contributions à la Correspondance littéraire et de ses lettres à Ferdinando Galiani (1755-1783)

Caron, Mélinda 11 1900 (has links)
Les collaborations de Louise d’Épinay à la Correspondance littéraire (1755-1783) et sa correspondance avec Ferdinando Galiani (1769-1782) constituent deux corpus complémentaires pour comprendre les pratiques de sociabilité de cette auteure et pour mettre au jour leur interaction avec ses pratiques d’écriture. Ses critiques, ses dialogues et ses lettres assurent la cooptation d’une élite par le prolongement qu’ils offrent aux mécanismes de distinction propres à la société de cour et par leur circulation en marge de la sphère mondaine. L’analyse des représentations de soi et du groupe dans ces ensembles permet d’approcher l’imaginaire social qui leur donne sens et qui explique la diffusion restreinte de ces textes. Cette étude, qui s’appuie sur des concepts issus de la sociologie, offre la possibilité d’un décloisonnement de la critique de la production de Louise d’Épinay tout en proposant une nouvelle approche de celle des femmes associées aux salons des Lumières. / Louise d’Épinay’s contributions to the Correspondance littéraire (1755-1783) and her correspondence with Ferdinando Galiani (1769-1782) constitute two complementary corpora which allow us to understand this author’s practices of sociability and to reveal their interaction with her writing. Her critical work, her dialogues and her letters contribute to the co-opting of a social elite, via their circulation in the margins of good society and their extension of court society’s mechanisms of distinction. The analysis of self-representations and group-representations in these writings allow us to better understand the social representations that give them meaning and that explain their restricted circulation. This thesis, based on sociological concepts, proposes a renewal of Louise d’Épinay’s studies, and those of the women associated with Enlightenment salons. / Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris IV-Sorbonne.
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De quelques livres brûlés : la représentation d'autodafés de livres au Siècle des Lumières

Leduc, Diane 08 1900 (has links)
Ce mémoire étudie les autodafés de livres représentés dans trois textes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l’article « Bibliomanie » (1752) de l’Encyclopédie, écrit par Jean le Rond D’Alembert, le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) de Louis Sébastien Mercier et la comédie le Bureau d’esprit (1776-1777) de Jean-Jacques Rutlidge. Il révèle, chez ces auteurs, une critique du livre qui paradoxalement s’accompagne de sa défense. Le premier chapitre décrit succinctement la croissance de l’imprimé en France, à l’époque, l’évolution des goûts en matière de lecture, et un imaginaire du livre dans lequel entrent une impression d’envahissement et une grande admiration pour l’écrit. Les trois chapitres subséquents suivent l’ordre chronologique de parution des textes retenus et analysent les scènes de livres brûlés qu’ils contiennent. D’Alembert et Mercier, non sans réserves, aimeraient jeter au feu la majorité des livres qui les entourent. Rutlidge constitue un cas particulier : l’autodafé vise un ouvrage précis, soit une traduction française de Shakespeare. Le mémoire, en conclusion, évoque quatre textes plus récents où sont rapportés des autodafés de livres : le poème « À qui la faute ? » de Victor Hugo, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la pièce les Combustibles d’Amélie Nothomb et le roman les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon. Reprenant des idées présentes chez D’Alembert, Mercier et Rutlidge, ces œuvres illustrent leur richesse. / This thesis studies the burning of books as depicted in three French texts from the second half of the 18th century : the article “ Bibliomanie ” (1752) from the Encyclopédie, written by Jean le Rond D’Alembert, the novel l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) by Louis Sébastien Mercier, and the comedy le Bureau d’esprit by Jean-Jacques Rutlidge (1776-1777). These authors criticize books, but paradoxically defend their value. The first chapter is a succinct description of the growth of printed matter in France and of the changing tastes in reading. There is then a sense of being overwhelmed by the sheer volume of material, but at the same time a real admiration for writing itself. The next three chapters discuss the texts in chronological order, paying particular attention to the passages where books are burned. D’Alembert and Mercier, with some ambivalence, would like to commit to the flames most of the books which surround them. Rutlidge shows the ritual sacrifice of one work, a contemporary French translation of Shakespeare. In conclusion this thesis briefly considers four more recent texts dealing with the destruction of books : the poem “ À qui la faute ? ” by Victor Hugo, the novel Fahrenheit 451 by Ray Bradbury, the play les Combustibles by Amélie Nothomb, and the novel les Corpuscules de Krause by Sandra Gordon. These works develop ideas seen in D’Alembert, Mercier and Rutlidge, showing their worthiness.
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Les discours sur le roman français de 1734 à 1755 : analyse générique et rhétorique (Lenglet-Dufresnoy, Bougeant, Porée, Jacquin)

Voyer, Kevin 08 1900 (has links)
Cette étude examine comment différents textes du XVIIIe siècle traitent du roman. L’hypothèse est la suivante : le genre choisi pour parler du roman participe de manière intrinsèque à la critique ou à l’apologie véhiculée dans l’œuvre. Le corpus est composé de quatre textes plus ou moins (re)connus par les historiens de la littérature narrative : De l’Usage des romans (1734) de Lenglet-Dufresnoy, le Voyage merveilleux du Prince Fan-Férédin dans la Romancie (1735) du père Bougeant, De Libris qui vulgò dicuntur Romanenses (1736) du père Porée et les Entretiens sur les romans (1755) du père Jacquin. À l’aide d’une méthode hybride d’analyse générique et d’analyse rhétorique du discours, cette étude s’intéresse aux genres employés par les auteurs du corpus (le traité, le roman, le discours académique et l’entretien) de même qu’à trois thématiques argumentatives reliées au roman (le poison, l’amour et la femme). / This study examines how different texts dealing with the 18th century novel. The hypothesis is that the literary genre chosen to speak of the novel plays an intrinsic role in the criticism or the apology conveyed in the work. The corpus is composed of four texts more or less known by historians of narrative literature: De l’Usage des romans (1734) by Lenglet-Dufresnoy, Le Voyage merveilleux du Prince Fan-Férédin dans la Romancie (1735) by father Bougeant, De Libris qui vulgò dicuntur Romanenses (1736) by father Porée and Entretiens sur les romans (1755) by father Jacquin. Using a hybrid method of generic analysis and rhetorical analysis of discourse, this study focuses on the genres used by the authors of the corpus (the treaty, the novel, the academic discourse and the dialog) as well as three argumentative themes related to the novel (poison, love and woman).
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Avoir ou être dans les formes verbales composées : conflits, usages et choix des grammairiens dans l'histoire du français de 1500 à 1789

Rideout, Douglas L. 09 1900 (has links)
En français contemporain, l’hésitation dans le choix entre être et avoir comme auxiliaire dans les formes verbale composées (par ex. le passé composé) de certains verbes intransitifs (par ex. tomber), surtout dans des variétés non standards du français, démonte clairement l’écart qui existe entre le français normé et le français oral quotidien. Cette hésitation, voire l’incertitude, dans le choix de l’auxiliaire n’est pas une particularité arbitraire ou aléatoire de la langue contemporaine; elle s’inscrit plutôt dans une tendance diachronique et pan-romane que l’on a pu observer dans la langue française depuis son émancipation du latin. Notre étude, qui se fonde sur la théorie de la grammaticalisation, propose une analyse du discours grammatical de 1500 – époque où sont apparues les premières grammaires du français – jusqu’à 1789 avec la Révolution française, signalant le moment où la langue se serait stabilisée et aurait adopté sa forme moderne. Nous divisons les trois siècles de notre étude en quatre périodes distinctes, déjà bien établies dans les études historiques. Ce sont : - Le XVIe siècle (1530-1599) - La première moitié de la période classique (1600-1650) - La deuxième moitié de la période classique (1651-1715) - Le Siècle des lumières (1716-1789) Pour chacune des quatre périodes, l’analyse se fait en trois temps. Premièrement, nous recensons les grammairiens, les lexicographes et les essayistes qui se sont prononcés, soit explicitement, soit implicitement, sur l’emploi des auxiliaires être et avoir dans les formes verbales composées (FVC). Nous identifions, là où cela est possible, le dialecte maternel de chaque auteur et son modèle d’usage. Deuxièmement, nous résumons les observations et les commentaires sur l’emploi des auxiliaires dans les FVC formulés par chaque auteur, y compris les tentatives d’explication quant à la variation dans le choix de l’auxiliaire. Finalement, nous rapportons la description de l’emploi des auxiliaires dans les FVC proposée par des historiens de la langue française pour la période en question. Notre étude nous permet de confirmer, en ce qui concerne les FVC, certaines tendances déjà reconnues dans la langue française et d’en identifier d’autres. Également, nous avons pu repérer, voire circonscrire des facteurs qui ont eu une influence sur le choix, tels les verbes plus sensibles à l’alternance, les grammairiens dont l’autorité s’est imposé plus que d’autres ou avant les autres dans l’établissement de la norme sur ce point, les contextes sociaux dans lesquels le débat a eu lieu et la période pendant laquelle les préoccupations sur ce choix était les plus intenses. / In contemporary French, the hesitation in the choice between être and avoir as an auxiliary verb in compound verb forms (i.e. the passé composé) of certain intransitive verbs (i.e. tomber), especially in non-standard varieties of French, clearly demonstrates the gap that exists between normative French and everyday spoken French. This hesitation, or uncertainty, in the choice of the auxiliary is not an arbitrary or random characteristics of contemporary French; it falls squarely within a diachronical and cross-Romance trend that can be observed in the French language since its emancipation from Latin. This study, which is based on Grammaticalisation Theory, is an analysis of grammatical discourse from 1500 - the era when the first grammars of French appeared - to 1789 and the French revolution, a period when the language is said to have been standardised and its modern form established. The three centuries that this study covers are divided into four distinct periods, already well established by previous historical studies. These periods are : - The 16th century (1530-1599) - The first half of the Classical Period (1600-1650) - The second half of the Classical Period (1651-1715) - The Enlightenment (1716-1789) For each of these four periods, there are three levels of analysis. First, we identify the grammarians, lexicographers and essayists who, explicitly or implicitly, express their views on the use of the auxiliaries avoir and être in compound verbs forms, as well as, where possible, their native dialect and the model of French (usage) they promote. Second, we summarize the observations and commentaries of each author on the choice of auxiliary in compound verb forms, including any attempts to explain the variation attested during the period. Finally, we look at the description, for each period, of the use of auxiliaries in compound verb forms put forward by historians of the French language. Our study has allowed us to confirm certain established trends related to auxiliary use in compound verb forms in French and to identify others. As well, we identify, or define, the factors that influence auxiliary selection, such as the verbs most likely to alternate between the two auxiliaries, the grammarians who had the greatest influence or who set the groundwork for establishing the norm for this grammatical point, the social contexts in which the grammatical debate took place and the periods during which the concern over auxiliary selection was the most intense.
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Immigration et alimentation à Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles : essai d’interprétation à partir d’analyses isotopiques sur des populations archéologiques

Vigeant, Jacinthe 08 1900 (has links)
Afin d’étudier l’influence de la migration sur l’alimentation à Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles, 64 individus de la collection du cimetière Notre-Dame, daté de 1691 à 1796, ont fait l’objet d’analyses ostéologiques et isotopiques. Les analyses isotopiques ont portées sur le carbone (d13C) et l’azote (d15N) du collagène des os, ainsi que sur le d13C et l’oxygène (d18O) du carbonate de l’apatite des os et des dents (prémolaires et troisièmes molaires). Le d18O des dents a permis de définir approximativement trois régions d’origine (région de Montréal, région enrichie en 18O (i.e. Acadie, Louisiane, Nouvelle-Angleterre, France, Antilles et Afrique) et région appauvrie en 18O (intérieur des terres et plus au nord) pour 58 individus, et sept possibles parcours migratoire (N=27). Plus de la moitié de l’échantillon est composé d’individus possiblement natifs de Montréal (55 %). De plus, les résultats indiquent que les gens étaient peu mobiles avant l’âge de 16 ans. Toutefois, 12 individus ont entrepris des déplacements entre 7 et 16 ans, majoritairement d’un environnement enrichi vers Montréal (N=5) ou de Montréal vers une région appauvrie (N=5). L’âge de recrutement des mousses sur les navires, la traite de la fourrure, la coupe du bois et possiblement aussi l’esclavage pourraient expliquer cette « jeune » migration. Sur le plan alimentaire, les végétaux de type C3, la viande nourrie aux ressources C3 et le poisson faisaient partie du menu montréalais. Les plantes C4 (majoritairement maïs mais aussi sucre de canne [rhum]) étaient consommées en quantité variable. La question de l’influence de la migration sur l’alimentation n’a pu être explorée en profondeur en raison de contraintes liées à la contamination du d18O du carbonate des os. La combinaison des données ostéologiques et isotopiques à la distribution spatiale des sépultures, a permis d’étudier un aspect de l’archéologie funéraire à l’échelle individuelle (identité possible), sans toutefois fournir de résultats probants, à l’échelle du cimetière et de son organisation globale. / In order to study whether the migration had an influence on diet in Montréal during the 17th and 18th centuries, 64 human skeletons from Notre-Dame cemetery were used for osteological and isotopic analysis. The latter was carried on bone collagen (carbon (d13C) and nitrogen (d15N)) and on carbonate apatite (d13C and oxygen (d18O)) from bone and tooth (premolars and third molars). d18O obtained on the two types of teeth revealed approximately three origins (Montréal, region enriched in 18O (i.e. Acadia, Louisiana, France, New England, Antilles and Africa) and region depleted in 18O (inland or northern territories)) for 58 persons. Seven possible mobility patterns were also proposed (N=27). More than half of the sample was born in Montreal (55%). It appears that people were often not mobile under the age of 16. However, 12 of the specimens migrated from an 18O enriched environment to Montréal (N=5) or from Montréal to a more 18O depleted area (N=5). The recruiting age of the French “mousses” on transatlantic ships, the fur trade, the wood industry and possibly the slavery could explain that migration at a young age. The diet included C3 plants, meat from animal fed on C3 plants and fish. People of Montreal consumed C4 resources (mostly maize, but sugar cane too as in rhum) in different proportions. We were unable to explore thoroughly whether the migration had an influence on diet due to biases related to the d18O of bone carbonate apatite. Combining data from different sources (osteology, isotopes and spatial organization of the cemetery) allowed us to address issues related to funerary archaeology on an individual level (possibly identity), without any concluding results on a broader level (organization of the cemetery).
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Giovanni Niccolo' Servandoni (1695-1766) : architetto / Giovanni Niccolo' Servandoni (1695-1766) : architecte / The architect Giovanni Niccolo' Servandoni (1695-1766)

Guidoboni, Francesco 07 July 2014 (has links)
Il s’agit d’un projet de thèse doctorale en cotutelle – entre la «Sapienza» Università de Roma et l’Université de Paris I «Panthéon- Sorbonne » – visant à étudier la vie et l’oeuvre architecturale de Jean-Nicolas Servandoni, une figure d’artiste parmi les plus emblématiques et moins connues du XVIIIe siècle. Peintre, architecte et décorateur, Servandoni est connu pour avoir remporté le concours pour le projet de la façade principale de l’église Saint-Sulpice de Paris, et pour le grand nombre des décors réalisés d’abord pour l’Opéra, puis pour la Salle des Machines des Tuileries. Au cours de sa vie il eut la chance de travailler auprès des souverains les plus importants d’Europe, de Paris à Londres, de Madrid à Lisbonne, de Bruxelles à Vienne et encore à Dresde et Stuttgart. Ce travail de recherche s’est fixé pour objectif d’étudier les périodes les moins connues de sa vie, comme sa formation d’abord à Florence puis à Rome, ses premières missions en Angleterre avant son arrivée à Paris en 1724, ses voyages à travers l’Europe, son travail pour les plus importantes familles royales européennes, et les autres commissions d’architecture en France, au-delà du chantier de Saint-Sulpice. La difficulté majeure a été d’identifier les principales sources bibliographiques et documentaires à partir desquelles on a établi des renseignements biographiques qui ont été transmis à travers le temps jusqu’à aujourd’hui. Il était donc nécessaire de réaliser une opération de «nettoyage» de tous les renseignements faux ou inexacts «incrustés» dans les siècles sur la vie de Servandoni. Grâce à ce «nettoyage», il a été possible d’identifier les sources «premières», sur lesquelles reconstruire la biographie de notre architecte. La recherche dans les archives de plusieurs pays a mené à d’importantes découvertes, tel que la présence de Servandoni à Rome entre 1719 et 1720. Ici il résidait dans le palais du Prince Guido Vaini, un homme «entièrement attaché à la France» et lié au milieu du théâtre d’Alibert et Capranica, où Servandoni aurait évidemment pu se former comme scénographe. Tout cela a permis de formuler des hypothèses sur ses contacts dans la capitale de la papauté, comme son lien avec l’atelier de Benedeto Luti dans le Palais de Florence, où travaillaient, parmi d’autres, Jean Paul Pannini et William Kent. Cette étude a donc mis en évidence sa relation étroite et continue avec les britanniques tout au long de sa vie – à commencer par son séjour romain – de sorte qu’on peut relire son oeuvre architecturale avec une nouvelle clé, davantage liée au milieu palladien anglais. En outre, la lecture des documents a permis d’identifier deux enjeux fondamentaux, qui expliquent en même temps la réussite et l’échec de sa carrière : la question de la nationalité de Servandoni et la légitimation de son rôle d’architecte. Servandoni, en effet, par sa naissance italienne – pourtant d’un père d’origine lyonnaise – dès son arrivée en France fut toujours apprécié comme peintre et décorateur «de Florence». Pour sa qualité d’«ultramontain», il fut choisi par le curé Languet de Gergy, comme architecte de la fabrique de Saint-Sulpice, véritable symbole et point de référence de l’Église de Rome à Paris, contre les «novateurs» jansénistes. [...] / This research work - a phd thesis in co-supervision between the "Sapienza" University of Rome and the University of Paris 1 "Panthéon-Sorbonne" - was born with the aim of shedding light on the life and work of the architect Giovanni Niccolo Servandoni, one of the most emblematic figures and less-known artist of the eighteenth century.At the same time he was painter, architect and decorator and his name was famous thanks to a large number of sets made for the Opéra and to the design of the façade of the church of Saint-Sulpice in Paris. During his life, Servandoni had the opportunity to travel throughout Europe, where he worked for the major courts of that time, from Paris to London, from Lisbon to Brussels, Vienna, Dresden and Stuttgart.The research work has the objective to investigating especially the lesser-known aspects of the architect's life, like as the period of his training in Florence and Rome, the years where he lived in England before his arrival in Paris in 1724, his travels in Europe and his architectural work as well as the site of Saint-Sulpice, both in France and abroad.Thanks to this research, Servandoni's complete work- so vaguely interpreted as an anticipation of the "goût à la grecque" and the revival of the classicism of the late of eighteenth century - is reinterpreted as the result of his training in Italy and England. It is indebted, in fact, that as well the classicism that characterized the Florentine architecture of that period as his close contact with the English Palladian circle and with the Wren, Vanbrugh and Hawksmoor's works, exercised a great influence on him. / Questo lavoro di ricerca - una tesi di dottorato in co-tutela tra la « Sapienza » Università di Roma e l’Université de Paris I «Panthéon- Sorbonne» - è nato con l’obiettivo di far luce sulla vita e l’opera dell’architetto Giovanni Niccolò Servandoni, una tra le figure d’artista più emblamatiche e meno conosciute del XVIII secolo. Allo stesso tempo pittore, architetto e decoratore, il suo nome è rimasto famoso per il gran numero di scenografie realizzate per l’Opéra e per il progetto della facciata della chiesa parigina di Saint-Sulpice. Durante il corso della sua vita, Servandoni ebbe l’opportunità di viaggiare in tutta Europa, dove lavorò presso le più importani Corti dell’epoca, da Parigi a Londra, da Lisbona a Bruxelles, Vienna, Dresda e Stoccarda. Una delle problematiche maggiori che il lavoro di ricerca ha manifestato, è stata la verifica della correttezza delle notizie riportate dalle fonti a stampa, sia antiche che moderne. Le biografie esistenti dell’architetto riportavano infatti una serie di notizie inesatte o completamente infondate, che si erano «incrostate» nei secoli sulla sua figura. Si è resa quindi necessaria un’operazione di «pulizia» delle fonti che ha permesso di risalire ad alcune notizie certe e verificabili nei documeni d’archivio, che sono state la base su cui ricostruire la biografia dell’architeto. Il lavoro di ricerca si è posto l’obieivo di indagare in paricolar modo gli aspei meno noi della vita dell’architeto, come il periodo della sua formazione a Firenze e a Roma, i suoi anni di soggiorno in Inghilterra prima del suo arrivo a Parigi nel 1724, i viaggi in Europa e le commissioni di architettura oltre al cantiere di Saint-Sulpice, sia in Francia che all’estero. La ricerca d’archivio ha condotto a scoperte innovative, come la presenza di Servandoni a Roma tra il 1719 e il 1720, all’interno del palazzo del principe Vaini - uomo «entièrement attaché à la France» e legato all’ambiente dei teatri Capranica e d’Alibert - che ha permesso di formulare alcune ipotesi sulla sua vita e i suoi contatti nella cità pontificia. E ancora, lo studio ha messo in luce il forte rapporto che Servandoni ebbe con l’ambiente culturale inglese durante il corso di tutta la sua vita - già a partire dal suo soggiorno romano - tanto da poter rileggere la sua opera architettonica in una chiave nuova, più legata alla corrente palladiana che all’architettura romana o francese di quegli anni. L’interpretazione dei documenti ha portato inoltre all’individuazione di due tematiche fondamentali che, spiegano allo stesso tempo la riuscita e la crisi della carriera di Servandoni : il problema della sua nazionalità e quello della legitimazione del suo ruolo di architetto. [...]
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La carrière de Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault (1739-1806) : architecte du règne de Louis XV à l’Empire / The career of Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault (1739-1806) : architect from the reign of Louis XV to the First Empire

Plouzennec, Yvon 24 November 2018 (has links)
L’architecte Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault est une figure méconnue dont la redécouverte est relativement récente. Né en 1739 à Château-Chinon, il est élevé dans une famille bourgeoise de culture protestante. Au cours des années 1750, il s’installe à Paris et intègre l’agence de Jacques-Germain Soufflot, alors en pleine effervescence. Le cursus académique qu’il mène en parallèle de cette formation pratique, est couronné par deux seconds Prix en 1758 et en 1760. Soutenu par son maître et par Charles-Nicolas Cochin, il obtient un brevet d’élève architecte de l’Académie de France à Rome et séjourne au Palais Mancini en 1762. À son retour, il poursuit son apprentissage auprès d’Ange-Jacques Gabriel avant d’entamer une carrière au service des financiers d’Ancien Régime. Cette clientèle, à majorité protestante, lui offre l’opportunité de réaliser divers projets à Paris, mais également dans le nord-est du royaume, ainsi qu’en Suisse. Les dernières années du règne de Louis XVI, marquées par l’accession de Jacques Necker à la Direction générale des Finances, constituent le moment fort de sa carrière. Les deux succès publics qu’il remporte à cette époque (Place royale de Brest et hôtel de la Caisse d’escompte) ne voient pourtant jamais le jour, du fait des événements qui agitent le royaume. Après une parenthèse politique dans les premiers temps de la Révolution, il est employé par la Commission des travaux publics avant de devenir architecte des bâtiments civils sous le Directoire. Ce poste, qu’il occupe jusqu’à sa mort, en 1806, lui accorde un statut officiel qui constitue finalement l’aboutissement de la quête de légitimité qu’il mène tout au long de sa carrière. / The architect Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault is an unsung figure whose rediscovery is relatively recent. Born in 1739 in Château-Chinon, he grew up in the Protestant milieu of a tradesman family. In the 1750s, he moved to Paris and joined the office of Jacques-Germain Soufflot, then at the height of its activity. The academic course he followed in parallel with this practical training was crowned by two second prizes in 1758 and in 1760. Supported by his master and Charles-Nicolas Cochin, he was accorded the status of a student architect of the Academy of France in Rome and resided at the Palais Mancini in 1762. Upon his return, he continued his apprenticeship with Ange-Jacques Gabriel before starting a career in the service of financiers of the Ancien Régime. This mostly Protestant clientele offered him the opportunity to carry out various projects in Paris, in thenorth-east of the kingdom, as well as in Switzerland. The last years of the reign of Louis XVI, marked by the accession of Jacques Necker to the Directorate General of Finance, was a propitious time in his career. Given thekingdom’s worsening political and financial situation, however, his two public commissions from this time (the Royal square of Brest and the Paris headquarters of the Caisse d’Escompte) were never built. After a brief engagement in political life in the early days of the Revolution, he was employed by the Public Works Commissionand subsequently became an architect of civil buildings under the Directory. With this post, which he held until his death in 1806, he finally gained something of the official status and legitimacy that had long eluded him.

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