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Immigration et alimentation à Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles : essai d’interprétation à partir d’analyses isotopiques sur des populations archéologiquesVigeant, Jacinthe 08 1900 (has links)
Afin d’étudier l’influence de la migration sur l’alimentation à Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles, 64 individus de la collection du cimetière Notre-Dame, daté de 1691 à 1796, ont fait l’objet d’analyses ostéologiques et isotopiques. Les analyses isotopiques ont portées sur le carbone (d13C) et l’azote (d15N) du collagène des os, ainsi que sur le d13C et l’oxygène (d18O) du carbonate de l’apatite des os et des dents (prémolaires et troisièmes molaires). Le d18O des dents a permis de définir approximativement trois régions d’origine (région de Montréal, région enrichie en 18O (i.e. Acadie, Louisiane, Nouvelle-Angleterre, France, Antilles et Afrique) et région appauvrie en 18O (intérieur des terres et plus au nord) pour 58 individus, et sept possibles parcours migratoire (N=27). Plus de la moitié de l’échantillon est composé d’individus possiblement natifs de Montréal (55 %). De plus, les résultats indiquent que les gens étaient peu mobiles avant l’âge de 16 ans. Toutefois, 12 individus ont entrepris des déplacements entre 7 et 16 ans, majoritairement d’un environnement enrichi vers Montréal (N=5) ou de Montréal vers une région appauvrie (N=5). L’âge de recrutement des mousses sur les navires, la traite de la fourrure, la coupe du bois et possiblement aussi l’esclavage pourraient expliquer cette « jeune » migration. Sur le plan alimentaire, les végétaux de type C3, la viande nourrie aux ressources C3 et le poisson faisaient partie du menu montréalais. Les plantes C4 (majoritairement maïs mais aussi sucre de canne [rhum]) étaient consommées en quantité variable. La question de l’influence de la migration sur l’alimentation n’a pu être explorée en profondeur en raison de contraintes liées à la contamination du d18O du carbonate des os. La combinaison des données ostéologiques et isotopiques à la distribution spatiale des sépultures, a permis d’étudier un aspect de l’archéologie funéraire à l’échelle individuelle (identité possible), sans toutefois fournir de résultats probants, à l’échelle du cimetière et de son organisation globale. / In order to study whether the migration had an influence on diet in Montréal during the 17th and 18th centuries, 64 human skeletons from Notre-Dame cemetery were used for osteological and isotopic analysis. The latter was carried on bone collagen (carbon (d13C) and nitrogen (d15N)) and on carbonate apatite (d13C and oxygen (d18O)) from bone and tooth (premolars and third molars). d18O obtained on the two types of teeth revealed approximately three origins (Montréal, region enriched in 18O (i.e. Acadia, Louisiana, France, New England, Antilles and Africa) and region depleted in 18O (inland or northern territories)) for 58 persons. Seven possible mobility patterns were also proposed (N=27). More than half of the sample was born in Montreal (55%). It appears that people were often not mobile under the age of 16. However, 12 of the specimens migrated from an 18O enriched environment to Montréal (N=5) or from Montréal to a more 18O depleted area (N=5). The recruiting age of the French “mousses” on transatlantic ships, the fur trade, the wood industry and possibly the slavery could explain that migration at a young age. The diet included C3 plants, meat from animal fed on C3 plants and fish. People of Montreal consumed C4 resources (mostly maize, but sugar cane too as in rhum) in different proportions. We were unable to explore thoroughly whether the migration had an influence on diet due to biases related to the d18O of bone carbonate apatite. Combining data from different sources (osteology, isotopes and spatial organization of the cemetery) allowed us to address issues related to funerary archaeology on an individual level (possibly identity), without any concluding results on a broader level (organization of the cemetery).
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Giovanni Niccolo' Servandoni (1695-1766) : architetto / Giovanni Niccolo' Servandoni (1695-1766) : architecte / The architect Giovanni Niccolo' Servandoni (1695-1766)Guidoboni, Francesco 07 July 2014 (has links)
Il s’agit d’un projet de thèse doctorale en cotutelle – entre la «Sapienza» Università de Roma et l’Université de Paris I «Panthéon- Sorbonne » – visant à étudier la vie et l’oeuvre architecturale de Jean-Nicolas Servandoni, une figure d’artiste parmi les plus emblématiques et moins connues du XVIIIe siècle. Peintre, architecte et décorateur, Servandoni est connu pour avoir remporté le concours pour le projet de la façade principale de l’église Saint-Sulpice de Paris, et pour le grand nombre des décors réalisés d’abord pour l’Opéra, puis pour la Salle des Machines des Tuileries. Au cours de sa vie il eut la chance de travailler auprès des souverains les plus importants d’Europe, de Paris à Londres, de Madrid à Lisbonne, de Bruxelles à Vienne et encore à Dresde et Stuttgart. Ce travail de recherche s’est fixé pour objectif d’étudier les périodes les moins connues de sa vie, comme sa formation d’abord à Florence puis à Rome, ses premières missions en Angleterre avant son arrivée à Paris en 1724, ses voyages à travers l’Europe, son travail pour les plus importantes familles royales européennes, et les autres commissions d’architecture en France, au-delà du chantier de Saint-Sulpice. La difficulté majeure a été d’identifier les principales sources bibliographiques et documentaires à partir desquelles on a établi des renseignements biographiques qui ont été transmis à travers le temps jusqu’à aujourd’hui. Il était donc nécessaire de réaliser une opération de «nettoyage» de tous les renseignements faux ou inexacts «incrustés» dans les siècles sur la vie de Servandoni. Grâce à ce «nettoyage», il a été possible d’identifier les sources «premières», sur lesquelles reconstruire la biographie de notre architecte. La recherche dans les archives de plusieurs pays a mené à d’importantes découvertes, tel que la présence de Servandoni à Rome entre 1719 et 1720. Ici il résidait dans le palais du Prince Guido Vaini, un homme «entièrement attaché à la France» et lié au milieu du théâtre d’Alibert et Capranica, où Servandoni aurait évidemment pu se former comme scénographe. Tout cela a permis de formuler des hypothèses sur ses contacts dans la capitale de la papauté, comme son lien avec l’atelier de Benedeto Luti dans le Palais de Florence, où travaillaient, parmi d’autres, Jean Paul Pannini et William Kent. Cette étude a donc mis en évidence sa relation étroite et continue avec les britanniques tout au long de sa vie – à commencer par son séjour romain – de sorte qu’on peut relire son oeuvre architecturale avec une nouvelle clé, davantage liée au milieu palladien anglais. En outre, la lecture des documents a permis d’identifier deux enjeux fondamentaux, qui expliquent en même temps la réussite et l’échec de sa carrière : la question de la nationalité de Servandoni et la légitimation de son rôle d’architecte. Servandoni, en effet, par sa naissance italienne – pourtant d’un père d’origine lyonnaise – dès son arrivée en France fut toujours apprécié comme peintre et décorateur «de Florence». Pour sa qualité d’«ultramontain», il fut choisi par le curé Languet de Gergy, comme architecte de la fabrique de Saint-Sulpice, véritable symbole et point de référence de l’Église de Rome à Paris, contre les «novateurs» jansénistes. [...] / This research work - a phd thesis in co-supervision between the "Sapienza" University of Rome and the University of Paris 1 "Panthéon-Sorbonne" - was born with the aim of shedding light on the life and work of the architect Giovanni Niccolo Servandoni, one of the most emblematic figures and less-known artist of the eighteenth century.At the same time he was painter, architect and decorator and his name was famous thanks to a large number of sets made for the Opéra and to the design of the façade of the church of Saint-Sulpice in Paris. During his life, Servandoni had the opportunity to travel throughout Europe, where he worked for the major courts of that time, from Paris to London, from Lisbon to Brussels, Vienna, Dresden and Stuttgart.The research work has the objective to investigating especially the lesser-known aspects of the architect's life, like as the period of his training in Florence and Rome, the years where he lived in England before his arrival in Paris in 1724, his travels in Europe and his architectural work as well as the site of Saint-Sulpice, both in France and abroad.Thanks to this research, Servandoni's complete work- so vaguely interpreted as an anticipation of the "goût à la grecque" and the revival of the classicism of the late of eighteenth century - is reinterpreted as the result of his training in Italy and England. It is indebted, in fact, that as well the classicism that characterized the Florentine architecture of that period as his close contact with the English Palladian circle and with the Wren, Vanbrugh and Hawksmoor's works, exercised a great influence on him. / Questo lavoro di ricerca - una tesi di dottorato in co-tutela tra la « Sapienza » Università di Roma e l’Université de Paris I «Panthéon- Sorbonne» - è nato con l’obiettivo di far luce sulla vita e l’opera dell’architetto Giovanni Niccolò Servandoni, una tra le figure d’artista più emblamatiche e meno conosciute del XVIII secolo. Allo stesso tempo pittore, architetto e decoratore, il suo nome è rimasto famoso per il gran numero di scenografie realizzate per l’Opéra e per il progetto della facciata della chiesa parigina di Saint-Sulpice. Durante il corso della sua vita, Servandoni ebbe l’opportunità di viaggiare in tutta Europa, dove lavorò presso le più importani Corti dell’epoca, da Parigi a Londra, da Lisbona a Bruxelles, Vienna, Dresda e Stoccarda. Una delle problematiche maggiori che il lavoro di ricerca ha manifestato, è stata la verifica della correttezza delle notizie riportate dalle fonti a stampa, sia antiche che moderne. Le biografie esistenti dell’architetto riportavano infatti una serie di notizie inesatte o completamente infondate, che si erano «incrostate» nei secoli sulla sua figura. Si è resa quindi necessaria un’operazione di «pulizia» delle fonti che ha permesso di risalire ad alcune notizie certe e verificabili nei documeni d’archivio, che sono state la base su cui ricostruire la biografia dell’architeto. Il lavoro di ricerca si è posto l’obieivo di indagare in paricolar modo gli aspei meno noi della vita dell’architeto, come il periodo della sua formazione a Firenze e a Roma, i suoi anni di soggiorno in Inghilterra prima del suo arrivo a Parigi nel 1724, i viaggi in Europa e le commissioni di architettura oltre al cantiere di Saint-Sulpice, sia in Francia che all’estero. La ricerca d’archivio ha condotto a scoperte innovative, come la presenza di Servandoni a Roma tra il 1719 e il 1720, all’interno del palazzo del principe Vaini - uomo «entièrement attaché à la France» e legato all’ambiente dei teatri Capranica e d’Alibert - che ha permesso di formulare alcune ipotesi sulla sua vita e i suoi contatti nella cità pontificia. E ancora, lo studio ha messo in luce il forte rapporto che Servandoni ebbe con l’ambiente culturale inglese durante il corso di tutta la sua vita - già a partire dal suo soggiorno romano - tanto da poter rileggere la sua opera architettonica in una chiave nuova, più legata alla corrente palladiana che all’architettura romana o francese di quegli anni. L’interpretazione dei documenti ha portato inoltre all’individuazione di due tematiche fondamentali che, spiegano allo stesso tempo la riuscita e la crisi della carriera di Servandoni : il problema della sua nazionalità e quello della legitimazione del suo ruolo di architetto. [...]
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La carrière de Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault (1739-1806) : architecte du règne de Louis XV à l’Empire / The career of Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault (1739-1806) : architect from the reign of Louis XV to the First EmpirePlouzennec, Yvon 24 November 2018 (has links)
L’architecte Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault est une figure méconnue dont la redécouverte est relativement récente. Né en 1739 à Château-Chinon, il est élevé dans une famille bourgeoise de culture protestante. Au cours des années 1750, il s’installe à Paris et intègre l’agence de Jacques-Germain Soufflot, alors en pleine effervescence. Le cursus académique qu’il mène en parallèle de cette formation pratique, est couronné par deux seconds Prix en 1758 et en 1760. Soutenu par son maître et par Charles-Nicolas Cochin, il obtient un brevet d’élève architecte de l’Académie de France à Rome et séjourne au Palais Mancini en 1762. À son retour, il poursuit son apprentissage auprès d’Ange-Jacques Gabriel avant d’entamer une carrière au service des financiers d’Ancien Régime. Cette clientèle, à majorité protestante, lui offre l’opportunité de réaliser divers projets à Paris, mais également dans le nord-est du royaume, ainsi qu’en Suisse. Les dernières années du règne de Louis XVI, marquées par l’accession de Jacques Necker à la Direction générale des Finances, constituent le moment fort de sa carrière. Les deux succès publics qu’il remporte à cette époque (Place royale de Brest et hôtel de la Caisse d’escompte) ne voient pourtant jamais le jour, du fait des événements qui agitent le royaume. Après une parenthèse politique dans les premiers temps de la Révolution, il est employé par la Commission des travaux publics avant de devenir architecte des bâtiments civils sous le Directoire. Ce poste, qu’il occupe jusqu’à sa mort, en 1806, lui accorde un statut officiel qui constitue finalement l’aboutissement de la quête de légitimité qu’il mène tout au long de sa carrière. / The architect Claude Jean-Baptiste Jallier de Savault is an unsung figure whose rediscovery is relatively recent. Born in 1739 in Château-Chinon, he grew up in the Protestant milieu of a tradesman family. In the 1750s, he moved to Paris and joined the office of Jacques-Germain Soufflot, then at the height of its activity. The academic course he followed in parallel with this practical training was crowned by two second prizes in 1758 and in 1760. Supported by his master and Charles-Nicolas Cochin, he was accorded the status of a student architect of the Academy of France in Rome and resided at the Palais Mancini in 1762. Upon his return, he continued his apprenticeship with Ange-Jacques Gabriel before starting a career in the service of financiers of the Ancien Régime. This mostly Protestant clientele offered him the opportunity to carry out various projects in Paris, in thenorth-east of the kingdom, as well as in Switzerland. The last years of the reign of Louis XVI, marked by the accession of Jacques Necker to the Directorate General of Finance, was a propitious time in his career. Given thekingdom’s worsening political and financial situation, however, his two public commissions from this time (the Royal square of Brest and the Paris headquarters of the Caisse d’Escompte) were never built. After a brief engagement in political life in the early days of the Revolution, he was employed by the Public Works Commissionand subsequently became an architect of civil buildings under the Directory. With this post, which he held until his death in 1806, he finally gained something of the official status and legitimacy that had long eluded him.
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Les enjeux normatifs de la reconnaissance publique dans la France des Lumières : gloire, célébrité, mériteBeausoleil, Marie-Ève 08 1900 (has links)
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Éloges inédits de l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon (1752-1789) / Unpublished eulogies of the Besançon academy of sciences, belles-lettres and arts (1752-1789)Lablanche, Julie 07 November 2017 (has links)
Au milieu du XVIIIe siècle, la Franche-Comté rejoint le réseau des sociétés savantes qui ont pour objectif de contribuer « au progrès des sciences et à la perfection des talents » : une académie des sciences, belles-lettres et arts est établie à Besançon. Les académiciens comtois entreprennent dès lors de nombreux travaux et s’emploient à favoriser l’émulation de leurs concitoyens en organisant régulièrement des concours. De cette activité qui perdure jusqu’en 1789 témoignent les archives manuscrites de la compagnie, aujourd’hui conservées à la Bibliothèque municipale de Besançon et consultables en ligne sous forme numérisée. Menée avec un regard littéraire, l’exploration de ce vaste fonds d’archives a permis de sélectionner un échantillon de discours restés inédits et d’en proposer une édition critique. Le genre de l’éloge, très lié à l’institution académique, méritait que l'on entreprenne ce travail de transcription et d’annotation : on trouvera ainsi dans cet ouvrage une série de pièces épidictiques, composées par les académiciens eux-mêmes ou provenant d’individus étroitement liés à l’académie par leur fonction de prédicateurs ou leur participation aux concours. On a en particulier cherché à démêler quelles étaient les sources et les influences de ces différentes productions comtoises, à analyser l’originalité et le style de celles-ci, tout en apportant les éclaircissements historiques utiles à leur compréhension, le genre épidictique procédant volontiers par allusions. L’étude met ainsi en avant la présence de l’éloquence littéraire en Franche-Comté à la veille de la Révolution, et les efforts d’appropriation de ses codes génériques par les lettrés de la province / In the middle of the 18th century, la Franche-Comté joined the network of learned societies whose objective was to contribute “to the progress of science and to the perfection of talents”: an academy of sciences, belles lettres and arts was established in Besançon. Comtois academicians thus undertook many works and were committed to promoting the emulation of their fellow citizens by regularly organizing competitions. The company’s handwritten archives, which today are kept in the Besançon municipal library and may be consulted on line in digitized form, bear witness to this activity, which continued until 1789. Conducted from a literary viewpoint, the exploration of these vast archival collections has made it possible to select a sample of previously unpublished speeches and to propose a critical edition of them. The encomium genre, closely linked to the academic institution, was worthy of our undertaking this transcription and annotation work : thus, we find in this work a series of epideictic plays, composed by the academicians themselves or by individuals having close ties to the academy through their role as clergymen or their participation in competitions. We sought in particular to unravel the sources and the influences of these various productions, to analyze their originality and style, while providing the historical clarification needed to understand them, the epideictic genre lending itself freely to the use of allusions. The study thus highlights the presence of literary eloquence in Franche-Comté on the eve of the French revolution, and the efforts to appropriate its general codes by the scholars of the province / Im mittleren XVIII. Jahrhundert schließt sich die Franche-Comté dem Kreis der Gelehrtengesellschaften an, die « zu dem Fortschritt der Wissenschaften und der Vervollkommnung der Talente » beitragen sollen : zu dieser Zeit wird in Besançon eine Akademie der Wissenschaften, der schönen Literatur und der Künste gegründet. Ihre Mitglieder unternehmen von diesem Moment an zahlreiche Forschungen und organisieren regelmäßig Wettbewerbe, um unter ihren Mitbürgern die wissenschaftliche Wetteifer zu fördern. Diese bis zur Revolution hindauerndeTätigkeit bezeugen heute die akademischen, von der Stadtbibliothek Besançon aufbewahrten und nunmehr on-line erhältlichen Handschriften. Die aus einem literarischen Aussichtspunkt geführte Erforschung dieses umfangreichen Archivguts ermittelte eine Auswahl unveröffentlicht gebliebener Reden und ermöglichte, davon eine kritische Auflage vorzulegen. Gewiß waren die hier vorgeführten akademischen Lobreden, insofern als sie zu einem mit der Institution eng verbundenen literarischen Genre gehören, einer gedruckten Übertragung und einer kritischen Ausgabe würdig. Dieses Werk schlägt also eine Folge von epidiktischen Stücken vor, die entweder von Akademikern selbst verfaßt wurden, oder von Einzelnen, die als Prediger oder als Wettbewerber ein enges Verhältnis zur Akademie hatten. In der vorliegenden Studie werden ins besondere die Urquellen und Einflüsse nachgeforscht, welche die Schriften der Akademiker von Besançon geprägt haben, und die Eigenart und der eigentümliche Stil dieser Schriften untersucht. Nützliche bzw. notwendige historische Erläuterungen werden dem Leser zu einer besseren Verständnis der Texte helfen, die – dem epidiktischen Genre gemäß – oft anspielungsreich sind. Hervorgebracht wird, wie die literarische Redekunst sich in der Franche-Comté am Vorabend der französischen Revolution entwickelt hat, und wie sich die Gelehrten dieser Provinz bemüht haben, sich die Merkmale des Genres anzueignen
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Transmission et traduction du récit de voyage de Bougainville et de son épisode malouinStout, Erik 12 1900 (has links)
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L’edizione dell’Abecedario Pittorico di Pellegrino Antonio Orlandi, aggiornata da Pietro Maria Guarienti (1753), una fonte per la storia dell’arte portogheseViggiani, Daniela 12 1900 (has links)
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Enseigner l'art de peindre : l'œuvre pédagogique et littéraire de Michel-François Dandré-Bardon (1700-1783) / Teaching the art of painting : the literary and pedagogical work of Michel-François Dandré-Bardon (1700-1783)Pierre, Laetitia 27 January 2016 (has links)
A première vue, les ouvrages du peintre d'histoire, littérateur, musicien et théoricien de l'art Michel-François Dandré-Bardon (Aix-en-Provence 1700 - Paris 1783) peuvent passer pour un savoir de compilation. Leur diversité déclinée sous forme de poèmes, traités de peinture et de sculpture, descriptions chronologiques d'œuvres, répertoires, éloges d'artistes et essais synthétiques, laisse croire qu'il couva tout au long de son existence une ambition littéraire démesurée. Pourtant, sa démarche dément une telle intention. En tant que co-fondateur puis directeur perpétuel de l'École de dessin de Marseille dès 1752, professeur pour l'histoire, la fable et la géographie des élèves de l'École royale protégée de 1755 à 1775, Dandré-Bardon élabora un corpus littéraire en douze volumes visant à établir la première théorie opératoire moderne. La démarche pédagogique engagée par l'artiste nous apparaît de ce point de vue fondamentale : elle s'articule étroitement avec une production graphique qui devient le fer de lance d'une démonstration globale. L'étude chronologique de la carrière artistique de Dandré-Bardon incluant désormais son œuvre littéraire, permet de réviser l'interprétation et la réception de plusieurs de ses chefs-d’œuvre. En choisissant d'axer notre démonstration sur la réception du projet éditorial de l'artiste, nous observons comment ses conceptions pédagogiques ont évoluées au fur et à mesure de leur mise en pratique. La démarche mentale de Dandré-Bardon articule étroitement la pratique de l'exécution artistique avec la production des écrits rédigés entre 1737 et 1778. Ils donnent ainsi les moyens d'apprécier la diversité et la subtilité sémantique des œuvres de ses contemporains en indiquant le cheminement de l'esprit qui anime la matière. / The work of Dandré-Bardon, an academic painter, writer, musician and art theorist (born Aix-en-Provence 1700 - died Paris 1783), could appear to be a synthesis comprised of mere compilation. The diversity of his creative and intellectual expression included poems, treatises on painting and sculpture, chronological and descriptive catalogues of artworks, artist biographies and hagiographies as well as analytical essays, the totality of which might give the impression of oversized literary ambitions. However, Dandré-Bardon's practical method contradicts such an unfortunate misunderstanding of his endeavors. As co-founder of the École de dessin de Marseille, Dandré-Bardon was appointed Director for life of the same establishment in 1752. From 1755 to 1775, he was also a professor of History, Fables and Geography for students at the École royale protégée, where he wrote a twelve volume literary compendium aimed at establishing the first modern theory for artistic pedagogy. With this in mind, the pedagogical method developed and unde1iaken by the artist was thus fundamentally important during the period : in conjunction with Dandré-Bardon 's artistic production, it became the spearhead for a broader movement. Henceforth, the chronological study of the artistic career of Dandré-Bardon must include his literary work, which will allow a re-evaluation of the historical reception of his masterpieces, as well as the meaning behind their iconography. By choosing to focus on the artist's texts, we can observe how his pedagogical concepts evolved in alignment with their practical application. The intellectual approach of Dandré-Bardon highlights the alignment between his a1iistic development and his literary output during the period from 173 7 to 1778. They provide the means of appreciating the diverse and refined semantics that marked the works of his contemporaries while showing the thought processes behind how the mind brings matter to life in the creation of art.
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Insolence, décalage et ironie chez les romancières du dix-huitième siècle / Irreverence, distance and irony in the works of 18th century female novelistsDencausse, Sophie 29 June 2017 (has links)
Les romancières du XVIIIe siècle ont rencontré – en leur temps – un succès réel et vif à l’échelle européenne. Elles ont pourtant été écartées de la transmission du patrimoine littéraire. Il importe d’élucider les causes et les circonstances de cette mise à l’écart. Elles bousculent, avec une rare insolence, les présupposés liés à l’auctorialité, au genre romanesque et à l’écriture des femmes. Ce travail explore les destinées de quelques-unes de ces romancières – Mme Riccoboni, Mme de Tencin, Mme d’Epinay – et de leurs textes afin de prendre la mesure des représentations imaginaires qui ont façonné leur réception. Il s’agit par conséquent de renouveler la lecture de ces textes que, peut-être, nous ne savons pas, ou plus, lire. C’est ce que permet la notion de décalage. Par le jeu des discours, les romans de Mme de Tencin et de Mme de Fontaines subvertissent l’ordre symbolique de la société patriarcale. De ces romans se dégagent les spécificités d’une position féminine. Ces textes ont tendance, pourtant, à figer in fine les termes du discours romanesque. L’ironie aux multiples usages est le discours qui permet de sortir des impasses discursives rencontrées dans cette étude. Dans sa diversité, l’ironie est la plus à même de maintenir, pour les personnages féminins de Mme de Souza, de Mme Cottin ou dans les romans de Mme de Charrière, l’ouverture du décalage, l’insolence du questionnement, véritable condition du littéraire et du féminin. / 18th century female novelists enjoyed, in their time, strong and vibrant acclaim throughout Europe. Their work nonetheless did not become part of the literary heritage. It is important to analyse the circumstances and reasons for this exclusion.They irreverently question the codes and conventions of authorship, as well as fiction and women’s writing. This work explores the fate of some of these writers – Mme Riccoboni, Mme de Tencin, Mme d’Epinay – and their work, so as to understand the full extent of the collective projections that explain how they have been perceived.Hence, we need to go back on these novels which, maybe, we no longer know how to read. This is made possible by the notion of distance, incongruence or discrepancy. Through the play of different discourses, Mme de Tencin’s and Mme de Fontaines’ novels subvert the symbolic order of patriarchal society. Their novels set out the contours and specifics for the position of women. Yet, they tend to overly constrain the rules of fictional discourse.Irony, in its multiple shapes, is the discourse that allows to circumvent the discursive traps encountered in this study. In its diversity, irony is best suited to sustain – for the female characters of Mme de Souza, Mme Cottin or those in Mme de Charrière’s novels – the opening brought about by distance, the irreverence of questioning – true requirement for literature as well as for all that is feminine.
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Les états de Basse-Navarre de 1665 à 1789 / The estates generals of french Navarre 1665-1789Augé, Bertrand 02 October 2015 (has links)
L’histoire de la construction administrative de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles est celle de la mise en place d’un appareil d’État avec, dans les provinces les plus récemment intégrées, le maintien d’une assemblée des représentants des trois ordres, qui gère une partie des affaires du pays notamment la collecte de l’impôt. Séparée de sa partie espagnole depuis 1512, la Basse-Navarre a elle-aussi conservé, au moment de son union avec le royaume de France en 1620, son assemblée d’États et, surtout, son titre de « royaume ». Notre premier travail a consisté à retranscrire la mémoire des délibérations annuelles de l’assemblée navarraise, depuis le début du règne personnel de Louis XIV jusqu’à la Révolution. Puis, l’étude quantitative et qualitative des textes a mis en lumière un dialogue particulier entre Versailles et la lointaine province. Face aux Bourbons, les représentants navarrais défendent leurs coutumes, leur particularisme, mais aussi leur mainmise particulière sur les affaires de la province. / The history of the administrative construction of France in the XVII and XVIII centuries is the history of the establishment of the political machinery of state and, in those provinces most recently integrated, the upholding of an assembly of representatives of 3 orders who managed a part of the countries affairs, specifically that of tax collection. Separated from its Spanish states in 1512, the Basse-Navarre also conserved, at the moment of its union with the kingdom of France in 1620, its state assembly and above all its title of realm. Our initial work consisted of retranscribing the record of yearly deliberations of the navarraise assembly, from the beginning of the personal reign of Louis XIV until the Revolution. Following this, the quantitative and qualitative study of the texts shed light on the particular dialogue between Versailles and the outer lying province. In the face of the Bourbons, the navarrais representatives defended their customs, their distinctiveness and also their dominance over the affairs of the province.
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