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Les demeures et collections d'un grand seigneur : René de Longueil, Président de Maisons (1597-1677) / The residences and collections of a great nobleman : Rene de Longueil, president of Maisons (1597-1677)Vivien, Béatrice 20 December 2014 (has links)
René de Longueil hérita de façon imprévue et presque simultanée de la seigneurie familiale de Maisons en 1629 et de l’héritage provenant de la famille de sa femme en 1630 qu’il sut par son habileté tourner à son avantage. Il entreprit dès lors la construction d’un château neuf, confié à François Mansart ainsi qu’à l’équipe de Jacques Sarrazin, célébré comme l’une des plus belles demeures de France. Mais il ne vit l’achèvement du projet que dix années avant sa mort, faisant de Maisons un chantier permanent, celui-ci ayant été conduit en plusieurs phases successives. A Paris, il habita rue de Béthisy, dans un hôtel hérité de Nicolas Chevalier, son oncle par alliance. Sa femme Madeleine, disparue très tôt, reste une figure mystérieuse, inspirant une partie du décor du nouveau château. Il eut également à coeur d’agrandir la seigneurie par l’achat de fiefs qui constituèrent un vaste territoire dans le Pincerais, entourant quasiment le domaine royal de Saint-Germain. Descendant d’une famille de robe, il acheta les charges de président de la cour des Aides, puis de président à mortier. Durant la Fronde, il joua un rôle important d’intermédiaire entre le Parlement et la Régence. Il eut l’honneur de servir le roi comme capitaine de ses châteaux de Versailles et Saint-Germain, avant d’être nommé surintendant des finances en 1650. Exilé quelques années en Normandie, il put, à son retour en grâce, accéder au rang de marquis en 1658 et recevoir le roi et la Cour. Ses demeures de Maisons et de Béthisy renfermaient un mobilier très riche et précieux, ainsi que de nombreuses oeuvres d’art. Homme de goût, dans l’esprit de son temps, il s’intéressa aux tapisseries, aux porcelaines et aux orangers. Les poètes célébrèrent les jardins de Maisons. Il fit de l’excellence une règle en n’employant que les meilleurs artisans et domestiques. Homme puissant, riche, célèbre, il transmit un patrimoine très important et son titre de marquis. / In an unexpected manner, and in a short time, Rene de Longueil inherited to the family seigneury of Maisons in 1629 and the heritage of his wife’s family in 1630 which he took advantage by his cleverness. Ever since Rene de Longueil undertook the construction of a new chateau, trusted François Mansart and Jacques Sarrazin’s team, and celebrated as one of the most beautiful residence in France. But he saw the finishing of the project only ten years before his death: Maisons was an endless building site, done one stage at a time. In Paris, he lived at rue de Béthisy, in a town house, inherited from Nicolas Chevalier, his uncle in-law. His wife, Madeleine, dead too early, stays a mysterious person who inspired the decoration of the new chateau. He had one’s heart set on extending the seigneury with the purchase of fief which constituted a huge territory in le Pincerais, surrounding nearly the crown estate of Saint-Germain. Descendant of a noble family, he baught the charges of la Cour des Aides and Président à mortier. During the Fronde, he played an important role as an agent between the Parlment and the Regency. He had the honour of serving the king as captain of his chateau in Versailles and Saint-Germain, before he’s promoted Superintendent of Finances in 1650. He lived in exile in Normandy a few years. Back in favour, he could assent to rank of Marquis in 1658 and welcoming the king and the Court. His places of residence in Maisons and Bethisy contained sumptuous and precious furniture, as well as many works of art. Man with a lot of taste and moving with the times, he took an interest in tapestries work, chinas, and orange trees. The poets celebrated the gardens of Maisons. Excellence became his rule employing the best craftmens and the best servants. Powerful, rich and famous man, he transferred a considerable heritage and his title of Marquis to his descendants.
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Le roi et l’ermite : discours et idéologies chevaleresques dans les premières proses du Graal (Perlesvaus, le Haut livre du Graal et la Queste del Saint Graal)Quevillon, Geneviève 04 1900 (has links)
Dès le tournant du XIIIe siècle, les écrivains reprennent l’idée d’une quête du Graal, déjà développée par Chrétien de Troyes avec le Conte du Graal, pour y faire entrer plus amplement les traits d’une idéologie ecclésiastique. Les premières proses du Graal présentent alors une nouvelle façon d’exposer certains idéaux de la chevalerie à travers des convictions religieuses. Dans une approche socio-historique, nous nous sommes d’abord
penché sur la figure incontournable du roi Arthur, personnage dont le comportement est la cause de la quête du Graal. Plus particulièrement, dans cette recherche, il est question de découvrir comment la position sociale du chevalier tend à s’élever au-dessus de celle du roi. Partant des différentes fonctions royales pour aller vers la nature et le but des aventures
vécues par les chevaliers, nous observons pourquoi et comment les auteurs des premières
proses du Graal ont tenté d’adapter l’idéologie chevaleresque à l’idéologie ecclésiastique. Il appert que l’influence des discours politiques de cette période médiévale aura joué un rôle important dans cette nouvelle approche de la chevalerie. / Since the turn of the XIIIth century, writers take up the idea of a quest for the Holy Grail, already developed by Chrétien de Troyes in the Conte du Graal. The authors saw in the Holy Grail a great chance to elucidate an ecclesiastical ideology. The first proses of the Holy Grail then present a new way of exposing certain ideals of knighthood through religious convictions. From a socio-historical approach, we initially looked at the figure of
King Arthur, who is impossible to circumvent. King Arthur’s behavior is the cause of the search for the Holy Grail. More particularly, this research ponders the question of why the knight’s social position tends to rise above that of the King’s. From the various royal functions to the nature and the goal of the chivalric adventures, we observe why and how the authors of the first proses of the Holy Grail tried to adapt the chivalric ideology to the ecclesiastical one. It appears that the influence of the political discourses from this medieval period will have played a major part in this new approach to knighthood.
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Chevaliers et hommes d'armes dans l'espace bourguignon au XVe siècle / Knights and men-at-arms in the Burgundian territories in the 15th centuryForster, Lois 07 December 2018 (has links)
Chacun de leur côté, les phénomènes de la guerre et des tournois au Moyen Âge ont déjà bénéficié d’études nombreuses et approfondies. En revanche, on a négligé d’analyser en profondeur le lien entre ces deux mondes, accusé pourtant de s’étioler au XVe siècle au profit de spectacles grandioses n’ayant plus rien à voir avec la réalité d’un champ de bataille. Par ailleurs, dans le domaine militaire, les gentilshommes imprégnés d’un idéal chevaleresque obsolète se débattraient pour essayer de faire encore croire au maintien de leur suprématie guerrière.La réalité est bien plus complexe et les interactions entre le domaine de la guerre et celui des lices sont multiples. Ce sont d’abord les mêmes personnes qu’on peut retrouver à combattre dans tous les contextes, des hommes censés être nobles, adoubés ou non, qui possèdent un équipement caractéristique, armes et armures, ainsi qu’un cheval entraîné au combat. Les adaptations de leur matériel aux rencontres normées, prévues pour augmenter leur sécurité, ne changent fondamentalement rien à leur façon de combattre. Leurs techniques martiales se révèlent riches et variées, tout comme leurs tactiques collectives, qui savent s’adapter aux différentes configurations rencontrées à la guerre grâce à une surprenante polyvalence. Enfin, la mentalité avec laquelle les hommes d’armes abordent les rencontres armées montrent d’importantes similitudes dans tous les contextes : on attend d’eux qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, en démontrant leur prouesse, sans renoncer face à l’adversité. Ainsi, à tous les niveaux, la frontière entre les lices et le champ de bataille s’avère finalement assez floue. / The phenomena of war and tournaments in the Middle Ages have already benefitted from several individual in-depth studies. However, a detailed analysis of the link between the two themes has always been lacking, even though we often accusingly claim that this link declined during the 15th century to be replaced by spectacular shows which had nothing to do with the reality of battlefields anymore. Moreover, some people would argue that, in the military field, noblemen – immersed in an obsolete chivalrous model – would have desperately tried to maintain a semblance of belligerent dominion.But the truth is far more complex and the interactions between the world of war and the world of lists are numerous. First, the same persons could be found in each context: men supposed to be noble – knighted or not – with characteristic pieces of equipment – arms and armours – and horses trained for combat. Adjusting their equipment for formal combats to improve their safety did not fundamentally change the way they fought. Their martial techniques were, in fact, rich and diverse – and so was their group tactic, which could adapt to different configurations encountered at war thanks to their surprising versatility. Lastly, the ways of men-at-arms in martial encounters reveals important similarities in every context: we expected them to give their best and achieve feats with no sign of renouncement while facing the enemy. Thus, the boundary between lists and battlefields actually turns out to be quite vague at every level.
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Naviguer en temps de révolution : le Chevalier de L'Espine (1759-1826), de l'Indépendance américaine au service de l'Autriche. Un destin au prisme de l'archéologie et de l'histoire / Navigating in revolutionary times : chevalier de L’Espine (1759-1826) from the American Independence into the service of Austria. : a destiny through the prism of Maritime archaeology and History.Prudhomme, Florence 13 September 2019 (has links)
Au tout début du XXIe siècle, une équipe d’archéologues plonge sur l’épave d’un petit navire de guerre du XVIIIe siècle, au nord de l’actuelle République Dominicaine. Sa coque est de fabrication américaine, ses canons sont écossais et les boutons d’uniformes sont français. Après avoir suivi quelques fausses pistes, la recherche aux Archives nationales permet de résoudre l’énigme : il s’agit de la corvette française Dragon du chevalier de l’Espine, détruite en janvier 1783 à l’issue d’un court combat contre des vaisseaux britanniques assurant le blocus nord de Saint-Domingue. Cette identification sert de catalyseur à une recherche historique dont le chevalier Joseph de L’Espine du Puy (1759-1826) constitue le personnage central. L’enquête révèle le destin de l’officier de la Marine L’Espine, en amont puis en aval de son fait d’armes de janvier 1783. Jeune chevalier de Malte et officier de la Marine de Louis XVI, L’Espine participe à la guerre de l’Indépendance américaine, effectue un passage obligé dans la Marine de Malte, et participe à des missions secrètes françaises de renseignement naval. La Révolution française vient briser ses espérances et l’oblige à l’exil. En Autriche, il gagne la confiance des hautes autorités autrichiennes en s’engageant sans ambiguïté contre les armées de la France à partir de 1795. L’Espine devient rapidement l’un des cerveaux d’une Marine de guerre autrichienne remise en question à chaque traité signé entre la France et l’Autriche. Promu Feldmarschall-Leutnant en 1813, L’Espine décide de ne pas rentrer en France à la Restauration. Nommé Gouverneur de Milan en novembre 1825, il y meurt le 31 décembre 1826. / At the very beginning of the 21st century, a team of archaeologists dived on the wreck of a small 18th century warship in the north of the current Dominican Republic. Its hull is of American manufacture, its guns are Scottish and the buttons of uniforms are French. After having followed some false leads, the research in the National Archives makes it possible to solve this enigma: it concerns the French corvette Dragon of Chevalier de L’Espine, destroyed in January 1783 after a short action against British vessels ensuring the northern blockade of Santo Domingo. This identification serves as a catalyst for a historical research of which Chevalier Joseph de L'Espine du Puy (1759-1826) constitutes the central character. The investigation reveals the fate of the Navy officer L'Espine upstream and downstream of his gallant action in January 1783. Young Knight of Malta and officer of the Navy of Louis XVI, L'Espine participated in the American Revolution, did a mandatory service in the Navy of Malta, and took part in French naval intelligence secret missions. The French Revolution ruined his hopes and forced him into exile. In Austria, he won the confidence of the high Austrian authorities by unambiguously engaging with the armies of France from 1795. L'Espine quickly became one of the brains of an Austrian Navy questioned at each treaty signed between France and Austria. Promoted to Feldmarschall-Leutnant in 1813, L'Espine decided not to return to France at the Restauration. Appointed Governor of Milan in November 1825, he died there on December 31, 1826.
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Le roi et l’ermite : discours et idéologies chevaleresques dans les premières proses du Graal (Perlesvaus, le Haut livre du Graal et la Queste del Saint Graal)Quevillon, Geneviève 04 1900 (has links)
Dès le tournant du XIIIe siècle, les écrivains reprennent l’idée d’une quête du Graal, déjà développée par Chrétien de Troyes avec le Conte du Graal, pour y faire entrer plus amplement les traits d’une idéologie ecclésiastique. Les premières proses du Graal présentent alors une nouvelle façon d’exposer certains idéaux de la chevalerie à travers des convictions religieuses. Dans une approche socio-historique, nous nous sommes d’abord
penché sur la figure incontournable du roi Arthur, personnage dont le comportement est la cause de la quête du Graal. Plus particulièrement, dans cette recherche, il est question de découvrir comment la position sociale du chevalier tend à s’élever au-dessus de celle du roi. Partant des différentes fonctions royales pour aller vers la nature et le but des aventures
vécues par les chevaliers, nous observons pourquoi et comment les auteurs des premières
proses du Graal ont tenté d’adapter l’idéologie chevaleresque à l’idéologie ecclésiastique. Il appert que l’influence des discours politiques de cette période médiévale aura joué un rôle important dans cette nouvelle approche de la chevalerie. / Since the turn of the XIIIth century, writers take up the idea of a quest for the Holy Grail, already developed by Chrétien de Troyes in the Conte du Graal. The authors saw in the Holy Grail a great chance to elucidate an ecclesiastical ideology. The first proses of the Holy Grail then present a new way of exposing certain ideals of knighthood through religious convictions. From a socio-historical approach, we initially looked at the figure of
King Arthur, who is impossible to circumvent. King Arthur’s behavior is the cause of the search for the Holy Grail. More particularly, this research ponders the question of why the knight’s social position tends to rise above that of the King’s. From the various royal functions to the nature and the goal of the chivalric adventures, we observe why and how the authors of the first proses of the Holy Grail tried to adapt the chivalric ideology to the ecclesiastical one. It appears that the influence of the political discourses from this medieval period will have played a major part in this new approach to knighthood.
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Noble comportment and the evolution of social order in the work of M. de la ChetardyeRichholt, Heather, University of Lethbridge. Faculty of Arts and Science January 2001 (has links)
No abstract available / 28 cm.
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Traductions constructives du projet d'architecture : théoriser le détail à l'ère de la modélisation intégrativeDestombes, Louis 09 1900 (has links)
No description available.
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Et les premiers furent nommés Honneur et Foi... : l'office d'armes dans la monarchie des Habsbourg au XVIe siècle, entre mythes et réalités / And the first were named Honor and Faith... : The office of arms in the 16th Hapsburg monarchy, from myths to realitiesCouhault, Pierre 06 December 2014 (has links)
Au moyen âge et au début de l’époque moderne, un groupe de personnes se présentait comme les serviteurs de toute la noblesse : les hérauts. Ces personnages en apparence inférieurs se trouvaient investis de fonctions importantes pour l’identité des nobles et du prince. À la Renaissance, malgré un déclin certain cet office continua à exister et à servir princes et nobles dans un contexte d’évolution importantes. Auprès des Habsbourg, ils participèrent notamment aux guerres de Charles Quint, à la sédentarisation et à l’hispanisation de la cour sous Philippe II et à la révolte des Pays-Bas. A travers eux, c’est l’histoire du principat des premiers grands Habsbourg et de leur noblesse que l’on peut deviner. / During the middle-ages and the early modern period, a group of person was claiming to be the servants of the whole noble order. They were the heralds. Several important functions related with the identity of the prince and his nobility were associated with these apparently inferior persons. During the Renaissance, in spite of a manner of decline, this officeremained in existence and continued to serve both princes and nobles. The evolutions of these two traditionnal groups were nonetheless important. At the court of the Hapsburg, the heralds took part in particular in the wars of Charles V, in the sedentarisation an hispanisation of the court of Philip II and in the Dutch revolt. Through these persons, the history of the reign of the two first Hapsburg reveals itself.
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"Du poème à l'histoire. La geste cidienne dans l'historiographie alphonsine et néo-alphonsine (XIIIe-XIVe siècles)"Rochwert-Zuili, Patricia 16 January 1998 (has links) (PDF)
Décrivant l'ascension sociale d'un groupe de chevaliers valant par leur seule compétence, le "Poème du Cid" proclame le modèle d'une seigneurie personnelle destinée à corriger les effets néfastes d'un régime fondé essentiellement sur la 'nature'. Vouée à servir, quant à elle, les aspirations centralisatrices de la couronne, l'historiographie alphonsine tente d'imposer le modèle d'un ordre royal. Deux discours, donc, différents tant dans leur forme que dans les valeurs qu'ils véhiculent. Et pourtant, le "Poème du Cid" constitue l'essentiel du matériau narratif de l'"Histoire d'Espagne" pour l'histoire de Rodrigue Diaz et d'Alphonse VI. Quels furent, dans ces conditions, les procédés de transfert du discours épique au discours historiographique? Une étude minutieuse des similitudes que présentent les différentes versions de l'"Histoire d'Espagne" ("Chronique de vingt rois", "Version sancienne", "Chronique de Castille") permet de dégager les deux critères de sélection de l'information narrative: sa vraisemblance et sa fonctionnalité. Quatre opérations traduisent les mécanismes d'intégration de la geste à l'histoire: la segmentation, l'uniformisation, l'abréviation et surtout l'amplification. Sur ces remaniements repose l'essentiel du propos monarchique: réaliser la centralisation juridique et valoriser l'acte exemplaire de dépendance du sujet face au seigneur naturel. L'analyse des écarts entre les textes nous informe, à un autre niveau, de l'évolution du discours historiographique lui-même. Si le propos de l'historiographie reste inchangé, en revanche, la voix des destinateurs du récit s'exprime de façon plus personnelle. Ainsi, le texte accorde une large place à la noblesse chevaleresque, ces hommes désireux de gravir la hiérarchie des états en entrant au service du roi et qui, dans le dernier tiers du XIVe siècle, formeront les grandes Maisons Trastamare.
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Les moyens de défense contre les OPA hostiles / Antitakeover defensesMaouche, Samia 27 November 2017 (has links)
Opérations particulièrement complexes, les offres publiques d'acquisition ne cessent de faire parler d'elles, plus particulièrement lorsqu'elles présentent un caractère hostile pour la société visée. De nombreux efforts législatifs ont été mis en œuvre en vue d'encadrer les OPA et de lutter contre les prises de contrôle rampantes. L'analyse du droit positif permet de mettre en lumière ces différents efforts ainsi que leur mise en œuvre à travers diverses techniques par les sociétés visées. Ces dernières ont par ailleurs développé un certain nombre de mécanismes de défense anti-OPA particulièrement efficaces, mais se révélant le plus souvent insuffisants face à l'ingéniosité dont peut faire preuve l'initiateur. Le droit positif montre ainsi ses limites face à des pratiques qui ne cessent d'évoluer. L'analyse prospective du droit anti-OPA permet d'observer les nouvelles mutations que subit le droit positif au regard des nouveaux enjeux économiques. Elle permet également d'envisager de nouveaux modes d'appréhension des OPA hostiles. Il est ainsi possible d'observer que le gouvernement d'entreprise prend une place considérable dans la vie des sociétés cotées. De même, la montée en puissance de la régulation et l'interventionnisme de l’État sont de plus en plus marqués ; et les salariés s'impliquent de plus en plus dans la gestion de l'entreprise. L'ensemble de ces paramètres marquent un glissement progressif vers une réorganisation du mode de fonctionnement des sociétés, ce qui a amené au développement du soft law, un droit à la frontière du droit positif et des pratiques des sociétés. Le soft law constitue à ce titre une approche inédite des OPA hostiles, dont l'analyse permet de cerner les apports liés à la mutation du droit positif et d'envisager l'émergence de nouveaux moyens de défense. Celui-ci doit toutefois demeurer complémentaire au cadre législatif et réglementaire existant. / No abstract
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