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La conception du lien social chez les communautariens, les libertariens et les libéraux : analyse du discours de Charles Taylor, Robert Nozick et John Rawls sur les thèmes de communauté, de justice et d'État /

Laveau, Véronique. January 2004 (has links)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. 120-122. Publié aussi en version électronique.
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La construction d'une identité niçoise par les associations du Comté de Nice / The construction of a Nice identity by the associations of the County of Nice

Salvador, Sylvie de 07 April 2017 (has links)
« Identité » est un terme qui a fait irruption dans les sciences sociales dans les années 70 puis, à partir des années1990, dans les politiques de développement européenne et française comme dans les recommandations de l’UNESCO. « Identité » devient alors un sésame des subventions, élément incontournable des politiques publiques, indispensable à tout dirigeant local en quête de reconnaissance. Ce marqueur de visibilité sur un marché touristique de plus en plus concurrentiel fait naître à Nice l’urgence de se doter d’une « identité », alors même que la ville traverse une crise de son économie touristique et sort tout juste d’un important marasme politique.Relayées par des associations culturelles, les sept années de politique municipale des « Etats généraux de l’identité niçoise » font naître le “Comté de Nice”. Conceptualisé à partir d’un acte fondateur – la Dédition de Nice à la Savoie – ce « Comté de Nice » sert d’alibi à une demande de recomposition territoriale dont les principaux moteurs sont la volonté récurrente de se défaire de la tutelle de Marseille et la revendication d’une place privilégiée dans les négociations en cours sur la répartition des rôles dans les nouveaux territoires européens.L’offre croissante de biens culturels et matériels à référence identitaire contribue à leur diffusion et rend leur usage de plus en plus naturel, ce qui aboutit à la création d’une communauté imaginée de Niçois source d’un communautarisme revendicatif, dans une ville dont le cosmopolitisme avait jusque-là contribué à la renommée. / Identity” is a term that first appeared in social sciences in the seventies, and in European and French developmentpolicies, as well as in the UNESCO Recommendations, in the nineties. “Identity” then became a means to acquiresubsidies, a key component to public policies and an essential aspect for any leader seeking recognition. Thismarker of visibility in an increasingly competitive tourism market created the urgency for Nice to adopt an“Identity”, although the town was going through a tourism economy crisis and just pulling out of a significantpolitical slump. Relayed by cultural associations, the seven years municipal policy of the “Etats généraux del’identité niçoise” gave rise to the “County of Nice”. Conceptualised from a founding act – the Dédition of Nice toSavoie – this “County of Nice” has been used as an alibi for a territorial recombining request, whose main driversDépôt de thèseDonnéescomplémentairesare the willingness to separate from the administrative supervision of Marseilles and the call for an advantageousposition in the current negotiations regarding the role distribution in the new European territories. The increasingsupply of identity-related cultural and material goods contributes to their dissemination and makes them evenmore mainstream, which has led to the creation of an imagined community from Nice as the source of a protestingcommunitarianism in a town where cosmopolitanism had been a contributing factor of fame.
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Histoire du football au Liban : à la recherche d’une indépendance / The history of the Lebanese football : a quest for independence

Soutou, Antonio 09 March 2015 (has links)
Libéré de l'occupation Ottomane en fin de première Guerre Mondiale et placé sous mandat français jusqu'à son indépendance en 1943, le Liban va réussir à trouver une stabilité sécuritaire et économique jusqu'en 1975. En effet le 13 avril 1975, le Liban entre dans une longue période de guerre civile durant laquelle la capitale Beyrouth est divisée en deux parties : Beyrouth Est pour les Chrétiens et Beyrouth Ouest pour les Musulmans. L'Accord du Taëf signé en 1990 va mettre fin à cette guerre civile et place le pays sous une tutelle syrienne qui va durer jusqu'à l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri en 2005. Au moment où l'emplacement géographique du Liban, qui le place au centre du conflit arabo-israélien, vient s'ajouter aux différences inter/intra-communautaires, nous nous demandons dans quelle mesure le développement et l'extension du football, modeste élément de cette grande histoire, en subissent les effets. Nous nous interrogeons plus précisément, comment ce sport s'est-il développé au Liban, quelles institutions ont été impliquées et la spécificité de la situation libanaise autorise-t-elle d'éventuelles comparaisons avec le développement du football ailleurs dans le monde ? Cette thèse, appuyée sur les archives locales, la presse spécialisée et divers entretiens avec des dirigeants et des joueurs libanais, tente de répondre à ces questions en montrant comment, en premier temps, le football va passer d'un sport universitaire à un sport populaire, puis en traçant l'histoire de l'institutionnalisation du football en 1933 et des années de gloire jusqu'à l'éclatement de la guerre civile en 1975. Et en montrant en dernier lieu comment la période de la guerre civile s'inscrit en réalité dans un temps long qui voit le confessionnalisme, c'est-à-dire le partage des pouvoirs en fonction de la communauté confessionnelle, s'imposer au Liban dans tous les secteurs de la société et en montrant comment le Liban va continuer à subir les conséquences de cette guerre / After being liberated from the Ottoman occupation in the end of the First World War and placed under the French mandate until its independence in 1943, Lebanon succeeded to maintain a certain stability on both economic and security levels until the outbreak of the civil war in 1975, and more specifically on April 13 of this year, when Beirut was divided into two clans: the Eastern clan inhabited by Christians and the Western clan inhabited by Muslims. The Taif Agreement (officially, the Document of National Accord) was the document that provided the basis for the ending of the civil war and agreed on the Syrian trusteeship that will last until the assassination of the Prime Minister Rafic Hariri in 2005. Since Lebanon’s geographical location inserts him in the heart of the Israeli Arab conflict and comes along with the inter and intra community differences, we wonder to what extent the development and the expansion of the football, a humble element in this large History, would undergo the effects. We wonder how has this sport developed in Lebanon, which institutions were involved? Does the situation in Lebanon allow such comparisons with the development of football elsewhere in the world? This paper tries to answer these questions thanks to local archives, specialized press and various interviews with Lebanese sport leaders and players. It shows in first place how the football has moved from being a university sport to a popular one, it traces in the second place the history of the football institutionalization in 1993 and during the years of glory until the outbreak of the civil war in 1975. It also shows that the civil war was rooted in reality in a long-term period during which confessionalism, i.e. the share of power based on the belonging to a religion, became the rule in most sectors of the Lebanese society
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Briser la mosaïque. Lien social et identités collectives chez les chrétiens de Madaba, Jordanie, 1870-1997

Chatelard, Géraldine 14 January 2000 (has links) (PDF)
En partant d'un phénomène observé 'à la marge' afin de mieux illustrer ce qui se passe au centre, ce travail aborde des questions fondamentales pour la compréhension des sociétés du Moyen-Orient en déconstruisant notamment la catégorie de 'minorité', en s'interrogeant sur la nature du lien social entre chrétiens et musulmans dans l'agglomération de Madaba et au-delà dans la Jordanie contemporaine et en analysant la construction des identités collectives sur plus d'un siècle (1870-1997). Sont proposés d'autres paradigmes que ceux des traditions orientaliste et développementaliste pour l'analyse des minorités en pays musulmans. Ces traditions postulent la primauté du facteur religieux dans la formation et l'expression des identités sociales et envisagent les sociétés arabes comme des 'mosaïques' formées de groupes ethnoconfessionnels homogènes, relativement hermétiques les uns aux autres et inscrits dans une hiérarchie de statuts. On s'est plutôt inspiré ici de l'approche sur les frontières et les interactions entre groupes ethniques proposée par F. Barth en lui adjoignant une certaine profondeur historique et en intégrant une analyse des rapports entre le pouvoir politique et les groupes sociaux. Il s'agit de poser les affiliation religieuses et confessionnelles comme des constructions sociales et historiques dont on peut étudier le développement, les méandres et les interactions avec d'autres types d'affiliation. S'inspirant de tous les travaux récents portant sur la construction des identités collectives, qu'il s'agisse de nations ou d'ethnies, l'approche choisie défend une conception plurielle et mouvante des identités décrites en termes de processus dynamiques et interactionnels en s'interrogeant sur les temporalités et les facteurs de continuité/changement et en montrant des continuité beaucoup plus longues que celles qui posent la période coloniale comme période charnière de fixation des identités collectives. <br />En plus d'une méthodologie d'observation anthropologique du terrain et des acteurs, quatre types principaux de sources ont été exploités : la littérature des voyageurs occidentaux, les archives paroissiales et missionnaires (en particulier celles de la Propaganda Fide à Rome), les témoignages oraux, la littérature d'histoire locale produite à Madaba.<br />On a adopté un plan chronologique découpé en trois périodes principales. A l'intérieur de chaque partie, l'analyse thématique a été privilégiée en suivant, dans l'agglomération de Madaba depuis sa fondation en 1880, les alliances matrimoniales, politiques et économiques entre chrétiens et musulmans et entre groupes de différents rites chrétiens (essentiellement orthodoxes et latins) afin de déterminer où passent les frontières de l'identité et comment elles changent. Une variété d'acteurs institutionnels et individuels, dont certains apparaissent à un moment historique donné, influent sur la forme de ces frontières : les administrations des États qui se succèdent et leur personnel, les hiérarchies ecclésiastiques, les prêtres, les Grandes Puissances occidentales et leurs représentants locaux, les intellectuels de formation moderne, les partis politiques, les notables traditionnels et modernes, les organisations de la société civile, les émigrés et les immigrés, les tribus et leurs membres. <br />Centré sur l'agglomération de Kérak, dont sont issus les chrétiens qui fondent Madaba en 1880, le prologue fait apparaître que, dans la Syrie du Sud (Transjordanie) du milieu du XIXe siècle, les institutions ecclésiastiques (grecques orthodoxes) et impériales (ottomanes) n'ont que très peu d'influence sur ce territoire situé à l'extrême périphérie de l'empire. Minoritaires sur le plan démographique et dispersés sur le territoire, les chrétiens ne sont pas marginalisés du fait de leur appartenance religieuse car l'ordre tribal des relations sociales assure différents niveaux d'intégration sociale et de coopération politique et économique entre lignages chrétiens et musulmans en fonction d'autres critères que ceux de l'appartenance religieuse. Les chrétiens sont fragmentés en plusieurs clans et tribus sans que l'on puisse repérer de cohésion confessionnelle. Sur le plan de la pratique religieuse, c'est une forme de syncrétisme qui prévaut. L'impossibilité des échanges matrimoniaux entre chrétiens et musulmans n'est pas nécessairement perçue comme témoignant d'un frontière religieuse infranchissable mais s'inscrit dans le contexte plus vaste des règles qui régissent les alliances matrimoniales entre tribus. L'appartenance religieuse est avant tout un marqueur d'identité tribale.<br />La première partie analyse comment l'ordre communautaire religieux apparaît dans les dernières décennies du XIXe siècle, sous l'action conjuguée des organisations missionnaires (protestantes et catholiques) et de l'administration alors que les Ottomans entreprennent de rétablir leur autorité sur la Syrie du Sud. Autour de la fondation du village de Madaba par des lignages chrétiens immigrés de Kérak sous l'impulsion des missionnaires latins, on montre comment de nouveaux acteurs religieux et civils entreprennent d'imposer un ordre communautaire des relations sociales à travers l'éducation missionnaire, le marquage d'espaces chrétiens, le contrôle des alliances matrimoniales, de nouvelles pratiques cultuelles, l'accès aux instances de représentation administratives et juridiques ottomanes. Les modalités d'insertion des tribus chrétiennes qui fondent Madaba dans leur environnement permettent de mettre en lumière les résistances à l'ordre communautaire par l'établissement de partenariats économiques et d'alliances politiques avec les tribus musulmanes du lieu selon des logiques lignagères persistantes où les acteurs instrumentalisent à leur profit les nouvelles ressources communautaires fournies par les Églises ou les consulats européens. <br />Au cours du XXe siècle, la Transjordanie, d'abord sous mandat britannique, accède à l'indépendance. Malgré ce changement politique, le régime monarchique se perpétue sans que les modalités d'insertion sociale des chrétiens ne soient bouleversées au niveau du pays dans son ensemble ou au sein de l'agglomération de Madaba. La deuxième partie se penche alors sur la manière dont l'État hachémite et les Églises majoritaires (grecque orthodoxe et romaine catholique) négocient les frontières des espaces communautaires à travers la législation sur les communautés confessionnelles et leurs prérogatives religieuses, éducatives et caritatives. Le traitement différencié accordé par l'État aux différentes Église en présence ainsi que des relations diverses entre les hiérarchies ecclésiastiques et les laïcs des communautés sont deux dimensions qui contribuent à empêcher la cohésion des chrétiens pris comme un ensemble. Le statut politique des chrétiens est ensuite étudié non en isolation mais en parallèle avec celui d'autres groupes sociaux, Circassiens, bédouins, réfugiés palestiniens, familles musulmanes transjordaniennes du nord et du sud, etc. afin de poser question quant à la réalité d'un statut minoritaire et à l'existence d'une majorité politique dans le royaume hachémite. Il ressort que le régime octroie aux communautés chrétiennes et aux familles chrétiennes de notables (anciens ou modernes) un espace privilégié d'expression et de représentation qui leur permet d'occuper une place centrale, et non marginale, dans la société. Dans le même temps, il est difficile d'identifier une norme identitaire autre qu'hachémite et il apparaît qu'une des modalités d'exercice du pouvoir monarchique repose sur la cooptation d'individus et de familles appartenant à tous les groupes de la société. Dans un second temps, recentrer l'analyse sur l'agglomération de Madaba permet d'observer comment les acteurs locaux relaient les efforts de l'État qui visent à maintenir une fragmentation sociale selon des clivages communautaires et lignagers afin de résister à la formation d'identités politiques transversales qui mettraient en danger sa stabilité. La modernité politique et économique n'en engendre pas moins un système de relations multiples entre chrétiens et musulmans que l'on peut repérer à travers les alliances politiques lors d'épisodes électoraux, dans les mouvements associatifs, dans les partenariats économiques, dans les partis politiques ou lors d'épisodes de conflit aigus tels celui de Septembre noir. En parallèle, les logiques tribales continuent à ordonner conflit et coopération entre groupes de religions différentes qui se définissent d'abord selon leur affiliation lignagère. C'est le cas, en particulier, dans les domaines de l'économie agricole et pastorale traditionnelle, dans les épisodes de règlement de conflits de sang ou d'honneur où prévaut encore le droit coutumier, parfois à l'encontre des prescription du droit musulman. La fragmentation des chrétiens en groupes lignagers est ainsi préservée sans que ne s'effectue une communautarisation incluant une dimension politique. De même, les valeurs qui permettent aux chrétiens de participer pleinement à l'échange social, telles l'honneur individuel ou collectif, le prestige familial, la limitation de l'autonomie des femmes, ne sont pas menacées par l'imposition de normes islamiques. <br />A partir des années 1970, la polarisation de la population du royaume hachémite entre Jordaniens 'de souche' et Jordaniens 'd'origine palestinienne' amène un processus de différenciation identitaire dans lequel l'organisation tribale en vient à symboliser l'identité jordanienne. Dans le même temps, les islamistes deviennent la principale force d'opposition que le régime tente d'endiguer en réaffirmant son propre caractère musulman et en islamisant de nouveaux espaces de la vie publique. Ces changements de paradigmes de la société politique jordanienne touchent Madaba, ville mixte où cohabitent Jordaniens des tribus et Palestiniens réfugiés, chrétiens et musulmans. De plus, les équilibres démographiques et politiques de la ville penchent de plus en plus en faveur des musulmans. Les chrétiens, autrefois majoritaires, entreprennent alors de défendre leur position de prééminence dans la ville. Les stratégies qu'ils mettent en place pour combattre une double logique de minorisation (en tant que chrétiens et Jordaniens 'de souche') font l'objet de la dernière partie de ce travail. On montre tout d'abord comment les chrétiens résistent sur le terrain à un recul de la neutralité religieuse de l'espace public et à leur mise en minorité démographique et politique (conseil municipal) dans l'agglomération et comment ils se redéploient dans l'espace urbain, créent des réseaux de soutien financier avec les immigrés, amorcent un rapprochement entre Églises, compensent dans le champ politique national la perte de leur hégémonie locale. Dans un second temps, on se penche sur la littérature d'histoire locale que produisent les chrétiens de Madaba afin d'analyser comment ces derniers, en reformulant leur histoire ancienne et récente, se construisent à la fois des identités confessionnelles, ethniques et lignagères et comment elles sont rendues compatibles afin de lutter contre une marginalisation symbolique. Le dernier chapitre se penche sur les élections législatives de 1997 afin d'illustrer la manière dont les chrétiens utilisent leurs imaginaires identitaires comme vecteurs de mobilisation politique à l'occasion des élections législatives, nouvelle arène de compétition depuis la libéralisation de la vie politique intervenue en 1989. Malgré l'existence d'un siège chrétien réservé pour la circonscription de Madaba, ce n'est pas la mobilisation communautaire qui apparaît comme efficace mais bien plutôt le discours des solidarités tribales, éventuellement (mais non nécessairement) en conjonction avec l'appartenance partisane ou confessionnelle. On peut alors avancer que les chrétiens participent pleinement aux dynamiques de la société dans son ensemble. <br />Tout au long de la période étudiée, la parenté joue un rôle central comme vecteur essentiel de l'identification des groupes, que ceux ci soient dans un espace rural ou urbain. Les chrétiens de Madaba mobilisent les mêmes ressources symboliques que les autres groupes avec lesquels ils sont en contact. Comme l'ensemble de la société, les chrétiens participent à une multitude d'échanges et d'interactions et se positionnent en fonction de ces interactions. <br />Au-delà de l'étude de cas qui s'ancre dans une ville moyenne de la Jordanie centrale, ce travail s'interroge en conclusion sur le système politique jordanien et sur les modes de légitimation de sa monarchie. Les analyses en termes de construction nationale sont critiquées, le terme de 'minorité' est mis en question tout comme le présupposé classique d'une imbrication nécessairement étroite du religieux et du politique dans les pays dits, ou qui se disent, musulmans.
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LA REGULATION DU PARTAGE DU POUVOIR POLITIQUE AU LIBAN LA LOGIQUE COMMUNAUTAIRE DANS LE CADRE DES ACCORDS DE TAËF

Castaignede, Monique 12 February 2014 (has links) (PDF)
L'analyse socio-historique de l'émergence du pouvoir politique au Liban, son essence même et son instrumentalisation conditionnent l'exercice de la régulation démocratique des conflits dans une société plurale dont le système politique repose sur un compromis historique, celui du Pacte de 1943. Ni Orient, ni Occident, ni vainqueur, ni vaincu. Les difficultés d'élaboration d'un projet consensuel et de mise en oeuvre d'une coalition gouvernementale, dans le modèle libanais de démocratie consociative ont favorisé la confrontation de la logique individuelle à la logique communautaire sans espace de subsidiarité. Cette thèse tend à démontrer que des Accords de Taëf jusqu'aux années post Doha, malgré la confirmation de l'autonomie segmentaire, le non dépassement des contradictions entre esprit de consensus et concentration du pouvoir sans réelle distribution de celui-ci a conduit à la définition d'un consensus minimal qui fragilise la stabilité du pays à travers des crises politiques successives. La démocratie consociative libanaise, forte de l'ouverture vers un espace public transcommunautaire, montrera-t-elle sa capacité à évoluer, en luttant contre le décalage existant entre les institutions du consensus représentées par ses élites politiques et la dynamique sociale ?
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Identités religieuses contemporaines dans le miroir des droits de l’homme : contribution à une sociologie des droits de l’homme / The contemporary religious identities in the mirror of Human Rights : a contribution to human right sociology

Amar, Jacques 05 December 2012 (has links)
La présente thèse essaye de renouer avec un type de recherche présent dès la naissance de la sociologie française : l’étude sociologique d’une notion centrale du champ juridique, en l’occurrence les droits de l’homme et l’invocation contemporaine par les individus ou les institutions des textes s’y référant pour faire valoir des prétentions religieuses. L’analyse est menée aussi bien sur un plan général à travers l’appréhension de l’invocation systématique des droits de l’homme à tous les niveaux de la société et, de façon plus particulière, à travers l’expression contemporaine de l’identité religieuse au miroir des droits de l’homme. C’est pourquoi à travers la question religieuse, le présent travail se veut une contribution à la sociologie des droits de l’homme. Le fait social ici dépend de la conjonction d’un élément structurant, la règle de droit, et de l’interaction résultant de la manière dont les individus l’interprètent ou se l’approprient.Nous avons ainsi identifié la spécificité radicale de notre époque sur deux plans distincts : les droits de l’homme, de textes à dimension politique, sont à présent devenus une norme juridique susceptible d’être invoquée dans n’importe quel type de conflit ; les religions, par le biais des droits de l’homme, justifient la modification des règles en vigueur dans la société sans que cette modification prenne la forme, comme par le passé, d’un combat politique. Nous avons systématisé cette spécificité à travers l’élaboration d’une distinction entre société du litige et société du différend :- Dans la société du différend à la différence de la société du litige, le contentieux concerne non seulement les parties en présence mais également les règles sur la base desquelles ils ont vocation à être jugés ; - Dans la société du différend à la différence de la société du litige, n’importe quel juge peut être amené à trancher une question dont la formulation juridique masque un vrai problème politique au titre desquels se situe bien évidemment la place de l’expression de l’identité religieuse. - Dans la société du différend à la différence de la société du litige, le droit pénal devient un mode de résolution des situations conflictuelles comme si l’impossibilité de trancher le conflit en raison de l’antagonisme des thèses soutenues par les parties en présence obligeait à figer celles-ci dans les statuts respectifs de coupable et de victime.Il en découle : - un ordre social en transition qui oscille entre communautarisme et droits de l’homme de façon à éviter que la logique du différend ne conduise inéluctablement à la violence ; - un ordre social dans lequel l’Etat se re-déploie sur la base d’organes administratifs pour essayer de limiter l’expression judiciaire du différend – c’est ce que les Canadiens appellent les accommodements raisonnables ; En somme, la logique de subjectivisation radicalisée par la référence constante aux droits de l’homme fait de la violence et donc du recours toujours accru à la norme pénale un élément consubstantiel de la société du différend. L’Etat pénal devient la forme étatique de la société du différend là où l’Etat social ou Etat-providence formalise la société du litige.Notre recherche s’est achevée sur un essai de typologie des pratiques religieuses fondée sur la perception des règles étatiques par les individus. / This thesis tries to revive a type of research that originates from first work of French sociology: sociological study of a central concept of juridical field, (that is to say, the so called) in this case Human Rights as much as contemporary invocation to serve religious claims by means of the related texts by individuals or institutions. Systematic invocations of Human Rights at every society level and particularly the contemporary way to express religious identity are the objects of this two levels conducted analysis. Considering this text a Human Rights sociology contribution to religious identity question is therefore appropriate. The rule of law and the way individuals take it over or interpret it is the structural factor on which (depends) is based social fact. Radical specificity of our times is identified in this work at two different levels: Human Rights have turned to a norm likely to be invoked in any type of conflict instead of being just a set of texts of political significance; alteration of rules in force in society, formerly a political fight, are now justified through Human Rights. This analysis has focused on this specificity by developing first a distinction between society of litigation and society of dispute and, in a second time, a typology of religious identities in accordance to the relationship that the individual maintains with the rule of law.
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Du bidonville à l’hôpital : anthropologie de la santé de la reproduction au Rajasthan (Inde) / From the Slum to Hospital : anthropology of Reproductive Health in Rajasthan (India)

Jullien, Clémence 07 December 2016 (has links)
Depuis les années 2000, le secteur de la santé de la reproduction, longtemps délaissé par le gouvernement indien, semble constituer un sujet d’inquiétude, notamment dans le nord du pays. Les taux de mortalité encore élevés discréditent l’image de superpuissance que l’État indien aime afficher, le déséquilibre du sex-ratio continue de se creuser en dépit des mesures législatives en vigueur et, malgré une importante baisse du taux de fécondité, le pays doit faire face à une population de plus d’un milliard deux cent millions d’habitants. À partir d’un terrain ethnographique d’un an et demi dans un hôpital public et dans des bidonvilles de Jaipur où une ONG œuvrait pour l’institutionnalisation de la santé maternelle, cette étude analyse les réactions des femmes et de leur famille face aux techniques persuasives et au pouvoir discrétionnaire que le personnel hospitalier et les membres de l’ONG utilisent à leur égard. Elle montre également en quoi les programmes de santé, censés garantir l’accès aux soins, tendent paradoxalement à rendre les bénéficiaires les plus vulnérables davantage conscients des inégalités socio-économiques dans leur vie quotidienne et renforcent les stéréotypes existants. À travers l’expérience des femmes, la santé de la reproduction apparaît comme un domaine sensible où des tensions sociales (castes, classes) et religieuses s’expriment et se cristallisent. La prise en charge de la santé de la reproduction ne se réduit pas à la santé materno-infantile mais englobe les questions de discrimination à l’égard des petites filles, du faible pouvoir décisionnel des femmes et du recours limité à la contraception, enjeux cruciaux qui attisent les différences au sein de la société indienne, sous couvert de progrès et au nom de l’intérêt de la nation. / Since the 2000s, the Indian government’s long-neglected reproductive health sector has been a subject of growing concern, especially in the northern part of the country. Mortality rates remain high, calling India’s superpower image into question; the sex ratio imbalance keeps growing despite legislative measures to correct it; and, despite a significant dip in the fertility rate, the country now has a population of over one-billion-two-hundred-million inhabitants. Drawing on one-and-a-half years of ethnographic fieldwork in a public hospital and several slums in Jaipur, this study analyses the reactions of women and their families to the techniques of persuasion and decision-making power used by hospital staff and NGO workers who institutionalise maternal health. The study also shows how health programmes meant to secure universal access to care paradoxically reinforce existing stereotypes and tend to make vulnerable patients even more aware of socioeconomic inequalities in their daily lives. Through the lens of women’s experiences, reproductive health appears to be a sensitive node where religious and social tensions of caste and class get expressed and crystallised. Thus, reproductive health is not confined to maternal and child healthcare; it includes core issues of discrimination toward young girls, the limited decision-making power of women, and ambivalence about contraception among women. While often presented in the guise of progress and the national interest, the institutionalisation of reproductive health actually maintains social disparities within Indian society
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Vertus et limites de la critique communautarienne du libéralisme

Caron Lanteigne, Louis-Philippe 09 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la critique communautarienne du libéralisme et se donne deux projets. D’abord, il s’agit de formuler une position de synthèse à partir des travaux des philosophes Charles Taylor, Michael Sandel, Alasdair MacIntyre et Michael Walzer. Cette synthèse s’articule autour de trois axes, soit ontologique, sociale et méthodologique. Le deuxième projet est d’évaluer cette position pour statuer sur son rapport au libéralisme, et, plus précisément, pour déterminer si elle est seulement une critique, une alternative, ou encore une variante à l’intérieur du libéralisme. Il est conclu que le communautarisme est réconciliable avec une certaine forme de libéralisme et que sa critique permet même de l’améliorer. / In this essay about the communitarian critique of liberalism I seek to reach two goals. First, it is to form a synthesis from the works of philosophers Charles Taylor, Michael Sandel, Alasdair MacIntyre and Michael Walzer. This synthesis is articulated through three axes: ontologicial, social and methodological. Building on this, my second objective is to assess its relation to liberalism. More specifically, I seek to determine whether communitarianism is merely a critique, an alternative or a variant of liberalism. My conclusion is that communitarianism is reconciliable with a certain form of liberalism and that its critique allows to improve it.
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Évolution de la prise en compte et du traitement des anciennes et nouvelles minorités dans le cadre des systèmes de l'OSCE et du Conseil de l'Europe : "nouvelles minorités" : nouveaux concepts, nouveaux enjeux de la nouvelle Europe / Evolution of the treatment of old and new minorities in the framework of OSCE and Council of Europe : "new minority" : new concept, new challenge of the new Europe

Eminoğlu, Nihal 10 November 2015 (has links)
Ce travail s’intéresse à la notion de « nouvelle minorité » surgie dans les années 2000 et traitée initialement par l’OSCE. Ce nouveau concept repose sur deux notions : celle de minorité et celle d’immigré. Ces deux concepts sont à l’origine de la naissance d’une nouvelle catégorie : la « nouvelle minorité issue de l’immigration », incluant les immigrés, leurs descendants et les réfugiés en Europe. Cependant notre travail se concentre sur les deux premiers groupes, c’est-à-dire les immigrés et leurs descendants et sur la relation de ces groupes avec la société d’accueil ainsi que avec l’Etat dans lequel ils vivent. Pour ce faire, après clarification du concept de minorité et comparaison entre nouvelles minorités et minorités nationales, en passant par un aperçu historique pour montrer l’évolution de la notion de minorité, nous arriverons à la question de la protection des « nouvelles minorités » et à celle de son intégration. / This work focuses on the concept of « new minority » which surfaced in the 2000s and wasinitially analysed by the OSCE. It is a new concept hinging on two notions, minorities and immigrant, which are the factors driving the emergence of this new category: the « new minority from immigrant backgrounds », which includes immigrants, their descendants and refugees in Europe. Our study concentrates more specifically on the first two of these groups, immigrants and their descendants, and on these groups' relationship with the host society as well as the State in which they live. After clarifying the notion of minority and drawing comparisons between new minorities and national minorities, then tracing out a historical overview showing how the notion of minority has evolved, we will arrive at the questions of the protection of the « new minorities » and their integration.
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La justice sociale face à l'impôt. Étude sociologique de l'évitement fiscal dans une perspective de philosophie politique / Social justice in front of tax. Sociology of tax avoidance in view of political philosophy

Bocquillon Liger-Belair, Philippe 18 November 2016 (has links)
Reposant sur l’analyse sociologique de quarante-neuf entretiens qualitatifs auprès de contribuables et spécialistes de l’évitement fiscal, ainsi que sur la lecture des philosophes majeurs de quatre grandes doctrines contemporaines de la justice sociale, cette thèse de doctorat vise à décrire et à comprendre les pratiques actuelles d’évitement fiscal des contribuables, personnes physiques et entreprises.La norme sociale s’avère plutôt favorable à l’évitement légal de l’impôt, et relativement permissive vis-à-vis de l’évitement illégal. Une analyse en sociologie de la déviance montrera les dangers que cette dynamique fait penser sur les finances publiques et sur la capacité de l’État à lever l’impôt dans le futur. Alors, l’étude des cadres axiologiques de ces phénomènes sociaux permettra d’établir une typologie idéal-typique des contribuables à partir des doctrines utilitariste, égalitariste libérale, libertarienne et communautarienne. Elle tentera de comprendre pour chaque groupe d’individus ainsi constitué les manières de penser et d’agir face à l’impôt, à partir notamment de la modélisation du « ras-le-bol fiscal ». Cette typologie pourra aussi être appliquée aux pratiques d’évitement des multinationales.Finalement, des recommandations originales et argumentées permettront de passer d’une vision comptable et juridique des finances publiques à une perspective de long terme basée sur les principes de justice. / This thesis is based on a qualitative survey among forty-nine taxpayers and tax specialists, as well as the study of the major philosophers of four different theories of social justice: utilitarianism, liberal egalitarianism, libertarianism and communitarianism. It aims at bringing to light tax avoidance and tax evasion strategies as well as the social and individual frames that allow such practices. This is conducted based on a social deviance analysis. Our work will confirm why taxpayers generally are in favour of (legal) tax avoidance. We have also observed a certain acceptance of (illegal) tax evasion. Our sociological and philosophical analysis will provide explanations for this situation. It will also offer new perspectives about the direct and side effects of this dynamic. We have established an ideal-type analysis grid that has allowed to better understand the social norm about tax, both from individual and firm perspectives. We have also created a theoretical model to explain the so-called tax “ras-le-bol”, as a breakeven threshold for taxes. We have eventually proposed original criteria for social justice based on our experience and research work that intends to open up new horizons for rebuilding a fair and sustainable tax and redistribution system.

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