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Architecture contemporaine et théorie de la déconstruction : le processus architectural à l'épreuve de la philosophie / The contemporary architecture and theory of deconstruction : architectural process on the evidence of philosophy

Farnia Shalmani, Hamed 06 March 2015 (has links)
Dans cette thèse, nous nous intéressons aux relations spécifiques entre l’architecture et la philosophie dans une période bien précise de l’histoire de l’architecture. Notre recherche consiste en une analyse approfondie du processus de la conception architecturale approchée à partir de la philosophie de la déconstruction. Il ne s’agit pas d’aborder de façon générale le domaine trop vaste des emprunts que les architectes peuvent faire à la philosophie, mais bien de se limiter à une entrée beaucoup plus précise, en partant d’une interrogation portant sur les relations que les architectes dits «déconstructivistes» entretiennent avec un courant de la philosophie connu, depuis les écrits du philosophe français Jacques Derrida, sous cette même appellation de «philosophie de la déconstruction». L’enjeu est d’étudier le processus de conception architecturale, son passage par des concepts et son aboutissement dans des formes, en le référant à la philosophie et en se demandant en particulier comment les architectes utilisent des références philosophiques. Pour arriver à une assimilation plus rigoureuse de la pensée déconstructive en architecture, l’architecte American : Peter Eisenman a proposé une interprétation du processus de conception architecturale proche de la logique textuelle. Ce processus s’appellera chez Eisenman la «décomposition». Notre problématique majeure sera d’essayer de comprendre quels outils à la fois théoriques et pratiques utilisent les architectes contemporaines afin de restructurer une conception architecturale influencée par la pensée déconstructive ? Le but était d’arriver à donner à la déconstruction en architecture un aspect et une définition précis, au-delà loin des seules images métaphoriques que certains architectes peuvent proposer de cette notion. De là dépendait le choix des œuvres analysées comme exemples de ce mouvement, mais aussi l’élucidation que nous tentions du processus de conception architecturale issu de cette notion de déconstruction. Notre but était de parvenir à donner une figure esthétique, théorique, fonctionnelle et opérationnelle à un mouvement architectural. Nous avons construit notre projet de recherche autour de quatre problématiques et hypothèses majeures qui résument de façon générale le chemin parcouru. La première interrogation vise l’origine de ce mouvement, dans la mesure où il est au croisement de ses deux disciplines divers, la philosophie et l’architecture. Est-il possible que ce mouvement soit le fruit d’une transformation philosophique en architecture, détaché de toute théorie architecturale antérieure ? Ou bien n’est-il que le développement d’une ou plusieurs idéologies antérieures en architecture ? Notre deuxième interrogation est orientée vers une compréhension de la source philosophique – les écrits de Jacques Derrida – et le processus d’une critique de la métaphysique chez le philosophe. Qu’est-ce que la déconstruction? La troisième interrogation vise une analyse concrète entre les données philosophiques et les œuvres architecturales. Comment l’architecture, art de construction par excellence, peut-elle devenir une déconstruction d’elle-même ? Dans quelle (s) limite (s) est-il possible de réduire la déconstruction à des connaissances définissables, comme semble malgré tout l’exiger l’architecture ? Ainsi, la dernière interrogation principale de notre projet vise l’impacte de ce mouvement sur l’architecture en globale et l’architecture contemporaine. / In this thesis, we focus on the specific relationship between architecture and philosophy in a specific period in the history of architecture. Although our research analyzes the process of architectural design through the philosophy of deconstruction, it does not generally address too broad field of philosophy. In fact, the project undermines the effects of the philosophical method of deconstruction on architecture and the so-called deconstructivists' concern with "philosophy of deconstruction" known from the writings of the French philosopher Jacques Derrida. In other words, the challenge is to study the process of architectural design, its association with concepts and its effect on forms, by referring to philosophy and in particular by claiming how architects use the philosophical references. To achieve a more precise assimilation of deconstructive thought in architecture, American architect Peter Eisenman proposed an interpretation of the architectural design process close to the textual logic. For Eisenman, this process is called "decomposition". Our major issue is to try to understand what theoretical tools and practices are used at the same time by the contemporary architects to restructure an architectural design influenced by the deconstructive thought. The aim is to give the deconstruction in architecture, a specific dimension and precise definition, far beyond the few metaphorical images that may offer some architects of thisconcept. Although we require analyzable projects to achieve a clear-cut definition, we have tried to elucidate the architectural design process resulting from the notion of deconstruction. Our goal is to achieve an operational, functional, theoretical and anaesthetic figure in an architectural movement. We have carried out our research project around four major issues and assumptions that generally summarize achieved progress. The first question examines the origin of this movement, in so far as it is at the crossroads of two different disciplines, philosophy and architecture. Is this architectural movement theresult of a philosophical transformation in architecture apart from any previous ideologies in architecture or is it the product of the development of one or more ideologies ? Our second question is directed towards an understanding of the philosophical source in the writings of Jacques Derrida and the process of critique of metaphysics for him. What is deconstruction ? The third question is about the concrete analysis between philosophical data and architectural works. How architecture, art of construction by excellence, become a deconstruction itself ? To what extent is it possible to reduce the deconstruction to a definable knowledge that the architecture can use it ? Thus, the last main question of our project highlights the impact of this movement on architecture in global and contemporary architecture.
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Outils d'aide à la décision pour la sélection des filières de valorisation des produits de la déconstruction des systèmes en fin de vie : application au domaine aéronautique / End-of-life option selction decision support tools

Godichaud, Matthieu 22 April 2009 (has links)
Dans un contexte de développement durable, les enjeux de la dernière phase du cycle de vie d'un système, la phase de retrait de service, se sont accrus ces dernières années. Les systèmes en fin de vie doivent être déconstruits afin d'être revalorisés pour répondre aux différentes exigences environnementales. Cette responsabilité incombe au concepteur qui doit définir le sous-système support de la phase de retrait de service : le système de déconstruction. Sa principale fonction est la réalisation de l'activité de déconstruction dans l'objectif de favoriser en aval le recyclage de la matière des constituants du système en fin de vie et/ou leur recyclage fonctionnel. Les stratégies de déconstruction doivent répondre à l'ensemble des problèmes de décision posés lors de la phase de retrait de service d'un système. Il s'agit notamment de sélectionner les constituants valorisables suivant des critères techniques, économiques et environnementaux puis de définir et optimiser le système de déconstruction permettant l'obtention de ces produits. La solution obtenue définie ce que nous avons appelé une trajectoire de déconstruction. Nos travaux portent sur la modélisation et l'optimisation de ces trajectoires. Nos développements s'articulent en quatre phases. Etat de l'art et démarche de définition d'une trajectoire. Dans cette phase, une structure de démarche de définition de trajectoires de déconstruction est proposée puis instrumentée. Les modèles généralement utilisés dans ce cadre sont de type déterministe et ne permettent pas de prendre en compte et de gérer les incertitudes inhérentes au processus de déconstruction (état dégradé du système en fin de vie et de ses constituants, demandes en produits issus de la déconstruction, dates de fin de vie des systèmes, …). Pour déterminer une solution robuste de déconstruction d'un système en fin de vie, l'aide à la décision proposée doit intégrer des incertitudes de nature diverse tout en facilitant leur gestion et leurs mises à jour. Incertitudes en déconstruction. Sur la base de ce constat, l'ensemble d'incertitudes couramment mises en jeu dans l'optimisation des trajectoires est identifié et caractérisé. Les méthodes probabilistes apparaissent comme des approches privilégiées pour intégrer ces incertitudes dans une démarche d'aide la décision. Les réseaux bayésiens et leur extension aux diagrammes d'influence sont proposés pour répondre à différents problèmes de décision posés lors de la définition d'une trajectoire de déconstruction. Ils servent de support au développement d'un outil d'aide à la décision. Modélisation de trajectoires de déconstruction : principes et approche statique d'optimisation. Après avoir présenté ses principes de modélisation, l'outil est développé dans une approche de détermination d'une trajectoire de déconstruction d'un système en fin de vie donné. La trajectoire obtenue fixe la profondeur de déconstruction, les options de revalorisation, les séquences et les modes de déconstruction suivant des critères économiques et environnementaux tout en permettant de gérer différents types d'incertitude. L'utilisation de critères économiques est ici privilégiée. Un exemple d'application sur un système aéronautique est développé pour illustrer les principes de modélisation. Approche dynamique pour l'optimisation d'une trajectoire de déconstruction. Le champ d'application de l'outil d'aide à la décision est étendu en intégrant une dimension temporelle à la modélisation du problème à l'aide des réseaux bayésiens dynamiques. Les trajectoires de déconstruction peuvent ainsi être établies sur des horizons couvrant les arrivées de plusieurs systèmes en fin de vie en présence d'incertitudes. Le modèle permet de déterminer des politiques de déconstruction pour chaque opération identifiée dans la trajectoire en fonction de différents paramètres liés à la gestion des demandes et des arrivées ou encore au processus d'obtention de ces produits. Le décideur peut ainsi adapter l'outil à différents contextes de détermination de trajectoire de déconstruction de systèmes en fin de vie. / In a sustainable development context, stakes of the last stage of system life cycle, the end-of-life stage, increase these last years. End-of-life systems have to be demanufactured in order to be valued and answer environmental requirements. The aim of disassembly strategies is to bring solutions to the whole decision problem put during the end-of-life stage of systems. In particular, decision maker have to select valuable products in function of technical, economical and environmental criteria and, then, design and optimise disassembly support system allowing generating these products. The solution determines what we call a disassembly trajectory and ours works deal with modelling and optimization of these trajectories. Definition steps of disassembly trajectories are proposed, structured and instrumented. Models that are generally used in this frame are determinist and do not allow taking into account and managing uncertainties that are inherent to disassembly process (degradation of products, demand for valuable product, systems end-of-life dates, ...). In order to determine a robust disassembly solution, decision aid has to integrate uncertainties from various origins while facilitating their management and their update. On the basis this observation, all the uncertainties involved in disassembly trajectory optimization are identified and characterized. Basing on Bayesian networks, the proposed tool is developed through a “static” approach of disassembly trajectory. Indeed, the obtained trajectory gives the disassembly level of the end-of-life system, recycling options, sequences and disassembly modes in function of economical criteria while allowing managing uncertainties. An application example on an aeronautical system is developed to illustrate the modelling method. The application field of the model is extended to take into account time dimension (dynamic approach) by using dynamic Bayesian networks. Trajectories can be defined on horizons that integrate several arrivals of end-of-life systems. Decision makers can so adapt the model to various contexts
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L'autre corps : le problème de la corporéité dans la philosophie de Jacques Derrida / The other body : the problem of corporeity in the Philosophy of Jacques Derrida / El otro cuerpo : el problema de la corporeidad en la filosofía de Jacques Derrida

González Castaño, Héctor 25 November 2017 (has links)
Cette thèse analyse la manière dont Derrida considère le problème du corps ; nous prenons pour fil conducteur la déconstruction du concept de « corps propre », ébauchée depuis les premiers textes de Derrida consacrés à la phénoménologie de Husserl. En lisant ce dernier, Hegel ou la psychanalyse, Derrida interroge le problème de l’« idéalisation » pour montrer qu’une forme d’« itérabilité » se trouve à la base du rapport entre le corps et la « vie », d’un côté, et du processus d’« auto-affection » qui constitue l’expérience du « corps propre », de l’autre. Derrida analyse la dimension économique du « propre » à travers les problèmes du signe et de l’écriture, et il démontre l’hétéro-affection inséparable de l’expérience du corps, qu’il considère comme un champ de forces. L’expérience corporelle du « propre » s’avère dérivée par rapport à une technicité « originaire », dont le rapport avec la singularité nous permet de penser « l’autre corps » qui travaille à l’intérieur du corps dit « propre ». Pour mieux développer ces questions, nous comparons les propos de Derrida avec deux grands philosophes du corps : Merleau-Ponty et Jean-Luc Nancy. Indissociable du rapport à l’autre, le corps nous oblige à interroger le problème du monde, dont l’unité, présupposée par la « chair » merleau-pontienne, est mise en cause par la déconstruction. Les réserves de Derrida à l’égard du concept nancyen de « corpus » et l’expérience de l’« intraductibilité » que constitue son livre 'Le toucher, Jean-Luc Nancy', nous conduisent à considérer une certaine pratique de la traduction comme ce qui ouvre la voie vers une pensée« toute autre » du corps. / This dissertation analyses the ways in which Derrida considers the problem of the body. It takes as its central theme the deconstruction of the “body proper” (corps propre) concept, whose discussion dates back to Derrida’s first texts on Husserl’s phenomenology. Through Husserl, Hegel and psychoanalysis, Derrida questions the problem of “idealisation”, and in doing so, he shows that a form of “iterability” is both the basis of the relationship between body and “life”, and equally, the basis of the process of “auto-affection”. By considering the economic dimension of the “proper” through the problems of writing and the sign, Derrida takes into account the hetero-affection inseparable from the experience of the body and insists that we think of the body as a space of forces. The bodily experience of the “proper” turns out to be derived from an “originary” technicity. The relationship of technics and singularity allows us to think “the other body” which operates from within the so called body “proper”.In order to better understand these questions, Derrida’s position is compared to two important philosophers of the body, Maurice Merleau-Ponty and Jean-Luc Nancy. The experience of the body implies a relation to the other and the world, whose unity is presupposed by Merleau-Ponty’s “flesh” (chair) and put into question by deconstruction. By clarifying Derrida’s reservations regarding Nancy’s concept of “corpus”, as well as considering the experience of “untranslatability” that constitutes 'On Touching, Jean-Luc Nancy', it is argued that Derrida’s philosophy asserts a certain practice of translation which opens up a space through which the “each time other” of the body can be thought. / Esta tesis analiza la forma en que Derrida considera la cuestión del cuerpo, tomando como hilo conductor la deconstrucción del concepto de “cuerpo proprio” (corps propre) esbozada desde los primeros escritos de Derrida sobre Husserl. Con este último, Hegel o el psicoanálisis, Derrida interroga el problema de la “idealización” para mostrar que una forma de “iterabilidad” se encuentra en la base de la relación entre el cuerpo y la “vida”, por un lado, y del proceso de “autoafección” que constituye la experiencia fenomenológica del “cuerpo proprio”, por el otro. Derrida analiza la dimensión económica del concepto de “propio” a través de los problemas del signo y de la escritura, para mostrar que hay una hetero-affección inseparable de la experiencia del cuerpo, que considera como un campo de fuerzas. La experiencia corporal de lo “propio” se descubre derivada con respecto a una tecnicidad “originaria”, cuya relación con la singularidad nos permite pensar “el otro cuerpo” que opera en el interior del llamado cuerpo “proprio”.Para desarrollar mejor estas cuestions, comparamos la posición de Derrida con la de dos grandes filósofos del cuerpo, Merleau-Ponty y Jean-Luc Nancy. Indisociable de la relación con el otro, el cuerpo nos obliga a interrogar el problema del mundo, cuya unidad, que la “carne” de Merleau-Ponty presupone, es puesta en duda por la deconstrucción. Las reservas de Derrida con respecto al concepto de “corpus” propuesto por Nancy y la experiencia de “intraducibilidad” que constituye el libro de Derrida 'Le toucher, Jean-Luc Nancy', nos llevan a considerar cierta práctica de la traducción como aquello que abre la vía a un pensamiento “cada vez otro” del cuerpo.
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Unifying concerns and entente : locating and pursuing the idiomaticity of free improvisation / Préoccupations unificatrices et "entente" : Situer et retracer l'idiomaticité de l'improvisation libre

Bourgeois, André Louis 19 January 2017 (has links)
Cette thèse étudie la question de l'idiomaticité dans la pratique musicale de l'improvisation libre. Notre enquête débute avec une discussion sur les difficultés qu'implique toute tentative de délimiter cette activité ou de la définir en termes positifs. En effet, le produit d'une performance improvisée émerge au moment de la prestation et s'évanouit immédiatement. Ce fait a poussé de nombreux musiciens et chercheurs à classer cette pratique comme étant « non-idiomatique » (et donc comme étant résistante à l'analyse sémiotique), une désignation qui a été popularisée par Derek Bailey dans son oeuvre pionnière Improvisation. Cependant, malgré son apparent caractère insaisissable, le genre a été capable de subsister depuis plusieurs décennies et continue a se propager à de nouvelles scènes musicales à travers le monde, supporté par un ensemble relativement consistant de préoccupations idéologiques et esthétiques quiunissent et habilitent ses praticiens et admirateurs. En utilisant un modèle sémiotique triadique dans la tradition de C.S. Peirce et en considérant les différents aspects de l'improvisation libre à la lumière de sa théorie des catégories, nous sommes capables d'élaborer une analyse sémiotique des aspects émergents/évanescents de l'improvisation libre, ainsi que de ses propriétés plus durables/idiomatiques. L'improvisation libre n'est pas du tout, comme aiment l'affirmercertains, libre de toutes conventions. Un des accomplissements de cette thèse est de déconstruire de mythe de la non-idiomaticité de l'improvisation libre et de démontrer que les engagements idiomatiques particuliers de cette pratique ont tout simplement été déplacés, abandonnant pour la plupart les idiomes formels (tels des approches génériques, codifiées et reconnaissables à la tonalité et au rythme) pour privilégier des codes de conduite qui rendent l'activité cohérente et signifiante à ses participants. Les témoignages d'improvisateurs révèlent qu'ils sont largement motivés par des préoccupations et principes similaires. Quant à la valeur momentanée reconnue de n'importe quel aspect formel d'une performance improvisée, c'est grâce à l'implémentation soudaine de conventions localisées et habituellement de trèscourte durée (que nous appelons « entente ») que les musiciens arrivent à cette reconnaissance mutuelle (mais toujours contingente). Les improvisateurs tendent à vouloir déconstruire ces conventions formelle émergentes assez rapidement. Ils comptent ne laisser aucun engagement formel se solidifier au delà d'un certain caractère liminaire qu'ils jugent désirable dans le cadre de leur activité. Finalement, n'importe quel indicateur pour mesurer le succès d'une performance improvisée doit se référer soit aux principes unificateurs qui soutendent la pratique et représentent le coeur de sonidiomaticité, soit aux exigences momentanées imposées par l'entente. / This thesis studies the question of idiomaticity in the musical practice of free improvisation. Our enquiry begins with a discussion on the difficulties of delineating this activity and of defining it in positive terms. The production of improvised performances indeed emerges at the moment of its delivery and is immediately fleeting. This has led many musicians and writers to classify the practice as "non-idiomatic" (and thus resistant to semiotic analysis), a designation popularized by Derek Bailey in his pioneering book Improvisation. Yet despite its apparent elusiveness, the genre has been able to endure for several decades and keeps spreading to new music scenes throughout the world, supported by relatively consistent ideological and aesthetic preoccupations that unify and enable its practitioners and fans. By using a triadic semiotic model in the tradition of C.S. Peirce and by considering the different aspects of free improvisation in the light of his theory of categories, we are able to give a semiotic account of both the emergent/evanescent and the enduring/idiomatic aspects of free improvisation. Free improvisation is not at all, as some would hope, free from all conventions. One of the accomplishments of this thesis is to deconstruct the myth of free improvisation's non-idiomaticity and demonstrate that the practice's particular idiomatic commitments have merely been shifted away from formal idioms (such as generically codified and recognizable approaches to tonality and rhythm) and onto codes of conduct that keep the activity coherent and significant for its participants. Musician testimonies reveal that the practices of free improvisers are indeed motivated by similar underlying concerns and principles. As for agreements on the momentary value of any of the improvised performance's formal aspects, they find mutual (if contingent) recognition through short-lived localized formal conventions that we call "entente". Improvisers, however, typically playfully deconstruct these emergent formal conventions rather expeditiously; they are intent on not letting any formal commitments solidify beyond a desired liminal capacity. In the end, any gauge for the success of an improvised performance must refer either to the underlying unifying principles that make up the core of its idiomaticity or to the momentary exigencies of entente.
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Dépenser le temps : étude de la représentation du temps dans les romans de Ph. Sollers

Anghel, Radu-Mihail January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le « nanomonde » et le renversement de la distinction entre nature et technique : entre l’artificialisation de la nature et la naturalisation de la technique

Esquivel Sada, Daphné 12 1900 (has links)
Les nanosciences et les nanotechnologies (NST) s’inscrivent dans un champ technoscientifique, le nanomonde, qui a pour socle l’hybridation autant conceptuelle que pratique entre le domaine de la nature et celui de la technique. Dans ce mémoire nous nous intéressons au basculement de la distinction entre le naturel et l’artificiel qui s’ensuit. Un retour socio-historique sur la construction du dualisme nature/artifice propre aux sociétés modernes nous aide alors à saisir les enjeux socio-culturels impliqués dans sa remise en question. La déconstruction, à travers la méthode d’analyse de discours, d’entretiens réalisés avec les principaux chercheurs en NST au Québec illustre empiriquement, tout en le systématisant, le double processus d’artificialisation de la nature et de naturalisation de la technique, pointé théoriquement comme caractéristique de la remise en cause de la distinction entre nature et artifice qu’opère le nanomonde. Nous suggérons que l’artificialisation de la nature et la naturalisation de la technique, loin d’être contradictoires, constituent des éléments d’une dynamique synergique dont le résultat est une désontologisation de la nature comme catégorie de la pensée et une déqualification du monde qui distingue l’activité humaine. / Nanosciences and nanotechnologies (NST) are part of a technoscientific field, the nanoworld, which is founded on a theoretical and practical hybridization between nature and technique. In this master thesis we are interested in the blurring of the distinction between the natural and the artificial that so follows. From a socio-historical perspective of the construction of the dualism nature/artefact typical of modern societies, we try to apprehend the socio-cultural stakes that might result from its reversal. Through discourse analysis of interviews conducted with the main researchers in NST in Quebec, we illustrate empirically, and systematize, the double process of artificialisation of nature and naturalization of technique, which is theoretically pointed out as characteristic of the blur of the distinction between nature and technique carried out in the nanoworld. We suggest that the two terms, artificialisation of nature and naturalization of technique, far from being contradictory, rather constitute elements of a synergetic dynamics that leads to a de-ontologisation of nature as a category of thought and a disqualification of the domain that distinguishes human activity. / Conseil de Recherches en sciences humaines du Canada
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Un non-événement qui a pourtant eu lieu : la rencontre entre Gadamer et Derrida

Haché, Luc 06 1900 (has links)
La rencontre tant attendue entre Hans-Georg Gadamer et Jacques Derrida a finalement eu lieu au Goethe-Institut de Paris en 1981. Le dialogue espéré entre l'herméneutique et la déconstruction s'y est cependant à peine engagé. Selon la plupart des commentateurs, la conférence qu'y a prononcée Derrida n'était d'ailleurs même pas liée à la rencontre. Nous ne partageons pas cette opinion. Derrida a choisi de critiquer l'interprétation heideggérienne de Nietzsche, alors que Gadamer venait de faire un plaidoyer inconditionnel en sa faveur. De plus, la structure axiomatique de l'unité et de la totalité que Derrida met en question dans sa conférence est la même que celle qu'il a ailleurs attribuée à l'herméneutique. En mettant en doute la primauté de cette structure, il s'en prenait donc aux fondements de l'herméneutique telle qu'il la concevait. Enfin, sa conférence a laissé entrevoir une conception de l'interprétation dont l'absence d'horizon de vérité exclut l'herméneutique. / The long-awaited encounter between Hans-Georg Gadamer and Jacques Derrida finally took place in Paris' Goethe-Institut in 1981. However, the expectations of a dialogue between hermeneutics and deconstruction were hardly fulfilled. Most commentators even agree that the conference Derrida read on this occasion had nothing to do with the actual encounter. We disagree with this assessment. Gadamer had already openly and unconditionally endorsed Heidegger's interpretation of Nietzsche and Derrida chose this occasion to criticize it. Moreover, he called into question the same axiomatic structure of unity and totality that he had elsewhere presented as hermeneutics' own. By questioning this structure, he was attempting to dismantle the core of what hermeneutics was to him. Finally, his conference provided a glimpse into an interpretative approach that completely excludes the truth-centered interpretation of hermeneutics.
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Derrida et Bergson : dialogue médiat sur la question de l'immédiat

Fradet, Pierre-Alexandre 08 1900 (has links)
Si le rapport entre Derrida et Bergson n’a pas fait l’objet de nombreuses études, les commentaires existants témoignent à peu près tous d’une vision commune : entre les deux philosophes, les divergences peuvent être atténuées, voire dissoutes, par la considération de convergences plus fondamentales. Les pages qui suivent seront l’occasion pour nous de faire contrepoids à cette vulgate interprétative. Sans nier l’existence de points de contact entre Derrida et Bergson, nous voudrions en effet montrer qu’un important désaccord subsiste entre eux au sujet de la possibilité de l’intuition. Alors que Derrida met en cause les doctrines intuitionnistes, Bergson érige l’intuition en méthode philosophique. Le présent mémoire prendra pour fil conducteur les motifs de cette discorde. Réduit à sa plus simple expression, l’objectif que nous y poursuivrons sera de montrer que les pensées bergsonienne et derridienne, lorsque mises en dialogue, révèlent un désaccord partiel qui permet de réfléchir de façon féconde sur la possibilité de l’intuition. Pour être plus exact, nous caresserons ici une triple ambition : i/ cerner étroitement l’objet du litige entre Derrida et Bergson, trop peu souligné par les commentateurs, et dont nous montrons qu’il s’articule à une entente partielle ; ii/ tirer au clair les diverses raisons qui amènent l’un à s’en prendre à l’intuition, l’autre à embrasser la méthode intuitive ; iii/ établir que certains arguments de Bergson, bien qu’ils connaissent un regain d’intérêt depuis quelques années, paraissent lacunaires lorsqu’on les confronte à différentes objections. / Although studies of the relation between Derrida and Bergson are few and far between, they nearly all share a common vision: that of attenuating – or even altogether eliminating – the divisions between the two philosophers’ thought, by considering their more fundamental convergences. The following pages will allow us to counterbalance this common interpretation. Without denying the points that Derrida and Bergson do have in common, we will show an important divergence in opinion between the two on the idea that intuition is possible and founded. While Derrida lays doubt on intuitionist doctrine, Bergson establishes intuition as a philosophical method. This thesis examines the motives behind this divergence. Put simply, a comparison of Derridian and Bergsonian thought reveals a partial disagreement that enables fruitful reflection about whether or not intuition is possible. More precisely, we pursue three objectives here: i/ to clearly identify the scope of the disagreement between Derrida and Bergson, often overlooked by previous commentaries, showing that it includes a partial agreement; ii/ to clarify the diverse reasons leading Derrida to deny the very existence of intuition while Bergson embraces intuition as a philosophical method; and iii/ to show that certain Bergsonian arguments, although enjoying a resurge in interest in recent years, appear unable to stand up to several different objections.
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Le corps en jeu dans le théâtre anglais contemporain (1983-2010) : Edward Bond, Howard Barker, Martin Crimp et Sarah Kane / The body at play : The body and its representation in contemporary English theatre (1983-2010) : Edward Bond, Howard Barker, Martin Crimp and Sarah Kane

Obis, Eleonore 21 November 2011 (has links)
Le théâtre est le lieu d’un rapport privilégié au corps, dans la co-présence du corps de l’acteur et du corps du spectateur au moment de la représentation théâtrale. Il est l’arène privilégiée où s’observe l’impact des bouleversements qui ont modifié les codes de la représentation au cours du vingtième siècle. Le théâtre anglais contemporain attire les regards sur le spectacle d’un corps souffrant, exhibé, violenté (théâtre In-yer-face, théâtre de la Catastrophe) et dans le même temps propose la représentation d’un corps spectral dans un théâtre influencé par Beckett. Ces deux tendances – corps spectacle et corps spectral – sont les signes visibles d’une crise de la représentation du corps et de la déconstruction du sujet. Les auteurs que nous avons choisis pour cette étude (Edward Bond, Howard Barker, Martin Crimp et Sarah Kane) se sont imposés comme les figures de proue d’un théâtre non-naturaliste, poétique et subversif, qui font du corps le pilier de leurs esthétiques. Notre étude se présente comme une anatomie du « corps esthétique » (Roland Barthes) dans une perspective comparatiste des dramaturgies abordées. Elle explore le rôle du corps dans tous les domaines de la représentation : Comment le texte construit-il le corps ? Comment le corps envahit-il le texte ? Quelles sont les stratégies mises en œuvre pour représenter le corps dans le passage de la page au plateau ? Quelle est la place du corps de l’acteur ? du corps du spectateur ? Parce que « le » corps n’existe pas, les théâtres du corps en jeu ne cessent d’affirmer le potentiel illimité du corps en exposant la labilité du corps du personnage, de l’acteur et du spectateur. / The theatre is a privileged site to understand the body, because of the copresence of the body of the actor and that of the spectator during the representation. It is the privileged arena where we can observe the consequences of the upheavals that changed the conventions in representation in the course of the twentieth century. English contemporary theatre attracts our attention both to the spectacle of a suffering body, which is also exposed and violated (In-yer-face theatre, the theatre of Catastrophe) and that of a spectral body, in a theatre influenced by Beckett. These two trends – the body as spectacle and the spectral body – are the visible signs of a crisis in the representation of the body and the deconstruction of the subject. The authors chosen for this study (Edward Bond, Howard Barker, Martin Crimp and Sarah Kane) are the figureheads of a non-naturalistic, poetic and subversive theatre. The body is at the core of their aesthetics. Our contention is to develop an anatomy of the “aesthetic body” (Roland Barthes) with a comparative approach of the works, and to investigate the role of the body in all the different fields of representation: How does the text create a body? How does the body invade the text? What are the strategies at stake to represent the body in the translation from page to stage? How is the body of the actor used? How is the spectator’s body affected? Because it seems there is no such thing as “the” body, the theatres of the “body-at-play” try to reassess the limitless potential of the body, to deliver it from all constraints, and to expose the lability of the character’s body, as well as the actor’s and the spectator’s.
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Limites et frontières dans les romans écossais de Walter Scott / Limits and Borders in Walter Scott’s Scottish Novels

Sabiron, Céline 10 December 2011 (has links)
Cette monographie invite à une étude de la pensée de la frontière chez Walter Scott (1771-1832) à partir d’une analyse textuelle détaillée de ses romans écossais — dont l’intrigue se déroule en Écosse, près des Borders ou de la faille frontalière des Highlands, principalement aux XVIIe et XVIIIe siècles autour de l’Union des deux royaumes anglais et écossais. Elle découvre un ensemble d’interactions entre les concepts de limite et de frontière en s’appuyant sur une stratégie particulière, élaborée par l’auteur, fervent opposant à tout manichéisme. Ce dernier fixe les frontières envisagées comme des limites, des bornes immuables et infranchissables, pour ensuite les déconstruire, c’est-à-dire les traverser, les déplacer et les brouiller avant de les dissoudre dans le but d’atteindre un état d’entre-deux parfait où les contraires s’unissent harmonieusement. Cette thèse permet de dégager une voie du milieu scottienne faisant de Scott un écrivain d’avant-garde pour son époque, et qui reste très novateur aujourd’hui encore, car il annonce bien des préoccupations postmodernes. / This monograph is dedicated to the question of limits and borders in Walter Scott (1771-1832)’s Scottish novels — thus called because the stories are set in the Borders or near the Highland line mostly in the 17th and 18th centuries at the time of the Union between the two kingdoms of England and Scotland. A very detailed analysis of the texts of the novels helps us to discover a series of interactions between the two concepts of limit and border which are grounded in a particular strategy developed by the author — a fervent opponent to Manichaeism. He sets boundaries, seen as fixed and impassable limits, and then deconstructs them, i.e. has them be crossed, moved, blurred before dissolving them in order to reach a perfect in-between state where all opposites mingle harmoniously. This thesis enables us to define a Scottian middle way, which makes Scott an avant-garde writer in his own time, and still nowadays since he paves the way for many a postmodern concern.

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