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Le roman du bijou fin-de-siècle : esthétique et sociétéPelletier, Sophie 08 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse au rôle et à la représentation des bijoux dans les textes narratifs français des trois dernières décennies du XIXe siècle. Non seulement ils abondent dans les œuvres en prose de l’époque, les pierres et métaux précieux en investissent à la fois l’intrigue, le lexique et la poétique. Qui plus est, ils constituent aussi des objets fortement connotés animant les récits de leurs propres significations esthétiques, sociales, économiques et politiques. Les études de texte ici présentées amènent par surcroît à constater qu’à travers les joyaux, des sujets ou des interrogations essentiels au discours du temps surgissent, se problématisent, s’amalgament et se métamorphosent. Suivant une approche sociocritique, qui conjugue l’analyse textuelle à l’examen de données socio-historiques, cette étude du bijou dans le roman fin-de-siècle démontre qu’en tant que signe polysémique, il cristallise les implications littéraires, esthétiques et sociales du texte et constitue un objet privilégié pour mettre en communication les auteurs avec leur société.
Plus précisément, le bijou dans la littérature fin-de-siècle condense des rapports de force de l’époque : emblème des séculaires lignées aristocratiques de jadis, il constitue dans un monde désormais bourgeois un objet qui se vend, se démocratise et se copie; signe de l’asservissement du corps féminin à une autorité masculine, il peut aussi devenir l’arme terrible d’héroïnes conquérantes et affranchies; matière prisée des rêveurs et des artisans, il permet au texte fin-de-siècle de se positionner par rapport à l’hégémonie zolienne et aux autres pratiques artistiques du temps. Chacune des trois grandes parties de la thèse (l’objet, le corps, la matière) explore l’une de ces luttes de pouvoir, et est divisée en deux chapitres présentant tour à tour des points de vue qui se complètent ou qui s’affrontent.
Cette thèse invite au final à isoler certains aspects de la gemme (la rareté, la dualité nature / culture, etc.) qui en font une métaphore de prédilection pour les auteurs de l’époque. Du nombre, sa résistance, toujours mise en tension avec l’inexorable travail de la durée, permet de mieux cerner l’esthétique fin-de-siècle et son rapport équivoque, conflictuel, au monde et au temps qui passe. / This thesis investigates the function and representation of jewels in French narratives from the last three decades of the nineteenth century. Not only is this prose rich in gems and precious metals; its plot, vocabulary, and aesthetic are endowed with these luxurious substances and with their properties. In addition jewels represent objects of strong connotations, and thus they charge the narratives with their own aesthetic, social, economical or political meanings. Above all, the analyses of texts presented here reveal that through jewels, interrogations that are central in the social discourse of the time are raised, problematized, intertwined or transfigured. In accordance with a sociocriticism that takes into consideration socio-historical issues in its approach to literary text this study of the jewel in the fin-de-siècle novel shows that, being strong and complex signs, jewels condense the literary, aesthetic and social implications of the text, and constitute privileged objects prone to mediate authors with their society.
More precisely, jewels in fin-de-siècle literature summarize tensions of the time: emblems of the secular aristocratic lineages of long ago, in a newly bourgeois world they are more accessible, common objects which can be sold and copied; albeit signs of the submission of the feminine body to a masculine authority they can also become a terrible weapon for freed and conquering female heroes; they embody a substance cherished by dreamers and craftsmen through which the fin-de-siècle text positions itself with regards to Zola’s hegemony and to other artistic practices of the time. Each of the three sections of the thesis (l’objet, le corps, la matière) explores one of these power struggles and is divided into two chapters presenting successively completing or competing points of view.
This thesis ultimately leads to the identification of various aspects (rarity, duality nature / culture, etc.) by which gems become a favourite metaphor for authors of the end of the nineteenth century. Among these attributes, precious stones’ resistance – always in tension with the inexorable work of duration – leads to a better comprehension of the fin-de-siècle aesthetic and its equivocal, conflicting relations with the world and with time as it flies by.
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Ideologies of language and print media in GhanaAnyidoho, Paul Kwabla January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le rôle de Julien Hébert (1917-1994) dans l'émergence du design au QuébecRacine, Martin January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Manquer de regard : enjeux intermédiatiques du texte et de l'image chez Julie Doucet et Ken LumCormier-Larose, Catherine January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Pour un cinéma du «réel» : les films de fiction de Jean-Pierre et Luc DardenneCroteau, Stéphanie 02 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur cinq films de fiction de Jean-Pierre et Luc Dardenne : La promesse (1996), Rosetta (1999), Le fils (2002), L’enfant (2005) et Le silence de Lorna (2008). L’objectif de cette recherche est d’analyser la problématique du « réel » à travers ces cinq cas filmiques, en défendant l’idée que le réel, à défaut de pouvoir être représenté (Jacques Lacan), est visé – et exprimé – par l’appareillage cinématographique des Dardenne.
Dans le premier chapitre, nous déterminons en quoi le cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne opère une nouvelle fictionnalité qui brouille les limites entre le document et la fiction. Dans le deuxième chapitre, nous situons l’approche des Frères dans la modernité cinématographique et nous analysons les enjeux esthétiques qui, au sein de leur cinéma, « posent le problème du réel ». Enfin, le troisième chapitre est entièrement dédié à l’acteur dardennien qui, par sa méthode, son jeu et ses postures, provoque l’expression du réel. / This master's thesis focuses on five fiction films directed by Jean-Pierre and Luc Dardenne: La promesse (1996), Rosetta (1999), Le fils (2002), L’enfant (2005) and Le silence de Lorna (2008). This research aims to analyze the problem of “the real” through these five films, arguing that although the real can’t be represented (Jacques Lacan), it can be targeted — and expressed — through the cinematic apparatus of the Dardenne.
In the first chapter, we explain how the films of Jean-Pierre and Luc Dardenne deploy a new fictionality that blurs the boundaries between document and fiction. In the second chapter, we place the Dardenne’s approach in the context of modern cinema and analyze the aesthetic aspects that set out the problem of the real in their cinema. The third chapter is dedicated to the Dardennian actor, a proper "body character" (Gilles Deleuze), who also participates in the expression of the non obvious character of the real.
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Postures et mutations du plan-séquence fixe, du cinéma des premiers temps à YouTubeSéguin-Tétreault, Mathieu 06 1900 (has links)
Privilégiant une approche généalogique et intertextuelle, cette étude interroge le dispositif du plan-séquence fixe à travers ses moments phares dans l’histoire du cinéma et démontre que son usage vise autant à renouer avec le cinéma des premiers temps qu’à poursuivre les préoccupations des cinéastes expérimentaux. Chez Andy Warhol, le plan-séquence fixe s’inscrit dans un rapport de redécouverte et d’enchantement du cinéma des premiers temps. Avec Jeanne Dielman, Chantal Akerman prolonge les traits du modernisme bazinien et de l’avant-garde new-yorkaise. Avec l’avènement de la vidéosurveillance, il se transforme en une esthétique carcérale qui pose dès lors des problèmes éthiques et esthétiques (voyeurisme, degré zéro de la mise en scène, etc.), questionnés dans les documentaires News from Home et Délits flagrants. Forme commune et majeure dans le cinéma d’auteur contemporain de même que dans la culture populaire et amateur (web film, série télé, etc.), le plan-séquence fixe permet d’analyser un ensemble de pratiques et de réalités du cinéma, de l’usine Lumière à YouTube. / Favouring an approach at once genealogical and intertextual, this study explores the practice of the "static sequence shot" (plan-séquence caméra fixe) in cinema. It offers an overview of its significant moments in film history. It tries to show how its use since the 70's can be seen as a reappraisal of early cinema technique, and can also find strong echos in the works of experimental filmmakers, in particular structural filmmaking. For Andy Warhol, the static sequence shot was both a rediscovery and an enchantment of early cinema. In Jeanne Dielman Chantal Akerman's static shots extended Bazinian Modernism into the New York Avant-garde. Since the 80's, with the advent of video surveillance, the static sequence shot becomes associated with a carceral apparatus, posing ethical and aesthetic issues (voyeurism, degree zero mechanisms, etc.). These issues are at the core of the documentary films News from Home and Délits flagrants. Today, we can witness that the static sequence shot has become increasingly important and almost dominant in certain branches of auteur cinema as well as in contemporary popular media culture (web films, T.V. series, etc.) This master's thesis thus claims it allows us to analyse current as well as early practices of cinema, from the Lumière' s factory to YouTube. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Sensibilité aux ambiances lumineuses dans l'architecture des grandes demeures husseinites du XVIIIe - début XIXe siècles.Karoui, Hind 09 March 2012 (has links) (PDF)
La recherche que nous menons est un essai de reconstitution des ambiances lumineuses dans les grandes demeures des dignitaires du pouvoir beylical du XVIIIe et du début du XIXe siècle (1704-1815), situées dans la médina de Tunis. Notre objectif est de comprendre les rôles respectifs de l' " architecte " et des usagers dans cette " mise en lumière " de l'espace domestique traditionnel tunisois. Deux points essentiels ont articulé notre réflexion. Le premier point concerne le profil des habitants et du chef de la corporation des maîtres-maçons, chargé de la conception et de l'exécution des travaux, le deuxième point porte sur la caractérisation des ambiances lumineuses des espaces de la demeure. Notre méthode d'approche est de type interactionnelle. Elle nous permet de combiner le volet lié à l'histoire-sociale avec le volet expérimental. Cette méthode s'applique à la modélisation géométrique, à la simulation numérique ainsi qu'aux prises de mesures d'éclairement, effectuées dans une des demeures de notre corpus, à savoir dãr Ben Abdallah (quartier Bãb el-Jazîra). Les types de percement et d'éléments de protection solaire qui leur ont été ajoutés, ainsi que leur orientation et leur emplacement dans la demeure, ont été de même analysés. Par ailleurs, à l'aide du logiciel d'éclairement SOLENE (CERMA, UMR, CNRS 1563), nous avons dressé des cartographies d'éclairement, pour décrire trois scènes de vie que nous avons considéré comme étant représentatives de la vie familiale de l'époque. Il s'agit : 1. D'une restitution d'un moment de détente du propriétaire, le ministre Slimãne Kéhia dans son observatoire privé (kushk), 2. D'une rencontre entre son épouse, la princesse Aziza avec ses invitées, dans la salle en " T " de la maison des hôtes, 3. D'une journée de travail, particulièrement laborieuse, vécue par les jeunes servantes noires, à l'occasion de l'approvisionnement annuel de la famille en couscous. Chacune de ces trois scènes se déroulaient à des moments particuliers de l'année et dans un espace spécifique de la demeure. Les résultats obtenus nous ont permis de saisir la relation existante entre les goûts et les désirs des usagers d'une part, les pratiques constructives et le savoir-faire de l' " architecte " d'autre part, avec la qualité lumineuse des espaces habitables. Pourquoi donc ne pas parler d'une " culture de la lumière ", qui se dessine à travers les faits et gestes des habitants et dans leur façon de gérer, d'ajuster et de contrôler les dispositifs d'éclairement par rapport à leur mode de vie, à leurs goûts et aspirations ?
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L’autoréflexion de l’énonciation filmique du film Punch-Drunk LoveLehmann, Joël 04 1900 (has links)
Le film Punch-Drunk Love, réalisé en 2002 par Paul Thomas Anderson, présente
une approche formelle hors du commun et expose, de manière flagrante, le travail
énonciatif du film. L’énonciation filmique qui est sienne pousse le spectateur à se distancer
de l’oeuvre et l’incite à se questionner sur la signification des codes mis en place. Ce dernier
est également stimulé à remettre en question ses propres attentes ainsi qu’à s’interroger sur
son plaisir spectatoriel. Nous proposons, dans le cadre de ce mémoire, de faire l’analyse de
l’énonciation filmique du film à travers l’approche abstraite de Christian Metz. Grâce à sa
théorie, qui affiche la préséance du film sur l’auteur en matière de signification des codes,
nous mettrons en évidence l’idée que les constructions énonciatives fortes reprennent à leur
compte l’histoire racontée par le film. L’énonciation réfléchit et redouble le film. Avec une
telle approche, le film expose son rapport fusionnel entre le fond et la forme.
L’énonciation, vue sous cet oeil, devient l’alter ego du film. / In Punch-Drunk Love (2002), Paul Thomas Anderson applies a unique creative
process that reveals the very inner workings of enunciation in the film. His filmic approach
functions to distance the spectator from the film and, to various degrees, challenges the
spectator to question the codes that create an aesthetic of illusion. Drawing on Christian
Metz’s abstract approach to enunciation, this thesis proposes to analyse the filmic
enunciation of Anderson’s film. By means of this theoretical approach, we become aware
that the enunciation of the film stimulates the spectator into realizing that the implied
meaning of the enunciation is one that can be understood within its own self. The “who”
and the “what” are no longer questions that are answered from the “outside”. The “who” is
the film and the “what” resides in it. What we are observing is the self–reflexive nature of
enunciation. / Pour
respecter
les
droits
d’auteur,
la
version
électronique
de
ce
mémoire
a
été
dépouillée
de
ses
documents
visuels
et
audio‐visuels.
La
version
intégrale
du
mémoire
a
été
déposée
au
Service
de
la
gestion
des
documents
et
des
archives
de
l'Université
de
Montréal.
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Faiseurs de féeries : mise en scène, machinerie et pratiques cinématographiques émergentes au tournant du XXe siècleTralongo, Stéphane 11 1900 (has links)
Cette thèse se donne comme objectif de renouveler la conception historique qu’on s’est généralement faite jusqu’à présent des rapports que le monde des arts de la scène a établis avec les pratiques cinématographiques émergentes au tournant du xxe siècle, en remettant profondément en question les idées de primitivité des films, de crédulité des spectateurs et de pré-cinématographicité des formes. Notre recherche vise en particulier à replacer les féeries cinématographiques de Georges Méliès dans le cadre institutionnel du théâtre parisien de cette époque, de façon à montrer que leur histoire s’inscrit plus largement dans celle des techniques, des savoir-faire et des métiers du spectacle de scène tel qu’on le conçoit alors au Châtelet, à la Gaîté ou aux Folies-Bergère. Nous développons pour ce faire une approche historiographique qui ne part plus du principe qu’il s’agit d’étudier les relations entre deux arts concurrents – ce que laissaient entendre les travaux qui mettaient d’emblée « théâtre » et « cinématographe » sur le même plan –, mais qui propose de considérer les relations en question d’abord et avant tout comme celles qui s’engagent entre une institution culturelle ancienne et une toute nouvelle technologie. Nous cherchons ainsi à montrer que le cinématographe vient s’ajouter à la longue série culturelle des attractions lumineuses qui apparaissent avec l’avènement de l’éclairage électrique. Dans la première partie (« Le spectacle de l’électricité »), nous nous intéressons aux pratiques d’éclairage et aux habitudes de vision qui ont permis aux spectateurs de féeries de comprendre et d’apprécier le spectacle cinématographique. Dans la deuxième partie (« L’illusion de la technique »), nous examinons comment différentes formes d’intégration et d’hybridation des techniques dans les féeries vont faciliter l’appropriation précoce du cinématographe par les gens de théâtre. Dans la troisième partie (« L’art du cinématographe »), nous montrons que l’esthétique des tout premiers films a été façonnée par des règles de création et des critères d’appréciation qui relevaient de l’institution théâtrale et qui, de ce fait, pouvaient déjà donner une certaine valeur artistique à ces films. L’enjeu principal de la présente recherche est donc d’offrir une vision plus juste et plus nuancée de ce qu’a été le spectacle de scène dans son rapport aux technologies et, en particulier, à cette nouvelle machine qu’est le cinématographe. / The goal of this dissertation is to renew our historical view of the exchanges occurring between theatre and early film practices at the turn of the twentieth century, by questioning the ideas of primitive cinema, credulous audiences and precinematic forms. Our research aims to put more specifically Georges Méliès’ féeries back into the institutional framework of the parisian theatre, in order to show how these films are part of the history of techniques which were used at the Châtelet, the Gaîté and the Folies-Bergère. Previous studies have generally postulated that theatre and cinema were, from the very beginning, two rival art forms. However, our historiographical approach differs from this assumption, seeing the relationship instead as that between an old cultural institution and a brand new technology. We think our understanding of early cinema could be improved if we acknowledge that the kinematographic technology belonged to the broad cultural series of luminous attractions appearing with the emergence of electric lighting. In the first part (« The spectacle of electricity »), we study lighting practices and habits of vision that helped féeries’ spectators to understand and enjoy early cinema. In the second part (« The illusion of technique »), we investigate how the integration and hybridization of technologies in féeries led theatre workmen to use the kinematograph on stage. In the third part (« The art of kinematography »), we prove that early cinema aesthetics has been shaped by rules of creation and assessment criteria belonging to the institution of theatre, such that films could already be seen by spectators and critics as artistic forms. The main challenge of this research is to offer a more accurate vision of the history of theatre in its relation to technologies and, in particular, to this new machine that was, at the time, the kinematograph. / Réalisé en cotutelle avec l’Université Lumière Lyon 2
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La légende urbaine des snuff movies : histoire, théorie, esthétiques, technologiesLaperrière, Simon 04 1900 (has links)
La présente étude propose une analyse historique de la légende urbaine des snuff movies. En premier lieu, elle se penche sur l’émergence de cette rumeur dans le paysage médiatique américain des années 70 tout en focalisant sur certains objets filmiques l’ayant crédibilisée, principalement les stag et les mondo movies. Ce mémoire analyse par la suite l’influence majeure de deux événements sur l’implantation de la légende urbaine dans l’imaginaire collectif, soit l’assassinat de Sharon Tate et la circulation du film de Zapruder. Après avoir étudié la persistance de la rumeur, cet essai focalise sur la promotion et l’exploitation de Snuff (1976) en plus de proposer une analyse de ce long métrage. Ensuite, il se penche sur deux types de représentations du snuff dans le cinéma de fiction ainsi que leurs impacts sur l’authentification de la légende urbaine. Il est d’abord question des mises en scène du snuff dans le cinéma populaire qui s’inspirent de la rumeur pour ensuite l’actualiser. Sont ensuite étudiées les représentations du snuff à titre de faux documents, soit ces œuvres qui tentent par divers procédés de se faire passer pour de véritables films clandestins et, de ce fait, authentifient l’objet auquel ils se réfèrent. Puisque cette étude analyse l’évolution médiatique de la légende urbaine, elle se conclut sur son déplacement du cinéma vers Internet et de sa nouvelle crédibilisation grâce aux vidéos macabres, à la pornographie juvénile et au récent cas Magnotta. / The following study proposes a historical analysis of the urban legend of snuff movies. First, it examines the emergence of this rumor in the American media landscape of the 1970s, while focusing on the cinematic objects having reinforced its credibility, mainly stag and mondo movies. This memoir subsequently analyzes the major influence two events had towards implementing this urban legend into the collective imaginary, namely the assassination of Sharon Tate and the circulation of the Zapruder film. After studying the persistence of the rumor, this essay focuses on the promotion and exploitation of Snuff (1976), offering, in addition, an analysis of this feature film. Following this, this essay addresses two types of snuff representation in fiction film, as well as their impact on the authentication of the urban legend. First, there is the issue of the staging of snuff in popular cinema, taking inspiration from the rumor in order to update it in return. Secondly, is studied the representations of snuff as fake documents, namely the works attempting, through various processes, to pass for genuinely illegal films, thus authenticating the objects they are a reference to. Because this study analyzes the evolution of the media surrounding the urban legend, it concludes on its displacement from the cinema to the Internet, and the new credibility allowed by macabre videos, child pornography and the recent Magnotta case.
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