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Revealing new dynamics in the industrial city : a study of human/horse relations in Montreal's public space, 1860-1916

Paulin, Catherine 08 1900 (has links)
No description available.
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L’Association des Indiens du Québec (1965-1977) et le militantisme autochtone dans le Québec des années 1960-1970

Turcotte, Yanick 01 1900 (has links)
No description available.
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Trajectoires et subjectivités italo-québécoises : le processus identitaire de la deuxième génération tel que conçu par Marco Micone, Mary Melfi et Paul Tana

Hélie-Martel, Anaïs 12 1900 (has links)
Ce mémoire se penche sur le processus identitaire de la deuxième génération d’Italo-Québécois lors de la deuxième vague migratoire. Plus précisément, nous porterons notre regard sur les œuvres de créations de Marco Micone, Mary Melfi et Paul Tana afin de dévoiler certains aspects de l’identité qui sont dissimulés à travers la fiction. C’est à travers leur vision qu’il sera possible de dégager plusieurs trames narratives qui relatent différentes trajectoires migratoires et d’établissement au Québec, tout en exposant le défi de se (re)définir relativement à la multiplication des référents dans une société moderne et bilingue. Si c’est la deuxième génération qui fait office de protagoniste dans ce mémoire, cela s’explique par le statut qu’elle occupe dans la société québécoise et les changements auxquels elle se confronte. Au lieu de définir une identité globale, nous nous intéressons davantage aux éléments qui façonnent, qui affectent, mais surtout qui font pression sur la (re)définition identitaire de cette génération. À la lecture des sources constituant ce mémoire, trois grandes thématiques sont apparues comme des éléments modélisateurs de l’identité pour la deuxième génération d’Italo-Québécois. Il s’agit de la relation au(x) langue(s), les rapports de genre et la dynamique intergénérationnelle. Celles-ci sont abordées par chacun des créateurs, bien que de manières différentes. Ceci renforce l’idée qu’il est impossible de parler d’une identité italo-québécoise commune et qu’il est préférable de parler d’identités italo-québécoises. En définitive, il s’agit de montrer en quoi la littérature et les œuvres de création nous amènent à repenser l’établissement des Italiens au Québec. / This thesis focuses on the process of identity formation of second generation Italo-Quebeckers during the second wave of migration. More precisely, it looks at the creative works of Marco Micone, Mary Melfi and Paul Tana in order to reveal certain aspects of identity that are contained in works of fiction. It is through their vision that it is possible to identify several narrative frames that underscore different migratory and settlement trajectories in Quebec. These visions also expose the challenge of the (re)definition of self in a modern and bilingual society. Instead of defining a “global” identity, this thesis is more interested in the elements that shape, affect, and above all, put pressure on the (re)identification of this generation. Drawing upon the sources employed in this thesis, three main themes emerge as modelling elements of identity for the second generation of Italo-Québécois: the relationship to language(s), gender relations, and intergenerational dynamics. All these themes are explored by each of the creators, although in different ways. This reinforces the idea that it is impossible to talk about a common Italian-Québécois identity and that it is preferable to talk about Italian-Quebecois subjectivities. Ultimately, it is a matter of disclosing how literary and creative works encourage us to rethink the establishment of Italians in Quebec, as well as their vision of Quebec society.
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Enjeux postcoloniaux et nationaux dans les polémiques entre ethnohistoriens du Pays d’en Haut (1985-2016)

Perreault, Olivier 01 1900 (has links)
Ce mémoire est un exercice d'historiographie portant sur le traitement accordé, par les chercheurs français, québécois et états-uniens des 35 dernières années, au thème de l’agentivité des autochtones du Pays d’en haut des XVIIe et XVIIIe siècles. Représenter les autochtones comme agents, tels qu’ils sont réellement, pour ce qu’ils font concrètement et non comme figurants d’un récit européocentré, telle semble être la règle du jeu de l’écriture ethnohistorique. Cependant, lorsqu'on survole la production des spécialistes de ces sociétés autochtones, on constate rapidement que la question nationale et, de manière plus large, les dynamiques identitaires des chercheurs, exercent encore une force d'attraction considérable sur la description des collectifs autochtones. Pour comprendre ces dynamiques, on gagne à mobiliser une perspective historiographique ancrée dans un projet de sociologie des sciences. L’analyse s’appuiera plus spécifiquement aux travaux de Bruno Latour et de Pierre Bourdieu sur les polémiques entre chercheurs. L’idée est de voir comment le chercheur, en se situant par rapport à ses pairs dans une démarche d'alliance, d'évitement ou de confrontation, structure un projet ethnohistorien. Un projet de connaissance sur l’autre autochtone, mais également un projet qui se veut soluble dans un régime discursif postcolonial lui aussi structuré par la polémique. En suivant comment se structure, puis se restructure, au fil des générations, le modèle de bonnes pratiques ethnohistoriennes, comment se constituent des collectifs de chercheurs, on en apprend donc à la fois sur le monde des autochtones et sur celui des chercheurs. C’est dans cette perspective que nous ferons l’analyse de récits historiographiques de grands praticiens de la recherche sur le Pays d’en haut qui, quelques années après avoir publié leurs principaux résultats de recherche, font le point sur l’état de la situation en ethnohistoire, en matière d’agentivité autochtone. Les récits de Bruce Trigger, de Richard White et de Gilles Havard nous permettent ainsi de couvrir l’évolution du champ ethnohistorien depuis 1985. / This thesis is an exercise in historiography that deals with the ways French, Quebec and US researchers interested in the Pays d’en haut in the seventeenth and eighteenth centuries, have referred, over the past 35 years, to the theme of Native agency. To represent the Native peoples as agents, as they really are, for what they do and not as bit players of a Europeo-centric narrative, this seems to be the rule of the language game ethnohistorian play. However, when we look at the production of the specialists of these Native societies, we rapidly come to the conclusion that the national question and, more broadly, the dynamics of identity inherent to the communities of researchers, still have a considerable impact on these narratives. In order to understand these dynamics, it is useful to develop a historiographic perspective that is rooted in the sociology of science. I will refer more specifically to the works of Bruno Latour and Pierre Bourdieu on controversies among researchers. The idea is to see how researchers, by situating themselves in relation with their peers through alliance, avoidance or opposition, structure an ethnohistorical project. A project that is devoted to knowing better the Native other, but also a project that needs to pass the postcolonial test and hence refers to an area of postcolonial studies that is itself structured through contentions. By seeing how, through the generations, an ethnohistorical model of good practices is constructed and restructured, how collectives of researchers are built, one learns about the world of Native people, but also about the world of the researchers. It is in this perspective that I conduct the analysis of historiographic narratives produced by renowned practitioners of studies on the Pays d’en haut, ethnohistorians who, a few years after having published their main work on the subject, take stock of the situation in regards with Native agency. The historiographic propositions of Bruce Trigger, Richard White and Gilles Havard will allow us to cover the evolution of the field of ethnohistory since 1985.
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Les réjouissances populaires en Amérique française et la construction d’identités sociales (1770-1870)

Dumont, Mikael 08 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les rôles sociaux des réjouissances populaires dans les communautés rurales francophones de l’Amérique du Nord entre les années 1770 et 1870. Elle aborde le sujet de la fête en dirigeant plus précisément son regard sur la festivité. L’objectif principal est de mettre en lumière comment les festivités, que nous appelons réjouissances populaires, influencent le fonctionnement des sociétés francophones nord-américaines. Quels rôles les réjouissances populaires jouent-elles dans la vie sociale des habitants de ces sociétés? Quels impacts ont-elles sur les identités individuelles et collectives? Conservent-elles les mêmes caractéristiques d’une société à l’autre ou s’adaptent-elles à des environnements et à des contextes différents? Comment se développent-elles et évoluent-elles au fil du temps? Quels sont les éléments qui influencent leur évolution? Afin de répondre à ces questions, l’accent est mis sur l’étude de certaines réjouissances populaires au sein de quatre populations rurales d’origine française, c’est-à-dire les habitants de la vallée du Saint-Laurent, de la région de Détroit, du Pays des Illinois et de la Louisiane (plus précisément les habitants d’origine acadienne). En se fondant sur des monographies publiées, des manuscrits personnels, de la correspondance ecclésiastique, de la littérature de fiction et des travaux de folkloristes, chacun des cinq chapitres représente une étude de cas qui permet de montrer comment les réjouissances populaires sont influencées par le contexte dans lequel les habitants vivent et comment la sociabilité festive intervient dans la construction de différentes identités sociales, c’est-à-dire des identités de race, de genre et de classe. Dans le premier chapitre, le regard porté sur les noces des Canadiens et des Louisianais d’origine acadienne à la fin du XVIIIe siècle et au milieu du XIXe siècle fait ressortir que la nourriture, la boisson, la musique et la danse sont très présentes, mais surtout que ces festivités sont le théâtre de nombreux rites de passage s’adressant au nouveau couple, et souvent plus particulièrement à l’épouse, qui permettent à la communauté de contrôler la reconnaissance et l’officialisation de leur union sociale et sexuelle. Dans le deuxième et le troisième chapitre, l’analyse de la guignolée, de l’Épiphanie et surtout du carnaval au Canada, à Détroit ainsi que dans les villages du Pays des Illinois permet de montrer que cette période festive est influencée par le climat hivernal des colonies nordiques et qu’elle demeure un moment fort de la vie sociale des habitants. Elle est, entre autres, synonyme, dans les trois régions, de rencontres, de soupers et de bals au cours desquels les habitants déterminent ceux qui ont le droit de se fréquenter, c’est-à-dire des jeunes issus du même rang social, et ceux qui font partie intégrante de leur communauté et ceux qui en sont exclus, c’est-à-dire des habitants plus démunis (vallée du Saint-Laurent) ou des Noirs et des Autochtones (Pays des Illinois). Dans le quatrième chapitre, l’étude de l’évolution de la culture dominicale des Louisianais d’origine acadienne met en lumière comment, malgré le succès, au fil du temps, de l’Église catholique dans ses tentatives d’imposer la sanctification de cette journée, les bals de maison perdurent, en étant transférés au samedi, et participent à la construction de l’identité raciale de cette population. Dans le dernier chapitre, l’examen de l’évolution des réjouissances de la plantation du mai expose l’efficacité des rapports de réciprocité pour solidifier et renforcer la hiérarchie sociale dans les campagnes canadiennes, c’est-à-dire entre les habitants et un membre de l’élite locale (seigneur ou capitaine de milice). Cette thèse contribue à enrichir l’historiographie de la fête en Amérique française qui aborde très peu le sujet des réjouissances populaires rurales sous l’angle de la sociabilité festive. Elle montre que ces réjouissances sont intimement liées aux aspects contextuels de chacune des quatre régions étudiées, c’est-à-dire la démographie, la présence d’autres groupes ethniques, le climat, la géographie, les rapports genrés, l’économie, la situation politique et la hiérarchie sociale. Les habitants francophones des milieux ruraux adaptent leurs réjouissances populaires aux particularités de leur société, mais elles préservent tout de même, parfois jusqu’aux années 1870, leurs fonctions régulatrices de reproduction des hiérarchies sociales, économiques, genrées et raciales. En d’autres mots, elles sont un outil permettant à ces francophones, non seulement d’affirmer leur identité d’origine française, mais aussi d’identifier clairement les personnes qui peuvent ou qui ne peuvent pas se réclamer de cette identité et les inégalités qui sont produites à l’intérieur de ce processus. / This thesis focuses on the social roles of popular celebrations in rural French-speaking communities of North America between 1770 and 1870. It approaches the subject of festivals by looking more precisely at the festivity. The main objective is to highlight how the festivities, which we call popular celebrations, influence the functioning of North American francophone societies. What roles do popular celebrations play in the social life of the inhabitants of these societies? What impacts do they have on individual and collective identities? Do they retain the same characteristics from one society to another or do they adapt to different environments and contexts? How do they develop and evolve over time? What are the elements that influence their evolution? In order to answer these questions, the focus is on studying certain popular celebrations among four rural populations of French origin, namely the inhabitants of the St. Lawrence Valley, the Detroit region, the Illinois Country and Louisiana (more specifically, the inhabitants of Acadian origin). Based on published monographs, personal manuscripts, church correspondence, fictional literature and the work of folklorists, each of the five chapters represents a case study that shows how popular celebrations are influenced by the context in which people live and how festive sociability is involved in the construction of different social identities, such as those relating to race, gender and class. In the first chapter, a look at the weddings of Canadians and Louisianans of Acadian origin in the late 18th and mid-19th centuries reveals that food, drink, music and dance are very much in evidence, but above all that these festivities are the scene of many rites of passage for the new couple, and often more particularly for the wife, allowing the community to control the recognition and formalization of their social and sexual union. In the second and third chapters, the analysis of the guignolée, Epiphany and especially the carnival in Canada, Detroit and the villages of the Illinois Country shows that this festive period is influenced by the winter climate of the northern colonies and that it remains a key moment in the social life of the inhabitants. Among other things, it is synonymous in all three regions with meetings, dinners and balls during which residents determine who has the right to court with whom, that is, young people of the same social rank, and those who are an integral part of their community and those who are excluded from it, that is, poorer residents (St. Lawrence Valley) or Blacks and Indigenous people (Illinois Country). In the fourth chapter, the study of the evolution of the Sunday culture of Louisianans of Acadian origin highlights how, despite the success, over time, of the Catholic Church in its attempts to impose the sanctification of this day, house balls persist, being transferred to Saturdays, and contribute to the construction of this population’s racial identity. In the last chapter, an examination of the evolution of the May Day celebrations shows the effectiveness of reciprocal relationships in reinforcing and strengthening the social hierarchy in rural Canada, that is, between country people and a member of the local elite (seigneur or militia captain). This thesis enriches the existing historiography of festival in French America, which hardly addresses the subject of rural popular celebrations from the perspective of festive sociability. It shows that these celebrations are closely linked to the contextual aspects of each of the four regions studied, i.e. the demography, the presence of other ethnic groups, the climate, the geography, the gender relations, the economy, the political situation and the social hierarchy. Francophone inhabitants of rural areas adapt their popular celebrations to the particularities of their society, but those celebrations still preserve, sometimes until the 1870s, their regulatory functions of reproducing social, economic, gender and racial hierarchies. In other words, they are a tool that allows these Francophones not only to affirm their identity of French origin, but also to clearly identify the people who can or cannot claim this identity and the inequalities that are produced within this process.
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Mille après mille : mobilité, célébrité et mémoire des artistes populaires après «l'exode»

Lavoie, Pierre 09 1900 (has links)
L’histoire des arts et de la culture au Québec comporte plusieurs exemples de « retours d’Europe » et de « triomphes français » depuis les séjours de formation outre-Atlantique des « exotiques » jusqu’aux succès des chansonniers sur les scènes parisiennes. Or, entre le début des années 1930 et le milieu des années 1950, de nombreux artistes populaires montréalais font plutôt l’expérience de la tournée américaine. Année après année, ces artistes sillonnent les routes de la Nouvelle-Angleterre pour divertir le public francophone présent dans les villes industrielles et dans les villages forestiers de la région, se rendant même parfois jusqu’à New York. Pourtant, cet épisode de grande mobilité est pratiquement absent de l’histoire, de la mémoire et du patrimoine culturel au Québec et aux États-Unis. Au-delà de l’impact de la Grande Dépression sur la scène culturelle montréalaise et de celui de la Deuxième Guerre mondiale sur la possibilité de séjourner en Europe, si ces artistes ont tourné leur regard vers l’Amérique, c’est parce qu’ils évoluent dans un espace transnational autant géographique que symbolique, hérité de l’époque des grandes migrations intracontinentales, puis réactivé et reconfiguré par l’avènement des médias sonores et audiovisuels comme le disque, la radio et le cinéma. L’histoire de la célébrité médiatique de Mary « La Bolduc » Travers, de Rudy Vallée et de Jean Grimaldi proposée dans cette thèse permet d’accéder aux différentes strates de ce phénomène à la croisée de l’histoire culturelle, de l’histoire des médias et de l’histoire des migrations. Leurs récits enchevêtrés révèlent ainsi les modalités de la mobilité migratoire, artistique et médiatique au sein — et parfois à l’extérieur — de la « communauté imaginée » canadienne-française. L’étude des critères de la patrimonialisation des artistes éclaire en partie les causes de l’oubli de cet épisode de la culture francophone en Amérique du Nord, comme : le rejet de la mobilité dans la mise en récit des formations nationales et ethnoculturelles ; la marginalisation historique des arts populaires ; et la méfiance que suscitent à l’époque les États-Unis au sein des élites culturelles et politiques à travers le monde. / Art history and cultural history in Quebec present many examples of “retours d’Europe” and of “French triumphs,” from the formative overseas stays of the “exotiques” in the 1910s to the stage success of Quebec “chansonniers” in Paris in the 1950s and 1960s. However, between the early 1930s and the mid-1950s, some of the most famous French-speaking artists based in Montréal preferred to go on tour in the United States. Many of them traveled New England year after year, sometimes going as far as New York City, to cheer the French-speaking public present along the way in the industrial cities of the region. Yet this episode of high mobility is almost absent from history, memory and cultural heritage in Quebec—and even more so in the United States. Beyond the impact of the Great Depression on Montréal’s cultural scene and of the Second World War on the possibility of visiting Europe, these artists have turned their eyes towards America because they participated in a transnational space, both geographical and symbolic, inherited from an era of great intracontinental migrations, then reactivated and reconfigured by the advent of sound and audiovisual media—discs, radio and cinema. By studying the history of the celebrity of Mary “La Bolduc” Travers, Rudy Vallée and Jean Grimaldi, this thesis attempts to access to the various layers of this phenomenon at the crossroads of cultural history, media history and migration history. Their intricate narratives therefore reveal the modality of mobility involved inside—and often times outside—of the French Canadian “imagined community.” By analyzing the heritagization process of these artists, it is possible to isolate some of the causes the oblivion of this transnational episode of francophone culture in North America, such as the rejection of mobility in the formation of national and ethnic identity narratives; the historical marginalization of popular arts; and the mistrust of the United States among cultural and political elites around the world at the time.
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« Nous bumes a ta santé » : la correspondance transatlantique à travers les lettres reçues par Louis-Guillaume Verrier, magistrat à Québec (1728-1758)

Labonté, Marc-Antoine 12 1900 (has links)
Les communications entre la France et le Canada, au XVIIIe siècle, étaient caractérisées par un rythme annuel marqué par les saisons et les aléas de la traversée de l’océan Atlantique. Louis-Guillaume Verrier est le procureur général du roi au Conseil supérieur de Québec entre 1728 et 1758. Né en France et déménagé à Québec pour joindre le Conseil supérieur à l’âge de 37 ans, il nous a laissé environ 200 lettres qu’il a reçues au cours de ces 30 années. À la lecture de ces documents, on comprend l’importance d’une bonne organisation pour faire en sorte que les lettres parviennent à leur destinataire de façon efficace. Toutes sortes de personnes écrivent à Verrier, que ce soit des membres de sa famille proche ou de simples connaissances qui désirent obtenir un service pour leur proche au Canada. Les parents et amis du procureur général donnent des nouvelles de leur santé et souhaitent que celle de leur correspondant soit tout aussi bonne. Verrier reçoit aussi beaucoup de nouvelles en lien avec la politique européenne ou les affaires administratives et judiciaires de la métropole. Cela témoigne (indirectement) de sa volonté de rester au courant de ce qui se passe dans le monde qu’il a quitté et traduit à la fois un attachement pour sa contrée d’origine et les gens qu’il ne voit plus, mais également l’espoir d’y retourner un jour pour y poursuivre sa carrière. Habitant d’un monde atlantique, Louis-Guillaume Verrier appartient à la fois au Canada où il réside et à la France où les missives de ses proches le transportent chaque année. / Communications between France and Canada, in the 18th century, were defined by an annual rhythm marked by the seasons and the dangers of crossing the Atlantic. Louis-Guillaume Verrier was the king’s attorney-general at the Conseil supérieur of Québec between 1728 and 1758. Born in France, he moved to Québec to join the Conseil supérieur at the age of 37. He left us around 200 letters that he received during those 30 years. By reading these documents, we understand the importance of a good organization to make sure that the letters reach their addressee efficiently. All kinds of people write to Verrier, from close members of his family to mere acquaintances who wish to obtain services for a relative in New France. Family and friends of the attorney-general send news of their health and hope that their addressee’s is good too. Verrier also receives a lot of news concerning European politics and administrative or judiciary matters. This reflects (indirectly) Verrier’s desire to be kept informed of what goes on in the world that he left behind, pointing to his attachment to his motherland and the people that he no longer saw, but also a desire to return someday to continue his career. Living in an Atlantic world, Louis-Guillaume Verrier belongs at the same time to Canada, where he lives, and to France, where his relatives’ letters take him each year.
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Le monde de Jean Alexis Lemoine dit Monière, marchand de Montréal au XVIIIe siècle

Gousse, Suzanne 05 1900 (has links)
On s’est intéressé dans les années 1950 à 1970 à la disparition d’une bourgeoisie canadienne qui aurait dû faire la transition du capitalisme marchand vers l’industrie. Les réflexions historiennes avaient cependant commencé par la fin, tentant de définir les conséquences historiques à long terme de la « Conquête » sur un groupe encore mal connu qui, en principe, incluait des marchands. Notre thèse s’inscrit dans la lignée des travaux états-uniens et européens qui ont permis de revoir, souvent dans une optique culturelle, les marchands occidentaux de l’époque moderne. À partir du cas précis d’un marchand équipeur montréalais et de sa lignée, nous voulons tout d’abord établir si la culture négociante des marchands, au sens large du terme, était du même ordre que celles des métropolitains qui avaient des commerces semblables. Deuxièmement, nous voulons cerner la marge de manœuvre individuelle face aux contraintes des conditions ambiantes ainsi que le rôle des réseaux dans l’évolution de la carrière des marchands. Enfin, nous souhaitons définir la conception de soi de ces derniers, à travers l’examen de leur style de vie et des rôles qu’ils pouvaient jouer dans leur milieu. Pour le faire, nous avons choisi de ratisser « en largeur » dans des sources multiples, y compris des livres de comptes, et de creuser « en profondeur » pour en extraire le maximum de données. L’enquête a été menée à travers la longue carrière de l’équipeur Jean Alexis Lemoine dit Monière (1680-1754) qui s’est installé à Montréal en 1715. Lemoine est connu de la postérité grâce à l’étude de Louise Dechêne qui l’avait suivi jusqu’en 1725. Elle en a tracé un portrait, amplement repris par la suite, qui a fait de lui l’exemple type de marchand équipeur. Or, Monière n’est peut-être pas typique, il pourrait même être un cas-limite. En le suivant jusqu’à sa mort, nous avons exploré toutes les possibilités qui se sont offertes à lui. Nous avons aussi fait une large place aux legs matériel et immatériel de son père Jean Lemoine, et à ce que Monière a transmis à son fils, Pierre Alexis, ainsi qu’à quelques neveux. En encadrant Monière de son père, immigrant rouennais, de ses frères et de son fils, nous avons pu observer l’émergence d’un métier, celui d’équipeur. Nous avons examiné comment Monière, décédé en 1754, a été préparé à exercer son métier et comment il concevait la pratique de ce dernier. Cette démarche a permis de mieux comprendre la culture (au sens large) des gens de la marchandise au Canada. En utilisant une variété de sources et en faisant appel à une démarche micro-historique, nous souhaitons avoir répondu, vingt-cinq ans plus tard, au vœu de Dale Miquelon de regarder, dans la mesure du possible, le monde de la marchandise avec les yeux des acteurs de la période pour répondre aux interrogations des gens d’aujourd’hui. / From the 1950s to the 1970s, historians’ attention was turned towards the disappearance of a bourgeoisie canadienne which should have made the transition from commercial to industrial capitalism. These studies began, so to speak, with the end, in attempting to define the long-term historical consequences of the Conquest on an as-yet ill-defined group that in principle included some merchants. This thesis follows new investigations in both Europe and the USA which have permitted to look anew, often with a cultural history approach, at merchants of the Early Modern period. Focusing on a Montreal merchant outfitter (marchand équipeur) and his family, the investigation first seeks to determine if the Canadian merchants’ culture (broadly defined) was similar to that of their French counterparts who worked on the same business level. A second aim is to evaluate the leeway available to individuals in face of the general conditions of the trade and the role of networks in the merchants’ career. Finally, the thesis attempts to define the self-conception of these men while looking at their lifestyle and the various roles they played in their community. To complete such a study, we have chosen to look « wide and deep » like micro-historians have before us. The study examines the long life of the équipeur, Jean Alexis Lemoine dit Monière, who chose to settle in Montreal in 1715 and whose career Louise Dechêne had followed until 1725. After her, historians have since pictured Monière as a typical marchand équipeur. But he might not have been typical, he might even have been a « limiting case ». The thesis follows him to the end of his life and looking for all the opportunities that were offered to him along the way. It accords considerable importance to the material and immaterial legacy of his father, Jean Lemoine, and to what Monière passed on to this son, Pierre Alexis and a few nephews. Situating Monière between his father who emigrated from Rouen, his brothers and his own son, permits us to see the emergence of a profession, that of équipeur. We look at how Monière, who died in 1754, was prepared to embrace the merchant’s profession and how he perceived the way he should work as an équipeur. This study affords a better understanding of merchants’ culture, broadly conceived, in early French Canada. Exploring a variety of sources and using a micro-historical approach, we hope to have followed Dale Miquelon’s suggestion to look (again) at the merchants’ world with the eyes of the people of the times in order to answer today’s questions.
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Histoire d’un système judiciaire à plusieurs vitesses : analyse intersectionnelle des procès pour meurtre dans la juridiction de Montréal entre 1700 et 1760

Berthelet, Marie-Ève 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose d’analyser la portée des dynamiques de pouvoir intersectionnelles – inter et intra sexe, ethnie et catégorie sociale, comprises comme étant des catégories identitaires articulés – au sein de l’appareil judiciaire montréalais du XVIIIe siècle. Pour ce faire, les archives de procès pour meurtre servent de matériau de base, le crime constituant de façon inhérente la prise ultime de pouvoir d’un individu sur un autre, soit celle de lui enlever la vie. L’analyse se concentre d’une part sur les dynamiques de pouvoir entre les individus, en accordant une importance particulière à l’agentivité des principaux acteurs concernés, et d’autre part, sur les dynamiques de pouvoir entre les individus et l’État, soit entre les sujets et leur roi, dispensateur de toute justice. Le meurtre est ici compris comme un acte de pouvoir violent, mais aussi comme une perturbation de l’ordre social que doit rétablir la justice en punissant le coupable. Se posent alors plusieurs questions : est-ce que l’entrecroisement des catégories identitaires du genre, de la race et de la catégorie sociale influence le cours de la justice? Si oui, comment? À l’inverse, la justice est-elle appliquée différemment selon l’intersectionnalité du sexe, de l’ethnie et de la catégorie sociale des prévenus et victimes? C’est ce que nous déterminons en analysant les dynamiques de pouvoir dans les procès judiciaires pour meurtre de la juridiction de Montréal au XVIIIe siècle, d’abord, sous l’angle du genre dans le premier chapitre, puis sous celui des ethnies dans le second chapitre et enfin, sous celui des catégories sociales dans le troisième chapitre. / This thesis analyses the influence of intersectional power dynamics – inter and intra sex, ethnicity and social category, seen as articulated identity categories – within the eighteenth-century Montreal judiciary system. Murder trial archives serve as the basis for this analysis, the crime of murder in and of itself implying the exercise of total power by one person over another, by taking away his or her life. On one hand, the proposed analysis will focus on power dynamics between individuals, according a special attention to the agency of the principal actors. On the other hand, it will focus on power dynamics between the individuals and the State, in other words between subjects and their king, dispenser of justice. The crime of murder of course suggests an act of power, but also implies a disruption of social order, which justice must restore by punishing the guilty party. We then ask: do the identity categories of gender, race and social category influence the course of justice, and if so, how? Inversely, is justice applied differently according to the intersectionality of the suspect or the victim’s sex, ethnicity and social category? We will answer those questions by analyzing power dynamics in the murder trials of the jurisdiction of Montreal in the eighteenth century; first, from the angle of gender in chapter 1, from that of ethnic groups in the second chapter and finally, from that of social categories in the third chapter.
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« La force, la grâce, la souplesse » : l’éducation physique des jeunes filles canadiennes-françaises à Montréal (1860-1920)

St-Georges, Valérie 06 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’histoire de l’éducation physique des jeunes filles canadiennes-françaises à Montréal de 1860 à 1920, c’est-à-dire des premières manifestations d’une éducation corporelle dans le réseau éducatif privé jusqu’à la période dite de « l’âge d’or » des sports féminins au Canada. Dans une première partie, le mémoire analyse les discours des hommes de science canadiens-français de manière à saisir leur réflexion théorique sur le corps féminin en mouvement et les prescriptions qu’ils ont formulées à ce sujet. Dans une seconde partie, il présente l’évolution des pratiques gymnastiques et sportives dans les grands pensionnats catholiques de Montréal tenus par les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame et les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Il apparaît que les promoteurs de l’éducation physique féminine font face à certains défis : comment encourager l’exercice pour les jeunes filles sans trop les exposer dans l’espace public ? Comment concilier l’entraînement physique et l’idéal esthétique de la féminité ? Enfin, comment promouvoir davantage de mouvements pour le corps féminin juvénile sans risquer de nuire à sa capacité reproductive ? Médecins et pédagogues, face à ce dilemme, définirent les contours d’une éducation physique et sportive féminine acceptable. Cependant, bien que les normes diffusées par la littérature prescriptive essentiellement masculine aient été contraignantes, des pratiques innovantes, répondant à des objectifs précis, apparaissent dès les années 1860 dans les grands pensionnats montréalais et se diversifient au début du XXe siècle sous l’impulsion des actrices historiques — religieuses enseignantes, professeures de gymnastique et couventines. / This study examines the history of the physical education of Montreal’s young French Canadian girls from 1860 to 1920; from the first manifestations of corporal education in the private education network to the so-called « golden age » of women’s sports in Canada. Firstly, the discourses of French Canadian scientists are analyzed in such a way as to capture their theoretical reflections on the female body in movement and the prescriptions they formulated. Subsequently, this study presents the evolution of sport and gymnastic practices in the Catholic female boarding schools of Montreal held by the Sisters of the Congregation of Notre-Dame and the Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary. Proponents of women’s physical education faced certain challenges: how to promote exercise for young women without exposing them to the public space? How to reconcile physical training with the aesthetic ideal of femininity? Finally, how to promote more movement for the juvenile female body without risking its reproductive capacity? Doctors and educators, faced with this dilemma, defined the contours of an acceptable female physical and sports education. However, although the norms disseminated by the predominantly male prescriptive literature were restrictive, innovative practices that met specific objectives started to appear in Montreal’s boarding schools in the 1860s. These practices diversified in the first decades of the twentieth century under the impetus of historical actresses – teaching sisters, gymnastic professors and students.

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