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Figures de l'espace et de la frontière dans la fiction de Rudyard Kipling / Literary Borderlines and the Spatial Imagination in Rudyard Kipling’s Fiction

Raimbault, Elodie 20 November 2009 (has links)
Voyageur durant toute sa vie, connaisseur de l’Inde, des États-Unis, de l’Afrique du Sud et du Sussex, défenseur de l’Empire britannique quand sa stabilité territoriale est menacée, Rudyard Kipling possède une expérience de l’espace mondial directe et physique qu’on retrouve problématisée sur les plans thématique, narratif et stylistique dans sa fiction. La notion de frontière produit à tous niveaux des relations de différentiation et d’opposition mais aussi de contact et d’échanges : le voyage se fait conquête, aventure ou vagabondage, le rapport à l’espace est politique ou poétique. L’espace impérial est nécessairement délimité et Kipling conçoit un Empire agent fédérateur d’une mosaïque de nations. Stylistiquement, la phrase de Kipling parvient de même à fédérer des langues et registres variés sans nuire à l’unité textuelle et la narration se fonde sur l’articulation entre les éléments individuels et l’ensemble. L’instance narrative crée des lignes de convergence qui relient entre eux les récits en créant des réseaux d’œuvre à œuvre, aboutissant à la construction partielle d’un monde cohérent et à une possibilité d’ouverture dans cet espace balisé. L’économie interne des œuvres les révèle en tant qu’objets composites et unifiés, faisant jouer poèmes et illustrations au sein de recueils de nouvelles, intrigue principale et micro récits dans les romans. Le texte est figuration à part entière lorsqu’il inclut une carte annotée et qu’il crée un espace typographique signifiant et moderne. Mettant en regard l’espace représentant et l’espace représenté, l’agencement du texte et celui du monde narratif qu’il peint, l’espace littéraire kiplingien fonctionne de façon dynamique. / Rudyard Kipling was a traveller all his life and a champion of the British Empire at the time when its territorial stability was put at risk; he knew India, the U.S.A., South Africa and Sussex intimately. His direct and physical experience of the globe frames the thematic, narrative and stylistic characteristics of his novels and short story collections. Through the notion of borderline, relationships of differentiation, opposition, contact and exchange are built up thematically, in the narrative and in the style: the traveller is represented as a conqueror, an adventurer or a wanderer and global space is apprehended either politically or poetically. Imperial space is necessarily delineated and Kipling conceives of an Empire federating a mosaic of nations. Likewise, Kipling’s sentences stylistically patch up diverse languages, dialects and registers without endangering their textual unity and his narration hinges on the relation between separate elements and the whole text. The narrative authority creates converging lines between stories and networks appear between books, building up a coherent fictional world which suggests the possibility of an opening in this highly demarcated space. In their internal organisation, the books are at once composite and unified, the main narrative interacting with poems and illustrations in the short story collections and with micro narratives in the novels. Text becomes truly figurative in the annotated maps and when the typographical space is modern and significant. Kipling’s literary space dynamically confronts physical territories and a linguistic representative space, the textual organisation and the narrative world it depicts.
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R.L. Stevenson, Joseph Conrad and the adventure novel : reception, criticism and translation in France, 1880-1930 / R.L. Stevenson, Joseph Conrad et le roman d'aventure : réception, critique et traduction en France, 1880-1930

Fitzpatrick, Mark 30 November 2015 (has links)
Le roman d’aventures anglais du dix-neuvième siècle, héritier d’une tradition issue des écrits de Defoe, de Scott, et de Dumas, trouvera ses chefs-d’œuvre dans L’île au trésor et Enlevé! de Robert Louis Stevenson. Ces textes représentent à la fois l’apogée du genre, et sa réécriture, sa subversion. Joseph Conrad, dans ses fictions aventureuses, répond à cette remise en question des conventions génériques. Les deux auteurs doivent se situer par rapport aux débats littéraires de leur époque, et à la prédominance du réalisme qui touchait à sa fin. En France, au tournant du vingtième siècle, les critiques littéraires cherchent une alternative dans la fiction étrangère au roman moribond qu’ils voient autour d’eux. Face à cette « crise du roman », Marcel Schwob trouvera, en Robert Louis Stevenson, l’auteur qui lui semble donner forme, dans ses œuvres, à un roman d’aventures qui dépasse les oppositions stériles qui alimentent le débat sur l’avenir du roman en France. Cette rencontre littéraire est le point de départ d’une réflexion qui se poursuit dans les années 1900 dans les revues littéraires, où les critiques menés par André Gide commencent à élaborer une théorie du roman d’aventures. Ce concept de l’aventure permet d’étudier la réception de l’œuvre de Stevenson, et de celle de Conrad, dans la culture littéraire spécifique de la France au début du vingtième siècle. Dans la correspondance, les revues telles que La Revue des Deux Mondes, Le Mercure de France, La Nouvelle Revue Française, les traductions, et les éditions françaises des deux écrivains, un phénomène littéraire se dessine, un transfert culturel entre les grands écrivains cosmopolites de la période. / The English adventure novel of the nineteenth century, descending from a tradition shaped by the writings of Defoe, Scott, and Dumas, was to find its masterpieces in Tresaure Island and Kidnapped! by Robert Louis Stevenson. These texts represent both the high-point of the genre, and its rewriting and subversion. Joseph Conrad, in his adventurous fiction, responds to this problematizing of the conventions of the genre. Both authors had to situate themselves in relation to the literary debates of their era, and the soon-to-end dominance of realism. In France, at the turn of the twentieth century, literary critics were seeking an alternative in foreign fiction to the moribund novel that they had inherited. In the face of the this “crisis of the novel”, Marcel Schwob was to find, in Robert Louis Stevenson, the author who seemed to give form, in his fiction, to a novel of adventure which transcended the stale oppositions which had fed the debate on the future of the novel in France. This literary encounter is the starting point for a discussion which continued into the 1900s in the literary reviews, where critics led by André Gide begin to develop a theory of the roman d’aventures. This concept of adventure permits us to examine the reception of the works of Stevenson, and those of Conrad, in the literary culture specific to France at the beginning of the twentieth century. In writers’ correspondence, in literary reviews such as the Revue des Deux Mondes, the Mercure de France, or the Nouvelle Revue Française, in translations and French editions of the two authors, a literary phenomenon takes shape, a cultural transfer between the great cosmopolitan writers of the period.
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À l’ombre d’Angkor, l’action des militaires français au Cambodge, 1863-1954 / Under the shadow of Angkor, the action of the French military in Cambodia, 1863-1954

Maloux, Thierry 14 September 2019 (has links)
Sous l’ombre tutélaire des temples d’Angkor, les militaires français ont marqué de leur empreinte toute l’histoire du protectorat français au Cambodge. Nous avons décliné cette action sous trois aspects. Une action politique et diplomatique qui engerbe les problématiques liées au contexte cambodgien mais aussi celles des grands équilibres régionaux et internationaux. L’étude s’attache à discerner ce qui tient de l’engagement personnel des militaires et ce qui se réfère aux engagements politiques et diplomatiques du gouvernement français. Une action militaire qui a pour but de pacifier le Cambodge, de sauvegarder les intérêts français puis d’éviter l’invasion du pays par les forces communistes. Les méthodes et l’efficacité de l’outil militaire français dans ce contexte sont particulièrement analysées. Enfin, il s’agit d’analyser l’action des « militaires sans armes » : explorateurs, archéologues, ethnologues, écrivains etc., qui consolident le rôle de la France dans la reconstruction de l’identité khmère et affirment sa présence en Indochine. Une analyse prosopographique tente de discerner, pour chacun des militaires concernés, l’action qui peut s’expliquer comme une quête personnelle, voire intime, et celle qui tient de sa mission ou de l’œuvre collective. La nature du protectorat créé par les militaires français puis son évolution vers un modèle tendant à s’adapter aux invariants khmers et au contexte politique français est au coeur de cette étude. L’outil militaire français au Cambodge se dévoile ainsi à travers sa structuration, son fonctionnement et ses métamorphoses créant une situation coloniale singulière entre la France et le Cambodge. / Under the protecting shadow of the Angkor temples, the French military have left their mark in the history of the French protectorate in Cambodia. We propose to portray this action from three different angles. A political and diplomatic action that embraces the questions related to the Cambodian context, and those related to the regional and international balance of powers. The study seeks to discern what pertains to the personal commitment of the military, and what refers to the political and diplomatic commitments of the French government. A military action that aims to pacify Cambodia, to safeguard the French interests, and to avoid the invasion of the country by the communist forces. The methods and effectiveness of the French military tool in this context are carefully analysed. Finally, the action of the "unarmed soldiers": explorers, archaeologists, ethnologists, writers, etc., who also played a key role in the reconstruction of the Khmer identity, and in reinforcing its presence in the French Indochina. A prosopographic analysis attempts to differentiate, for each of the soldiers involved, the action that can be explained as a personal and sometimes intimate quest, from the action that is part of his mission or that could be considered as the product of the collective work. The nature of the protectorate, created by the French military, and its evolution towards a model inclined to adapt itself to the Khmer invariants and to the French political context, are at the heart of this study. The French military tool in Cambodia is thus revealed through its structuring, functioning and metamorphosis creating an unusual colonial relationship between France and Cambodia.
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Les difficultés linguistico-culturelles chez les praticiens et les étudiants en interprétation de conférence (français/anglais-arabe) / Cultural and Linguistic Difficulties among Interpreters and Students in Conference Interpreting (French/English-Arabic)

Alhalaki, Mohannad 11 January 2019 (has links)
La présente thèse tente d’identifier les difficultés et les spécificités linguistico-culturelles marquantes qui relèvent de l’environnement de l’interprétation (français/anglais-arabe) aussi bien en pratique qu’en formation. L’interprète arabophone utilise le dialecte au quotidien mais doit s’exprimer en arabe littéraire moderne dans les conférences internationales. Il fait alors face à une variété d’arabe non acquise depuis la naissance qui est sensiblement différente des dialectes locaux, notamment sur le plan morphosyntaxique. Ainsi, l’interprète arabophone peut être amené à déployer plus d’efforts que l’interprète francophone ou anglophone dans la production de son discours (traduisant quant à eux vers leur langue maternelle) et à travailler à proximité de la saturation cognitive (Gile, 2009). Nous avons collecté des données par trois moyens : a) un questionnaire rempli par 35 praticiens et enseignants de l’interprétation de conférence, b) deux types d’enquêtes par entretien, l’une auprès de 12 interprètes professionnels, et l’autre auprès de 14 étudiants et 8 enseignants-praticiens appartenant à 4 établissements et c) par l’analyse d’un corpus d’enregistrements de l’interprétation de 2 discours. Les explorations empiriques réalisées ont permis d’identifier un certain nombre de difficultés linguistiques que rencontrent les praticiens en activité ainsi que les enseignants et les étudiants participant à une formation d’interprètes. Nous y retrouvons notamment ce qui concerne la redondance dans le discours arabe et les difficultés qui découlent de la spécificité de l’arabe. L’ALM, notamment en phase de production orale, ne serait pas considéré comme une langue « A » au sens de l’AIIC. Il s’apparenterait plutôt à une langue « B ». Tous les participants ont mis l’accent sur la difficulté de la maîtrise de leur langue « A », l’ALM. L’analyse de corpus a notamment soulevé un grand nombre de fautes et de maladresses linguistiques dans le produit oral des interprètes professionnels. De ces constats, il résulte qu’il est important d’améliorer la maîtrise active de l’ALM chez les interprètes et les étudiants. Le perfectionnement linguistique dont il est question ne peut se faire par une simple immersion linguistique dans un pays arabophone. Il faudra en effet des efforts ciblés. / This thesis attempts to identify the key linguistic-cultural difficulties and specificities that are relevant to the interpretation environment (French/English-Arabic) in both practice and training. The Arabic interpreter uses the dialect in daily life, but has to speak modern literary Arabic in international conferences. He/she then faces a variety of Arabic which is not acquired since birth. It is significantly different from local dialects, in particular on the morphosyntactic level. Thus, the interpreter may have to make more efforts than the French or English interpreter in producing his speech (translating to their mother tongue) and working close to cognitive saturation (Gile, 2009). To carry out this study, we collected data in three ways: a) a questionnaire completed by 35 practitioners and teachers of conference interpreting, b) two types of interview surveys, one with 12 professional interpreters, and the other with 14 students and 8 teacher-practitioners from 4 institutions and c) by analyzing a the interpretations of 2 discourses. Empirical explorations led us to identify a number of language difficulties faced by practitioners as well as teachers and students participating in an interpreting training. We find in particular what concerns redundancy in the Arab discourse and the difficulties that arise from the specificity of Arabic. MLA, especially in the oral production phase, cannot be considered as an “A” language within the meaning of the AIIC, and is more like a “B” language. All participants emphasized the difficulty of mastering their “A” language, MLA. In particular, our corpus analysis revealed a large number of mistakes and linguistic blunders in the oral product of professional interpreters. From these findings, it is important to improve the active control of MLA among interpreters and students. The linguistic improvement in question cannot be done by a simple linguistic immersion in an Arabic-speaking country. It will indeed require targeted efforts.
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Rimbaud et le rimbaldisme. XIXe-XXe siècle / Rimbaud and rimbaldism. 19th century-20th century

Cavallaro, Adrien 18 November 2017 (has links)
Notre thèse a pour but de refonder les études de réception rimbaldiennes en substituant à la notion négative de mythe, forgée par Étiemble dans les années 1950, la notion positive de rimbaldisme. Alors que le mythe envisage la réception rimbaldienne comme une erreur d’interprétation collective et veut séparer l’œuvre de Rimbaud de sa réception, le rimbaldisme entend évaluer ce qui unit l’œuvre et sa réception, en adoptant un point de vue avant tout poétique. Notre corpus comprend les auteurs de réception les plus importants de la fin du XIXe siècle, moment de la réception symboliste de Rimbaud, au début des années 1950, au moment où la critique universitaire prend le relais d’une critique d’écrivains : Aragon, Breton, Claudel, Jacques Rivière, Léon-Paul Fargue, Max Jacob, Gustave Kahn, Verlaine notamment en sont les figures les plus importantes. Les enjeux d’une telle réflexion (historiographiques, herméneutiques, poétiques) sont rimbaldiens et extrarimbaldiens. L’approche littéraire de la réception permet de penser le devenir de l’œuvre rimbaldienne au XXe siècle, tout en livrant des enseignements sur cette œuvre elle-même. Elle permet aussi d’envisager une langue de la modernité poétique, une grammaire mentale selon laquelle la poésie moderne elle-même est théorisée sur notre période. / The aim of this thesis is to reforge the rimbaldian reception studies by substituting rimbaldism, a positive notion, for the negative notion of myth, invented by Étiemble in the early 1950’s. While myth is described as a collective error of interpretation and distinguishes between Rimbaud and the reception, rimbaldism is a way to pay attention to the links between these two fields ; the point of view is strictly poetical. The corpus includes the most important rimbaldian authors from the end of the 19th century, at a time when a symbolist reception was promoting Rimbaud’s works, to the middle of the 20th century, at a time when the writers criticism is progressively overwhelmed by universitary criticism : Aragon, Breton, Claudel, Jacques Rivière, Léon-Paul Fargue, Max Jacob, Gustave Kahn, Paul Verlaine are the most important authors of this corpus. The issues of such an analysis (historiographical, hermeneutical and poetical) are rimbaldian and extrarimbaldian. The literary approach of reception is a way to think about what becomes of Rimbaud’s poetry during the 20th century, and at the same time it is an original way to study this poetry. But the main issue is the approach of an original modern language, a sort of collective mental grammar according to which modern poetry itself is theorized during the period.
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La petite bibliothèque rouge : portrait de l'intellectuel communiste français en critique littéraire au temps de la Guerre Froide / The little red library : portrait of the French communist intellectual as a literary critic during the Cold War

Caulet, Erwan 19 January 2015 (has links)
La thèse examine ce que signifie être intellectuel et communiste à travers le cas du critique littéraire. Dans ce but elle reconstitue « l’ordre des livres » communiste lors de la première Guerre froide (milieu des années 1940-milieu des années 1950). Après une présentation liminaire du contexte d’exercice et d’écriture de la critique littéraire d’« expression communiste » en Guerre froide, une première partie dresse un panorama de cette critique et de ses caractéristiques dans l’avant-Guerre froide et un contexte encore de basses eaux idéologiques. Puis la thèse étudie son durcissement et sa « pamphlétarisation », son anti-américanisation : son entrée en Guerre froide. Une troisième partie restitue le déploiement bibliographique, la « petite bibliothèque rouge » communiste de Guerre froide qui en découle, tandis que la dernière partie brosse les variantes, la crise larvée et l’ébauche d’inflexion du milieu des années 1950 de cette critique littéraire. Il résulte de ce parcours un portrait du critique littéraire communiste en « penseur d’orthodoxie » des livres et des auteurs, aux tendances « publicistes » fortes et un aperçu de la « culture littéraire » communiste : réaliste social(ist)e, soucieuse de thématiques issues du quotidien, des luttes politiques et sociales en France et dans le monde, dix-neuviémiste dans ses références esthétiques et littéraires, soucieuse d’efficience politique et sociale, anti-formaliste sur les plans esthétique et thématique… / This Master's thesis tackle what it means to be a Communist and an intellectual through the example of literary appreciation. In order to do so, it will reconstruct the Communist “order of books” during the first Cold War (mid 1940s-mid 1950s). After a presentation of how this literary criticism came to be and its writing process, a first part will give a comprehensive overview of the criticism and its caracteristics, before the Cold War, when ideologies were still fledgling. Then the thesis will focus on how the literary criticism became more radical, sounding more like pamphlets and being more anti-American; in other words, how it took part in the Cold War. The next part will analyze the development of a bibliography, which would later evolve into the "little red library" of Communism during the Cold War. Finally, the last part will show how the literary criticism started to morph in the mid 1950s, it will explain its variations and the dormant crisis that it experienced. As a result of this work, we will be able to draw a portrait of the Communist literary critic as a thinker who would envision his readings and its authors through the prism of Marxist orthodoxy, someone who would strongly feel about expressing his political views. We will see a glimpse of the Communist literary culture, with its both social and socialist realism, which was concerned with everyday issues or political and social struggles, both in France and abroad. In this culture, the influence of the 19th century could be seen in its esthetic and literary references alike, as it strove to achieve something socially and politically, in an uncluttered fashion, as far as topics and style were concerned.
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Le cubisme des poètes : étude des relations complexes entre la peinture cubiste et le langage : Apollinaire, Cendrars, Cocteau, Jacob, Reverdy / The cubism of poets : a study of the relationship between cubist painting and language : Apollinaire, Cendrars, Cocteau, Jacob, Reverdy

Febvre-Flory, Marie-Cécile 16 March 2018 (has links)
Cette étude aborde les relations intersémiotiques qui se sont nouées entre la peinture cubiste et les poètes qui fréquentaient les artistes de ce mouvement. La proximité de leurs questionnements montre que, en dépit du fait que l’histoire littéraire française ne reconnaisse pas de mouvement cubiste en poésie, il existe de nombreux points de concordance entre ces deux domaines. En tant que critiques, les poètes ont beaucoup écrit sur le mouvement, dont ils ont entrepris de se faire les défenseurs, même s’ils ont eu des difficultés à rendre compte de la richesse du cubisme. Cette peinture se présente en effet comme un obstacle au langage et à l’herméneutique, ce que l’on constate tout particulièrement avec la question de l’ekphrasis. De sorte que seule la puissance figurale du langage poétique permet au langage de rendre compte de celle de la peinture cubiste.Ce travail s’interroge sur la spécificité de ce mouvement pictural et sur les conditions de possibilités d’une analyse conjointe de cette peinture et de la poésie qui lui est contemporaine. Il s’agit aussi d’analyser les aspects du cubisme qui ont intéressé les poètes, ainsi que la manière dont ils ont surmonté la résistance qu’oppose la peinture au langage. L’utilisation d’un même métalangage pour la peinture cubiste et la poésie permet en fin de compte de travailler, malgré les limites inhérentes à cet exercice, sur la correspondance des arts et de trouver des similarités en ce qui concerne le mode d’apparition des œuvres, de leur structure et de la poïétique qu’elles incarnent. / This thesis studies the intersemiotic relationship that links cubist painting and the poets who were in relation with the artists of this movement. The proximity between their creative interrogations shows that, despite the fact that the French literary history doesn’t recognize a cubist movement, there are nevertheless some concordance between these two artistic fields. As critics, the poets wrote a lot about cubism, being its defenders, however, they had some difficulties to translate into word the full measure of cubism, this art movement being an obstacle to language and to hermeneutic, as evidenced by the question of ekphrasis. Only the figural power of poetry can respond to that of this art.This study aims at wondering about the specificity of this pictorial movement and of the conditions of possiblity of a joint analysis of the cubist painting and the poetry wich is contemporary of it. Then, the aspects of cubism wich interested the poets are analyzed, as well as how they overcomed its resistance to language. At last, the fact that the same metalanguage can be use for both poetry and art allows to work, inspite of the limits inherent to this exercise, on the correspondance of the arts, to find junction points as regards the mode of appearance of the works, their structure, and the poietic they embody.
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L'héritage du soufisme dans la poétique arabe contemporaine / The legacy of Sufism in contemporary Arabic poetic

Kchouk Ayachi, Khedija 12 September 2012 (has links)
Dans son premier chapitre, cette étude présente la poétique chez les penseurs, poètes et critiques confondus, dans le patrimoine arabe traditionnel jusqu’au XIVe siècle en en faisant la synthèse. Son deuxième chapitre expose le soufisme dans ses grandes lignes et dans ce qui le distingue en tant qu’approche existentielle de l’ensemble de la vision islamique. Ces mêmes caractéristiques se reflètent dans le troisième chapitre à travers la production poétique de trois de ses plus célèbres représentants à savoir Râbia Al- Adawiyya (m. 725), Umar Ibn Al-Fâridh (m.1235) et Mohyî Al-Dîn Ibn Arabî (m.1240). L’analyse de leurs œuvres respectives démontre que Râbia dans sa quête de purification, Ibn Al-Fâridh dans sa recherche à propager sa foi soufie à travers sa Tâiyya Al-Kubrâ (La Grande Tâiyya), et   Ibn Arabî avec son dessein de réfuter tout écrit stable et rigide dans son recueil Turjumân Al-Achwâq (l’Interprète des désirs), ont eu trois approches différentes de la création poétique. Râbia l’utilise comme catharsis. Ibn Al-Fâridh, en s’adressant essentiellement à son lecteur, essaye de l’imprégner de sa propre foi soufie, alors qu’Ibn Arabî cherche à instaurer « un Texte » idéal.  Aussi conclut‑on   que ces poètes soufis ont eu trois approches différentes de la création poétique. L’analyse de leurs œuvres respectives démontre qu’« émetteur », « récepteur » et « message » sont les trois pôles d’intérêts de ces poètes. Dans le quatrième chapitre de cette étude, trois œuvres poétiques de trois poètes contemporains sont analysées afin de déceler les filigranes soufis de leurs poèmes. Il s’agit de « Al-Tûfân Al-Aswad » (Le déluge noir) de Muhammad Miftâh Al-Faytûrî (1936-…), d’Al-Kibrît wa Al-Asâbi (l’Allumette et les doigts) de Nizâr Qabbânî (1923-1998), et de Qaṣîdat Al-Takwîn (le poème de la genèse) d’Adonis (1930-…). Ainsi cette analyse prouve-t-elle l’influence du soufisme dans la pratique de la création poétique arabe. Quant au cinquième chapitre, il démontre cet héritage soufi dans les théories poétiques arabes contemporaines et son influence dans l’instauration de trois approches poétiques différentes constituant ce que l’on appellerait « l’école purificatrice », « l’école imprégnatrice » et « l’école de la réfutation» ; ces théories ne tenant nullement compte du corpus littéraire exposé dans le premier chapitre. Outre la traduction de Claudine Chonez de « la Grande Tâiyya », les poèmes analysés sont cités en annexe à la fin de cette étude avec une traduction personnelle, qui bien qu’elle ne prétende nullement refléter la profondeur et la beauté des poèmes arabes, ne désespère pas pour autant de la laisser entrevoir. / The first chapter in this study presents the poetic thinkers, poets and critics alike, in the traditional Arabic heritage until the fourteenth century by making a synthesis. The second chapter presents Sufism in outline and in what distinguishes it as an existential approach throughout the Islamic view. These same characteristics are reflected in the third chapter through the poetic production of three of its most famous representatives namely Rabia Al-Adawiyya (d. 725), Umar Ibn Al-Fâridh (d. 1235) and Mohyî Al -Dîn Ibn Arabi (d. 1240). The analysis shows that in their respective works, they also had three different approaches to poetic creation. Rabia with her quest for purification uses it as a catharsis, Ibn Al-Fâridh, with his quest to spread his Sufi faith through his Al-Tâiyya Kubrâ (The Great Tâiyya),tries to impregnate his own Sufi liver faith, and Ibn  Arabi, with his plan to refute any writing stable and rigid trough his collection of poems Turjumân Al-Achwaq  (the interpreter of desires), seeks to establish an ideal "Text ".Thus we can conclude that these Sufi poets had three different approaches to poetic creation. The analysis of their respective writings demonstrates that "issuer", "receiver" and "message" are the three core interests of these three Sufi poets. In the fourth chapter of this study, three poetic works of three contemporary poets are analyzed to detect the Sufi watermarks of these poems. It is Al-Tufan Al-Aswad (The Black Flood) of Muhammad Miftâh Al-Faytûrî (1936 - ...), Al-Kibrît wa Al-Asâbi (The Match and the Fingers) of Nizar Qabbâni (1923-1998), and Qasîdat Al-Takwîn The Poem of the Genesis of Adonis (1930 - ...). Their analysis proves the influence of Sufism in the practice of the creation of Arabic poetry. The fifth chapter demonstrates this Sufi legacy in poetic theories in contemporary Arab thought and its influence in the establishment of three different poetic approaches constituting the so-called " the Purifying School," " the Impregnator School" and "the Refutation School", these theories take no account of the literary corpus described in the first chapter. Besides the translation of Claudine Chonez of "Great Tâiyya," the poems are cited in Appendix at the end of the study with a personal translation, which, although it does not claim to reflect in any way the depth and beauty of Arabic poems, she does not despair for the many suggest.
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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistes

Kamgang, Emmanuel 29 November 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique? Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative. Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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Figures, traces, énonciation dans La bête faramineuse, Le premier mot et Le chevron de Pierre Bergounioux

Fortin, Mylène January 2009 (has links) (PDF)
La démarche de Pierre Bergounioux, écrivain français contemporain (1949-), témoigne d'une obsession: dire d'où vient ce « je » qui parle, sent et voit; retrouver d'où lui vient cette manière de dire, de sentir, de voir; comme s'il s'agissait chaque fois d'inventer la mémoire du commencement. Cette écriture parait se structurer à partir de failles qui correspondent manifestement à l'origine, zones d'« ombre », angles morts, points aveugles où un réel échappe, demeure en reste de la symbolisation, du langage. Ces rouages de l'écriture construiraient et constitueraient le sujet de l'énonciation tout en témoignant de son surgissement. Afin de porter au jour ce sujet, ce mémoire s'intéresse aux dispositifs de la représentation: Il s'agit de se mettre à l'écoute non pas de ce que les textes disent, mais de ce qu'ils font. Dans la première partie intitulée Mémoire de l'origine, les phénomènes particuliers, les figures ainsi que les motifs récurrents ont été repérés en suivant l'ordre de leur surgissement dans chacun des trois textes à l'étude: La Bête faramineuse (1986), Le Chevron (1996) et Le Premier mot (2001). L'analyse des modes d'articulation des deux deuils présentés dans La Bête... -deuils d'un aïeul et de l'innocence -, a contribué à la mise en évidence du travail de l'imaginaire. Par la suite, la structure particulière du Chevron a permis de voir que l'écriture de Bergounioux est aux prises avec un désir de dire l'origine dont la satisfaction est à la fois nécessaire et impossible, créant une dynamique inépuisable à l'image de celle relative au paysage décrit dans le récit. Enfin, dans Le Premier mot, nous nous sommes intéressés aux effets suscités par la volonté de s'arracher aux déterminismes inhérents à la condition du sujet d'emblée soumis à l'image et au désir d'un autre qui le précède. Les trois ouvrages mettent donc de l'avant un sujet principalement travaillé, voire déterminé par l'imaginaire (La Bête... ), l'espace géographique (Le Chevron) et les ancêtres, les parents (Le Premier mot). L'analyse de ce sujet toujours déjà étranger à lui-même, subordonné aux lois d'un curieux désir qui l'inscrit dans une lignée et l'arrime à l'espèce a permis de dégager des similitudes avec certains phénomènes observés par Freud puis Lacan et qui régissent la vie psychique de l'être parlant. Ces caractéristiques témoignent dirait-on d'un corps particulier qui se trouve construit par et dans l'écriture. Dans la deuxième partie intitulée La trace, ce mémoire cherche à révéler les rouages de ce corps d'écriture, corps invisible, étranger et soumis aux lois du langage, du désir et du temps. Chacun des ouvrages étudiés présente une énonciation qui joue à sa façon de l'inscription temporelle du sujet. Puisqu'il se trouve stratifié, le temps qui s'inscrit dans la conscience donne lieu à des effets particuliers. Par exemple, le travail de mémoire de cette écriture s'accompagne de motifs récurrents, ainsi que de métaphores redondantes qui créent une espèce d'orbite autour de ce qui cherche à se dire. Il nous a semblé que cette dynamique de répétition s'inscrit à la place d'une trace suscitée par l'absence radicale correspondant à l'origine qui, à la fois irréductible et immémoriale, instaure une béance au coeur du sujet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pierre Bergounioux, Mémoire, Origine, Langage, Désir, Psychanalyse, Énonciation, Temps, Trace mnésique.

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