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Vinícius de Moraes e a poesia metafísicaSantos, Juliana January 2007 (has links)
Souvent, les critiques divisent la production poétique de Vinicius de Moraes en deux phases, la phase mystique et la phase sociale. La “première” est composée des oeuvres suivantes: O caminho para a distância (1933), Forma e exegese (1935), Ariana, a mulher (1936), Novos Poemas (1938) et Cinco elegias (1943). La “deuxième phase” comprend principalement: Poemas, sonetos e baladas (1946), Pátria minha (1949), Antologia poética (1954), Livro de sonetos (1957) et Novos Poemas II (1959). Certains théoriciens, tels que Renata Pallotini et Otto Lara Resende, considèrent la production initiale de Moraes – tournée vers les questions métaphysiques – comme un expérimentalisme esthétique; d’après eux, cette production a vite été abandonnée pour céder la place au véritable poète, qui se consacra à la lyrique à tendance sociale et amoureuse. D’autres critiques, comme Antonio Candido et David Mourão Ferreira, ne partagent pas cette opinion et défendent l’idée d’une réélaboration de ces débuts en une sorte d’“humanisation du sentiment religieux”. Sur la base de ces points de vue, le présent travail analyse la poésie initiale de Moraes, avec l’accent sur ses principales caractéristiques et ses influences. D’autre part, il présente quelques poèmes de la production finale de l’auteur et certaines créations musicales, dans le but de montrer le parcours des fondements et du symbolisme religieux dans la production artistique du poète. L’étude se penche tout d’abord sur la fortune critique de Moraes, puis analyse des compositions poétiques et musicales, en s’appuyant sur le texte biblique et les fondements théoriques de la lyrique, de la métaphysique et de l’imaginaire. La recherche a permis de caractériser la poésie inaugurale en ce qui concerne la question de la religiosité. Partant de là, il a été possible de mettre en évidence la permanence de ces éléments à caractère métaphysique, aussi bien au niveau de la poésie finale que de la chanson, ce qui va à l’encontre de la thèse de l’artificialisme de sa production initiale. / Freqüentemente, os críticos dividem a produção poética de Vinicius de Moraes em duas fases, intitulando-as fase mística e social. Fazem parte da chamada “primeira fase” as seguintes obras: O caminho para a distância (1933), Forma e exegese (1935), Ariana, a mulher (1936), Novos poemas (1938) e Cinco elegias (1943). A “segunda fase” é composta principalmente pelos seguintes livros: Poemas, sonetos e baladas (1946), Pátria minha (1949), Antologia poética (1954), Livro de sonetos (1957) e Novos poemas (II) (1959). Alguns estudiosos, como Renata Pallotini e Otto Lara Resende, consideram a produção inicial de Vinicius, voltada para questões metafísicas, como um experimentalismo estético, logo abandonada para dar lugar ao verdadeiro poeta que se apresentaria em um segundo momento, dedicado à lírica de tendência social e amorosa. Outros críticos, como Antonio Candido e David Mourão Ferreira, contrariando tal posicionamento, defendem a idéia de uma reelaboração destes princípios para uma espécie de “humanização do sentimento religioso”. Partindo desses posicionamentos, este trabalho dedica-se ao estudo da poesia inicial de Vinicius, destacando as suas principais características e influências, e ainda à apresentação de alguns poemas da sua produção final e de algumas criações musicais, como forma de lançar luz sobre o percurso dos fundamentos e do simbolismo religiosos na produção artística do poeta. Inicialmente, foi feita uma revisão da fortuna crítica de Vinicius e, em seguida, realizou-se a análise das composições poéticas e musicais, tomando por base o texto bíblico e os fundamentos teóricos da lírica, da metafísica e do imaginário. A pesquisa permitiu caracterizar a poesia inaugural, no que tange à questão da religiosidade e, a partir disso, dar visibilidade à permanência destes elementos de caráter metafísico, tanto na poesia final quanto na canção, o que contraria a tese do artificialismo de sua produção inicial.
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Kant et la matière de l'espace. Le problème d’une fondation transcendantale de l’expérience extérieure / Kant and the matter of space. The problem of a transcendental foundation of exterior experienceBlomme, Henny 20 June 2011 (has links)
Le but principal de ce travail est d'offrir une interprétation systématique de la théorie kantienne de l'espace. Face à l’œuvre kantienne, telle interprétation doit tenir compte du fait qu'on y trouve deux genres de propositions. Premièrement celles qui se rapportent à l'espace comme forme du sens externe. Deuxièmement celles qui concernent l'espace conçu comme lui-même un objet de l'expérience. Ce double discours sur l'espace qu'on trouve dans le corpus kantien autorise d'opposer un espace matériel à l'espace comme simple forme. Ainsi, ce travail ne se limite pas à une étude de l'Esthétique transcendantale dans la première Critique, mais aboutit à une analyse de l'exposition métaphysique de l'espace qui crée une place pour ce que nous enseigne l'Opus postumum au sujet de l'espace matériel senti. L'argument du travail est ancré sur trois thèses. Thèse 1 : À l'intérieur de la première Critique, il règne une asymétrie entre fondation de l'idéalisme transcendantal et fondation du réalisme empirique. Thèse 2 : Certaines réflexions tardives de l'Opus postumum impliquent une reconnaissance implicite dudit problème d'asymétrie. Thèse 3 : Le résultat de l'exposition métaphysique de l'espace peut donner lieu à deux conceptualisations différentes, dont une n'est pas thématisée à l'intérieur de la première Critique. En guise de conclusion est esquissé un système kantien des interprétations de l'espace, pour lequel la table kantienne du rien figure comme principe ordonnant. Tel système rend possible de comprendre a priori la possibilité de la génération des conceptions de l'espace défendues respectivement par Newton, Leibniz et Kant. / The principal aim of this work is to provide a systematic interpretation of the Kantian theory of space. It is important to note that such an interpretation has to account for the fact that, in Kantřs works, we seem to find two different concepts of space. Firstly there are propositions concerning space as a mere form of outer sense. But secondly, we also find Kant speaking about space as itself an object of experience that can be sensed. This double discourse on space authorises to oppose what I call material space to space as a pure form. Therefore, in aiming at a systematic account of Kantian space, we shouldnřt limit ourselves to the study of the transcendental Aesthetics. I show that it is possible to provide an analysis of the metaphysical exposition of space that is combinable with that which the Opus postumum teaches us about material space. The argument of the work contains three principal theses: Inside the first Critique, there is an asymmetrical relationship between the foundation of transcendental idealism and empirical realism. Certain later reflections in the Opus postumum show that this asymmetry is problematic for the project of a transcendental philosophy as a system. The result of the metaphysical exposition of space can be interpreted in two ways, but only one of them has been developed by Kant in the first Critique. At the end, the work offers what I call a Kantian system of the possible interpretations of space, for which the Kantian table of nothing figures as a template. This system allows an a priori understanding of the generation of a Newtonian, Leibnizian and finally a Kantian conception of space.
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Traces de Dieu dans le philosophie d'Emmanuel Levinas / Traces of God in the philosophy of Emmanuel LevinasThomassen, Magdalene 17 October 2015 (has links)
La thèse présente une relecture chronologique et systématique de la question de Dieu dans la philosophie d’Emmanuel Levinas : elle se propose d’examiner le mouvement plurivoque et ambiguë de la « trace » par lequel se dessine le sens du mot ‘Dieu’ dans cette philosophie. En identifiant l’enchevêtrement de trois champs de recherche qui se déploient à travers l’oeuvre – les foyers thématiques de la sortie, de la socialité et de la signifiance –, nous tentons de montrer qu’à travers eux se découvrent trois modalités de la notion de la « trace » qui pénètre la pensée de Levinas sur Dieu et sur l’homme inséparablement. Nous avons d’abord suivi l’émergence de la question de Dieu depuis les premières insinuations jusqu’aux textes parus entre Totalité et Infini et Autrement qu’être (1e partie) ; ensuite, nous avons exploré le déploiement autrement accentué d’une pensée de Dieu jumelée à une reformulation du sujet, au centre de la deuxième oeuvre maîtresse (2e partie) ; enfin, nous avons relevés les points culminants de la recherche de la signifiance du mot Dieu tels qu’ils ont été approfondis et affirmés dans les oeuvres de la maturité (3e partie). La complexité du travail de Levinas sur la question de Dieu en philosophie se lit dans la densité de la notion de la trace : inscrite (1) dans le visage d’autrui, (2) dans la passivité du sujet et (3) dans le dire prophétique, elle permet de penser Dieu comme l’absence-présence d’unetranscendance radicale, transcendance qui dans toute sa séparation absolue néanmoins affecte l’immanence ets’incarne comme intelligibilité première. / The theses presents a chronological and systematic re-reading of the question of God in the philosophy of Emmanuel Levinas, and examines the ambiguous and equivocal movement of the “trace” through which is delineated the meaning of the word ‘God’ in this philosophy. By identifying three areas of research interweaving throughout his work – the three thematic clusters of ‘exit’, of ‘sociality’ and of ‘significance’ –, it is shown how three modalities of the notion of the “trace” are exposed through these areas: the “trace” in its equivocal formulation penetrates the thinking of Levinas on God and man inseparably. First we follow the emergence of the question of God from the first early suggestions through the texts appearing between Totality and Infinity and Otherwise than being (part 1); then we explore the more accentuate thinking on God in association with a reformulation of the subject, at the heart of Levinas’ second major work (part 2); finally we drawn attention to the culminating points of the research on the meaning of the word ‘God’ as deepened and corroborated in Levinas’ later works (part 3). The complexity of the work of Levinas on the question of God in philosophy may be read through the density of the notion of the trace: Inscribed in (1) the face of the other, (2) the passivity of the subject (3) the prophetic saying, it makes it possible to think God as the absence-presence of a radical transcendence, a transcendence that in all its absolute separation still affects immanence and incarnates itself as original intelligibility.
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Les problèmes philosophiques et la légitimité du naturalisme : une étude des conceptions de Thomas Nagel / The Philosophical Problems and legitimacy of naturalism : A study of Thomas Nagel’s conceptionsWaymel, Olivier 02 December 2015 (has links)
Dans son œuvre, notamment dans The View From Nowhere, Thomas Nagel propose une réflexion unifiée sur certains problèmes philosophiques fondamentaux tels que la relation corps-esprit, l’identité personnelle, la liberté, la connaissance, la relation entre la raison et le réel. Il les comprend comme diverses formes d’un problème unique : le conflit entre certains aspects de notre conception subjective de la réalité, celle que nous développons spontanément depuis notre point de vue de créature particulière dans le monde, et certains aspects d’une conception objective de la réalité, indépendante de nos caractères particuliers, dont la recherche s’impose à nous et que nous tentons de développer. Nous avons mené un double travail : exposer les conceptions de Nagel à propos de la nature et de l’origine des problèmes philosophiques en question, prolonger ces réflexions. En effet, les conceptions de Nagel permettent de proposer une définition nouvelle et féconde de la métaphysique comme réflexion sur les conflits entre les points de vue interne et externe, d’élaborer une typologie a priori des solutions qui peuvent être apportées aux problèmes métaphysiques, de comprendre la nature et le ressort commun, de type idéaliste et anti-métaphysique, des courants dominants de la philosophie qu’ont été, durant la première partie du vingtième siècle, la phénoménologie et la philosophie de Wittgenstein. Enfin, cette typologie permet de clarifier la réflexion à propos des problèmes métaphysiques particuliers et de mesurer la portée des arguments en jeu. Nous avons établi ce point en abordant deux problèmes métaphysiques particuliers, celui de la relation corps-esprit et celui de la perception. / In his works, especially in The View From Nowhere, Thomas Nagel offers a unified reflection on some philosophical fundamental issues such as the mind-body link, the personal identity, the liberty, the knowledge and the relationship between reason and reality. He sees these matters as various forms of a sole issue: The conflict between certain aspects of our subjective understanding of reality - the one resulting from our spontaneous reflection as particular beings - and other aspects of an objective one - independent from our specific nature and which science facts imposed on us and that we try to develop. We have led a double task: first, to put forward Nagel’s conceptions of nature and of the origin of the philosophical issues at stake, then, to elaborate on these thoughts. Nagel’s conceptions allow, indeed, to give a new and fruitful definition of metaphysics as a reflection on the conflicts between the internal and external point of views. It also theoretically allows, to develop a typology of the possible solutions that can be brought to metaphysical concerns, to understand nature and the common responsibility - the idealistic and anti-metaphysical ones - of the main philosophical movements of the first part of the twentieth century. Wittgenstein’s phenomenology and philosophy that is. Eventually, this typology helps clarifying the reflection upon specific metaphysical issues and measuring the impact of the arguments at stake. We have came to this point by taking into consideration two specific metaphysical issues : the mind-body link and the perception.
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Fondation et fondement: mise en place et statut du dispositif fondationnel de la raison dans le champ métaphysique et postmétaphysiqueDe Salle, Corentin 10 February 2005 (has links)
L’objet de cette thèse consiste à prouver que les deux notions métaphysiques que sont la fondation et le fondement sont à la fois distinctes et indissociables pour constituer un système philosophique. Fonder philosophiquement est une opération nécessitant l’articulation de deux ordres hétérogènes mais interconnectés :l’ordo essendi et l’ordo cognoscendi. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Descartes, Leibniz et le renversement de l'analyse à l'âge de la révolution scientifiqueTimmermans, Benoît January 1994 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Vers une logique du mouvement / Toward a logic of movementBergier, Hugolin 12 May 2016 (has links)
Depuis Frege (1893), les développements de la logique moderne ne se sont pas montrés à la hauteur de ses ambitions à l’égard de la détermination des objets, la temporalité, l’action, le langage et, d’une façon suréminente, le mouvement. Pour Rôdl (2012), la logique frégéenne et la logique moderne en général ne peuvent pas formaliser le mouvement parce que, comme il le démontre bien, elles reposent essentiellement sur un ordre logico-déductif. Nous voulons montrer que la source de cette faille n’est pas l’ordre logico-déductif de la logique moderne mais la thématisation de ses éléments selon les catégories pré-établies d’objet, de prédicat, de proposition et de valeur de vérité. La question suivante peut alors légitimement se poser : la logique peut-elle, tout en restant moderne, c’est-à-dire formaliste, symbolique et calculatoire, faire émerger la forme de la structure prédicative d’une proposition de façon à résoudre les fractures métaphysiques qui lui sont imputées dont, en premier lieu, celle du mouvement ? Nous proposons de répondre à l’affirmative sous la condition nécessaire d’une déthématisation de la logique, c’est-à-dire du passage d’une logique des prédicats à une logique des opérateurs. Les travaux de Déscles sur la théorie des opérateurs aspecto-temporels, formalisée dans le cadre de la logique combinatoire, répondent à cette condition. On montre comment il est alors possible de résoudre les fractures métaphysiques et de poser les jalons d’une nouvelle logique du mouvement. / Since Frege (1893), the developments of modern logic have not lived up to its ambitions with regard to the determination of objects, temporality, action, language and, priorly, movement. For Rödl (2012), Fregean logic, and modern logic in general, can not formalize the movement because, as he shows it well, they are essentially based on a logico-deductive order. We want to show that the source of the fault is not the logico-deductive order of modern logic but its pre-theming of its tokens according to the categories of object, predicate, proposition and truth value. The following question can then legitimately be asked: can logic, while remaining modern, that is to say, formal, symbolic and computational, exhibit the form of the predicative structure of a proposition in order to solve the metaphysical fractures that it is charged with including, in the first place, that of movement? We propose to answer that it is possible under the condition that logic be unthemed, that is to say going from a predicate logic to an operator logic. The work of Desclés on the theory of aspecto-temporal operators, formalized in the context of combinatorial logic, meet this condition. It shows how it is possible to solve metaphysical fractures and to lay the foundations of a new logic of movement.
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Deleuze et Bergson : tension, effort et fatigue dans l'instauration philosophique / Deleuze and Bergson : tension, effort and tiredness in the philosophical instauration / Deleuze e Bergson : Tensão, esforço e fadiga na instauração filosóficaSilva, Cleber Daniel Lambert da 20 December 2013 (has links)
Nous proposons une lecture de certains aspects des deux pensées de Deleuze et de Bergson, ainsi que de leur rapport, à la lumière du problème de l’instauration philosophique. Il s’agit de dramatiser une dispute entre les deux philosophes qui s’exprime à travers une divergence entre deux problèmes. D’un côté, le problème principiel par lequel Bergson aurait entreprit la restauration de l’ontologie, en substituant au principe figé, éternel et transcendant de la metaphysique grecque, le principe mouvant, temporel et immanent d’une métaphysique renouvellée. D’un autre côté, le problème pratique par lequel Deleuze rend à la philosophie sa puissance instaurative, en ressonance avec d’autres pratiques (art, sciences, droit, etc.). Il en découle deux performances ou deux modes de fonctionnement divers de la machine à penser : la spéculation et l’instauration. Si nous comprénons la pensée dans son rapport de tension avec le chaos, sa performance spéculative cherche à s’en protéger à travers un principe. La performance instaurative exige la plongée de la pensée dans le chaos pour y tracer plan qui se tient dans une station athlétique, irréductible aux opinions, inattribuable à un principe. Ce n’est qu’à cette condition que la pensée fait oeuvre. Finallement, en impliquant des rapports non seulement avec les champs physique, organique et psycho-sociaux, mas avec la Terre, notre analyse devient géophilosophique et opère un décentrement qui doit la conduire, par delà les deux marges de la philosophie, la Grèce (forme du passé) et l’Occident (forme du présent), à une troisième marge : instauration de l’Île-Brésil (forme du futur). / We propose a reading of certain aspects of the thoughts of G. Deleuze and H. Bergson , as well as its relation to the notion of philosophical instauration. It is dramatizing a dispute between the two philosophers , able to be expressed through the divergence between two problems. On the one hand , the problem principial by which Bergson would have undertaken the restoration of the ontology , replacing the fixed principle , eternal and transcendent , of Greek metaphysics , the moving principle , temporal and immanent about a renewed metaphysics . On the other hand , the practical problem for which Deleuze returns to philosophy its instauration power , in resonance with other practices (art, science , law, etc. . ). They entail two performances or two modes of operation the machine of thinking, speculation and instauration . If we understand the thought in its relation of tension with the chaos , his speculative performance demand the protection of the latter by a principle. The instauration performance requires diving into the chaos for in it to devise a plan that maintain itself in a athletic station, irreducible to opinions , not attributable to a principle. It is only under this last condition that thinking does work . Finally , involving relationships not only with the physical fields , biological and psychosocial , but with the Earth , our analysis becomes geo - philosophical and operates a decentering that should lead it , beyond the two margins of philosophy , in other words, the Greece ( form of the past ) and the West ( form of the present) , to a "third border " : the instauration of the Isle - Brazil (form of the future ) . / Propomos uma leitura de certos aspectos dos pensamentos de G. Deleuze e de H. Bergson, assim como de sua relação, a partir da noção de instauração filosófica. Trata-se de dramatizar uma disputa, entre os dois filósofos, capaz de se exprimir através da divergência entre dois problemas. De um lado, o problema principial pelo qual Bergson teria empreendido a restauração da ontologia, substituindo ao princípio fixo, eterno e transcendente, da metafísica grega, o princípio movente, temporal e imanente de uma metafísica renovada. De outro lado, o problema prático pelo qual Deleuze devolve à filosofia sua potência instauradora, em ressonância com outras práticas (arte, ciências, direito, etc.). Deles decorrem duas performances ou dois modos de funcionamento da maquina de pensar: a especulação e a instauração. Se compreendermos o pensamento em sua relação de tensão com o caos, sua performance especulativa procura o proteger deste último através de um princípio. A performance instauradora exige o mergulho no caos para nele traçar um plano que se mantenha numa estação atlética, irredutível às opiniões, inatribuível a um princípio. Não é senão sob essa última condição que o pensamento faz obra. Finalmente, implicando relações não somente com os campos físico, biológico e psicossocial, mas com a Terra, nossa analise torna-se geo-filosófica e opera um decentramento que deve conduzi-la, para além das duas margens da filosofia, ou seja, a Grécia (forma do passado) e o Ocidente (forma do presente), à uma “terceira margem”: a instauração da Ilha-Brasil (forma do futuro).
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Le concept de monde chez Nietzsche : « L’interprétation du monde et les formes du pessimisme »Djombe, Thomas 11 December 2009 (has links)
Pour Nietzsche, les Grecs interprètent le monde en fonction d’une représentation enrichissante, qui permet ainsi à la volonté de se déployer sous le prisme du concept de force, comme détermination absolue tant de l’homme que des dieux. Leur vie s’y manifeste dans ce cas à partir du pessimisme de la force. Par contre, l’optimisme rationaliste qui recherche une interprétation intelligible ou idéaliste du monde aboutit à un fondement théorique, logique et moral de la vie, représentation appauvrissante, qui lui donne plutôt une forme décadente, rabougrie. Ainsi, le rationalisme finit par se transformer en nihilisme, configurant alors le « pessimisme du monde vrai ». Nietzsche va donc lui opposer le pessimisme dionysiaque, signifiant la recherche d’une nouvelle forme plus moderne d’enrichissement du monde et de la vie, à travers leur rencontre, leur implication l’un dans l’autre qui est supposée créer la joie, la légèreté. Le but nietzschéen est en fait de définir les conditions de possibilité qui permettront de passer de la maladie à la santé, qui impliquera en même temps l’illusion, l’apparence et les forces de l’inconscient ; et ce à partir de la critique, et surtout de la généalogie, comme méthode authentique de lutte contre les symptômes de rabougrissement / For Nietzsche, the Greeks interpreted the world in terms of meaningful representation, which allows the will to unfold through the prism of the concept of force as an absolute determination of both the man whom the gods. Their life is manifested in this case from the pessimism of strength. For cons, the rationalist optimism seeking an interpretation intelligible or idealistic world leads to a theoretical basis, logic and moral life, impoverishing representation, which gives it a shape rather decadent stunted. Thus, rationalism eventually turns into nihilism, then configuring the “pessimism of real world”. Nietzsche is therefore to oppose the Dionysian pessimism, meaning the search for a new more modern form of enrichment of the world and life, through their meeting, their involvement in one another that is supposed to create joy, lightness. The Nietzschean goal is actually to define the conditions of possibility that will pass the disease to health, which involve the same time the illusion, appearance and the forces of the unconscious, and that from the critical philosophy, and especially the genealogy as a method of authentic fight against the symptoms of stunting
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Métaphysique et perfection : l’articulation fārābīenne du théorique et du pratique / Metaphysics and Perfection : the Fārābian articulation between the theoretical and the practicalEl Hachimi, Lucile 23 November 2019 (has links)
Cette thèse présente la pensée d’al-Fārābī, premier des grands philosophes arabes aristotéliciens, comme une philosophie systématique de la réalisation. En partant du nœud problématique de l’articulation du théorique et du pratique, il s’agit d’interroger l’unification totalisante qui caractérise l’œuvre du « Second Maître ». Notre hypothèse est que cette réalisation, aussi bien intensive, comme parachèvement, qu’extensive comme intégration, s’opère grâce à une redéfinition de deux concepts (néo-)aristotéliciens : la métaphysique et la perfection. Ces deux notions qu’al-Fārābī transforme, afin de proposer des résolutions à des tensions propres aux positions aristotéliciennes, conduisent à un système philosophique original. La notion de fiṭra, qui définit la figure fārābīenne de l’homme, s’appuie sur l’interprétation essentialiste de la perfection d’Alexandre d’Aphrodise et permet de construire une nature humaine comme disposition prise dans une logique de substantialisation. Avec ce nouveau concept, al-Fārābī inscrit au cœur de la substance un dynamisme, tout en rendant essentiel son parachèvement. De cette étape fondationnelle, il fait émerger une véritable science pratique autour la vertu délibérative et des règles qu’elle produit. Or cela n’est possible que sur le fond de transformations ontologiques majeures : apparaît alors la chose, l’ontologie formelle qu’elle permet et la distinction entre l’essence et l’existence qu’elle présuppose. L’action politique du philosophe qui, par sa substantialisation, offre à tous, sous forme religieuse, leur réalisation permet l’intégration architectonique de l’ensemble des existants manifestant par là ce que c’est qu’être principe. / This PhD thesis is a study of the thought of al-Fārābī, the first of the main Aristotelian Arabic philosophers, and presents it as a systematic philosophy of realisation. Starting with the problematic crux of the articulation between the theoretical and the practical, it questions the totalizing unification that characterizes the “Second Master’s” work. Our hypothesis is that this realisation, both in its intensive form as completion and its extensive form as integration, takes place through a redefinition of two (neo-)Aristotelian concepts: metaphysics and perfection. These two notions, that al-Fārābī transforms in order to offer answers to tensions proper to the Aristotelian positions, lead to an original philosophical system. The notion of fiṭra, which defines the Fārābīan human figure, is based on Alexander of Aphrodisias’ essentialist interpretation of perfection. It enables an elaboration of human nature as a disposition in the logic of substantialization. With this new concept, al-Fārābī inscribes a dynamic at the heart of the substance while rendering its completion essential. From this foundational step, he erects a genuine practical science built around the deliberative virtue and the rules it produces. This is only possible through major ontological transformations: thus the concept of thing appears, as well as the formal ontology it enables and the distinction between essence and existence which it presupposes. Through his substantialization, the philosopher offers everyone their realisation in the form of religion, so that his political action enables the architectonic integration of all existents, hence showing what it is to be a principle.
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