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"Nous voulons être visibles" : l'importance du problème de la reconnaissance des autochtones pour la viabilité de l'État bolivien

Paniagua Humeres, Roxana 08 1900 (has links) (PDF)
Ma thèse a pour thème la lutte pour la reconnaissance menée dans le cadre d'un État multinational qui est aujourd'hui institué en Bolivie comme modèle d'organisation politique. Parler de reconnaissance m'amènera à parler également de majorités traitées comme « minorités » nationales à l'intérieur de l'État-nation, et plus particulièrement de la relation qu'ont entretenue les autochtones boliviens avec l'État et la société. Pour moi, parler de reconnaissance suppose qu'il faut réfléchir sur les asymétries créées durant la colonie et renforcées par le système libéral et sa gouvernance dans la République. Les asymétries auxquelles je fais référence se fondent entre autres sur la différenciation d'application et de distribution de droits qui a nui l'autonomie des individus et particulièrement celle des Autochtones. Le vécu des autochtones boliviens s'est passé dans un cadre de déni de justice. En ce sens, l'injustice - ou déni de justice - est un élément crucial dans la mesure où elle permet d'organiser et de structurer l'ensemble des règles (Constitution politique de l'État et diverses lois) justifiant la discrimination, l'exclusion, la disqualification et l'invisibilité des Autochtones. Par ailleurs, le mépris et le déni de justice ont été les éléments ayant mobilisé les méprisés autour de la lutte pour la reconnaissance. C'est pour cela qu'à juste titre Nancy Fraser signale que « c'est à partir de l'injustice vécue que se déploie la lutte pour la reconnaissance » (Fraser 2002) de tous ces groupes marginalisés et méprisés (femmes, minorités visibles, homosexuels, trans et autochtones). J'ai dressé une analyse sociohistorique de la relation des autochtones avec l'État (au sens large : État colonial et républicain) pour examiner la non-reconnaissance dans le contexte. Je montre que les différents rapports souvent conflictuels entre les institutions et les Autochtones le sont en raison du refus de reconnaissance des cultures autochtones. J'ai également analysé les différentes constitutions du pays - dix-sept en tout - qui montrent une répétition sinon une résistance à intégrer les Autochtones. On voit notamment très clairement à travers l'article de la citoyenneté que l'on renforce l'exclusion de l'Indien. J'analyse aussi ce que j'ai appelé l'exclusion imaginaire à travers l'actualité bolivienne où l'on voit émerger de manière frappante un racisme et une discrimination sans gêne et où l'on procède à la disqualification de l'Indien. Enfin, étant donné que les mouvements sociaux et autochtones ont modifié le statu quo, on assiste aujourd'hui à une refonte de fond en comble du cadre normatif qui a permis, entre autres, l'égalisation des droits (quoique pour certaines nations cela soit encore formel), mais qui est en train d'être révoqué par les personnes ayant souffert du déni de justice. J'affirme dans ma thèse que ce cadre normatif n'est pas le seul garant de la « vie ensemble », mais qu'il constitue néanmoins un pas important dans la « bonne direction » - d'autant plus que la société bolivienne nécessitait un cadre permettant le déploiement de ses différentes nations (au nombre de 36 selon la Nouvelle Constitution politique de l'État). C'est à la lumière de l'actualité politique que j'ai pu faire dans cette thèse une évaluation de ce que les Autochtones ont appelé la Refondation du pays, même si l'actualité dépasse aujourd'hui l'étude effectuée. Selon les Autochtones, le cadre normatif aurait permis un premier pas vers la refondation du pays. Toutefois, si la refondation suppose pour moi la reconnaissance, il s'agit d'un processus à faire, à construire, et donc d'un processus social. La reconnaissance serait en fin de compte la possibilité du « vivre bien » selon les formes traditionnelles autochtones de partage et de respect, même si les 182 années de vie en marge sont difficiles à effacer. Les relations sociales restent tendues et le gouvernement d'Evo Morales ne parvient pas toujours à respecter les principes du vivre ensemble. Plusieurs groupes autochtones critiquent farouchement sa position, ce que j'ai analysé dans le dernier chapitre de cette thèse. C'est ainsi que j'ai choisi, afin de parler de la reconnaissance, d'examiner le chapitre IV de la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, lequel explique en fait la non-reconnaissance en montrant les rapports de domination qui en découlent. J'ai complété ce chapitre avec une discussion plus actuelle sur la reconnaissance à travers Taylor (1997), Honneth (2001), Kymlicka (2002) et Fraser (2005). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Reconnaissance, non-reconnaissance, Bolivie, autochtones, mouvements autochtones, mouvements sociaux, déni de justice, exclusion imaginaire, exclusion juridique, refondation, décolonisation, constitution politique, plurinational, pluriethnique
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Ruralité et agriculture au prisme des mobilités spatiales. L’Altiplano Sud de la Bolivie à l’heure du boom de la quinoa / Rurality and agriculture through the prism of spatial mobilities.The Southern Altiplano of Bolivia in the boom time of quinoa

Vassas Toral, Anaïs 05 December 2011 (has links)
En réponse à une nouvelle demande du marché alimentaire, l’Altiplano Sud de Bolivie est devenu la première régionexportatrice au monde de quinoa, aliment traditionnel des populations andines, désormais consommé dans de nombreuxpays du Nord. La thèse interroge les changements induits par le passage d’une agriculture d’autosubsistance à uneagriculture familiale d’exportation, avec une attention particulière portée à la mobilité spatiale des populations et à la manière dont elle s’articule aux profondes mutations que vit cette région. La reconstitution par récit de vie des biographiesde 170 individus originaires de cinq communautés rurales a permis de resituer le boom de la quinoa dans les trajectoiresrésidentielle, professionnelle et circulatoire des populations. À travers l’étude des liens qui se nouent entre mobilité,dynamique agricole et gestion des ressources, cette étude montre une grande réactivité des familles et des communautésface aux exigences des nouveaux systèmes de production, l’émergence de multiples formes d’arrangements sociaux, ainsiqu’une plasticité des territoires de vie que révèlent des pratiques plurielles de mobilité et de pluriactivité fondées sur uneorganisation socio‐spatiale réticulaire articulant ville et campagne. Mais dans cette région au milieu fragile et aux conditions climatiques extrêmes, le regain d’intérêt pour l’activité agricole, ayant induit le retour de nombreux migrants et l’émergence de multiples acteurs, s’accompagne de fortes pressions sur les ressources foncières, de tensions sociales et d’un risque de fragilisation du milieu posant la question cruciale de la gestion durable du territoire. / Responding to a new food market demand, the Southern Altiplano region of Bolivia has become the world’s largest exporterof quinoa, a traditional food of Andean populations, now consumed in many countries in the North. This thesis investigatesthe changes induced by the transition from subsistence agriculture to family‐based export agriculture, with a particular focus on the spatial mobility of the populations and its relation to the profound changes experienced by this region.Reconstruction through life narratives of the biographies of 170 people originating from 5 rural communities facilitated areframing of the quinoa boom in the context of the residential, professional and circulatory histories of the populations.Through study of the links between mobility, agricultural dynamics, and local resource management, this study demonstrates i) the great reactivity of the families and communities facing the demands of new production systems, ii) theemergence of multiple forms of social agreements, iii) the plasticity of the livelihood territories revealed by various practicesof mobility and pluriactivity based on a reticular socio‐spatial organization connecting the city and the countryside.However, in this region of fragile environment and harsh climate conditions, the resurgence of interest in agriculturalactivities, precipitating the return of many migrants and the emergence of multiple actors, is accompanied by hugepressures on land resources, social tensions and a risk of environmental degradation, calling into question the crucial issue of the sustainable management of the region.
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Phylogéographie et conservation de deux espèces de petits félidés des Andes : le chat des pampas et le chat des Andes

Cossíos Meza, Eduardo Daniel January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le boom de la quinoa dans l’Altiplano Sud de la Bolivie : bouleversement du système agraire, discours et tensions socio-environnementales / The quinoa boom in Southern Altiplano of Bolivia : Agrarian transformations, discourses and socio-environmental tensions

Vieira Pak, Manuela 17 December 2012 (has links)
La mondialisation de la production de la quinoa (Chenopodium quinoa Willd.), initiée dans les années 80 dans l’Altiplano Sud de la Bolivie, a bouleversé le système agraire de cette région. Parmi les acteurs de la filière (producteurs, organisations professionnelles, importateurs) et ceux qui lui sont associés (gestionnaires, agents de développement, chercheurs), ces changements ont fait émerger des questionnements sur la durabilité de la production, principalement centrés sur une dégradation des sols dont la baisse des rendements agricoles serait l'indicateur le plus fiable. Cette perte de productivité des sols appellerait un changement urgent des pratiques agricoles au sein des communautés rurales, passant notamment par diverses innovations agro-techniques. Cette étude analyse les transformations agraires liées au passage d’une agriculture de subsistance à une agriculture d’exportation, ainsi que les facteurs de fonds qui expliquent les faibles rendements des parcelles. Plus largement, cette étude questionne les modes de gestion actuels des ressources du territoire. Elle s’appuie sur différentes approches (systèmes agraires, écologie politique et théorie de l'action collective) pour analyser ces transformations décrites à travers différentes échelles temporelles et spatiales, depuis le parcours individuel de vie jusqu'à l'histoire régionale des quarante dernières années. Différents outils (réalisation d’entretiens, observation participante, ateliers participatifs et jeux de rôles) ont été utilisés au sein de quatre communautés rurales représentatives et auprès d’acteurs régionaux et nationaux. Notre analyse révèle qu’il n’est pas scientifiquement prouvé que les faibles rendements soient la conséquence de la dégradation des sols. Cette explication néglige les interactions complexes qui existent entre facteurs environnementaux, techniques, sociaux et politiques. En effet ce travail démontre tout d’abord l'inadaptation de certaines pratiques actuelles de culture aux conditions agroécologiques des nouvelles zones de production ainsi que l’insuffisance des normes de certification biologique pour assurer la durabilité de la production. Il signale ensuite l’apparition de tensions liées aux nouvelles formes d’accès et d’usages des terres, dans un contexte où la gestion communautaire des activités agricoles et des ressources foncières s'est progressivement affaiblie, et où la pluriactivité et la mobilité restent des pratiques généralisées parmi les producteurs de quinoa. Il démontre enfin le manque d'articulation entre les actions de recherche et de développement et ce nouveau contexte. La dégradation des sols est un discours agro-technique diffusé par certains acteurs de la filière. Ce discours occulte des enjeux cruciaux liés à la gestion de l’espace et des ressources agricoles. La construction d’accords collectifs pour reconstruire de liens durables entre les communautés et leur environnement doit s’inscrire dans une vision plus large du territoire qui prenne en compte les processus sociaux, institutionnels et politiques. / The globalization of quinoa (Chenopodium quinoa) production began in the 1980s in the Southern Highlands of Bolivia. It has generated transformations in the agrarian system of the region questioning the production sustainability. The low quinoa yields experienced by quinoa producers within indigenous communities is a major issue for the different actors of the production chain, scientists, development institutions and policy makers. Today, they mainly attribute it to soil degradation. Consensus that changes in current field-level practices are needed has led to a search for agro-technical innovations. This study analyses the transition from subsistence agriculture to an export-oriented production system, underlying factors that could explain low yields and territorial resource management issues. We use various theoretical frameworks (farming systems, political ecology and collective action) to characterize the changes that occurred at different temporal and spatial scales, from actual producers’ individual life courses to the history of this region for the last forty years. Interviews, participatory observation, workshops and role-playing games were conducted in four rural communities. Results show that explaining low yields by soil degradation has no sound scientific basis. Moreover, this explanation does not take into account the complex interactions that exist between environmental, technical, social and political factors. In fact, this study first shows that actual farming practices are not adapted to the agro-ecological conditions of the new production areas, and that the organic certification norms are not sufficient to ensure the production sustainability. It also stresses the emergence of social tensions related to the new rules of land access and land use, which emerge in a context of weakening of the community’s authorities, of high spatial mobility and of the diversification of activities among the farmers. It finally reveals a disconnection between research and development activities and this new context. Soil degradation is an agro-technical discourse disseminated among market chain actors which hides crucial problems. Rebuilding a sustainable relationship between communities and their environment require collective agreements for land and agricultural resource management, and a broader vision that takes into account social, institutional and political processes. / La globalización de la producción de quinua (Chenopodium quinoa) iniciada a partir de los años 80 en el Altiplano Sur de Bolivia, se constituyó en un vector de cambios que generó profundas transformaciones en el sistema agrario de esta región. Estas transformaciones hicieron emerger, entre los actores involucrados en la cadena productiva y quienes se relacionan con ella (científicos, instituciones de desarrollo, tomadores de decisiones), una generalizada preocupación sobre la sostenibilidad de la producción. Dichas inquietudes, centradas principalmente sobre los bajos rendimientos obtenidos por los agricultores, se le han atribuido a la degradación de los suelos, alertando sobre la urgente necesidad de que se modifiquen las prácticas agrícolas mediante diversas innovaciones agrotécnicas. Frente a esta problemática, este estudio analizó las transformaciones agrarias surgidas de la transición de una agricultura de subsistencia a una agricultura de exportación así como los factores de fondo que explican los bajos rendimientos obtenidos por los agricultores. El estudio se apoya sobre diferentes enfoques teóricos (sistemas agrarios, ecología política y teoría de acción colectiva) para analizar las transformaciones descritas a través de diferentes escalas temporal y espacial, desde las trayectorias de vida de algunos agricultores hasta la historia regional de los últimos cuarenta años. Igualmente, se aplicaron diferentes herramientas (entrevistas, observación participante, talleres participativos y juego de roles) en cuatro comunidades representativas y ante actores institucionales en las escalas regional y nacional. Nuestro análisis revela que atribuirle a la degradación de los suelos la baja productividad de los cultivos no posee ningún fundamento científico serio. Esta explicación no toma en consideración las complejas interacciones que se presentan entre los factores ambientales, técnicos, sociales y políticos del sistema. En efecto, este trabajo demuestra en primer lugar, la desadaptación de las prácticas actuales de cultivo a las condiciones agroecológicas de las nuevas zonas de producción así como la insuficiencia de las normas de certificación orgánica para asegurar la sostenibilidad de la producción. En segundo lugar, revela el surgimiento de tensiones sociales vinculadas a las nuevas reglas de acceso y uso de la tierra, en un contexto en el que se presenta un debilitamiento de la gestión comunal en la gestión de los recursos y en el que la movilidad espacial y la pluriactividad caracterizan a la población cultivadora de quinua. Finalmente, demuestra la falta de articulación entre las acciones de investigación y desarrollo y el contexto actual. La degradación de los suelos es un discurso agrotécnico difundido por algunos actores de la cadena productiva. Este discurso oculta los problemas vinculados a la gestión individual y colectiva de los recursos territoriales, profundamente transformados por el auge de la quinua. La construcción de acuerdos colectivos para reconstruir una relación sostenible entre las comunidades y su ambiente debe abordarse desde una visión territorial que toma en cuenta los procesos sociales, institucionales y políticos.
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La tripolarisation territoriale en Bolivie : genèse et actualité / Territorial tripolarization in Bolivia : genesis and current situation / La tripolarización territorial en Bolivia : génesis y actualidad

Castillo Camacho, Sarah 07 December 2012 (has links)
Trois agglomérations majeures caractérisent le système territorial bolivien en concentrant près de la moitié de la population et des emplois nationaux. Ce constat amène à s’interroger sur le rôle économique de cette tripolarisation territoriale face au succès économique de Potosi et Tarija, territoires riches en ressources naturelles. Dans ce travail, nous examinons l’actuelle tripolarisation par l’étude de l’histoire économique de l’émergence de ces trois pôles, puis en examinant les données économiques les plus récentes, de manière à expliquer les forces et les faiblesses de ce tripôle. Chacun des pôles se localise dans un contexte géographique original. La Paz où siège le gouvernement se situe dans la région montagneuse des hauts plateaux à l’Ouest. Santa Cruz, à environ 900 km de La Paz, se localise à l’Est, au centre des plaines amazoniennes. Cochabamba se situe entre les deux, dans les vallées intermédiaires du centre. Cette tripolarisation est relativement récente : la hiérarchie urbaine, longtemps dominée par une ville primatiale n’a donné une configuration tripolaire qu’au cours du dernier demi-siècle. La situation actuelle résulte en partie du cadre particulier de l’émergence du tripôle, liée aux territoires disposant des ressources naturelles ; l’analyse est conduite à partir d’indicateurs d’activité économique et du rôle international de ces territoires. L’approche économique, combinée avec des éléments géographiques, démographiques, historiques, politiques et de développement humain, permet de mettre à jour deux logiques distinctes, mais qui se complètent d’une manière originale : une forme de domination territoriale du tripôle La Paz – Cochabamba – Santa Cruz, à la fois permise et fragilisée par le rôle clé de l’exploitation des richesses naturelles de Potosi et Tarija / The Bolivian urban system is outstanding : three major cities concentrate about half of the nation’s population and employment. Their territories’ trajectories lead us to question their economic role in the face of the successful economic achievement of Potosi and Tarija, territories well endowed in natural resources. We wanted to highlight the Bolivian current territorial tripolarization, firstly by studying its emergence, through the study of their economical history; secondly, by investigating the most recent economical data in order to display the strengths and weaknesses of this tripolarized system. Each component of the tripole is situated in a different geographical setting. In the West, La Paz, where the government is based, belongs to a mountainous region of high plateaus; in the East, Santa Cruz, 900 km distant, belongs to the central area of Amazonian plains, whereas Cochabamba rests between those two, in the region of intermediate valleys. This tripolarization is recent ; Urban hierarchy previously dominated by a major city is now characterized by three of them ranking first in this hierarchy. The specific emergence of such a system in Bolivia, together with the abundance of natural resources in certain territories, contributes to explaining the current situation, which has been analyzed using indicators of economical activity and of the international role of the territories. This economical approach combined with geographical, demographical, historical, political and human development elements, helps us to disclose two different but complementary logics: a kind of territorial domination of La Paz - Cochabamba - Santa Cruz, permitted though made vulnerable by the exploitation of natural resources in Potosi and Tarija / El sistema territorial boliviano se caracteriza por la presencia de tres grandes conglomerados urbanos que concentran cerca de la mitad de la población y del empleo nacional. A partir de este hecho se plantea la interrogante sobre el rol económico que tiene este trípolo territorial en un contexto favorable para Potosí y Tarija, ricos en recursos naturales. Se estudia el surgimiento de estos tres conglomerados urbanos, a través la historia económica y de los indicadores económicos más recientes. El objetivo es evaluar tanto las fortalezas como las debilidades del trípolo. La Paz, Santa Cruz y Cochabamba se ubican cada uno en un contexto geográfico diferente. La Paz, sede de gobierno, esta rodeado de montañas, en el Altiplano, al oeste. Santa Cruz, aproximadamente a 900 Km. de La Paz, se encuentra en la Amazonía, al este. Cochabamba se sitúa entre ambos, en los Valles, en el corazón del país. Esta tripolarización es relativamente reciente. En el transcurso del último medio siglo, el ranking urbano pasó de una ciudad que predominaba a una configuración tripolar. Este cuadro de análisis combina el surgimiento del trípolo y la existencia de territorios ricos en recursos naturales, y nos permite comprender los fundamentos del contexto territorial actual que analizamos a partir de indicadores de la actividad económica y del rol internacional de los polos bolivianos. La visión económica de esta situación integra elementos geográficos, demográficos, históricos, políticos y de desarrollo humano, que nos permiten pensar dos lógicas distintas pero que se combinan de manera original: una forma de dominación territorial del trípolo La Paz- Cochabamba- Santa Cruz, al mismo tiempo fortalecida pero también fragilizada por el rol que ocupa la explotación de recursos naturales de Potosí y Tarija
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Modélisation numérique de l'érosion et de la sédimentation le long de la rivière Pilcomayo (Bolivie) : Un exemple de l'évolution d'une rivière dans un contexte tectoniquement actif sous l'effet des fluctuations climatiques quaternaires

BECEL, David 15 October 2004 (has links) (PDF)
Cette thèse s'est intéressée à l'étude du rôle de la tectonique et du climat sur l'évolution d'une rivière (Pilcomayo) située en Bolivie. Pour y parvenir, nous avons développé un modèle numérique appelé COBASE qui permet de simuler sur de grandes échelles de temps et d'espace la dynamique fluviale de la rivière en intégrant le transport des sédiments dans la rivière et sur les versants du bassin. Le transport le long des versant est simulée par une loi de diffusion, avec un seuil de transport sur le versant fourni par un taux d'érodabilité des sols, le transport fluviatile est simulé par loi type d'Einstein, en supposant un écoulement permanent uniforme et une largeur de la rivière déduite d'une loi géomorphologique empirique. Nous avons pu montrer que : Du point vue général, notre modèle prédit des phases transitoires durant lesquelles le relief s'érode mais où le système fluviatile n'évacue qu'une partie des sédiments. Cette propriété est évidemment vérifiée pour des valeurs des paramètres caractéristiques d'une érosion limitée par le transport, mais peut également l'être vrai pour des valeurs des paramètres caractéristiques d'une érosion limitée par l'érodabilité. Du point de vue régional, dans la partie amont de la Pilcomayo, la tectonique ne contrôle pas l'évolution de la rivière, bien qu'elle puisse influencer localement de façon qualitative et quantitative le remplissage sédimentaire. Le climat influe sur l'évolution du bassin versant. Il contrôle, en effet, l'incision et la nature des éléments qui se déposent dans la rivière. Aussi les variations du climat influencent fortement les phases d'aggradation ou d'incision dans le cours de la rivière principale. Les enseignements tirés de cette modélisation nous ont permis de proposer une corrélation entre les remplissages sédimentaires observés sur le terrain sur la rivière Pilcomayo et les variations climatiques régionales à l'échelle de l'Holocène: les phases humides de longues durées (plus de 5 000 ans) induisent de fortes incisions, les phases sèches induisent des phases d'aggradation, tandis que des alternances rapides de périodes sèches ou humides on une signature plus complexe.
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Analyse du bilan d'énergie d'un glacier tropical : application à la relation glacier-climat

Wagnon, Patrick 02 April 1999 (has links) (PDF)
Les glaciers tropicaux sont des indicateurs climatiques très sensibles. Pour relier les fluctuations de leur bilan de masse aux changements climatiques, nous avons réalisé un bilan d'énergie à la surface du Glacier Zongo (16°S), en Bolivie, entre mars 96 et août 98. Cette thèse présente, d'une part les méthodes employées pour obtenir le cycle annuel du bilan d'énergie ponctuel, et d'autre part l'intérêt de cette étude pour la compréhension du fonctionnement du glacier et sa relation avec la climatologie locale. Dans la première partie, nous nous attachons à décrire les conditions climatiques régnant sur ce glacier, à partir des enregistrements des stations météorologiques installées sur le Glacier Zongo. Les glaciers tropicaux sont soumis à des températures et des radiations solaires incidentes peu variables au cours de l'année, alors que le débit du torrent émissaire est très saisonnier. Pour comprendre quels sont les flux d'énergie responsables de la saisonnalité de la fusion en surface du glacier, nous avons dressé le bilan d'énergie en un point du glacier, dans la zone d'ablation, à 5150 m d'altitude. Ce bilan d'énergie traduit un métabolisme propre aux glaciers tropicaux. L'albédo est le paramètre essentiel qui contrôle la quantité d'énergie disponible pour la fusion en surface du glacier. La particularité fondamentale de ces glaciers réside en la très forte consommation d'énergie sous forme de chaleur latente (ce qui se traduit par une sublimation élevée). En outre, le flux de chaleur latente présente une saisonnalité marquée à l'origine du régime hydrologique du torrent qui s'échappe du glacier. En effet, en saison sèche, la sublimation est maximale et il reste peu d'énergie pour la fusion d'où le faible débit du torrent émissaire. La situation opposée se produit en saison humide. À l'échelle de l'ensemble de la période étudiée, le bilan de masse nettement déficitaire de l'année El Nino 1997-98 s'explique surtout par un déficit de précipitations, responsable d'une chute de l'albédo moyen annuel. Le manteau neigeux réduit lors de la saison d'accumulation 1997-98 a disparu plus vite que celui de l'année précédente, laissant affleurer une surface de glace sale, d'albédo faible, pendant une période plus longue. De plus, la chaleur sensible plus élevée et la sublimation réduite ont aussi contribué à augmenter la fusion superficielle, diminuant ainsi le bilan de masse du glacier.
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Complexe migratoire et distribution spatiale de population dans le Sud bolivien Enquêtes en milieux rural et urbain dans le département du Tarija

Martin, Ceydric 29 November 2005 (has links) (PDF)
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Conflicto regional, estado central y sociedad periférica en Bolivia y Perú : un análisis histórico comparado.

Vergara Paniagua, Alberto 06 1900 (has links)
Cette thèse porte sur les conflits entre centres et périphéries à l’intérieur des pays. Ces dernières années, de nombreux États ont vu l'émergence de régions ou territoires qui défient leurs «centres» politiques. Ces disputes peuvent atteindre divers degrés d'affrontement, en allant des simples divisions électorales à la sécession d'une périphérie rebelle. Pourquoi certaines régions défient-elles ouvertement leur centre, tandis que d'autres ne le font pas? Dans quelles conditions les différences entre le centre et les périphéries sont-elles maîtrisées et circonscrites, et quelles sont celles qui les exacerbent? La thèse cherche à répondre à ces questions en analysant les cas de la Bolivie et du Pérou. En Bolivie, pendant les années 2000, le conflit régional a donné lieu à un clivage entre centre et périphérie; au Pérou, malgré les similitudes avec la Bolivie, un clivage similaire ne s’est pas déployé. Pourquoi cette différence? La thèse répond à la question par une analyse historique comparée. Elle suggère que les conflits entre le centre et les périphéries doivent s’analyser à partir de la combinaison de deux dimensions. La première est l’absence ou la présence d’élites régionales qui, à partir d'organisations et de mises en discours qu'elles rendent légitimes, définissent et représentent les revendications de la région et négocient avec l'État central. La deuxième dimension renvoie aux conditions structurelles de la région, en particulier l'importance des ressources naturelles et la taille de sa population. La thèse développe une analyse historique de la façon dont les deux dimensions ont évolué en Bolivie et au Pérou au cours de la seconde moitié du XX siècle. Cette analyse permet d’expliquer la divergence entre les résultats dans chacun des cas, et de suggérer des réflexions plus générales sur les relations entre les centres et les périphéries. / This dissertation deals with conflicts between centers and regional peripheries within countries. In recent years, many states have witnessed the emergence of territories or regions that challenge their political centers.These disputes range from mere electoral differences to the secession of an indomitable territory. Why do some peripheral areas openly defy their centers while others do not exhibit similar rebellion? What conditions temper the differences between centers and peripheries and what conditions exacerbate them? The dissertation seeks to answer these questions by analyzing the cases of Bolivia and Peru. In Bolivia, during the decade of the 2000s, the conflict between center and periphery escalated into a political cleavage; in Peru, however, despite similarities with Bolivia, a similar cleavage has not emerged.The dissertation seeks to explain these divergent outcomes from a comparative historical analysis and proposes that conflicts between centers and peripheries should be studied using two analytical dimensions. The first dimension is the presence or absence of a regional elite that could shape legitimate political organizations and discourses, articulating regional demands and bargaining with the central state. The second assesses the region’s structural conditions, specifically the relevance of natural resources and the size of its population. The dissertation explores how these two dimensions changed during the second half of the twentieth century in Bolivia and Peru. The historical analysis helps to explain the divergent trajectories of the two countries as it puts forward some general ideas about the relationship between centers and peripheries. / Esta tesis se ocupa de los conflictos entre centros y periferias al interior de los países. En los últimos años muchos Estados han visto emerger regiones o territorios que desafían a su “centro” político. Estas disputas pueden adquirir distintos grados de enfrentamiento, desde las meras diferencias electorales a la secesión de una periferia irredenta. ¿Por qué algunas periferias desafían abiertamente a sus centros mientras que otras no exhiben una rebeldía similar? ¿Qué condiciones atemperan las diferencias entre centros y periferias y cuáles las exacerban? La tesis busca responder a estas preguntas analizando los casos de Bolivia y Perú. En Bolivia durante los años 2000 el conflicto entre centro y periferia escaló hasta convertirse en un cleavage centro-periferia; en el Perú, en cambio, a pesar de las similitudes con Bolivia, no se ha desplegado un cleavage similar. ¿A qué se debe esta diferencia? La tesis responde a la pregunta desde un análisis histórico comparado y propone que los conflictos entre centros y periferias deben observase desde la confluencia de dos dimensiones. En primer lugar, la presencia o ausencia de elites regionales que puedan dar forma a unos discursos y organizaciones legítimas que den vida a las reivindicaciones de la región y que las negocien con el Estado central. En segundo lugar, las condiciones estructurales que posee la región; esto es, la importancia de sus recursos naturales así como las dimensiones de su población. La tesis hace un rastreo histórico de la forma en que ambas dimensiones se alteraron durante la segunda mitad del siglo XX en Bolivia y Perú. Este análisis permite explicar los resultados divergentes en ambos países, así como sugerir algunas ideas generales sobre las relaciones entre centros y periferias.
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Phylogéographie et conservation de deux espèces de petits félidés des Andes : le chat des pampas et le chat des Andes

Cossíos Meza, Eduardo Daniel January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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