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Se soucier des morts de l'Antiquité aux premiers siècles du Moyen Age : la parole de saint Augustin à l'épreuve des enjeux socio-anthropologiques des funérailles et du tombeau / Care about the dead from Antiquity to Early Middle Ages : The word of St Augustine tested by the socio-anthropological issues for the funeral and of the tomb

Hincker, Vincent 15 December 2017 (has links)
Qu’est-ce qu’un cimetière ? La question parait triviale, pourtant depuis plusieurs années elle fait l’objet d’un débat de la part des historiens qui cherchent à déterminer si l’avènement du christianisme est venu modifier en profondeur le rapport que les vivants tissent avec leurs morts.Dans une première partie, le propos consiste à analyser la parole de saint Augustin dans la mesure où celle-ci est considérée comme fondatrice de la doctrine chrétienne en matière d’usages funéraires. Dans cette perspective, le traité qu’Augustin consacré spécifiquement à cette question, le De cura gerenda pro mortuis, est relu à la lumière du système onto-théologique que saint Augustin a construit tout au long de sa vie. Loin d’être un simple guide de bonnes pratiques à l’usage des chrétiens, le De cura apparaît comme un développement de ce système. Augustin y examine la question de la place qui revient aux corps dans la relation qui lie les vivants aux morts. La construction même du De cura désigne le corps comme l’objet qu’Augustin met au cœur de sa réflexion.Empruntant la piste désignée par Augustin, le propos s’applique dans un deuxième temps à comprendre le rôle que tient le corps dans la ritualité funéraire telle qu’elle se laisse saisir dans les sources écrites et archéologiques de l’Antiquité latine et des premiers siècles du Moyen Âge. La relecture de ces sources permet de restituer une suite de gestes funéraires qui composent un véritable cycle au travers duquel la mort d’autrui est mise en forme afin que chacun puisse reconnaître qu’elle a eu lieu. A l’aide de la philosophie, en particulier la phénoménologie, il devient possible de constater qu’il ne s’agit pas seulement d’inscrire le mourir d’autrui dans le temps, mais qu’il s’agit aussi de l’inscrire dans l’espace, c’est-à-dire dans un lieu, ce qui se joue précisément dans l’installation du mort dans un tombeau. Trouver un lieu pour le mort ne signifie pas l’éloigner de la communauté des vivants, mais au contraire l’y inscrire afin que les vivants puissent établir une relation avec lui. Or, ce sont précisément les modalités de cette relation, qui passent par la médiation du tombeau et donc à travers lui par la médiation du corps, qui ne s’accordent pas avec la philosophie de saint Augustin. En définitive, la réunion des sépultures auprès des édifices incarnant la communauté chrétienne signe la faillite de la parole augustinienne devant le souci des membres de cette communauté de faire entrer les morts, corps et âmes, dans la Cité de Dieu. / What is a graveyard ? The question seems rather trivial, however for several years historians have debated numerous time on the subject and seek to determine whether the advent of Christianity has profoundly changed the relationship of the living with the dead.in the first part the purpose is to analyze the word of St. Augustine to the extent that it is considered as a foundation of the Christian doctrine in terms of funeral practices. In this perspective, Augustine's treatise devoted specifically to this question, the De cura gerenda pro mortuis, is re-examined in the light of the ontological-theological system that St. Augustine built throughout his life. Far from being a simple guide to good practices for Christians, the De Cura appears as a development of this system. Augustine examines the question of the place of the body in the relationship between the living and the dead. The very construction of the De cura designates the body as the object that Augustine places at the heart of his reflection.Borrowing the track designated by Augustine, the second part of this thesis is about understanding the role of the body in funerary ritual as it is grasped in the written and archaeological sources of Latin antiquity and the first centuries of the Middle Ages. A fresh examination of these sources makes it possible to restore a series of funeral rites that compose a real cycle through which the death of others is shaped so that everyone can recognize that it has taken place. With the help of philosophy, in particular phenomenology, it becomes possible to note that it is not only a question of recording the death of others in time, but that it is also about inscribing it in space, that is to say in a place, which is precisely what is intended by the act of burying the dead in a tomb.Finding a place for the dead does not mean moving them away from the community of the living, but on the contrary assigning them a place so that the living can establish a relationship with them. Indeed, it is precisely the modalities of this relationship, which pass through the mediation of the tomb and therefore through it through the mediation of the body, which do not fit in with the philosophy of St. Augustine.Ultimately, the meeting of burials with the buildings embodying the Christian community, confirms the failure of the Augustinian word before the concern of the members of this community to bring the dead, body and soul, into the City of God.
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Une étude cadavérique pour réduire les risques des approches chirurgicales et percutanées de l’artère fémorale

Tremblay, Cécilia 08 1900 (has links)
En chirurgie vasculaire, l’accès à l’artère fémorale, qu’il soit par une incision chirurgicale ou par une approche percutanée, est très fréquemment utilisé pour une multitude d’interventions vasculaires ou endovasculaires; pour des pontages divers, le traitement d’occlusions artérielles, la réparation d’anévrismes et la pose d’endoprothèses. L’objectif général de ce projet de recherche est de faciliter et réduire les risques des approches de l’artère fémorale par une meilleure compréhension anatomique du triangle fémoral. La méthodologie a été réalisée grâce à l’utilisation de cadavres spécialement embaumés par la méthode développée par Walter Thiel. Les résultats présentés dans ce mémoire ont permis de proposer des solutions en réponse à des problèmes cliniques en chirurgie vasculaire. Dans un premier temps, l’étude de la vascularisation cutanée du triangle fémoral a mené à proposer de nouvelles incisions chirurgicales afin de limiter la dévascularisation cutanée des plaies et ainsi réduire les problèmes de cicatrisation observés. Ensuite, nous avons validé l’identification radiographique et échographique de l’artère fémorale à son croisement avec le ligament inguinal afin de faciliter l’identification d’un site de ponction artérielle adéquat. Enfin, nous avons développé une méthode échographique simple qui facilite l’approche percutanée de l’artère fémorale, même chez les patients obèses. Les retombées de ce projet de recherche sont multiples pour les cliniciens, l’étude fournit une meilleure compréhension anatomique tridimensionnelle du triangle fémoral et les techniques proposées dans ce mémoire pourront apporter une amélioration de la pratique chirurgicale et faciliter le travail des médecins. Toutefois, ces propositions devront maintenant être validées en clinique. / In vascular surgery, access to the femoral artery is frequently used either through a surgical incision of the groin or by a percutaneous approach in a wide variety of vascular and endovascular procedures; for multiple bypasses, treatment of arterial occlusions, aneurysms repair and placement of various stents. The general purpose of this study is to facilitate and reduces the risks of both the surgical and the percutaneous approaches of the femoral artery through a better anatomical understanding of the femoral triangle. The methodology was conducted on specifically embalmed cadavers according to the method developed by Walter Thiel. The results presented in this memory allowed us to propose solutions to clinical problems in vascular surgery. First, the study of the cutaneous vascularisation of the femoral triangle led to suggest new surgical approaches in order to reduce lesions of the cutaneous arteries and the potential devascularization of the borders of the wound yielding a better postoperative outcome. Then, we validated the radiographic and ultrasonographic position and identification of the inguinal ligament and the proximal femoral artery to facilitate the identification of a safe arterial puncture site. Moreover, we developed a simple method for ultrasound-guided arterial puncture, suitable for obese patients, to facilitate the percutaneous approach of the femoral artery. The benefits of this research project are multiple for clinicians, the study provides a better tridimensional anatomic understanding of the femoral triangle and the techniques proposed will lead to an improved surgical practice and facilitate the work of doctors. However, our work and propositions still need to be validated clinically.
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Pratiques funéraires complexes : réévaluation archéo-anthropologique des contextes ibéromaurusiens et capsiens (paléolithique supérieur et épipaléolithique, Afrique du Nord-Ouest) / Complex funeral practices : archaeo-anthropological reassessment of iberomaurusians and capsians contexts (paleolithic and epipaleolithic, Northwest Africa)

Aoudia-Chouakri, Louiza 11 February 2013 (has links)
L’ibéromaurusien (23 000 - 9500 Cal BC) et le Capsien (9600 - 5000 Cal BC) sont deux cultures de la fin du paléolithique supérieur et de l’épipaléolithique d’Afrique du nord ; elles ont été définies sur la base de la typologie de leur assemblage d’industrie lithique. L’Ibéromaurusien est caractérisé par une industrie lamellaire microlithique et la Capsien par une industrie microlithique riche en segments minuscules, en microburins et microlamelles. La discontinuité biologique prêtée à ces deux groupes, sur la base d’arguments anthropologiques discutables, a fortement influencé le débat sur leur mode de remplacement. Ainsi une origine Moyen-Orientale a été proposée à la culture capsienne. Nous avons souhaité vérifier cette théorie à partir de l’étude du traitement funéraire dans ces deux groupes. En appliquant les méthodes de l’anthropologie funéraire moderne, nous proposons une révision critique de l’ensemble du corpus aujourd’hui disponible. Il comprend une soixantaine de sépultures Ibéromaurusiennes, renfermant 126 individus découverts dans 10 sites, 48 sépultures Capsiennes contenant 55 individus, issues de 13 sites, et enfin 38 sépultures du site de Columnata, livrant 89 individus. Nous avons scrupuleusement analysé les contextes de découvertes de ces individus dans les publications et les carnets de fouilles. Nous avons révisé les dénombrements, la détermination du sexe et l’estimation de l’âge au décès. Nous avons également exploré la surface de l’os à la recherche de stigmates permettant de valider ce que l’analyse taphonomique des sépultures laissait présager. Nous avons d’abord caractérisé le système funéraire de chacun de ces deux groupes, puis nous avons comparé les composants de ces deux systèmes afin de rechercher une éventuelle transmission ou rupture de coutume entre les deux sociétés. Les normes funéraires telles que nous les avons établies, confirment la spécificité de chacun de ces deux groupes. Les gestes funéraires sont différents et l’absence de transmission directe entre ces deux groupes de chasseurs cueilleurs est d’abord envisagée. Toutefois, l’interprétation ostéo-archéologique des sépultures révèle la présence d’une coutume funéraire minoritaire (conditionnelle), longue dans sa durée d’exécution, et complexe par la technique qu’elle requiert, quasi identique dans les deux groupes. Ce traitement passe par une étape de découpe du cadavre (décollation, désarticulation, décarnisation et éviscération), la tête après dépouillement est décorée parfois surmodelée. Enfin, le corps ainsi partitionné est inhumé en blocs anatomiques disloqués. Ce traitement, par les degrés d’apprentissage qu’il nécessite et la complexité de sa conception, suggère un lien direct entre les deux traditions. Cet héritage culturel Ibéromaurusien chez les Capsiens nous conduit à privilégier l’hypothèse d’une relation ancêtre-descendant et une origine locale de la culture Capsienne. / The iberomaurusien (23,000 - 9500 cal BC) and the Capsian (9600-5000 cal BC) are two cultures dating from the end of the upper Palaeolithic and Epipalaeolithic in North Africa. They have been established on the basis of the characterisitics of their lithic industries. The Iberomaurusien is characterized by a lamellar microblade industry and Capsian by a microblade industry rich in tiny segments and microburins microbladelets. Biological discontinuity of these two groups has been assumed on the basis of questionable anthropological arguments which have strongly influenced debate on their origins. Thus a Middle-Eastern origin has been proposed for the Capsian. We wanted to test this theory using a study of the mortuary practices in these two groups. By applying the perspective of modern mortuary anthropology, we offer a critical review of the entire available corpus. This includes 60 Iberomaurian graves, containing 126 individuals discovered in 10 sites, 48 Capsian graves containing 55 individuals from 13 sites, and 38 burials from the Columnata site providing 89 individuals. We carefully analyzed the contexts of discovery of these individuals as described in publications and field notes. We have revised the counts, the sex-determination and estimation of the age at death. We also explored the surface of the bones looking for stigmata to validate what a taphonomic analysis of the graves might reveal. We first characterized the burial system of each of these two groups, and then the components of these two systems were compared to find a possible transmission or break in burial custom between the two societies. The funeral practices as we have established them, confirm the specificity of these two groups. Funeral rituals are different and the absence of direct transfer between these two groups of hunter-gatherers is first considered. However, the osteo-archaeological interpretation of the graves revealed the presence of a (conditional) minority funeral custom, which lasted a long time, and required a complex technique, that was almost identical in the two groups. This treatment goes through a stage of dismembering the cadaver (beheading, disarticulation, butchering and evisceration), and the skull after flaying is sometimes plastered. Finally, thus partitioned, the body is buried assembled in dislocated anatomical blocks. This treatment, by the levels of knowledge that it requires, and the complexity of its design, suggests a direct link between the two traditions. This endurance of Iberomaurusian cultural heritage in the Capsian leads us to confirm the hypothesis of an ancestor-descendant relationship and a local origin of the Capsian culture.
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Pratiques funéraires complexes : réévaluation archéo-anthropologique des contextes ibéromaurusiens et capsiens (paléolithique supérieur et épipaléolithique, Afrique du Nord-Ouest)

Aoudia-Chouakri, Louiza 11 February 2013 (has links) (PDF)
L'ibéromaurusien (23 000 - 9500 Cal BC) et le Capsien (9600 - 5000 Cal BC) sont deux cultures de la fin du paléolithique supérieur et de l'épipaléolithique d'Afrique du nord ; elles ont été définies sur la base de la typologie de leur assemblage d'industrie lithique. L'Ibéromaurusien est caractérisé par une industrie lamellaire microlithique et la Capsien par une industrie microlithique riche en segments minuscules, en microburins et microlamelles. La discontinuité biologique prêtée à ces deux groupes, sur la base d'arguments anthropologiques discutables, a fortement influencé le débat sur leur mode de remplacement. Ainsi une origine Moyen-Orientale a été proposée à la culture capsienne. Nous avons souhaité vérifier cette théorie à partir de l'étude du traitement funéraire dans ces deux groupes. En appliquant les méthodes de l'anthropologie funéraire moderne, nous proposons une révision critique de l'ensemble du corpus aujourd'hui disponible. Il comprend une soixantaine de sépultures Ibéromaurusiennes, renfermant 126 individus découverts dans 10 sites, 48 sépultures Capsiennes contenant 55 individus, issues de 13 sites, et enfin 38 sépultures du site de Columnata, livrant 89 individus. Nous avons scrupuleusement analysé les contextes de découvertes de ces individus dans les publications et les carnets de fouilles. Nous avons révisé les dénombrements, la détermination du sexe et l'estimation de l'âge au décès. Nous avons également exploré la surface de l'os à la recherche de stigmates permettant de valider ce que l'analyse taphonomique des sépultures laissait présager. Nous avons d'abord caractérisé le système funéraire de chacun de ces deux groupes, puis nous avons comparé les composants de ces deux systèmes afin de rechercher une éventuelle transmission ou rupture de coutume entre les deux sociétés. Les normes funéraires telles que nous les avons établies, confirment la spécificité de chacun de ces deux groupes. Les gestes funéraires sont différents et l'absence de transmission directe entre ces deux groupes de chasseurs cueilleurs est d'abord envisagée. Toutefois, l'interprétation ostéo-archéologique des sépultures révèle la présence d'une coutume funéraire minoritaire (conditionnelle), longue dans sa durée d'exécution, et complexe par la technique qu'elle requiert, quasi identique dans les deux groupes. Ce traitement passe par une étape de découpe du cadavre (décollation, désarticulation, décarnisation et éviscération), la tête après dépouillement est décorée parfois surmodelée. Enfin, le corps ainsi partitionné est inhumé en blocs anatomiques disloqués. Ce traitement, par les degrés d'apprentissage qu'il nécessite et la complexité de sa conception, suggère un lien direct entre les deux traditions. Cet héritage culturel Ibéromaurusien chez les Capsiens nous conduit à privilégier l'hypothèse d'une relation ancêtre-descendant et une origine locale de la culture Capsienne.
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Les confessions silencieuses du cadavre : de la fiction d’autopsie aux figures du mort dans les séries et films policiers contemporains (1991-2013) / A corpse's silent confessions : from autopsy fiction to figures of the dead in contemporary crime series and films (1991-2013)

Desmet, Maud 14 March 2014 (has links)
Sans corps, pas d'histoires. Vecteur d'action, instrument de la narration, et support d'un lien d'identification fort entre le spectateur et le personnage, le corps est la principale figure des médiums cinématographique et télévisuel. Si le cinéma a toujours, depuis ses balbutiements, glorifié la vivacité inépuisable des corps, parallèlement déjà, planait la face inversée de cette exposition, la menace muette de la mort. Mais si le dernier souffle avant la mort est bien souvent encore, au cinéma et à la télévision, synonyme d'ultime communion avec la vie et de résistance à la mort, qu'en est-il du corps et du personnage quand la mort s'en est saisi à jamais et qu'il ne reste plus aux vivants, personnages et spectateurs, qu'à se confronter au cadavre ? Figure parasitaire, le cadavre n'est ni un personnage ni même un figurant. A la fois signe vide et noyau narratif, c'est à partir de lui et de son examen pendant l'autopsie ou sur les lieux du crime que va se nourrir et se développer l'intrigue policière. Et s'il peut paraître secondaire, voire accessoire, à regarder les fictions policières sous l'angle de son non-regard fixe et opaque, il donne à voir quelque chose du crime, de son caractère profondément injuste, et des rapports qu'entretiennent les vivants avec une mort qui se présente sur la table d'autopsie, sous ses traits les plus abjects. L'enjeu de cette thèse sera d'envisager la façon dont les fictions policières mettent en scène le cadavre comme le reflet, d'une troublante précision, d'un défaut contemporain de distanciation face à la mort. Il s'agira bien pour nous, et selon un principe analogue à celui qu'applique le philosophe Maxime Coulombe dans son essai sur les zombies, de considérer le cadavre fictionnel comme « analyseur de la société contemporaine » et comme « symptôme de ce qui taraude la conscience de notre époque » / Without bodies, no stories. A vehicle of action, a narrative agent, and the support of a strong identification link between the audience and the character, the body is the main figure of cinematographic and television mediums.If cinema has always, from its early stages, glorified the endless liveliness of bodies, the reverse side of this exposure has simultaneously been lingering: the mute threat of death. However, in films or in television series, if the last breath before death is often synonymous with a ultimate communion with life and with a resistance to death, what happens to the body and the character when death has seized them for ever, and the living – characters and audience – are only left facing the corpse? As a parasite figure, the corpse is neither a character nor even an extra. Both an empty sign and a narrative core, the crime plot will indeed develop from the corpse and its examination, during the autopsy or on the crime scene. And whereas the corpse may seem secondary, even minor, if we look at crime fictions from the angle of its fixed and opaque non-look, it still allows us to see something of the crime and of its deeply unfair nature, and of the relations between the living and a death that appears in its most abject features on the autopsy table. In this study, we will examine how crime fictions stage corpses as disturbingly precise reflects of a contemporary lack of perspective in front of death. Similarly to the philosopher Maxime Coulombe in his essay on zombies, we will consider the fictional corpse as an "analyser of contemporary society" and as a "symptom of what is tormenting the consciousness of our time"
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Étude lexicale et anthropologique de la mort à partir des textes suméro-akkadiens (fin IIIème-Ier millénaire av. J.-C.) / A lexical and anthropological study of death in Sumerian and Akkadian texts (late 3rd to 1st Millennium BC)

Muller, Virginie 12 November 2015 (has links)
Les sources textuelles sumériennes et akkadiennes sont à la base de ce travail. Il offre une enquête sur le thème de la mort, à partir d’une analyse lexicale du champ sémantique de la mort, ainsi que des différents termes, expressions et euphémismes utilisés pour désigner le fait de mourir. La totalité des genres littéraires attestés sont donc pris en compte, notamment les textes divinatoires, les inscriptions royales, les textes de lois… L’objectif est tout d’abord de constituer un corpus le plus exhaustif possible, qui jusqu’ici n’était pas disponible, en étudiant de façon systématique les données. Mais l’ambition est également d’analyser toute la terminologie et de réaliser une synthèse sur ce thème. Cette recherche porte donc sur la mort dans sa réalité concrète, notamment les différentes sortes de trépas, et les gestes afférents, comme les étapes du processus funéraire ou des cultes de commémoration. L’intérêt est également porté sur les différents sentiments ressentis face à la mort, aux valeurs et significations qui lui sont accordées, et aux utilisations de la mort par les vivants, notamment au travers d’une exploitation politique et sociale. / Sumerian and Akkadian texts provide the primary material for this study, which is a lexical analysis of the semantic field of death, and of terms, expressions and euphemisms used to refer to dying. All literary genres are examined, especially divinatory texts. The purpose is not only to bring together a corpus, which until now has not been available, by going through the texts systematically, but also to analyze all the terminology and to summarize the subject. This research concerns concrete aspects of death, especially the different ways in which Mesopotamians died and the acts that followed death, such as funerary practices and rites, and commemorative ceremony. We are also interested in different feelings, values, and uses attributed to death by the living, especially political or social.
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Les fondements du droit des sépultures / Foundations of the right of burials

Gailliard, Ariane 10 December 2015 (has links)
La sépulture est souvent appréhendée à titre d’exception ou par une superposition de notions : copropriété familiale, bien familial, chose hors commerce, indivision perpétuelle, droit réel spécial... Cette approche disparate dissimule l’existence d’un droit des sépultures qui peine, en conséquence, à constituer un droit unifié. Le droit des sépultures se trouve fractionné en plusieurs branches : droit civil, droit pénal et droit public. A travers elles, apparaissent de nombreuses problématiques, liées à la nature et au régime proposés. Pour ces raisons, il est nécessaire d’aborder le droit des sépultures par la recherche de ses fondements, inchangés depuis le droit romain et le droit médiéval. Le premier fondement est le sacré ; le second la communauté. Tous deux prennent leur source dans l’histoire du droit et continuent d’exister dans le droit positif. Ils font apparaître une unité du droit des sépultures, autour d’une double fonction : assurer la séparation du mort et du vivant et perpétuer le culte des morts. Du point de vue anthropologique, le sacré, premier fondement, se distingue du religieux, et se manifeste selon deux opérations : la délimitation d’une frontière entre sacré et profane par la séparation, puis la protection de ce nouvel espace délimité par la répression de toute atteinte. Pour les sépultures, ces deux opérations sont effectuées respectivement par l’extracommercialité et par la protection pénale. Le premier mécanisme est issu du droit romain et montre une protection originale de la sépulture ; toute activité juridique qui n’est pas incompatible avec le respect des morts est autorisée. L’autre mécanisme concerne l’incrimination de violation de sépulture, qui perpétue sa dimension sacrée. Le second fondement est communautaire : il est apparu pour les sépultures de famille avec les communautés médiévales, à une époque où les biens et les personnes étaient soudés en un groupe familial unique. Désormais adapté par l’affectation familiale, un tel fondement se maintient dans notre droit avec un régime de propriété collective, à travers la transmission successorale restreinte au groupe familial et un principe égalitaire, ce qui fait de la sépulture une véritable propriété communautaire. Bien sacré, propriété communautaire, les fondements des sépultures mettent en exergue des dimensions originales de la propriété. / Burials are often considered in terms of acceptions or superimpositions of notions: family co-ownership, family property, off-trade affairs, joint possession, specific real right… This multi-entry approach conceals the existence of a right of burial which, as a consequence, is difficult to define as a unified right. The right of burial is divided up into various branches— civil law, criminal law, public law—which rise various questions linked to the very nature if the different systems. For this reason, it is necessary to tackle the right of burial from the point of view of its foundations, which have not changed since the establishment of Roman law and Medieval law.The first founding principle concerns the sacred; the second is about the community. Both originate in legal history and are still valid in the field of positive law. They show a unity in the right of burial as regards two main functions: ensure the separation between the living and the dead and keep up the traditional practice of ancestor worship. From the anthropological viewpoint, the sacred—the first principle—distinguishes from the religious, and is expressed in two main missions: the definition of a frontier between the sacred and the profane by the separation, then the protection of this new space delineated by the suppression of any violation. For the burials, these two missions are respectively accomplished by a position out of commerce and by the criminal procedure. The first mechanism comes from Roman law and shows an original protection of the burial process; every legal activity which is not incompatible with the respect of the dead is allowed. The other mechanism concerns the incrimination of the violation of the burial process and its sacred nature. The second founding principle is about the community: it was created for family burials by medieval communities, at a time when properties and people were seen as a unique family unit. Nowadays adapted by the family affectation, such a principle is maintained in our legal system because of a collective ownership regime, through the transmission of the succession restricted to the family and an egalitarian principle, which turn burials into a property of the community. Sacred property, property of the community, the founding principles of burials bring to light specific dimensions of the concept of property.
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La mort et son cadavre : qu'en dit la littérature ? Lectures du corps mort dans des cuentos hispano-américains contemporains / Death and its dead body : what literature teaches us about it? A study of the corpse in contemporary Latin American short stories

Barbu, Andra 19 November 2018 (has links)
Ce travail explore les représentations du corps mort dans des cuentos hispano-américains contemporains pour essayer d’établir par ce biais une typologie des rapports que l’être humain entretient de façon générale avec la mort. L’idée centrale que nous avançons est que la littérature reproduit un nombre limité de réactions universellement valables, se montrant ainsi capable de mettre à la disposition de ses lecteurs un inventaire étrangement fiable des attitudes qu’eux-mêmes, à l’instar des personnages, sont susceptibles d’aborder face à cet événement ultime. Le choix du cadavre comme protagoniste des récits étudiés s’explique par le fait qu’il soit la seule image concrète et tangible de la mort et que, par son apparence repoussante, il représente une terrible source de hantise qui conditionne et altère toute tentative paisible de se rapprocher de celle-ci. Le cadre théorique des mondes possibles littéraires qui posent la fiction comme expérience envisageable et la particularité formelle du genre littéraire du cuento avec sa petite étendue et son caractère auto-suffisant permettent la vision du texte comme espace tombal où gisent ces nombreux cadavres fictionnels. Le lecteur a ainsi accès de près au corps mourant/mort, froid, putride, puant, dépecé ou bien embaumé, et les expériences littéraires acquises de cette manière s’ajoutent à son effort d’apprivoisement de la réalité effrayante de la mort. / This work explores the dead body as it is represented in a number of contemporary Latin American cuentos in order to establish a typology of the different reactions of human beings in general when faced with death. I suggest that literature reproduces a limited number of universal behaviours in this situation and thus it gives readers a fairly reliable inventory of the attitudes that they, like the characters, are likely to adopt.The corpse as a protagonist of the short stories discussed here has been selected because it is the only concrete and palpable image of death and that, by its repulsive appearance, it represents a terrible source of fear which conditions and alters any intention of peacefully trying to come to terms with it. The theoretical framework of the literary possible worlds whereby fiction is seen as a potential experience, and the formal characteristics of the cuento, such as its reduced, self-contained nature, allow the text to be read as a funerary space where all these fictional dead bodies lie. The reader is thus brought into close contact to the dying/dead, cold, putrid, stinking, dismembered or embalmed body and the literary experiences he/she goes through help him/her to come to grips with the frightening reality of death.
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Mourir à l’hôpital : entre droit privé et droit public : approche pratique, théorique et philosophique. / Die at the hospital : between private law and public law : practical, theoretical and philosophic approach.

Tomc, Nicolas Antoine 28 November 2012 (has links)
Il est quasiment devenu un lieu commun aujourd’hui de mourir à l’hôpital. Et s’il fallait traiter ce sujet, le plus souvent c’est la perspective médicale qui tenterait d’en percevoir les enjeux. C’est au tournant du milieu du XXème siècle, au lendemain d’un énième génocide, marquant l’esprit de l’humanité certainement pour l’éternité, qu’un nouveau langage bioéthique va se faire le vecteur d’une considération renouvelée de la personne. L’homme devient personne humaine dans les textes internationaux proclamant dès lors d’inédits droits de l’homme. C’est en prenant la bioéthique comme objet de réflexion qu’un certain droit de la santé, largement inspiré par la production de comités d’éthiques, a émergé d’une doctrine privatiste en premier, afin de cerner de premiers droits définissant celui qu’il serait convenu d’appeler alors le mourant. Toutefois, l’établissement public de santé confronté à la technologisation médicale, permettant alors un allongement de la fin de vie, s’est rapidement trouvé être un lieu de conflit entre ceux qui furent considérés comme des usagers de service public, et les commettants médecins de l’Etat. La primauté du droit privé de la personne semblait alors menacée, le droit administratif prenant le pouvoir afin d’indemniser les victimes de l’hôpital. Cependant, à force de réductions systématiques ne regardant la personne mourante que sous un angle génériciste, relevant d’un droit public, celle-ci s’est progressivement retrouvée parfaitement ignorée en son essence première que le droit privé parvenait à percevoir. Les formes les plus récentes de déresponsabilisation attesteraient d’une consécration de l’indemnisation finissant d’objectiviser l’être sous-jacent à la personne mourante, allant jusqu’à justifier l’acte euthanasique. L’approche réitérée de ce difficile objet d’étude trouverait à générer une réflexion que le philosophe du droit engagerait, réintroduisant la personne irréductible se manifestant comme point de départ et d’arrivée, de telle sorte que se pourrait être harmonisée la rencontre inévitable des domaines public et privé, juridique et politique, afin de rendre toute sa vérité onto-axiologique aux droits premiers du sujet mourant. / Today, dying at hospital is the most curently idea agreed in order to protect people. That’s maybe the reason why medical studies took this as an issue more than lawyer studies. It’s around the middle of the twentieth century, after one more genocide, marking the spirit of the humanity certainly for all eternity, that a new bioethical language is going to be made the vector of a consideration renewed by the person. The man becomes a human-person in the international texts, proclaiming from then on of unpublished works human rights. While taking the bioethics as object of reflection a certain health law, widely inspired by the production of committees of ethics, emerged from a privatiste doctrine in the first one, to encircle first rights of the one that it would have been advisable to call then the dying. However, the public institution of health confronted with the medical technologisation, allowing then an extension of the end of life, quickly was to be a place of conflict between those who were then considered as users of public service, and principals doctors of the State. The superiority of the private law of the person seemed then threatened, the administrative law taking the power to indemnify the victims of the hospital. However, by means of systematic reductions looking at the dying person only under an angle génériciste, recovering from a public law, this one gradually found itself perfectly ignored in the first essence which the private law succeeded in perceiving. The most recent forms of deresponsabilisation would give evidence of a consecration of the compensation stopping an objectivisation the underlying being to the dying, going person to justify the euthanasic act. The approach repeated by this difficult object of study would find to generate a reflection which the philosopher of the right(law) would engage, reintroducing the person inflexible as point of departure and arrival, so that could be harmonized the inevitable meeting of the public and private, legal and political domains, to return all its onto-axiological truth to the first rights of the dying subject.

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