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Cosmopolitique d’un espace public mondial. Projet de paix perpétuelle et transformation des relations internationales / Cosmopolitical of a worldwide public space. Project of perpetual peace and transformation of international relations

Nahon, John-David 09 December 2013 (has links)
Comment transformer la structure des relations internationales ? La structure des relations internationales se définit par l’absence de détenteur de la force légitime condamnant les nations à vivre dans un état semi-anarchique composé par le cycle de la guerre et de la paix.Pour résoudre ce problème, problème de la guerre et de la paix parmi les nations, nous convoquerons le modèle de la cosmopolitique, ancêtre de la sécurité collective, union des États et idéal d’une paix perpétuelle légitime et légale. En raison des failles de la cosmopolitique kantienne, et après une étude des grandes théories du cosmopolitisme contemporain – soit la démocratie cosmopolitique, le cosmopolitisme libéral et le cosmopolitisme républicain – nous tâcherons de défendre un projet d’union fédérale cosmopolitique formée par une Assemblée mondiale et une Cour de justice afin d’étendre la légalité, la publicité et la civilité – les trois principes de l’espace public – aux relations internationales. Comment faire émerger, dans le respect de la pluralité des nations, de la liberté des peuples, un espace public mondial grâce à une union cosmopolitique afin de matérialiser l’idéal de la paix perpétuelle ?Mots clés : cosmopolitisme, cosmopolitique, nationalisme, nation, État, État-nation, souveraineté, citoyenneté, espace public, légalité, publicité, civilité, mondialisation, modèle westphalien, sécurité collective, ONU, justice globale, société civile, fédéralisme, guerre et paix / How can the structure of international relations be transformed? The structure of international relations is defined by the absence of legitimate force and centralized executive power, which constrains nations to live in a semi-anarchical state characterized by a cycle of war and peace.To confront this problem – the problem of war and peace among nations – we will resort to the cosmopolitical model, the forerunner of collective security. Cosmopolitical is a union of States, the purpose of which is a legitimate and legal perpetual peace. Because of a number of flaws in kantian cosmopolitanism, and after a review of the main, contemporary theories in cosmopolitanism – cosmopolitan democracy, liberal cosmopolitanism and republican cosmopolitanism – we will defend a project of a federal, cosmopolitan union based on a worldwide Assembly and a Court of justice. Our goal is to adapt legality, publicity and civility – the three main principles of a public space – to international relations.How can we create – thanks to a cosmopolitan union – a worldwide public space, respectful of the liberty and plurality of people and nations, in order to make the project of perpetual peace happen?Key words : cosmopolitanism, cosmopolitical, nationalism, nation, state, nation-state, sovereignity, citizenship, public space, publicity, civility, globalization, westphalian model, collective security, United-Nations, global justice, federalism, war, peace
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De la popularité à l'obscurité : les rouages de la montée et du déclin de Federal Union, Inc. aux États-Unis, 1939-1945

Loignon, Sacha 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire examine les fondements de la montée ainsi que du déclin de l'organisation non gouvernementale Federal Union, Inc. aux États-Unis entre 1939 et 1945. Ce regroupement, mis sur pied par Clarence K. Streit dans l'optique de faire la promotion de son projet internationaliste décrit dans son livre intitulé Union Now: A Proposal for a Federal Union of the Democracies of the North Atlantic, connut durant la Seconde Guerre mondiale un élan de popularité remarquable qui l'amena à l'avant-scène des débats sur la gestion des relations interétatiques, avant de s'essouffler rapidement, malgré l'intérêt qu'il suscita au cours de ses premières années d'existence. Dans les faits, ce phénomène, s'avéra étroitement lié au contexte historique, à l'idéologie défendue par le mouvement, de même qu'à l'organisation et à la gestion des activités de Federal Union, Inc. Ainsi, par l'étude d'un cas particulier, ce mémoire ouvre une nouvelle fenêtre sur l'internationalisme américain durant la Seconde Guerre mondiale, un champ d'études négligé par les chercheurs. Avec pour principal objectif d'offrir une réflexion articulée sur le fédéralisme mondial, une idéologie toujours très peu étudiée à ce jour par les historiens, cette étude mettra en lumière les rouages expliquant les hauts et les bas de cette ligne de pensée politique à l'époque. Ce faisant, le lecteur sera amené à repenser le mouvement internationaliste américain, traditionnellement perçu comme triomphant au cours de la guerre de 1939 à 1945. Il permettra de surcroît de réfléchir aux facteurs favorisant la transformation de la pensée politique au sein d'une société, tels que l'opinion publique et le rôle des organisations non gouvernementales ainsi que des groupes d'intérêt.
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Le revivalisme musical de l'ancestrale tradition Gnawa : analyse descriptive de la démarche artistique des musiciens revivalistes Gnawa

Bensoula, Ania 27 January 2024 (has links)
Ce mémoire a pour ambition d’étudier la démarche revivaliste des musiciens qui font appel à la musique Gnawa avec une vision cosmopolite, en prenant comme cas le maître Gnawi Mustapha Bakbou et la contribution de Marcus Miller. L’objectif de ce mémoire est d’étudier la créativité personnelle puisée des sources de la tradition ancestrale des anciens descendants d’esclaves de l’Afrique subsaharienne. La question de recherche est, par conséquent, en quoi les musiciens revivalistes Gnawa réinterprètent et reproduisent-ils les composantes traditionnelles Gnawa pour perpétuer l’ancestrale tradition dans le présent ? Dans ce contexte, on comprend bien que leur but est d’être des agents qui agissent pour le revivalisme musical de la musique Gnawa, issue d’une pratique traditionnelle, ce faisant, le point d’interrogation est mis sur : De quelle manière procèdent-ils pour se démarquer par leur pratique musicale revivaliste ? Quels sont les éléments utilisés en tant que moyens opérateurs pour faire revivre la tradition et quelles sont leurs motivations personnelles à travers ce revivalisme ? Sur quelle perspective esthétique se basent-ils pour présenter l’art gnawi sur une nouvelle forme particulière et innovante ? Notre étude présente les fondements caractéristiques d’une expression esthétique, exposée par des musiciens d’un groupe typique revivaliste, représentant une culture d’une communauté spécifique, et ce dans un contexte cosmopolite. En exprimant leur propre façon de recréer une tradition à travers la nouvelle stylisation du répertoire traditionnel et en explorant d’autres éléments musicaux tels que les rythmes, les notes, les instruments, et la performance vocale. Pour comprendre la démarche revivaliste de ces musiciens, le concept du cosmopolitisme esthétique élaboré par le sociologue Ulrich Beck a été employé. En effet, celui-ci indique que le cosmopolitisme est une caractéristique déterminante de la modernité réflexive, il suggère qu’il s’agit de la perspective la plus adéquate pour donner, aux réalités et contradictions globales, interconnectées et continuellement floues de l’ère moderne, une perception plus claire (Beck 2006). / This memoir aims to study the revivalist approach of musicians who use Gnawa music, taking as a case the master Gnawi Mustapha Bakbou and the contribution of Marcus Miller. The objective of this essay is to study personal creativity drawn from the sources of the ancestral tradition of the ancient descendants of slaves from sub-Saharan Africa. The research question is therefore the following: How do Gnawa revival musicians reinterpret and reproduce the traditional Gnawa components to perpetuate the ancestral tradition in the present? In this context, we understand that their goal is to be agents who act for the musical revivalism of Gnawa music from a traditional practice, in doing so, the question mark is put on what way do they proceed to stand out by their revivalist musical practice? What are the elements used as operative means to revive the tradition and what are their personal motivations through this revivalism? What aesthetic perspective are they using to present Gnawi art on a new, creative, and innovative form? Therefore, our study presents the characteristic foundations of an aesthetic expression exhibited by musicians from a typical revivalist group representing a culture of a specific community. By expressing their own way of recreating a tradition through the new stylization of the traditional repertoire by exploring other musical elements such as rhythms, notes, instruments, vocal performance. To understand the revivalist approach of these musicians, the concept of aesthetic cosmopolitanism developed by sociologist Ulrich Beck was used. Indeed, this indicates that cosmopolitanism is a defining characteristic of reflective modernity, it suggests that it is the most adequate outlook to give to the global, interconnected and continually blurred realities and contradictions of the modern era a clearer perception (Beck 2006).
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Nationalisme et cosmopolitisme chez Alfredo Casella (1883-1947)

Comtois, Justine 04 1900 (has links)
Cette thèse a été réalisée en cotutelle entre l'Université de Montréal et l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, sous la direction de Michel Duchesneau (UdeM) et Esteban Buch (EHESS). La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l'Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU). / Cette thèse a pour objectif d’approfondir les notions de nationalisme et de cosmopolitisme ainsi que les liens qui peuvent exister entre elles à travers l’œuvre et la carrière de Casella. Le pianiste et compositeur italien Alfredo Casella est né à Turin en 1883. Les conservatoires italiens de l’époque ne pouvant lui offrir une formation musicale adéquate et complémentaire à celle reçue auprès de sa famille, Casella gagne la France. Il fait ses études au Conservatoire de Paris jusqu’en 1902, auprès de Gabriel Fauré et Louis Diémer. Au cours de ces années passées en France (1896-1915), Casella prend une part active dans la vie musicale parisienne. Il se produit dans plusieurs salons, dans de nombreux concerts organisés par des sociétés françaises (à la fois comme pianiste et comme compositeur). À travers son activité journalistique très riche, Casella s’implique activement dans les débats et les polémiques ayant cours à l’époque dans le milieu musical français. Lors de ces dix-neuf années françaises, Casella est exposé aux courants nationalistes qui habitent les milieux artistiques français. Parallèlement à ces tendances, Casella baignera dans les diverses influences étrangères (russes, allemandes, espagnoles, hongroises) qui convergent vers cette véritable plaque tournante qu’est le Paris du début du XXe siècle. Ces multiples influences (celles de Stravinsky, Bartók, De Falla, entre autres) se retrouvent toutes intégrées dans ses œuvres musicales. À tel point que l’on surnommera Casella le « caméléon ». Le déclenchement de la Première Guerre mondiale force Casella à retourner en Italie. La péninsule est alors dominée par la musique d’opéra et la production de musique instrumentale y est presque inexistante. Casella se donne la mission de « rénover » la musique instrumentale et de combattre activement le courant conservateur associé à la musique d’opéra italienne. Un tel renouveau musical sera possible, selon Casella, si les compositeurs italiens de la nouvelle génération parviennent à renoncer aux excès sentimentaux du romantisme. C’est ce que Casella s’efforcera de faire dans ses propres œuvres. Mais ce ne sera pas suffisant. Les jeunes compositeurs devront étudier les œuvres des grands maîtres italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, tout en intégrant les innovations techniques des musiques contemporaines européennes. Casella proposera un programme d’éducation s’adressant autant aux jeunes compositeurs qu’au public italien. La pédagogie sera la clé qui permettra d’accéder au renouveau musical. Professeur de piano à l’Accademia Santa Cecilia, puis au Conservatoire de Rome et finalement à l’Accademia Chigiana de Sienne, Casella se servira de ces positions pour initier le mouvement dont il se veut le porte-parole. Il mettra également sur pied deux sociétés de concerts, la Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) et la Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). Avec ces deux sociétés de concerts destinées à faire reconnaître les musiques contemporaines en Italie, Casella parvient à se forger un impressionnant réseau international qui contribuera à son vaste plan de développement de la musique italienne dans un contexte mondial. L’objectif de Casella est de redonner sa dignité à l’art musical italien. Dans les années 1930, sa volonté de rénover la musique de la péninsule concorde avec plusieurs traits de la politique culturelle du régime fasciste de Benito Mussolini. Le nom de Casella sera donc souvent associé aux réalisations culturelles du régime fasciste, ce qui semble contradictoire avec les intentions universalisantes du compositeur. / This dissertation seeks to study the notions of nationalism and cosmopolitanism as well as the possible links between them, through the work and career of Casella. The Italian pianist and composer Alfredo Casella was born in Turin in 1883. Being unable to obtain in the Italian conservatories of the time an adequate musical formation, that would have been complementary to the one received through his family, Casella reaches France. He studies at the Paris Conservatory until 1902, as a pupil of Gabriel Fauré and Louis Diémer. During the years spent in Paris (1896-1915), Casella takes an active part in the Parisian musical life. He performs in many salons, in many concerts organized by French societies (both as a pianist and as a composer). Through his very rich journalistic activity, Casella implicates himself actively in the current debates and polemics of the French musical environment. During these nineteen French years, Casella is exposed to the nationalist currents that inhabit the French artistic milieux. Simultaneously to the very strong expression of this nationalism, Casella will literally be imbued in the various foreign influences (Russian, German, Spanish, Hungarian) than present in this center that is the Paris of the beginning of the XXth century. These multiple influences (those of Stravinsky, Bartók, De Falla) are all integrated in his compositional work, to such an extent that one calls Casella the « chameleon ». The First World War forces Casella to return to Italy. The peninsula is than dominated by operatic music and the instrumental music production is almost inexistent. Casella gives himself the mission of reforming the instrumental music and of fighting actively against Italian operatic music. Such a musical revival will be possible, according to Casella, if Italian composers manage to give up sentimental excesses of the romanticism. This is what Casella will endeavor to do in his own works. But it will not be sufficient. The young composers will have to study the works of Italian great master of the XVIIth and XVIIIth centuries, while integrating technical innovations of European contemporary musics. Casella suggests a reeducation program for the young composers, but also for the Italian public. The pedagogy is, according to Casella, the key which will give access to this musical revival. He will be piano teacher at the Accademia Santa Cecilia, tan at the Rome Conservatory and, finally at the Accademia Chigiana in Sienne. These teaching positions will give him the opportunity to initiate his protégés into Italian classical musics, but also into foreign contemporary musics. He will also set up two concert societies, the Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) and the Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). With these two concert societies dedicated to make recognize contemporary music in Italy, Casella succeeds in building up an impressive international network which will contribute to his vast plan of the Italian music’s development in a world context. Casella’s first intention is to give back its dignity to the Italian musical art. During the 1930’s, his wish to renovate the music of the peninsula corresponds to several facets of the cultural politic of Benito Mussolini’s fascist regime. Thus, Casella’s name will often be associated to the cultural achievements of the Regime, which seems in contradiction with the composer’s universalizing intentions. / Questa tesi cerca di approfondire le nozioni di nazionalismo e di cosmopolitismo come pure i legami che possono esistere tra di esse attraverso l'opera e la carriera di Casella. Il pianista e compositore italiano Alfredo Casella nacque a Torino in 1883. I conservatori italiani dell’epoca non potendo offrirgli un’adeguata formazione musicale, complementare a quella ricevuta presso la sua famiglia, Casella raggiunge la Francia. Studia al Conservatorio di Parigi fino a 1902, presso Gabriel Fauré e Louis Diémer. Nel corso di questi anni passati in Francia (1896-1915), Casella prende una parte attiva nella vita musicale parigina. Si produce in molti salotti, in molti concerti organizzati da società francesi (allo stesso tempo come pianista e come compositore). A traverso la sua ricchissima attività giornalistica, Casella s’impegna attivamente nei dibattiti e nelle polemiche in corso all’epoca nell’ambiente musicale francese. Durante questi diciannove anni francesi, Casella è esposto ai correnti nazionalisti che abitano i mezzi artistici francesi. Parallelamente alla fortissima espressione di questo nazionalismo, Casella sarà letteralmente bagnato nelle diverse influenze straniere (russi, tedesche, spagnole, ungheresi) allora presenti in questo vero punto di convergenza ch’è la Parigi del primo novecento. Queste numerose influenze (quelle di Stravinsky, Bartók, De Falla) si ritrovano tutte integrate nella sua opera, a tal punto che si chiama Casella il « camaleonte ». L’avvio della prima guerra mondiale forza Casella a tornare in Italia. La penisola è allora dominata dal melodramma e la produzione di musica strumentale è quasi inesistente. Casella si da la missione di rinnovare la musica strumentale e di combattere attivamente il melodramma italiani. Un tale rinnovamento musicale sarà possibile, secondo Casella, se i compositori italiani della nuova generazione giungono a rinunciare agli eccessi sentimentali del romanticismo. È ciò che Casella si sforzerà di fare nelle sue opere proprie. Ma non sarà sufficiente. I giovani compositori dovranno studiare le opere dei grandi maestri italiani del seicento e del settecento, integrando anche le innovazioni tecniche delle musiche contemporanee europee. Casella propone una rieducazione dei giovani compositori, ma anche del pubblico italiano. La pedagogia è, per Casella, la chiave che permetterà l’accesso al rinnovamento musicale. Primo, sarà professore di pianoforte all’Accademia Santa Cecilia, poi al Conservatorio di Roma e, finalmente all’Accademia Chigiana di Siena. Queste posizione di professore gli daranno l’occasione d’iniziare i suoi protetti alle musiche classiche italiane, ma anche alle musiche contemporanee straniere. Metterà anche in piedi due società di concerti, la Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) e la Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). Con queste due società di concerti destinate a fare riconoscere le musiche contemporanee in Italia, Casella riesce a fabbricarsi un'impressionante rete internazionale che contribuirà al suo vasto piano di sviluppo della musica italiana in un ambiente mondiale. Lo scopo primo di Casella è di ridare la sua dignità all'arte musicale italiana. Negli anni 1930, la sua volontà di rinnovare la musica della penisola conviene con molti aspetti della politica culturale del regime fascista di Benito Mussolini. Così, il nome di Casella sarà spesso associato alle realizzazioni culturali portate dal regime, ciò che sembra contraddittorio con le intenzioni universalizzanti del compositore.
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Cicéron et le cosmopolitisme

Ménard, Charles 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à analyser l’importance du cosmopolitisme dans la pensée de Cicéron. Dans l’introduction, nous présentons d’abord une histoire de la réhabilitation de Cicéron en tant que philosophe et une chronologie de la pensée cosmopolite. La deuxième partie consiste en une analyse de trois textes de Cicéron : De Finibus, De Officiis et De Re Publica, pour trouver une réponse à notre problématique. La conclusion qui sort de cette analyse est que Cicéron a toujours effectué un compromis entre le cosmopolitisme et l’appartenance à une communauté locale, sans prendre catégoriquement un parti, même si son coeur penche davantage vers Rome. Nous avons mis en parallèle ce compromis avec l’ambiguïté de Cicéron quant à la problématique des genres de vie. Ce parallélisme montre que la tension entre cosmopolitisme et appartenance à une communauté locale n’est qu’un cas particulier d’une ambiguïté plus générale des oeuvres de Cicéron, envers la philosophie. / The goal of this thesis is to study the significance of the ideology of cosmopolitanism in Cicero’s philosophical works. In the introduction, we present a history of the rehabilitation of Cicero the philosopher and a chronology of cosmopolitan thought. In the second part we analyse three texts of Cicero: De Finibus, De Officiis and De Re Publica, in search of passages pertaining to cosmopolitanism. From this analysis, we must conclude that Cicero always compromises between cosmopolitanism and his sense of belonging to a local community, even if he is a fervent Roman patriot. Similar to this compromise is the ambiguous answer of Cicero to the problem of which is the best way of life: the political or philosophical life. This similarity informs us that the tension between cosmopolitanism and patriotism is just a special case of a more general ambiguity present in Cicero’s work, toward philosophy itself.
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Extrême pauvreté et justice globale : une réflexion philosophique sur le concept de responsabilité dans une perspective cosmopolitique

Dongmeza, Cyriaque Grégoire 11 1900 (has links)
Le problème de l’extrême pauvreté dans le Tiers-monde n’est pas d’abord une question économique. Il est avant tout politique parce qu’il est la conséquence directe des choix de société et de l’organisation du pouvoir au niveau des États et des diverses instances de la communauté internationale. Le politique a pour objet la conquête du pouvoir et la répartition des richesses à grande échelle. Il s’agit aussi d’un problème moral parce que les options prises collectivement par les peuples et le concert des nations ne s’orientent pas toujours vers la vertu de justice et l’égalité de chances pour tous. Extrême pauvreté et justice globale forment un binôme qui nous ramène donc au cœur de la philosophie politique et morale. Après la Seconde guerre mondiale, la philosophie politique a élargi ses horizons. Elle réfléchit davantage à l’exercice du pouvoir sur la scène internationale et la distribution des richesses au niveau mondial. Le phénomène de la mondialisation économique crée une dépendance mutuelle et d’importantes influences multilatérales entre les États. Plus que par le passé, l’autarcie n’est guère envisageable. Le dogme de la souveraineté intangible des États, issu du Traité de Westphalie au XVIIe siècle, s’avère de plus en plus caduque au regard des enjeux communs auxquels l’humanité fait actuellement face. D’où la nécessité d’une redéfinition du sens des souverainetés nationales et d’une fondation des droits cosmopolitiques pour chaque individu de la planète. Voilà pourquoi le binôme extrême pauvreté/justice globale nécessite une réflexion philosophique sur le concept de la responsabilité qui s’étend non seulement sur la sphère nationale, mais aussi sur une large amplitude cosmopolitique. L’expression « pays du Tiers-monde » peut sembler archaïque, péjorative et humiliante. Cependant, mieux que celles de « pays sous-développés » ou « pays en voie de développement », elle rend compte, sans euphémisme, de la réalité crue, brute et peu élégante de la misère politique et économique qui y sévit. Bien qu’elle semble désuète, elle délimite assez clairement le domaine de définition conceptuel et géographique de notre champ d’investigation philosophique. Elle désigne l’ensemble des pays qui sont exclus de la richesse économique répartie entre les nations. Étant donné que le pouvoir économique va généralement avec le pouvoir politique, cet ensemble est aussi écarté des centres décisionnels majeurs. Caractérisée par une pauvreté extrême, la réalité tiers-mondiste nécessité une analyse minutieuse des causes de cette marginalisation économique et politique à outrance. Une typologie de la notion de responsabilité en offre une figure conceptuelle avec une géométrie de six angles : la causalité, la moralité, la capacité, la communauté, le résultat et la solidarité, comme fondements de la réparation. Ces aspects sous lesquels la responsabilité est étudiée, sont chapeautés par des doctrines philosophiques de types conséquentialiste, utilitariste, déontologique et téléologique. La typologie de la responsabilité donne lieu à plusieurs solutions : aider par philanthropie à sauver des vies humaines ; établir et assigner des responsabilités afin que les torts passés et présents soient réparés aussi bien au niveau national qu’international ; promouvoir l’obligation de protéger dans un contexte international sain qui prenne en considération le devoir négatif de ne pas nuire aux plus défavorisés de la planète ; institutionnaliser des règles transfrontalières de justice ainsi que des droits cosmopolitiques. Enfin, nous entendrons par omniresponsabilité la responsabilité de tous vis-à-vis de ceux qui subissent les affres de l’extrême pauvreté dans le Tiers-monde. Loin d’être un concept-valise fourre-tout, c’est un ensemble de responsabilités partagées par des acteurs identifiables de la scène mondiale, en vue de la coréparation due aux victimes de l’injustice globale. Elle vise un telos : l’épanouissement du bien-être du citoyen du monde. / The problem of extreme poverty in the Third World is not first and foremost a question of economy. It is above all a political one because it is the direct consequence of choices made by societies and of the organization of power at the level of the State and of various instances of the international community. Its object is the conquest of power and the distribution of wealth on a large scale. It is also a moral problem because the options taken collectively by nations and the society of nations tend towards or against justice and equality of opportunities for everyone. Extreme poverty and global justice form a binomial that therefore brings us back to the heart of political and moral theory. After the Second World War, political theory broadened its horizons. Since then, it also reflects on the exercise of power at the international level and the distribution of wealth at the world level. The phenomenon of economic globalisation creates a mutual dependency and important multilateral influences between the States. More than in the past, autarky is no longer something to consider. The dogma of the untouchable sovereignty of the States, that came forth from the Treaty of Westphalia in the XVIIth century, appears to be more and more obsolete in view of the common stakes that presently confront humanity. From which came forth the need for a remolding of the meaning of national sovereignties and for the founding of cosmopolitical rights for every individual on the planet. That is why the binomial in question provokes more of a philosophical reflection on the concept of responsibility that extends not only to the national sphere, but to a wide cosmopolitical amplitude. The expression “countries of the Third World” may seem archaic, pejorative and humiliating. However, more so than those of "under developed countries” or "developing countries" it accounts for, without embellishment, the raw, brutal, and far from elegant reality of the political and economical misery that exists there. Though it may be obsolete, it quite clearly delimits the area of conceptual and geographical definition of our field of philosophical investigation. It designates the grouping of countries that are excluded from the economical wealth distributed among the nations. Given that economic power generally goes together with political power, this grouping is also kept away from the major decisional centers. Characterized by an extreme poverty, the Third World reality requires a meticulous analysis of the causes of this extreme economical and political marginalization. A typology of the notion of responsibility offers a conceptual figure of this reality with a geometry of six angles: causality, morality, capacity, community, result and solidarity, as foundations for reparation. These aspects, under which responsibility is studied, are overseen by philosophical doctrines of consequentialist, utilitarian, deontological and teleogical type. The typology of responsibility gives rise to many solutions: bringing aid through philanthropy in helping to save lives; establishing and assigning responsibilities so that the mistakes of the past and the present be repaired both at the national and international levels; promoting the obligation to protect in a healthy international context that takes into consideration the negative duty not to harm the most disadvantaged of the planet; institutionalizing the transboundary rules of justice as well as of cosmopolitical rights. Finally, by omniresponsibility we will understand this as the responsibility of all towards those who endure the throes of extreme poverty in the Third World. Far from being a catch-all concept, it is an ensemble of shared responsibilities for identifiable actors on the world scene, with the view of coreparation due to the victims of global injustice. It aims at a telos: the blossoming of the welfare of the citizen of the world.
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École(s) de Paris : enquête sur les compositeurs étrangers à Paris dans l'entre-deux-guerres

Lazzaro, Federico 11 1900 (has links)
Thèse soutenue le 27 février 2015 devant un jury composé par Marie-Hélène Benoit-Otis (présidente, Université de Montréal), François de Médicis (Université de Montréal), Christopher Moore (Université d'Ottawa) et Michel Duchesneau (Université de Montréal). / « École de Paris » est une expression souvent utilisée pour désigner un groupe de compositeurs étrangers ayant résidé à Paris dans l’entre-deux-guerres. Toutefois, « École de Paris » dénomme des réalités différentes selon les sources. Dans un sens élargi, le terme comprend tous les compositeurs de toute époque ayant vécu au moins une partie de leur vie à Paris. Dans son sens le plus strict, il désigne le prétendu regroupement de quatre à six compositeurs arrivés à Paris dans les années 1920 et comprenant notamment Conrad Beck, Tibor Harsányi, Bohuslav Martinů, Marcel Mihalovici, Alexandre Tansman et Alexandre Tchérepnine. Dans le but de revisiter l’histoire de l’utilisation de cette expression, nous avons reconstitué le discours complexe et contradictoire à propos de la question « qu’est-ce que l’École de Paris? ». Notre « enquête », qui s’est déroulée à travers des documents historiques de l’entre-deux-guerres ainsi que des textes historiographiques et de vulgarisation parus jusqu’à nos jours, nous a mené à la conclusion que l’École de Paris est un phénomène discursif que chaque acteur a pu manipuler à sa guise, car aucun fait ne justifie une utilisation univoque de cette expression dans le milieu musical parisien des années 1920-1930. L’étude de la programmation musicale nous a permis notamment de démontrer qu’aucun évènement regroupant les compositeurs considérés comme des « membres » de l’École de Paris n’a jamais eu lieu entre 1920 et 1940. Par la suite, nous avons contextualisé ce discours pour comprendre quels faits et quelle rhétorique dominante l’ont rendu possible. L’expression utilisée en musique est une extension de celle introduite dans le milieu des arts visuels dans les années 1920, dictée par la tendance dominante dans le Paris cosmopolite à marquer une distinction nette entre les Français et les étrangers. Nous avons à ce propos approfondi les différentes formes de nationalisme musical, et leur rôle dans la création d’un discours faisant de l’École de Paris une question stylistique – une position qui affirme l’existence d’un « style École de Paris » distinct de la « musique française ». En plus des reconstitutions du discours des tiers et du contexte, nous avons interrogé les discours tenus par les compositeurs concernés. L’étude de plusieurs documents inédits nous apprend que ces compositeurs s’opposent fermement, dans l’entre-deux-guerres, aux tentatives de les considérer comme un groupe. Mais qu’après la Seconde Guerre mondiale, ils épousent le discours favorable à l’image homogène et cohérente d’une École de Paris, contribuant ainsi à sa fortune historiographique. / “School of Paris” (École de Paris) is a term often used to indicate a group of foreign composers who resided in Paris in the years between World War I and II. However, depending on the source, “School of Paris” can have various meanings. In a broader sense, it includes all composers in any era who lived at least part of their lives in Paris. In its strictest sense, it refers to the alleged group of four to six composers who arrived in Paris in the 1920s: Conrad Beck, Tibor Harsányi, Bohuslav Martinů, Marcel Mihalovici, Alexandre Tansman, and Alexander Tcherepnin. In order to revisit the history of the use of this term, we have reconstructed the complex and contradictory discourse concerning the question: “what is the School of Paris?”. Our “investigation”, which took place through historical documents of the interwar years, as well as historiographical and popularized texts published up to today, led us to the conclusion that the School of Paris is a discursive phenomenon that each performer could manipulate at will, since no factual evidence justifies an unequivocal use of this term in the Parisian musical milieu of the 1920s and 1930s. Most notably, the study of musical programming allowed us to demonstrate that no particular event or gathering of the so-called “members” of the School of Paris ever took place between 1920 and 1940. Subsequently, we have contextualized this discourse to understand which facts and which prominent rhetoric made it possible. The term used in music is an extension of that which was introduced in the milieu of visual arts in the 1920s, dictated by the dominant tendency in cosmopolitan Paris to make a clear distinction between the French and the non-French. In this light, we have thoroughly examined the different forms of musical nationalism and their role in creating a discourse on the School of Paris as a question of style — a position that asserts the existence of a “School of Paris style”, distinct from that of “French music”. In addition to the reconstructions of third party and contextualized discourse, we have examined the discourses held by the composers in question. The study of several unpublished documents shows us that these composers were strongly opposed, during the interwar years, to attempts to treat them as a group. Not until after the Second World War do they couple this discourse with the favourable image of a homogeneous and coherent School of Paris, thus contributing to its historiographical fortune.
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La responsabilité de protéger et l’internationalisation des systèmes politiques / Responsibility to protect and internationalization of political system

Mvé Ella, Léandre 11 December 2018 (has links)
Sous l’angle du droit international, la responsabilité de protéger est traditionnellement analysée dans le but de déterminer sa portée normative. L’attrait de la doctrine internationaliste pour la question de la normativité du principe et l’indifférence habituelle du droit international vis-à-vis du système politique des États ont fini par confiner les développements sous les prismes parfois trop réducteurs du droit international et des relations internationales. Cette recherche entend proposer une perspective différente en prenant le contre-pied de cette approche classique. Elle aborde la problématique de la responsabilité de protéger non plus seulement sous l’angle des intervenants tiers à l’État défaillant, mais également, et surtout sous celui de cet État lui-même et de sa population. Il s’agit donc de revisiter la façon d’appréhender la responsabilité de protéger afin de montrer que le droit international n’est plus indifférent face aux systèmes politiques des États — a fortiori en crise. En interrogeant le lien entre la responsabilité de protéger et le système politique de l’État, l’analyse aboutit irrémédiablement à la conclusion selon laquelle la responsabilité de protéger est « enchassée » dans de normes qui ne sont pas exclusivement juridiques et qu’il convient dorénavant d’analyser en réseau. L’étude propose donc désormais de la qualifier de norme de congruence dès lors qu’elle conduit à apprécier la valeur juridique d’une règle de droit en tenant compte des différentes influences contenues dans celle-ci / From the perspective of international law, the responsibility to protect is traditionally analyzed in order to determine its normative scope. The attractiveness of the internationalist doctrine for the question of the normativity of the principle and the habitual indifference of international law to the political system of States ended up confining developments to the sometimes overly simplistic prisms of international law and international relations.This research intends to propose a different perspective by taking a contrary view of this classic approach. It addresses the issue of the responsibility to protect not only the point of view of third parties to the failed state, but also, and above all, the State itself and its population. It is therefore a question of revisiting the approach of apprehending the responsibility to protect in order to show that international law is no longer indifferent to the political systems of the States - let alone in crisis.In questioning the link between the responsibility to protect and the state's political system, the analysis leads irreparably to the conclusion that the responsibility to protect is “enshrined” in norms that are not exclusively legal and that currently analyze in the network. The study therefore proposes to define it as an norme de congruence since it leads to the assessment of the legal value of a rule of law taking into account the different influences contained in it
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Les fondements des droits humains : la délibération au-delà des approches naturalistes et politiques

Cossette-Lefebvre, Hugo 06 1900 (has links)
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Vers une "poétique de l'inventaire" de José Emilio Pacheco : poésie et journalisme (1973-1983) / Towards a "poetics of the inventory" of José Emilio Pacheco : poetry and journalism (1973-1983)

Ruiz Rodilla, Alvaro 29 June 2016 (has links)
Inventario (1973-2014) est une chronique de presse de longue haleine, basée sur l’empathie avec le lecteur et sur des formes de démocratisation de la culture, publiée dans le supplément Diorama de la cultura puis dans la revue Proceso de Mexico, et à laquelle le poète José Emilio Pacheco (1939-2014) se consacra jusqu’aux derniers instants de sa vie. La poésie trouve dans ces pages un espace privilégié de publication, de critique et de récits des faits. Notre travail de compilation de 1973 à 1983 embrasse l’époque de consolidation d’Inventario ainsi que le développement d’une écriture où se côtoient poésie et journalisme, histoire et littérature. Le poème de circonstance, abondant dans Inventario parmi d’autres formes expressives, permet une lecture nouvelle et intermédiale de l’oeuvre de l’auteur mexicain ; cette forme poétique loin de se trouver empesée par les événements promeut une pédagogie du passé. De manière complémentaire, Inventario se profle lui-même comme une poétique : en tant que possibilité d’habiter le monde en empathie avec les auteurs, les lecteurs et les textes ; en tant que manière de désacraliser et de démonter les hiérarchies latentes de la littérature ; en tant que versifcation de l’Histoire dans des fragments qui sont à la recherche de l’Autre et qui posent le problème d’un imaginaire multilingue, “expropriateur” de ressources naturelles provenant d’autres langues ; unechronique toujours éphémère et changeante . / Inventario is a long-lasting press chronicle - based on a feeling of empathy with the reader and on many forms of cultural democratization - which was published in the Mexican newspaper supplement Diorama de la cultura, then in Proceso magazine. The poet José Emilio Pacheco (1939-2014) devoted himself to this creation up to the last minutes of his life. Poetry finds in these pages a privileged publication space in which criticism and factual narratives are also involved. Our compilation - from 1973 to 1983 - embraces Inventario's consolidation period and the development of a rich writing in which poetry and journalism stand along with history and literature. Circumstance poems, which are very present in Inventario together with other expressive forms, engage an innovative and intermedial reading of the Mexican poet's legacy. Such poetical form is rarely starched by recent events, but promotes on the contrary an educational method to better apprehend the past. In a complementary manner, Inventario presents itself as a poetics for what it embodies: a possibility of inhabiting the world by following the readers’/ writers’ empathy; a form of desacralization and destruction of inherent and concealed literature hierarchies; a fragmented versification of History which seeks for otherness and questions a multi-linguistic imaginary system - an imaginary “expropriator” of other languages’ natural resources; an ephemeral and ever-changing chronicle. / Inventario (1973-2014) es una crónica empática, democratizante y de largo aliento, publicada en el suplemento Diorama de la cultura y luego en la revista Proceso de México y a la que el poeta José Emilio Pacheco (1939-2014) dedicó hasta los últimos minutos de su vida. La poesía halla, en estas páginas un espacio privilegiado de publicación, de crítica y de relación de los hechos. Nuestro trabajo de recopilación de 1973 a 1983 abarca la época de consolidación de Inventario así como el desarrollo de una escritura donde colindan poesía y periodismo, historia y literatura, hasta alcanzar formas devaluadas e incluso inusitadas. Nunca entorpecido por los acontecimientos sino sobrellevado como una pedagogía del pasado, el poema de circunstancia, abundante en Inventario, permite, entre otras formas expresivas, una lectura nueva e intermedial de la obra del autor mexicano. De manera complementaria, el Inventario se perfla como una posible poética: posibilidad de habitar el mundo en comunión con autores, lectores y textos, forma de desacralizar y desmoronar las jerarquías latentes en la literatura, versifcación de la Historia en fragmentos que buscan al Otro y plantean un imaginario multilingüe, « expropiador » de recursos naturales de otras lenguas, siempre efímero y cambiante.

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