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Sécurité intérieure et criminalité contemporaine en France / Contemporary crime and homeland securityChetrit, Thierry 02 April 2012 (has links)
Condition essentielle de l’exercice des libertés individuelles et collectives, la sécurité intérieure est au centre des préoccupations des citoyens et de leurs gouvernants. Dès lors, la criminalité contemporaine, phénomène multi-causal, a considérablement évolué, tant par son ampleur que par sa nature, nécessitant, dans le respect des libertés fondamentales, la mise en oeuvre d’une politique ambitieuse. Pour parer aux menaces ou aux manifestations de la criminalité contemporaine, des lois nombreuses et récentes sont venues reformuler le caractère prioritaire des orientations de l’Etat en matière de sécurité intérieure et de justice. Elles s’articulent autour des réformes structurelles, placées sous le signe d’une coopération approfondie entre les acteurs de la sécurité, mais aussi d’une volonté de leur fournir un cadre administratif et juridique rénové. Complétant ce dispositif global de lutte contre la criminalité contemporaine, la criminalité apparaît également comme un instrument qui joue un rôle indispensable dans la conduite des enquêtes pénales. Désormais, elle contribue, dans une large mesure, à l’administration de la preuve pénale, en cas de présomption de crime et d’autres infractions, au sein du dispositif global de sécurité intérieure. Mais, au-delà d’une simple aide apportée à la science de l’enquête, son avenir réside dans une meilleure exploitation, et donc efficacité de celle-ci. Ainsi, c’est par une politique s’appuyant aussi bien sur une rénovation ambitieuse du cadre institutionnel et juridique que sur les avancées concomitantes de la criminalistique que l’Etat pourra parvenir à infléchir la criminalité contemporaine. / The essential condition for the exercise of individual and collective freedoms roots itself in the notion of security, it is the cornerstone of the republican contract and the main concern of our leaders and citizens. It must be said that contemporary crime, a multi-causal phenomenon, has changed considerably, in its scope and in its basic nature, requiring, in respect of fundamental freedoms, the implementation of an ambitious security policy. Thus, some current legislation has been formulated on order to highlight the areas of highest priority for internal security and justice. Those legislations are base on one hand around some structural reforms under the sign of deepened cooperation between security bodies, and on the other hand, through a willing to provide an overall new legal and administrative framework. Adding to this throughout system which stands to fight against contemporary crime, criminalistics appears to be a key instrument. Notably playing an indispensable role in the conduct of criminal investigations, it is a leading force, to a large extent in the repression of crime and offenses in general within the overall system of internal security. Hence and notwithstanding the administration of criminal evidence by criminalistics is presented as a rational solution in the treatment of physical evidence in order to discover the truth. It is only a complementary solution and a simple help given to support the science of investigation. The future of the system lies in a greater exploration of this resource as it will enable the system to become more efficient. Thus, it is only through an uncompromising stance, utilizing knowledge from criminalistics and an ambitious advanced renovation of the institutional and legal framework, that the state will curb contemporary crime.
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Une géographie de l'insécurité urbaine post catastrophe : le cas de la Nouvelle-Orléans et du cyclone Katrina (USA, 2000-2010) / A geography of post disaster urban insecurity : the case of NeW Orleans and hurricane Katrina (USA, 2000-2010)Cotelle, Pauline 13 November 2014 (has links)
La carence des recherches académiques portant sur la problématique de l'insécurité urbaine dans le contexte particulier d'une ville affectée par une catastrophe majeure, nous a mené à investir cette problématique à travers le cas de la Nouvelle-Orléans et de la catastrophe Katrina. L'analyse de données criminelles inédites, complétée par un travail de terrain approfondi, a permis de « reconstituer » les évolutions spatiales et temporelles de la criminalité en lien avec la catastrophe Katrina. A court terme, Katrina a conduit à de nombreux « transferts » d'insécurité à l'échelle de la ville et des sites d'évacuation qui ont subi des « effets reportés » de la catastrophe. Néanmoins, l'analyse des données tant quantitatives et qualitatives permet de fortement nuancer certains discours qui ont orienté les réponses des gestionnaires. L'insécurité, notamment dans sa dimension subjective, a ainsi constitué une sérieuse entrave à la gestion de la crise, notamment à l'évacuation des victimes prises au piège par les inondations. A plus long terme, le retour progressif des populations évacuées s'est accompagné d'une criminalité violente qui avait connu une forte réduction au cours des premiers mois post Katrina. L'analyse des données criminelles menée à différentes échelles spatiales, permet d'envisager la criminalité comme une « grille de lecture » des transformations urbaines post catastrophe. D'autre part, les mutations urbaines rapides après Katrina ont affecté les représentations du danger qui ne se sont pas toujours ajustées à la nouvelle « réalité criminelle » des différents quartiers de la ville. L'approche systémique de l'insécurité urbaine post catastrophe permet de mettre en évidence une aggravation du risque criminel après Katrina à l'échelle de la ville en raison d'un affaiblissement prolongé des territoires en marge de la reconstruction où les activités criminelles ont pu proliférer. Dans la mesure où les catastrophes telles que Katrina peuvent conduire à un renforcement de l'insécurité urbaine, notamment à l'échelle des territoires les plus vulnérables, une plus grande considération de cette problématique par les chercheurs semble dès lors nécessaire. L'anticipation des conséquences qu'une catastrophe majeure peut avoir sur la sécurité d'une ville permettrait d'intégrer la question de l'insécurité urbaine dans les plans de gestion de crise et de reconstruction post catastrophe et ainsi de faciliter le processus de résilience urbaine. / The lack of academic research on “urban insecurity” in the context of a city affected by a major disaster led us to investigate this issue through the case of New Orleans and the Katrina disaster. The analysis of crime data, complemented by an intensive field work, allowed us to “recreate” the spatial and temporal evolution of crime related to Katrina. In the short term, Katrina let to numerous crime displacements in New Orleans and in the cities affected by indirect impacts from the disaster. Nonetheless, the analysis of both quantitative and qualitative data allows to seriously play down the discourses which oriented the official responses to the disaster. Crime, in particular fear of crime, has represented a serious obstacle to the crisis management, especially to the evacuation of the residents trapped by the floods. In the longer term, the return of the inhabitants came along with the return of violent crime after a lull of several months after hurricane Katrina. The analysis of crime data at different spatial scales allows us to consider crime as a frame to “read” post disaster changes in urban dynamics. Besides, brutal changes in those dynamics and in the urban landscape have affected the perceptions of danger which didn't always adjust to the new “criminal trends” of the city's different neighborhoods. The holistic approach of post disaster “urban insecurity” allows us to highlight an increase of crime risk at the city scale after Katrina because of a long lasting weakening of territories that struggle to recover and where criminal activities have proliferated. Since disasters like Katrina can lead to an increase in urban insecurity, in particular in the most vulnerable territories, a better consideration of this issue by researchers seems therefore necessary. The anticipation of the consequences that a major disaster can have on urban security would allow to integrate the issue of crime and its prevention into disaster management and recovery plans and therefore to facilitate the process of urban resilience.
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Essays on education and stages of growth / Essais sur l'éducation et les étapes de la croissanceRizzo, Elisa 27 November 2018 (has links)
Cet ouvrage est composé de trois chapitres, dont deux traitent des politiques d’éducation et d’éducation publique liées à la criminalité, l’un porte sur la relation entre l’éducation et l’espacement des naissances et la fécondité. Dans le premier chapitre, j’étudie les mécanismes en jeu entre l’éducation et la criminalité lorsque le gouvernement met en place une politique visant à accroître l’accès à l’éducation, pour vérifier si, grâce à une conception de la politique optimale, nous pouvons réduire la criminalité malgré la croissance de la richesse globale produite par la croissance du capital. Dans le deuxième chapitre, j’analyse la relation dynamique entre l’accès à l’éducation, la qualité de l’éducation et la prévention de la criminalité, pour caractériser les conditions dans lesquelles la criminalité diminue et le rôle implicite de l’éducation. Le troisième chapitre est une étude empirique de la relation entre éducation et fécondité en Afrique subsaharienne, entre économie et démographie. Même si le sujet et les méthodes des deux premiers articles diffèrent beaucoup du troisième, ils sont tous liés par l’intérêt de mieux comprendre le rôle de l’éducation dans la croissance économique.Tant la criminalité et la violence que les taux élevés de fécondité et de croissance démographique, pour diverses raisons et grâce à des dynamiques particulières, compromettent les investissements économiques et le potentiel de croissance. L’objectif de cette thèse est donc de contribuer à la compréhension de ces raisons et de ces dynamiques, avec une attention particulière pour les pays en développement où l’accès libre à l’éducation est un acquis récent et où il y a encore du travail à faire pour améliorer la qualité du système éducatif et de l’enseignement. / This work is composed by three chapters, two of them deal with education and public education policies related to crime, one focuses on the relationship between education and birth spacing and fertility. In the first chapter I study the mechanisms at play between education and crime when the government introduces a policy to increase the access to education and whether choosing the right policy design we are able to reduce crime despite the raise in the aggregate wealth generated by human capital growth. In the second chapter I analyse the dynamic relation between education access, education quality and crime deterrence technology, to characterize the conditions under which crime drops and the implied role of education. The third chapter is an empirical study of the relationship between education and fertility in Sub-Saharan Africa, between economics and demography. Even if the topic and the methods of the first two papers differ a lot from the third one, they are all related by the interest to understand better the role of education in economic growth. Both crime and violence and high fertility rates and population growth, for diverse reasons and through peculiar dynamics, undermine economic investment and growth potential. The goal of this thesis is therefore to give a contribution to understand these reasons and these dynamics, with special attention to developing countries where free access to education is a recent achievement and where there is still work to do to improve the quality of the education system and teaching.
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Crime d'honneur, crime d'horreur ? : les homicides en Corse dans la seconde moitié du XIXe siècle : pratiques, autorités et représentations / Crime of honour, crime of horror ? : Corsican criminality in the second 19th century : practices, authorities and representationsParsi, Caroline 17 June 2014 (has links)
À partir de sources inédites et exceptionnelles, à savoir les dossiers de procédure de plus de quatre cents affaires jugées aux Assises par le président Vincent de Caraffa (fonds privé conservé aux Archives de Bastia), nous proposons d’étudier la criminalité corse au second XIXe siècle, dans l’interaction des pratiques et de leur appréciation. La réalité insulaire fait état d’un impressionnant niveau de criminalité et montre que les violences reposent souvent (mais pas systématiquement) sur l’honneur. Les contemporains ne sont pas indifférents face à l’ampleur excessive et à la nature particulière des homicides, qu’il s’agisse des vendettas ou du banditisme, en Corse. Leurs discours, ceux des autorités comme ceux des simples citoyens, ceux des continentaux comme ceux des insulaires, sont loin d’être uniformes, mais tous concourent à la construction d’un « cas corse » à la fin du XIXe siècle. Or, l’idée d’une singularité absolue des pratiques criminelles du département peut pourtant être fortement relativisée, au regard de l’existence d’autres espaces violents et d’autres sociétés à honneur en France et en Méditerranée. S’il n’est donc pas véritablement attesté par les faits, le « cas corse » n’en existe pas moins, puisqu’il est présent dans les imaginaires du temps. / Using hitherto unseen and exceptional sources, namely the files from procedures of more than four hundred cases that were judged in a criminal Court by Judge Vincent de Caraffa (private collection in Bastia archives), we shall endeavour to study Corsican criminality in the second 19th century, in the interplay of its practices and their perception. The island reality demonstrates an impressive crime rate and shows that violence often – but not consistently – lies on honour. Corsican and French people in the 19th century could not be indifferent to the excessive scope and the particular nature of homicides – such as vendettas and banditry – in Corsica. Their speeches, those of the authorities as those of ordinary citizens, continentals or islanders, are far from being identical but they all contribute to the construction of a « Corsican case » at the end of the 19th century. Yet, the idea of an absolute singularity of criminal practices in Corsica may strongly be qualified as regards the existence of other more violent areas and other honor societies in France and in the Mediteranean Basin. If it is not truly proved by facts, the « Corsican case » nonetheless remains true, since it has been present in collective minds for a long time.
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Le travail d'enseignant en milieu carcéralLamoureux, Daniel 07 1900 (has links)
Jusqu’à maintenant, la prison a surtout été analysée à partir du point de vue des détenus et celui des surveillants comme si le vécu de l’enfermement et la relation détenus-surveillants étaient les seuls points de vue permettant d’en apprendre sur ce qu’elle est et d’en saisir le fonctionnement. Nous pensons, pour notre part, que d’autres points de vue sont possibles, voire même souhaitables. C’est le cas, notamment, de celui des enseignants qui exercent leur métier en prison.
Bien que théoriquement en mesure d’offrir un complément intéressant aux fonctions de dissuasion et de réinsertion sociale que la prison remplit difficilement à elle seule, le projet éducatif carcéral constitue une activité plus ou moins marginalisée qui est ramenée au niveau des autres activités pénitentiaires. Au premier chef, c’est à la prison que nous sommes tentés d’en imputer la responsabilité et, de fait, elle y est pour quelque chose. D’abord conçue pour neutraliser des criminels, il lui est difficile de les éduquer en même temps. Mais cette marginalisation, nous le verrons, n’est pas le seul fait de la prison. Elle tient aussi beaucoup au mandat qu’ils se donnent et à la façon dont les enseignants se représentent leur travail.
S’étant eux-mêmes défini un mandat ambitieux de modelage et de remodelage de la personnalité de leurs élèves délinquants détenus, prérequis, selon eux, à un retour harmonieux dans la collectivité, les enseignants déplorent qu’on ne leur accorde pas toute la crédibilité qui devrait leur revenir. Cette situation est d’autant plus difficile à vivre, qu’à titre de travailleurs contractuels pour la plupart, ils sont déjà, aux yeux du personnel correctionnel, objets d’une méfiance qui sera d’autant plus grande que, pour effectuer leur travail, ils doivent se faire une représentation du délinquant et du délit peu compatibles avec celles qui prévalent dans le milieu. C’est ainsi qu’à la marginalisation comme fait organisationnel se superpose une auto-marginalisation, incontournable, qui est le fait des enseignants eux-mêmes et qui se traduit par leur attitude de réserve à l’égard de la prison. La chose est d’autant plus paradoxale que le mandat que se donnent les enseignants, bien qu’ils s’en gardent de le dire, correspond tout à fait au projet correctionnel. Mais la prison, davantage préoccupée par la gestion du risque que par la réinsertion sociale des détenus, n’a d’intérêt pour l’éducation en milieu carcéral que dans la mesure où elle permet une socialisation à l’idéologie pénitentiaire et contribue à consolider la paix à l’intérieur des murs avec la complicité des enseignants eux-mêmes. Du reste, ces derniers ne sont pas dupes et lui en font grief, encore qu’il soit permis de nous demander si on ne lui reproche pas, plus simplement, de ne pas leur donner toute la place qu’ils croient leur revenir et de les laisser suspendus dans le vide carcéral. / Until now, the prison has been analyzed, primarily, from the prisoners and warders points of view as if the reality of confinement and the prison-warder relationship were the only likely opinions that could allow us to learn how the prison operates and thus understand its function. On the contrary, we think that other points of view are not only possible but even desirable. In particular, this is the case for teachers who are working in prisons.
Although theoretically being able to offer an interesting complement to the functions of dissuasion and social rehabilitation that the prison fills with difficulty, the prison educational project constitutes a more or less marginalized activity which is brought down to the level of other penitentiary activities. At its highest degree, we are tempted to charge the prison with responsibility for it; and, in fact, a prison does have a certain liability in this matter. Initially conceived to neutralize criminals, it is difficult for the prison to educate them at the same time as pointed out by the sociology of organizations. This marginalization, we will see, is not solely that of the prison but also in the way in which the teachers perceive their work and the mandate which they assign themselves.
Prison teachers have defined, for themselves, an ambitious mandate of modeling and remodeling the personalities of their delinquent pupils, a prerequisite, according to them, for a harmonious return to the community. It is an ambitious mandate for which they feel that they do not receive the respect they deserve. This situation is made all the more difficult because, as contractual workers for the majority, they are, in the eyes of the correctional staff, more or less objects of mistrust. This feeling is increased by the fact that the teachers, in order to carry out their work, develop a portrait of the delinquent and offence that is not very compatible with that which prevails in the prison environment. Thus, this marginalization as an organizational fact superimposes a self-marginalization, impossible to circumvent, which is true of the teachers themselves and which results in their attitude of detachment toward the prison. It is all the more paradoxical that the mandate the teachers give themselves, although they take great care to not say it, corresponds completely with that of the correctional project. Even though the prison is more preoccupied with the risk management of its prisoners rather than their social rehabilitation, it does have an interest in education in prison but only insofar as it merges with penitentiary ideology and contributes to a consolidated peace inside the walls made complicit by the teachers themselves. The latter are not easily deceived and object to this point of view and we may ask ourselves whether their criticism of the prison is simply because the prison does not provide them with the required space they believe they should occupy thus leaving them suspended in a vacuum that is the correctional system.
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"Crime et châtiment aux colonies" : poursuivre, juger, sanctionner au Dahomey de 1894 à 1945Brunet-La Ruche, Bénédicte 07 November 2013 (has links) (PDF)
Saisir le projet pénal colonial et le dérouler dans sa mise en œuvre, depuis l'acte criminel ou délictuel jusqu'à la sanction, en passant par la poursuite et le jugement, tel est l'objet de cette recherche menée dans un territoire de l'Afrique occidentale française entre 1894 et 1945, le Dahomey. Le principe de séparation entre citoyen européen et sujet indigène sur lequel se construit le mécanisme judiciaire s'étend à tout le parcours pénal suivi par les Dahoméens, avec la perception d'une criminalité proprement indigène ou l'exécution différenciée de la sanction selon le statut du condamné. Mais ce processus répressif ségrégué reste peu réfléchi dans sa continuité. Alors que la justice indigène est de plus en plus investie par le gouvernement colonial, les extrémités de la chaîne pénale sont peu pensées en termes d'intégration à la société civile. Les polices et les prisons restent au service d'un ordre politique et économique évolutif. La police judiciaire et le fonctionnement carcéral sont donc largement laissés entre les mains des chefs locaux et des auxiliaires africains, ce qui conduit à aménager le régime répressif dans un système de " domination sans hégémonie ". La colonne vertébrale de ce système, la justice indigène, est quant à elle au cœur des critiques contre l'ordre colonial, mais elle est aussi le lieu où se renégocient les rapports de pouvoir et où s'exposent les conflits sociaux en situation coloniale. Le parcours pénal suivi par les Dahoméens au cours de la première partie du XXe siècle apparaît comme un reflet déformé, et même transformé d'un projet répressif dominé par le souci de maintien de l'ordre mais relativement informe.
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Vers une conversion démocratique : analyse du dispositif de parole de la cour d'assisesBosse, Celia 28 November 2012 (has links) (PDF)
Notre thèse se propose d'analyser l'expérience des jurés populaires en cour d'assises. À partir d'entretiens réalisés avec d'anciens jurés ainsi que des Présidents d'assises et d'observations de procès d'assises, nous souhaitons montrer que l'expérience du jugement déstabilise les certitudes des jurés. Le changement qui se produit chez ces jurés est analysé à partir de la notion de conversion démocratique. Cette analogie doit nous permettre d'expliquer le processus qui se met en place chez les jurés tout au long de leur expérience. Notre thèse analyse donc un dispositif de parole à portée démocratique. Sont ainsi étudiés le rituel de la procédure, la construction de l'intime conviction et le rôle du président dans la formation du jugement. Ces éléments, mis en parallèle avec l'expérience des jurés, permettent d'identifier les différentes étapes de leur conversion. La construction de leur intime conviction, analysée comme une véritable faculté de juger, est au cœur du processus de conversion démocratique. L'expérience du jugement s'avère donc être aussi importante pour les jurés que nous avons rencontré, que pour la démocratie elle-même.
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Les représentations sociale et médiatique des femmes maricides en Ontario, 1871-1946Grisé, Joanne January 2000 (has links) (PDF)
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L’exercice de la justice en Bresse sous le règne d’Amédée VIII de Savoie (1420-1440)Darrieu, Jérémie 08 1900 (has links)
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Vers une conversion démocratique : analyse du dispositif de parole de la cour d'assises / Towards a democratic conversion : analysis of the oral system inside criminal justiceGissinger-Bosse, Célia 28 November 2012 (has links)
Notre thèse se propose d’analyser l’expérience des jurés populaires en cour d’assises. À partir d’entretiens réalisés avec d’anciens jurés ainsi que des Présidents d’assises et d’observations de procès d’assises, nous souhaitons montrer que l’expérience du jugement déstabilise les certitudes des jurés. Le changement qui se produit chez ces jurés est analysé à partir de la notion de conversion démocratique. Cette analogie doit nous permettre d’expliquer le processus qui se met en place chez les jurés tout au long de leur expérience. Notre thèse analyse donc un dispositif de parole à portée démocratique. Sont ainsi étudiés le rituel de la procédure, la construction de l’intime conviction et le rôle du président dans la formation du jugement. Ces éléments, mis en parallèle avec l’expérience des jurés, permettent d’identifier les différentes étapes de leur conversion. La construction de leur intime conviction, analysée comme une véritable faculté de juger, est au cœur du processus de conversion démocratique. L’expérience du jugement s’avère donc être aussi importante pour les jurés que nous avons rencontré, que pour la démocratie elle-même. / Our thesis wishes to analyze the experience of juries inside criminal justice. From various interviews made with former jurors and Presidents of criminal justice as well as observations of real court sessions, we would like to show that the practice of judgement has a disturbing effect on the jurors’ convictions. The shift occurring inside the jurors’ mind is analysed through the concept of democratic conversion. This analogy will enable us to explain the process taking place inside each juror all along their experience. Our thesis analyses this “oral system” as a process heading towards democratization. Thus, we will study the ritual of penal process, the building of the absolute conviction and the Presidents’ contribution inside the final verdict. Those elements, compared with the experience of the jurors, give us the opportunity to identify the several steps of their conversion. All of these changes are strongly linked with the importance that the jurors give to the decision they have to make. The building of their absolute conviction, analysed as a true ability to judge, is at the core of the process of democratic conversion. The experience of judgement tends to be as crucial for the jurors we’ve met as for the democracy itself.
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