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The manifestation of the political in the gendered society of Gilead in Margaret Atwood's The Testaments

Morakabati, Ghodsieh 12 1900 (has links)
Le genre représente l'un des sujets les plus populaires dans les discussions sur les romans de Margaret Atwood. Les Testaments, le roman le plus récent d'Atwood, n’est pas d’exception. La plupart de ces études, cependant, sont dépourvues d'une étude politique dédiée analysant les systèmes et les gouvernements et leur rôle dans la création de la condition actuelle. Par conséquent, le but de cette étude est d'adopter une approche différente et de se concentrer sur le régime de Gilead en tant que système politique et de l'analyser sous le prisme d'une théorie politique dédiée. En choisissant le politique plutôt que le politique, cette recherche peut aller au-delà de l'action et enquêter sur l’incitation et le principal moteur des actions du régime de Gilead, qui ne sont pas nécessairement sexospécifiques. La recherche actuelle se concentre sur le concept de politique de Carl Schmitt et analyse les relations ami-ennemi et les raisons de sa production telles qu'elles se manifestent dans le roman. Étant donné que la théorie de Schmitt ne suffit pas à couvrir les compréhensions multidimensionnelles et radicalement différentes du politique, la lecture des Testaments basée sur la définition du terme de Hannah Arendt est nécessaire. La définition d'Arendt se concentre sur le politique comme une force de manipulation et un contrat partagé entre les individus. Elle distingue le social et le politique et explique la fonction du politique dans l'espace public et privé. Bien que le genre ne soit pas une priorité absolue pour lire Les Testaments dans cette recherche, il est également discuté en fonction de ses relations avec le politique. Les résultats indiquent que, pour Gilead, le maintien du pouvoir et de la sécurité, ainsi que la manipulation de l'espace privé pour garantir la souveraineté, importent plus que le genre. De plus, le roman, tout en discutant des horreurs genrées du régime religieux de Gilead, tente d'attirer notre attention sur l'importance d'étudier les gouvernements plutôt que les sociétés et les discours seuls. Mots-clés : politique, souveraineté, espace public, espace privé, ami, ennemi / Gender represents one of the most popular topics in discussions of Margaret Atwood’s novels. The Testaments, Atwood’s most recent novel, is no exception. Most of these studies, however, are devoid of a dedicated political study that analyzes the systems and governments and their role in creating the present condition. Hence, the purpose of this study is to take a different approach and focus on the Gilead regime as a political system and analyze it through the lens of dedicated political theory. By choosing the political instead of political, this research can move beyond the action and investigate the incentives and the main driving force behind the actions of Gilead’s regime, which are not necessarily gender-oriented. The present research focuses on Carl Schmitt’s concept of the political and analyzes friend-enemy relationships and the reasons behind its production as manifested in the novel. Since Schmitt’s theory is not enough to cover the multi-dimensional and drastically different understandings about the political, reading The Testaments based on Hannah Arendt’s definition of the term is necessary. Arendt’s definition focuses on the political as a manipulative force and a shared contract between the individuals. She distinguishes the social and the political and explains the function of the political in the public and private space. While gender is not a top priority to read The Testaments in this research, it is also discussed based on its relations to the political. The results indicate that, for Gilead, sustaining power and security, as well as the manipulation of private space for securing sovereignty, matters more than gender. Furthermore, the novel, while discussing the gendered horrors of Gilead’s religious regime, tries to attract our attention to the importance of studying governments rather than societies and discourses alone. Keywords: the political, sovereignty, public space, private space, friend, enemy
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Interventions autobiograpiques au Maghreb : l'écriture comme moment de transmission des voix de femmes

Farhoud, Samira January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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De la construction des identités féminines : Regards sur la littérature francophone de 1950 à nos jours / Construction of women's identities : Perspectives on French speaking literature from 1950 to nowadays

Barthelmebs-Raguin, Hélène 17 November 2012 (has links)
L’étude des différentes représentations des femmes, qu’elles interviennent à un niveau social, corporel ou encore linguistique, amène, dans le contexte littéraire, à interroger le concept d’identité. Ce « mot-valise », au sens de Jean Petitot-Cocorda, appartient au patriarcat, ce qui signifie que la notion d’identité elle-même a été pensée, élaborée par les hommes pour les hommes, que le mot même d’’identité appartient à l’univers sémantique masculin. Lorsque nous cherchons à définir l’identité féminine, nous sommes pris au piège de la langue élaborée par le patriarcat, car la notion d’identité fonctionne pour le Masculin, et ne peut donc pas, dans une approche qui revendique l’autonomie, être signifiante pour les femmes puisqu’elle n’a pas été pensée pour elles. Il y a une forme d’impasse à rechercher une identité stable et universalisable des femmes. Le présent travail de thèse se propose d’explorer les différents prismes sous lesquels des auteures francophones mettent en tension le Féminin afin de repenser le concept même d’identité depuis les années 1950, i.e. après la publication du Deuxième sexe (1949) de Simone de Beauvoir, qui marque la genèse des études anti-essentialistes. Dans le panorama de la terminologie critique utilisée dans les études du genre, les Gender studies, c’est la Littérature de femmes qui nous intéresse : elle consiste en la revendication d’identités des femmes qui leur soit propre, selon une perspective féministe différentialiste. Les auteures relevant de cette catégorie tendent à analyser une transcription du Féminin dans le texte, à l’y incarner, par le biais d’une esthétique spécifique. Ainsi, l’identité féminine littéraire consiste en une polysémie, une pluralité, préparant une identité « ouverte », inscrite « activement » dans les textes par les auteures (les thématiques traitées, les structures narratives...). Elle s'y inscrit aussi « passivement », par exemple par l’usage féminin de la langue, la présence du corps de l'auteure dans le texte. Il s’agit de déplacer les perspectives féministes pour en arriver à une circonscription féminine plus globale dans laquelle texte et auteure seraient indissociables. Les auteures étudiées, Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy et Marguerite Yourcenar, tendent à développer une véritable esthétique littéraire qui se place en faux par rapport à la logique sociale totalisante. Dans cette perspective, les femmes ne sont pas ramenées, réduites, à leur essence, c’est-à-dire à leur sexe biologique. Le Féminin, tel que l’envisagent nos auteures, est le produit d’une réflexion, d’une exploration du Moi, qui va des problématiques sociétales traditionnelles, représentées sous l’angle des thématiques abordées, à l’investissement d’une langue d’expression innovante et dépassant les clivages classiques autour du binôme « Masculin / Féminin ».Il ne s’agit plus, pour lors, de s’approprier la « langue de l’autre », mais bien de trouver la sienne propre. Nous sommes loin de l’archétype patriarcal qui bâtit et préétablit à l’existence et à l’écriture, les identités figées et prescrites des femmes. Comme nous le verrons, ces identités ne s’inscrivent plus dans une invariance de l’objet « femmes », mais les fondent souverainement dans leurs œuvres et par leurs écritures. Elles participent ainsi activement à une nouvelle définition de leur genre. Le déficit identitaire se comble par le recours aux caractéristiques féminines (oralité, nature, sexualité, etc.) différentes pour accéder à un tout définitoire ; dans ce corpus, il ne s’agit plus d’écrire comme ou contre les hommes, mais de s’émanciper de la langue patriarcale en incorporant les éléments textuels et linguistiques qui participent à la construction d’identités féminines composites. / The study of different representations, whether at a social, body or linguistic level, leads us to question the very concept of identity in literature. That “portmanteau word” – “mot-valise” in the meaning set out by Jean Petitot-Cocorda – belongs to Patriarchy, which means that the notion of identity itself has been (culturally) constructed by men for men, and the very word identity belongs to the semantic and existentialist masculine world. When we try to define feminine/female identity, we are trapped by the language constructed by patriarchal culture: the notion of identity is relevant for the Masculine and cannot be autonomously applied to women, since it has not been thought out for them in the first place. Therefore we reach a deadlock, as it were, when seeking a fixed, universal identity of women. This thesis will explore the different prisms through which French-speaking female writers put women’s identities into words and set them into tension so as to rethink the very concept of identity. Such process started in the 1950s with the publication of Le Deuxième sexe (1949) by Simone de Beauvoir, which marked the beginning of anti-essentialist studies.In the panorama of the terminology used in Gender studies, our attention will focus on Women’s literature, which implies claiming the existence of specific women’s identities from a differentialist feminist viewpoint. Female writers belonging to that category tend to analyze how the Feminine is conveyed into words in the text, to embody it, through a peculiar aesthetic. Thus woman’s identity in literature is based on polysemy and plurality, leading to an “open” identity, inscribed “actively” in the text by women writers (themes, narrative structures, etc.) and “passively” (for example, through a feminine use of language, the presence of the female writer’s body in the text, etc.). We have to shift feminist perspectives in order to achieve a more comprehensive feminine definition, in which text and writer are indissociable.The female authors included in our corpus (Corinna S. Bille, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Jacqueline Harpman, Anne Hébert, Alice Rivaz, Gabrielle Roy and Marguerite Yourcenar) strive to develop a real literary aesthetic which is at odds with a rule-complying social model. From that viewpoint, women are not reduced to their essence, that is to their biological sex. The Feminine, as it is considered by our authors, is the result of a process of reflection and self-exploration, involving traditional societal issues (as figured in the themes dealt with), as well as an innovative literary language, capable of going beyond the classical dichotomy between masculine and feminine.Therefore, the aim is no longer to take possession of the “language of the other”, but to find one’s own. Therefore, we are distant from the patriarchal archetype constructing, and pre-establishing, fixed identities for women’s existence and writing. As we will see, such identities are no longer inscribed in the tradition of the objects “women”: they try to forge a new object in their writing, and in so doing they end up redefining their genre. In order to make up for the lack of “identity landmarks”, they resort to specific feminine features (oral language, nature, sexuality, etc.) so as to reach a definition of a Whole. The aim is no longer to write like men or against men, but to write women out of the patriarchal language by introducing in their texts those feminine elements capable of building a multifaceted feminine identity.
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Interventions autobiograpiques au Maghreb : l'écriture comme moment de transmission des voix de femmes

Farhoud, Samira January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L’expérience des femmes bourgeoises dans les espaces publics et privés dans deux tableaux de Georgina de Albuquerque

de Oliveira Savoi, Camila 08 1900 (has links)
Cette étude porte sur la représentation de femmes bourgeoises par l’artiste brésilienne Georgina de Albuquerque (1885-1962), active durant la première moitié du 20e siècle. Appartenant elle-même à la bourgeoisie, Albuquerque était sensible aux réalités que vivaient ces femmes, notamment au début du 20e siècle, une époque marquée par d’importants changements qui ont entraîné une augmentation de la présence des femmes dans les centres urbains. Largement absente des livres d’histoire de l’art, Albuquerque avait pourtant réussi à se tailler une place importante dans le monde de l’art : parmi les reconnaissances obtenues de son vivant, elle était devenue la première femme à diriger l’École nationale des beaux-arts à Rio de Janeiro. M’appuyant sur des images et textes de l’époque, ainsi que sur les travaux d’historiennes de l’art telles que Ruth Iskin et Griselda Pollock afin de réfléchir à la « Femme nouvelle » ou aux espaces occupés par les femmes de la bourgeoisie, j’analyse les représentations du quotidien de ces femmes au sein de la société patriarcale. Je me penche ainsi sur deux scènes de genre, en mettant l’accent sur les espaces dans lesquels les femmes sont représentées : Coin de la rivière (vers 1926), où deux femmes se trouvent dans un espace public, et Jeunes femmes et ara (sans date), où l’on voit deux femmes dans un espace privé. Albuquerque dépeint les libertés acquises par les bourgeoises au début du 20e siècle, ainsi que les limites de ces libertés, se trouvant déchirées entre l’envie d’occuper pleinement leur place dans la société et les contraintes imposées par une culture patriarcale qui cherche à les cantonner au rôle de maîtresse de maison. Adoptant un style impressionniste qui lui permet de s’exprimer plus librement, Albuquerque représente l’amitié comme jouant un rôle essentiel pour surmonter ces défis, démontrant ainsi l’importance d’une sororité pour que les femmes puissent s’épanouir dans l’espace privé comme public. Albuquerque cultivait des liens d’amitié avec d’autres femmes dans sa propre vie, lesquels ont été importants pour le développement de sa carrière tout comme pour celles d’autres artistes femmes. L’étude de l’héritage artistique inestimable d’Albuquerque ouvre la voie pour faire sortir de l’obscurité cette remarquable artiste impressionniste brésilienne. / This study focuses on the representation of bourgeois women by Brazilian artist Georgina de Albuquerque (1885–1962), active in the first half of the twentieth century. As a member of this social class, Albuquerque was sensitive to the realities experienced by these women, particularly at the beginning of the twentieth century, a period marked by important changes that led to an increased presence of women in urban centers. Largely ignored by the history of art, Albuquerque succeeded in carving out an important place for herself in the artworld of her time: among the recognitions achieved during her lifetime, she became the first woman director of the National School of Fine Arts in Rio de Janeiro. My study brings together images and texts of the period, as well as the work of art historians such as Ruth Iskin and Griselda Pollock to think about representations of the “New Woman” and of the spaces in which women are represented within patriarchal society. I concentrate on two genre scenes, focusing on the spaces in which the women protagonists are depicted: River Corner (circa 1926), where two women are in a public space, and Young Women and Ara (no date), which shows two women in a private space. Albuquerque depicts the freedoms acquired by bourgeois women in the early 20th century – as well as the limits of those freedoms – as they struggle between the desire to fully occupy their place in society and the constraints imposed by a patriarchal culture that tries to limit them to the role of mistress of the house. Embracing an impressionist style that allows her to express herself more freely, Albuquerque portrays friendship as essential to overcoming these challenges, demonstrating the importance of sisterhood. This study underlines the importance of this sorority for women to achieve fulfillment in both the private and public spheres. Albuquerque cultivated this bond with other women in her own life, maintaining ties that were important to the development of her career as well as those of other female artists. Studying Albuquerque’s inestimable legacy opens the way to lifting this remarkable Brazilian impressionist artist from obscurity. / Este estudo tem como foco a representação da mulher burguesa pela artista brasileira Georgina de Albuquerque (1885-1962), atuante na primeira metade do século XX. Como integrante dessa classe social, Albuquerque foi sensível às realidades vividas por essas mulheres, principalmente no início do século XX, período marcado por importantes mudanças que levaram a uma maior presença feminina nos centros urbanos. Em grande parte ignorada pela história da arte, Albuquerque conseguiu conquistar um lugar de destaque no mundo artístico de seu tempo: entre os reconhecimentos alcançados em vida, está o de primeira mulher diretora da Escola Nacional de Belas Artes do Rio de Janeiro. O estudo reúne imagens e textos da época, bem como o trabalho de historiadoras da arte como Ruth Iskin e Griselda Pollock, para pensar as representações da "Nova Mulher" e os espaços de representação da mulher na sociedade patriarcal. Analiso duas cenas de género, centrando-me nos espaços em que as mulheres protagonistas são representadas: Canto do rio (cerca de 1926), onde duas mulheres se encontram num espaço público, e Moças e arara (sem data), que mostra duas mulheres num espaço privado. Albuquerque retrata as liberdades adquiridas pelas mulheres burguesas no início do século XX - bem como os limites dessas liberdades -, que se debatem entre o desejo de ocupar plenamente o seu lugar na sociedade e os constrangimentos impostos por uma cultura patriarcal que tenta limitá-las ao papel de dona de casa. Abraçando um estilo impressionista que lhe permite expressar-se mais livremente, Albuquerque retrata a amizade como essencial para ultrapassar estes desafios, demonstrando a importância da irmandade. Este estudo salienta a importância desta irmandade para que as mulheres se realizem tanto na esfera privada como na esfera pública. Albuquerque cultivou esse vínculo com outras mulheres em sua própria vida, mantendo laços que foram importantes para o desenvolvimento de sua carreira e de outras mulheres artistas. O estudo do valioso legado de Albuquerque abre caminho para tirar da marginalidade essa notável artista impressionista brasileira.
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Rôle d'un espace de travail numérique privé dans une activité d'édition collaborative de cartes conceptuelles : Cas d'étude en lycée / The role of a private digital workspace in a collaborative activity based on concept maps : Case study in high school / El rol de un espacio de trabajo digital privado en una actividad de edición colaborativa de mapas conceptuales : Estudio de caso en instituto

Gracia-Moreno, Carolina 11 December 2017 (has links)
L'utilisation des artefacts numériques pour la réalisation d'activités d'apprentissage reste le plus souvent individuelle, faute de disposer d'environnements adaptés, tant du point de vue du matériel que des applications et des pratiques pédagogiques. Cette recherche rend compte de l'expérience d'usages de différents artefacts dans une activité collaborative d'élaboration de cartes mentales et conceptuelles proposée en cours d'histoire de seconde. L'objectif principal est l'étude du rôle de l'espace de travail privé pour l'édition collective de cartes mentales et conceptuelles. Plus précisément, l'objectif est d'évaluer si le recours aux artefacts numériques lors de l'édition collective de cartes mentales et conceptuelles favorise les processus de confrontation cognitive constitutifs de la collaboration. Pour répondre à cet objectif, deux itérations (expérimentation pilote et expérimentation) ont été réalisées avec deux prototypes de dispositif numérique de collaboration qui permettent aux élèves de différencier leur espace de travail individuel de l'espace collectif. La première expérimentation pilote a été réalisée en 2015 avec un prototype de cartes mentales existant avant l'étude. Elle a consisté à valider le protocole expérimental de la recherche et à préciser les questions de recherche et les hypothèses. La deuxième expérimentation, quant à elle, a été réalisée au cours de l'année 2016 via un prototype de cartes conceptuelles conçu et développé dans le cadre de cette recherche. Cette expérimentation a eu pour but d'éprouver les trois hypothèses formulées, qui s'inscrivent dans la théorie de l'apprentissage social de Bandura (1980) et portent à la fois sur des déterminants environnementaux, cognitifs et comportementaux. La première hypothèse (déterminants environnementaux) suppose tout d'abord que la médiation instrumentale d'une activité d'apprentissage collaborative a une influence sur la participation des élèves. La deuxième hypothèse (déterminants cognitifs) quant à elle, soutient que l'adjonction d'un espace de travail personnel de l'élève à un espace d'interaction collectif favorise des processus cognitifs présents dans la collaboration : le conflit sociocognitif (Doise et Mugny, 1997; Perret-Clermont, 1979), l'étayage (Bruner, 1997) et la vicariance (Bandura, 1980; Pentland, 2015). Enfin, la troisième hypothèse (déterminants comportementaux) suggère que la participation individuelle des élèves sur l'élaboration d'une carte conceptuelle collective est influencée par la culture affective du groupe. Afin de vérifier ces 3 hypothèses, un plan expérimental multifactoriel croisé a été mis en place, ce qui a permis de tester les variables indépendantes simultanément auprès de 7 groupes de lycéens de seconde en classe d'histoire. L'analyse de données effectuée est centrée sur la nature des interactions orales et numériques des élèves, ainsi que sur leurs productions écrites et leurs réponses aux entretiens collectifs et aux questionnaires individuels. Les résultats montrent la tendance du dispositif numérique de collaboration (artefacts, organisation de l'activité, scénario pédagogique) à favoriser le processus d'étayage et vicariance suite aux échanges nécessaires à la coordination des tâches techniques d'édition de la carte conceptuelle. Les résultats indiquent qu'après l'utilisation d'un espace privé numérique, les élèves ont des conflits sociocognitifs significatifs lors du travail en groupe, les entraînant à accepter les réponses les plus ouvertes afin d'éviter la confrontation. / The use of digital artifacts for learning activities usually remains individual, as there are no suitable environments, from the point of view of materials, applications and teaching practices. This research reports on the experience of using different artefacts in a collaborative activity to elaborate mental and conceptual maps proposed in a history class in the eleventh grade. The aim is to study the role of a private workspace for the collective edition of mental and conceptual maps. More specifically, the goal is to assess whether the use of digital artifacts in the collective edition of mental and conceptual maps promotes the processes of cognitive confrontation that constitutes collaboration. To meet this objective, two iterations (pilot experimentation and experimentation) were carried out with two digital collaborative prototypes that allow students to differentiate their individual workspace from the collective space. The first pilot experiment was conducted in 2015 with a prototype of mental maps existing prior to the study. It consisted of validating the experimental protocol of the research and clarifying research questions and hypotheses. The second experiment, meanwhile, was carried out in 2016 via a prototype of concept maps designed and developed as part of this research. The purpose of this experiment was to test the three hypotheses formulated, which fit into Bandura's (1980) theory of social learning and address environmental, cognitive and behavioral determinants. The first hypothesis (environmental determinants) assumes that the instrumental mediation of a collaborative learning activity has an influence on the student participation. The second hypothesis (cognitive determinants), for its part, argues that the addition of a personal workspace of the student to a collective interaction space favors cognitive processes present in collaboration: sociocognitive conflict (Doise and Mugny Perret-Clermont, 1979), supporting (Bruner, 1997) and vicariance (Bandura, 1980, Pentland, 2015). Finally, the third hypothesis (behavioral determinants) suggests that the individual participation of pupils in the elaboration of a collective concept map is influenced by the affective culture of the group. In order to verify these 3 hypotheses, a crossed multifactorial experimental plan was put in place, which made it possible to test the independent variables simultaneously with 7 groups of high school students in history class. The data analysis carried out focuses on the nature of students' oral and digital interactions, as well as their written outputs and their responses to group interviews and individual questionnaires. The results show the trend of the digital collaboration device (artifacts, organization of the activity, pedagogical scenario) to favor the supporting and vicariance process as an explanation of the exchanges needed to coordinate the technical tasks of editing the concept map. The results indicate that after using a digital private space, pupils have significant sociocognitive conflicts during group work, leading them to accept the most open responses in order to avoid confrontation. / El uso de artefactos digitales para la realización de actividades de aprendizaje sigue siendo principalmente individual, por falta de entornos adecuados, desde el punto de vista del material, de las aplicaciones y de las prácticas pedagógicas. Esta investigación cuenta la experiencia de uso de diferentes artefactos en una actividad colaborativa de elaboración de mapas mentales y conceptuales propuestos en el transcurso de una clase de historia de cuarto de educación secundaria. El objetivo principal es el estudio del rol del espacio de trabajo privado para la edición colectiva de mapas mentales y conceptuales. Más específicamente, el objetivo es evaluar si el uso de artefactos digitales en la edición colectiva de mapas mentales y conceptuales promueve los procesos de confrontación cognitiva que constituyen la colaboración. Para cumplir este objetivo, se realizaron dos iteraciones (experimentación piloto y experimentación) con dos prototipos de dispositivos digitales colaborativos que permiten a los estudiantes diferenciar su espacio de trabajo individual del espacio colectivo. El primer experimento piloto se llevó a cabo en 2015 con un prototipo de mapas mentales existente antes del estudio. Consistió en validar el protocolo experimental de la investigación y aclarar preguntas e hipótesis de investigación. El segundo experimento, mientras tanto, se llevó a cabo en 2016 a través de un prototipo de mapas conceptuales diseñados y desarrollados como parte de esta investigación. Este experimento fue diseñado para verificar las tres hipótesis formuladas, que se ajustan a la teoría del aprendizaje social de Bandura (1980) y abordan los determinantes ambientales, cognitivos y conductuales. La primera hipótesis (determinantes ambientales) supone que la mediación instrumental de una actividad de aprendizaje colaborativo influye en la participación del alumno. La segunda hipótesis (determinantes cognitivos), por su parte, sostiene que la adición de un espacio de trabajo personal del alumno a un espacio de interacción colectivo promueve procesos cognitivos presentes en la colaboración: el conflicto socio-cognitivo (Doise y Mugny Perret-Clermont, 1979), el apoyo (Bruner, 1997) y la vicarianza (Bandura, 1980, Pentland, 2015). Finalmente, la tercera hipótesis (determinantes conductuales) sugiere que la participación individual de los alumnos en la elaboración de un mapa conceptual colectivo está influenciada por la cultura afectiva del grupo. Para verificar estas 3 hipótesis, se puso en marcha un plan experimental multifactorial cruzado, que permitió probar las variables independientes simultáneamente con 7 grupos de estudiantes de cuarto de secundaria en la clase de historia. El análisis de datos realizado se centra en la naturaleza de las interacciones orales y digitales de los estudiantes, así como en sus resultados escritos y sus respuestas a entrevistas grupales y cuestionarios individuales. Los resultados muestran la tendencia de los dispositivos digitales de colaboración (artefactos, la organización de la actividad, escenario pedagógico) a promover el proceso de apoyo y vicariedad tras las conversaciones necesarias para coordinar las acciones técnicas para publicar en el mapa conceptual. Los resultados indican que después de usar un espacio privado digital, los estudiantes tienen conflictos sociocognitivos significativos durante el trabajo en grupo, lo que los lleva a aceptar las respuestas más abiertas para evitar el enfrentamiento.

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