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Luc Besson : entre exception culturelle et Hollywood

Warczinski, Anne 26 March 2013 (has links)
« L’exception culturelle franco-française est morte » (cité dans L’Express 19.11.2009). C’est ce que Jean-Marie Messier, président et directeur général de Vivendi (Altman 2002), a déclaré lors de la fusion de son entreprise avec la société de production américaine Universal en 2001 à New York (Vidal/Ministère de la culture et de la communication 2002). Cette déclaration a provoqué l’outrage aussi bien dans le gouvernement français que parmi les professionnels du cinéma, d’autant plus que Messier a ajouté que « les angoisses franco-françaises sont archaïques » (cité dans ebd.). En effet, depuis les négociations du GATT en 1993, l’exception culturelle, un concept qui a été mis en place par le Ministère de la culture afin de protéger la culture française de l’hégémonie américaine, est l’une des préoccupations principales de l’État français. Le gouvernement considère qu’il est nécessaire de mettre en place une politique protectionniste vis-à-vis des biens culturels pour empêcher que la France soit envahie par la culture américaine et de mettre fin à la « cocacolonisation », du moins au niveau culturel (Cohen 2002). Ce protectionnisme culturel sous forme d’une exception culturelle est propre à la France et à l’Union Européenne, qui a copié le modèle, et c’est pour cette raison qu’il est intéressant d’y réfléchir ; à plus forte raison puisqu’elle semble fonctionner : la France est le deuxième pays exportateur de films dans le monde (Lanzoni 2002:363). Ce qui semble alors paradoxal, c’est que la profession française du cinéma elle-même n’ait pas trouvé de consensus au sujet de l’exception culturelle. En effet, Luc Besson, l’un des cinéastes français qui connaît un très grand succès en France, aux États-Unis et dans le monde depuis les années quatre-vingt, a déclaré : « There is no cultural exception » (cité dans Maule 2006:31). L’hégémonie culturelle venant des États-Unis joue également un rôle primordial dans le développement d’une exception culturelle en France qui cherche avant tout à protéger sa propre culture contre une mondialisation culturelle unilatérale dont les règles sont dictées par les États-Unis. La nécessité d’instaurer un modèle français protégé a en effet principalement pour but de freiner l’influence américaine sur les produits culturels français, que ce soit au niveau de l’économie (aspect commercial) ou au niveau de la diffusion et de la création du cinéma (aspect productif). Dans ce contexte du conflit franco-américain dans le domaine de la culture et du cinéma, nous voyons émerger depuis le milieu des années 1980 un nouveau réalisateur français qui est à la fois admiré et exécré : Luc Besson. Il a créé un modèle de réalisation et de production unique dans le monde, se détachant à la fois de l’exception culturelle et du système américain des grands studios libéraux. Il fusionne les deux modèles de production pour en faire un modèle unique dans le monde, destiné à concurrencer Hollywood de façon efficace et innovatrice. Au cours des recherches menées pour ce travail, il s’est rapidement avéré que la littérature au sujet du système de protection de la culture française est nombreuse. De même, nous trouvons une multitude d’oeuvres au sujet de l’hégémonie culturelle américaine. Cependant, il n’existe pratiquement aucune oeuvre qui fait la comparaison entre les deux systèmes ou qui analyse comment le système français de l’exception culturelle, dominé par la culture américaine, change sous l’influence de cette dernière. En outre, très peu d’auteurs s’intéressent aux films de Luc Besson et les analysent en profondeur alors qu’il connaît un succès particulièrement important en tant que réalisateur et producteur, peut-être parce que ce dernier est souvent considéré comme étant trop commercial et trop en écart avec les exigences de l’exception culturelle en France (Maule 2011:46). En effet, ce sont surtout des chercheurs britanniques qui s’intéressent à ses films même si le travail académique au sujet de Besson reste toujours très limité (ebd.). Le but du présent travail sera donc d’explorer un nouveau terrain de la recherche du cinéma français en tentant de faire cette comparaison directe mentionnée ci-dessus ainsi que d’accorder à Luc Besson l’importance qu’il mérite puisqu’il constitue incontestablement un metteur en scène important pour le paysage cinématographique de la France des années 2000. Au cours de ce travail, nous allons donc nous poser les questions suivantes : Qu’est-ce que l’exception culturelle et comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont les difficultés auxquelles l’exception culturelle doit faire face ? Le cas échéant, comment expliquer son succès ou son échec ? La France a-t-elle réussi à résister face à l’hégémonie culturelle des États-Unis et si oui, comment ? Quelle est l’influence des États-Unis sur la création cinématographique en France et quels sont les aspects qui opposent principalement ces deux pays au niveau de la création, de la production et de la diffusion des produits du cinéma ? Quel rôle Luc Besson joue-t-il dans le paysage cinématographique de la France et dans le monde ? Et comment les films de Luc Besson traduisent la façon de travailler de ce réalisateur et producteur, apparemment situé entre deux chaises dans ces deux mondes du cinéma tellement opposés ? Finalement, comment peut-on situer Luc Besson dans les deux systèmes, est-il un réalisateur plutôt français ou plutôt hollywoodien ? Ce sont les problématiques principales auxquelles le développement qui suit va tenter de répondre. Afin d’apporter des réponses à toutes ces questions, nous allons voir, dans un premier chapitre théorique, comment fonctionne l’exception culturelle française et, plus précisément, comment l’exception culturelle peut se définir, et quelles sont les difficultés auxquelles ce système cinématographique se voit confronté aujourd’hui. Ensuite, dans un deuxième chapitre, nous examinerons Luc Besson en tant que réalisateur français et/ou hollywoodien ainsi que ses films « pré-EuropaCorp », c’est-à-dire ses oeuvres réalisées avant la création de sa propre grande société de production en 2000. Dans un troisième chapitre, nous nous intéresserons au Luc Besson « post-EuropaCorp », c’est-à-dire aux changements dans la réalisation et la production survenus suite à la création d’EuropaCorp en 2000. La problématique centrale du deuxième et troisième chapitre tournera autour de la francité et/ou du caractère hollywoodien de Luc Besson et de ses films. Finalement, le quatrième et dernier chapitre constituera une synthèse et un bilan personnel des trois premiers chapitres. Il exposera également, dans une deuxième partie, les perspectives de Luc Besson et EuropaCorp dans le futur.
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Films from Afar: Cinematic History and Transnational Identity in Cinema’s Second Century

Vieth, Joshua Carl 24 May 2022 (has links)
No description available.
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From golden age to silver screen: French Music-Hall Cinema from 1930-1950

Bias, Rebecca H. 13 July 2005 (has links)
No description available.
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La Grande Guerre dans le cinéma français de 1918 à 1939 : le discours d’une génération

Lacroix Roy, Véronique 07 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse au discours des anciens combattants dans le cinéma français mettant en scène la Grande Guerre entre 1918 et 1939. L’objectif est de démontrer que le film propose une contre-histoire en permettant aux poilus d’exprimer leurs visions et leurs opinions sur 14-18 et sur la société de l’entre-deuxguerre. Utilisant leur expérience du front, les cinéastes deviennent historiens et témoins à la fois. Le film répond à un souci de préservation de la mémoire. Ayant été écarté de l’écriture de l’Histoire officielle, le témoignage des combattants se transpose dans l’image. Ils rétablissent ainsi les omissions et les inexactitudes. Parallèlement, le contexte politico-social influence l’interprétation du conflit, donnant lieu à des films commémoratifs ou politisés. Plus largement, cette étude s’interroge sur les permanences et les ruptures dans le discours dans l’entre-deux-guerre. Elle permet d’observer que la fiction peut en même temps être un témoignage historique de la Grande Guerre et une représentation du temps présent, en proposant une relecture des évènements. / The main focus of this study is based upon the views and opinions on the Great War from the point of views of the soldiers whom fought in the Great War through the medium of French cinema between 1918 and 1939. The objective is to give an alternative perspective of allowing the soldiers to give their point of view of the events and experiences during the four years of the great war of 1914-1918. Using first hand experiences from being on the front line, the filmmaker becomes a historian as he tells the story of the war veterans; the film can then be used as a way to preserve the memory of these events. There has been an omission of these testimonies from official historical documentation and so these films allow for some inaccuracies to be resolved. Meanwhile, the political and social context influences the interpretation of the conflict, giving rise to films or politicized memorials. More broadly, this study examines the continuities and ruptures in the discourse during the period between the two World Wars. It can be seen that fiction can simultaneously be a historical viewpoint of the Great War and a representation of the times, providing a reinterpretation of events.
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Du crime de guerre au fait divers ˸ la justice pénale, un enjeu politique dans le cinéma français, 1945-1958 / From Tribunals to Tabloids ˸ the Politics of Criminal Justice in French Cinema, 1945-1958

Morgan, Daniel 26 November 2018 (has links)
Le cinéma français de l’après-guerre, largement apolitique, laisse pourtant surgir des questionnements autour de la remise en place de l’État de droit dans ses représentations de la justice pénale. Point de rencontre entre l’individu et l’État qui doit rétablir sa légitimité après les abus et les exactions du régime de Vichy, la justice représente un thème épineux pour les cinéastes, d’autant plus que le cinéma est à cette époque un moyen d’expression hautement surveillé, censuré et toujours associé à la propagande des régimes totalitaires. À partir d’un corpus de quarante longs métrages de fiction, l’objectif de cette étude est d’analyser les représentations des tribunaux, des forces de l’ordre, des prisons, du crime et du châtiment par le média de masse le plus important de l’époque, avant que la Nouvelle Vague n’entraîne une transformation de l’industrie et de l’esthétique cinématographiques et que la télévision atteigne un public plus nombreux encore. Les critiques dans la presse, les archives de la censure publique ou encore les bandes d’actualités qui abordent ces mêmes thèmes font partie des sources utilisées dans cette étude pour replacer dans leur contexte historique les images de la justice dans le cinéma de fiction. Souvent dépolitisés, parfois propagandistes, en quelques cas subversifs, ces films permettent de délimiter le périmètre d’expression possible autour de ce thème intrinsèquement politique dans la France des années 1940 et 1950. Ils fournissent un aperçu de la morale, des idéaux, des tabous, des espoirs et des peurs d’une société qui a rétabli la démocratie, mais qui commence à interroger la violence de ses propres pratiques de maintien de l’ordre. / Although French cinema from the period following World War Two is known for being largely apolitical, its images of criminal justice allow for a glimpse of the difficult questions that the postwar society was forced to ask itself about its return to the rule of law. As a point of conflict between the individual and the state—in a state attempting to reestablish its legitimacy—criminal justice was a delicate subject for filmmakers to address, especially since the cinematic medium, still seen as a means of propaganda and associated with totalitarian regimes, was strictly monitored and censored by public authorities. Using a corpus of 40 feature-length fiction films, this study attempts to analyze the representations of law enforcement, courts, prisons, crime, and punishment in the most important mass media of the era, before the transformation of the film industry by the New Wave and the spread of television to a substantial audience. A range of primary sources, from film reviews in the press to public censorship archives and newsreels dealing with similar themes, help to place the feature films’ images of criminal justice in their historical context. Often depoliticized, sometimes propagandistic, occasionally subversive, the films reveal the possibilities and the limits of expression on an intrinsically political topic, in the film industry and more broadly in 1940s and 1950s French society. They expose the morals, ideals, taboos, hopes and fears of a nation that had recently reestablished democracy but faced difficult questions about the violence of its own methods of maintaining order.
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Les masculinités dans les films musicaux et les mélodrames de Jacques Demy et Vincente Minnelli / Masculinities in the musical films and melodramas by Vincente Minnelli and Jacques Demy

Bouarour, Sabrina 11 December 2018 (has links)
Cette thèse explore les masculinités comme un terrain pluridisciplinaire pour penser les rapportsde pouvoir. A partir d’un rapprochement entre les films musicaux et les mélodrames réalisés parJacques Demy et Vincente Minnelli, ce travail examine les performances masculines dans lecontexte de l’après-guerre. Cette période de transformations sociales voit l’avènementd’une culture filmique transatlantique qui interroge et remet en cause les normes liées au genreet à la sexualité. Articulant approches esthétique et actorale, l’étude de la mise en scène met aujour la production de discours genrés ambivalents, historicisés en fonction des spécificités socio-culturelles propres aux cadres de production hollywoodien et français. Le film musical et lemélodrame, dans leur esthétique camp, se révèlent des lieux de négociations identitaires où seconstruit un rapport inédit au politique. On montre ici que les deux cinéastes, réunis par leur stylemélodramatique analogue, imaginent et rêvent des modèles de masculinités alternatives fondéessur des valeurs empathiques. Devant la caméra, la vulnérabilité, les émotions et les grandssentiments deviennent des armes politiques pour refonder et réinventer la communauté. / This thesis explores masculinities as a multidisciplinary field for thinking power relations. By connecting musical films and melodramas by Jacques Demy and Vincente Minnelli, this work examines male performances in the post-war context. This period of social transformations has given rise to the emergence of a transatlantic film culture that questions and challenges normsrelated to gender and sexuality. Articulating aesthetic and cultural studies approaches, the study of mise en scène brings to light the production of ambivalent gendered discourses, historicized according to the specific socio-cultural aspect of Hollywood and French film production environments. Musical films and melodramas, through their camp aesthetics, reveal themselvesas spaces of identity negotiation where an unprecedented rapport with politics is constructed. Both filmmakers, united by their similar melodramatic style, imagine and dream about models of alternative masculinities based on empathic values. In front of the camera, vulnerability, emotions and strong feelings become political weapons to refound and reinvent the community.
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La Grande Guerre dans le cinéma français de 1918 à 1939 : le discours d’une génération

Lacroix Roy, Véronique 07 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse au discours des anciens combattants dans le cinéma français mettant en scène la Grande Guerre entre 1918 et 1939. L’objectif est de démontrer que le film propose une contre-histoire en permettant aux poilus d’exprimer leurs visions et leurs opinions sur 14-18 et sur la société de l’entre-deuxguerre. Utilisant leur expérience du front, les cinéastes deviennent historiens et témoins à la fois. Le film répond à un souci de préservation de la mémoire. Ayant été écarté de l’écriture de l’Histoire officielle, le témoignage des combattants se transpose dans l’image. Ils rétablissent ainsi les omissions et les inexactitudes. Parallèlement, le contexte politico-social influence l’interprétation du conflit, donnant lieu à des films commémoratifs ou politisés. Plus largement, cette étude s’interroge sur les permanences et les ruptures dans le discours dans l’entre-deux-guerre. Elle permet d’observer que la fiction peut en même temps être un témoignage historique de la Grande Guerre et une représentation du temps présent, en proposant une relecture des évènements. / The main focus of this study is based upon the views and opinions on the Great War from the point of views of the soldiers whom fought in the Great War through the medium of French cinema between 1918 and 1939. The objective is to give an alternative perspective of allowing the soldiers to give their point of view of the events and experiences during the four years of the great war of 1914-1918. Using first hand experiences from being on the front line, the filmmaker becomes a historian as he tells the story of the war veterans; the film can then be used as a way to preserve the memory of these events. There has been an omission of these testimonies from official historical documentation and so these films allow for some inaccuracies to be resolved. Meanwhile, the political and social context influences the interpretation of the conflict, giving rise to films or politicized memorials. More broadly, this study examines the continuities and ruptures in the discourse during the period between the two World Wars. It can be seen that fiction can simultaneously be a historical viewpoint of the Great War and a representation of the times, providing a reinterpretation of events.
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[en] ART, POLITICS AND ENTERTAINMENT: THE INBETWEEN PLACE IN FRANÇOIS OZON S / [pt] ARTE, POLÍTICA E ENTRETENIMENTO: ENTRELUGARES EM FRANÇOIS OZON

HELENA SCHOENAU DE AZEVEDO 16 January 2019 (has links)
[pt] Tendo como marco a crise dos paradigmas estéticos da modernidade e a queda das utopias e dos ideais emancipatórios, este trabalho analisa a atual imprecisão das fronteiras entre a alta cultura e a cultura midiática de mercado em meio à globalização da economia e à interseção dos campos artísticos na atualidade. Nesse contexto, discute-se, a partir da obra de François Ozon, e mais especificamente do filme Dentro da Casa (2012), o caráter fronteiriço de obras que, sem deixar de entreter, apresentam uma dimensão intertextual metalinguística, configurando-se, portanto, como filmes que apontam para a possibilidade de novas concepções para relações entre estética e política. / [en] Having as framework the modernity crisis of the aesthetics paradigms and the downfall of the utopia and the emancipatory ideals, this study analyzes the current imprecision on the borders between the high culture and the market s media culture in face of the economics globalization and the intersection of the artistic fields nowadays. In this regard this work discusses, looking at François Ozon s work and in particular to his film In the House (2012), the frontier nature of artworks that, not renouncing its entertainment aspect, bring a metalinguistic and intertextual dimension, therefore being movies that reveal possibilities of new conceptions towards the relation between aesthetics and politics.
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Simulacres cinématographiques : l'art en fiction dans les années 1960 / Cinematographic simulacra : art in fiction in the sixties

Jibokji, Joséphine 04 December 2015 (has links)
Le cinéma n’enregistre pas seulement ce qui existe: il arrive qu’il fabrique des objets pour les filmer. Des « simulacres » qui peuvent être aussi bien des parodies d’œuvres d’art que des machines à voyager dans le temps. Comment penser ces objets improbables, excroissances filmiques souvent kitsch, qui dénoncent au sein du film même ses artifices fictionnels? Comment pensent-ils le cinéma, ses spécificités et ses relations avec les arts plastiques? À partir de l'exemple du cinéma français des années 1960, ce travail de thèse s’est donné pour objectif de replacer ces objets dans la culture visuelle, de les analyser comme des carrefours artistiques et de débattre des questions théoriques qu’ils soulèvent, notamment de la capacité du cinéma à mettre en fiction le pouvoir des autres arts. Au point de rencontre entre la théorie artistique et la fiction cinématographique, l’histoire de ces objets hybrides permet de comprendre que le cinéma peut se faire historien d’art et que l’histoire de l’art est elle-même une longue suite de fictions sur les pouvoirs attribués aux objets. En cela, ces simulacres cinématographiques apportent des sources inédites à l’historien des arts visuels. / Not only do films record what exists: they sometimes create objects to be filmed. These « simulacra » can just as well be parodies of art works or time machines. How do we think about these peculiar objects, all-too-often kitsch filmic excressences, which serve to highlight fictional artifice? Moreover, how do we think about cinema, in both its specificities and its relation to Plastic Arts? Looking through the lens of French cinema in the 1960's, this thesis intends to reconsider these objects in the context of visual culture, to analyse them as artistic crossroads, and to debate the theoretical issues they raise, most particularly the ability of cinema to turn into fiction the power of other arts. At the meeting point between artistic theory and cinematographic fiction, the history of these hybrid objects allows one to understand that cinema can perform the role of an art historian, and that art history is itself a succession of fictions about the power assigned to objects. As such, these cinematographic simulacra provide visual arts historians with unexpected sources.
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Loghorrée, aphasie, lettres : les états de la parole dans le cinéma d’Arnaud Desplechin

Rossi, Diane H. 06 1900 (has links)
La présente étude propose une analyse langagière à travers certaines scènes d’un corpus de quatre films mosaïques du cinéaste français Arnaud Desplechin : Comment je me suis disputé… (« ma vie sexuelle ») (1996); Rois et reine (2004); Un conte de Noël (Roubaix!) (2008) et Trois souvenirs de ma jeunesse (nos arcadies) (2015). En premier lieu, elle se penche sur la qualification de ces temps volumineux accordés à un personnage bavard, la définition du monologue telle qu’on la rencontrera s’appliquant mal à ces longues tirades qui ne s’inscrivent pas non plus dans la logique du dialogue, puisque l’échange verbal n’existe pas véritablement et que la communication se voit mise en échec. Ce mémoire analyse par la suite l’avènement de ces soliloques et leurs effets sur la narration selon l’état physique ou mental du personnage ainsi que la crédibilité accordée à ce dernier. L’altération de la possibilité de discourir découle de différents facteurs chez le cinéaste : la maladie, l’insomnie, l’aphonie, la mort ou encore l’ébriété, la prise de stupéfiants, la névrose voire la psychose. Après avoir étudié les différentes brides possibles de la parole des personnages, cet essai focalise brièvement son attention sur le comique relatif découlant de ces tirades. Est ensuite étudiée la forme et la place singulières octroyées aux lettres, motif central dans ce corpus de films. Cette étude se penche sur l’écriture de ces pièces de paroles conséquentes et isolées du reste de la narration avec leur temporalité différente, leur diction proche de la récitation théâtrale, une mise en scène privilégiant le face caméra ainsi que les raisons d’avoir recours au biais épistolaire, en évaluant en creux l’importance et le danger du silence tantôt subi, tantôt imposé par le personnage à travers le discours. Puisque cette étude analyse l’écriture langagière portée à l’oral et à l’écran et la complexité de filmer la parole, elle se conclut sur l’état de la recherche aujourd’hui, mais aussi sur les nombreuses pistes qu’il reste encore à explorer dans les études cinématographiques en ce qui concerne le langage à l’écran. / This present study’s aim is suggesting a linguistic analysis throughout different scenes in a medley of four films by the french director Arnaud Desplechin: Comment je me suis disputé… (« ma vie sexuelle ») (1996); Rois et reine (2004); Un conte de Noël (Roubaix!) (2008) et Trois souvenirs de ma jeunesse (nos arcadies) (2015). First of all, it looks into the qualifications of long periods of time granted to a very talkative character. The definition of soliloquy, such as described previously cannot be applied to these long speeches since they cannot be included in the dialogue logic. There is almost no real oral exchange. Communication cannot be established. Then this study will also analyze the different soliloques and their influence on the narration, according to the character’s physical or mental state together with his credibility. His disability to talk depends on different causes for the film maker : sickness, insomnia, aphonia, death, intoxication, drugs, neurosis, even psychosis. After exploring the different restrictions to the character’s communication, this essay will shortly focus on the comical side effects of these speeches. Then we will examine the special importance of letters which are essential in this film corpus. This essay also deals with the writing of these important words. They are separated from the rest of the story. They have a different temporality, their speech delivery is close to theatrical reciting. The production chooses filming front the front, explaining the reasons of rising the means of correspondance, pondering over the danger of silence which is, at times, either undergone or induced by the character through the speech. Since this analysis concerns the linguistic writing, both oral and filmed, the complexity of filming speech appears. As a conclusion, numerous new paths need to be explored when studying film making as far as filming speech is concerned.

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