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Femmes invisibles. L’art de disparaître dans l’autoportrait photographique féminin. Vivian Maier, Francesca Woodman / Invisible Women. The art of disappearing in the feminine photographic self-portrait. Vivian Maier, Francesca Woodman

Grébert, Marion 09 December 2019 (has links)
À partir des autoportraits photographiques de Vivian Maier (1926-2009) et Francesca Woodman (1958-1981), la thèse de ce texte est que la figuration féminine nous transmet un art de disparaître. Si l’on établit que cet art serait présent de manière plus ou moins active dans l’ensemble de l’iconographie du féminin, on montre que c’est un contexte particulier qui en révèle l’existence : celui de l’émancipation des femmes depuis la fin du XVIIIe siècle, de l’invention de la photographie au XIXe siècle et du bouleversement écologique contemporain. En effet, on constate chez Vivian Maier et Francesca Woodman, et plus largement dans l’autoportrait photographique féminin, une écologie poétique déterminée et engendrée par la technique photographique et les mutations modernes dans la vie des femmes, où se rencontrent désormais le destin de la figuration féminine dans l’histoire de l’art et le destin possible de notre espèce. Cette thèse propose de tirer de ces autoportraits un nouveau modèle pour habiter le monde en ce moment de transition historique à l’égard du genre et de la nature. / Drawing from the photographic self-portraits of Vivian Maier (1926-2009) and Francesca Woodman (1958-1981), this thesis argues that feminine figuration conveys an art of disappearing. Establishing that this art is, to a certain extent, at work across the iconography of the feminine, we are showing that it was brought to light within a specific context: the emancipation of women since the end of the 18th century, the invention of photography in the 19th century and the contemporary ecological crisis. Indeed, a poetic ecology emerges through the works of Vivian Maier and Francesca Woodman in particular, and the feminine photographic self-portrait as a whole, determined by the photographic technique and modern changes in women’s lives, where the destiny of feminine figuration in art history converges with the possible destiny of our species. From these self-portraits, this thesis offers to draw a new way of inhabiting the world in this historic moment of transition with regard to gender and nature.
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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) : vers la conservation des espèces menacées dans une perspective de développement durable?

Bacon-Dussault, Malaïka 05 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 novembre 2023) / Le 3 mars 2023, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) fêtait son 50ᵉ anniversaire. Elle a été adoptée au début des années 1970, alors que se développaient les théories en matière de protection de l'environnement d'une part et de développement économique d'autre part. Malgré l'importance du commerce des espèces sauvages pour certains peuples autochtones et communautés locales, les préoccupations économiques n'ont pas été prises en compte dans l'élaboration du texte de la Convention. En effet, la CITES réglemente le commerce des espèces menacées d'extinction en les inscrivant à l'une de trois Annexes : les espèces inscrites à l'Annexe I ne peuvent pas être commercialisées pour des fins commerciales, alors que celles inscrites à l'Annexe II et à l'Annexe III peuvent l'être avec la présentation d'un permis. Ce mécanisme par annexe - et la réglementation par permis - fait écho aux conventions internationales portant sur la faune et la flore africaines qui avaient été adoptées au début du XXᵉ siècle par les anciens pays colonisateurs pour protéger les espèces dans les colonies. Dès la mise en œuvre de la Convention, les pays en développement se sont vus désavantagés. En effet, un nombre important d'espèces à haute valeur commerciale ont été inscrites à l'Annexe I, interdisant ainsi toute transaction commerciale. À la CoP1 (1976), les États parties se sont penchés sur des critères pour amender les Annexes, adoptant une approche prudente basée sur les données biologiques et commerciales. Malgré les tentatives de mettre en place des mesures de conciliation pour permettre le commerce de certaines espèces sous condition, le nombre d'espèces inscrites à l'Annexe I a continué d'augmenter, limitant ainsi les revenus que pouvaient tirer les peuples autochtones et les communautés locales du commerce de ces espèces. Avec l'avènement du développement durable au début des années 1990, les discussions aux Conférences des Parties ont porté sur l'utilisation durable et l'importance économique des espèces pour certains peuples autochtones et communautés locales. Ces discussions ont mené aux modifications des critères d'amendement des Annexes pour prendre en compte - en partie - le point de vue des pays en développement en matière de développement économique. Ces critères ont mené à un nombre moins important d'inscriptions à l'Annexe I, mais ont perpétué l'importance des données scientifiques et commerciales pour l'inscription d'une espèce, écartant ainsi toute prise en compte des répercussions économiques sur les peuples autochtones et les communautés locales. Compte tenu de ces désavantages économiques, plusieurs États ont tenté d'incorporer l'utilisation durable des espèces sauvages et les moyens d'existence des peuples autochtones et des communautés locales au sein des critères d'amendement des Annexes I et II de la CITES. Or, ces requêtes découlent entre autres du fait que la CITES ne prévoit pas de mécanisme de financement officiel pour aider les pays en développement à mettre en œuvre la Convention. En effet, bien que ce soit le Secrétariat qui gère les fonds reçus, les projets subventionnés dépendent de la volonté des donateurs - pays occidentaux et organisations non gouvernementales - qui accordent des fonds pour des projets spécifiques. Au cours des dernières années, ces fonds ont été alloués principalement à la lutte contre le commerce illégal. Aucune compensation n'a été versée aux peuples autochtones ou aux communautés locales pour la perte de revenus associés à une réglementation accrue du commerce des espèces sauvages ou pour leur permettre de développer de nouveaux moyens d'existence. Dans ce contexte, les dernières discussions à la CITES ont porté sur un mécanisme de participation pour les peuples autochtones et les communautés locales. Malgré les déclarations internationales sur l'importance de cette participation, les États parties à la CITES n'ont pas accepté de formaliser de processus, préférant s'en remettre aux mécanismes existants, c'est-à-dire la consultation nationale en amont des Conférences des Parties, l'inclusion de représentants des peuples autochtones et communautés locales au sein des délégations étatiques ou leur participation en tant qu'observateurs. Encore une fois, ces mécanismes ne sont pas à l'avantage des pays en développement, qui ne possèdent pas les ressources humaines et financières pour mener ce genre de consultation de grande envergure. De plus, des changements aux documents constitutifs de la CITES devraient être adoptés pour réellement permettre aux représentants de peuples autochtones et communautés locales de participer pleinement aux processus décisionnels de la CITES. Malgré ses décennies, la CITES est toujours une convention qui perpétue la vision occidentale en matière de conservation des espèces. Alors que plusieurs instruments internationaux adoptés dans les années 1990 ont incorporé des mécanismes financiers et de participation des peuples autochtones et des communautés locales, les États Parties à la CITES ont refusé - et continuent de refuser - de prendre en compte de manière officielle leurs préoccupations dans le processus d'inscription des espèces aux Annexes. Alors que le commerce illégal d'espèces sauvages est à son plus fort et que celles-ci continuent à décliner à vue d'œil - malgré l'adoption de mesures restrictives des dernières décennies, il est primordial d'impliquer les peuples autochtones et les communautés locales dans le processus décisionnel en matière de conservation et de réglementation du commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction. / On March 3, 2023, the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) celebrated its 50ᵗʰ anniversary. It was adopted in the early 1970s at a time when theories of environmental protection on the one hand and economic development on the other were evolving. Despite the importance of wildlife trade to some indigenous peoples and local communities, economic concerns are not reflected in the text of the Convention. Indeed, CITES regulates trade in endangered species by listing them in one of three Appendices: species listed in Appendix I cannot be traded for commercial purposes, while those listed in Appendix II and III can be traded with the presentation of a permit. This appendix mechanism - and the regulation by permit - echoes the international conventions on African fauna and flora that were adopted in the early 20ᵗʰ century by former colonial countries to protect species in their colonies. Once the Convention was implemented, developing countries were at a disadvantage. Indeed, a significant number of species of high commercial value were listed in Appendix I, thus prohibiting any commercial transactions. At CoP1 (1976), State Parties discussed criteria for amending the Appendices, taking a cautious approach based on biological and trade data. Despite attempts to put in place conciliatory measures to allow trade in some species under conditions, the number of species listed in Appendix I continued to increase, limiting the income that indigenous peoples and local communities could earn from trade in these species. With the advent of sustainable development in the early 1990s, discussions at the Conferences of the Parties focused on the sustainable use and economic importance of species to some indigenous peoples and local communities. These amended criteria led to fewer listings in Appendix I but perpetuated the importance of scientific and commercial data for listing a species, thereby discounting any consideration of economic impacts on indigenous peoples and local communities. Considering these economic disadvantages, several States have attempted to incorporate the sustainable use of wildlife and the livelihoods of indigenous peoples and local communities into the criteria for amendment of Appendices I and II of CITES. These requests arise from the fact that CITES does not provide a formal financial mechanism. Although the Secretariat manages the funds received, the projects funded depend on the willingness of donors - Western countries and non-governmental organizations - to provide funds for specific projects. In recent years, these funds have been allocated mainly to the fight against illegal trade. No compensation has been paid to indigenous peoples or local communities for the implementation of the Convention or the loss of income associated with increased regulation of the wildlife trade or to enable them to develop new livelihoods. In this context, recent discussions at CITES have focused on a participatory mechanism for indigenous peoples and local communities. Despite international statements on the importance of this participation, CITES Parties have not agreed to formalize a process, preferring to rely on existing mechanisms, i.e., national consultation prior to Conferences of the Parties, inclusion of indigenous peoples' and local communities' representatives in state delegations or their participation as observers. Once again, these mechanisms are not to the advantage of developing countries, which do not have the human and financial resources to carry out this type of large-scale consultation or to include representatives in delegations. In addition, changes to the CITES governing documents should be adopted to truly enable representatives of indigenous peoples and local communities to fully participate in CITES decision-making processes. Despite its decades, CITES is still a convention that perpetuates the Western vision of species conservation. While many of the instruments adopted at the international level in the 1990s incorporated financial and participatory mechanisms for indigenous peoples and local communities, CITES Parties have refused - and continue to refuse - to take their concerns into account in the listing process. At a time when the illegal trade in wildlife is at its peak and species continue to decline dramatically - despite the adoption of restrictive measures over the past few decades - it is critical to involve indigenous peoples and local communities in the decision-making process for the conservation and regulation of international trade in endangered species of fauna and flora.
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L'Encomienda d'Indiens de Copiapo : un processus de disparition ethnique aux marges du Royaume du Chili, 1544-1806 / The Encomienda of Indians from Copiapo : An ethnic disappearance process at the margins of the Kingdom of Chile, 1544-1806

Cortes Larravide, Enrique Alberto 16 December 2014 (has links)
Ce travail se propose d’étudier l’histoire de l’ethnie des Indiens de Copiapo, groupe situé au Chili, dans la vallée de Copiapo, aux marges méridionales du désert d’Atacama. C’est ainsi que la période abordée (1544-1806) répond au développement-même de ce groupe durant la période coloniale, depuis sa création en tant que groupe d’encomienda jusqu’à sa disparition. En effet, ce groupe apparaît lorsque le gouverneur du Royaume du Chili don Pedro de Valdivia décide d’octroyer en encomienda l’ensemble des habitants de la vallée, qui constituaient jusqu’alors une ethnie, les transformant en tributaires et Indiens de service, et étant emmenés à vivre sous la tutelle politique et économique de leur encomendero, déracinés de la majorité de leur territoire ancestral. Ce système juridique et son application au Chili d’une manière générale, et à Copiapo d’une façon plus spécifique, provoqua toute une série de ruptures au niveau même des structures sociales de ce groupe : déclin démographique rapide, perte des terres communautaires, changement des formes politiques, perte de la langue et de la religion. A travers l’étude du développement de ces différents processus, nous montrons comment cette ethnie disparut, car perdant l’ensemble des caractéristiques de leur identité et des moyens qui leur auraient permis de se reformuler en tant que communauté. / The purpose of this work is to study the history of Copiapo Indians ethnic group, situated in Chile, specifically in the valley of Copiapo, in the southern borders of the Atacama Desert. Thus the treaty period (1544-1806) follows the development of this group during the Colony, from its birth as an encomienda to its disappearance. Indeed, this group appears on the time that the governor of the Kingdom of Chile, Don Pedro de Valdivia decided to entrust all the inhabitants of the valley on a single encomienda, which were previously an ethnic group, transforming them into fiscal persons and servant Indians, and taken to live under the political and economic tutelage of their encomenderos, uprooted from the majority of their ancestral territory. This legal system and its application in Chile in general, and specifically in Copiapo, triggered a series of ruptures at the level of the social structures of this group: rapid population decline, loss of community lands, changing political forms, loss of language and religion. Through the study of the development of these various processes, we show how this ethnic group disappeared, having lost the feature set of its identity and the means that would have allowed them to rebuild as a community.Keywords : / El objetivo de este trabajo es estudiar la historia de la etnia de los Indios de Copiapó, grupo situado en Chile, específicamente en el valle de Copiapó, en los márgenes meridionales del desierto de Atacama. Es así que el periodo tratado (1544-1806) responde al desarrollo mismo de este grupo durante la Colonia, desde su nacimiento como grupo encomendado hasta su desaparición. En efecto, esta grupo aparece en el momento en el que el gobernador del Reino de Chile don Pedro de Valdivia decide encomendar a todos los habitantes del valle, que hasta entonces conformaban una etnia, transformándolos en tributarios e indios de servicio, y llevados a vivir bajo la tutela política y económica de su encomendero, desarraigados de gran parte de su territorio ancestral. Este sistema jurídico y su aplicación en Chile de forma general, y en Copiapó específicamente, provocó una serie de rupturas a nivel de las estructuras sociales de este grupo: veloz descenso demográfico, pérdida de las tierras comunitarias, cambio de las formas políticas, pérdida de la lengua y de la religión. A través del estudio del desarrollo de estos diferentes procesos, mostramos cómo esta etnia desapareció, al haber perdido el conjunto de características de su identidad y de los medios que les habrían permitido reconstruirse como comunidad.
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Essai de construction de poursuites d’auteurs de crimes internationaux à travers les mécanismes nationaux et régionaux / An essay on the building up of prosecution of perpetrators of international crimes through national and regional mechanisms

Diop, Mamadou Falilou 07 September 2012 (has links)
Les crimes internationaux constituent des infractions dont les conséquences dramatiques affectent la communauté internationale dans son ensemble. Cette dernière s'est engagée dans la poursuite d'auteurs présumés de ces crimes à travers les différents mécanismes juridiques mis en place par la justice pénale internationale. Il incombe essentiellement aux États d'assurer l'effectivité de cette justice. Ainsi, quand des auteurs présumés de crimes internationaux se trouvent sur le territoire ou dans la juridiction d'un État, ce dernier est tenu de les poursuivre ou de les extrader vers d'autres États ou juridictions pénales internationales lorsque cela est nécessaire. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, certains États mettent en application ces obligations en engageant des poursuites à l'encontre de criminels internationaux. La répression nationale des crimes internationaux se heurte à de nombreuses difficultés afférentes, le plus souvent, au manque de moyens ou de volonté, à l'inadéquation de certains systèmes juridiques nationaux, à la realpolitik (de l'allemand politique réaliste), à la nécessité de préserver les relations interétatiques, etc. Par ailleurs, il n'existe pas encore d'instance supranationale capable de contraindre les États à respecter leurs obligations internationales de répression des crimes internationaux. Par conséquent, l'idée de l'implication des cours régionales des droits de l'Homme dans la répression nationale des crimes internationaux s'impose davantage eu égard aux exigences internationales de répression des crimes internationaux qu'elles rappellent constamment aux États / International crimes constitute offences whose dramatic consequences affect the international community as a whole. This international community has committed itself to prosecute alleged perpetrators of these crimes through various legal mechanisms created by international criminal justice. The States are primarily responsible for ensuring the effective implementation of international criminal law. Consequently, when alleged perpetrators of international crimes are on the territory or under the jurisdiction of a given State, national authorities must prosecute them in their own national courts or extradite them to others States or international criminal courts when necessary. Since the Second World War, some States implement these international obligations by prosecuting international criminals. The national prosecution of international crimes faces many barriers related most of the time to a lack of financial resources or political will. This can also result from the inadequacy of some national legal systems, realpolitik, the need to safeguard inter-state relations... In addition to this, a supranational body compelling States to respect their international obligations to prosecute international crimes has not yet been created. Therefore, the legal involvement of regional human rights courts in the implementation of national prosecution of international crimes is necessary. This is the consequence of international requirements related to the pursuit of international criminals reminding the States of their legal duties
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«Falling stars and the Golden Age of Hollywood» : étude de la figure de la star vieillissante dans le cinéma hollywoodien des années 30 aux années 60 : étude de cas : le méta-personnage de Bette Davis, origines et influences.

Soubiran, Flavia 10 1900 (has links)
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Memoria y autoficción : la figura del desaparecido en la obra de hijos de militantes políticos en Argentina

Mildenberger, Juan Carlos 03 1900 (has links)
Cette thèse considère l'importance de la mémoire et de l'autofiction dans l'œuvre littéraire et cinématographique des enfants de militants politiques en Argentine pendant les années soixante-dix. L'analyse se concentre sur le documentaire Los rubios (2003) d'Albertina Carri, et sur les romans Los topos (2014) de Féliz Bruzzone et La casa de los conejos (2008) de Laura Alcoba. Ces auteurs, mais aussi d’autres auteurs de la même génération et des enfants de militants, abordent le passé de la dernière dictature (1976-1983) en se concentrant sur le personnage du « disparu ». En même temps, ils deviennent protagonistes de leurs propres histoires. La mémoire de membres de leurs familles et de survivants est nécessaire pour que les auteurs de ces œuvres sachent ce qui est arrivé à leurs parents disparus. L'autofiction devient une nécessité pour pouvoir élaborer leurs narrations, dans lesquelles se confondent la fiction, les faits réels et les données biographiques. L'autofiction des auteurs étudiés ici se distingue de l'autofiction canonique par un pacte de lecture différent. L'analyse tourne autour des concepts de mémoire et d'histoire, ce qui permet de voir la spécificité et la singularité avec laquelle les auteurs abordent le passé. L'œuvre culturelle, littéraire ou cinématographique, se constitue dans ces travaux comme un espace dans lequel le trauma est réélaboré. La remise en question de la mémoire du militantisme, les décisions des parents, la recherche de la propre identité, l'apparition de voix antérieurement ignorées ou peu écoutées sont des aspects qui apparaissent dans ces narrations. À travers leurs œuvres, les enfants de militants et/ou de disparus ont ouvert d'autres voies d'interprétation de la période la plus tragique de l'histoire argentine, en représentant d'autres mémoires et en évoquant un passé sur lequel tout n’a pas encore été dit. / This thesis considers the importance of memory and autofiction in the literary and audiovisual work produced by the children of the 1970´s Argentinian political activists. Our analysis comprises the documentary Los rubios (2003) by Albertina Carri, the novels Los topos (2014) by Félix Bruzzone, and La casa de los conejos (2008) by Laura Alcoba. These authors, along with others from their generation who also had activist parents, reflect on the events that took place during the last Argentinian dictatorship (1976-1983) by focusing on the figure of the desaparecido (the missing person). At the same time, these authors present themselves as the protagonists of their own stories. The memories of family members and of political survivors become an instrumental tool for the authors to understand the fate of their missing parents. For these authors, autofiction becomes necessary if they are to elaborate their narratives, which merge fiction, biographical experiences and historical events. The autofictional work of the authors we study here proposes a different reading contract from the one usually established by canonical autofiction. Our analysis delves into issues related to memory and history, which reveal the specific and original way in which these works consider the past. Cultural, literary or audiovisual works become a space for the working through of historical trauma. These narratives problematize the past, questioning the memory of 1970s political activism, doubting their parents´ decisions, searching for their own identities, and include voices that had been previously ignored. Through their work, the children of political activists and/or missing persons have opened new ways of considering one of the most tragic periods of Argentinian history, representing other memories and recalling a past about which not all has been told. / Esta tesis considera la importancia de la memoria y de la autoficción en la obra literaria y cinematográfica de hijos de militantes políticos de la Argentina de los años setenta. El análisis se centra en el documental Los rubios (2003) de Albertina Carri, y en las novelas Los topos (2014) y La casa de los conejos (2008) de Féliz Bruzzone y Laura Alcoba, respectivamente. Estos autores, junto a otros de la misma generación y también hijos de militantes, abordan el pasado de la última dictadura (1976-1983) centrándose en la figura del desaparecido. Lo hacen, además, como protagonistas de sus propias historias. La memoria de familiares y sobrevivientes resulta necesaria para que los autores de las obras sepan qué ocurrió con sus padres desaparecidos. La autoficción se torna una necesidad para poder elaborar sus narraciones, en las que convergen ficción, hechos reales y datos biográficos. Las autoficciones de los autores estudiados aquí se distinguen de las autoficciones canónicas por el diferente pacto de lectura que en ellas subyace. El análisis gira en torno a los conceptos de memoria e historia, lo cual permite ver la especifidad y singularidad con la que abordan el pasado. La obra cultural, literaria o cinematográfica, se constituye en estos trabajos como un espacio en que se reelabora el trauma. El cuestionamiento a la memoria de la militancia, a las decisiones de los padres, la búsqueda de la propia identidad, la aparición de voces antes ignoradas o poco escuchadas son aspectos que, en mayor o menos medida, son evidentes en estas narraciones. A través de sus obras, los hijos de militantes y/o desaparecidos han abierto otras vías de interpretación del periodo más trágico de la historia argentina, representando otras memorias y evocando un pasado sobre el que todavía no está todo dicho.
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Teorie společenské smlouvy a klasická sociologie: studie z epistemologie. / On the Method's Disappearance: Analysis between philosophies of social contract and classical sociologies. A Study in Epistemology

Maršálek, Jan January 2015 (has links)
The Method and its Disappearance: Analysis between philosophies of social contract and classical sociologies. A Study in Epistemology Jan Maršálek Université de Franche-Comté/Charles University in Prague Supervisors: prof. Frédéric Brahami, prof. Miloslav Petrusek (†), dr. Jan Balon. Résumé: In a doubly disloyal continuity with regard to the French epistemological tradition, largely preoccupied with the formation of scientific concepts, the present work addresses the phenomenon of disappearance of 'analytical' method. Nevertheless, the present work does not constitute an historical investigation: its very goal is to show (within the works of T. Hobbes, J.-J. Rousseau, H. Spencer and E. Durkheim) the variation of the epistemological status of the analysis, and thus to set up the concept of an 'epistemological event'. Examining the disappearance of the analysis requires its identification in the theoretical work whereby its leverage remains unacknowledged. Thus, having the status of a method in the philosophies of the social contract of Hobbes and Rousseau, the analysis 'continues' to structure, in a tacit way, the work of Spencer and Durkheim, both of them founders of scientific sociology. Is it possible to claim that, in the 19th century, the analysis manifests itself in the sociology's common recourse to...
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Le moment de la naissance du revenu imposable en droit fiscal belge: Fait générateur du revenu, interaction avec le régime des fruits civils, interaction avec le principe d'annualité de l'impôt

Henneaux, François 26 April 2021 (has links) (PDF)
Le moment où le revenu imposable naît a une incidence directe sur le moment où le contribuable est amené à payer l’impôt. En effet, pour prendre l’exemple des revenus d’activités, le contribuable paie l’impôt à un moment différent selon que le revenu imposable naît au moment de la naissance de la créance de revenu, au moment de l’exécution de la contre-prestation, au moment de l’exigibilité de la créance de revenu ou au moment du paiement de la créance de revenu. Pourtant, malgré son intérêt théorique et pratique, le sujet a peu été étudié jusqu’ici en droit fiscal belge. Cette thèse de doctorat entend contribuer à combler ce vide. La première partie identifie quels sont les faits générateurs du revenu en droit fiscal belge, en délimite les champs d’application respectifs et en précise les contours. Elle examine ainsi tour à tour le fait présumant la naissance du revenu, le fait générateur comptable, le fait générateur de la mise à disposition du revenu et les cas de « réalisation systématique » où le revenu naît de manière anticipée en raison de la perte pour le fisc du pouvoir d’imposer le revenu. La deuxième partie clarifie l’interaction entre les deux principaux faits générateurs du revenu ainsi identifiés – le fait générateur comptable et le fait générateur de la mise à disposition du revenu – et le régime des fruits civils. Dans son premier volet, elle détermine le fait générateur du fruit civil, cette question étant elle-même obscure, et précise la relation entre ce fait générateur et les principaux faits générateurs du revenu. Dans son second volet, elle clarifie la relation en droit civil et en droit fiscal entre, d’une part, la question de la naissance du revenu consistant en un fruit civil et, d’autre part, celle de la répartition de pareil revenu et de la détermination de la personne qui en est le contribuable. La troisième partie étudie le principe d’annualité de l’impôt contenu dans le Code des impôts sur les revenus 1992 en vertu duquel l’impôt est établi sur les revenus nés pendant la période imposable en raison de la survenance de leur fait générateur. Dans son premier volet, elle examine l’incidence de l’événement postérieur à la période imposable sur les revenus nés pendant cette période. Dans son second volet, elle établit un panorama des dérogations, explicites ou implicites, au principe d’annualité de l’impôt et puis analyse la plus complexe d’entre elles, à savoir celle relative aux loyers professionnels. Si la thèse examine principalement ces différentes questions de lege lata, elle ne délaisse pas pour autant tout aspect de lege ferenda. D’une part, sur la forme, elle formule plusieurs propositions d’amendements à droit constant pour améliorer la qualité de la loi. D’autre part, sur le fond, elle suggère d’autres solutions que celles du droit positif concernant les points qui méritent l’attention du législateur. / Doctorat en Sciences juridiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La culture matérielle de la Mésopotamie du Nord et de ses voisins, d’après l’étude de la céramique, de l’Uruk récent au Bronze ancien I/II / Material culture of Northern Mesopotamia and its Neighbours, according to ceramic study, from Late Uruk Period to Early Bronze Age I/II

Ossman, Mouheyddine 26 January 2013 (has links)
Durant le IVe millénaire, la Mésopotamie et ses voisins ont été reliés via un vaste réseau commercial, établi par des Urukéens lors de leur expansion en Iran et dans le Nord mésopotamien. À la fin du IVe et au début du IIIe, la Mésopotamie et ses voisins ont connu une phase de crise dont les causes nous sont toujours obscures en raison de l’absence des documents écrits remontant à cette phase. A cette phase, le réseau commercial urukéen et la colonisation urukéenne en Iran et en Mésopotamie du Nord, s’étant effondrés, les sites urukéens ont été abandonnés, ainsi qu’un grand nombre de sites indigènes qui ont été abandonnés. Le contact entre le Nord et le Sud mésopotamien fut suspendu. Pourtant, d’autres sites furent fondés que ce soit en Iran ou en Mésopotamie. Bien que la culture céramique mésopotamienne ne se soit modifiée profondément à cette phase cruciale, des traditions peintres réapparaissent soudainement alors que les Mésopotamiens les avaient abandonnées depuis 9 siècles (au Post-Obeid). Trois aires à céramique peinte apparaissent en Mésopotamie : en Irak du centre, de l’Est, du Nord (horizon de Ninive 5) et l’Iran a employé massivement la peinture. Cependant, le Sumer a conservé les traditions urukéennes qui ne connaissent pas de peinture. A noter que la peinture en Iran a été employée avant et durant l’expansion urukéenne. De plus, il semble avoir existé un corridor de contact reliant le West iranien aux trois zones à peinture en Mésopotamie. Mais comment peut-on expliquer ce phénomène de la réapparition de la peinture en Mésopotamie centrale et du Nord : s’agit-il des déplacements des groupes iraniens en Mésopotamie, ou des simples influences ? On ne peut pas traiter de la question de la fin du IVe/début du IIIe millénaire sans confronter, d’une part au problème concernant le destin des Urukéens. Ces derniers ont vécu plus de 4 siècles dans la périphérie durant l’expansion. Et d’autre part on est confronté au problème de la fondation des sites urbain aux touts début du 3e millénaire (Mari, Terqa, Kharab Sayyar et Chuera).Pour répondre à ces questions, nous avons choisi des sites-clés en Iran et en Mésopotamie. Leur céramique (et d’autre matériel) est étudié tout d’abord dans leur position stratigraphique, site par site, puis selon leur répartition dans l’espace. Au même temps, cette étude strato-céramique a été combinée avec une étude portée sur les changements dans l’occupation dans l’espace (abandon et fondation) et sur les transformations culturelles, surtout en Iran du Nord-Ouest et de l’Ouest où le phénomène de l’expansion transcaucasienne s’étend jusqu’au Kermanshah et le Nord du Luristan dans le Zagros central).Basant sur des comparaisons céramiques et sur d’autres aspects archéologiques, nous avons tenté de corréler entre la stratigraphie des sites étudiés. Nous avons évité de faire d’un site ou d’une région le « centre du monde ». Nous avons plutôt regardé chaque site et région à partir de ses voisins. A la fin de chaque partie ou chapitre, nous avons relié entre les régions étudiées, du point de vue culturel, stratigraphique et occupationnel, pour tenter de tirer une conclusion historique concernant le passage entre le IVe et le IIIe millénaires.Vers 2700-2600 av. J.-C., les traditions peintes disparaissent à nouveau de la Mésopotamie, au moment où le contact a été rétabli entre les Sumériens et le Nord mésopotamien (Mari-Brak-Chuera). Concernant cette reprise de contact, nous mettons plus l’accent sur les changements observés dans la stratigraphie (sites abandonnés et/ou incendiés) pour parler d’un phénomène que nous avons appelé la « Sumérianisation ». Nous avons tenté de repérer ce phénomène par le biais de quelques inscriptions datées du Dynastique Archaïque III (vers 2600-2500 av. J.-C.). / During the 4th millennium, Mesopotamia and its neighbours were connected by a vast trade network which was established by Urukians throughout their expansion into Iran and Northern Mesopotamia. At the end of the 4th millennium and at the beginning of the 3rd, all those regions faced a phase crisis whose causes are unknown for us because of the absence of the written documents dated to this phase. At this phase, the Uruk trade network and colonization in Iran and Northern Mesopotamia were collapsed. Uruk sites have been abandoned. In addition, a large number of indigenous sites were abandoned. The contact between Northern and Southern Mesopotamian was suspended. However, other sites were founded in Iran and Mesopotamia. Although, with this crucial phase, the Mesopotamian ceramic culture did not change deeply, the painting traditions reappeared suddenly whereas the Mesopotamian had abandoned them since 9 centuries c. (in Post-Obaid).Three zones with painted ceramics appear in Mesopotamia: centre of Iraq, Eastern Iraq, North Iraq and North-Eastern Syria. Also, Iran employed massively the painting. However, the land of Sumer conserved the Uruk traditions which aren’t painted. Worthily to be noted that the painting traditions existed in Iran before and even during the Uruk expansion. Moreover, a corridor of contact seems to have existed linking Western Iran to those three zones. But, how can one explain this reappearance phenomenon of this painting in the centre and North Mesopotamia: is-it because of the displacements of the Iranian groups into Mesopotamia or is it a simple influence? Likewise, one cannot treat the question of the end of the 4th millennium without being confronted with the problem of the destiny of the Urukians colonists. Those latter lived in the periphery more than 4 centuries during the expansion. On the other hand, one is confronted with the problem of the foundation of urban-cities with the all beginning of the 3rd millennium (Mari, Terqa, Kharab Sayyar and Chuera). To answer these questions, we chose site-keys in Iran and Mesopotamia. First of all, we studied, site by site, their ceramic (and others materials) according to their stratigraphical position (strato-ceramic), and then based on their distribution in the landscape. At the same time, those strato-ceramics analyses have been combined with another study concerning changes in the occupation of landscape (abandonment and foundation), and the cultural transformations, especially for the North-Western and Western Iran where the transcaucasian expansion extends to Kermanshah and Northern Luristan in central Zagros.Based on ceramic comparisons and on other archaeological aspects, we attempted to correlate between the stratigraphy of the studied sites. We avoided making of a site or of a region the “Center of the World”. We rather looked at each site and region starting from its neighbours. At the end of each part or chapter, we linked between the studied regions, from the cultural point of view, stratigraphic and occupational, in order to try to draw a historic conclusion concerning the passage between the 4th and the 3rd millennium.Towards 2700-2600 B.C., the painting traditions disappeared once again from Mesopotamia, at the time when the contact was restored between the Sumerians and Northern Mesopotamian (Mari-Brak-Chuera). For this resumption of contact, we set the accent more on the changes observed in the stratigraphy (abandoned sites or burned) to speak about a phenomenon which we called “the Sumerianisation”. Moreover, we tried to identify this phenomenon by the means of some inscriptions dated to the Dynastic archaic III (towards 2600-2500 B. C.).

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