• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 194
  • 16
  • 12
  • 8
  • 4
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 246
  • 125
  • 106
  • 72
  • 42
  • 42
  • 32
  • 29
  • 26
  • 22
  • 21
  • 21
  • 18
  • 18
  • 17
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
171

Il nome, la poesia e la misura del divino : Proclo interprete della critica di Platone ad Omero

De Piano, Piera 17 September 2013 (has links)
L'analyse de l'interprétation proclienne de la critique de Platon envers Homère, qui se situe à l'intérieur de la «récupération» de la tradition archaïque par le néoplatonisme, est conduite sur deux niveaux herméneutiques, l'un linguistique, l'autre esthétique. La lecture du texte proclien, notamment du Commentaire du Cratyle et des Dissertations Ve et VIe du Commentaire de la République, montre parallèlement comment l'activité assimilatrice, par laquelle un homme donne des noms aux choses et un poète construit des images des dieux, rend le langage et la poésie des activités entièrement intégrées dans le système des relations analogiques qui sont à la base de la structure hiérarchique de la métaphysique proclienne. Grâce à leur nature mimétique le nom et le symbole mythique sont des éléments d'union et d'appartenance de l'humain au divin et pourtant ils peuvent être nommés «mesure du divin». La distribution du réel dans les différents niveaux de l'être permet à l'exégète néo-platonicien de décrire la production poétique comme analogue à celle démiurgique et les voiles symboliques, visiblement obscènes, comme analogues à la procession des ordres divins du Premier Dieu. C'est à partir de cette perspective que, en parfaite harmonie avec la configuration triadique et sérielle du Tout, on peut lire le schéma tripartite défini par Proclus à la fin de la sixième Dissertation comme une distinction entre trois niveaux d'activité poétique et non, comme la plus récente littérature critique a interprété, en trois types de poésie. / The study of Proclean interpretation of Plato's critique to Homer, which is set in the neo-Platonic revival of archaic tradition, is conducted according to two interpretation's levels defined very well, the first one linguistic and the second one other aesthetic. The reading of the Proclean text, in particular the Commentary on the Cratylus and the V and VI Dissertations of the Commentary on the Republic, shows side by side how the assimilative activity, by which a man names things and a poet constructs images of the gods, makes language and poetry activities fully incorporated with the system of analogic relations on which is based the hierarchical structure of Proclean metaphysics. Through their mimetic nature, the name and the mythical symbol are elements of union and tie of the men to the divine and so they can be said «proportion of the divine». The distribution of the real on different levels of the being allows the neo-Platonic exegete to describe the poetic production as an analogous to the demiurgical one and therefore the symbolic veils, visibly obscene, as an analogous to the procession of the divine orders from the First God. It is from this perspective that, in a perfect agreement with the triadic and serial configuration of the Whole, we can read the tripartite schema defined by Proclus at the end of the Sixth Dissertation as a distinction among three levels of poetic activity and not, such as required by the most recent critical literature, in three types of poetry.
172

Un platonisme original au XIIe siècle : métaphysique pluraliste et théologie trinitaire dans le De unitate d'Achard de Saint-Victor / An Original XIIth-century Platonism : plural Metaphysics and Trinitarian Theology in the De unitate of Achard of Saint-Victor

Lystopad, Iryna 17 December 2016 (has links)
La thèse porte sur la façon dont le De unitate et pluralitate creaturarum d’Achard de Saint-Victor recourt aux doctrines médio et néoplatoniciennes pour résoudre la question d’une coexistence de l’unité et de la pluralité en Dieu et dans les créatures. L’enjeu est ainsi de mieux comprendre la place de la métaphysique platonicienne dans l’école de Saint-Victor, et ce malgré la rareté des sources au XIIe siècle, œuvres de Platon ou de ses disciples grecs. La première partie introduit d’abord à la philosophie d’Achard et aux problèmes paléographiques et philologiques que soulève le manuscrit unique du De unitate ; puis elle déconstruit cet ouvrage en ceux de ses éléments (questions, doctrines, notions) qu’il emprunte au médio et au néoplatonisme. Les deux autres parties examinent comment pour Achard une pluralité est possible : en Dieu (pluralité de personnes, de raisons dans le Verbe) et dans le monde (en tant qu’il est connu par Dieu par les formes-prototypes). Chaque partie examine comment les principaux penseurs tardo-antiques et alto-médiévaux (Apulée, Augustin, Calcidius, Boèce, Erigène) et les auteurs victorins, Hugues et Richard de Saint-Victor ont repris les éléments platoniciens étudiés dans la première partie. Ensuite est proposée une reconstruction de la réponse d’Achard. La thèse contribue à résoudre deux problèmes de l’histoire de la philosophie : quels éléments et sources platoniciens ont été reçus au XIIe siècle et quelle place la pensée victorine fait-elle à l’héritage platonicien. Les problèmes philosophiques soulevés sont la multiplication des objets intelligibles et sensibles, la définition de la chose et l’identité des êtres. / The main goal of this dissertation is to describe how Achard of Saint-Victor uses Medio and Neoplatonic doctrines in his treatise De unitate et pluralitate creaturarum in order to answer the question about unity and plurality of God and his creatures. This will lead to a better comprehension of the role of platonic metaphysics in the doctrine of the school of St. Victor despite the weak presence of Plato’s heritage in the XIIth century. In the first part of the thesis, I introduce Achard’s philosophy and the paleographical and philological problems posed by the only manuscript of the De unitate. Then I consider the elements of the treatise (questions, doctrines, notions) which were borrowed from Middle Platonism and Neoplatonism. The two other parts are dedicated to the examination of the possibility of a plurality in God (persons and reasons in the Word of God) and in the world (as it is conceived by God through form-prototypes). In each part, I examine the way that main thinkers of Late Antiquity and High Middle Ages (Apuleius, Augustin, Chalcidius, Boethius, Erigena) and the Victorins (Hugues and Richard) absorbed the platonic doctrines described in the first part of my dissertation. At the end of each part, I propose the reconstruction of Achard’s development of those doctrines.This dissertation contributes to two problems of the history of philosophy: what Platonic doctrines and sources were received in the XIIth century and what is the place of the Platonic heritage in Victorin thought. The philosophical problems of the multiplication of intelligible and sensible objects, of the definition of things and of the identity of beings are also addressed.
173

Métaphysique et physique de la causalité chez Descartes

Blais-Mailloux, Renaud 12 1900 (has links)
No description available.
174

Mathématiques et Métaphysique. Une défense du platonisme mathématique / Mathematics and Metaphysics. A defence of mathematical platonism

Bravo Osorio, Felipe 24 September 2016 (has links)
Le platonisme mathématique, la thèse selon laquelle les mathématiques portent sur des objets abstraits existant de manière indépendante à notre esprit et notre langage, est un des sujets les plus débattues dans la philosophie des mathématiques. L’image des mathématiques qui s’en dégage est souvent perçue comme se heurtant à des problèmes épistémologiques considérables : si il est vrai que les mathématiques sont une science qui porte sur des objets en dehors de l’espace et du temps, comment nous, des êtres situés spatio-temporellement, pouvons avoir une quelconque connaissance mathématique ? En conséquence, la défense du platonisme et le débat sur l’ontologie des mathématiques se sont largement concentrées sur cette dimension épistémologique. Dans ce travail de thèse, nous essaierons de réitérer le rôle de la métaphysique et de la pratique des mathématiques dans le débat sur l’ontologie des objets mathématiques. Notre objectif principal est plus particulièrement le développement et l’application d’un programme métaphysique général, capable de rendre compte des aspects ontologiques des mathématiques qui sont propres à une interprétation platoniste des mathématiques. Pour ce faire, notre stratégie consiste à insister tout d’abord sur le besoin de clarification des thèses platonistes concernant la nature abstraite des objets mathématiques et l’indépendance de ces objets et à essayer d’étendre la portée du platonisme au-delà des concepts et théories mathématiques habituelles. / Mathematical platonism is the idea according to which mathematics is about a domain of abstract objects, existing independently of our though and language. It is one of the central subjects in philosophy of mathematics, and is often considered to face important epistemological problems. If, as the platonist thinks, mathematics really are a science of objects outside of space and time, then how is mathematical knowledge even possible? As a consequence of the epistemological problem, the debate has focused mainly around the epistemological dimension of platonism. In this study however, we will try to move away from epistemology and restate the role of metaphysics and mathematical practice in the ontological debate on mathematical objects. Our main objective will be to develop and apply a general metaphysical program in order to explain the ontological aspects of a platonist interpretation of mathematics. In order to do this, it will be necessary to clarify the abstract nature of mathematical objects and the ontological independence of these entities, and to extend the scope of platonism beyond the usual concepts and mathematical theories.
175

Le re-nouveau du « New Thought Movement » aux Etats-Unis : l'exemple de la Floride / The « New Thought Movement » in the United States : the example of Florida

Murillo, Philippe 16 November 2009 (has links)
Depuis sa création en 1838, le mouvement New Thought poursuit son chemin à la tête de la mouvance religieuse métaphysique aux Etats-Unis. Considéré comme un croisement d’idées politiques et religieuses, le mouvement constitue un élément incontournable de la construction de l’identité américaine. Se présentant comme un métissage de théologies occidentales et orientales, ce mouvement thérapeutique s’impose comme un phénomène culturel pertinent dans l’étude du champ religieux. Evoluant de la substantialité vers le procès, le mouvement s’est engagé tout récemment vers une transformation idéologique, à la recherche d’un renouveau spirituel et d’une ré-activation de son pluralisme religieux et de son dynamisme sous la forme du Process New Thought. / Since its creation in 1838, the New Thought Movement has led the metaphysical religious movement in America. It is a landmark in the construction of the American identity since it has always been at the crossroads of spiritual and political ideas. As a blend of Western and Eastern theologies, this therapeutic movement stands out as a cultural landmark in religious studies. Moving from Substance New Thought to Process New Thought, it has recently engaged in an ideological transformation leading to both a spiritual renewal and a re-activation of its dynamic religious pluralism.
176

Restitution de la poésie ˸ la portée des écrits théoriques dans l'œuvre de Gerard Manley Hopkins / The Restitution of Poetry ˸ the Scope of the Theoretical Writings in the Works of Gerard Manley Hopkins

Draper, Michèle 10 December 2018 (has links)
L’introduction rappelle l’importance et l’intérêt des proses des Journals, des Oxford Essays and Notes, et des écrits dévotionnels, qui doivent être lus en continuité avec la poésie. Le chapitre I se consacre à la restitution des phénomènes naturels et perceptifs chez Hopkins, à la description et à l’analyse des termes d’inscape et d’instress dans les Journals, à la pratique de la prose descriptive chez Hopkins. Le chapitre II examine l’héraclitéisme de Hopkins dans le poème That Nature is a Heraclitean Fire and of the Comfort of the Resurrection. La résurrection est l’autre nom de la restitution (ou apocatastasis) qui donne la première explication de notre titre. Nous y observons le traitement de la description dynamique de la nature, en liaison avec les Journals, et l’ensemble des essais théoriques des années 1863-68, puis leur résonance sur la vingtaine d’années d’activité du poète. Le chapitre III se consacre à l’examen de l’essai « Parmenides » de 1868 qui permet de comprendre l’origine des termes essentiels d’instress et d’inscape dans la traduction commentée du Poème de Parménide, et l’emploi ultérieur de ces termes dans les définitions de la poésie. Le chapitre IV examine la définition de la poésie selon Hopkins, la constitution dialectique de la poésie, en fonction d’un triple trajet, confrontant les Essais d’Oxford, les poèmes et la tradition philosophique. On y relie de manière croisée l’interprétation de la dialectique de Platon, le réalisme d’Aristote à la question de l’imagination, de la fantaisie et de la voix. Ces éléments permettent l'analyse des liens entre langage poétique, vérité et réalité. Le chapitre V se consacre à l’analyse de la place de l’homme singulier dans cette pensée, aux définitions de la poésie, en confrontant les premiers essais d’esthétique aux usages plus tardifs des théologies hypostatiques et eucharistiques ainsi qu’à l’écriture des poèmes. La lecture de Duns Scot conduit à examiner les notions de pitch et de sake, considérées comme autant d’étapes pour parvenir à une définition poétique de l’homme. Le chapitre VI se consacre au développement de la notion d’imagination rythmique et à l’analyse du rythme bondissant, la clef de voûte de la pensée et de la pratique de Hopkins, par un examen des poèmes, des liens avec les poétiques de Wordsworth et de Coleridge, la métaphysique, la pensée du théâtre, la tradition pindarique. La conclusion tente de montrer qu’avec Hölderlin, et Coleridge, Hopkins est une des figures majeures de la pensée de la poésie, ce qui explique l’influence de ses écrits sur la poésie et la poétique du XXe siècle. / Hopkins’ Oxford Essays and Notes as well as his prose writings are of particular relevance for the understanding of his work at large. Chapter I analyzes Hopkins’ Journals and the restitution of natural phenomena and sensations, as well as the use of inscape and instress in descriptive contexts. Chapter II analyzes Hopkins’ Heracliteanism in the poem That Nature is a Heraclitean Fire and of the Comfort of the Resurrection. Resurrection is a synonym for restitution (or apocatastasis in Greek, explaining our choice of the title). We concentrate on the dynamic description of nature in the Journals and the resonance of the Oxford Essays over the twenty years of Hopkins’ activity as a writer and poet. The third chapter is devoted to the 1868 essay « Parmenides », in which we trace the origins of the key-terms of inscape and instress as translations from the Greek of Parmenides’ Poem. Chaper IV examines the import of these notions in Hopkins’ definitions of poetry, the constitutive dialectics of poetry by analyzing the following topics in the Oxford Essays : poetry, its relation to philosophy, to Plato’s dialectics, to Aristotle’s realism and ethics, the definition of voice, imagination and fancy, as well as the analysis of the links between poetical language, truth and reality. Chapter V concentrates on the analysis of man’s singularity by confronting Hopkins’ early aesthetical theories and his more mature uses of hypostatical and eucharistic theologies, in the light of Duns Scotus’s influence. The relation of poetry, theology and anthropology leads us to examine the key notions of pitch and sake in Hopkins’ poetic definition of man. Chapter VI is devoted to the analysis of Hopkins’ rhythmical imagination and sprung rhythm, the keystone of his thought and practice, in relation to his interpretation of Wordsworthian and Coleridgean aesthetics, metaphysics, dramatic theory, poetics and the Pindaric tradition. To conclude, we focus on the importance of Hopkins, as one of the greatest representatives of poetic thought in the XIXth Century along with Coleridge and Hölderlin, hence his influence in XXth century poetry and poetics.
177

Fonder la philosophie. Essai sur les aspects logiques et systématiques de la théoriehégélienne de la fondation / Grounding philosophy. On the logical and systematical aspects of Hegel's theory offoundation

Béguin, Victor 23 November 2018 (has links)
L'objectif de cette thèse est d'interroger la manière dont Hegel conçoit la fondation absolue de la philosophie, c'est-à-dire la manière dont la philosophie fournit, à l'intérieur d'elle-même, la justification intégrale de la vérité absolue de son discours, justification qui, d'après Hegel, la caractérise en propre. Pour ce faire, après avoir brièvement replacé, à titre introductif, cette tentative hégélienne dans le cadre de la problématique de la fondation de la philosophie propre à la philosophie post-kantienne, nous étudions d'abord la manière dont Hegel rend compte de la genèse historique de l'exigence d'une auto-fondation absolue de la philosophie dans ses Leçons sur l'histoire de la philosophie, qui s'avèrent un espace hybride de position des problèmes philosophiques, à la fois historiquement donnés et toujours déjà philosophiquement construits. Nous interrogeons ensuite, à partir de la Doctrine de l'essence, le concept logique de fondement (Grund) dans ses tensions propres, pour montrer qu'il dégage l'espace des problèmes posés par la notion de fondation sans pouvoir leur apporter par lui-même une solution définitive : cette dernière nous paraît bien plutôt énoncée dans la Doctrine du concept, dont le mouvement d'ensemble (concept subjectif, objectivité, idée) fait l'objet d'une lecture permettant d'y faire ressortir à la fois l'Aufhebung interne du fondement et l'émergence de la notion d'auto-fondation, qui apparaît in fine dans la définition de l'idée comme processus de « développement progressif » et « fondation régressive » de soi. La fondation est alors définie comme un processus consistant à rendre raison de soi dans ses manifestations, ce que nous interprétons comme rupture avec le concept de fondement hérité de la métaphysique d'entendement, dont la logique hégélienne produit l'Aufhebung. L'idée ayant été ainsi définie, de manière formelle, comme processus de rendre raison de soi, nous étudions, dans une troisième partie, la manière dont la philosophie de la nature et la philosophie de l'esprit concourent au processus d'auto-fondation réelle de l'idée, c'est-à-dire, en dernière instance, à son effectuation comme esprit absolu ; à cette occasion, nous étudions plusieurs occurrences significatives de la notion de fondement dans la Realphilosophie, ainsi que le rapport du discours philosophique aux réalités dont il traite (rapport que Hegel nous semble prendre soin de distinguer d'une justification extérieure). Une quatrième partie vient alors étudier la manière dont la philosophie se pense elle-même comme fondation systématique de sa propre vérité : on soulève la question de savoir si le système a besoin d'un fondement externe pour garantir sa vérité (fondement que certains interprètes ont pu trouver dans la Phénoménologie de l'esprit ou dans l'histoire de la philosophie), et on étudie les syllogismes finaux de l'Encyclopédie pour y lire une réflexion de la philosophie sur sa propre fondation systématique. La thèse que nous soutenons au terme de ce parcours est que le profond remaniement spéculatif du concept de fondement qui aboutit à l'idée d'une autofondation au sens de « rendre raison de soi » (en rupture donc avec tout principe ou fondement réel ou formel tel qu'on en rencontre dans l'histoire de la philosophie), converge avec une redéfinition de la philosophie comme savoir rendant absolument raison de sa propre vérité, et même, au sens strict, ne fondant que sa propre vérité comme système, ce qui lui permet en même temps de libérer le sens vrai des objets qu'il parcourt et ordonne dans son déploiement systématique. / This thesis aims at questioning the way Hegel conceives the absolute foundation of philosophy, that is to say the way philosophy provides, within itself, the integral justification of its discourse's absolute truth, which, according to Hegel, characterizes it in specific. To do so, after sketching the historical frame of Post-Kantian debates about the foundation of philosophy, we first study the way Hegel relates, in his Lectures on the History of Philosophy, the historical genesis of the requirement of an absolute self-foundation of philosophy. We then question the logical concept of Grund within the Doctrine of Essence in order to show, that neither it or its subsequent specifications (e.g. cause) suffice to give an account of the process of foundation, whose truth we take to be stated instead in the Doctrine of the Concept ; we study Begriffslogik's overall movement (subjective concept, objectivity, idea) in order to bring out the notion of self-foundation (Selbstbegründung), which appears in fine in the definition of Idea as a process of “progressive development” and “regressive foundation” of itself. Foundation is thus defined as a process consisting in the justification of itself in its own moments, which we take to be a split from metaphysics' concept of foundation, of which the Hegelian Logic carries out the Aufhebung. In a third part, we try to study the way philosophy of nature and philosophy of spirit contribute to the process of a real self-foundation of the Idea, that is to say its realization as Absolute Spirit ; on that occasion, we study multiple occurrences of “foundation” in the Realphilosophie, and also the connection between philosophical discourse and the realities it deals with, which Hegel seems to distinguish from an external justification. The fourth part then studies the way philosophy thinks itself as systematical foundation of its own truth : we raise the question of knowing if the system needs an external foundation to guarantee its truth (which could be provided by the Phenomenology of Spirit or the history of philosophy), and we read the “syllogisms of philosophy” as philosophy looking back at its own foundation. The thesis we support at the end of this demonstration is that the profound speculative reshuffle of the concept of foundation that leads to the idea of a self-foundation within the meaning of “justifying itself” (breaking thus with every real or formal principle or foundation as we know them in the history of philosophy), converges with a redefinition of philosophy as knowledge justifying its own truth in an absolute manner, and even, in a precise meaning, founding only its own truth as a system, which allows it meanwhile to free the true meaning of the objects that it browses and orders in its systematical deployment.
178

Un non-événement qui a pourtant eu lieu : la rencontre entre Gadamer et Derrida

Haché, Luc 06 1900 (has links)
La rencontre tant attendue entre Hans-Georg Gadamer et Jacques Derrida a finalement eu lieu au Goethe-Institut de Paris en 1981. Le dialogue espéré entre l'herméneutique et la déconstruction s'y est cependant à peine engagé. Selon la plupart des commentateurs, la conférence qu'y a prononcée Derrida n'était d'ailleurs même pas liée à la rencontre. Nous ne partageons pas cette opinion. Derrida a choisi de critiquer l'interprétation heideggérienne de Nietzsche, alors que Gadamer venait de faire un plaidoyer inconditionnel en sa faveur. De plus, la structure axiomatique de l'unité et de la totalité que Derrida met en question dans sa conférence est la même que celle qu'il a ailleurs attribuée à l'herméneutique. En mettant en doute la primauté de cette structure, il s'en prenait donc aux fondements de l'herméneutique telle qu'il la concevait. Enfin, sa conférence a laissé entrevoir une conception de l'interprétation dont l'absence d'horizon de vérité exclut l'herméneutique. / The long-awaited encounter between Hans-Georg Gadamer and Jacques Derrida finally took place in Paris' Goethe-Institut in 1981. However, the expectations of a dialogue between hermeneutics and deconstruction were hardly fulfilled. Most commentators even agree that the conference Derrida read on this occasion had nothing to do with the actual encounter. We disagree with this assessment. Gadamer had already openly and unconditionally endorsed Heidegger's interpretation of Nietzsche and Derrida chose this occasion to criticize it. Moreover, he called into question the same axiomatic structure of unity and totality that he had elsewhere presented as hermeneutics' own. By questioning this structure, he was attempting to dismantle the core of what hermeneutics was to him. Finally, his conference provided a glimpse into an interpretative approach that completely excludes the truth-centered interpretation of hermeneutics.
179

Phronesis and Energeia : a reading of Heidegger's early appropriation of Aristotelian Phronesis (1922-24) in the light of Energeia

Ayxela Frigola, Carlos 09 1900 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’élucider l’intention, la pertinence et la cohérence de l’appropriation par Heidegger des concepts principaux de la philosophie pratique aristotélicienne dans ses premiers cours. Notre analyse portera principalement sur les notions clefs d’energeia et de phronēsis. La première section de la thèse est préparatoire : elle est consacrée à une analyse étroite des textes pertinents de l’Éthique à Nicomaque, mais aussi de la Métaphysique, en discussion avec d’autres commentateurs modernes. Cette analyse jette les fondations philologiques nécessaires en vue d’aborder les audacieuses interprétations de Heidegger sur une base plus ferme. La deuxième et principale section consiste en une discussion de l’appropriation ontologique de l’Éthique à Nicomaque que Heidegger entreprend de 1922 à 1924, à partir des textes publiés jusqu’à ce jour et en portant une attention spéciale à Métaphysique IX. Le résultat principal de la première section est un aperçu du caractère central de l’energeia pour le projet d’Aristote dans l’Éthique à Nicomaque et, plus spécifiquement, pour sa compréhension de la praxis, qui dans son sens original s’avère être un mode d’être des êtres humains. Notre analyse reconnaît trois traits essentiels de l’energeia et de la praxis, deux desquels provenant de l’élucidation aristotélicienne de l’energeia dans Métaphysique IX 6, à savoir son immédiateté et sa continuité : energeia exprime l’être comme un « accomplissement immédiat mais inachevé ». L’irréductibilité, troisième trait de l’energeia et de la praxis, résulte pour sa part de l’application de la structure de l’energeia à la caractérisation de la praxis dans l’Éthique à Nicomaque, et du contraste de la praxis avec la poiēsis et la theōria. Ces trois caractéristiques impliquent que la vérité pratique ― la vérité de la praxis, ce qui est l’ « objet » de la phronēsis ― ne peut être à proprement parler possédée et ainsi transmise : plus qu’un savoir, elle se révèle surtout comme quelque chose que nous sommes. C’est ce caractère unique de la vérité pratique qui a attiré Heidegger vers Aristote au début des années 1920. La deuxième section, consacrée aux textes de Heidegger, commence par la reconstruction de quelques-uns des pas qui l’ont conduit jusqu’à Aristote pour le développement de son propre projet philosophique, pour sa part caractérisé par une profonde, bien qu’énigmatique combinaison d’ontologie et de phénoménologie. La légitimité et la faisabilité de l’appropriation clairement ontologique de l’Éthique à Nicomaque par Heidegger est aussi traitée, sur la base des résultats de la première section. L’analyse de ces textes met en lumière la pénétrante opposition établie par Heidegger entre la phronēsis et l’energeia dans son programmatique Natorp Bericht en 1922, une perspective qui diverge fortement des résultats de notre lecture philologique d’Aristote dans la première section. Cette opposition est maintenue dans nos deux sources principales ― le cours du semestre d’hiver 1924-25 Platon: Sophistes, et le cours du semestre d’été 1924 Grundbegriffe der aristotelischen Philosophie. Le commentaire que Heidegger fait du texte d’Aristote est suivi de près dans cette section: des concepts tels que energeia, entelecheia, telos, physis ou hexis ― qui trouvent leur caractérisation ontologique dans la Métaphysique ou la Physique ― doivent être examinés afin de suivre l’argument de Heidegger et d’en évaluer la solidité. L’hypothèse de Heidegger depuis 1922 ― à savoir que l’ontologie aristotélicienne n’est pas à la hauteur des aperçus de ses plus pénétrantes descriptions phénoménologiques ― résulte en un conflit opposant phronēsis et sophia qui divise l’être en deux sphères irréconciliables qui auraient pour effet selon Heidegger de plonger les efforts ontologiques aristotéliciens dans une impasse. Or, cette conclusion de Heidegger est construite à partir d’une interprétation particulière de l’energeia qui laisse de côté d’une manière décisive son aspect performatif, pourtant l’un des traits essentiels de l’energeia telle qu’Aristote l’a conçue. Le fait que dans les années 1930 Heidegger ait lui-même retrouvé cet aspect de l’energeia nous fournit des raisons plus fortes de mettre en doute le supposé conflit entre ontologie et phénoménologie chez Aristote, ce qui peut aboutir à une nouvelle formulation du projet heideggérien. / The purpose of this thesis is to sort out the intent, the philosophical relevance and the consistency of Heidegger’s appropriation of the basic tenets of Aristotle’s practical philosophy in his early lecture courses. Our analysis will focus mainly on the key notions of energeia and phronēsis. The first preparatory section of the thesis is devoted to a close analysis of Aristotle’s relevant texts of the Nicomachean Ethics, but also of the Metaphysics, in discussion with other modern commentators. This lays the philological groundwork which will enable us to engage Heidegger’s challenging interpretations on a more secure footing. The second and main section discusses Heidegger’s ontological appropriation of Aristotle’s Nicomachean Ethics from 1922 to 1924 on the basis of the texts so far published, and with a special attention to Metaphysics IX. The main result of section I is an insight into the central character of energeia for Aristotle’s project in the Nicomachean Ethics and, more specifically, for his understanding of praxis, which in its genuinely original sense turns out to be a way of being of human beings. Our analysis recognizes three essential traits to energeia and praxis, two of which stemming from the analysis of Aristotle’s own elucidation of energeia in Metaphysics IX 6, namely immediacy and continuity: energeia expresses being as an ‘immediate unfinished fulfillment’. Irreducibility, the third trait of energeia and praxis, results from applying the structure of energeia to the characterization of praxis in the Nicomachean Ethics, and from contrasting it with poiēsis and theōria. These three features entail that practical truth―the truth of praxis, the ‘object’ of phronēsis―cannot be properly possessed and thus transferred: more than something we know, it is something we are. It is this special character of practical truth that primarily attracted Heidegger to Aristotle in the early 1920s. Section II, devoted to Heidegger’s texts, starts by reconstructing some of the intellectual steps that led him to resort to Aristotle for the development of his own philosophical project, characterized by a profound, yet intriguing intermingling of ontology and phenomenology. The legitimacy and feasibility of Heidegger’s pointedly ontological appropriation of the Nicomachean Ethics is also discussed, on the basis of the results of section I. The analysis of these texts is characterized by the sharp opposition set by Heidegger between phronēsis and energeia in his 1922 programmatic Natorp Bericht, a perspective that strongly diverges from the results of our philological reading of Aristotle in section I. The assessment of this opposition is maintained throughout the discussion of the two main sources―the 1924-25 winter course Platon: Sophistes, and the 1924 summer course Grundbegriffe der aristotelischen Philosophie. Heidegger’s direct commentary of Aristotle’s text is followed closely in this section: concepts such as energeia, entelecheia, telos, physis and hexis―which find their ontological characterization in the Metaphysics or Physics―need to be scrutinized in order to follow Heidegger’s argument and to assess its soundness. Heidegger’s hypothesis from 1922―namely, that Aristotle’s ontology does not fit the insights of his more penetrating phenomenological descriptions―eventually culminates in a clash between phronēsis and sophia which divides being into two irreconcilable spheres and brings Aristotle’s ontological efforts to a dead end. Yet, this conclusion of Heidegger is built upon a specific interpretation of energeia that critically leaves in the shade its performative side, one of its essential traits as Aristotle conceived it. The fact that in the 30s Heidegger himself comes to see this side of energeia provides us with stronger grounds to question the supposed conflict between ontology and phenomenology in Aristotle, which can result in a new formulation of the Heideggerian project.
180

La conception de la modernité dans Holzwege de Heidegger

Dion, Jean-François 10 1900 (has links)
Ce mémoire portera sur le problème de la signification, dans la pensée de Heidegger, de la métaphysique moderne, à partir de la conception de l’histoire de l’être qu’il développe dans les années 1930. Plus précisément, nous nous baserons sur l’écrit Die Zeit des Weltbildes, que l’on retrouve dans le recueil nommé Holzwege, mais également, dans une moindre mesure, sur l’écrit Niezsches Wort « Gott ist tot » du même recueil. Nous commencerons par introduire le lecteur à l’idée qu’il se fait de la métaphysique en général dans son rapport à l’homme, et du nihilisme que constitue son histoire, lequel s’accentue à l’époque moderne. Nous rentournerons alors brièvement aux premiers commencements de la métaphysique, chez Parménide et Platon principalement, dans le but de dégager les aspects de la métaphysique moderne qui y ont trouvé leur source. C’est alors que nous entrerons dans le vif du sujet, en expliquant en quoi consiste l’inauguration de la métaphysique moderne chez Descartes qui, face à l’obligation religieuse, pose la confirmation autonome de la vérité qui trouve son lieu propre dans la conscience de soi. Il sera dès lors question de montrer précisément comment se fait cette confirmation par soi-même du vrai, au travers de certaines notions centrales de l’analyse heideggerienne : la pro-position, la présentation et la représentation, l’instauration, la production, l’obtention, la préhension et la compréhension, notamment. Nous analyserons ensuite le mouvement de la volonté du sujet qui sous-tend cette confirmation autonome du savoir jusqu’à son aboutissement chez des penseurs tels que Schopenhauer. Nous mettrons par le fait même en évidence le rapport fondamental, souligné par Heidegger, entre le sujet et son objet, l’homme moderne se soulèvant et se donnant lui-même le statut éminent de centre de référence de toute chose, rapportant à lui-même tout chose. Ce mémoire se terminera par l’analyse que fait Heidegger d’un phénomène propre à la modernité, et donc émanent de la métaphysique qui aura été examinée au préalable, soit la science moderne. Celle-ci constitue la voie privilégiée où l’homme moderne, après avoir sciemment pris position au centre du monde, peut « procéder » dans le monde comme dans son royaume, un monde qui se révèle alors comme étant essentiellement à sa disposition. La science, émanant selon Heidegger de la conception moderne de la vérité et de l’étant, se révèle alors non seulement comme une réalisation de la métaphysique qui aura été analysée dans les chapitres précédents, mais peut-être même comme le phénomène duquel Heidegger semble s’être inspiré pour développer son idée de la métaphysique moderne. / The present thesis explores the nature of the Heideggerian critique of Modern Times and of the metaphysics that constitutes their foundation, a critique that is based on the notion of the history of Being as conceived by Heidegger in the1930s. We will do so through a close reading of Die Zeit des Weltbildes, as well as of Nietzsches Wort « Gott ist tot », two essential writings found in the collection of texts called Holzwege. First, we will have a look at his idea of metaphysics in general, and of nihilism as the principle behind it’s history, of which we will then examine the first phases, leading to the emergence of Modern Times. At that point, we will explain of the nature of the inauguration of this era in Descartes’ philosophy, where he opposes the self-confirmation of truth by the human subject to religious obligation, a confirmation happening in self-consciousness. The modalities of this modern principle of knowledge will be examined, through key notions of Heidegger’s analysis: proposition, presentation, representation, production, objet, prehension, comprenhension, etc. After which a look at the human will as the main motor of this autonomous confirmation of truth, all through modern history up to philosophies such as that of Schopenhauer, is necessary to understand how Heidegger interprets this determination of truth in the light of the relation between man and his world. In his eyes, the Modern Times see man standing up to consciously assert himself as the center of reference of the whole world, bringing everything back to himself, therefore reducing ontology to anthropology. This paper will then, at the end of it’s path, take a close look at the way Heidegger interprets one of Modern Time’s main phenomena, originating according to him in modern metaphysics, that is to say modern science. It will reveal itself to be the privileged way by which man, after his positioning at the center of the world, proceeds through the world as his kingdom, all beings essentially being at his disposal. Modern science, this accomplishment of modern thought, almost seems to be the main inspiration from which he derives his theory concerning the essence of this thought.

Page generated in 0.0712 seconds