• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 194
  • 16
  • 12
  • 8
  • 4
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 246
  • 125
  • 106
  • 72
  • 42
  • 42
  • 32
  • 29
  • 26
  • 22
  • 21
  • 21
  • 18
  • 18
  • 17
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
201

« Pris en hiver » : éléments philosophiques pour une théorie de l'éducation chez Theodor W. Adorno

Toupin, Gabriel 08 1900 (has links)
Cette recherche reconstruit le déploiement philosophique qui supporte les réflexions de Theodor W. Adorno autour de l’éducation et de ce qu’il nomme l’« échec de la culture [Scheitern der Kultur] ». Plutôt que de traiter de l’éducation chez Adorno en soi, nous proposons de prendre ses réflexions sur l’éducation comme prisme de lecture de sa critique de la philosophie et de son histoire. La critique de l’éducation se révèle donc toujours déjà critique de la philosophie et de la culture. Le premier chapitre clarifie le processus historique qui mena à l’échec de la culture et à la demi-formation [Halbbildung], à partir de la lecture adornienne de Hegel. Cet échec de la culture s’exprime essentiellement autour d’une autonomisation de la culture qui se mute en fétichisme, où les produits culturels sont perçus comme valables en eux-mêmes, au détriment de l’histoire effective. Cette réification de la culture (laquelle inclut la métaphysique) contribue alors à la déconnexion de la culture de l’expérience vécue. Le second chapitre développe sur les conséquences psychiques de cette absolutisation, qui dans les faits bloque la capacité de faire l’expérience des limites de l’organisation sociale. Incapables d’envisager que les choses pourraient être autrement, les individus se retrouvent aux prises avec un sentiment d’angoisse et d’impuissance qui les prédisposent à des mécanismes de défense psychique violents et agressifs qui ouvrent la porte à la barbarie. Ce chapitre est construit autour de la lecture de la psychanalyse freudienne (Sigmund et Anna Freud) d’Adorno. Au troisième chapitre, nous explorons comment l’autonomie kantienne de laquelle se revendique Adorno trouve son terme complémentaire dans le concept kantien de discipline, négligé par Adorno. Par le concept adornien de « bloc kantien [kantische Block] », nous envisageons comment le refus kantien des fausses réconciliations philosophiques permet de penser une éducation à la hauteur de l’aliénation collective et de la perte de l’expérience qui permettrait de prévenir un nouvel Auschwitz. Le dernier chapitre envisage alors ce que serait une éducation réussie à l’époque de l’expérience perdue. Pour ce faire, ce sont les écrits de Walter Benjamin et de Marcel Proust qui sont mobilisés, eux qui ont tous deux abondamment thématisé ce que serait une expérience de la perte de l’expérience pour Adorno. Le concept d’expérience spirituelle [geistige Erfahrung] s’avère alors central à une conception adornienne d’une éducation possiblement réussie. Chacun de ces chapitres proposent une lecture originale des écrits pédagogiques des auteurs et de l’autrice mobilisés par Adorno, bien que celui-ci ait généralement bien peu abordé ces écrits. En exposant la cohérence entre les métaphysiques et les pédagogies des auteurs et de l’autrice, c’est-à-dire comment leurs conceptions de l’éducation découlent de leurs métaphysiques, c’est la cohérence entre la critique philosophique d’Adorno et ses écrits sur l’éducation qui est aussi démontrée. / This research reconstructs the philosophical deployment that supports Theodor W. Adorno’s reflections on education and what he calls the “failure of culture [Scheitern der Kultur]”. Rather than dealing with education in Adorno per se, we propose to take his theses on education as a prism for reading his critique of philosophy and its history. The critique of education is thus always already a critique of philosophy and culture. The first chapter clarifies the historical process that led to the failure of culture and half-formation [Halbbildung], starting with the Adornian reading of Hegel. This failure of culture is essentially expressed by an autonomization of culture that mutates into fetishism, where cultural products are perceived as valid in themselves, to the detriment of actual history. This reification of culture (which includes metaphysics) contributes to the disconnection of culture from lived experience. The second chapter explores the psychological consequences of this absolutization, which effectively blocks the ability to experience the limits of social organization. Unable to imagine that things could be otherwise, individuals find themselves grappling with a sense of anguish and powerlessness that predisposes them to violent and aggressive psychological defense mechanisms that open the door to barbarism. This chapter is built around Adorno’s reading of Freudian psychoanalysis (by Sigmund and Anna Freud). In the third chapter, we explore how Kantian autonomy according to Adorno finds its complementary term in the Kantian concept of discipline, neglected by Adorno. Using Adorno’s concept of the “Kantian block [kantische Block]”, we consider how the Kantian refusal of false philosophical reconciliations makes it possible to think of an education that is equal to the collective alienation and loss of experience that would prevent a new Auschwitz. The final chapter considers what a successful education would look like in an age of lost experience. To this end, the writings of Walter Benjamin and Marcel Proust are mobilized, both of whom have extensively thematized what an experience of the loss of experience would be for Adorno. The concept of spiritual experience [geistige Erfahrung] will then prove central to an Adornian conception of a possibly successful education. Each of these chapters offers an original reading of the pedagogical writings of the authors Adorno mobilized, although these writings are generally little discussed by him. By exposing the coherence between the authors’ metaphysics and pedagogies – that is, how their conceptions of education derive from their metaphysics –, it is the coherence between Adorno’s philosophical critique and his writings on education that is demonstrated.
202

"This subtle knot" : the metaphysical conceit in John Donne's prose and poetry

Guy, Isabelle 27 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / The present thesis seeks to define the role played by the Metaphysical conceit in the formulation of John Donne's vision of a unified cosmos. The conceit is here regarded as an element of style that probes into the nature of relationships, as well as a unifying element in Donne's works that enables him to translate into verse the intangible ties that bind a man to other human beings and to the Divine so as to render an abstract reality more apprehensible to the mind. To him, the individual self is indeed defined almost exclusively in terms of the manner in which it relates to other human beings, to the divine, or to the political and religious institutions that regulate his society. In most of the works scrutinized in the present thesis, Donne is in fact concerned with the representation of an ideal of communion that involves the dissolution of the individual self into a greater whole. In the works analyzed in the present thesis, Donne almost invariably formulates this ideal in terms of the relationship that unites body and soul in an individual, which he conceives as a reflection of the way in which the material and the spiritual interact in the universe. In his exploration of the ties that bind human beings together and to the Divine, the Metaphysical conceit is vital to the expression of his ideal of interrelatedness. This thesis therefore focuses on the way in which the conceit, as a literary device that compares relationships, reinforces his vision of a unified cosmos. / Ce mémoire a pour but d'explorer l'utilisation que le poète anglais John Donne fait d'une figure de style appelée « Metaphysical conceit » dans sa description des relations entre individus ainsi qu'entre l'homme et le divin. L'intention de ce mémoire est de faire émerger le caractère unificateur de la «Metaphysical conceit» dans l'œuvre de Donne. En effet, cette figure de style permet à cet auteur de traduire en langage poétique les liens intangibles qui unissent les êtres humains les uns aux autres ainsi qu'à Dieu dans le but précis de rendre plus tangible une réalité abstraite. Pour Donne, l'être humain se définit presque exclusivement à travers les rapports qui l'unissent à ses semblables, à Dieu, ou aux institutions politiques et religieuses qui gouvernent la société au sein de laquelle il évolue. Dans la plupart des oeuvres analysés dans ce mémoire, Donne tente d'exprimer sa vision d'un idéal qui implique la dissolution de l'être dans un tout beaucoup plus vaste. Il illustre cet idéal à travers la formulation d'une image, celle de la relation qui unit le corps à l'âme chez l'homme, qui reflète en soi l'interaction qui allie le matériel au divin dans l'univers. L'étude des œuvres de prose et de poésie de Donne révèle le rôle prépondérant joué par la « Metaphysical conceit » dans la formulation de son idéal de communion. Par conséquent, l'objet de ce mémoire est l'étude de la manière dont la « Metaphysical conceit » renforce la vision qu'avait Donne de l'univers comme d'un tout uni.
203

Essentia indifferens: études sur l'antériorité, l'homogénéité et l'unité dans la métaphysique de Jean Duns Scot

Gilon, Odile 25 November 2009 (has links)
Ce travail porte sur l'application et l'utilisation par Jean Duns Scot de la théorie de l'indifférence de l'essence, issue du péripatétisme arabe, et se donne pour enjeu d'en comprendre le fonctionnement conceptuel. Solution conjointe aux questions de la constitution ontologique des choses, des rapports entre le langage et la réalité et du mode d'appréhension des notions générales dans l'abstraction, la théorie de l'indifférence de l'essence sert de sous-bassement à la métaphysique de Duns Scot. C'est au moyen de cette théorie qu'il est possible, comme le montre cette recherche, de relire certains grands thèmes de la métaphysique scotiste: la théorie de la nature commune et de l'haeccéité, la connaissance abstractive (cognitio abstractiva), et la théorie de la non identité formelle. Le travail tente surtout de dégager le caractère proprement méthodologique de la théorie des trois états de l'essence (triplex status essentiae), répondant à la question du statut de l'essence indifférente, à celle des prédicats d'ordre supérieur et au problème de la séparation dans l'abstraction. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
204

Le rôle de l’imagination dans l’expérience spirituelle d’Ibn al-ʿArabī et de Jakob Böhme

Proulx, Daniel 11 1900 (has links)
Henry Corbin a écrit qu’« un Maître Eckhart et un Jacob Boehme eussent parfaitement compris Ibn ʿArabî, et réciproquement. » Mais comment assurer ce dialogue et cette compréhension réciproque pressentie par Henry Corbin? Cette recherche porte essentiellement sur les conditions de possibilités de ce dialogue, puisque la comparaison entre Ibn al-ʿArabī et Böhme n’est encore qu’à ses balbutiements. En choisissant le prisme de l’imagination, le but est double : pouvoir traiter de manière non réductrice les phénomènes spirituels en parcourant et analysant la logique spécifique de l’imagination ; et, sous l’égide de la hiérohistoire, explorer le rôle de l’imagination dans la métaphysique et l’éthique d’Ibn al-ʿArabī et de Böhme. Il s’agit donc d’essayer de lire Ibn al-ʿArabī et Böhme comme ils lisaient eux-mêmes le Livre révélé de leur tradition respective. Au final, il appert que le théophanisme caractéristique tant de la métaphysique d’Ibn al-ʿArabī que de celle de Böhme est une riche terre d’accueil de l’imagination et de l’imaginal. Et que, si la comparaison strictu sensu entre Ibn al-ʿArabī et Böhme est impossible, l’esprit comparatif et transdisciplinaire de cette recherche, ainsi que la méthode phénoménologico-herméneutique, offrent de nouvelles avenues de réappropriation pour l’ensemble des phénomènes spirituels. / Henry Corbin wrote that a “Meister Eckhart and Jacob Boehme would fully understand Ibn ʿArabî, and vice versa.” But how can we ensure this dialogue and mutual understanding anticipated by Henry Corbin? This research is essentially on the conditions of possibilities of this dialogue, especially because the comparison between Ibn al-ʿArabī and Böhme is still in its infancy. By choosing the prism of the imagination, the goal is twofold: approach spiritual phenomena in a non-reductive way by browsing and analyzing the specific logic of imagination; and, under the auspices of the concept of hierohistory, explore the role of imagination in the metaphysics and ethics of Ibn al-ʿArabī and Böhme. It is therefore an effort to read Ibn al-ʿArabī and Böhme as they read themselves the revealed book of their respective tradition. Finally, it appears that the theophanism characteristic of the metaphysics of both Ibn al-ʿArabī and Böhme is a rich haven for imagination and imaginal. If the comparison between Ibn al-ʿArabī and Böhme is stricto sensu impossible, the comparative and transdisciplinary spirit of this research, as well as its the phenomenological-hermeneutic method, opens up new avenues of re-appropriation for all spirituals phenomena.
205

L'itinéraire philosophique d'Hilary Putnam, des mathématiques à l'éthique

Rochefort, Pierre-Yves 09 1900 (has links)
Dans cette thèse, je propose une lecture renouvelée de l’itinéraire philosophique d’Hilary Putnam concernant la problématique du réalisme. Mon propos consiste essentiellement à défendre l’idée selon laquelle il y aurait beaucoup plus de continuité, voir une certaine permanence, dans la manière dont Putnam a envisagé la question du réalisme tout au long de sa carrière. Pour arriver à une telle interprétation de son oeuvre, j’ai essentiellement suivi deux filons. D’abord, dans un ouvrage du début des années 2000, Ethics without Ontology (2004), Putnam établit un parallèle entre sa conception de l’objectivité en philosophie des mathématiques et en éthique. Le deuxième filon vient d’une remarque qu’il fait, dans l’introduction du premier volume de ses Philosophical Papers (1975), affirmant que la forme de réalisme qu’il présupposait dans ses travaux des années 1960-1970 était la même que celle qu’il défendait en philosophie des mathématiques et qu’il souhaitait défendre ultérieurement en éthique. En suivant le premier filon, il est possible de mieux cerner la conception générale que se fait Putnam de l’objectivité, mais pour comprendre en quel sens une telle conception de l’objectivité n’est pas propre aux mathématiques, mais constitue en réalité une conception générale de l’objectivité, il faut suivre le second filon, selon lequel Putnam aurait endossé, durant les années 1960-1970, le même type de réalisme en philosophie des sciences et en éthique qu’en philosophie des mathématiques. Suivant cette voie, on se rend compte qu’il existe une similarité structurelle très forte entre le premier réalisme de Putnam et son réalisme interne. Après avoir établi la parenté entre le premier et le second réalisme de Putnam, je montre, en m’inspirant de commentaires du philosophe ainsi qu’en comparant le discours du réalisme interne au discours de son réalisme actuel (le réalisme naturel du commun des mortels), que, contrairement à l’interprétation répandue, il existe une grande unité au sein de sa conception du réalisme depuis les années 1960 à nos jours. Je termine la thèse en montrant comment mon interprétation renouvelée de l’itinéraire philosophique de Putnam permet de jeter un certain éclairage sur la forme de réalisme que Putnam souhaite défendre en éthique. / In this dissertation I propose a new reading of the philosophical itinerary of Hilary Putnam on the matter of realism. In essence, my purpose is to argue that there is much more continuity than is normally understood, and even a degree of permanence, in the way in which Putnam has viewed the question of realism throughout his career. To arrive at this interpretation of Putnam I essentially followed two veins in his work. First, in a volume published in the early 2000s entitled Ethics without Ontology (2004), Putnam establishes a parallel between his conception of objectivity in the philosophy of mathematics and in ethics. The second vein comes from a comment he made in the introduction to the first volume of his Philosophical Papers (1975) to the effect that the kind of realism he presupposed in his work of the 1960s and 70s was the same that he upheld in the philosophy of mathematics and wished to argue for at a later date in ethics. Following the first vein makes it possible to better grasp Putnam’s general conception of objectivity, but in order to understand how such a conception of objectivity is not unique to mathematics but is instead a general conception of objectivity one must follow the second vein. There, in the 1960s and 70s, Putnam adopted the same kind of realism in the philosophy of science and in ethics as he had in the philosophy of mathematics. Following this path, one realises that there exists a very strong structural similarity between Putnam’s first realism and his internal realism. After establishing this connection between Putnam’s first and second realism, I draw on Putnam’s remarks and compare the internal realism discourse to his current realism (the natural realism of ordinary people) to demonstrate, contrary to the prevalent interpretation, that there has been a great deal of consistency in his conception of realism from the 1960s to the present day. I conclude the dissertation by demonstrating how my new interpretation of Putnam’s philosophical itinerary makes it possible to shed light on the kind of realism he wishes to champion in ethics.
206

Argumentation et engagement ontologique de l’acte intentionnel : Pour une réflexion critique sur l’identité dans les logiques intentionnelles explicites / Argumentation and ontological commitment of the intentional act : Critical dissertation about identity in explicit intentional logics

Fontaine, Matthieu 07 May 2013 (has links)
L'intentionalité est la faculté qu'a l'esprit humain de se diriger vers des objets de toutes sortes. On la capture linguistiquement à travers l'usage de verbes comme "savoir", "croire", "craindre", "espérer". Les énoncés intentionnels comme "Jean croit que Nosferatu est un vampire" ou "Oedipe aime Jocaste" défient les lois de la logique classique, remettant en cause la validité de principes logiques tels que la généralisation existentielle ou encore la substitution des identiques. Je propose dans ma thèse une analyse fondée sur les logiques intentionnelles explicites, des logiques où le langage est enrichi au moyen d'opérateurs qui expriment explicitement l'intentionalité. Des aspects originaux de la signification des énoncés intentionnels sont saisis au coeur des pratiques argumentatives, dans le contexte de la logique dialogique notamment. S'intéressant plus spécifiquement au cas de la fictionalité, paradigme où se mêlent naturellement considérations logiques, linguistiques et métaphysiques, je défends une théorie artefactuelle dans laquelle on définit des critères d'existence et d'identité pour les identités fictionnelles littéraires au moyen de la notion de relation de dépendance ontologique. La notion de dépendance ontologique est toutefois sujette à de graves difficultés que l'on repasse ici dans le contexte d'une sémantique modale-Temporelle, défendant alors une approche novatrice de la dimension artefactuelle des fictions. In fine, on propose une combinaison de la théorie artefactuelle à une sémantique pour l'opérateur de fictionalité qui permet l'articulation entre différents points de vue sur la fiction, les points de vue interne et externe notamment. / Intentionality is that faculty of human mind whereby it is directed towards objects of all kinds. It is recorded linguistically in verbs such as "to know", "to believe", "to fear", "to hope". Intentional statements such as "John thinks that Nosferatu is a vampire" or "Oedipus loves Jocasta" challenge classical logical laws such as existential generalization or substitution of identical. I propose here an analysis grounded on explicit intentional logics, i. e. logics in which languages are enriched by means of specific operators expressing intentionality. Some original aspects of the meanings of intentional statements are grasped within argumentative practices, more specifically in the context of dialogical logic. I focus more specifically on fictionality, a paradigm in which logical, linguistic and metaphysical considerations are naturally embedded. I defend an artifactual theory in which existence and identity criteria for fictional entities are defined by means of the notion of ontological dependence relation. That notion faces several difficulties overcome here in a modal-Temporal semantics in which an innovating approach to the artifactual diemnsion of fiction is defended. Ultimately, a combination of that theory to a semantic for the fictionality operator is suggested. This enable us to articulate external and internal viewpoints on fictionality.
207

La primauté de l’étant et les premiers principes chez Gérard Odon / The primacy of being and the first principles in Geraldus Odonis

Rieger schmidt, Ana 07 April 2014 (has links)
Il s’agit d’une thèse sur le traité De duobus communissimis principiis scientiarum de Gérard Odon (vers 1320). Dans la première partie, nous faisons l’analyse du texte en nous centrant sur la notion d’« ens tertio adiacens ». Il s’agit de l’étant signifié par la totalité de la proposition et son vérifacteur ; il est univoquement comment à l’ens reale et à l’ens rationis et pour cette raison Odon l’identifie au sujet des principes de non-contradiction et du tiers exclu. L’ens tertio adiacens correspond aussi au premier objet adéquat de l’intellect et au sujet de la logique, entendue comme la science première. Dans la deuxième partie, nous plaçons Odon dans deux débats historiographiques : celui du réalisme propositionnel (à côté de Walter Burley, Grégoire de Rimini et Jean Wyclif) et celui des avancements de la doctrine des surtranscendantaux (à côté de Nicolas Bonet, François de la Marche et d’autres), lequel émerge de la distinction des deux sens de « res » chez Henri de Gand et ensuite chez Duns Scot. / This thesis deals with Geraldus Odonis’ treatise De duobos communissimis principiis scientiarum (ca. 1320). In the first part, we analyze the text by focusing on the concept of "ens tertio adiacens". It is the being signified by the totality of the proposition and its truthmaker; it is univocally common to ens reale and ens rationis, for this reason Odonis identifies it to the subject of the principle of non-contradiction and the principle of excluded middle. The ens tertio adiacens also corresponds to the first adequate object of the intellect and to the subject of logic, which is understood as the first science. In the second part, we place Odonis in two historiographical debates: the propositional realism (alongside Walter Burley, Gregory of Rimini and John Wyclif) and the advancements of the doctrine of supertranscendentals (alongside Nicolas Bonetus, Francis of Marchia and others), which emerges from the distinction between the two senses of "res" in Henry of Ghent and in Duns Scotus .
208

Évolution des systèmes complexes : une étude des travaux philosophiques d'Ervin Laszlo, de la théorie des systèmes à la théorie d'un champ universel d'information / Evolution of complex systems : an examination of Ervin Laszlo’s philosophical work from systems theory to the theory of a universal information field

Szabó, Györgyi 31 October 2014 (has links)
Cette thèse est une étude des travaux d’Ervin Laszlo sur cinquante ans. Elle met en valeur ses idées les plus importantes, les événements et les moments charnières de l’évolution de sa pensée qui l’ont conduit à sa position philosophique actuelle ; elle passe en revue les étapes du voyage philosophique de Laszlo à la découverte et vers la compréhension de « la manière dont les choses sont » et de « la manière dont les choses deviennent » en termes d’évolution des systèmes complexes, ainsi que du but et de la signification de la vie humaine. / A study of fifty years of philosophical work by Ervin Laszlo, highlighting the most important ideas, events and turning points in the thinking that led to his present-day philosophical position. This thesis reviews Laszlo’s philosophical voyage towards his uncovering and understanding of how things are and how things are becoming in terms of the evolution of complex systems as well as the purpose and meaning of human life.
209

Gilles Deleuze et Antonin Artaud : L'impossibilité de penser / Gilles Deleuze and Antonin Artaud : Impossibility of thinking

Bouillon, Anne 19 January 2013 (has links)
Au sein de la pensée de Deleuze, la poésie d'Antonin Artaud apparaît comme la ligne de fuite par excellence à partir de laquelle tout le foisonnement conceptuel deleuzien s'articule. Artaud est en effet celui qui brise l'image de la pensée – ou ce que nous voulons dire habituellement par " penser " en philosophie – en refusant son innéité et son universalité, c'est-à-dire la cogitatio natura universalis. Car pour Artaud comme pour Deleuze, le plus souvent, la pensée s'affronte à son problème véritable, qui est son impouvoir ou son impossibilité. Ainsi, la première partie de la thèse s'attaque à la compréhension de la destitution de l'image de la pensée dans Différence et répétition de Deleuze, à partir de l'idée de " génital inné " d'Artaud dans la Correspondance avec Jacques Rivière. Si l'image de la pensée ne dit rien du processus de penser, de quelle logique sommes-nous capables ? Au travers de la découverte de la logique paradoxale déployée dans les paradoxes de Logique du sens de Deleuze, il s'agira de penser le rapprochement entre Artaud et Nietzsche. L'axe principal de cette partie est la critique du jugement menée par Artaud. Enfin, jeté dans les paradoxes de la vie, la troisième partie envisage le grand impensé de la philosophie qu'est le corps : en effet, de quel corps sommes-nous capables ? L'enjeu, de l'impossibilité de penser à la question du corps - rapprochant L'Ethique de Spinoza du corps sans organes d'Artaud - est bien de renouer la pensée avec la vie, selon le projet du Gai savoir de Nietzsche et qu'Artaud ne cesse de reformuler dès ses premiers écrits. L'impossibilité de penser dit non seulement la séparation d'avec la vie, mais aussi l'impensable qu'est le corps : en effet, que dire de notre propre corps, tel que nous le vivons ? Dans quelle mesure la création de concepts en rhizome dans Mille Plateaux de Deleuze et Guattari explore-t-elle le corps sans organes d'Artaud, ce corps vécu qui reste encore mystérieux pour la pensée ? Artaud souhaitait qu'on l'aime non pas pour son œuvre mais pour sa vie, témoignant d'une grande santé contre un monde malade : l'horizon de l'impossibilité de penser est alors la pensée blessée et profonde assumant la vie elle-même dans toute son opacité. / In the thought of Deleuze, the poetry of Antonin Artaud seems like the line of convergence par excellence from which all the Deleuzian proliferation of concepts are developed. Indeed, Artaud is the person who shatters the image of thought – or what we usually mean by " thinking " in philosophy – rejecting its innateness and universality, in other words, the cogitatio natura universalis. Because, for both Artaud and Deleuze, thought is most often confronted by its real problem – its powerlessness or its impossibility. So the first part of the thesis deals with understanding the dismissal of the image of thought in Deleuze's Difference and Repetition, from Artaud's notion of " génital inné " [innate sexuality] in the Correspondence with Jacques Rivière. If the image of thought says nothing about the process of thinking, of what logic are we capable ? Through the discovery of the paradoxical logic deployed in the paradoxes in Deleuze's Logic of Sense, it is a matter of thinking about the connection between Artaud and Nietzsche. The main thrust of this section is a critique of the judgement made by Artaud. Lastly, thrown into the paradoxes of life, the third part considers the great non thought of philosophy, that is the body : indeed, of what body are we capable ? The challenge, the impossibility of thinking about the question of the body - comparing Spinoza's Ethics and Artaud's body without organs - is to reconnect thought with life, in accordance with the intention of Neitzsche's Gai saber [The Gay Science] and that Artaud did not cease to revise from his earliest writings. The impossibility of thought implies not only a separation from life, but also the unthinkable that is the body: indeed, does this mean talk of our own body as we experience it ? To what extent does the creation of a rhizome of concepts in A Thousand Plateaux by Deleuze and Guattari explore Artaud's body without organs, the body experienced that still remains mysterious for thought ? Artaud hoped that he would be loved not for his work, but for his life, testifying to a great health against a sick world: the prospect of the impossibility of thinking is then thought wounded and profound, taking on a life of its own in all its opacity.
210

L’architecte-peintre André Beloborodoff, un classique moderne (1886-1965) / André Beloborodoff, a modern classical architect and painter (1886-1965)

Von Mitschke-Collande, Eugénie 08 February 2014 (has links)
L’architecte-peintre, scénographe et paysagiste émigré russe André Beloborodoff est un artiste oublié de la première moitié du XXème siècle. Il commence une carrière prestigieuse dans la Saint-Pétersbourg prérévolutionnaire, sous l’égide du renouveau néoclassique. En exil, il a vécu et travaillé à Londres, à Paris et à Rome, où il était connu pour ses vues d’Italie et ses chefs-d’œuvre architecturaux, le château de Caulaincourt en France et la villa Pepoli pour Maurice Sandoz à Rome. L’œuvre extrêmement originale et personnelle est influencée par les divers courants et pays dans lesquels il a vécu : la Russie impériale, la France de l’entre-deux-guerres d’une élite privilégiée, l’Italie artistique fasciste avec le mouvement Novecento mais aussi métaphysique avec ses amis Giorgio De Chirico, Savinio, Dalí et Eugène Berman. L’Italie et le classicisme transcendent son art et son architecture. Il y intègre discrètement la modernité et l’associe au monde surréaliste et onirique. Beloborodoff fait partie d’un petit groupe d’architectes-décorateurs privilégiés au service d’une élite de luxe. Ses égaux sont Emilio Terry, Jean-Charles Moreux, Tomaso Buzzi et Armando Brasini. Eternellement métaphysique, inconnu jusqu’à présent et défendu par Mario Praz, il est un acteur majeur du réalisme magique. / The Russian émigré architect and painter, stage and garden designer André Beloborodoff is a forgotten artist from the first half of the 20th century. Under the aegis of the neoclassical revival he embarked on a prestigious career in pre-revolutionary Saint Petersburg. In exile he lived and worked in London, Paris and Rome, where he became known for his Italian scenes and his architectural masterpieces, the Château de Caulaincourt in France and the Villa Pepoli for Maurice Sandoz in Rome. His highly original and individualistic work was influenced by the various movements and countries within which he lived: Imperial Russia; the inter-war France of a privileged elite; the artistic, fascist Italy by not only the Novecento movement but also the metaphysical movement with his friends Giorgio de Chirico, Savinio, Dalí and Eugène Berman. Italy and classicism perfuse his art and architecture through his subtle blending of modernity into a surrealistic and dreamlike world. Beloborodoff was part of a small group of privileged architects and interior designers working for an extravagant elite. His peers were Emilio Terry, Jean-Charles Moreux, Tomaso Buzzi and Armando Brasini. Eternally metaphysical, as yet unknown and championed by Mario Praz, he is a major protagonist of magical realism.

Page generated in 0.3049 seconds