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La théorie de la connaissance dans les dialectiques du XVIè siècle de Lorenzo Valla à Pierre de La Ramée : Topique, signification et nature / The theory of knowledge in the dialectal treatises in the Renaissance from Lorenzo Valla to Pierre de la Ramée : topic, signification and nature

Pimenta Pattio, Julio Agnelo 22 March 2017 (has links)
La thèse se propose d’étudier le développement des traités de dialectique à la Renaissance, en suivant un parcours chronologique qui mène de Lorenzo Valla à Pierre de La Ramée. Ces auteurs ne sont pas seulement abordés pour leur contribution aux arts du langage, il s’agit également de mettre en évidence la conception de l'esprit humain qu’ils défendent afin de mieux saisir la philosophie de l'esprit que les anime. En cela, notre réflexion ne saurait se limiter à réinsérer ces quelques auteurs majeurs dans la multitude, bien réelle, des traités dialectiques de l’époque. Définie comme « science des sciences », la dialectique présente, à la Renaissance, de fortes affinités avec la rhétorique. Il s'agit donc de comprendre comment l'analyse du langage à la Renaissance, largement tributaire du latin des auteurs classiques, s’oriente vers une topique de l’esprit consacrée aux formes multiples de raisonnement. En développant la discussion sur la dialectique, la thèse prend ainsi le parti d’insister sur le rôle de la théorie de la connaissance / The research proposes to study the development of the dialectical treatises during the Renaissance. In order to achieve this objective a path was chosen, going from Lorenzo Valla to Pierre de La Ramée. These authors are approached not only as offering a reflexion on language, but rather to detect the conception of the intellect they highlight. Having said that, it will not be the case to simply reinsert these authors, central for the understanding of the topic, in the actual swarm of dialectical treatises during the time, but rather to grasp the reflexion concerning the operations of the intellect, that animate them. During the Renaissance, Dialectic and Rhetoric will be brought closer and their cooperation worked in many different ways, the text will thus discuss how the analysis of the language set forth during the time, strongly supported by the Latin of classic authors, will be shifted toward a topic of the intellect, dedicated to multiples forms of reasoning. This 'dialectical' movement was not an uniform one, nevertheless, the works here consulted can be placed within the framework of a growing participation of the theory of knowledge in the discussions about dialectic, understood as the science of sciences
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Deleuze e Bergson. Tensão, esforço e fadiga na instauração filosófica

Silva, Cleber Daniel Lambert da 20 December 2013 (has links)
Made available in DSpace on 2016-06-02T20:12:19Z (GMT). No. of bitstreams: 1 5828.pdf: 2496406 bytes, checksum: 9143ce3438ab9e77458138567c457e11 (MD5) Previous issue date: 2013-12-20 / Universidade Federal de Minas Gerais / Nous proposons une lecture de certains aspects des deux pensées de Deleuze et de Bergson, ainsi que de leur rapport, à la lumière du problème de l instauration philosophie. Il s agit de dramatiser une dispute entre les deux philosophes qui s exprime à travers une divergence entre deux problèmes. D un côté, le problème principiel par lequel Bergson aurait entreprit la restauration de l ontologie, en substituant au principe figé, éternel et transcendant de la metaphysique grecque, le principe mouvant, temporel et immanent d une métaphysique renouvellée. D un autre côté, le problème pratique par lequel Deleuze rend à la philosophie sa puissance instaurative, en ressonance avec d autres pratiques (art, sciences, droit, etc.). Il en découle deux performances ou deux modes de fonctionnement divers de la machine à penser : la spéculation et l instauration. Si nous comprénons la pensée dans son rapport de tension avec le chaos, sa performance spéculative cherche à s‟en protéger à travers un principe. La performance instaurative exige la plongée de la pensée dans le chaos pour y tracer plan qui se tient dans une station athlétique, irréductible aux opinions, inattribuable à un principe. Ce n est qu à cette condition que la pensée fait oeuvre. Finallement, en impliquant des rapports non seulement avec les champs physique, organique et psycho-sociaux, mas avec la Terre, notre analyse devient géophilosophique et opère un décentrement qui doit la conduire, par delà les deux marges de la philosophie, la Grèce (forme du passé) et l Occident (forme du présent), à une troisième marge : instauration de l Île-Brésil (forme du futur). / Propomos uma leitura de certos aspectos dos pensamentos de G. Deleuze e de H. Bergson, assim como de sua relação, a partir da noção de instauração filosófica. Trata-se de dramatizar uma disputa, entre os dois filósofos, capaz de se exprimir através da divergência entre dois problemas. De um lado, o problema principial pelo qual Bergson teria empreendido a restauração da ontologia, substituindo ao princípio fixo, eterno e transcendente, da metafísica grega, o princípio movente, temporal e imanente de uma metafísica renovada. De outro lado, o problema prático pelo qual Deleuze devolve à filosofia sua potência instauradora, em ressonância com outras práticas (arte, ciências, direito, etc.). Deles decorrem duas performances ou dois modos de funcionamento da máquina de pensar: a especulação e a instauração. Se compreendermos o pensamento em sua relação de tensão com o caos, sua performance especulativa procura protegê-lo deste último através de um princípio. A performance instauradora exige o mergulho no caos para nele traçar um plano que se mantenha numa estação atlética, irredutível às opiniões, inatribuível a um princípio. Não é senão sob essa última condição que o pensamento faz obra. Finalmente, implicando relações não somente com os campos físico, biológico e psicossocial, mas com a Terra, nossa análise torna-se geo-filosófica e opera um de-centramento que deve conduzí-la, para além das duas margens da filosofia, ou seja, a Grécia (forma do passado) e o Ocidente (forma do presente), à uma terceira margem : a instauração da Ilha-Brasil (forma do futuro).
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Les enjeux de la différance chez J. Derrida: prolégomènes à une praxis de la responsabilité / Enjeux de la différance chez Jacques Derrida

Okitadjonga Anyikoy Wa Anyikoy, Gaspard 12 December 2003 (has links)
La thèse comprend deux parties, qui visent à vérifier deux hypothèses principales.<p>La première consiste à se demander si la déconstruction derridienne de la métaphysique traditionnelle ne joue pas, au su ou à l’insu de Derrida, un double rôle :d’une part, délimiter les prétentions de ladite métaphysique à révéler et/ou à livrer la présence pleine du sens ou de la vérité et, d’autre part, constituer le fondement de la logique de la différance. Celle-ci, posée comme ‘’principe des principes’’ de la pensée de Derrida, jouerait un rôle unificateur de son œuvre, en dépit de l’argument commun aux disciples de l’impossibilité de fixer son travail en aucune forme d’unité. Derrida n’est-il pas, soutient-on, le penseur de la fragmentation, à l’opposé de Heidegger qui, lui serait le philosophe du rassemblement ?<p>Contrairement à cette thèse, nous posons la différance comme tissu de l’unité de fond sans fond de l’œuvre de Derrida ou, plus précisément, comme clef interprétative obligée permettant d’aborder son travail sous la forme d’une unité en différance et fragmentée. La différance commanderait ainsi l’ensemble de l’œuvre de Derrida comme une sorte de logique non-logique à l’œuvre, partout et toujours déjà, active dans chaque champ de son déploiement. Au lieu de constituer un auxiliaire à la déconstruction, la différance en commanderait la genèse et l’économie.<p>Notre seconde hypothèse repose sur l’idée que la différance, érigée en logique non logique, déborderait le contexte et le champ de recherche que lui assignerait son auteur. De sorte qu’il deviendrait possible de la mettre en dialogue avec la révolution linguistico-pragmatique pour, d’une part décloisonner le terrain de la théorie du performatif et des speech acts et, d’autre part, envisager une transgression de ladite révolution par des thématiques dont elle revendiquerait l’exclusivité en montrant qu’elle reste incapable d’en rendre rigoureusement compte. L’incapacité de la révolution linguistico-pragmatique à rendre compte, par exemple, de la pratique de l’événement sous forme de la promesse à la fois possible et impossible, du don de rien, du pardon sans demande ni repentir, de l’hospitalité inconditionnelle offerte et donnée à/par l’étranger en tant qu’arrivant en général, de la décision impossible, en un mot de la responsabilité incalculable sous le régime de l’aporie, témoignerait de sa restance dans l’orbite du logocentrisme ou, simplement, de la logique identitaire de tout ou rien. Il appert ainsi que la volonté affichée par ce tournant de dépasser la métaphysique traditionnelle tourne à l’échec, à telle enseigne que seule la prise en compte de la logique non oppositionnelle de la différance présenterait une alternative nouvelle. Cette dernière serait de nature non seulement à déconstruire la métaphysique de la présence et à délimiter les prétentions du Linguistic-turn mais aussi à tracer la voie vers une praxis de la responsabilité non réductrice, encore moins répressive de l’incommensurable altérité de l’autre, voire de son autre, en général.<p>La question reste ouverte de savoir si Derrida peut être considéré comme un ‘’métaphysicien’’ à la recherche du dépassement de la métaphysique et de tout ce qui pourrait s’y rattacher ou un philosophe de l’action tendant à subvertir la morale, au moyen de la différance, en vue d’une nouvelle praxis.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Discrépance et simulacre: la métaphysique de Kant dans la Critique de la raison pure et les systèmes logiques de Stanislaw Lesniewski (ontologie et méréologie)

Peeters, Marc January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le pluralisme cohérent de la philosophie de Gaston Bachelard / The pluralist philosophy of Gaston Bachelard

Lamy, Julien 14 October 2014 (has links)
La valeur philosophique des œuvres de Bachelard est généralement circonscrite dans les simples limites d’une double spécialisation, vers la science et vers la poésie. Or, bien que la double spécification de l’œuvre soit manifeste, elle conduit le plus souvent à une vulgate qui empêche d’en saisir la richesse et la complexité, au point qu’on parlerait de la philosophie de Bachelard au singulier par simple commodité. Est-Il sérieux de soutenir que Bachelard développe une philosophie au sens fort du terme, alors que les interprétations communes de son œuvre la réduisent à une réflexion sur la rationalité et l’imaginaire ? Quelles raisons peut-On avoir de dire qu’il existe une philosophie intégrale chez Bachelard, qui se déploie à partir de ses enquêtes régionales, mais qui excède le cadre disciplinaire de l’épistémologie et de la poétique pour s’essayer à des « aventures d’idées » et à des spéculations plus audacieuses ? Nous pensons qu’il faut réévaluer la pensée de Bachelard, et lui reconnaître une place de choix dans le tableau de la philosophie française du XXe siècle. Nous engageons une telle réévaluation en proposant la reconstruction de la philosophie pluraliste de Bachelard, sur la base d’une interprétation d’ensemble de son œuvre et d’une lecture intégrale du corpus. Nous défendons ainsi la thèse selon laquelle la philosophie de Bachelard, à la fois théorique et pratique, est un pluralisme cohérent, dont les implications sont psychologiques, ontologiques et axiologiques, en sorte que le pluralisme bachelardien se déploie autour non seulement d’une conception de l’esprit (Partie I), de l’être-Au-Monde et des modes d’existence (Partie II), mais aussi d’un perfectionnisme de la vie bonne, dans l’horizon d’une anthropologie complète (Partie III). / The philosophical significance of the works of Bachelard is generally contained within a simple, two-Fold speciality, science and poetry. Although the double specificity of the work is evident, it often leads to a vulgate which obscures the richness and complexity of the works to such an extent that it is just simpler to speak of the philosophy of Bachelard in the singular. Is it relevant to uphold the theory that Bachelard develops a philosophy in the true sense of the word, whereas the normal interpretation of his works reduces them to a reflection on rationality and imaginary? How can one defend the idea that an integral philosophy exists in the works of Bachelard, which is developed from his regional research, but which exceeds the disciplinary framework of epistemology and the poetic to experiment "adventurous ideas" and more audacious suppositions? We believe we need to re-Evaluate the theories of Bachelard and to grant him a place of honour in twentieth century French philosophy. We undertake this re-Evaluation by proposing the reconstruction of the pluralist philosophy of Bachelard, on the basis of an overall interpretation of his work and a reading of the whole corpus. We therefore defend the thesis whereby the philosophy of Bachelard, both theoretical and practical, is a coherent pluralism, with psychological, ontological and axiological implications, so that the pluralism of Bachelard unfolds around not only a conception of the mind (Part I), of the "being-In-The-World" and concepts of existence (Part II), but also perfectionism in leading the good life, within the scope of a complete anthropology (Part III).
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Surréalisme et peinture métaphysique dans l’art néohellénique : le cas de la « Génération artistique des années 1930 » : Nikos Engonopoulos, Gerassimos Steris, Georges Gounaro / Surrealism and Metaphysical painting in the Neo-hellenic art : the case of the artistic « Generation of the 1930s » : Nikos Engonopoulos, Gerassimos Steris, Georges Gounaro

Kouroutaki, Alexandra 23 June 2014 (has links)
L’objectif de ce travail est l’étude de la démarche artistique du mouvement surréaliste et de la peinture métaphysique en Grèce pendant la période des années 1930. En particulier la thèse étudie le cas des peintres Nikos Engonopoulos, Gerassimos Steris et Georges Gounaro. Tout en examinant « l’idiome pictural » des artistes, ce travail vise également à élucider les influences reçues des artistes Grecs tant par le mouvement surréaliste en France que par les aspirations métaphysiques de la peinture de Giorgio de Chirico. Ainsi orientée, la mise en relation s’effectue sur deux axes, premièrement thématique et deuxièmement stylistique. Dans la première partie, la thèse considère la réception du surréalisme et de la peinture métaphysique en Grèce, effectuée dans des conditions hostiles. Il s`agit donc d`étudier le concept de la « Grécité » et le contexte historique et sociopolitique qui a marqué l’implantation retardée et l’expression affaiblie de cette peinture qui, affranchie des contraintes de l’académisme, a provoqué un scandale sans précédent, combinant Modernisme et Tradition. Dans les parties suivantes, ce travail aborde des thèmes communs dans l`œuvre des artistes du corpus, à savoir l`espace pictural surréel, méta empirique, et onirique, les visions métaphysiques, le rôle du Mythe Orphique, et finalement la représentation et le symbolisme de la figure humaine, historique et mythique, dans son inquiétante étrangeté. De surcroît, la thèse révèle l’originalité de cette création artistique subversive (thèmes choisis, techniques, dessin, et couleurs utilisées) qui a oscillé entre les influences occidentales et la revendication d`une spécificité nationale et culturelle. / The objective of this work is the study of the artistic process of the surrealist movement and the metaphysical painting in Greece, during the 1930s. In particular, the thesis examines the case of painters Nikos Engonopoulos, Gerassimos Steris, and Georges Gounaro. While examining the artists’ « pictorial idiom », it also seeks to elucidate the influences received from Greek artists by the surrealist movement in France and by the metaphysical aspirations of Giorgio de Chirico’s painting. The method of approach is based on the parallel, performed on two axes, firstly thematic and secondly stylistic. In the first part this work considers the reception of surrealism and the metaphysical painting in Greece, at the time of the inter-war period, which was carried out in adverse conditions. The reasons for the weak expression of Surrealism and its delayed implantation in Greece are attributed to the socio-political context and the imperatives of the time. This surreal and metaphysical creation, freed from the constraints of academic painting, caused a scandal as she approached Greek tradition in an innovative way. In the following sections the research deals with common topics in the pictorial work of Greek artists’, namely the surreal, meta-empirical, and dreamlike pictorial space, as well as painters’ metaphysical visions, the role of the Orphic myth, and finally the presence and the symbolism of historical and mythical human figures which often follow the principle of metamorphosis. In addition this work reveals the originality of this art (topics, drawing and colours used) mainly due to its Greek character. It’s a particular case study of that thoroughly subversive artistic creation, oscillated between Western influences and claims of national and cultural specificity.
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Le problème du mal dans la Summa de bono de Philippe le Chancelier

Barichard, Louis-Hervé 08 1900 (has links)
Ce mémoire entend mettre en lumière la solution au problème du mal développée par Philippe le Chancelier dans la Summa de bono (1225-1228). À cet effet, notre analyse se polarise sur la notion du mal qui occupe à la fois le système des transcendantaux et la division du bien créé découlant du principe du souverain bien. La somme est bâtie d’après la primauté de la notion du bien transcendantal, et fut rédigée par opposition avec la doctrine manichéenne des Cathares, en vogue au XIIIe siècle, qui s’appuyait sur la prééminence de deux principes métaphysiques causant le bien et le mal, d’où devaient procéder toutes les choses de la Création. Ceci explique que nous ayons privilégié de seulement examiner les notions du bien et du mal en un sens général, car c’est au stade universel de l’ontologie du bien que l’auteur défait la possibilité du mal de nature, en amont des ramifications du bien créé, déployées, à l’envi, dans les questions de la somme où les réponses sont assignées à des problèmes spécifiques. Nous offrons ici, pour la première fois, une traduction en français d’une série de questions ayant permis de mener à bien ce projet. / This master’s thesis intends to clarify Philip the Chancellor’s answer to the problem of evil in the Summa de bono (1225-1228). To this end, we focus on the concept of evil as located within the transcendental system and the division of created good resulting from the supreme good. This sum, which is conceived from the primacy of the transcendental notion of good, was drafted in opposition to the Manichean doctrine of Cathars, a belief popular in the thirteenth century, which states that two metaphysical principles cause good and evil and it is from these principles that all things are created by nature. For this reason, we decided to study the concepts of good and evil only in a general sense, because the author dismantles the possibility of natural evil at the universal level of the ontology of the good and, prior to the deployment of the created good, it is through the sum’s questions that specific problems can be resolved. Here, we offer for the first time a French translation of several questions useful to this project.
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Être et image : une approche de la notion de sujet chez Maître Eckhart

Desjardins, Pierre-Luc 08 1900 (has links)
Le présent mémoire constitue une tentative de circonscrire - par l’étude d’un corpus textuel principalement emprunté à l’œuvre vernaculaire (allemande) de Maître Eckhart de Hochheim (1260-1328) – le rôle joué par certains motifs conceptuels caractérisant la notion moderne de sujet-agent au sein de la pensée de ce philosophe, théologien et prédicateur. Plus précisément, il y est question de déterminer en quoi le « je » (ich) décrit en plusieurs lieux textuels de l’œuvre d’Eckhart présente les caractères d’autonomie et de transparence à soi qui sont l’apanage de la subjectivité telle que la conçoit majoritairement une certaine modernité postcartésienne. Notre argument, qui se déploie sur trois chapitres, adopte sur le corpus faisant l’objet de cette étude et la conceptualité qu’il déploie, trois perspectives différentes – lesquelles perspectives sont respectivement d’ordre ontologique (premier chapitre), existentiel ou éthique (second chapitre) et anthropologique (troisième chapitre). La première approche – ontologique – explicite le sens que donne Eckhart aux notions d’être, de néant, d’intellect et d’image, ainsi que la manière dont elles se définissent dialectiquement en rapport les unes avec les autres. Le second chapitre, dont l’approche est existentielle, expose les applications éthiques des concepts abordés au chapitre précédent, analysant la méthode de détachement prescrite par Eckhart pour parvenir à l’état de béatitude. Le troisième et dernier chapitre cherche, quant à lui, à définir de quelle manière l’homme se définit par rapport à l’union à laquelle l’invite Eckhart, et ce autant sur le plan spécifique que sur le plan individuel. / The following dissertation attemps to establish the presence of certain conceptual motives pertaining to the modern conception of subjectivity (as exemplified by the cartesian understanding of the self), in the middle-high german works of Master Eckhart of Hochheim, philosopher, theologian and predicator who was born in 1260 and died in 1328. In order to do so, it develops a three-fold argument taking place over three chapters, each of which presents a different approach - a different perspective - on Eckhart’s thought. The first chapter presents an ontological argument designed to explicitate the meaning of the key eckhartian notions of being, nothingness, intellect and image, whereas the second chapter exploits the existential consequences of Eckhart’s outlook on those notions – consequences which in ethical terms translate into the necessity for the human individual to practice a systematic annihilation of oneself in order to achieve an absolutely pure union with God. The third and last chapter of this dissertation attemps to explicitate de notion of “I” (ich), used by Eckhart to designate the identity that the detached human soul and God share, a type of identity in which we find similarities with the modern conception of the self – conception which Heidegger thought of as being entirely absent from precartesian philosophy.
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L'éthique et sa place dans la nature

Dishaw, Samuel 09 1900 (has links)
Une des questions centrales de la métaéthique est celle de savoir si les propriétés morales sont des propriétés naturelles ou non-naturelles. Ce mémoire fait valoir que nous ferions bien de remettre en question une constellation d’arguments en faveur du non-naturalisme moral : l’argument de la question ouverte, l’intuition normative et l’argument du gouffre. L’influent argument de la question ouverte de Moore, d’abord, ne soutient le non-naturalisme que s’il commet une pétition de principe. L’intuition normative commet ou bien le sophisme d’inférer sur la base de sa différence spécifique qu’une chose n’appartient pas à un genre donné, ou bien sous-estime la panoplie de propriétés naturelles qui possèdent les caractéristiques censées être distinctives des propriétés morales et normatives. L’argument du gouffre, quant à lui, sous-estime l’ubiquité du fossé logique et conceptuel censé marquer une discontinuité métaphysique profonde entre les domaines normatif et naturel. / One of the burning questions among metaethical realists is whether moral facts and properties are natural or non-natural. In this thesis, I argue that we should treat a family of arguments for non-naturalism with considerable scepticism: the Open Question Argument, the Normative Intuition, and the argument from the Is-Ought Gap. Moore’s famous Open Question Argument only supports moral non-naturalism if it begs the question against the modest (non-reductionist) naturalist. As for the Normative Intuition, it either commits the fallacy of inferring on the basis of a thing’s specific difference that it does not belong to the genus it putatively belongs to, or it underestimates the breadth of natural properties that possess the features which non-naturalists allege are distinctive of moral and normative properties. The argument from the Is-Ought Gap, for its part, underestimates the ubiquity of the logical and conceptual gap that allegedly marks a deep metaphysical discontinuity between the normative and natural domains.
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Nouvel humanisme et ontologie africaine / New humanism and african ontology

Okwa-Ondo, Peter Abraham 07 June 2013 (has links)
A travers les faits et manifestations considérés comme irrationnels par l’entendement scientiste et positiviste, on décèle du point de vue de la philosophie de l’esprit, une rationalité poétique qui est à l’œuvre dans tout esprit humain. Ce super- rationalisme qui intègre en même temps le sensible et le rationnel obéit à une logique du symbolisme qu’on retrouve dans l’Ontologie africaine. L’africanisme ontologique induit une philosophie de l’invisible où la connaissance intuitive libère l’esprit du dogmatisme rationaliste. Il permet d’appréhender l’Être dans sa totalité en examinant la question du rapport à soi, et du rapport à l’autre à travers la figure du sage africain.Aujourd’hui, la rencontre des cultures et des civilisations permet un croisement des rationalités et une pluralité de valeurs qui sont le fondement du nouvel humanisme dont nous nous réclamons. Un humanisme spirituel basé sur le respect et la compréhension de l’autre par la différence de sa pensée et de ses attributs socio-psychologiques. / In facts and manifestations watched as irrationals by the scientist and positivist understanding, one can detect from the point of view of the philosophy of Being, a poetic rationality which is at work in every human spirit. This “super-rationalism” able to integrate at the same time both the perceptible and the rational obeys a logic of symbolism we find in the African Ontology.The ontological Africanism leads into a philosophy of the finiteness where the intuitive knowledge frees the spirit from the rationalist dogmatism. It enables a comprehension of the Being as a whole looking at the question of the relationship to the self, and the relationship to the other through the figure of the African sage.Today, the encounter of cultures and civilizations allows a crossing of rationalities and a plurality of values that are the foundation of the new humanism we claim as ours. An humanism based on the respect and the understanding of the other by accepting the difference of his own thought as well as his socio-psychological attributes.

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