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Sous le signe de Moïra : l’univers féminin dans l’œuvre romanesque de Julien Green / Under the Shadow of Moïra : the Representation of Women in the Fictional Work of Julien Green

Neves Alves Castela da Costa, Teresa 17 October 2013 (has links)
Julien Green a avoué avoir recours à l’art pour y enfermer tout ce que le monde lui offrait de déplaisant, voire d’inquiétant. Son équilibre mental dépendait de cette démarche créative et cathartique. Une telle expérience a fait surgir un univers tourmenté, dominé par des forces maléfiques dont l’influence voue les êtres au tragique. Dans une logique tout d’abord conventionnelle, les figures féminines apparaissent comme l’image la plus visible d’influences néfastes. Leur drame provient de l’obsession extrême d’un corps porté à les trahir. Qu’elles soient laides ou belles, l’attachement à leur image mine l’existence des héroïnes et les voue à la déchéance, car elles deviennent le champ de bataille où les forces du bien et du mal s’opposent. Elles sont alors pour Green le support privilégié d’une réflexion qui sonde la profondeur de l’imprégnation tragique des récits de fiction.L’encadrement social et religieux apparaît comme une forme de protection de la femme face au mal auquel elle semble promise. Mais la soumission aux normes bourgeoises s’avère pernicieuse : elle enferme les êtres sur eux-mêmes et nourrit fatalement en eux les caractéristiques propices au développement d’un mal dont l’évolution se révèle incontrôlable. En dépit de la charge négative attribuée à nombreuses de ses héroïnes, Green dépasse la représentation misogyne première. La femme bénéfique, souvent imparfaite mais purifiée par les peines endurées, par son besoin de vivre dans la vérité, devient le signe discret d’une ouverture face au tragique. Par sa présence Green parvient à introduire subtilement dans ses romans l’espérance chrétienne, sans rendre son œuvre édifiante. / Julien Green admitted turning to art to encompass everything in the world he found unpleasant or even worrying. His mental well-being depended on this creative and cathartic practice. It brought to the forefront a tormented universe dominated by malevolent forces, with tragic consequences for those involved.In accordance with conventional logic, female characters are portrayed as bearing the brunt of these harmful influences. Their drama springs from an obsession with their bodies which is destined to betray them. Be they ugly or beautiful, their attachment to their image undermines them as heroines and dooms them to failure, for they become the battlefield on which the forces of good and evil are opposed. For Green they are the preferred medium through which he fathoms the depths of the tragic in his works of fiction. The social and religious setting of the novels may appear to be a form of protection for women in the face of the evil which awaits them. But their compliance to the norms of the bourgeoisie proves to be harmful: it imprisons them within themselves and, fatally, engenders characteristics which lead to the development of an evil which proves to be out of control.In spite of the negative charges against numerous of his heroines, Green rises above simple misogyny. The altruistic woman, often far from perfect, but tempered by hardships endured, becomes, by her need to live the truth, a discreet sign of hope in the face of tragedy. It is through his female characters that Green succeeds in introducing subtly the notion of Christian hope in his novels, without making his work 'edifying'.
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La lecture aristotélicienne du non-être chez Platon : le platonisme comme une pensée de l’être en puissance

Drouin-Léger, Phillip 04 1900 (has links)
Il est souvent dit que l’aristotélisme représente un renversement du platonisme. Or, une lecture de Mét. N.2 nous porte à croire qu’il s’agit moins d’un renversement que d’un dépassement. Cette thèse a l’ambition d’étudier ce dépassement selon un point de vue spécifique, celui de l’être en puissance. En effet, dans le deuxième chapitre du livre N de la Métaphysique, Aristote critique les platoniciens pour avoir cru que tous les étants seraient « un » s’ils ne réfutaient pas l’argument de Parménide selon lequel il est impossible de contraindre le non-être à être. Aristote identifie ensuite l’erreur fondamentale des platoniciens comme étant d’avoir dit que le non-être « est » et il suggère à la fin de N.2 que le principe que Platon cherchait était véritablement celui de l’être en puissance. Ainsi, faute d’avoir bien distingué les sens de l’être et du non-être, Platon aurait été incapable de penser la distinction entre être en acte et être en puissance, ce qui, selon Aristote, le condamnerait à rester un penseur de l’être en puissance, voire de l’être matériel. L’analyse portera d’abord sur l’importance du Sophiste pour le projet platonicien, car Aristote soutient que ce dialogue est le lieu où s’enracine l’erreur de son maitre. Ensuite, nous démontrerons l’importance du non-être dans la conception aristotélicienne de l’être en puissance par une lecture des passages pertinents du livre Q de la Métaphysique. Ayant établi que Platon intègre le non-être au sein de l’être dans le Sophiste et que l’être au sein duquel il y a non-être est l’être en puissance pour Aristote, nous serons à même de lire N.2 de près dans notre chapitre central, afin de libérer entièrement la conception aristotélicienne du non-être de celle de Platon. Enfin, notre dernier chapitre mettra en évidence à la fois les raisons pour lesquelles le principe « matériel » de Platon est insuffisant pour Aristote et les raisons pour lesquelles de toute façon, un principe premier ne peut jamais être une matière. Cela nous permettra de conclure que selon Aristote, les idées platoniciennes ne sont que des composés matériels, des êtres en puissance, voire de simples possibles. / It has often been said that Aristotle’s philosophy represents an overturning of Platonism. Yet, a close reading of the second chapter of Book N of the Metaphysics reveals that we call an overturning might be closer to a surpassing. This thesis will explore this surpassing from a specific point of view, that of potential being. Indeed, in the aforementioned second chapter of Book N, Aristotle criticizes Platonists for having believed that all beings would form a single one if they did not refute Parmenides’ argument against the being of non-being. Aristotle then situates the Platonists’ fundamental mistake as having argued that non-being in some way « is ». However, Plato did not need to make non-being « be » he simply needed to think the multiplicity of ways which being can be said. Only then would he have found the principle of multiplicity that he wanted : potential being (dunamei on). Hence, having failed to notice that being is said in many ways, he could never think « matter » through properly. This, according to Aristotle, condemns Plato to a thought of potential being and material being. In order to argue for this position, we will firstly establish the importance of the Sophist in the platonic project, for as we have said, Aristotle places the Platonist mistake squarely in this dialogue. Secondly, we will need to show how Aristotle’s concept of non-being is central to his conception of potential being. We will do this by offering a close reading of the relevant passages of Book Q of the Metaphysics. Having established in the first chapter that Plato does indeed integrate non-being into being in the Sophist and in the second that Aristotle considers being penetrated by non- being to be merely potential being, we can read N.2 with more precise knowledge of the platonic « error » and in turn liberate Aristotle’s conception of non-being from Plato’s ; the topic of our third chapter. Finally, in our fourth chapter we will show why platonic conceptions of matter can never be adequate for Aristotle and explore the consequences of not having properly distinguished actual being from potential being, namely all of Plato’s principles are merely potential principles and not actual ones. Hence, we can conclude that for Aristotle, Plato’s ideas and principles of being are composite potential beings, close to mere possibilities.
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Comment raconter des histoires lithiques dans les labours de La Martre (Québec, Canada)

Kolhatkar, Manek 06 1900 (has links)
Ce doctorat lie les vestiges lithiques fragmentés et dispersés par des décennies de labours des terrasses marines constituant le site de La Martre (Gaspésie, Québec, Canada), pour y dégager certaines limites d’intelligibilité et de perceptibilité, et en tracer de nouvelles. Les labours forment un palimpseste archéologique spécifique : ils ont créé un effet de décontextualisation des pratiques lithiques contenues dans les bords de chaque biface et éclat lorsque les contextes de déposition permettant de rapprocher certains vestiges et d’en éloigner d’autres, et permettant d’exercer un contrôle chronologique sur ces vestiges ont été perturbés. Les seuls repères chronologiques disponibles sont (i.) un plancher d’habitabilité suivant la déglaciation du versant nord de la Gaspésie ; (ii.) l’exondation de terrasses marines dues au retrait de la mer de Goldthwait ; (iii.) des pointes de projectile dites « Plano » ayant permis d’affilier dans des travaux antérieurs une partie de La Martre au « Paléoindien récent » (entre 11 600 à 8000 cal BP dans le Nord-est américain). Conséquemment, les repères chronologiques de La Martre flottent dans une marée lithique mouvante formée de bifaces et d’éclats dans les labours sans le contrôle permis par les contours que des contextes de déposition mieux préservés permettraient. Ce contrôle préalable est indispensable pour pouvoir délimiter les échelles justifiant l’utilisation de certaines théories et méthodes d’analyse. Il est considéré que ces problèmes contextuels ne justifient aucunement l’exclusion des labours d’une narration archéologique, à condition d’opérer un renversement de nos pratiques. Les labours permettent d’exacerber des problèmes théoriques, épistémologiques et méthodologiques, constitutifs de toute pratique archéologique et que des contextes non labourés rendent invisibles. Ces problèmes peuvent être ramenés à celui provoqué par la bifurcation du réel, un geste qui, en séparant l’esprit de la matière, sépare un réel en deux et maintient l’un attaché à ce qui en est déjà connu et en bloque le développement et la transformation. Les labours marquent une première étape d’émancipation de ce réel bifurqué en nous forçant à renverser notre rapport à lui pour partir d’un réel mouvant et dispersé dans lequel une conscience perçoit et pense. Raconter des histoires lithiques dans les labours de La Martre, c’est donc prolonger ce renversement initié par ces labours en suivant ses mouvements constitutifs : ceux d’une conscience, de la taille de la pierre, des labours et de nos descriptions. C’est développer de nouvelles histoires qu’un ancrage dans un réel bifurqué inhibe. Il est proposé ici que ce renversement soit prolongé par un mouvement descriptif par lequel quinze surfaces de dispersion sont progressivement tracées : (i.) des terrasses labourées, les stations 15 et 16 de La Martre ; (ii.) des supports transformés ; (iii.) des chaînes opératoires ; (iv.) un échantillon de 447 supports transformés ; (v.) un continuum de réduction ; (vi) l’intégrité d’un support ; (vii.) les compétences ; (viii.) la matière première ; (ix.) les objectifs de taille ; (x.) les groupes techniques ; (xi.) des flux lithiques ; (xii.) une combinatoire de compétences ; (xiii.) des évolutions possibles ; (xiv.) des lieux ; (xv.) des séquences de production. Ces surfaces permettent de diversifier la taille de la pierre plutôt que de l’épurer ; de changer les conditions dans lesquelles des outils méthodologiques tels que la chaîne opératoire ou les stades d’une séquence de réduction peuvent être utilisés ; de repartir de mouvements et de rapports constitutifs de La Martre plutôt que de groupes ou d’individus préalablement définis ; de différencier les terrasses marines pour circonscrire un lieu, 16-ouest, structuré par des dynamiques socioculturelles d’apprentissage et de distinction dont émergent diverses séquences de production capturant des compétences et des objectifs divers ; de reconnecter La Martre au paysage du Nord- est paléoindien pour en diversifier les histoires lithiques et archéologiques ; de travailler dans un entre-deux : entre deux lieux, entre deux paysages, entre deux formes émergeant de nos histoires sans que ces histoires ne s’y arrêtent. Raconter des histoires lithiques dans les labours de La Martre, c’est donc effectuer un quadruple travail narratif qui ailleurs n’aurait pas eu besoin d’être fait : (i.) explorer les façons dont les tailleurs et tailleuses de La Martre s’engageaient avec leur paysage en taillant la pierre ; (ii.) analyser les conditions permettant de raconter ces histoires anthropologiques ; (iii.) créer de nouvelles conditions permettant de raconter de nouvelles histoires ; et (iv.) raconter ces histoires lithiques. / This thesis binds various lithic remains fragmented and scattered by decades of plowing at La Martre (Gaspé Peninsula, Quebec, Canada). Plowing creates a specific type of archaeological palimpsest. It erases units allowing for: the comparison of lithic practices contained within each biface and flake that make up a context; the chronological control of said units; and using various methods and theories according to an archaeological unit’s appropriate scale. A maximum chronological boundary following the deglaciation of the northern Gaspé Peninsula, the exposure of La Martre’s higher terraces by the receding sea, and the production of Plano projectile points (dated to between 11 600 and 9000 cal BP in northeastern America) provide archaeologists with some chronological control that floats within La Martre’s hundreds of thousands of lithic remains. Yet, it is argued that plowing cannot preclude archaeologists from telling lithic and other stories, provided that some practices and habits are changed. Indeed, plowing points to theoretical, epistemological and methodological problems that elsewhere may have remained invisible. These problems pertain to the bifurcation of reality inhibiting its development by laying down a ready- made and unchanging reality prior to any engagement with it. Plowing requires for this specific engagement with reality to be turned upside down, starting from a moving and dispersed reality that a consciousness perceives and thinks with. Telling lithic stories at La Martre requires that this turn be extended by following its movements: that of a conscience, of knapping and of plowing; thus telling new stories that a bifurcated relationship to reality had inhibited. It is suggested here that this turn be extended using description along fifteen dispersion surfaces: (i.) two plowed terraces, stations 15 and 16; (ii.) shaped blanks; (iii.) chaînes opératoires; (iv.) a sample of 447 shaped blanks; (v.) a reduction continuum; (vi.) shaped blank integrity; (vii.) skill; (viii.) raw material; (ix.) knapping objectives; (x.) technical groups; (xi.) lithic fluxes; (xii.) skill combinatorics; (xiii.) possible evolutions; (xiv.) places; (xv.) production sequences. Such surfaces allow for several things: first, for knapping diversification rather than refining; second, for changing the condition of use of the chaîne opératoire or the reduction sequence; third, for starting from movement and relationships rather than defined groups or individuals; fourth, for differentiating La Martre’s plowed terraces; fifth, for delimiting a place, 16-West, structured by the sociocultural dynamics of learning and distinction; sixth, for growing several production sequences; seventh, for reconnecting La Martre to the northeastern Paleoindian landscape and multiplying its lithic and archaeological stories; and eighth, for working within the “in between” places, landscapes and shapes that grow from such stories. Thus, telling lithic stories within La Martre’s plowed fields is a fourfold narrative: (i.) exploring how past people engaged with their landscape through knapping; (ii.) deconstructing conditions allowing for such an exploration; (iii.) creating new conditions allowing for new stories to be told; and (iv.) telling these new stories.
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Traduction commentée du Grand commentaire d' Averroès aux livres petit Alpha, grand Alpha, Gamma et Epsilon de la Métaphysique d' Aristote / Commented translation of Averroes' Great commentary on the books Alpha Small, Alpha, Gamma and Epsilon of Aristotle's Metaphysics

Kaddour, Karim 01 December 2018 (has links)
L’objet de ce présent travail consiste dans une traduction commentée du Grand commentaire d’Averroès de la Métaphysique d’Aristote à partir du texte arabe établi par le père Maurice Bouyges. Cette traduction concerne principalement les livres Grand Alpha, Petit Alpha ; Gamma ; Epsilon. Ce travail s’inscrit dans l’intérêt que nous portons à la transmission de la pensée grecque chez les auteurs musulmans du Moyen Âge, et plus particulièrement à la restitution de la pensée métaphysique d’Aristote chez Averroès. À travers cette traduction, les enjeux sont multiples : traduire le texte arabe de la Métaphysique avec ce qu’il contient et ce qu’il exclut afin de déterminer la nature du texte arabe commenté par Averroès et voir s’il existe une réelle correspondance avec le texte que nous connaissons d’Aristote. En outre, permettre aux hellénistes d’accéder au texte qui a servi de support pour toutes les métaphysiques musulmanes, notamment celle d’al-Kindi, d’al-Fârâbî et d’Avicenne, car c’est le même texte qui a été utilisé par ces derniers, alors que chaque auteur a interprété différemment le contenu doctrinal de ce traité. Et enfin, suivre pas à pas le commentaire d’Averroès afin de déterminer si ce dernier demeure fidèle à Aristote en l’interprétant sans aucune considération extérieure, ou bien si son interprétation s’en éloigne volontairement, rejoignant ainsi le cercle de la plupart des philosophes néoplatoniciens. Quelques résultats de recherche ont été exposés dans les Appendices. Ils concernent essentiellement les différentes variantes que le texte soulève. Tout d’abord, une première étude consacrée à examiner la structure et le contenu de l’ensemble du traité d’Aristote dans sa version arabe. Ensuite, une deuxième étude consacrée à examiner toutes les corruptions relatives aux quatre livres traduits et leur conséquence sur l’unité doctrinale de la pensée d’Aristote. Et enfin, une troisième étude dans laquelle sont examinées les différentes erreurs de traduction et leur conséquence sur le commentaire d’Averroès. / The object of this present work is a commented translation of Averroes’ Great commentary on Aristotle’s Metaphysics from the Arabic text prepared by father Maurice Bouyges. This translation mainly concerns the books Alpha, little Alpha, Gamma and Epsilon. This work is a part of our interest in the transmission of the Greek knowledge among Muslim authors of the Middle Age, and particularly the restitution of the metaphysical thought of Aristotle in Averroes.Through this translation, the stakes are multiples: translating the Arabic text of the Metaphysics with what it contains and what it excludes in order to determine the nature of the Arabic text commented by Averroes and to see if there is a real correspondence with the text we know of Aristotle. In addition, allowing the Hellenists to access the text that has served as a support for all Muslim metaphysics, including that of al-kindi, al-Fârâbî and Avicenne, as it the same text that was used by the latter, while each author has interpreted the doctrinal content of this treatise differently. And finally, following step by step the commentary of Averroes to determine if the latter remains faithful to Aristotle by interpreting it without any external consideration, or if its interpretation deviates voluntarily, joining the circle of most of Neo-Platonist philosophers.Somme research results are exposed at the end of the translation. They mainly concern the different variants that the text raises. First, a primary study devoted to examine the structure and content of the entire Aristotle treaty in its Arabic version. Then, a second study devoted to examine all the corruptions relative to the four translated books and their consequences to the doctrinal unity of Aristotle’s thought. And finally, a third study in which are examined the various translation errors and their consequences on the commentary of Averroes.
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Éthique de la négation : le problème de l'ascétisme chez Schopenhauer

Paraskevopoulos, Daniel 12 1900 (has links)
No description available.
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La connaissance physique non empirique et le principe de la moindre action

Massussi, Michaël 04 1900 (has links)
Il n’est pas évident si et dans quelle mesure la connaissance non empirique peut donner de l’information sur des systèmes physiques réels. Hume croyait que toute connaissance à propos du monde qui nous entoure ne doit sa certitude à rien d’autre que l’expérience répétée de la conjonction des causes et des effets observables. Or, il y a quelques raisons de croire que le rôle de la raison en physique dépasse celui qui lui est attribué par Hume. Le principe de la moindre action est un bon candidat, pour quelques raisons : il a été découvert à partir d’un argument métaphysique, il rivalise avec les lois de Newton au titre de fondement de la mécanique classique, et il a fini par motiver le développement de nombreux formalismes qui lui sont propres jusqu’au sein des théories les plus récentes de la physique. Nous analyserons les idées ayant mené à sa découverte par Pierre-Louis de Maupertuis. / It is unclear whether and to what extent non-empirical knowledge can provide information about real physical systems. Hume believed that all knowledge about the world around us owes its certainty to nothing other than the repeated experience of the conjunction of observable causes and effects. However, there are some reasons to believe that the role of reason in physics goes beyond that attributed to it by Hume. The principle of least action is a good candidate for a number of reasons : it was discovered from a metaphysical argument, it rivals Newton’s laws as the foundation of classical mechanics, and it eventually motivated the development of several formalisms in a wide variety of the most recent theories of physics. We will analyze the ideas that led to its discovery by Pierre-Louis de Maupertuis.
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Spéculations : de la dialectique au différend

Gagnon, Vincent 04 1900 (has links)
Ce mémoire prend comme point de départ la question « Après Auschwitz », héritée de Theodor W. Adorno et Jean-François Lyotard, afin de réfléchir sur la place et le rôle de la philosophie après les événements de la Seconde Guerre Mondiale. En employant un outillage conceptuel emprunté à diverses disciplines telles que la sémiologie, la psychanalyse, la philosophie du langage et du marxisme français post- 68, le texte cherche à identifier la nécessité pour la philosophie de continuer à phraser « après Auschwitz », pour ensuite dégager des familiarités qui ont eu et peuvent encore avoir lieu avec la pensée nationale-socialiste. Finalement, le mémoire s’achève sur une discussion sur la logique – qu’il conviendra alors de qualifier de « spéculative » - qui œuvre à rendre compossibles la nécessité philosophique de phraser, le risque du retour dans la barbarie, de même que la possibilité omniprésente du différend, concept central bien qu’il ne soit pas systématiquement nommé. / This thesis takes as its starting point the question “After Auschwitz”, written by Theodor W. Adorno and Jean-François Lyotard, in order to reflect on the place and role of philosophy after the events of the Second World War. By employing conceptual tools borrowed from various disciplines such as semiology, psychoanalysis, philosophy of language and post-68 French Marxism, the text seeks to identify the need for philosophy to continue to phrase "after Auschwitz", in order to then extricate familiarities that have had and can still take place with National Socialist thought. Finally, the thesis ends with a discussion of logic – which should then be described as “speculative” – which works to make compossible the philosophical necessity of phrasing, the risk of returning to barbarism, as well as the ubiquitous possibility of the différend, a central concept although it is not systematically named.
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Ailleurs ; précédé de L'imaginaire métaphysique d'Yves Bonnefoy

Charbonneau-Rahm, Roland 08 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Notre essai porte sur le concept d’imaginaire métaphysique chez Yves Bonnefoy et a pour objectif d’en expliquer la portée et de l’approfondir avec la notion de mélancolie telle que la conçoit Charles Baudelaire, afin de montrer que la proposition de Bonnefoy fonctionne et a sa pertinence comme clef de lecture et comme perspective nouvelle sur la littérature. En effet, si l’essai dans lequel Bonnefoy développe sa pensée est d’une assez courte portée, les thèmes et les idées qu’il regroupe traversent l’œuvre essayistique du poète et rejoignent sa conception de la poésie – que l’on sait influencée par la métaphysique, tout particulièrement plotinienne – et rejaillissent ainsi sur l’ensemble de son œuvre. C’est toutefois avec quelques poèmes de Charles Baudelaire que l’imaginaire métaphysique sera éprouvé vers la fin de l’essai, afin non seulement d’en montrer la justesse mais aussi d’élaborer l’imaginaire métaphysique de Baudelaire lui-même : le concept de Bonnefoy éclaire non seulement ce que peut la poésie, mais aussi celle que tout littéraire porte en soi. Sur cette toile de fond, l’essai-fiction s’attelle à explorer l’imaginaire métaphysique de son auteur par un dialogue soutenu avec une variété de textes, parmi lesquels une place prépondérante est accordée aux essais littéraires. Sous forme de courts textes suivis inspirés par la pratique fragmentaire prônée par le romantisme allemand, l’essai-fiction explore notamment les rapports au plein air et au paysage conçu comme vécu, le rapport à la mémoire et à l’idéalité rétroactive des souvenirs et ce qu’est le pressentiment d’avoir vu. Une part prépondérante de l’essai-fiction suit, enfin, quelques textes de l’essayiste québécois Yvon Rivard autour de ce qu’il nomme « l’expérience littéraire » et renouvelle ainsi la question de l’imaginaire métaphysique de Bonnefoy, à savoir ce que « donne à voir » la poésie et ce qui est, au fond, la marque de toute expérience créatrice. L’essai-fiction erre ainsi de sommets en vallons et aboutit à son propre « paysage métaphysique » réel, nommé la Maison devant le monde, où recommencent les vagues et s’épuise l’écriture. / Our study is about Yves Bonnefoy’s concept of metaphysical imagination and aims to explain the concept and to further develop it in light of the notion of melancholy promoted by Charles Baudelaire, with the objective of demonstrating that Bonnefoy’s concept applies to and can serve as a relevant tool for the reading and promotion of new conceptualizations in literature. While Bonnefoy’s essay within which he develops his ideas is essentially quite short and might be read as pertinent primarily to poetic musings, those same ideas that are regrouped transcend the essays of the poet and fuel his conceptualization of poetry – which we know is influenced by metaphysics, notably Plotinus’ metaphysics – as reflected in his life’s work. However, it is with a few poems by Charles Baudelaire that the concept of metaphysical imagination will be further tested, with the objective of demonstrating its functionality but also to elaborate further the poet’s own metaphysical imagination beyond its origins: Bonnefoy’s concept sheds light not only on what poetry can do, but also on what every litterary carries within his own self. Against this backdrop, our essay-fiction explores the metaphysical imagination of its author by putting it in dialogue with multiple writings, attending in particular to literary essays. Through short texts inspired by German Romanticism’s genre of the fragment, our work engages specifically with relations to the outdoors and the landscape, treated in terms of its lived experiences, the relation to memory and the retroactive ideality of memories and the having of a premonition of something or a “glimpse”. A sizable part of the text follows the works of Quebec writer Yvon Rivard revolving around what he calls the “literary experience” and so renews Bonnefoy’s metaphysical imagination’s question, which is about the “glimpse” poetry can offer and what in the end essentially characterizes creative experiences. From peaks to valleys, our work wanders and gives rise to its own yet real “metaphysical landscape”, called the House before the world, where waves renew while the writing slowly exhausts itself.
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The search for public virtue

Lanza, Jean-François 31 August 2021 (has links)
Le problème central de l’éthique est le scepticisme épistémique. On considère que cela commence, à l’époque moderne, avec Hume, puis sera codifié par Hegel insistant qu’aucune expérience objective ne saurait être décrite abstraction faite de la subjectivité, à moins qu'on puisse rendre compte de manière non-subjective du processus de représentation. Le scepticisme épistémique proclame que le droit naturel classique commet le sophisme naturaliste. En y substituant le droit naturel moderne, il conduit inéluctablement au relativisme. Deux cents ans de tentatives n’ont pas produit de réfutation du scepticisme, ni aucune théorie qui puisse passer le test de Hegel. Ils ont en fait servi à démontrer qu'il est impossible d’y parvenir tant que la question métaphysique du langage n’aura été d’abord résolue. Notre thèse tente une réfutation des problèmes du scepticisme épistémique, du relativisme éthique et du nihilisme métaphysique, en dégageant les méta-théories qui sont les présupposés tacites de la philosophie contemporaine. Il s'agit de montrer qu'elles sont injustifiées, de voir comment et pourquoi on en est rendu là, et quelle métaphysique rendrait possible la réfutation qui s’impose. / The central problem for ethics is epistemic scepticism. This is taken to begin, in modem times, with Hume and to be codified by Hegel’s insistence that no objective account of experience can be given without reference to the subjectivity of the experiencer and unless there is a non-subjective account of the process of representation.Epistemic scepticism proclaims classical natural right as a naturalistic fallacy and, by the introduction of modem natural right, leads inevitably to ethical relativism. Two hundred years of attempts have not produced any refutation of scepticism, nor any theory that could pass Hegel's test. They have instead strongly indicated that there is no way to satisfy these requirements unless the metaphysical question of language is solved first.This thesis will attempt the refutation of the problems of epistemic scepticism, ethical relativism and metaphysical nihilism by shedding light on the meta-theories that are the unspoken assumptions of contemporary philosophy, by showing that they are unjustified and indicating what went wrong and why. It will also provide for the right metaphysics that will allow the required refutation.
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Écriture et métaphysique : dire Dieu après la déconstruction

Nault, François 06 September 2021 (has links)
Qu'en est-il de l'instance théologique dans le texte de Jacques Derrida? Il s'agit de montrer, d'une part, que le texte derridien opère la déconstruction de l'économie théologique et, d'autre part, qu'il pointe vers une pensée anéconomique, dont le champ peut être investi par du théologique. En d'autres termes, la déconstruction derridienne de l'instance théologique n'est pas sans reste. Il paraît possible de dégager l'inscription de ce reste dans le texte même de Derrida: le théologique y paraît comme supplément dans la mesure où il supplée une béance qu'il dessine et laisse ouverte à la fois. À travers le passage incessant et non "relevable" (par exemple sous la forme hégélienne de la synthèse) entre une "déconstruction du théologique" et une "anéconomie théologique" se dessine le caractère athéologique de la déconstruction derridienne, interprétée ici comme discours de l'entré.

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