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Un non-événement qui a pourtant eu lieu : la rencontre entre Gadamer et Derrida

Haché, Luc 06 1900 (has links)
La rencontre tant attendue entre Hans-Georg Gadamer et Jacques Derrida a finalement eu lieu au Goethe-Institut de Paris en 1981. Le dialogue espéré entre l'herméneutique et la déconstruction s'y est cependant à peine engagé. Selon la plupart des commentateurs, la conférence qu'y a prononcée Derrida n'était d'ailleurs même pas liée à la rencontre. Nous ne partageons pas cette opinion. Derrida a choisi de critiquer l'interprétation heideggérienne de Nietzsche, alors que Gadamer venait de faire un plaidoyer inconditionnel en sa faveur. De plus, la structure axiomatique de l'unité et de la totalité que Derrida met en question dans sa conférence est la même que celle qu'il a ailleurs attribuée à l'herméneutique. En mettant en doute la primauté de cette structure, il s'en prenait donc aux fondements de l'herméneutique telle qu'il la concevait. Enfin, sa conférence a laissé entrevoir une conception de l'interprétation dont l'absence d'horizon de vérité exclut l'herméneutique. / The long-awaited encounter between Hans-Georg Gadamer and Jacques Derrida finally took place in Paris' Goethe-Institut in 1981. However, the expectations of a dialogue between hermeneutics and deconstruction were hardly fulfilled. Most commentators even agree that the conference Derrida read on this occasion had nothing to do with the actual encounter. We disagree with this assessment. Gadamer had already openly and unconditionally endorsed Heidegger's interpretation of Nietzsche and Derrida chose this occasion to criticize it. Moreover, he called into question the same axiomatic structure of unity and totality that he had elsewhere presented as hermeneutics' own. By questioning this structure, he was attempting to dismantle the core of what hermeneutics was to him. Finally, his conference provided a glimpse into an interpretative approach that completely excludes the truth-centered interpretation of hermeneutics.
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Phronesis and Energeia : a reading of Heidegger's early appropriation of Aristotelian Phronesis (1922-24) in the light of Energeia

Ayxela Frigola, Carlos 09 1900 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’élucider l’intention, la pertinence et la cohérence de l’appropriation par Heidegger des concepts principaux de la philosophie pratique aristotélicienne dans ses premiers cours. Notre analyse portera principalement sur les notions clefs d’energeia et de phronēsis. La première section de la thèse est préparatoire : elle est consacrée à une analyse étroite des textes pertinents de l’Éthique à Nicomaque, mais aussi de la Métaphysique, en discussion avec d’autres commentateurs modernes. Cette analyse jette les fondations philologiques nécessaires en vue d’aborder les audacieuses interprétations de Heidegger sur une base plus ferme. La deuxième et principale section consiste en une discussion de l’appropriation ontologique de l’Éthique à Nicomaque que Heidegger entreprend de 1922 à 1924, à partir des textes publiés jusqu’à ce jour et en portant une attention spéciale à Métaphysique IX. Le résultat principal de la première section est un aperçu du caractère central de l’energeia pour le projet d’Aristote dans l’Éthique à Nicomaque et, plus spécifiquement, pour sa compréhension de la praxis, qui dans son sens original s’avère être un mode d’être des êtres humains. Notre analyse reconnaît trois traits essentiels de l’energeia et de la praxis, deux desquels provenant de l’élucidation aristotélicienne de l’energeia dans Métaphysique IX 6, à savoir son immédiateté et sa continuité : energeia exprime l’être comme un « accomplissement immédiat mais inachevé ». L’irréductibilité, troisième trait de l’energeia et de la praxis, résulte pour sa part de l’application de la structure de l’energeia à la caractérisation de la praxis dans l’Éthique à Nicomaque, et du contraste de la praxis avec la poiēsis et la theōria. Ces trois caractéristiques impliquent que la vérité pratique ― la vérité de la praxis, ce qui est l’ « objet » de la phronēsis ― ne peut être à proprement parler possédée et ainsi transmise : plus qu’un savoir, elle se révèle surtout comme quelque chose que nous sommes. C’est ce caractère unique de la vérité pratique qui a attiré Heidegger vers Aristote au début des années 1920. La deuxième section, consacrée aux textes de Heidegger, commence par la reconstruction de quelques-uns des pas qui l’ont conduit jusqu’à Aristote pour le développement de son propre projet philosophique, pour sa part caractérisé par une profonde, bien qu’énigmatique combinaison d’ontologie et de phénoménologie. La légitimité et la faisabilité de l’appropriation clairement ontologique de l’Éthique à Nicomaque par Heidegger est aussi traitée, sur la base des résultats de la première section. L’analyse de ces textes met en lumière la pénétrante opposition établie par Heidegger entre la phronēsis et l’energeia dans son programmatique Natorp Bericht en 1922, une perspective qui diverge fortement des résultats de notre lecture philologique d’Aristote dans la première section. Cette opposition est maintenue dans nos deux sources principales ― le cours du semestre d’hiver 1924-25 Platon: Sophistes, et le cours du semestre d’été 1924 Grundbegriffe der aristotelischen Philosophie. Le commentaire que Heidegger fait du texte d’Aristote est suivi de près dans cette section: des concepts tels que energeia, entelecheia, telos, physis ou hexis ― qui trouvent leur caractérisation ontologique dans la Métaphysique ou la Physique ― doivent être examinés afin de suivre l’argument de Heidegger et d’en évaluer la solidité. L’hypothèse de Heidegger depuis 1922 ― à savoir que l’ontologie aristotélicienne n’est pas à la hauteur des aperçus de ses plus pénétrantes descriptions phénoménologiques ― résulte en un conflit opposant phronēsis et sophia qui divise l’être en deux sphères irréconciliables qui auraient pour effet selon Heidegger de plonger les efforts ontologiques aristotéliciens dans une impasse. Or, cette conclusion de Heidegger est construite à partir d’une interprétation particulière de l’energeia qui laisse de côté d’une manière décisive son aspect performatif, pourtant l’un des traits essentiels de l’energeia telle qu’Aristote l’a conçue. Le fait que dans les années 1930 Heidegger ait lui-même retrouvé cet aspect de l’energeia nous fournit des raisons plus fortes de mettre en doute le supposé conflit entre ontologie et phénoménologie chez Aristote, ce qui peut aboutir à une nouvelle formulation du projet heideggérien. / The purpose of this thesis is to sort out the intent, the philosophical relevance and the consistency of Heidegger’s appropriation of the basic tenets of Aristotle’s practical philosophy in his early lecture courses. Our analysis will focus mainly on the key notions of energeia and phronēsis. The first preparatory section of the thesis is devoted to a close analysis of Aristotle’s relevant texts of the Nicomachean Ethics, but also of the Metaphysics, in discussion with other modern commentators. This lays the philological groundwork which will enable us to engage Heidegger’s challenging interpretations on a more secure footing. The second and main section discusses Heidegger’s ontological appropriation of Aristotle’s Nicomachean Ethics from 1922 to 1924 on the basis of the texts so far published, and with a special attention to Metaphysics IX. The main result of section I is an insight into the central character of energeia for Aristotle’s project in the Nicomachean Ethics and, more specifically, for his understanding of praxis, which in its genuinely original sense turns out to be a way of being of human beings. Our analysis recognizes three essential traits to energeia and praxis, two of which stemming from the analysis of Aristotle’s own elucidation of energeia in Metaphysics IX 6, namely immediacy and continuity: energeia expresses being as an ‘immediate unfinished fulfillment’. Irreducibility, the third trait of energeia and praxis, results from applying the structure of energeia to the characterization of praxis in the Nicomachean Ethics, and from contrasting it with poiēsis and theōria. These three features entail that practical truth―the truth of praxis, the ‘object’ of phronēsis―cannot be properly possessed and thus transferred: more than something we know, it is something we are. It is this special character of practical truth that primarily attracted Heidegger to Aristotle in the early 1920s. Section II, devoted to Heidegger’s texts, starts by reconstructing some of the intellectual steps that led him to resort to Aristotle for the development of his own philosophical project, characterized by a profound, yet intriguing intermingling of ontology and phenomenology. The legitimacy and feasibility of Heidegger’s pointedly ontological appropriation of the Nicomachean Ethics is also discussed, on the basis of the results of section I. The analysis of these texts is characterized by the sharp opposition set by Heidegger between phronēsis and energeia in his 1922 programmatic Natorp Bericht, a perspective that strongly diverges from the results of our philological reading of Aristotle in section I. The assessment of this opposition is maintained throughout the discussion of the two main sources―the 1924-25 winter course Platon: Sophistes, and the 1924 summer course Grundbegriffe der aristotelischen Philosophie. Heidegger’s direct commentary of Aristotle’s text is followed closely in this section: concepts such as energeia, entelecheia, telos, physis and hexis―which find their ontological characterization in the Metaphysics or Physics―need to be scrutinized in order to follow Heidegger’s argument and to assess its soundness. Heidegger’s hypothesis from 1922―namely, that Aristotle’s ontology does not fit the insights of his more penetrating phenomenological descriptions―eventually culminates in a clash between phronēsis and sophia which divides being into two irreconcilable spheres and brings Aristotle’s ontological efforts to a dead end. Yet, this conclusion of Heidegger is built upon a specific interpretation of energeia that critically leaves in the shade its performative side, one of its essential traits as Aristotle conceived it. The fact that in the 30s Heidegger himself comes to see this side of energeia provides us with stronger grounds to question the supposed conflict between ontology and phenomenology in Aristotle, which can result in a new formulation of the Heideggerian project.
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La conception de la modernité dans Holzwege de Heidegger

Dion, Jean-François 10 1900 (has links)
Ce mémoire portera sur le problème de la signification, dans la pensée de Heidegger, de la métaphysique moderne, à partir de la conception de l’histoire de l’être qu’il développe dans les années 1930. Plus précisément, nous nous baserons sur l’écrit Die Zeit des Weltbildes, que l’on retrouve dans le recueil nommé Holzwege, mais également, dans une moindre mesure, sur l’écrit Niezsches Wort « Gott ist tot » du même recueil. Nous commencerons par introduire le lecteur à l’idée qu’il se fait de la métaphysique en général dans son rapport à l’homme, et du nihilisme que constitue son histoire, lequel s’accentue à l’époque moderne. Nous rentournerons alors brièvement aux premiers commencements de la métaphysique, chez Parménide et Platon principalement, dans le but de dégager les aspects de la métaphysique moderne qui y ont trouvé leur source. C’est alors que nous entrerons dans le vif du sujet, en expliquant en quoi consiste l’inauguration de la métaphysique moderne chez Descartes qui, face à l’obligation religieuse, pose la confirmation autonome de la vérité qui trouve son lieu propre dans la conscience de soi. Il sera dès lors question de montrer précisément comment se fait cette confirmation par soi-même du vrai, au travers de certaines notions centrales de l’analyse heideggerienne : la pro-position, la présentation et la représentation, l’instauration, la production, l’obtention, la préhension et la compréhension, notamment. Nous analyserons ensuite le mouvement de la volonté du sujet qui sous-tend cette confirmation autonome du savoir jusqu’à son aboutissement chez des penseurs tels que Schopenhauer. Nous mettrons par le fait même en évidence le rapport fondamental, souligné par Heidegger, entre le sujet et son objet, l’homme moderne se soulèvant et se donnant lui-même le statut éminent de centre de référence de toute chose, rapportant à lui-même tout chose. Ce mémoire se terminera par l’analyse que fait Heidegger d’un phénomène propre à la modernité, et donc émanent de la métaphysique qui aura été examinée au préalable, soit la science moderne. Celle-ci constitue la voie privilégiée où l’homme moderne, après avoir sciemment pris position au centre du monde, peut « procéder » dans le monde comme dans son royaume, un monde qui se révèle alors comme étant essentiellement à sa disposition. La science, émanant selon Heidegger de la conception moderne de la vérité et de l’étant, se révèle alors non seulement comme une réalisation de la métaphysique qui aura été analysée dans les chapitres précédents, mais peut-être même comme le phénomène duquel Heidegger semble s’être inspiré pour développer son idée de la métaphysique moderne. / The present thesis explores the nature of the Heideggerian critique of Modern Times and of the metaphysics that constitutes their foundation, a critique that is based on the notion of the history of Being as conceived by Heidegger in the1930s. We will do so through a close reading of Die Zeit des Weltbildes, as well as of Nietzsches Wort « Gott ist tot », two essential writings found in the collection of texts called Holzwege. First, we will have a look at his idea of metaphysics in general, and of nihilism as the principle behind it’s history, of which we will then examine the first phases, leading to the emergence of Modern Times. At that point, we will explain of the nature of the inauguration of this era in Descartes’ philosophy, where he opposes the self-confirmation of truth by the human subject to religious obligation, a confirmation happening in self-consciousness. The modalities of this modern principle of knowledge will be examined, through key notions of Heidegger’s analysis: proposition, presentation, representation, production, objet, prehension, comprenhension, etc. After which a look at the human will as the main motor of this autonomous confirmation of truth, all through modern history up to philosophies such as that of Schopenhauer, is necessary to understand how Heidegger interprets this determination of truth in the light of the relation between man and his world. In his eyes, the Modern Times see man standing up to consciously assert himself as the center of reference of the whole world, bringing everything back to himself, therefore reducing ontology to anthropology. This paper will then, at the end of it’s path, take a close look at the way Heidegger interprets one of Modern Time’s main phenomena, originating according to him in modern metaphysics, that is to say modern science. It will reveal itself to be the privileged way by which man, after his positioning at the center of the world, proceeds through the world as his kingdom, all beings essentially being at his disposal. Modern science, this accomplishment of modern thought, almost seems to be the main inspiration from which he derives his theory concerning the essence of this thought.
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La doctrine de la science de Fichte : idéalisme spéculatif et réalisme pratique

Roy, Manuel January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La négativité en litige : Heidegger, Hegel et l’origine de la négation dialectique

Huot-Beaulieu, Olivier 01 1900 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons d’explorer la patiente explication que Heidegger a poursuivie avec Hegel à propos de l’origine de la négativité – problème qui s’impose de fait à titre d’« unique pensée d’une pensée qui pose la question de l’être ». Partant du constat d’une affinité insoupçonnée entre les deux penseurs quant au rôle insigne qui doit revenir à la négation en philosophie, nous entendons percer à jour les motifs de la constante fin de non-recevoir que Heidegger oppose néanmoins à la méthode dialectique de son plus coriace adversaire. Afin de rendre justice aux différents rebondissements d’une explication en constante mutation, et qui, de surcroît, traverse l’ensemble de l’œuvre de Heidegger, nous procédons à une division chronologique qui en circonscrit les quatre principaux moments. I. En un premier temps, notre regard se porte ainsi sur l’opposition résolue que le jeune Heidegger manifeste à l’égard de la montée du néo-hégélianisme, au nom d’une appropriation toute personnelle de l’intuitionnisme husserlien. Les transformations auxquelles il soumet la méthode phénoménologique de son maître doivent néanmoins laisser transparaître un furtif emprunt à la dialectique hégélienne, dont le principal mérite serait d’avoir conféré une fonction productrice à la négation. II. Le propos d’Être et temps demeure toutefois bien discret quant à cette dette méthodologique, bien que ses vestiges se laissent exhumer, notamment sous la forme d’une négation contre-déchéante dont l’intervention essentielle ponctue l’analytique existentiale. C’est qu’un désaccord subsiste entre Heidegger et son prédécesseur quant à l’origine ontologique de la néantité, qui semble devoir se dérober à toute forme de sursomption dialectique. III. Loin d’être alors définitivement réglé, le problème de l’origine du négatif rejaillit au cœur d’une nouvelle mouture métaphysique du projet heideggérien, la minant peut-être même en son fond. Il s’agit en l’occurrence de disputer à Hegel une compréhension plus originaire du néant, comprise comme témoignage de la finitude de l’être lui-même et s’inscrivant en faux face à l’accomplissement spécifiquement hégélien de la métaphysique. IV. Des tensions qui ne sont pas étrangères à cette délicate entreprise entraînent toutefois Heidegger sur la voie d’un dépassement de l’onto-théo-logie et de l’achèvement technique que Hegel lui a préparé. Il s’agit dès lors de situer l’origine abyssale du négatif auprès d’un irréductible retrait de l’estre, à l’encontre de l’oubli nihiliste auquel Hegel l’aurait confinée en la résorbant au sein de l’absolue positivité de la présence. Par là même, Heidegger propose un concept de négation qu’il juge plus originaire que son contrepoids dialectique, négation à laquelle il attribue la forme d’une réponse interrogative, patiente et attentive à la réticence hésitante de l’événement appropriant. Mais est-ce suffisant pour soutenir qu’il parvient, en définitive, à se libérer de l’embarras dialectique qui semble coller à sa pensée et qui exige de lui un constant effort de distanciation ? Cette thèse entend contribuer à établir les conditions d’une décision à cet égard. / In this thesis we explore Heidegger’s patient engagement (Auseinandersetzung) with Hegel about the origin of negativity – an inescapable problem insofar as it is “the sole thought of a thinking that asks the question of Being”. We begin by noting an unsuspected affinity between the two thinkers with respect to the privileged role that negation must play in philosophy, and from there we elucidate the motives for why Heidegger nevertheless rejects the dialectical method of his toughest adversary. Heidegger’s engagement with Hegel evolved constantly over his entire oeuvre; in order to do it justice we therefore propose a chronology that delimits its four principal stages. I. Firstly, we examine the young Heidegger’s resolute opposition to the rise of Neo-Hegelianism in the name of a very personal appropriation of Husserl’s intuitionism. The modifications that Heidegger made to his master’s phenomenological method nevertheless reveal that he also surreptitiously borrowed from Hegelian dialectic, the principal merit of which was to have granted negation a positive function. II. Being and Time does not openly declare this methodological debt, yet traces of it can be found, notably in the form of a counter-falling negation that plays a marked and essential role in the existential analytic. A disagreement remained between Heidegger and his predecessor as to the ontological origin of nothingness, which seemed to elude any form of dialectical sublation. III. The problem of the origin of the negative, far from having been definitively settled, then resurged at the heart of a new conception of metaphysics within the Heideggerian project, perhaps even undermining its very foundations. Heidegger vied with Hegel for a more originary understanding of nothingness, one which he conceived as a testament to the finitude of Being itself and as opposed to the specifically Hegelian accomplishment of metaphysics. IV. However, the tensions inherent to this delicate enterprise led him to go beyond onto-theo-logy together with the technical completion that Hegel had envisioned for it. From then on, Heidegger sought to situate the abyssal origin of the negative in an irreducible refusal of Being – over against the nihilistic forgetfulness to which Hegel had confined it by having resorbed it into the absolute positivity of presence. In so doing Heidegger proposed a concept of negation that he deemed more originary than its dialectical counterpart, construing negation as an interrogative answer, patient and attentive to the hesitant refusal of the event (Ereignis). But can it ultimately be maintained that Heidegger thereby succeeded in freeing himself, once and for all, from the dialectical troubles that seemingly clung to his thought and from which he constantly strove to distance himself? The present thesis will contribute to settling this very question.
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L’idéalisme et le phénoménalisme leibnizien

Charbonneau, Antoine 08 1900 (has links)
La question de l’idéalisme leibnizien, qui permet d’entrer au cœur de la métaphysique de Leibniz, intéresse encore aujourd’hui de nombreux commentateurs. Ceux-ci utilisent les termes « réalisme », « idéalisme », voire « phénoménalisme », pour caractériser la métaphysique leibnizienne et un travail doit être fait pour rassembler et comparer leurs analyses, ce que nous proposons de faire d’abord dans ce mémoire. Ce sont surtout les textes mêmes de Leibniz qui seront abordés dans le présent travail et qui permettront de proposer la lecture suivante : si la métaphysique leibnizienne est réaliste en ce sens qu’elle met en place une entité elle-même « mind-independent », c'est-à-dire la monade, elle peut être considérée comme idéaliste (idéalisme substantiel), puisque cette entité, étant sans partie et sans étendue, est en ce sens idéelle. Et si tout peut se réduire à cette monade, c’est toute la fondation de la métaphysique de Leibniz qui se retrouve à être idéelle. Or, ceci ne règle pas le statut des corps qui peuvent être considérés soit comme de simples phénomènes réductibles aux perceptions des monades (idéalisme matériel), soit comme des êtres ayant une réalité indépendante d’un esprit, lesquels se réduiraient cette fois aux monades qui les composent (réalisme matériel). Face à ces deux possibilités, nous développerons une position mitoyenne qui défend l’idée que les corps sont en effet composés de monades qui leur procurent une certaine réalité, mais qu’ils dépendront toujours de l’action d’un esprit qui lui seul pourra leur procurer une certaine unité. / Many commentators try to read Leibniz either as an idealist or a realist, adding a phenomenalist reading to theses first two analyses. However, those terms are however often used with ambiguities, making Leibniz sometimes an even more complex philosopher. The first purpose of this master’s thesis is to gather and compare all these interpretations in order to clarify Leibniz’s thought. In this study, his writings will be used to defend the following interpretation : Leibniz can be considered as a realist since he develops a theory where monads act as « mind-independent » entities. Nonetheless, these monads are non-extended and without parts. Therefore, we can present an idealistic understanding of Leibniz, for they are the “basic building-blocks” of his metaphysic. Still, clarifications need to be made concerning the body. It can either be “real”, if it is seen as an aggregate of monads. Or, it can be considered a “mind-dependent” phenomenon if seen as the result of monadic perceptions. We will develop, between these two possibilities, an intermediate position stating that bodies are indeed aggregates of monads (matter realism). However they must be considered as phenomena for this same reason (phenomenalism). Corporeal aggregates require the action of the mind which alone can give them unity. On the contrary monads are said to be unum per se. Bodies are therefore phenomena but precisely well founded in the monads that compose them.
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L'écriture, ou la construction d'un autoportrait protéiforme d'Eugène Ionesco

Oka, Kenji 18 November 2011 (has links)
La présente thèse étudie le rapport entre la vie et l’oeuvre d’Eugène Ionesco selon la perspective de l’autoportrait. Dans ses ouvrages fort divers — essai, roman et théâtre — l’écrivain se penche ouvertement sur sa vie et son passé pour y trouver l’essence de son existence. L’autoportrait ainsi dressé revêt constamment de nouvelles formes. Complexe et transgénérique, il embrasse plusieurs enjeux littéraires et métaphysiques que nous tentons d’analyser et de circonscrire dans le cadre d’une réflexion tripartite. Dans un premier temps, nous étudions la nature de « l’écriture de soi » chez Ionesco en regard des notions d’autobiographie et de journal pour en saisir l’originalité. Nous abordons ensuite l’écriture romanesque de l’auteur afin de montrer d’une part comment ce dernier introduit une dimension autobiographique dans une œuvre fictive et afin de révéler d’autre part son objectif sur le plan de l’écriture de soi. Enfin, nous analysons la nature de l’autoportrait dramatique ionescien du point de vue générique et examinons le mode de représentation de soi « hors de soi », c’est-à-dire, sur scène. / This thesis analyzes the relationship of Eugène Ionesco's life and works through a selfportrait lens. In his rich variety of works across multiple genres, e.g. essays, novels and plays, the author openly examines his life and his past to find the essence of his existence. Thus approached, the self-portrait constantly takes on new forms. Complex and cross-genre, it takes up various literary and metaphysical issues which will be analyzed and delineated through a tripartite approach. Firstly, the nature of self-writing in Ionesco's works will be considered in comparison to the concepts of autobiographical and journal writing in order to appreciate his originality more thoroughly. Next, his novelistic writing will be explored to show, on the one hand, how he adds an autobiographical dimension to fiction, and to reveal on the other hand, his goal as far as self-writing is concerned. Finally, the nature of Ionesco’s dramatic selfportrait will be analyzed from a genre standpoint as will his self-representation from “ outside himself”, that is to say, on stage.
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L’Intelligence de Marguerite Duras. Vers la difficile reconquête du sensible / Marguerite Duras's intelligence. Towards a recovery of sensitivity

Pessaque, Sandrine 06 June 2014 (has links)
La présente thèse se propose d’aborder l’intelligence singulière de Marguerite Duras et pour ce faire, elle retient l’ensemble des écrits : romans, textes de théâtre, écrits journalistiques, scénarios, textes divers. Elle prend en compte le difficile héritage de la Shoah et du stalinisme, et à partir de l'extrême déshumanisation qui a marqué le XXe siècle, elle s’interroge sur le nihilisme propre à la modernité, plus particulièrement sur la manière dont le nihilisme est susceptible de gagner la littérature puisqu’il appert qu’il entre fortement en résonance avec l’univers durassien. La réflexion ne saurait s’en tenir à la sphère historique et elle investit nécessairement le champ philosophique. Le plus important néanmoins n’est peut-être pas tant de révéler le phénomène que de chercher à saisir comment l’œuvre se débat face au néant qui la guette et par conséquent résiste. Dès lors se fait jour un anti-nihilisme au sein de la littérature et la notion de sensible devient par là-même centrale. C’est en effet à une déperdition du sensible que l’on assiste quand le nihilisme se manifeste ; mais le sensible ne se borne pas à jouer le rôle d’un indicateur ; il est bien plus le principe permettant de combattre le néant. Par lui, le cogito brusquement se tait et l’empiétement, figure que notre analyse emprunte à Merleau-Ponty, advient ; par lui, l’intelligence se dérobe à l’intelligible, admet la contradiction et prend le large ; par lui, le désir, expression d’« un plus fort que », se trouve établi au fondement de l’homme, garant de son humanité ; par lui enfin la transcendance est ramenée vers l’immanence de façon qu’il devient possible d’envisager la métaphysique à partir de la chair. / The present thesis aims to examine the unique intelligence emerging in Marguerite Duras's works, and to showcase this, it encompasses a range of her writings including novels, plays, newspaper articles, scenarios and other essays. It takes into account the difficult heritage of the Shoah and Stalinism, and from the extreme dehumanisation that marked the 20th century, it questions itself on nihilism in relation to modernity, specifically the manner in which nihilism is likely to influence literature as it would appear that it is very much present in the Duras universe. The reflection doesn't just cover the historical aspect, it expands fundamentally into a philosophical dimension. The most important thing, however, is probably not so much to reveal the phenomenon but to try and understand how the works struggle to face the coming emptiness and therefore resists. From then on, anti-nihilism rises within literature and as a result, sensitivity becomes central. Indeed, a loss of sensitivity is observed when nihilism manifests itself, however, sensitivity is not just an indicator; it is rather the enabling principle to combat emptiness. With it, the cogito disappears suddenly and the encroachment, thought borrowed from Merleau-Ponty, appears. With it, intelligence shies away from the intelligible, admits contradiction and takes off. With it, desire, the expression of something beyond our control, establishes itself as the foundation of the human being, guaranteeing his humanity. With it finally, transcendence returns to immanence so that it becomes possible to consider metaphysics from the flesh.
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Genèse historique et logique du projet d'ontologie formelle: de l'ontologie traditionnelle à la métaphysique analytique contemporaine / Historical and logical genesis of the project of formal ontology: from traditional ontology to contemporary analytical metaphysics

Richard, Sébastien 24 February 2011 (has links)
Ce travail est consacré à l’étude du projet d’ontologie formelle de la fin du Moyen-Âge à l’époque contemporaine. Issue des recherches du jeune Husserl, l’ontologie formelle est théorie du quelque chose ou de l'objet en général énonçant de manière ontologiquement neutre des lois analytiques, ancrées dans certaines catégories ontologico-formelles, orthogonales à toute ontologie régionale et ne se réduisant pas à celles de la logique formelle, mais leur étant néanmoins corrélées. Une première partie de notre étude visait à montrer l’émergence du réseau conceptuel qui a permis l’émergence d’une telle ontologie. Celui-ci relève de plusieurs disciplines :l’ontologie, la logique, les mathématiques et la psychologie. Ainsi, même s’il s’agit d’un projet métaphysique original, il hérite dans une certaine mesure de la tradition ontologique moderne comprise comme tinologie et issue du processus de noétisation de l’objet de la métaphysique initié par le second commencement de la métaphysique à la fin du Moyen Âge, du problème des représentations sans objet dans la tradition philosophique brentanienne dont devait sortir diverses Gegenstandstheorien, du problème des Gestalten dans cette même tradition et de l’émergence d’une nouvelle conception de la formalité dans la mathématique du XIXe siècle. Les deuxième et troisième parties de ce travail sont consacrées à l’étude systématique de la réalisation technique du projet d’ontologie formelle, en particulier au sein de sa reprise analytique à partir de la fin des années 1970, sous la forme d’une méréologie formelle et de ses multiples extensions (méréotopologie, méréologie temporelle et théorie méréologique de la dépendance existentielle), afin de pouvoir résoudre le problème de l’intégrité ontologique des objets. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Il nome, la poesia e la misura del divino : Proclo interprete della critica di Platone ad Omero

De Piano, Piera 17 September 2013 (has links)
L'analyse de l'interprétation proclienne de la critique de Platon envers Homère, qui se situe à l'intérieur de la «récupération» de la tradition archaïque par le néoplatonisme, est conduite sur deux niveaux herméneutiques, l'un linguistique, l'autre esthétique. La lecture du texte proclien, notamment du Commentaire du Cratyle et des Dissertations Ve et VIe du Commentaire de la République, montre parallèlement comment l'activité assimilatrice, par laquelle un homme donne des noms aux choses et un poète construit des images des dieux, rend le langage et la poésie des activités entièrement intégrées dans le système des relations analogiques qui sont à la base de la structure hiérarchique de la métaphysique proclienne. Grâce à leur nature mimétique le nom et le symbole mythique sont des éléments d'union et d'appartenance de l'humain au divin et pourtant ils peuvent être nommés «mesure du divin». La distribution du réel dans les différents niveaux de l'être permet à l'exégète néo-platonicien de décrire la production poétique comme analogue à celle démiurgique et les voiles symboliques, visiblement obscènes, comme analogues à la procession des ordres divins du Premier Dieu. C'est à partir de cette perspective que, en parfaite harmonie avec la configuration triadique et sérielle du Tout, on peut lire le schéma tripartite défini par Proclus à la fin de la sixième Dissertation comme une distinction entre trois niveaux d'activité poétique et non, comme la plus récente littérature critique a interprété, en trois types de poésie. / The study of Proclean interpretation of Plato's critique to Homer, which is set in the neo-Platonic revival of archaic tradition, is conducted according to two interpretation's levels defined very well, the first one linguistic and the second one other aesthetic. The reading of the Proclean text, in particular the Commentary on the Cratylus and the V and VI Dissertations of the Commentary on the Republic, shows side by side how the assimilative activity, by which a man names things and a poet constructs images of the gods, makes language and poetry activities fully incorporated with the system of analogic relations on which is based the hierarchical structure of Proclean metaphysics. Through their mimetic nature, the name and the mythical symbol are elements of union and tie of the men to the divine and so they can be said «proportion of the divine». The distribution of the real on different levels of the being allows the neo-Platonic exegete to describe the poetic production as an analogous to the demiurgical one and therefore the symbolic veils, visibly obscene, as an analogous to the procession of the divine orders from the First God. It is from this perspective that, in a perfect agreement with the triadic and serial configuration of the Whole, we can read the tripartite schema defined by Proclus at the end of the Sixth Dissertation as a distinction among three levels of poetic activity and not, such as required by the most recent critical literature, in three types of poetry.

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