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Le traitement juridique du trouble mental. Essai sur les rapports entre Droit et psychiatrie / The legal treatment of mental disorder. Essay on the connections between law and psychiatry

Paris, Julien 23 November 2017 (has links)
Pour étudier le trouble mental, le premier réflexe est de se tourner vers la médecine et plus particulièrement la psychiatrie. Pourtant, le Droit n’est pas étranger à cette thématique et la présente étude propose une approche relative au traitement juridique du trouble mental. A partir de la polysémie du mot « traitement » nous analyserons les différentes manières dont le Droit aborde le trouble mental et le degré de liberté qu'il octroie aux personnes atteintes d'une telle pathologie. En effet, la première signification du mot « traitement » fait référence à la façon de s’adresser à une personne. Dès lors, il s'agira de comprendre comment la discipline juridique appréhende les personnes souffrant de troubles mentaux et la différence d’attention portée entre les malades internés et ceux détenus. La seconde acception de ce mot faisant référence à la manière de résoudre un problème, il nous faudra également étudier comment le législateur a réagi aux condamnations de la Cour européenne des droits de l’Homme et aux décisions d’inconstitutionnalité du juge constitutionnel français. Cette seconde signification permettra également d’étudier les raisons du phénomène de vases communicants entre l’hôpital psychiatrique et la prison. Les frontières entre Droit et psychiatrie étant poreuses, l’étude propose également d’analyser les rapports entre Droit et psychiatrie et leurs conséquences sur les malades mentaux. Des relations entre les deux disciplines dépendra l’attitude envers le malade. En encadrant la psychiatrie, le Droit va tenter de favoriser l’accès aux soins et revaloriser la liberté individuelle. Dans un mouvement opposé, la psychiatrie va influencer le Droit et il s’agira pour ce dernier de mettre en place des dispositifs de contrôle et de neutralisation des malades mentaux. L’étude du traitement juridique du trouble mental. Essai sur les rapports entre Droit et psychiatrie se situe au cœur de la rencontre de valeurs et de concepts antagonistes. Droit et devoir, liberté et sécurité, responsabilité et déresponsabilisation ou encore soin et sanction s’entremêlent dans une thématique complexe et passionnante. / To study mental disorder the first instinct is to turn to medicine, especially psychiatry. However, the law does have some sort of connection with this theme and the following study aims at comprehending the legal treatment of mental disorder. Based on the polysemy of the word “treatment” we will analyze the different ways the law deals with mental disorder and the level of freedom to which the mentally ill are entitled. As the most commonly accepted meaning of the word “treatment” refers to the way a person is addressed, the purpose of the following study will be to understand how the law deals with the mentally ill as well as the difference of attention given to the patients who are committed to a mental institution and those who are detained in prison. As the second meaning of the word refers to the way of solving a problem, this study will focus on how lawmakers reacted to the convictions passed by the European Court of Human Rights and to the unconstitutionality rulings rendered by the French constitutional judge. The second meaning of the word will also enable to study the root causes of the phenomenon of communicating vessels between mental institutions and prisons. We will see that the borders between law and psychiatry are porous; that is why the study will aim at analyzing the connections between law and psychiatry as well as their consequences on the mentally ill. The attitude towards sick people will depend entirely on the relationships between the two subjects. By giving a legal framework to psychiatry, the law attempts to promote access to healthcare and to reassert the value of individual freedom. On the other hand, psychiatry will influence the law, which will have to put in place systems to monitor and keep the mentally sick under control. The study of the legal treatment of mental disorder. Essay on the connections between law and psychiatry is at the core of the encounter between antagonistic values and concepts. Right and duty, freedom and safety, accountability and unaccountability, or care and punishment interconnect in a complex and interesting theme.
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Le processus d’individuation, la stigmatisation et les modalités d’intervention conséquents auprès des personnes en situation de dépression à Montréal

Ménard, Jean-Patrick 16 August 2019 (has links)
Cette étude sociologique porte sur la maladie mentale qu’est la dépression au sein de la sphère publique de la ville canadienne et québécoise de Montréal. Depuis plusieurs décennies, au Québec, comme aux quatre coins de la planète, nous observons une montée sans précédent des problématiques de santé mentale. Trop souvent, les gens aux prises avec une dépression sont stigmatisés, exclus, marginalisés, étiquettes, ridiculisés ou simplement formellement « tolérés ». Dans cette thèse de maîtrise, notre objectif est double puisque nous visons à déterminer : (1) En quoi le processus d’individuation permet-il de comprendre la stigmatisation des gens en situation de dépression à Montréal ? et (2) En quoi le processus d’individuation éclaire-t-il les modalités d’intervention auprès des gens éprouvant une dépression ? À travers un travail de terrain et des entrevues exhaustives auprès de 5 acteurs œuvrant au sein de groupes d’entraide à caractère thérapeutiques (ou organismes communautaires en santé mentale) desservant une clientèle dépressive dans la ville de Montréal, nous cherchons, dans un premier temps, à cerner et à déterminer la nature des racines sociologiques de l’emprise de la stigmatisation de la dépression sur les malades psychiques en mettant en cause le processus d’individuation comme mécanisme social actif. Ensuite, nous examinons l’incidence du processus d’individuation sur les modalités d’intervention qu’exercent les 5 acteurs interrogés et intervenants sur leur clientèle avec une problématique de santé mentale. Dans ce contexte sociologique, les 5 entrevues permettent de dégager les singularités du message thérapeutique, des valeurs, des idées transmises et des aptitudes enseignées qui se cachent derrière les interventions thérapeutiques des acteurs interrogés. Ainsi, les résultats de cette étude démontrent qu’à l’arrière-scène des gestes thérapeutiques auprès des dépressifs se dissimule souvent une « idéologie individualisante », où le primat de l’auto-détermination et la responsabilité purement individuelle, pour « être en dépression » et/ou le rester, sont disséminés et répandus lors des interventions, le plus souvent à l’insu des intervenants. Cette étude sociologique de la maladie mentale permet enfin de jeter un nouveau spectre de lumière sur le modus operandi, les implications et les conséquences des interventions thérapeutiques, permettant ainsi de porter un regard critique à propos de l’interventionnisme des groupes thérapeutiques qui est communément appliqué sur les gens en situation de dépression au sein de la ville de Montréal à l’heure actuelle.
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Le nouveau monde de la psychiatrie française. Les psychiatres, l'Etat et la réforme des hôpitaux psychiatriques de l'après guerre aux années 1970

Henckes, Nicolas 13 December 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse le processus de réforme des hôpitaux psychiatriques en France du lendemain de la Seconde Guerre mondiale au milieu des années 1970. Empruntant à l'interactionnisme symbolique une analyse en termes de trajectoire, elle étudie le travail réalisé par les acteurs autour du problème des hôpitaux psychiatriques pour le constituer, le faire avancer, l'orienter ou le réorienter au cours de différentes phases. Elle développe spécifiquement une analyse de l'engagement réformateur comme forme d'engagement singulier reposant sur l'élaboration de visions du monde, la construction d'entreprises réformatrices, la constitution de majorités et le travail sur des publics. Reposant sur le dépouillement des principales revues professionnelles et de plusieurs fonds d'archives d'administrations de la santé, ainsi que sur une série d'entretiens menés avec des protagonistes de l'histoire, la thèse s'attache à saisir les différents projets élaborés au cours de la période, qu'ils émanent des professionnels, de l'Etat ou du travail conjoint d'intervenants en provenance de mondes sociaux différents, et à comprendre leur évolution à travers les interactions des acteurs. Deux thèmes principaux traversent l'ensemble de ces projets : la question du mode de prise en charge des malades mentaux chroniques et la définition du mandat de la psychiatrie. En dernière analyse, la réforme des hôpitaux psychiatriques a été travaillée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale à partir d'une conception de l'intervention psychiatrique et d'une vision de la responsabilité fondées sur l'engagement des professionnels face à leurs patients. Sa trajectoire doit ainsi être analysée dans le cadre des transformations des modes de régulation experts ou professionnalisés de certains secteurs de la vie sociale au cours du XXe siècle.
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La crise de l'enfermement asilaire au Québec à l'orée de la révolution tranquille

Duprey, Catherine January 2007 (has links) (PDF)
L'évolution de la psychiatrie au XXe siècle est intimement liée au développement du réseau de santé du Québec, qui connaît un essor fulgurant sous l'impulsion donnée par des politiques gouvernementales. Or, malgré les investissements soutenus de l'État, le déploiement du réseau de santé, particulièrement dans le secteur de la psychiatrie, ne parvient pas à combler la demande grandissante en soins médicaux, si bien que l'on peut alors parler d'une crise de croissance. Afin de répondre à la pénurie de main-d'oeuvre, le personnel laïc envahit rapidement le milieu hospitalier québécois, dont les communautés religieuses n'arrivent plus à combler les besoins. En outre, le contexte de la Deuxième Guerre mondiale marque un changement de cap important dans la psychiatrie occidentale tandis que se développe une pratique thérapeutique nouvelle venant révolutionner la manière de soigner la folie. En effet, la découverte des neuroleptiques au début des années 1950, jumelée à l'émergence de la psychothérapie, permet au malade de reprendre contact avec le monde qui l'entoure et fait naître l'espoir d'une réinsertion sociale. Avec un discours médical plus optimiste au sujet de la maladie mentale, les disciplines psychiatrique et psychologique connaissent un essor flamboyant dans l'après-guerre et s'imposent rapidement dans les milieux universitaires. De la fusion entre les courants biologique et psychologique émane une approche globale des soins de santé qui fait désormais appel à une équipe multidisciplinaire de professionnels. Avec la médecine psychosomatique, le lien qui se développe entre le patient et le médecin prend une importance capitale dans le processus thérapeutique. La récente curabilité de la maladie mentale vient donc remettre en question l'internement comme solution unique à la folie. La légitimité de l'internement étant compromise, on assiste alors aux débuts d'un mouvement contestataire international au sujet de l'asile. La publication d'études-chocs ne fait qu'aviver davantage ce courant antipsychiatrique qui déferle partout en Occident. La communautarisation devient alors une alternative au modèle asilaire. L'approche communautaire vise à dispenser des services psychiatriques plus spécialisés sur une base régionale, notamment par l'intégration de département de psychiatrie dans les hôpitaux généraux et par la création d'institutions de soins adaptées à une clientèle particulière. C'est sur cette toile de fond idéologique que se dessine la révolution psychiatrique des années 1950 au Québec, au cours de laquelle s'opposent les jeunes psychiatres aux idées modernistes et les psychiatres conservateurs. À partir du recensement des revues médicales, des journaux, des archives, des documents officiels et des différents ouvrages, ce mémoire propose une analyse des grands discours qui animent la communauté psychiatrique de l'époque. Il cherche à faire connaître davantage cette période charnière marquée par le passage de l'enfermement à l'intégration de la folie, période qui reste encore très peu abordée dans l'historiographie québécoise. En plus d'intégrer la problématique dans une dimension internationale, ce mémoire présente la révolution psychiatrique à la lumière du contexte de mutation qui s'opère au sein de la société québécoise à l'aube de la Révolution tranquille. Il souligne aussi l'importance des scandales médiatisés dans l'éclaboussement du système asilaire et de ses partisans, et leur contribution dans la montée d'un mouvement de changement en psychiatrie. Finalement, ce mémoire se termine avec les conclusions du Rapport Bédard de 1962 qui concrétisent de manière officielle la volonté de modernisation de la psychiatrie animée par la nouvelle génération de psychiatres québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Psychiatrie, Désinstitutionnalisation, Asile, Folie, Maladie mentale.
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La critique de l'institution asilaire dans « Le pas de Gamelin » de Jacques Ferron : la question du théâtre

Lambert-Pellerin, Virginie January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur « Le pas de Gamelin », un récit de Jacques Ferron publié en 1987 à titre posthume dans un recueil intitulé La conférence inachevée. Bien qu'il s'agisse de l'ultime tentative de Ferron pour mener à terme un projet qui le préoccupait depuis longtemps, soit de réaliser une grande oeuvre sur la folie, peu de chercheurs s'y sont intéressés. Pourtant, celle-ci est particulièrement riche: Ferron, en dressant le portrait de plusieurs folles auprès desquelles il a travaillé comme médecin à l'asile Saint-Jean-de-Dieu entre 1970 et 1971, formule un véritable réquisitoire contre l'institution asilaire. Or, si la dimension polémique du « Pas de Gamelin » semble être une évidence, les modalités de son inscription dans le texte ont rarement été étudiées. C'est donc ce que nous nous proposons de faire en explorant la piste du théâtre. En effet, après avoir effectué un survol socio-historique de l'évolution de la notion de folie et des mesures qui ont été prises contre elle au cours des siècles, nous serons en mesure de comprendre comment l'internement est souvent la conséquence d'une confrontation entre rôles sociaux et rôles individuels, quand un individu ne se conforme pas aux moules prescrits par la société qui l'entoure. Nous constaterons aussi que, dans un monde où chacun joue son existence dans le regard d'autrui, la frontière entre rôle social, individuel et dramatique est poreuse car, lorsqu'un rôle sert à en masquer un autre, les interactions deviennent théâtralisées. C'est donc en nous appuyant sur ces quelques considérations théoriques que nous pourrons étudier les relations qui unissent les personnages du « Pas de Gamelin ». Nous observerons comment l'usage que font les protagonistes des artifices du théâtre contribue à révéler une théâtralité latente dans l'asile, qui se trouve décuplée par la description que donne Ferron du jeu des folles. En effet, l'auteur, en accentuant leur aspect carnavalesque, démontre leur volonté d'aménager un espace d'unicité individuelle dans cette grande mise en scène ourdie par l'autorité asilaire dans le dessein de forcer l'uniformisation. Enfin, en transposant ce modèle d'interaction sur celui du théâtre dans le théâtre, il nous sera possible de cerner la position qu'y occupe Jacques Ferron, qui se met lui-même en scène parmi les folles et les représentants de l'autorité. Nous verrons ainsi que, tel un fou du roi moderne, Ferron tire profit de sa situation ambivalente entre la médecine et la folie pour critiquer l'institution asilaire et, plus encore, le processus de catégorisation qui y mène. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jacques Ferron, « Le pas de Gamelin », Folie, Théâtre, Critique de l'institution asilaire.
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Wittgenstein et l'héritage de Schopenhauer : de la contemplation du monde à l'expression de la vie / Wittgenstein and Schopenhauer’s legacy : from the contemplation of the world to the expression of life

Monteil, Ariane 29 June 2015 (has links)
La rencontre entre Wittgenstein et Schopenhauer était inéluctable dans la Vienne « fin-de- siècle », fascinée par le philosophe allemand et lasse des exigences d’une rationalité néo-kantienne non exempte de contradictions. Mais le héraut de la volonté aveugle et sans but laisse un héritage difficile à assumer, dans lequel la quête du sens de l’existence et les problèmes d’identité interfèrent avec les conditions très strictes imposées à l’exercice de la pensée et aux formes de la représentation, dominées dans la culture moderne par la recherche incessante des causes et l’idéal de la science. L’exigence éthique et esthétique de Wittgenstein l’incite en réponse à mettre à nu les origines et le développement de toute activité intellectuelle et philosophique. Il suit ainsi d’abord la piste proposée par Schopenhauer à l’intellect en quête d’objectivité et de repos, celui de l’artiste ou du génie osant s’avancer aux limites de la représentation, dans la pure contemplation des idées. Mais ce chemin passe aussi tout près des frontières de la maladie mentale, et l’apaisement de la contemplation intellectuelle passive et détachée de la volonté peut basculer à tout instant dans le chaos d’une forme morbide de désengagement du monde, d’un solipsisme non seulement théorique mais vécu. Wittgenstein peu à peu identifie le solipsisme comme l’archétype de la maladie philosophique, conduisant les jeux de langages à se détacher des formes de vies et des comportements instinctifs qui les ont engendrés. Sa propre vocation philosophique se manifeste au cours de ce processus thérapeutique, comme l’expression d’une lutte vigilante contre les tentations réflexives de l’entendement et un retour humble à l’action dans la vie ordinaire. / Wittgenstein and Schopenhauer’s meeting was inescapable in the ‘End-of-Century’ Vienna, fascinated by the German philosopher and tired by the demands of neo-kantian rationality, itself not immune to contradiction. But the herald of blind and pointless will left a burdening inheritance, in which the quest for the meaning of existence and the problems of identity interfered with the very strict conditions imposed upon the practice of thought and the forms of representation, which, in the modern culture, are dominated by the relentless search for causes and by the ideal of science. Wittgenstein’s ethical and esthetic demands lead him, in answer, to reveal the origins and the development of any intellectual and philosophical activity. At first, he follows Schopenhauer’s path for the intellect looking for objectivity and rest, that of the artist or the genius daring enough to tread at the limits of representation, in the pure contemplation of ideas. But this path comes very close to the frontiers of mental illness, and at any moment, the soothing of passive intellectual contemplation, detached from will, may fall in the chaos of a morbid form of worldly disengagement, that is, of a not merely theoretical solipsism, but also lived. Wittgenstein gradually identifies solipsism as the archetype of philosophical illness, leading his language games to come apart from the forms of life and instinctive behaviors which fostered them. His own philosophical calling is made manifest through this therapeutic process, which expresses a vigilant struggle against the reflexive temptations of intellect, and a humble return to language and action in ordinary life.
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Qu'est-ce qu'une maladie mentale ? : le libre arbitre en question / What is a mental illness ? : and the question of free will

Seydoux, Guillaume 29 November 2016 (has links)
Ce travail a deux principaux objets : 1) montrer que la « maladie mentale » est un concept subjectif définissable au moyen de termes philosophiques premiers ; 2) tirer argument de certaines données de fait de la psychopathologie à l’appui de la thèse sartrienne de la liberté (« L’existence précède l’essence »). Notre point de départ est une définition de la maladie mentale formulée par le psychiatre Henri Ey (1900-1977) : « La folie consiste en l’abrogation du libre arbitre. ». Afin de nous faire une première idée de la signification de cette définition, et de tester aussi sa valeur, nous étudions minutieusement deux exemples : la dépendance au tabac, état dont les psychiatres s’accordent à dire depuis la fin des années 90 qu’il est pathologique, et l’homosexualité, état dont les psychiatres s’accordent à dire depuis la fin des années 80 qu’il n’est pas pathologique. Après nous être avisés que l’énoncé définitionnel formulé par Henri Ey est incorrect d'un point de vue de philosophe, nous rectifions son énoncé comme suit : « Est malade mental celui qui croit sérieusement n’avoir pas de libre arbitre. »; puis nous montrons que cet énoncé définitionnel rectifié est exact, et qu’il permet dans certains cas de répondre à la question : « Cet état est-il, ou n’est-il pas pathologique ? ». Enfin, nous montrons que les descriptions cliniques des comportements des grands psychotiques viennent fortement étayer la thèse sartrienne de la liberté en faisant obstacle à la formulation d’une quelconque loi du comportement humain. / This dissertation has two main aims : the first is to show that “mental illness” is a subjective concept, which can be defined using foundational philosophical terms ; the second is to expound an argument for Sartre’s thesis of freedom (“existence precedes essence”) based upon certain observations in psychopathology. To begin with, we consider a definition of mental illness formulated by the famous psychiatrist Henri Ey (1900-1977): “Madness consists in the abrogation of free will”. In order to familiarize ourselves with this definition, and to put it to the test, we first examine two examples in depth : tobacco addiction, which psychiatrists have qualified as pathological since the end of the 1990’s, and homosexuality, which they have deemed to be non-pathological since the end of the 1980’s. After arguing that Henri Ey’s definition is incorrect from a philosophical point of view, we offer the following amended version : “Those who seriously believe they have no free will are mentally ill.”; we then confirm that this amended definition is correct, and show that by using it we can, in some cases, answer the question : “Is this mental state pathological, or non-pathological ?”. Finally, we show how the clinical descriptions of the behaviours of severely mentally-ill patients support Sartre’s thesis of freedom by rendering any formulation of a law of human behaviour impossible.
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L'inclusion sociale de l'ex-psychiatrisé placé en famille d'accueil : essai de praxéologie pastorale

Robitaille, Marthe January 2001 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les perceptions de personnes atteintes de troubles mentaux suite à une formation de gestion de comportements agressifs adaptée par et pour leurs membres de familles

Chicoine, Gabrielle 09 1900 (has links)
Les écrits rapportent qu’entre 10% et 40% des personnes atteintes de troubles mentaux ont présenté des comportements agressifs depuis l’établissement du diagnostic, et qu’entre 50% et 65% de ces comportements sont perpétrés envers les membres de la famille (Estroff et al., 1998). Or, les aidants naturels se sentent fréquemment démunis devant le comportement impulsif et agressif de leur proche atteint d’un trouble de santé mentale (Bonin & Lavoie-Tremblay, 2010) et la majorité des proches aidants ne reçoivent pas de soutien professionnel (Doornbos, 2001). À cet effet, une équipe de chercheurs et d’organismes communautaires ont mis sur pied un projet de formation adaptée par et pour les familles relativement à la gestion des comportements agressifs de leur proche atteint d’un trouble de santé mentale s’appuyant sur l’approche OMEGA communautaire (Bonin et al., 2011). La présente recherche est inspirée du modèle de Fresan et ses collaborateurs (2007), qui inclut les familles et leur proche atteint dans la prévention de la rechute et le rétablissement de ce dernier. Cette étude avait donc pour but de décrire et analyser, par un devis mixte, les perceptions de l’agressivité, du fonctionnement familial ainsi que de l’observance au traitement médical de personnes atteintes de troubles mentaux, suite à une formation de gestion des comportements agressifs adaptée par et pour des membres de familles, et suivie par leur proche aidant. Des questionnaires auto-administrés ont été remis et complétés par 25 personnes atteintes et comprenaient trois instruments qui étaient : 1. un questionnaire sociodémographique; 2. le Basis-24 (Eisen, 2007) permettant d’évaluer la condition mentale de la personne atteinte; 3. l’Échelle de perception de l’agressivité permettant de mesurer la fréquence et le niveau des comportements agressifs (De Benedictis et al., 2011); et 4. l'Échelle du fonctionnement familial permettant de mesurer le fonctionnement familial (Epstein, Baldwin, & Bishop, 1983). Des questions supplémentaires au questionnaire portaient sur l’observance au traitement médical et sur les changements observés. Des analyses descriptives et corrélationnelles bivariées ont été réalisées pour analyser les données quantitatives. Par la suite, des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de huit personnes atteintes de troubles mentaux dont le membre de famille avait suivi la formation de gestion des comportements agressifs. La méthode d’analyse classique de Miles et Huberman (2003) a été utilisée pour réaliser l’analyse des données. L’analyse des données a permis de dégager les perceptions des personnes atteintes de troubles mentaux au regard de la formation de gestion des comportements agressifs que leur membre de famille avait suivi. Ainsi, le programme de formation OMÉGA adaptée par et pour les familles permettrait d’une part de diminuer l’agressivité et, d’autre part, d’améliorer le climat familial. De plus, selon les personnes atteintes, leur membre de famille était plus à l’écoute et faisait moins preuve d’intrusion, ce qui diminuaient les conflits et favorisaient une meilleure dynamique familiale. Cette étude a mis en évidence qu’il est nécessaire d’impliquer les familles dans les programmes de prévention de la rechute de la maladie mentale dans les soins de première ligne. Cette étude contribue ainsi à l’amélioration des connaissances sur la dynamique famille-patient et sur le rétablissement des personnes atteintes de troubles mentaux. Aussi, cette recherche propose des recommandations pour la recherche, la pratique, la formation et la gestion en sciences infirmières. / Literature reports that between 10% and 40% of people with mental disorders showed aggressive behavior since establishing the diagnosis, and between 50% and 65% of these behaviors are perpetrated against members of the family (Estroff et al. 1998). However, caregivers often feel helpless in the face of impulsive and aggressive behavior of their loved one with a mental health disorder (Bonin & Lavoie-Tremblay, 2010) and the majority of caregivers do not receive professional support (Doornbos, 2001). For this purpose, a team of researchers and community organizations have established a training adapted by and for families in relation to the management of aggressive behavior of their loved one with a mental health disorder based on Community OMEGA approach (Bonin et al., 2011). This research was inspired by the Fresan and collaborators' model (2007), which includes families and their loved ones achieved in the prevention of relapse and recovery thereof. Using a mixed-design, the study aimed to describe and analyze, perceptions of aggression, family functioning and adherence to medical treatment of people with mental disorders, following a training about aggressive behavior management training adapted by and for family members and to which their caregiver attended. Self-administered questionnaires were distributed and completed by 25 people and included three instruments: 1. a sociodemographic questionnaire; 2) the Basis-24 (Eisen, 2007) to assess the mental condition of the person; 3. the perception of aggressiveness scale (POAS) to measure the frequency and the level of aggressive behavior (De Benedictis et al., 2011; and 4. the family assessment device (FAD) to measure family functioning (Epstein, Baldwin, & Bishop, 1983). Additional questions to the questionnaire focused on adherence to medical treatment and the observed changes. Descriptive correlative analyzes and T-test were performed to analyze quantitative data. Thereafter, individual interviews were held with eight persons with mental disorders whose family member was trained in management of aggressive behavior. The classical method of analysis of Miles and Huberman (2003) was used to perform data analysis. The data analysis allowed to identified the perceptions of people with mental disorders with regard to training in managing aggressive behavior that their family member had followed. Thus, the OMEGA training program adapted by and for family members would help on the one hand reducing aggression and on the other hand, improve family atmosphere. Moreover, according to the persons with mental disorders, their family member was more attentive and less intrusive, which decreased conflict and promoted better family dynamics. This study has highlighted the need to involve families in prevention programs about relapse of mental illness in primary care. This study contributes to the improvement of knowledge on the patient and family dynamics and on the recovery of people with mental disorders. Also, this research provides recommendations for research, practice, education and management in nursing.
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Le processus de construction identitaire chez les personnes atteintes de troubles mentaux

Leclerc, Anick 01 1900 (has links)
Des études récentes ont démontré l’importance du travail dans la construction de l’identité. Pour les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique qui se retrouvent la plupart du temps exclues du marché du travail, l’absence d’un emploi suppose une construction identitaire problématique. Dans cette perspective, ce mémoire vise à mieux comprendre ce processus. Le cadre conceptuel utilisé dans cette recherche se base sur les principes de l’approche théorique de Dubar. Il permet d’étudier la reconstruction identitaire à partir de l’interaction entre l’identité revendiquée par les personnes atteintes d’une maladie mentale et l’identité attribuée par des personnes de leur entourage. En conséquence, cette recherche analyse le discours de 28 personnes atteintes d’un trouble mental ainsi que de celui de 6 intervenants sociaux. Nos résultats démontrent la reconstruction de formes identitaires problématiques. La première forme touche la majorité des personnes atteintes de troubles mentaux. Ces dernières aspirent à réintégrer le marché du travail et vivre une vie normale. Toutefois, les intervenants sociaux les perçoivent comme des malades qui ne peuvent fonctionner normalement. La deuxième forme identitaire est reconstruite dans un rapport de concordance entre les perceptions des personnes atteintes de troubles mentaux et celles des intervenants. Les répondants se perçoivent comme étant des malades. Cette identité est validée par les intervenants. La dernière forme identitaire s’inscrit dans un rapport conflictuel qui touche seulement une personne. Cette dernière se perçoit comme une personne malade, mais cette identité est refusée par l’intervenant qui la perçoit comme une personne fonctionnelle et apte à retourner sur le marché du travail. / Recent research has identified the important role of work in a person’s identity. Given that most people who suffer from mental health disorders find themselves unemployed, the lack of exposure to the work environment has a significant effect on the process of their identity construction. This thesis explores the process of identity reconstruction and resulting identity of people having suffering life altering mental health problems who are then prevented from returning to work. Using Dubar as a starting point, we built an analytical model applicable to our research and then applied that model to 28 subject and 6 counsellor interviews. The interviews, qualitative data issued previously from research conducted from 1995 to 1997, were analyzed using NVIVO and then classified according to the requirements of the model. The model consists of four quadrants resulting from the interaction of the identities developed from self perception and from the perception of others. Our results show the reconstruction of identity of people with mental health difficulties is problematic. The first and largest category consists of people who aspire to lead a normal life including regular work. Their counsellors find them unable to work. Our second group, find themselves in agreement with their counsellors. They feel unable to contribute normally to society because they are mentally sick. Our third category has one participant. This is a person who does not have aspirations for a normal life but their counsellor felt they were capable of working and interacting normally with society.

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