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Réformer les syndicats. Une sociologie politique du syndicalisme états-unien des mouvements sociaux des années 1960 aux années 2010 / Reforming Labor Unions. A Political Sociology of US Unionism from the Social Movements of the 1960s to the 2010s

Julliard, Emilien 30 November 2018 (has links)
À partir d’une enquête portant sur deux syndicats majeurs et des centres universitaires spécialisés sur le syndicalisme et les relations professionnelles, cette thèse traite des transformations du syndicalisme états-unien, des mouvements sociaux des années 1960 aux années 2010. Souvent associées à l’idée d’une « revitalisation syndicale », ces mutations sont analysées ici comme des processus de mise en réforme réalisés par des acteurs pluriels (syndicalistes, universitaires, éducateurs syndicaux, consultants, militants associatifs) qui, pour des raisons différentes, ont promu un rapprochement du champ syndical de l’espace des mouvements sociaux et du monde associatif. Des stratégies et des modes d’action devant permettre de syndiquer de nouveaux membres ont été valorisés, de même que des recettes organisationnelles utilisées ailleurs (dans des entreprises et des associations principalement). Ces acteurs ont entendu faire des syndicats des organisations plus « militantes » et « efficaces », en recourant à des savoir-faire et à des représentations de mobilisations des années 1960, ainsi qu’à des dispositifs managériaux. Contrairement à d’autres contextes, notamment à cause d’une adhésion généralement obligatoire pour bénéficier d’une représentation syndicale et être couvert par les accords collectifs négociés avec les employeurs, la réponse apportée à la « crise du syndicalisme » a moins été de chercher à assimiler les adhérents actuels et potentiels à des clients d’organisations leur fournissant des services, qu’à des militants. La thèse montre que ces entreprises réformatrices ont conduit à partiellement délégitimer des pratiques syndicales, des formes d’organisation et les acteurs qui les portent. Elles ont également contribué à structurer les mobilisations syndicales sous forme de campagnes pilotées par des permanents spécialisés, où les membres ne sont bien souvent amenés qu’à jouer un rôle symbolique, éphémère et dirigé. / Based on a study of two large labor unions and labor centers, this dissertation deals with the transformations of unionism in the United States from the social movements of the 1960s to the 2010s. Usually associated with the idea of “union revitalization”, these changes are analyzed here as reform processes conducted by various actors (unionists, academics, labor educators, consultants, activists) who—for different motives—advocated for reducing the gap between the labor union and social movement fields as well as the non-profit sector. Actions for organizing new members were promoted in addition to organizational recipes utilized elsewhere (mainly in corporations and in non-profit organizations). Those actors wanted to make labor unions more “militant” and “effective” by mobilizing tools and views from mobilizations of the 1960s as well as managerial techniques. Contrary to other settings, partly due to union shop—a form of union security clause which requires that any new employees of a unionized worksite become members within a certain amount of time—the answer to the “crisis of labor unionism” has not been to make current and potential members clients of organizations who provide them services, but instead to encourage them to be activists. The dissertation shows that these reforming enterprises led to partially delegitimize labor union practices, forms of organization and the actors who embody them. They also contributed to shaping labor union mobilizations in the form of campaigns managed by specialized staff, in which members tend to have little initiative and only play a symbolic, short-lived part.
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Être visible sur et par internet : le cas de l'État islamique

Crosset, Valentine 02 1900 (has links)
Cette thèse porte sur la visibilité de groupes qualifiés d’extrémistes sur internet. Si plusieurs études ont décrit les différents usages des technologies numériques par des groupes radicaux et la manière dont internet serait un catalyseur de radicalisation, peu d’études ont cherché à analyser la relation constitutive entre un dispositif technique et des militants extrémistes. L’objectif de la thèse est de renouveler le modèle de la visibilité médiatisée de groupuscules qualifiés d’extrémistes, en tenant compte des reconfigurations mutuelles entre les plateformes numériques et le groupe militant. Sur le plan théorique, cette recherche se situe à l’intersection de la théorie de l’acteur-réseau, des software studies et des travaux de Lucy Suchman (2007) sur les dynamiques de reconfigurations mutuelles et permanentes des relations entre humains et machines. Basée sur l’étude du cas de l’État islamique, l’analyse s’ancre dans des données provenant d’un terrain de recherche de type ethnographique, collectées sur un an et demi. L’enquête est composée d’une observation non participante menée sur plusieurs plateformes numériques exploitées par le groupe jihadiste, de l’archivage et l’analyse des traces en ligne, ainsi que d’un corpus documentaire. Nos résultats contribuent premièrement à une meilleure compréhension de la visibilité des groupes qualifiés d’extrémiste sur les plateformes numériques, en démontrant qu’elle est relationnelle, technicisée et conflictuelle. Notre étude fait tout d’abord ressortir qu’on assiste à une complexification du tableau de la visibilité. La visibilité en ligne de l’État islamique nécessite un vaste réseau d’acteurs, tels que spécialistes des médias, militants, spécialistes en cybersécurité et botnets. La visibilité mêle ainsi des procédés hors-ligne et en ligne, décentralisés et centralisés. L’analyse des pratiques quotidiennes de visibilité montre que le travail d’apparence des militants de l’État islamique suit un objectif d’amplification et d’abondance de leur flux informationnel. Le but est d’inonder les plateformes de réseaux sociaux de contenus pro État islamique, afin de mener une « guerre médiatique ». Par ailleurs, les résultats suggèrent que la visibilité est complexe en raison des séries de contraintes et de forces ennemies qui contrecarrent le projet en ligne de l’État islamique, tel que la modération de leurs contenus. Parallèlement, notre étude montre que la présence de ces usagers a redessiné la régulation de ces technologies en les rendant plus contraignantes. Enfin, nos résultats dévoilent que les militants de l’État islamique refusent l’assujettissement face aux suspensions répétées dont ils font l’objet. Pour limiter les effets négatifs de la modération, le collectif travaille activement à mettre en place des tactiques de résistance. Dans un second temps, la thèse s’intéresse aux formes de visibilité que cette médiation technique entre les militants et les plateformes numériques configure. Nous proposons le concept de visibilité technicisée pour rendre compte de la visibilité en ligne des opinions politiques. Ce type de visibilité se fonde sur l’incessant déploiement d’une raison technique. En cela, la visibilité devient une activité spécialisée qui exploite les dimensions techniques et automatisées des technologies numériques, avec leurs normativités propres. Si la visibilité technicisée confère aux utilisateurs du pouvoir pour assurer leur visibilité, la thèse émet certaines réserves quant à la valeur réelle de ce faire-voir. Elle montre que, dans la quête d’efficacité et d’abondance qui la caractérise, ce type de visibilité technicisée généralise un ensemble de comportements nuisibles et de procédures trompeuses pour exprimer une opinion politique. Révélatrices de nouvelles formes de domination et d’asymétrie, nous plaidons qu’elle pourrait à terme contraindre le jeu démocratique. / This thesis focuses on the visibility of extremist groups on the internet. While several studies have focused on describing the different uses of digital technologies by radical groups and the way the internet would operate as a catalyst for radicalization, few studies have sought to analyze the constitutive relationship between the technical apparatus and the militant extremist. The objective of the thesis is to renew the visibility model of groups classified as extremists, taking into account the mutual reconfigurations between digital platforms and the militant groups. At a theoretical level, our study is situated at the intersection of actor-network theory (ANT), software studies and Lucy Suchman’s work (2007) on the dynamic reconfiguration of mutual and permanent relationships between humans and machines. Based on the case study of the Islamic State, this analysis, lasting one and a half years, was anchored in data from an ethnographic research field. The survey consists of non-participant observation of several digital platforms exploited by the jihadist group, online archiving and analysis of online traces, as well as a documentary corpus. Our results contribute to better understanding how groups qualified as extremist develop their visibility on digital platforms, by emphasizing that it is relational, technical and conflictual. First of all, our study demonstrates the evolution to a more complex development of the resources used to obtain visibility. The online visibility of the Islamic state requires a vast network of actors, such as media specialists, activists, cybersecurity specialists and botnets. For this reason, offline and online, decentralized and centralized processes are combined. The analysis of their daily practices shows that the work of Islamic state militants to obtain visibility strive at amplification and abundance of their information flow. Their goal is to inundate social media platforms with their contents, conducting a “media war”. Furthermore, the results obtained suggest that developing visibility is complex due to a series of constraints and enemy forces that thwart the Islamic State project, such as moderation of contents as an example. At the same time, our study shows that the presence of this type of users has resulted in the redesign of the regulation of these technologies, making them more restrictive. Finally, the results reveal that the Islamic state militants are actively working to put in place resistance tactics in order to limit the negative effects of that moderation. In a second step, the thesis focuses on the forms of visibility evolving from this technical mediation between activists and digital platforms. We suggest the concept of technical visibility to highlight the online visibility of political opinions. This type of visibility is based on the deployments of a technical rationality. Therein the creation of visibility becomes a specialized activity using the technical as well as mechanized dimensions of digital technologies, each with their own mode of normativity. If technical visibility gives users the possibility to develop their visibility, the thesis expresses certain reservations as to the real value of this “ faire-voir ”. It shows that this type of technical visibility, due to its characteristic quest for efficiency and abundance of information, generalizes bulk, aggressive, or deceptive activity. This results in new forms of domination and asymmetry. We therefore argue that it could jeopardize democracy.
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Une poéticisation du langage dans les performances musicales nord-occitanes : l'accessoire-bohème, le capital-intellectuel et le marqueur-local

Rougier, Etienne 04 1900 (has links)
Ayant entrepris durant l’année 2019 un terrain ethnographique dans les monts d’Auvergne (et régions périphériques du Massif Central), plusieurs thématiques actuelles des Langues en Danger - thème de plus en plus central dans les études contemporaines d’anthropologie linguistique - seront ici soulevées et discutées. La langue auvergnate est un dialecte nord-occitan situé dans une aire marginale et périphérique de l’aire culturelle occitane, tout autant que de l’espace centralisé français, ce qui fait d’elle à bien des égards, le « patois du patois ». Elle est classée par l’UNESCO parmi les langues les plus menacées d’Europe. Basant ce travail de mémoire sur les questions d’usages linguistiques, je discute des registres, des représentations et des formations socio-culturelles rendus possibles par une action à la fois politique et poétique. Se trouvent au rendez-vous les intellectuels et académiciens de la normativité, les bourgeois-bohèmes du romantisme des derniers locuteurs et, toujours, les « grands absents du discours sur la langue » que sont les locuteurs naturels. Cette série de trois terrains situés à des saisons culturelles différentes, valorise l’approche des fêtes de village, des veillées nocturnes, des assemblées politiques et associatives occitanistes, des cafés urbains anarchistes ou ouvriers dans lesquels la langue se parle à l’heure de l’apéritif ; tout cela dans cet objectif de connoter des usages disruptifs et d’évoquer ces intérêts en revitalisation linguistique pour les potentiels romantique et politique. Si l’on concentre notre étude sur un panoccitanisme représenté notamment par la performativité des usages linguistiques militants et artistiques, il s’agirait d’évoquer dans le langage occitaniste, ces manifestations de création et d’hybridation qui forment d’une langue revitalisée, une langue nouvelle, se défiant du fort monolinguisme français. Cette étude a été complémentée par une approche comparative avec les dialectes occitans du Piémont (Italie), cela permettant de mettre en lumière les influences d’une politique linguistique sur les usages et représentations d’une langue et d’une culture. / Beginning in 2019 an ethnographic field in Auvergne (and peripheral regions of the Massif Central in Southern France), several current themes of Endangered Languages - theme increasingly central in contemporary studies of linguistic anthropology - will be presented and discussed. The Auvergnat language is a North-Occitan dialect located in a marginal area of the Occitan cultural area, as well as the centralized French space, which makes it in many ways the "patois of patois”. It is classified by UNESCO among the most endangered languages in Europe. Basing my research work on the question of linguistic usage, I discuss the registers, representations and socio-cultural formations made possible by activity that is both political and poetical. Intellectuals and academicians of normativity, folklorists of the romanticism of last speakers and, above all, natural speakers, the "great absentees of the discourse on language", meet in these linguistic and cultural settings. The fieldwork reported here focused on village festivals, Occitanist political and associative meetings, and urban anarchist or worker cafes in which the Auvergnat language is spoken. This to evoke the contribution of disruptive practices and concerns for linguistic revitalization to the romantic and political potential of Auvergnat Occitan. This study concentrates on the Panoccitanism represented by the performativity of militant and artistic linguistic usages: these manifestations of creation and hybridization which form a revitalized language, a new language, defying the strong monolinguism dominating France. This study has been supplemented by a comparison with the Occitan dialects of Piedmont (Italy), thus making it possible to highlight the influences of a linguistic policy on the use and representation of a language and a culture.
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Belgitude après la « Nakba ». Une histoire des mouvements belges de solidarité avec le peuple palestinien (1948-1982)

Nieuwenhuys, John 11 June 2021 (has links) (PDF)
FR :La littérature scientifique a abondamment ausculté le conflit israélo-palestinien dans ses diverses facettes, en ce compris son internationalisation. Toutefois, il existe encore trop peu d’études renseignant les rela-tions officieuses qui se sont nouées internationalement entre mouvements non-gouvernementaux autour de cette problématique. Une telle lacune nous empêche notamment de comprendre le parcours et les motivations des activistes qui, lors de la Deuxième Intifada, appelaient en Belgique à replacer la solidarité avec les Palestiniens dans la lignée des grandes mobilisations contre la guerre du Vietnam, l’Espagne de Franco, la Grèce des Colonels, le Chili de Pinochet ou l’Apartheid sud-africain. La présente étude retrace la généalogie et le développement des mou-vements belges de solidarité avec la cause palestinienne. L’argument central est que cette cause a fait partie des luttes emblématiques qu’ont soutenues et dont se sont inspirés plusieurs militants occidentaux, depuis la gauche communiste jusqu’à la Nouvelle gauche. En même temps, la complexité de la question palestinienne a aussi généré de nombreuses dissensions parmi les cercles dits progressistes. Afin d’étudier les propriétés du cas en question, la présente recherche se base principalement sur les archives nouvellement accessibles de ré-seaux militants et pose en substance la question suivante :pour ces réseaux, de quoi la « Palestine » était-elle l’autre nom ?La période étudiée débute avec la naissance de l’État d’Israël en 1948 – et la « catastrophe » ou « Nakba » subséquente pour les Palestiniens. Ce choix doit permettre d’articuler la transition opérée par une certaine solidarité progressiste, depuis un sentiment favorable à Israël vers un engagement en faveur des revendications palestiniennes après juin 1967. L’invasion du Liban par l’armée israélienne en 1982 marque le terminus ad quem de la période étudiée car cet événement correspond symboliquement au moment à partir duquel la cause palestinienne est devenue hégémonique dans l’agenda des principaux mouvements belges voués à la solidarité internationale.Cette recherche a bénéficié d’un soutien de la part du Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, fonds associé du F.R.S.-FNRS.) de 2016 à 2019. / EN: The academic literature has extensively examined the Israeli-Palestinian conflict in its various facets, including its internationalisation. However, there is still too little research on the unofficial relations that have been established internationally between non-governmental movements around this issue. This gap prevents us from understanding the path and motivations of the activists who, during the Second Intifada, called in Belgium for solidarity with the Palestinians to be placed in the line of the great mobilisations against the Vietnam War, Franco's Spain, the Greece of the Colonels, Pinochet's Chile or South African apartheid. The present study traces the genealogy and development of Belgian solidarity movements with the Palestinian cause. The central argument is that this cause has been one of the emblematic struggles supported by and inspiring several Western activists, from the communist left to the New Left. At the same time, the complexity of the Palestinian question has also generated much dissension among so-called progressive circles. In order to investigate the properties of the case in question, the present research is based mainly on newly accessible archives of activist networks and asks in essence: for these networks, what was "Palestine" another name for? The period studied begins with the birth of the state of Israel in 1948 - and the subsequent 'catastrophe' or 'Nakba' for the Palestinians. This choice is intended to articulate the transition made by a certain progressive solidarity from a pro-Israel sentiment to a commitment to Palestinian demands after June 1967. The invasion of Lebanon by the Israeli army in 1982 marks the terminus ad quem of the period studied, as this event symbolically corresponds to the moment when the Palestinian cause became hegemonic in the agenda of the main Belgian movements dedicated to international solidarity.This research was supported by the Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, associated fund of the F.R.S.-FNRS.) from 2016 to 2019. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Regards sur le mouvement Femen, ses actions et ses paradoxes

Dumont, Sophie 05 1900 (has links)
Dans la sphère publique, la nudité est toujours porteuse de signes. Symbolisant la vulnérabilité dans certains contextes, elle peut représenter la folie, la liberté, le désir de choquer, un appel ardent à être écouté. C’est pourquoi les militantes Femen, mouvement féministe activiste, utilisent leur corps comme principale arme de revendication politique, se mettant en scène les seins nus dans leurs manifestations. Malgré leur visibilité qui s’étend maintenant à l’échelle internationale, leurs méthodes de revendications restent très controversées et suscitent de nombreuses critiques. Mais au-delà de ces critiques, de quoi nous « parle » le mouvement Femen? Que nous dit-il sur notre société d’aujourd’hui, sur ses paradoxes, ses tensions et ses rapports de force? Ce mémoire a pour objectif de répondre à ces questions. Il est structuré comme suit : une première partie porte sur l’historique du mouvement et ses orientations ainsi que sur les principales critiques qui lui sont adressées. Cette section présente également le cadre conceptuel du mémoire qui s’articule autour de cinq grands points : la nudité comme outil de contestation politique, la société de l’image, le corps, l’apparence et la beauté, la «résistance urbaine spectaculaire» et enfin, l’engagement et le désengagement militants. La deuxième partie présente la méthodologie, une démarche de type ethnographique comprenant des entretiens semi-dirigés avec des militantes Femen et avec la fondatrice de la branche québécoise ainsi que de l’observation participante lors d’entrainements et de réunions formelles et informelles du groupe. Finalement, la dernière section présente les résultats du terrain. Ceux-ci mettent en évidence les nombreux paradoxes et contradictions inhérents au mouvement, lesquels nous apparaissent comme un condensé de grandes contradictions de notre société. Une société de l’image et du spectacle, où le corps, celui des femmes en particulier, a acquis une centralité particulière et paradoxale. Une société d’individus « libres » mais adhérant à des standards de beauté stéréotypés. Une société où les « causes », celles de la gauche et du féminisme notamment, ont du mal à s’exprimer de façon cohérente, entre autres parce qu’elles sont traversées de tensions internes où l’individu l’emporte trop souvent sur le collectif. Une société, enfin, où le religieux est imbriqué plus que jamais au politique, venant brouiller davantage les lignes de contestation. / In the public scene, nudity always carried signs. Being a symbol of vulnerability in some contexts, it may also represent the madness, freedom, the desire to shock or even an ardent appeal to be heard in some cases. This is actually the reason why activist feminist Femen movement militants are using their bodies as the main weapon of political demands by featuring themselves breast naked in their events. Despite of the visibility of the movement that now extends internationally; their methods of claims remain highly controversial and are the source of several critical. But beyond all these criticisms, what is the Femen movement telling us? What is it telling us about today’s society, on its paradoxes, its tensions and power struggles? This thesis aims to answer these questions. It is structured as follows: A first part focuses on the history of the movement, its directions and the main criticisms addressed to it. This first part is also presenting the conceptual framework of the thesis that is built around five major points: nudity as political protest tool, the image society, the body, appearance and beauty, the “spectacular urban resistance” and finally, engagement and disengagement activist. The second part presents the methodology; an ethnographic approach including semi-structured interviews with Femen activist and founder of the Quebec branch as well as the participant observation during formal and informal trainings and meetings of the group. Finally, the last section presents the results of the field. These highlight the many paradoxes and contradictions inherent in the movement, which we appear as an overview of some of the big contradictions of our society. A society of image and show. Where body, especially women’s body has gained a particular and paradoxical centrality. A society of ‘’free’’ individuals who adhere to stereotypical standards. A society in which "causes", those on the left and feminism in particular, are struggling to speak coherently, in part because of internal tensions crossings where the individual prevails too often on the collective. A society where religion is nested more than ever, blurring once again the protest lines.
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Les entrepreneurs issus de l’immigration maghrébine dans la métropole parisienne : tendances associatives, perspectives d’évolution et activités économiques avec le pays d’origine / Entrepreneurs from North African immigration in the Parisian metropolis : associative tendencies, economic activities with the country of origin and perspactives of the future

Ben Khalifa, Rached 14 February 2012 (has links)
Nous avons investi l’entrepreneuriat maghrébin dans la métropole parisienne, région riche de par sa diversité culturelle, avec comme point de départ les activités associatives auxquelles adhérent nos interlocuteurs. A ce titre, nous avons identifié un certain nombre de regroupements et de réseaux crées par des entrepreneurs maghrébins et qui ont pour objectifs, notamment, de fédérer les efforts pour faire face à la concurrence domestique et de faciliter un retour entrepreneurial au pays d’origine. Sur ce plan, nous avons mis en relief les questions d’efficacité de ces associations, voir même leur transformation en entreprises.Nous avons pu évoquer avec nos interlocuteurs les aspects des diasporas maghrébines, notamment celles se rapportant aux difficultés de transmettre la culture d’origine aux descendants, les jeux avec les doubles identités ou l’assimilation avec tout ce que signifie ce mot.Nous avons aussi, évoqué les effets directs et indirects du retour entrepreneurial sur le marché des pays du Maghreb aussi bien sur le plan de l’intégration ou la désintégration économique, que sur le plan de l’emploi, les qualifications et les compétences ainsi que les modes de gouvernance./. / Absract:We discussed in this thesis the maghrebian entrepreneurial ship in Paris, This capital is known by its cultural diversity . the starting point was the association’s activities that make the business men that we meet. We have identified some entrepreneurial network. These network have as missions to federate des efforts of the maghrebian entrepreneurs to conterbalance the concurrents in France and to guarantee the best conditions for the entrepreneurial return to tha origin country in maghreb.We evoked also in this doctoral work, the aspects of maghrebian diasporas, and the difficulties to transmit the original cultures to the younger generations . the acting with the double culture and or the assimilation full integration in the host society (the frensh community) .We studied also some economic consequences of creating company in the origin country (Tunisia) by the maghrebian business men. Especially the economic desintegration or the integration through out the entrepreneurial establishement either creating compagnies or by some partenarship.Kee words: entrepreneurship, associations, network, diasporas, maghrebian, Paris, identities, culture, economic integration,
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Lettres pures et lettres impures ? : les professeurs de français dans le tumulte des réformes : histoire d'un corps illégitime (1946-1981)

Cardon-Quint, Clémence 09 December 2010 (has links) (PDF)
En 1946, la création de la licence de lettres modernes mit fin au monopole des professeurs de lettres classiques sur l'enseignement du français dans les établissements secondaires. Legs des filières d'enseignement primaire supérieur - sans latin - le professeur de lettres modernes resta longtemps un professeur de français de second rang. Les débats qui entourèrent la genèse de l'agrégation de lettres modernes révélaient au grand jour les fondements incertains de la compétence du professeur de français comme spécialiste de sa discipline. Ce fut donc un groupe divisé et fragilisé qui affronta le double défi de la démocratisation du second degré et de son alignement sur les besoins de l'enseignement supérieur scientifique. Le mot d'ordre de rénovation de l'enseignement du français - mêlant des considérations scientifiques, professionnelles et sociopolitiques - creusa un nouveau fossé entre des professeurs de français, toujours divisés par la question du latin. Loin de jouer un rôle intégrateur, les deux associations de spécialistes, la Franco-Ancienne et l'Association française des professeurs (puis enseignants) de français cristallisèrent les tensions internes au groupe des professeurs de lettres. Devant l'éclatement des pratiques, l'inspection donna la priorité à la préservation d'un enseignement littéraire, centré sur la transmission du patrimoine
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La marocanité associative en France. Militantisme et territorialité d'une appartenance exprimée à distance.

Dumont, Antoine 21 November 2007 (has links) (PDF)
Bien avant la loi de 1981, l'émigration marocaine vers la France a donné naissance à plusieurs associations, qui constituaient alors une extension spatiale du champ politique marocain. Si leurs activités se sont ensuite diversifiées, en s'adaptant aux flux migratoires et à la société française, leur orientation vers l'Etat et l'espace d'origine a persisté, de même que le sentiment d'appartenance marocaine (la marocanité) éprouvé par leurs membres. En 2007, plus de 300 associations en France peuvent ainsi être qualifiées de « marocaines ». L'hypothèse de ce travail est qu'au fil des années, des lieux et des espaces investis par ces mobilisations, les significations que les migrants associés accordent à leur marocanité se sont fortement structurées. Cette structuration, que j'appelle la marocanité associative, est analysée à l'aide d'entretiens individuels, d'observations des actions d'une trentaine d'associations et de la consultation d'archives privées, sur un terrain regroupant dix villes de la région parisienne (dont Paris) et des Pays-de-la-Loire (dont Nantes). L'exploitation de ces données permet de caractériser la marocanité associative en France par une intense circulation associative, des formes de patriotisme à distance, un militantisme de type post-colonial et une territorialité particulière. Ces nouveaux concepts permettent de dépasser de faux antagonismes, entre l'intégration et le « communautarisme » ou entre le territoire national et l'espace transnational, et de comprendre pourquoi et comment un sentiment d'appartenance peut subsister malgré la distance.
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SOS-Racisme, histoire d'une mobilisation "apolitique". Contribution à une analyse des transformations des représentations politiques après 1981

Juhem, Philippe 09 December 1998 (has links) (PDF)
L'émergence d'organisations militantes ou de mouvements politiques nouveaux présente toujours un caractère d'étrangeté et de contingence : pourquoi certains mouvements suscitent-ils un engagement particulièrement fort et rencontrent-ils des soutiens multiples alors que d'autres éprouvent des difficultés à faire parler d'eux et à élargir leur audience au-delà du cercle initial de leurs fondateurs ? Cette thèse portant sur SOS-Racisme – mouvement antiraciste français fondé en 1984 – a donc pour origine une interrogation sur le succès en politique. Pourquoi un groupe de militants syndicaux étudiants relativement marginaux réunis autour de Julien Dray a-t-il souhaité fonder une nouvelle organisation antiraciste, domaine dont ils ignoraient tout ? Comment ont-ils pu rencontrer un succès aussi rapide et quelles ont été les causes de leur déclin relatif ? Comment en outre expliquer que cette mobilisation ait revêtu la forme, discréditée quelques années auparavant, d'un mouvement « apolitique » ? Cette thèse s'efforce de répondre à ces questions en cherchant à lier une interrogation sur les caractéristiques et les motivations des entrepreneurs politiques et un effort pour comprendre les conditions objectives du succès de leur entreprise.<br /> <br />Ce travail s'est d'abord intéressé aux conditions de la fondation de SOS. Il s'agissait de comprendre comment d'anciens militants étudiants d'extrême gauche qui se situaient alors à l'aile gauche du PS avaient pu envisager de constituer une organisation se présentant comme « apolitique ». Il s'agissait aussi d'expliquer pourquoi les fondateurs de SOS avaient choisi de constituer leur nouvelle association à ce moment précis alors qu'ils appartenaient déjà à plusieurs organisations partisanes (PS, MJS, Unef-Id). Mené à partir d'entretiens biographiques avec les membres fondateurs (environ une vingtaine, complétés par une cinquantaine d'entretiens de cadres et de militants de l'association), ce travail tend à montrer que les raisons qui ont déterminé la création de SOS provenaient davantage de la position minoritaire qu'occupaient ses fondateurs au sein des organisations dans lesquelles ils militaient et des chances de reclassement qui étaient alors les leurs au sein du PS, que d'une stratégie antiraciste qu'ils auraient poursuivie. La fondation de la nouvelle association répond donc notamment aux contraintes militantes et professionnelles propres à ses futurs dirigeants. Elle a constitué un moyen déterminant de l'accumulation des ressources politiques de ses fondateurs, ressources qui seront ultérieurement reconverties au sein du PS dans la construction d'un nouveau courant, celui de la Nouvelle Ecole Socialiste (NES).<br />Pourtant, l'analyse des logiques particulières ayant conduit à la formation d'une nouvelle organisation antiraciste ne nous renseignait pas sur les causes de son succès.Ce travail s'attache donc à comprendre les raisons pour lesquelles certaines rédactions avaient initialement consacré autant d'articles et de reportages à une association dont les effectifs et la capacité d'action étaient alors aussi faibles. Il s'agissait de déterminer si la forme adoptée initialement par SOS-Racisme et en particulier l'effort de neutralisation politique mené par sa direction, mais aussi la mise en scène de la spontanéité et de la jeunesse de ses militants, avait pu constituer un élément favorisant l'intérêt surprenant que les journalistes lui ont rapidement manifesté. La constitution d'une base de données des articles ayant été publiés sur l'association dans la presse nationale et la réalisation d'une trentaine d'entretiens auprès des journalistes ayant écrit sur SOS, a permis de déterminer les logiques de la fluctuation des jugements journalistiques portés sur SOS. C'est l'adaptation de la forme adoptée par la nouvelle organisation aux besoins nouveaux de la presse qui va être à l'origine de son succès. En effet, une association antiraciste « apolitique » permet alors à la presse associée à la gauche (Libération, le Matin de Paris, le Nouvel Observateur) de maintenir un positionnement idéologique d'allure progressiste tout en adoptant des stratégies de prise de distance avec leur ancien engagement militant et notamment en rompant avec les pratiques de soutien au gouvernement alors réputées être à l'origine de la baisse des tirages que connaît la presse de gauche. Au contraire, lorsque l'image publique de SOS-Racisme sera de façon croissante associée au PS, à travers la figure de son fondateur Julien Dray, l'appui des journalistes envers SOS s'affaiblira avant que sa mise en cause ne devienne profitable. Le déclin relatif de SOS aura pour origine un retournement de l'attitude de la presse de gauche à son égard lorsque le soutien à l'association ne servira plus les intérêts professionnels des rédactions.<br />Mais pour rendre compte des conditions structurelles d'émergence d'une entreprise de mobilisation «apolitique» sur la question du racisme, il nous restait à expliquer comment cette mise en forme particulière, difficilement envisageable en 1979 ou en 1980 lorsque l'ensemble des organisations antiracistes s'opposait à la politique d'aide au retour des immigrés du gouvernement de Raymond Barre, devient en 1985 la condition même du succès de la nouvelle association. Il fallait comprendre par quels processus politiques et sociaux, l'accession de la gauche au gouvernement en 1981 avait pu transformer la nature et le contenu de l'offre politique des partis de gauche mais aussi entraîner la « neutralisation » des lignes rédactionnelles des journaux qui en étaient proches et le rétrécissement de l'éventail des thématiques politiques disponibles pour les acteurs sociaux. La baisse de la popularité de tout ce qui apparaît lié au gouvernement et à la gauche va ainsi contraindre les fondateurs de SOS-Racisme à mettre en œuvre une mise en forme « apolitique » de leur nouvelle organisation. <br />Ce travail entend donc être une contribution à l'analyse des mouvements sociaux et politiques mais aussi à celle du fonctionnement de la presse. Plus généralement, et au-delà du cas historique étudié, cette étude permet de comprendre les relations qui, au tournant des années 80, unissent différents acteurs de la sphère publique : acteurs politiques, journalistes, experts économiques, intellectuels, etc. En montrant comment les transformations de l'offre politique de la gauche avaient pu modifier « l'ambiance » idéologique de la décennie quatre-vingt – c'est-à-dire la fréquence objective d'utilisation des thématiques politiques en raison de leur inégal rendement social – ce travail représente une contribution à l'analyse des conditions de structuration du débat public en France.
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Cinéma militant et pensée nomade : une expérience cinématographique nomade dans le nord-ouest de l'Argentine

Garcia Blanes, Fernando 03 1900 (has links)
Au cours de l'Histoire, les humains alors nomades sont devenus sédentaires. Est-il possible de tisser des liens entre les différentes formes de nomadisme actuel et une certaine implication politique ? Selon une approche critique des pouvoirs hégémoniques, l'auteur répond à cette question à travers une expérience cinématographique nomade dans le Nord-ouest argentin. Il étudie les relations qui peuvent exister entre une pensée nomade, le militantisme et le cinéma. Suivant les révolutions sociales des années 30 à 70, certains nomades, qui parcouraient le monde comme contestation d'un mode de vie normatif, se tournent aujourd'hui vers un existentialisme quotidien. Quant au cinéma militant argentin, sa pratique passe d'une confrontation révolutionnaire face à l'hégémonie, vers la construction de subjectivités variées et précises. L'agencement entre le cinéma militant et l'expérience nomade mettra à jour l'importance d'une « communication nomade » qui s'installe aux interstices de la contestation sociale et de l'autonomie individuelle. / Throughout history, humans have gone from a nomadic to a sedentary lifestyle. Is it possible to forge links between current forms of nomadism and political involvement? Using a critical approach of the powers of dominating institutions, the author answers this question through a nomadic cinematic experience in Northwestern Argentina. The film studies the relationships that exist between nomadic thought, activism and film. After the social revolutions of the 1930's through the 1970's, nomads who had once challenged conventional lifestyles are IV today turning towards existentialism. Meanwhile, the practice of militant cinema in Argentina has changed from a revolutionary confrontation against hegemony, towards the construction of subjective identities. The link between militant cinema and the nomadic experience brings to light the importance of "nomadic communication" between social protest and individual autonomy. / Durante la historia, los seres humanos pasaron de ser nómadas a sedentarios. ¿Es posible establecer vínculos entre las diferentes formas de nomadismo actual y una cierta implicación política? Según un enfoque crítico de los poderes hegemónicos, el autor responde a esa pregunta a través de una experiencia de cine nómade en el noroeste argentino y estudia las relaciones que existen entre el pensamiento nómada, el activismo y el cine. Siguiendo las revoluciones sociales de los años 30 a los 70, algunos nómadas que vagaban por el mundo como desafío a un estilo de vida normativo, hoy están recurriendo a un existencialismo diario. En cuanto al cine militante argentino, su practica pasa de una confrontación revolucionaria contra la hegemonía, a la construcción de subjetividades variadas y precisas. El agenciamiento entre el cine militante y la experiencia nómada actualizará la importancia de una "comunicación nómada" que se instala en los intersticios de la protesta social y la autonomía individual. / Le film "Exilio o Transhumancia" accompagne ce mémoire.

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