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Les acteurs du développement rural en Isère : canton de Villard-de-Lans 19e-21e siècles / The actors of Rural Growth in Isère : canton de Villard-de-Lans, XIX C.-XXI C.

Della Vedova, Gilles 02 March 2016 (has links)
Territoire supposé « sans histoire », le canton de Villard-de-Lans (Isère), fait partie des points aveugles de l’historiographie. Situé en montagne, donc supposé enclavé, il semble en marge du développement rural tel que le modèle anglais le conçoit. L’approche longitudinale sur deux siècles, et en particulier au cours de la période vers 1830-vers 1930, montre que cet espace est un cas pertinent de construction commune entre des acteurs de nature diverse, situés à des échelles différentes et qui forment un système traversé par des complémentarités et des rivalités. Pour démontrer ceci, l’approche prosopographique questionne la notion de développement rural. Celui-ci, en premier lieu, n’est pas déterminé par les étapes de l’âge industriel. Les Quatre montagnes sont dès la première moitié du 19e siècle un espace intégré aux transformations globales et plusieurs indices révèlent des circulations régulières avec Grenoble, le chef-lieu du département. Si les notables jouent un rôle important, de nombreuses autres familles tissent des liens avec les sociétés et les activités de la plaine. De la recherche des moyens pour demeurer au village au développement qui s’exprime dans un cadre collectif, et qui prend notamment forme dans les conseils municipaux, les familles sont des acteurs décisifs du développement rural. Celui-ci s’appuie, en deuxième lieu, sur l’essor précoce de l’élevage bovin mais également sur le commerce du bois. Progressivement, les bois du délit s’effacent devant l’arbre autour duquel les acteurs se réconcilient. La politique bovine constitue un angle privilégié car elle concerne le plus grand nombre d’individus à l’échelle locale et elle est un cadre pour des jeux d’échelles. L’élaboration d’une construction commune entre les cultivateurs et les acteurs dépêchés par l’Etat, notamment à l’occasion de la reconnaissance par l’Etat de la race bovine de Villard-de-Lans (1864), puis lors de la création d’un concours spécial départemental (1893-1914) met au jour les logiques communes mais également rivales entre les uns et les autres. La notion de spécialisation s’efface devant une orientation renforcée et la pluriactivité reste vivace. Elle démontre la volonté de faire feu de tout bois. Dans le même temps, une filière se construit à travers la station d’élevage (1875) et une segmentation des activités liées à l’élevage. La recherche du développement rural s’exprime, pour finir, à travers la construction d’un système touristique entre le dernier quart du 19e siècle et l’entre-deux-guerres. Celui-ci est, à nouveau, une élaboration commune entre des acteurs qui cherchent à promouvoir cette nouvelle branche industrielle et des sociétés locales qui se servent de leurs atouts (un milieu serti de reliefs élevés mais avec une amélioration de l’accessibilité, l’essor du commerce et de belles forêts) pour investir cette opportunité. La comparaison avec l’élevage évite de parler de spécialisation car plusieurs activités font la renommée du canton de Villard-de-Lans au début du 20e siècle ; elles proposent donc une autre possibilité de développement qui ne soit ni industrielle ni fondée sur une monoactivité et qui ne s’appuie que sur quelques individus. Ainsi, la dimension communautaire reste prégnante, le rapport entre la ville et l’espace rural n’est pas seulement hiérarchisé et les combinaisons des activités permettent de passer, pour une partie des habitants, du maintien à l’essor. La période du dernier quart du 19e siècle à l’entre-deux-guerres est féconde et elle suggère une relecture des évolutions de la seconde moitié du 20e siècle jusqu’à nos jours. / The Villard-de-Lans canton may be deeemed a historiographic “point aveugle”. As a mountainous area, supposedly isolated, it does seem alien to the English model of rural growth.However a diachronic study over two centuries, concentrating upon 1830 to 1930, illustrates the interplay of a variety of actors. A prosopographic method will challenge the very concept of rural growth.To begin with, rural growth is undetermined by the successive steps of the industrial revolution. Ever since the beginning of the XIX C., the “Quatre Montagnes” are involved with the main transformations ; many signs point to regular exchanges with Grenoble, the “chef-lieu” of Isère. Assuredly, the upper classes play an important role but many other families are linked with various types of activities on the plain. Sometimes, they will find the means to stay at home, sometimes they will favour collective growth, thanks for instance to the municipal council. These are major actors of rural growth.Secondly, growth here depends on the early boom of bovine-breeding (“élevage”) as well as on the timber trade.We have concentrated upon the policy of cattle-breeding for it involves the largest number of local actors as well as being the scene of a scale-game. The recognition by the State of the Villard-de-Lans breed (1864) followed by the creation of a “Concours départemental spécial” (1893-1914) enable to discover the interplay, sometimes antagonistic, of farmers and State agents. Pluriactivity remain strong despite the launching of a new industry (breeding facility (1875)) and a segmentation of its various departments.Finally, rural growth delivers itself through the expansion of tourism between 1875 and the interwar period. Here also a common construction is detailed between the active promoters of a new industry and the local societies determined to make the most of this opportunity via enhanced access, commercial development and their beautiful woodland. The category of specialization is irrelevant for many activities, apart from “élevage”, caracterize the “canton” at the start of the XXth C. : growth here is neither industrial nor mono-occupational nor dependent upon a small number of individuals. The community is decisive. There is more than a mere hierarchy between town and country - thanks to the multiplicity of occupations, a section of the population can go from preservation to growth. The rich period from 1875 to the interwar years invites to a reassessment of the contemporary evolution from 1950 to the present.
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Sensibilité aux ambiances lumineuses dans l'architecture des grandes demeures husseinites du XVIIIe - début XIXe siècles.

Karoui, Hind 09 March 2012 (has links) (PDF)
La recherche que nous menons est un essai de reconstitution des ambiances lumineuses dans les grandes demeures des dignitaires du pouvoir beylical du XVIIIe et du début du XIXe siècle (1704-1815), situées dans la médina de Tunis. Notre objectif est de comprendre les rôles respectifs de l' " architecte " et des usagers dans cette " mise en lumière " de l'espace domestique traditionnel tunisois. Deux points essentiels ont articulé notre réflexion. Le premier point concerne le profil des habitants et du chef de la corporation des maîtres-maçons, chargé de la conception et de l'exécution des travaux, le deuxième point porte sur la caractérisation des ambiances lumineuses des espaces de la demeure. Notre méthode d'approche est de type interactionnelle. Elle nous permet de combiner le volet lié à l'histoire-sociale avec le volet expérimental. Cette méthode s'applique à la modélisation géométrique, à la simulation numérique ainsi qu'aux prises de mesures d'éclairement, effectuées dans une des demeures de notre corpus, à savoir dãr Ben Abdallah (quartier Bãb el-Jazîra). Les types de percement et d'éléments de protection solaire qui leur ont été ajoutés, ainsi que leur orientation et leur emplacement dans la demeure, ont été de même analysés. Par ailleurs, à l'aide du logiciel d'éclairement SOLENE (CERMA, UMR, CNRS 1563), nous avons dressé des cartographies d'éclairement, pour décrire trois scènes de vie que nous avons considéré comme étant représentatives de la vie familiale de l'époque. Il s'agit : 1. D'une restitution d'un moment de détente du propriétaire, le ministre Slimãne Kéhia dans son observatoire privé (kushk), 2. D'une rencontre entre son épouse, la princesse Aziza avec ses invitées, dans la salle en " T " de la maison des hôtes, 3. D'une journée de travail, particulièrement laborieuse, vécue par les jeunes servantes noires, à l'occasion de l'approvisionnement annuel de la famille en couscous. Chacune de ces trois scènes se déroulaient à des moments particuliers de l'année et dans un espace spécifique de la demeure. Les résultats obtenus nous ont permis de saisir la relation existante entre les goûts et les désirs des usagers d'une part, les pratiques constructives et le savoir-faire de l' " architecte " d'autre part, avec la qualité lumineuse des espaces habitables. Pourquoi donc ne pas parler d'une " culture de la lumière ", qui se dessine à travers les faits et gestes des habitants et dans leur façon de gérer, d'ajuster et de contrôler les dispositifs d'éclairement par rapport à leur mode de vie, à leurs goûts et aspirations ?
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The rise of the lesser notables in Cairo's popular quarters : patronage politics of the National Democratic Party and the Muslim Brotherhood

Fahmy, Mohamed January 2010 (has links)
Ever since the military takeover of 1952, the post-monarchic political system of Egypt has been dependent upon a variety of mechanisms and structures to establish and further consolidate its powerbase. Among those, an intertwined web of what could be described as ‘patronage politics’ emerged as one of the main foundations of these tools and was utilized by the regime to establish the fundamentals of its rule. Throughout the post-1952 era, political patrons and respective clients were existent in Egyptian politics, shaping, to a great extent, the policies implemented by Egypt's rulers at the apex of the political system, as well as the tactics orchestrated by the populace within the middle and lower echelons of the polity. This study aims at analyzing the factors that ensured the durability of patronage networks within the Egyptian polity, primarily focusing on the sort of social structural reconfiguration that has been taking place in the popular communities of Egypt in the beginning of the 21st Century. Dissecting the area of Misr Al Qadima as an exemplar case study of Cairo’s popular quarters, the research mainly focuses on examining the role of the lesser notables, those middle patrons and clients that exist on the lower levels of the Egyptian polity within the ranks of the National Democratic Party and the Muslim Brotherhood. Henceforth, the sociopolitical agency of these lesser notabilities shall constitute the prime concern of the writing and, in doing so; this research also attempts to draw some linkage between the micro-level features of the popular polities of Cairo and the macro-level realities of the Egyptian polity at large, in the contemporary period.
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)

Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.

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