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La recherche de l’autosuffisance chez Aristote : la rencontre entre l’éthique et la politique

Audet, Jean-Nicholas 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à mieux comprendre l'utilisation du concept d'autarcie à l'oeuvre dans les écrits d'Aristote et, ce faisant, à nous amener à une meilleure compréhension du lien entre l'éthique et la politique dans la pensée aristotélicienne. Pour ce faire, nous commençons tout d'abord par distinguer deux types d'autarcie, à savoir ce que nous appellerons dans la suite l'autarcie divine et l'autarcie humaine. L'autarcie divine doit être comprise comme le fait de se suffire pleinement à soi-même de la manière la plus rigoureuse qui soit et cette autarcie n'est, à proprement parler, attribuable qu'au divin. L'autarcie humaine, quant à elle, est celle qui est à l'oeuvre dans la définition que donne Aristote de la cité, à savoir qu'elle est un regroupement autarcique de personnes visant à vivre et à bien vivre. Par la suite, nous montrons que la pratique de la philosophie, qui est décrite comme une pratique autarcique en EN, X, est difficilement conciliable avec les activités de la cité et la constitution d'une communauté politique. En effet, comme c'est le besoin qui doit jouer le rôle de ciment de la cité, il est difficile de voir comment la philosophie peut s'insérer dans le cadre étatique de la cité, étant donné qu'elle n'est d'aucune utilité et qu'elle est recherchée pour elle-même. Toutefois, puisqu'Aristote ne présente jamais la cohabitation de la philosophie avec les autres activités de la cité comme problématique, nous tentons de voir comment il est possible de concilier la pratique de la philosophie avec la nécessité pour l'individu de vivre en cité. C'est en examinant la notion de loisir que nous en venons à conclure que la philosophie doit y être reléguée afin de pouvoir être pratiquée. C'est aussi en associant la philosophie au loisir et en étudiant le rôle que celui-ci doit jouer au sein de la cité que nous sommes en mesure de voir se dessiner le lien entre l'éthique et la politique. / This dissertation tries to gain a better understanding of the concept of autarkeia which is present in the writings of Aristotle. Doing this, we are also able to get a clearer idea of the link between ethics and politics in the aristotelian thought. In order to achieve this, we start by distinguishing two types of self-sufficiency : the divine self-sufficiency and the human self-sufficiency. The divine self-sufficiency is to be understood as the fact of being fully self-sufficient in the most rigorous way. Strictly speaking, it is only the divine that can be granted of such a self-sufficiency. On the other hand, the human self-sufficiency is the one effective in the aristotelian definition of the polis, which is the self-sufficient grouping of persons aiming at living and good living. After that, we show that the practice of philosophy, which is described as a self-sufficient activity in NE, X, is hardly possible as an activity of the polis and cannot participate in bringing a polis to life. This is founded in the fact that for Aristotle, it is the needs that keep people together, united in a polis, and considering that, it is difficult to see how philosophy could be part of this, because it is totally useless and searched for itself. However, we try to see how it would be possible to conciliate the practice of philosophy with the necessity for a human to live in a polis, because Aristotle never speaks of it as being problematic. The answer of this so-called problem is to be found in the notion of leisure, by relegating philosophy to this part of a human life in order for it to be practiced. It is also by associating philosophy and leisure that we can draw the link between ethics and politics.
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Souveraineté, démocratie et gouvernance mondiale chez David Held : le problème de la démocratie au-delà de l’État national

Bossé, Martin 04 1900 (has links)
Dans le contexte de la mondialisation contemporaine, le développement d’une structure de gouvernance à plusieurs niveaux nous oblige à revoir notre compréhension de la souveraineté de l’État et de l’exercice de la démocratie. Notre objectif consiste à présenter la pensée de David Held au sujet des conséquences de ces transformations de la gouvernance politique sur la théorie démocratique. Dans un premier temps, nous analyserons les conséquences de l’atténuation de la souveraineté de l’État, dorénavant partagée avec diverses organisations supranationales, sur la théorie de l’État démocratique moderne. Nous verrons comment Held répond au déficit démocratique constaté au sein de ces organisations, en adaptant le principe de subsidiarité au système de gouvernance multicouche émergeant, et ce, afin de rétablir la congruence entre les décideurs et les destinataires de leurs décisions, caractéristique de l’activité (libérale) démocratique. Dans un deuxième temps, nous présenterons les fondements normatifs du modèle théorique qu’il préconise pour assurer la démocratisation de ce nouveau système de gouvernance. Nous verrons pourquoi, selon Held, la poursuite de l’idéal démocratique exige aujourd’hui la mise en oeuvre d’une variété de droits, inspirés des valeurs sociales-démocrates, qu’il faut enchâsser dans le cadre constitutionnel de toutes les institutions de gouvernance du monde contemporain. De plus, nous dégagerons les objectifs institutionnels qu’il faut atteindre afin de parvenir à la réalisation d’une social-démocratie mondiale. Nous conclurons avec une brève analyse critique de son interprétation du principe de subsidiarité et de son approche “du haut vers le bas” (top-down) des processus conduisant à la démocratisation des institutions supranationales. / In the context of contemporary globalization, the development of a multi-layered structure of governance forces us to reexamine our understanding of the sovereignty of states and of the practice of democracy. Our objective consists in outlining the thinking of David Held concerning the consequences of these transformations of political governance on democratic theory. First, we shall analyze the consequences of the weakening of the sovereignty of states, from now on shared with diverse supranational organizations, on the theory of the modern democratic state. We shall see how Held responds to the democratic deficit noticed within these organizations, by adapting the principle of subsidiarity to the emerging multilayered system of governance, in order to restore the congruence between decision-makers and the recipients of political decisions, characteristic of the (liberal) democratic activity. Secondly, we shall present the normative foundations of the theoretical model which he recommends to ensure the democratization of this new system of governance. We shall see why today, according to Held, the pursuit of the democratic ideal requires the enactment of clusters of rights, inspired by social-democratic values, which it is necessary to set in the constitutional framework of all the institutions of governance of the contemporary world. Furthermore, we shall see what institutional objectives it is necessary to meet for the realization of a global social democracy. We shall end with a brief critical analysis of his interpretation of the principle of subsidiarity and of his top-down approach to processes leading to the democratization of supranational institutions.
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Imagination et individuation dans la philosophie de Spinoza : La science intuitive comme imagination libérée

Cloutier, Philippe 07 1900 (has links)
La philosophie de Spinoza cherche à concilier et réunir trois horizons philosophiques fondamentaux : l’émanation néo-platonicienne (l’expression), le mécanisme cartésien (cause efficiente), et les catégories aristotéliciennes (Substance, attribut, mode). Ce premier point est pris pour acquis. Nous expliquerons que cette tentative sera rendue possible grâce à la conception nouvelle, au 17e siècle, de l’actualité de l’infini. Nous examinerons ensuite les conséquences de cette nouvelle interprétation, qui permet de rendre l’individu transparent à lui-même sur un plan d’immanence, expressif par rapport à une éminence qui le diffuse, mais déterminé dans une substantialité fictive entre objets finis. En proposant le pouvoir de l’imagination et des prophètes comme point de départ et principe actif du conatus, nous montrerons que la distinction, chez Spinoza, demeure toujours une fiction. Pour conclure, nous serons en mesure de signaler en quoi le Zarathoustra de Nietzsche relève d’une volonté de poursuivre le travail entrepris par Spinoza. / Spinoza’s philosophy is an attempt to reconcile three fundamental perspectives : neo-platonician emanation (expression), Cartesian mechanism (efficient cause), and Aristotelian categories (Substance, attribute, mode). This first point is taken for granted. We will argue that this attempt is made possible by the new modernist conception of an actual infinite. We will then examine the consequences of this new interpretation, viz. to allow self-transparency by internal immanence of an individual who is expressive of an eminence that diffuses him, while at the sime time being substantially determined in the knot of finite objects. We will then propose imagination and prophets as a starting point and active principle of the conatus’ effort, in order to show that all distinctions, in Spinoza’s philosophy, rely on a power to forge fictions. In conclusion, we will argue that Nietzsche’s Zarathoustra is an attempt to catch and pursue Spinoza’s intuitions.
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L'éveil dans le « Sûtra de Vimalakîrti »

Pelletier, Jean-Sébastien 08 1900 (has links)
Notre analyse porte sur la notion d’éveil au sein du Sûtra de Vimalakîrti. Premièrement, nous présentons et comparons les modèles d’éveil exposés dans ce texte, soit la figure du bouddha et – surtout – celle du bodhisattva; nous analysons leurs deux grands traits caractéristiques, c’est-à-dire la connaissance transcendante et les méthodes habiles, puis élaborons leur rôle par rapport à l’éveil. Il apparaît d’emblée que la connaissance transcendante est une connaissance non discursive de la réelle nature de toute chose et qu’elle est une condition nécessaire à l’éveil, alors que les méthodes habiles – aussi appelées expédients salvifiques – constituent la myriade de moyens rusés et provisoires conçus et employés par les bouddhas et bodhisattva dans le but d’amener les êtres ignorants à l’éveil et d’ainsi les libérer de l’attachement et de la souffrance. Dans le second chapitre, nous caractérisons l’état de conscience de l’éveillé à l’aide de notions telles la non-dualité, la non-discrimination et la non-pensée, puis présentons la conception de la pratique méditationnelle soutenue dans notre sûtra. Nous montrons que l’état d’éveil est un état de conscience non discriminateur au sein duquel l’identité personnelle et les phénomènes – ou la dualité sujet-objet – sont reconnus comme étant des illusions ou, plus précisément, des constructions mentales et langagières. Ainsi, la méditation apparaît comme étant une méthode habile provisoire dont les buts sont essentiellement la déconstruction du paradigme dualiste de la pensée discursive et la réalisation qu’il n’existe, ultimement et paradoxalement, aucune réelle entrave à l’éveil et aucune pratique méditationnelle nécessaire à l’expérience de l’éveil. / Our analysis pertains to the notion of awakening in the Vimalakîrti Sûtra. Firstly, we present and compare the models of awakening exposed in this text, namely the figure of the buddha and – especially – that of the bodhisattva; we analyze their two major characteristic traits, that is to say transcendent knowledge and skillful means, and elaborate on their relation to awakening. We quickly find that transcendent knowledge is a non discursive knowledge of the real nature of all things and that it is a necessary condition to awakening, whereas skillful means – also called salvific expedients – constitute the myriad of clever and merely provisory means conceived and used by buddhas and bodhisattva in order to bring all ignorant beings to awakening and thus to liberate them from attachment and suffering. In the second chapter, we characterize the state of consciousness of the awakened through notions such as non-duality, non-discrimination and no-mind, and present the conception of meditational practice upheld in our sûtra. We show that the state of awakening is a non discriminating state of consciousness in which personal identity and phenomena – or the subject-object duality – are recognized as illusions or, more precisely, as mental and linguistic constructions. Meditation thus appears to be a provisory skillful mean, the goals of which are the deconstruction of discursive thought’s dualist paradigm and the realization that, ultimately and paradoxically, there exist no real obstacles to awakening and no necessary meditational practice to the experience of awakening.
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Le primat de l’éthique sur l’ontologie dans l’œuvre d’Emmanuel Levinas

Thibeault, Vincent 08 1900 (has links)
Ce mémoire analysera une des thèses majeures de l’œuvre d’Emmanuel Levinas, à savoir le primat de l’éthique sur l’ontologie. L’argumentation se penchera surtout sur la description phénoménologique de l’approche de l’altérité, incarnée dans la concrétude du visage du prochain et dans laquelle se retrouve l’idée de l’infini, inspirée dans sa formulation de Descartes. Cette idée, n’étant pas qu’un simple concept mais plutôt une réalité phénoménale transcendante, amène Levinas à questionner le rôle de la conscience thématisante dans l’expérience morale, caractérisée par son immédiateté et par la présence d’un Autre. Est-ce que l’essentiel de la conscience se comprend comme liberté et savoir ? Y aurait-il un autre aspect, oublié par la rationalité que Levinas qualifie de grecque, qui serait plus propre à décrire la conscience ? L’ontologie ne repose-t-elle pas sur une conception de l’homme comme un sujet autonome et en contrôle ? Par ses fines analyses plutôt ontologiques dans Totalité et infini, et par sa prose plus déconstructrice d’Autrement qu’être, ou au-delà de l’essence, Levinas ébranle les fondations du sujet moderne tout en ramenant au centre des préoccupations philosophiques une idée que la tradition occidentale a eu tendance à évacuer, c’est-à-dire l’altérité. Et cette altérité, irréductible aux concepts immanents de la conscience d’un sujet, est ce qui justifie le primat de l’éthique, posant devant le je un tu qui appelle et demande une responsabilité absolue. Plusieurs auteurs et commentateurs seront mis à contribution, dont surtout Husserl et Heidegger, ainsi que S. Critchley, B. Bergo, J.-M. Salanskis et Jacques Roland. / This paper will analyze one of the major theses of the work of Emmanuel Levinas, his affirmation of the primacy of ethics over ontology. The argument will concentrate on the phenomenological description of the approach of Otherness, incarnated in the concreteness of the neighbour’s face, in which we could encounter the idea of infinity. This idea would not be a concept, but a transcendent phenomenal reality, leading Levinas to question the role of thematizing consciousness in the moral experience, characterised by the immediacy of the presence of an Other. Does the essential part of consciousness consist of liberty and knowledge ? Is there not another aspect, forgotten by a rationality qualified as Greek, which would be better suited to the nature of consciousness? Does ontology rely on a subject conceived as autonomous and in control of its destiny? Through his analysis in an ontological language in Totality and infinity, and through his deconstructive prose in Otherwise than Being, Levinas compromises the very core of the modern subject, bringing back to the forefront of philosophical inquiries an idea that the western tradition tended to evacuate from its discourse : Otherness. And this Otherness, irreducible to the immanent concepts of a subject’s consciousness, is what justifies the primacy of an ethic, positioning the I in front of a you that demands absolute responsibility. The contribution of several authors and commentators will be taken into account in this paper, mainly Husserl and Heidegger, but also S.Critchley, B. Bergo, J.-M. Salanskis and Jacques Roland.
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L’éthique de la valorisation des bases de données et des banques de matériel créées à des fins de recherche : une étude empirique et normative

Smith, Elise 06 1900 (has links)
Ce mémoire examine plusieurs questions d'éthique auxquelles font face les chercheurs universitaires en ce qui concerne la valorisation (le partage, la réutilisation et la commercialisation) des bases de données et des banques de matériel. Dans un premier temps, nous présentons les résultats d'une étude qualitative du point de vue de vingt deux chercheurs à l'Université de Montréal, qui révèle les nombreuses limitations à la valorisation, y compris le manque de ressources, le consentement à la recherche, la confidentialité des participants ou patients et la compétition entre chercheurs. Malgré ces limitations, le partage de bases et de banques est la forme de valorisation la plus acceptée par les chercheurs à l’Université de Montréal. De plus, ce partage est préconisé dans la documentation scientifique comme un idéal de la science. Dans un deuxième temps, nous démontrons que si le partage de bases et de banques est primae facie une norme éthique généralement acceptée, les limitations à cette norme devraient être davantage comprises et justifiées. Pour ce faire, nous présentons une analyse des limitations principales du partage des bases et des banques qui révèle que la plupart de ces limitations sont causées par des manquements à l’intégrité de la recherche (manque de collégialité ou de confiance). Dans un troisième temps, nous terminons en proposant des recommandations et des pistes de réflexion afin de susciter un plus grand partage éthique des bases de données et des banques de matériel tout en respectant certaines contraintes justifiables. / This master’s thesis focuses principally on the ethical issues faced by university researchers in the valorization (sharing, reuse and commercialization) of databases and material banks. First, I present the results of a qualitative study on the perceptions of 22 researchers at the Université de Montréal regarding various limitations to valorization, including the lack of resources, consent processes, participant confidentiality and competition between researchers. Despite these shortcomings, the sharing of databases and material banks is the mode of valorization most accepted by researchers at the University of Montreal. This sharing is advocated in the scientific literature as an ideal or norm of science. Second, I argue that if such sharing is prima facie ethical and beneficial, then practices which would limit sharing should be better understood and justified. I present an analysis of the main limitations to sharing which reveals that instances of a lack of integrity in research (that undermine collegiality or trust) are at the root of many of these limitations. Third, I conclude with reflections and general recommendations to achieve greater ethical sharing while still acknowledging the existence of certain justifiable constraints. / La recherche du premier chapitre de ce mémoire a été menée en collaboration avec les co-chercheurs suivants: Catherine Olivier et Michel Bergeron.
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Wittgenstein et le conventionnalisme : une critique du contextualisme sémantique de François Recanati

Bazinet, Charles 08 1900 (has links)
Dans Literal Meaning, François Recanati cherche à montrer que ce qui est dit lorsqu’une phrase est prononcée correspond à un contenu fondamentalement pragmatique. À cet effet, il propose deux arguments généraux qui consistent à faire valoir que ce qui est dit est indéterminé si l'on s'en tient aux règles de la sémantique. Le premier de ces deux arguments tente d’établir que dans bien des cas, le contenu sémantique supposément associé à une phrase ne correspond pas à ce qui est dit. Le second est plutôt une élaboration de la thèse wittgensteinienne suivant laquelle la signification des types linguistiques est indéterminée. Pour ma part, je soutiens que si nous adoptons effectivement une conception wittgensteinienne de la signification, certains des exemples supposés illustrer le premier de ces deux arguments peuvent et doivent être critiqués. / In Literal Meaning, François Recanati argues that what is said when a sentence is uttered corresponds to a content that is fundamentally pragmatic. To this end, he proposes two general arguments according to which what is said will be indeterminate if we stick to the rules of semantics. The first of these two arguments tries to establish that in many cases, the semantic content supposedly associated with a sentence does not correspond to what is said. The second one is rather an elaboration of Wittgenstein’s thesis to the effect that the meaning of linguistic types is indeterminate. As for me, I claim that if we indeed adopt a wittgensteinian conception of meaning, some of the examples that are supposed to illustrate the first of these two arguments can and should be criticized.
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Justice réparatrice et théorie de la responsabilité : problématique de la réconciliation dans un contexte de transition : les cas du Chili, de l’Argentine et de l’Afrique du Sud

Faye, Cheikh 03 1900 (has links)
Les gouvernants d'État qui émergent de conflits politiques - guerre civile, dictature - sont confrontés à des demandes que inconciliables que les auteurs estiment pourtant indispensables. Ils font face à l'exigence de justice pénale formulées par les victimes et la revendication d'impunité émanant des auteurs de crimes, très souvent, constitués par les anciens responsables de l'État. Le châtiment, en effet, ne permet ni la pacification ni la démocratisation.Il devient, dès lors, explicite que la sortie de crise peut prendre des voies autres que celle de la sanction pénale. La justice réparatrice apparaît ainsi comme un type de justice susceptible de faire droit aux demandes des offenseurs et des offensés en favorisant la paix et la démocratisation. On lui adresse pourtant des critiques ayant trait à la déresponsabilisation des individus ou à l'incrimination de tout le monde dans l'exécution des crimes perpétrés. L'objectif ultime est de favoriser la délibération, entre les offenseurs et les offensés, sur les crimes. Il faut cependant prémunir un tel dialogue contre les risques d'instrumentalisation. Dans les Commissions Vérité le discours tourne autour essentiellement des thématiques des droits de l'homme, des excuses, du pardon et de l'amnistie. Toutefois, l'usage de ces notions ne fait pas disparaître comme enchantement la haine de certaines victimes. / The rulers of state policy emerging from conflict – civil war, dictatorship – face irreconcilable demands that their authors consider, however, essential. They face the requirements of criminal justice formulated by victims and the demands of impunity emanating from the perpetrators, often constituted by former officials in charge of the state. The punishment, indeed, does not allow neither the peace nor the democratization. It is therefore clear that the exit of the crisis can take ways other than the punishment. Restorative justice appears as a kind of justice that may grant the requests of offenders and offended by promoting the peace and the democratization. Yet it faces critics relating to the disempowerment of individuals and the criminalization of everyone in the execution of the committed crimes. The ultimate goal is to foster discussion between the offenders and the offended. It is, however, necessary to protect such a dialogue against the risk of instrumentalization. In Truth Commissions, the discourse turns essentially around the themes of human rights, apologies, forgiveness and amnesty. However the use of these concepts does not magically make disappeared the hatred of some victims.
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L’Anthropologie de l’Alcibiade de Platon : l’être humain considéré comme la partie rationnelle de son âme

Boulet, Jacques 04 1900 (has links)
Qu’est-ce que l’être humain ? La question se pose depuis plusieurs millénaires. Platon n’y échappe pas et il suit l’inscription du temple de Delphes, le fameux « connais-toi toi-même », lorsqu’il cherche à mieux cerner l’homme dans ses écrits. Cette quête de l’essence de l’homme est présente à plusieurs moments de l’œuvre de Platon, mais nous sommes d’avis qu’il ne suggère jamais de définition de l’homme aussi claire que dans l’Alcibiade. Toute la fin de ce dialogue se consacre à cette question et l’on y trouve un Socrate avide de partager sa propre pensée sur le sujet. Les commentateurs de ce dialogue ne s’entendent pourtant pas sur la signification que l’on doit donner à ce développement parfois obscur sur l’essence de l’homme. Plusieurs affirment que l’homme y est présenté comme étant essentiellement son âme, d’aucuns que l’homme y est la réunion du corps et de l’âme, et d’autres encore que l’homme y est plutôt présenté comme étant la partie rationnelle de son âme. Les trois chapitres de ce mémoire présentent et analysent les arguments principaux de chaque camp dans le but de trancher la question. Il y est défendu que dans l’Alcibiade l’homme est, de manière approximative, son âme, mais que de manière plus précise, il correspond à la partie en lui qui domine, soit sa raison. Il y est également suggéré que cette conception de la nature humaine est reprise ailleurs dans le corpus platonicien. / What does it mean to be human? Plato is one of many to have pondered the eternal question and followed the famous Temple of Delphi inscription, “Know thyself.” While the quest for the essence of humanity is present in many of Plato’s writings, I believe that the Alcibiades gives us his clearest definition. Indeed, the entire ending of the dialogue is devoted to it, with Socrates enthusiastically offering his thoughts on the matter. Scholars are of different minds as to the proper interpretation of this somewhat obscure passage on the essence of human nature. Some argue that Plato is portraying man as primarily defined by his soul, others that the body and soul are both part of the definition of man, and others still, that man is the rational part of his soul. The three chapters of this thesis outline and analyze the main arguments of each school of thought in the hopes of resolving this contentious question. The argument will be made that in the Alcibiades, man is defined broadly as his soul, but more specifically as the dominant part of himself, his reason in other words. It will also be suggested that a similar portrayal of humanity is found in other works by Plato.
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La critique kierkegaardienne de Hegel ou l’exception qui confirme la règle

Loignon, Pierre Etienne 08 1900 (has links)
Ce mémoire cherche à faire ressortir la teneur philosophique de la critique kierkegaardienne de Hegel en s’inscrivant dans la lignée des travaux de Thulstrup et de Stewart. Comme plusieurs grands penseurs, Kierkegaard est apparu bien après sa mort sur la scène de l’histoire de la philosophie occidentale et ses œuvres les plus lues sont surtout celles concertant Hegel, de sorte que son anti-hégélianisme est vite devenu une affaire bien connue. En 1967, Thulstrup produit le premier travail consacré à l’ensemble de la critique kierkegaardienne de Hegel, travail dont les résultats confortent l’idée selon laquelle Kierkegaard n’aurait rien à voir avec Hegel. Mais il suscitera aussi, en 2003, la réaction de Stewart, qui trouve avant tout, derrière les allusions kierkegaardiennes à Hegel, une critique de ses contemporains hégéliens danois. Or, si Stewart éclaire brillamment l’historicité kierkegaardienne, il laisse de côté sa teneur philosophique. Notre mémoire tâchera donc de présenter une conception de l’œuvre kierkegaardienne comme exception, à partir de laquelle nous serons à même de comprendre allégoriquement son rapport à Hegel comme confirmation de la règle. Pour ce faire, nous produirons une exposition rassemblant thématiquement les allusions kierkegaardiennes à Hegel, ce qui permettra de constater chez Kierkegaard une variation sur le plan éthique à partir de 1843, problème qui ne peut s’expliquer que par une concrétisation de l’exception vers une forme particulière du religieux. / Following the works of Thulstrup and Stewart, this thesis seeks to highlight the philosophical content of the Kierkegaard’s critics of Hegel. Like many great thinkers, Kierkegaard appeared long after his death on the stage of history of Western philosophy and since it is mainly his works where Hegel is mentioned that are read, its anti-Hegelianism soon became a well-known case. In 1967, Thulstrup produced the first work devoted to Kierkegaard's entire critique of Hegel, whose results support the idea that Kierkegaard has nothing to do with Hegel. But in 2003, it will also create Stewart's response, which finds primarily, behind the allusions from Kierkegaard to Hegel, a critique of his contemporaries Danish Hegelians. But if Stewart brilliantly illuminates the historicity of Kierkegaard, he leaves aside its philosophical content. Our dissertation will therefore try to present a conception of the work or Kierkegaard as exception, from which we will be able to understand his relation to Hegel allegorically as confirmation of the rule. To do this, we will produce a thematic exposition of the allusions to Hegel by Kierkegaard, which will permit to reveal a change in Kierkegaard’s conception of the ethical from 1843, a problem that can only be explained by a concretisation of the exception by the way of realizing of a particular form of religion.

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