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Política externa e Estado frágil na Guiné-Bissau : crises multidimensionais e o papel dos organismos internacionais "CPLP & CEDEAO" (1973-2014)Carvalho, Ricardo Ossagô de January 2016 (has links)
L’étude part de la prémisse de l’analyse de la politique étrangère bissau-guinéenne en considérant le processus de la formation de l’État dans la période de la postindépendance, travers de leurs faiblesses (la dépendance) et de leurs potentiels (l’autonomie) par rapport au système mondial. Ainsi, l’étude s’insère dans le cadre temporel d’accumulation historique et institutionel de la Guinée-Bissau dans le système mondial contemporain (1973-2014).Notre hypothèse est que la politique étrangère bissau-guinéenne peut avoir résulté de deux facteurs: (a) des facteurs internes associés à l’instabilité politique et à la mauvaise gestion des ressources donnés; et (b) des facteurs externes liés à la mauvaise conduction de la politique étrangère et du financement externe, dans ses relations avec les organisations internationales. De ce fait, l’objectif de cette thèse de doctorat a été comprendre la politique étrangère de la Guinée-Bissau, en tenant compte le processusde la formation de l’État national, en considérant les crises multidimensionnelles et le rôle de deux organisations internationales – la Communauté des Pays de la Langue Portugaise (CPLP) et la Communauté Économique des États de l’Áfrique de l’Ouest (CÉDÉAO) – dans ses lignes directrices de politiques publiques, en obsérvant le degré d’influence de ces organisations internationales et le progrès atteint, ou non, au début du XXIème siècle. Dans le cadre de cette étude, nous avons choisi la période de la postindepéndance pour être étudiée, dans laquelle nous avons délimité trois phases différentes pour analyser la politique étrangère de la Guinée-Bissau, deux organisations internationales et ses impacts dans la politique intérieure; sont-elles: (a) phase du parti unique (1973-1993) – dont le but principal a été examiner si la politique étrangère a impacté, ou non, dans la faisabilité de l’État-nation bissau-guinéen et au projet de coopération internationale et à l’aide extérieure; (b) phase découlant de transition politique, d’exécution de la démocratie et de la première eléction jusqu’au coup politique (1994-1998), réformes politiques, constitutionnelles, économiques et son impact dans la politique étrangère; et (c) phase d’instabilité politique, économique et social au pays, coups et contrecoups (1998-2014) qui ont causé des impacts directs ou indirects dans la politique étrangère de la Guinée-Bissau, en considérant la dispute et le conflit idéologique des organisations qui sont objets de cette étude (CPLP et CÉDÉAO) et qui font part de la même. / O estudo parte da premissa de análise da política externa guineense levando em conta o processo de formação do Estado na pós-independência a partir de suas fragilidades (dependência) e de suas potencialidades (autonomia) em relação ao sistema mundial. Assim, o estudo se insere no marco temporal de acúmulo histórico e institucional da Guiné-Bissau no sistema mundial contemporâneo (1973-2014). A nossa hipótese é que apolítica externa guineense pode ter resultado de dois fatores: (a) fatores internos associados à instabilidade política e ao péssimo gerenciamento de recursos doados; e (b) fatores externos relacionados à má condução da política externa e do financiamento externo, na sua relação com organismos internacionais. Com isso, o objetivo dessa tese de doutoramento foi compreender a política externa da Guiné-Bissau, levando em conta o processo de formação do Estado nacional, tendo em conta as crises multidimensionais e o papel de dois organismos internacionais- Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP) e Comunidade Econômica dos Estados da África Ocidental (CEDEAO)- nas suas diretrizes de políticas públicas, levando em consideração o grau de influência destas organizações internacionais e o progresso ou não alcançado no início do século XXI. Neste estudo, o período pós-independência foi o estudado, no qual delimitamos três períodos distintos para analisar a política externa da Guiné-Bissau, dois organismos internacionais e os seus impactos na política interna; são eles: (a) período de partido único (1973 a 1993) - cujo objetivo principal foi analisar se a política externa teve ou não impacto na viabilização do Estado-Nação guineense e o projeto de cooperação internacional e ajuda externa;(b) período decorrente de transição política, implementação da democracia e primeira eleição até o golpe político (1994-1998), reformas políticas, constitucionais, econômicas e o seu impacto na política externa; e (c) período de instabilidade política, econômica e social no país, golpes e contragolpes (1998 a 2014) que causaram impactos diretos ou indiretos na política externa da Guiné-Bissau, levando em consideração a disputa e o conflito ideológico dos organismos objetos deste estudo (CPLP e CEDEAO) que da mesma fazem parte. / The study starts from the premise of analysis of the Guinean foreign policy, taking into account the process of formation of the State in the post-independence, through its weaknesses (dependence) and its potentialities (autonomy) regarding the world system. Thus, the present study is inserted in the time frame of historical and institutional accumulation of Guinea-Bissau in the contemporary world system (1973-2014). Our hypothesis is that the Guinean foreign policy can result of two factors: (a) internal factors associated to the political instability and to the terrible management of donated resources, and (b) external factors related to the bad conduction of foreign policy and of external financing, in its relationship with international organisations. Thereby, the aim of this doctoral thesis was to understand the foreign policy of Guinea-Bissau, considering the process of formation of the national State, taking into consideration the multidimensional crises and the role of two international organisations (CPLP and ECOWAS) in its guidelines of public policies, considering the degree of influence of such international organisations and the progress, or not, reached at the beginning of the XXI century. Therefore, in this study, the period of post-independence was studied, in which we will delimitate three different periods to analyse the foreign policy of Guinea-Bissau, two international organisations and its impact on domestic politics. They are: a) period of a single party (from 1973 to 1993) - whose main purpose is to analyse if the foreign policy had, or not, the impact into the viability of the Guinean nation state and the project of international cooperation and foreign aid, b) period due to political transition, implementation of democracy and first election until the political coup (1994-1998), political, constitutional and economic reforms and its impact on foreign policy, and c) period of political, economic and social instability in the country, coups and anti-coups (from 1998 to 2014) that caused direct or indirect impacts, in the foreign policy of Guinea-Bissau, considering the dispute and the ideological conflict of the organisations object of this study (CPLP and ECOWAS) that the same is part.
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Le ministre des Affaires étrangères : naissance et évolution d’un représentant de l’État / The French Secretary for Foreign Affairs : birth and evolution of a fully-fledged political representative of the StatePierry, Laëtitia 20 June 2011 (has links)
L’évolution historique de la fonction ministérielle montre que c’est dans la distanciation progressive du régime politique français d’avec la conception personnalisée de la souveraineté de l’État que résident les conditions principales de son autonomie. Mais, c’est précisément parce qu’il a toujours été un instrument du Pouvoir exécutif suprême et rarement un membre à part entière de celui-ci que la doctrine juridique française le définit exceptionnellement comme un organe de décision. Or, à la faveur de la mondialisation des échanges étatiques, le droit international positif vient inopinément trancher ce débat interne en ouvrant le champ de la représentation étatique, traditionnellement réservé aux organes exécutifs suprêmes des États, au ministre des Affaires étrangères. Au regard de la pratique diplomatique internationale, le rôle du chef du Quai d’Orsay serait alors l’objet d’une double appréciation. Selon qu’on l’envisage sous l’angle du droit constitutionnel français ou du droit international, son statut et ses fonctions seront définis tantôt restrictivement, tantôt extensivement. Cette fluctuation inscrit le ministre des Affaires étrangères dans un cadre d’action où coexistent des sources juridiques aussi riches qu’évanescentes: les usages propres à l’action diplomatique française se disputent, ainsi, à ceux découlant des nécessités de la vie internationale. Ce faisant, le flou normatif qui baigne la fonction du ministre français des Affaires étrangères lui garantit une souplesse stratégique dans ses relations avec l’étranger, mais il constitue également sa principale faiblesse face au Pouvoir politique national. En effet, indépendamment de la forme du régime, l’amplitude du rôle ministériel est demeuré en tous temps tributaire des rapports de force qui se nouent au niveau de la direction de l’État. Le rang subalterne que le ministre des Affaires étrangères occupe au sein du Pouvoir exécutif est, donc, un héritage monarchique auquel la France est constitutionnellement attachée. Pour autant, la pratique républicaine, telle qu’elle est éclairée par le droit international positif actuel, tend à transcender le rôle instrumental du ministre en lui concédant, dans le silence de la Constitution, le statut de représentant politique de l’État à part entière / The evolution over time of the role of the Foreign Secretary in France shows that the principal conditions of his autonomy lie in the progressive distancing of the French political regime from a personalized conception of State sovereignty. It is precisely because he has always been an instrument of the Supreme executive power without being really a member of it that the French juridical doctrine defines him but in very rare instances as a decision-making entity. In the wake of an increasing globalisation of exchanges between states, international positive law unexpectedly puts an end to his internal debate by widening the field of state representation –hitherto reserved to the supreme executives of states – to the Foreign Office, or the Secretary for Foreign Affairs. In the eyes of international diplomatic practice, the role of the French chief of the “Quai d’Orsay” could then be understood in two ways : whether they are considered in the light of French constitutional law or in that of international public law, his status and his function are defined either restrictively or extensively. This variation places the French Foreign Secretary in a framework of action in which diverse juridical sources coexist in their richness as well as in their evanescent nature : the habitual practices of French diplomacy contend with those that stem from the requirements of international relations. At the same time, the difficulty of pinning down the function of the French Secretary for Foreign Affairs gives him more strategic leeway in his relations with other countries, but is also his main weakness at the level of domestic political power. Indeed, whatever the regime, the scope of a minister’s role has always been dependent on the powers that vie for influence at the head of the state. The secondary role played by the Secretary within the Executive is consequently a legacy of monarchical times with which France still has strong constitutional ties. However, republican practice, seen in the perspective of international positive law, tends to transcend the instrumental role of the Secretary, by giving him, in the absence of Constitutional guidance, the status of a fully-fledged political representative of the State
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L'Union européenne et le soutien aux capacités africaines de maintien de la paix: Espaces sectoriels et processus d'institutionnalisation au sein de la politique étrangère européenne / European Union and support to African peace-keeping capacities: social fields and institutionalisation processes in the EU foreign policyLoisel, Sébastien 21 November 2014 (has links)
A partir du milieu des années 1990, l’Union européenne (UE) s’est progressivement affirmée comme l’un des principaux partenaires des organisations régionales africaines en matière de paix et de sécurité. Des pratiques de soutien aux capacités africaines de maintien de la paix notamment se sont développées au niveau européen avec la création d’instruments dédiés et l’engagement de moyens financiers de plus d’1,1 Md€. Ces pratiques relèvent de ce que l’on appelle communément de la coopération militaire, mais elles sont apparues bien avant que ce domaine d’activité soit explicitement évoqué dans les traités. Elles ont en outre la particularité de s’être institutionnalisées non seulement dans le cadre de la Politique européenne de sécurité et de défense (PSDC), mais également dans celui de la coopération européenne au développement alors que ce dernier se limite traditionnellement à des activités de nature civile. Elles fournissent à ce titre un objet privilégié pour étudier les processus d’institutionnalisation à l’oeuvre au sein de la politique étrangère européenne en dehors des modifications successives des traités et du découpage des politiques qu’ils consacrent. Ces processus d’institutionnalisation renvoient en effet ici aux processus par lesquels sont produites et transformées les règles formelles et informelles qui régissent les pratiques au sein d’un espace social donné (Stone Sweet et al. 2000 ;Fligstein, 2001).<p><p>L’émergence et l’institutionnalisation de ces pratiques au niveau européen ne peuvent être réduites à une logique fonctionnelle ni au produit de rapports de force interétatiques, institutionnels ou bureaucratiques. Leur compréhension nécessite de prendre en compte la différenciation des espaces sociaux (ou secteurs) qui structurent les jeux d’acteurs au sein de la politique étrangère européenne autour d’enjeux, de règles et de luttes spécifiques (Buchet de Neuilly, 2005a ;Mérand, 2008a). Le soutien de l’UE aux capacités africaines de maintien de la paix apparaît dans cette perspective comme le produit de luttes récurrentes au sein et à l’intersection des secteurs du développement et de la sécurité qui en ont partiellement reconfiguré les représentations dominantes et les règles établies. Ces luttes ont mobilisé des acteurs distincts en réaction à des chocs externes différents ou interprétés différemment selon les secteurs considérés. Elles ont également suscité des résistances spécifiques et abouti à des pratiques sectoriellement différenciées.<p><p>Au-delà de leur enjeu manifeste, celui du maintien de la paix en Afrique, l’émergence et l’institutionnalisation de ces pratiques révèlent ainsi certains des jeux sectoriels et intersectoriels qui se déploient au sein de la politique étrangère européenne autour de la définition des modalités légitimes d’usage et de contrôle de ses ressources. Au sein du secteur du développement, ces luttes se sont concentrées sur la légitimité d’utiliser des fonds dédiés à la coopération pour financer des activités de nature militaire. Au sein du secteur de lasécurité, elles ont porté sur l’agrégation au niveau européen de ressources diplomatiques et militaires nationales au détriment de modes d’action bilatéraux et d’arènes de coordination non spécifiquement européennes comme l’OTAN ou l’ONU. A l’intersection de ces deux secteurs enfin, elles se sont cristallisées autour du degré de contrôle des diplomates sur les ressources propres à l’aide au développement ou, en d’autres termes, autour du degré d’autonomie dont bénéficient les acteurs de développement européens vis-à-vis de la PESC/PSDC. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La politique étrangère roumaine, 1990-2006: acteurs, processus et résultatsIvan, Ruxandra 17 April 2007 (has links)
Cette thèse se propose de répondre à la question suivante: quels sont les facteurs qui influencent les décisions stratégiques de la politique étrangère roumaine? Il y a trois séries de facteurs qui ont été considérées. La première concerne les facteurs liées aux héritages historiques, qui sont examinés sous le double aspect des évènements concrets et des mentalités. La deuxième série de facteurs se réfère aux influences internes sur la prise des décisions: architecture institutionnelle et légale, partage des compétences, relations informelles entre les détenteurs des fonctions relevantes pour la politique étrangère roumaine, partis politiques et opinion publique. Finalement, la troisième série de variables concerne les facteurs externes au système politique. Deux dimensions sont ici examinées: une dimension géopolitique, qui vise la distribution de la puissance, et une dimension institutionnelle, qui détermine le poids des organisations internationales et régionales dans la prise des décisions. / Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La politique étrangère britannique au début de la guerre froide : le cas de la crise de Berlin 1948-49 / British Foreign Policy at the Beginning of the Cold War : the Case of Berlin Crisis 1948-1949Yeganeh Cary, Niaz 17 November 2017 (has links)
Si la gestion de la crise de Berlin 1948-1949 est d’emblée une affaire anglo-américaine pouvant déboucher sur un affrontement avec les Soviétiques, l’observateur est très rapidement confronté à une littérature qui traite du sujet massivement du point de vue états-unien. Le point de départ de ce travail consiste à dissocier le front anglo-américain contre l’URSS en explorant la voix du Royaume-Uni dans la résolution de la crise de Berlin alors qu’un gouvernement travailliste, ayant obtenu pour la première fois une majorité confortable aux élections en juillet 1945, est au pouvoir. Pour ce faire, nous interrogeons ce cas d’étude selon deux axes. Le premier concerne la signification particulière des micro-débats dans les instances gouvernementales en charge de la gestion de la crise berlinoise. Ce cadre spécifique ne peut éluder un deuxième niveau d’analyse qui relève du contexte général dans lequel le processus décisionnel s’opère, renvoyant à la politique étrangère des années Attlee et à la politique d’occupation du Royaume-Uni en Allemagne après 1945. La thèse défendue est que l’étude micro-historique de la gestion britannique de la crise berlinoise prend tout son sens si celle-ci est appréhendée dans sa dimension duale, c’est-à-dire spécifique et globale. En effet, le problème berlinois est géré par une multitude d’instances gouvernementales, situées à Londres ou dans la zone d’occupation allemande, avec des acteurs qui ne sont pas tous au Parti travailliste. Dès lors, comment peut-on caractériser leur style décisionnel à l’aune des débats qui sont considérés comme des micro-récits d’un événement de la guerre froide naissante ? En outre, cette analyse micro-historique témoigne d’une politique britannique élaborée vis-à-vis de l’Allemagne depuis la Deuxième Guerre mondiale avec la participation active de certaines figures travaillistes issues d’un parti qui a longuement œuvré pour des relations harmonieuses dans les affaires internationales. Dans ce cas, comment peut-on distinguer la perception britannique du problème allemand à partir de 1940 ? Ces deux niveaux de contextualisation globale permettent ainsi de comprendre les catégories notionnelles autour desquelles s’organisent les micro-récits de la gestion britannique de la crise de Berlin. Le cadre analytique de ce travail qui utilise l’approche interprétative de Mark Bevir donne également à voir des caractéristiques d’une conception et d’une pratique de la politique étrangère par le Parti travailliste qui héberge plusieurs courants en son sein. / The Berlin crisis 1948-1949 has received some attention in scholary literature on the origins of the Cold War. But the British part has been poorly served compared to the American. This thesis examines the British decision-making process during the Berlin crisis considering that the Labour Party formed its majority government for the first time in July 1945. It offers a detailed examination of the Berlin crisis tackled as a specific case study through which it becomes possible to analyse the debates in a variety of governmental structures dealing with an issue which also pertained to the general context of the Attlee years’ foreign policy as well as to the British occupation policy in Germany after 1945. This thesis argues that the Berlin crisis can be properly understood if it is contextualised in its twofold dimension i.e. at specific and global levels. Firstly, the British decision-making process involved a variety of actors in London or in the occupied zone of Germany who were not all from the Labour Party. Thus, how can the decision-making process be characterised by studying the multi-faceted debates during this prominent 11-month event of the early Cold War? Secondly, the Berlin case also refers to the British policy towards Germany outlined during the Second World War with key Labour politicians’ active contribution. Considering that the Labour Party had long advocated harmonious international relations, what has the British perception of the German problem since 1940 highlighted? The dual contextualisation of the Berlin crisis within Labour foreign policy, on the one hand, and within the framework of British occupation policy in Germany, on the other hand, offers a better understanding of the story-telling of its decision-making process. Besides, using Mark Bevir’s interpretive method, this thesis helps evaluate British role during the Berlin crisis as well as the Labour Party’s approach to foreign policy in the early Cold War.
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La politique opérationnelle de l'Union européenne dans le cadre de la PESC : singularités et cohérences / The operational policy of the European Union within the framework of CFSP : peculiar and coherentDaniel, Elise 08 July 2016 (has links)
La Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) est la politique de l'Union Européenne qui suscite le moins d'intérêt et le moins d'attention dans la doctrine de droit de l'Union Européenne. Ce statut d'enfant-perdu de la doctrine s'explique aisément : la Politique étrangère et de sécurité commune multiplie les singularités, et en tout premier lieu celle d'être généralement présentée comme étant la politique intergouvernementale par excellence de l'Union européenne. La PESC présente également la singularité d'être une politique opérationnelle. Plus de trente opérations civiles et militaires ont ainsi été menées au-delà des frontières de l'Union européenne. La PESC présente également la singularité d'être une politique opérationnelle. Plus de trente opérations civiles et militaires ont ainsi été menées au-delà des frontières de l'Union européenne depuis 2003 et le recours aux mesures restrictives ne faiblit pas. De la même manière, la conduite et la réussite de telles opérations a nécessité tant la mise sur pied d'institutions, d'organes et d'agences que l'établissement d'une base industrielle et technologique de défense et d'un marché intérieur de la défense. Le développement et l'affermissement de cette politique opérationnelle de l'Union européenne ne se sont cependant pas faits sans l'intervention des institutions européennes. Le Parlement, la Commission européenne et la Cour de justice de l'Union européenne exercent, au contraire, un contrôle politique, financier et juridictionnel toujours plus poussé sur cette politique. C'est alors la fin de la singularité de la Politique étrangère et de sécurité commune, laquelle tend à devenir comme les autres et à s'inscrire en cohérence avec le modèle d'intégration de l'Union européenne. / The Common Foreign and Security Policy (CFSP) is the EU policy, that arouses the least interest and attention in the doctrine of law of the European Union. This lack of consideration can easily be explained : the Common Foreign and Security Policy is peculiar is numerous ways, and first and foremost it is specific for being the quintessential intergovernmental policy of the European union. CFSP also presents the difference of being an operational policy. More than thirty civil and military operations have been carried out beyond the borders of the European Union since 2003 and the use of restrictive measures is not weakening. In the samie vein, the conduct and success of such operations required the development of institutions, bodies and agencies as well as the establishment of an European Defence Technological and Industrial Base and the creation of an internal market of defense. However, this operational policy of the European Union could not have been developed and strengthened without intervention of European institutions. The Parliament, the European Commission and the Court of justice of the European Union exercise more and more elaborate political, financial and judicial control over this policy. On this las aspect, the Common Foreign and Security Policy tends to become an European policy like any other and be consistent with the model of integration of the European Union.
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L’appui du Canada au processus de gouvernance démocratique au Mali (2006 – 2012) - Motivations ambiguës et résultats mitigésTouré, Fodé Saliou January 2016 (has links)
Cette thèse est une contribution à la réflexion du rôle dynamique du Canada dans le soutien international au développement démocratique. Elle dresse un bilan des actions menées, entre 2006 et 2012, par l’Agence canadienne de développement international (ACDI), principal organe d’aide du Canada, en appui à la gouvernance démocratique au Mali, pays de concentration de l’aide canadienne. Elle soutient que les motivations de la coopération canadienne au Mali sont ambiguës et que les résultats sont mitigés. Les progrès accomplis ces dernières années ont été fragilisés par les conséquences de la crise sécuritaire et politique de 2012 et la suspension de l’aide bilatérale canadienne a compromis l’évolution dynamique de ses projets. La démarche analytique combine une approche constructiviste critique avec une analyse inductive pour l’interprétation des motivations ambiguës et des résultats mitigés obtenus. L’étude a été conduite au moyen d'analyses documentaires et d'entretiens semi-directifs approfondis auprès d’une dizaine de personnes ressources.
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Bioculture : l’adaptivité culturelle dans les discours du gouvernement canadien (1967-2014)Clément, Renaud January 2017 (has links)
L’idée que les discours du gouvernement Harper représenteraient une rupture fondamentale par rapport à la mythologie nationale établie est répandue dans les discours populaires et universitaires. Selon ces perspectives, une ancienne mythologie canadienne, exemplifiée par les symboles du multiculturalisme et du maintien de la paix, serait animée par l’idéal d’une ouverture exceptionnelle à la diversité. En contraste, la nouvelle symbolique conservatrice serait monolithiquement britannique, monarchique, impérialiste, et raciste. Ce penchant sur la question d’une telle rupture, cette thèse doctorale offre une analyse systématique des discours historiques du gouvernement fédéral, par lesquels l’ancienne mythologie nationale s’est ancrée dans l’imaginaire canadien. À la lumière d’une telle analyse, la nature et l’ampleur des continuités et ruptures entre ancienne et nouvelle mythologies sont évaluées.
Du point de vue théorique, cette thèse innove en développant un concept apte à cerner les limites de ces deux systèmes symboliques mythologiques en ce qui a trait à leurs ouvertures relatives à la diversité. Adoptant comme point de départ la biopolitique foucaldienne et les conceptions poststructuralistes de l’identité/différence, la bioculture s’en distingue en étant sensible à la possibilité que les discours identitaires reconnaissent l’importance centrale de la diversité pour assurer l’optimisation de mécanismes adaptifs culturels, de façon analogue aux processus de la biologie évolutive. Une telle grille d’intelligibilité, qui appréhende la culture comme le résultat de la tension entre dynamiques autotransgressive et autopréservative, nous permet de répondre à notre questionnement sur la symbolique nationale.
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Le Code Opérationnel : la transition unilatéraliste à multilatéraliste dans la politique étrangère de Bush et d'ObamaLalancette, Reane 09 1900 (has links)
Les approches psychologiques connaissent un essor dans l’étude des relations
internationales. Elles sont essentielles dans l’étude du processus cognitif des leaders, qui
est central à la prise de décisions en politique étrangère. Notre recherche porte sur l’axe
d’engagement choisi par les États-Unis envers les alliés, de l’unilatéralisme au
multilatéralisme, dans l’adoption des politiques étrangères et s’il est déterminé par la
vision du monde des présidents. Parmi les politiques étrangères américaines adoptées
entre 2001 et 2013, nous retenons les plus significatives en termes de multilatéralisme,
afin de construire la variable dépendante. Le cadre théorique utilisé, le code opérationnel,
propose l’analyse du schéma cognitif de leaders à l’aide d’une étude de contenu de leurs
écrits et de leurs discours. Cette théorie énonce que la vision du monde inhérente à un
leader influence le comportement et les décisions du gouvernement dans les relations
internationales. Cette étude examinera les discours relatifs à la politique étrangère
américaine prononcés lors des mandats de George W. Bush et lors du premier mandat de
Barack Obama en tentant de comparer empiriquement les résultats de leur code
opérationnel à leur degré de multilatéralisme avéré dans leurs décisions. Nos résultats ne
montrent pas de liens directs entre la vision du monde des présidents et l’axe
d’engagement adopté en politique extérieure. Nous en concluons que la méthode
d’analyse quantitative ne nous permet pas de déceler de changements concrets entre les
mandats des présidents. Nous proposons alors d'autres explications concurrentes comme
la théorie des élites ou l’ordre international libéral qui pourraient mieux répondre à notre
problématique. / Cognitive theories are increasingly recognized in international relations studies. They are
necessary in the study of a leader's cognitive process which is central to foreign policy
decision-making. This study focuses on the axis of commitment the United States has
adopted towards allies, from unilateralist to multilateralist, and analyzes if it is influenced
by the president’s worldview. American foreign policies adopted between 2001-2013 are
selected according to their relevance to multilateralism to construct the dependent
variable. Our theoretical framework is the operational code, which allows an evaluation
of the cognitive scheme according to public and private content discourse analysis. This
theory suggests that the president’s worldview has an impact on government's behaviour
and decisions making within international relations. This research is based on George W.
Bush’s foreign policy speeches during his two mandates and on Barack Obama’s first
mandate speeches, seeking to empirically compare their operational codes to the levels
of multilateralism resulting from their decisions. Our findings cannot establish a direct
link between the president's worldview and their position on the foreign policy
commitment axis. We conclude that our quantitative analysis method is not adapted to
illustrate a tangible change between the president's mandates. Therefore, we suggest
alternative explanations such as the elite theory and the liberal international order which
could better answer our research question.
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Le niveau d’autonomie du Brésil durant l’administration Lula (2003-2010) : étude du contexte pour l’action et des stratégies de politique étrangèreLavallée-Montambault, Bruno 12 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objet le niveau d’autonomie du Brésil par rapport à la
première puissance hémisphérique, les États-Unis. La problématique est de comprendre
quels sont les facteurs qui ont déterminé le niveau d’autonomie du Brésil durant les
années où le président Luiz Inácio Lula da Silva a été au pouvoir (2003-2010). Les
hypothèses avancées sont les suivantes : le contexte pour l’action a fortement favorisé
l’accroissement du niveau d’autonomie du Brésil; les stratégies de politique étrangère
ont permis une augmentation du niveau d’autonomie du Brésil.
La première hypothèse, celle portant sur l’influence du contexte pour l’action,
sera analysée en deux parties principales. D’une part, le contexte international qui est
caractérisé par l’environnement international post-11 septembre 2001 et par l’émergence
de nouvelles puissances sur la scène internationale. D’autre part, le contexte continental
sera analysé en fonction des relations actuelles entre les États-Unis et l’Amérique latine,
sous-continent longtemps considéré comme la cour-arrière américaine.
L’évaluation de la seconde hypothèse consistera à faire l’analyse de trois
stratégies de politique étrangère mises en place durant l’administration Lula. La
première est le développement de relations Sud-Sud ou l’horizontalisation des relations.
La seconde est la stratégie régionale du Brésil, soit celle de jouer un rôle de leader et de
favoriser l’intégration politique et économique dans la région sud-américaine. La
troisième stratégie consiste en une distanciation relative vis-à-vis des États-Unis en
s’opposant de façon ponctuelle à la puissance américaine.
Nous concluons, sur la base de l’étude du contexte pour l’action et des stratégies
brésiliennes de politique étrangère, que le niveau d’autonomie du Brésil par rapport aux
États-Unis a augmenté durant la période de l’administration Lula. / The purpose of this thesis is to examine Brazil’s level of autonomy in relation to
the United States of America, which is the most powerful country in the western
hemisphere. The problematic lies in determining the factors that influenced the level of
Brazil’s autonomy during Lula’s administration (2003-2010). These are the proposed
hypotheses: first, the context for action may have greatly contributed to an increase in
Brazil’s level of autonomy; and second, Brazil's foreign policy strategies may have
positively influenced the level of autonomy of the country.
The first hypothesis, that concerns the impact of the context for action, will be
analyzed in two main parts. First, the international context, which is characterized by the
post-9/11 international environment and the emergence of new powers on the
international stage, will be studied. Second, the continental context will be analyzed
based on the current relationships between the U.S. and Latin America, the latter subcontinent
being considered as America’s backyard for a long time.
The evaluation of the second hypothesis will be based on three foreign policy
strategies established during the Lula administration. The first is the development of
South-South relations or, in others words, the horizontalization of relations. The second
is the regional strategy of Brazil, which consists of playing a leadership role and
promoting political and economic integration in the South American region. The third
strategy is to distance itself from the United States by occasionally opposing this
powerful nation.
We conclude, based on the analysis of our hypotheses, that the level of autonomy
of Brazil in relation to the United States increased significantly during the Lula
administration.
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