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Le sport, analyseur de la place de l'Afrique dans la coopération internationale : l'exemple de la politique sportive de la France en Afrique-Burkina faso (1960- 2010)Compaore, Delphine 19 December 2012 (has links) (PDF)
La coopération internationale est inscrite sur l'acte constitutif de l'Organisation des Nations Unies du 26 juin 1945. Moyen d'échange et de dialogue entre acteurs internationaux, son objectif a été de trouver des solutions aux difficultés économiques, sociales, culturelles et sécuritaires de l'après-guerre pour sauvegarder la paix du monde. Elle s'est considérablement développée, allant de la forme bilatérale à celle multilatérale, dans tous les domaines et sur tous les continents. Parmi ses nombreux cadres d'échanges, le dispositif français de coopération, avec son assistance technique spécialisée dans tous les domaines, demeure une référence certaine. Il s'est déployé à travers une stratégie de géopolitique internationale où domaines militaire en plus grand et sportif en plus petit en constituent un des traits caractéristiques. La coopération française et internationale ont été un accompagnement décisif pour le continent africain après les indépendances, mais aussi un important moyen stratégique d'influence pendant la Guerre Froide. Le sport et la coopération sportive y joueront leur partition. Pour les Américains, Français, Anglais, Soviétiques et leurs partenaires respectifs, la coopération a été très efficace et a permis de sauvegarder leurs intérêts sur le continent africain. Elle demeure encore aujourd'hui un important moyen de pression sur la scène africaine, influant souvent sur les résultats des échanges et l'efficacité des actions de coopération. Finalement, c'est une coopération internationale de 1960 à 2010, avec ses réussites et ses échecs, d'une taille parfois limitée mais qui reste un moyen de dialogue pour le monde et surtout pour le continent africain engagé sur le difficile chemin de la démocratie. C'est par une approche théorique libérale et une méthode qualitative que cette recherche a été réalisée, sur le principal terrain du Burkina Faso avec ses particularités sociales et son histoire, qui constituent une grille de lecture idéale.
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Le Monde et les États-Unis de 1944 à nos jours / The newspaper Le Monde and the United States since 1944Laroche, Loïc 10 February 2018 (has links)
Le journal «Le Monde est un témoin voire un acteur de la vie de la République et de ses relations avec ses partenaires étrangers, à commencer par le plus important et le plus influent d’entre eux : les États-Unis d’Amérique. Cette thèse analyse d’une part l’image de ce pays dans les articles du «Monde». Elle s’intéresse à la place consacrée aux États-Unis, à leur relation avec le reste du monde, à leur image économique et à leur niveau de développement, à la description de leur société et de leur peuple, à l’image de leur système démocratique et enfin à l’image de leur puissance. Cette thèse étudie d’autre part la relation entre les États-Unis et la rédaction du «Monde» au sens large, c’est-à-dire journalistes et direction, durant les soixante-dix années écoulées depuis sa création, au fil des administrations présidentielles américaines. Elle montre comment les directeurs successifs et les principaux rédacteurs concernés connaissent et apprécient ce pays, comment est réalisée la couverture de l’Amérique par le journal. Elle étudie les rapports entre la rédaction du «Monde» et les autorités américaines, comment celles-ci accueillent, informent, essaient d’influencer ouvertement ou non le journal et ses équipes. Au delà, elle montre comment la direction du «Monde» s’inspire des États-Unis et de leur presse. Elle étudie enfin la ligne éditoriale du journal sur les États-Unis. Trois grandes périodes se dessinent, la première correspond à la direction d’Hubert Beuve-Méry qui marque durablement le journal de son souci d’indépendance matérielle et éditoriale. Ses successeurs essaient de maintenir son héritage tandis que l’Amérique divise la rédaction. Après la chute du mur de Berlin, une nouvelle génération, moderne, transforme le regard du journal sur l’Amérique, alors que le numérique révolutionne les médias. / The newspaper «Le Monde» gives testimony, and is almost an actor, of the French Republic and its relations to foreign partners, the most important and influential of which is the United States of America. On one hand we will look into the image given by this country throughout « Le Monde »’s articles. We will consider how the United States are being covered, the way they relate to the rest of the world, the way their economy is valued, their level of development, the description of their society and their people, the image given by their democracy and their power. On the other hand we will watch the acquaintances between the United States and « Le Monde »’s editorial staff in a broad way, that is journalists and directors, from its foundation along the seventy following years and the various US administrations, which will show how the successive directors of the newspaper and the main journalists have had a genuine knowledge and esteem for this country. We will also learn the way America is covered through the designing of the newspaper. We will see how the editorial staff and the american authorities intermate, the way the latter greet and convey informations in an attempt to influence, openly or not, «Le Monde»’s protagonists ans beyond this, how the directors of the newspaper are inspired by the United States and the american press. Last but not least, we will look into the editorial line «Le Monde» choses to refer to the United States. Three major periods will emerge, the first one of which corresponds to Hubert Beuve-Méry’s management with a longlasting concern ever since for financial and editorial independance. His successors will try to keep on with his heritage while America is dividing the editorial staff. After the fall of the Berlin wall the new generation will modify the vision « Le Monde » had of America whereas the digital technologies start revolutionizing the media.
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Civils et militaires : les aspects culturels de la présence américaine en France, 1944-1967 / Civilians and the military : the cultural aspects of the American presence in France, 1944-1967Doppler, François 20 November 2015 (has links)
Notre thèse se donne pour objectif d’examiner la projection culturelle de la présence militaire américaine en France entre 1944 et 1967. Après la Seconde Guerre mondiale, alors que le monde bascule dans la Guerre froide, nul ne sait déterminer l’issue de la confrontation politique et idéologique qui se déroule entre les États-Unis et l’Union Soviétique. En 1949, la France fait partie des pays fondateurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN). Sa participation à l’organisation internationale entraîne le « grand retour » des soldats américains, les GI, sur le territoire français. Celui-ci s’accompagne d’une politique culturelle inédite, qui se traduit par de nombreuses actions menées tant au niveau institutionnel que sur le terrain des bases militaires. Comment et pourquoi les autorités diplomatiques et militaires s’appliquent-elles à développer une stratégie de promotion de la présence militaire américaine en France ? Quelles formes prennent les campagnes de publicité organisées par les services d’information américains en France (USIS-France), pour développer les rapports entre civiles et militaires ? Quelle image les Français et les Américains se font-ils de cette présence militaire en territoire étranger ? À la lumière d’études journalistiques, archivistiques et de terrain, nous montrons que Washington s’emploie à conduire une politique culturelle « parabelliciste » très maîtrisée. Cette notion, adaptée de la pensée de l’intellectuel français Jacques Ayencourt en 1946, caractérise avec à-propos la politique culturelle américaine conduite de l’arrivée des premiers GI en 1944 jusqu’au départ des derniers bataillons en 1967. / Our thesis aims to examine the promotion of the American military presence in France from 1944 to 1967. After World War II, as the world was slowly drifting into the Cold War, the outcome of the political and ideological confrontation between the United States and the Soviet Union was still uncertain. In 1949, France took part in the foundation of the North Atlantic Treaty Organization (NATO). Its participation in NATO led to the return of US soldiers, the GIs, to French territory. Their return was accompanied by an unprecedented cultural policy, implemented both at the institutional level and in the day-to-day lives of French citizens. How and why did the diplomatic circles and the military establishment feel the need to develop a strategy to promote the US military presence in France? How were the advertisement campaigns conceived by the US information services in France (USIS-France) in order to develop a relationship between civilians and the military? What image did the French and the Americans have of this military presence on French soil? Based on journalistic, archival and field studies, our work shows that Washington’s cultural policy was “parabellicist,” aiming deliberately to keep both the French and the Americans on a war footing. This notion, derived from Jacques Ayencourt’s work in 1946, appropriately characterizes American cultural policy conduct from the arrival of the first GIs in 1944 until the last battalions departed in 1967.
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Relations internationales, politiques publiques, marché de l’Art et Essai, trois questions préalables pour une étude de la diffusion des inédits du Sud en salle en France de 1990 à 2007 / International relations, public policy, art house film market : three preliminary questions for the study of the distribution of films from the south in the cinemas between 1990 and 2007Prévoteau, Karine 18 December 2014 (has links)
Les inédits du Sud révèlent une double qualité pour fonder une recherche en cinéma : ils sont à la fois les expressions marquées et les filtres d’observation privilégiés des environnements de trois grands domaines : les Relations internationales, la politique publique et le contexte français du marché de l’Art et Essai. Autour et grâce à un corpus de 430 films de longs métrages distribués commercialement pour la première fois en salles en France entre 1990 et 2007 [Afrique subsaharienne, Mena Iran, Asie centrale, Asie, Amérique Latine] cette thèse propose :- une étude de la construction de la scène culturelle de la diplomatie au sein des politiques étrangères bilatérales et multilatérales, à l’échelle française et européenne et de la place assignée au cinéma par le phénomène des fonds d’aide à la production [Fonds Sud, HBF, ACPFILMS…] dans l’action plus vaste en faveur de l’audiovisuel extérieur ;- une mise en perspective de la construction de la politique publique cinématographique, de ses problématisations successives en lien avec les activités professionnelles et le marché , de la question du paritarisme de ses cadres de décision et d’une conception propre de l’action culturelle et surtout de l’Art et Essai comme projet, mouvement et système puis comme spécialisation éditoriale de la distribution ;- une étude plus monographique des trajectoires de quelques cinématographies du Sud selon la problématique d’une symétrie supposée autour d’un indicateur de production entre marché de provenance et marché français [Chine, Iran, Argentine, Brésil, Mexique] et selon la problématique des small cinemas [Tunisie, Liban, Maroc, pays d’Afrique subsaharienne]. / The study of newly released films from the ‘South’ opens up interesting new perspectives for research in cinema studies. These films not only inform us about international relations, public policy and the art house cinema market in France but have also led to some original conclusions.This thesis is based on a study of 430 long feature films released in France between 1990 and 2007 from Subsaharan Africa, the MENA region, Iran, Central Asia, Asia and Latin America. In this dissertation, we propose:- an analysis of the construction of cultural diplomacy in the context of bilateral and multilateral foreign politics. This treatment operates at the levels of French and European politics and examines the place of cinema with respect to the agencies that finance film production [Fonds Sud, HBF, ACPFILMS…] as well as the larger context of external funding for audio-visual productions in general;- an assessment of the construction of public policy concerning film, with an examination of the successive strategies for coping with professional activities and the market. Here, we examine industrial relations and cooperative decision making as well as the reflections concerning the conception of cultural activity and, above all, art house cinema as a project, movement and system then later as a specialist form of production and distribution;- a study of the trajectories of a selected group of film cultures from the south. This study turns around two issues; the purported symmetry between the market of the country where the film is made and the French market as measured by production statistics [China, Iran, Argentina, Brazil, Mexico] and the question of ‘small cinemas’ [Tunisia, Lebanon, Morocco, sub-Saharan Africa].
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La lutte contre le terrorisme vue par les hauts fonctionnaires du quai d'orsay : pour une contribution française au concept d'operational code / The fight against terrorism through the eyes of senior civil servants of the quai d’orsay : for a french contribution to the concept of operational codeGermiyanoglu, Okan 09 December 2014 (has links)
La lutte contre le terrorisme est une préoccupation contemporaine des diplomaties, alors que sa définition internationale demeure introuvable. Dans une approche organisationnelle, les hauts fonctionnaires du ministère français des Affaires étrangères partageraient une vision commune sur la violence terroriste et un « savoir-faire » qui leur permettraient de prendre des décisions efficaces pour la prévenir et la combattre. Or, dans une approche constructiviste, la lutte contre le terrorisme relève de relations intersubjectives comprenant l’activation de systèmes de croyances ou Operational Codes (OPCODES) différents, selon que les diplomates français viennent de l’ENA ou du Concours d’Orient. Ces croyances jouent un rôle dans la façon que les hauts fonctionnaires voient le monde, l’ennemi, mais aussi se perçoivent dans leurs fonctions. Ce sont aussi des croyances préexistantes, forgées à partir des expériences et des engagements personnels, qui font que les décisions en matière d’antiterrorisme ne relèvent pas seulement de considérations sécuritaires, mais aussi de motivations matérielles, émotionnelles, cognitives et morales pour un Etat comme la France / The fight against terrorism is a contemporary concern shared in state diplomacy, though no such common definition exists in international affairs. From an organizational approach, senior civil servants of the French Ministry of Foreign Affairs are thought to share a global vision on terrorist violence and a savoir-faire that should allow them to make effective decisions in their efforts to prevent and fight against it. However, in a constructivist approach, the war on terrorism draws its inspiration from inter-subjective relations that activate a set of belief systems or different Operational Codes (OPCODES). These beliefs systems, though dependent French diplomats’ background (Ecole Nationale d’Administration (ENA) or the Concours d’Orient), contribute to their decision making process. Thus, these beliefs play a role in the way decision makers see the world, the enemy, but also as to how they perceive themselves in their duties. These pre-existing beliefs which have been forged through personal experiences and commitments are responsible for shaping a decision making process that is not solely based on security concerns. They are in fact, also determined by material, emotional, cognitive and moral motivations for a state such as that of France
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Intégration européenne et pratique diplomatique : l’expérience autrichienne (1987-2009)Angers, Kathleen 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à élucider les implications de l’intégration européenne pour les diplomaties nationales. À partir d’une approche sociologique axée sur les pratiques des individus, une étude de cas est menée sur la diplomatie autrichienne, pour la période allant de 1987 à 2009. S’appuyant sur une vingtaine d’entretiens conduits en 2009 à Vienne, cette étude rend compte, d’une part, des changements engendrés par l’intégration européenne de l’Autriche au regard des pratiques et des représentations de ses diplomates concernant la politique de neutralité. D’autre part, nous relatons le processus d’adaptation des diplomates et du ministère des Affaires étrangères autrichiens aux exigences pratiques et aux dynamiques sociales de l’interaction diplomatique au sein de l’Union européenne (UE). En somme, notre étude montre que les diplomates impliqués dans la gestion des affaires (tant internes qu’externes) de l’UE convergent autour d’un certain nombre de règles et de représentations sociales; cette dynamique a des implications substantielles pour les diplomaties nationales intégrées relativement tardivement dans l’UE, comme ce fut le cas pour l’Autriche. / This master’s thesis seeks to analyse the implications of European integration for national diplomacy. Using a sociological approach premised on individuals’ practices, I undertake a case study, spanned between 1987 and 2009, on the Austrian diplomatic corps. This study - which draws upon interview material collected in Vienna in 2009 – recounts the changes brought by European integration for Austrian diplomats’ practices and representations of neutrality, the latter being a core tenet of Austria’s diplomacy during the Cold War. We also concentrate on the adaptation process undergone by Austrian diplomats and their foreign ministry regarding the social dynamics at play in diplomatic interaction within the European Union (EU). Overall, I argue that diplomats involved in the daily management of EU business (either internal or external affairs) converge on a set of rules and social representations; altogether this process amounts to substantial adaptation and change for a diplomatic corps joining the EU in 1995 like Austria’s.
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Les forces expéditionnaires bi/multinationales en Europe : analyse comparée des politiques d’alliance de la France et de l’Allemagne (1991-2016)Borzillo, Laurent 12 1900 (has links)
Cotutelle de thèse avec l'Université de Montpellier / Pourquoi des États créent-ils des forces expéditionnaires bi/multi-nationales ? Pourquoi celles-ci ne sont pas utilisées au final ? L’objectif de cette thèse est d’apporter une explication à ce paradoxe, illustré parfaitement par la brigade franco-allemande et les groupements tactiques de l’Union européenne. Bien que ces deux unités ne soient pas les seules en Europe pouvant être qualifiées de forces expéditionnaires, nous avons décidé de choisir ces deux cas d’études, afin d’analyser également à travers les mesures relatives à celles-ci, les processus décisionnels tant en France qu’en Allemagne.
Nous nous sommes par conséquent focalisés sur ces unités et sur les politiques d’alliances à l’origine de celles-ci. Concrètement notre recherche s’inscrit dans la lignée des travaux portant sur les alliances, mais également au sein du champ de l’analyse comparée de la politique étrangère. L’explication théorique développée pour expliquer les décisions étudiées s’appuie sur la théorie des rôles de Kal Holsti. Selon nous les décisions ne sont prises que par un groupe limité d’acteurs et résultent des rôles auxquels ces derniers adhèrent pour leur pays. Des arrangements institutionnels, ainsi que des conflits et des rapports de force modèrent ces rôles. Par ailleurs, en cas de décision ayant une portée institutionnelle, on constate une dépendance au sentier vis-à-vis d’anciennes mesures.
Les décisions en faveur de la brigade franco-allemande et des groupements résultent in fine de la domination des rôles de promoteur du renforcement des capacités militaires européennes et d’allié fidèle, parmi les acteurs à l’origine de ces décisions. D’autres rôles présents en France et en Allemagne tendent au contraire à freiner l’emploi de ces unités, en particulier celui de grande puissance (pour la France) et celui de puissance civile (pour l’Allemagne). Plusieurs rôles coexistent en effet au sein de chaque appareil décisionnel et chacun voit son poids en termes d’influence fluctuer. Ceci résulte de la variation selon les décisions étudiées des acteurs impliqués, ainsi que des luttes et des rapports de force entre eux.
Notre thèse se divise en sept chapitres. Dans les trois premiers, nous reviendrons sur la littérature consacrée aux forces étudiées et aux alliances, sur notre méthodologie, ainsi que sur les relations internationales en Europe des trente dernières années. Les parties suivantes traitent de l’évolution de la brigade franco-allemande en force expéditionnaire, de la création des groupements tactiques, des choix de partenaires au sein de ceux-ci et enfin du non-emploi de ces troupes militaires. Ces différentes thématiques constituent les quatre chapitres empiriques de notre recherche.
En conclusion de celle-ci, on peut estimer que les chances de déploiement des unités étudiées dans les années à venir demeurent plutôt faibles. L’explication théorique développée pour ce travail et basée sur la théorie des rôles offre également un outil de compréhension du fonctionnement des appareils politico-militaires français et allemands. Validé pour cette analyse, il lui reste désormais à être testé sur d’autres cas d’étude et États. / Why do states create bi/multinational expeditionary forces? Why have not they been used yet? The objective of this PhD dissertation is to explain this paradox, which is well exemplified by the Franco-German brigade and the European Union Battle Groups (EUBG). Although these two units are not the only ones in Europe that can be qualified as expeditionary forces, we chose these two case studies to analyze, among others, the decision-making processes in both France and Germany.
We have therefore focused on these two units and on the alliance policies that are at the origin of these units. In practice, our research builds on the work on alliances and the field of comparative foreign policy analysis. The theoretical framework developed to explain the foreign policy decisions is based on the theory of roles by Kal Holsti. Our findings indicate that these decisions are made only by a limited group of actors and result from the roles those actors assume for their country. Institutional arrangements, as well as conflicts and power struggles, moderate these roles. In addition, there is strong evidence for path dependency in cases where decisions have an institutional scope.
The decisions in favor of the Franco-German brigade and the EUBG ultimately resulted from the role of a promoter of reinforced European military capabilities and the role of a faithful ally, which dominated among the actors behind these decisions. Other roles present among the French and German decision-makers tend, on the contrary, to slow down the use of these units. This is particularly true for the role of a great power (France) and the role of a civilian power (Germany). Several roles coexist indeed within each state and each sees its amount of influence fluctuate. This variation in roles’ influence depends on the actors involved, as well as on power struggles and relations.
Our dissertation is divided into seven chapters. In the first three we will return to the literature on expeditionary forces and alliances, to our methodology, and to the international relations in Europe over the past thirty years. The following chapters deal with the development of the Franco-German brigade as an expeditionary force, the creation of battle groups, the choice of partners within them, and finally the non-employment of these military troops. These are the four empirical chapters of our research.
In conclusion, we estimate that the probability of deployment of the studied units in the coming years remains rather low. Relying on role theory, our theoretical explanation serves as a tool for understanding the functioning of the French and German political-military decision-making structures. While validated for this analysis, this theoretical framework now has to be tested on other case studies.
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The common foreign, security and defence policy of the European Union: ever-closer cooperation, dynamics of regime deepeningGrevi, Giovanni 12 June 2007 (has links)
“What is Europe's role in this changed world? Does Europe not, now that is finally unified, have a leading role to play in a new world order, that of a power able both to play a stabilising role worldwide and to point the way ahead for many countries and peoples?” These were two of the central questions put by the Laeken Declaration, adopted by the European Council in December 2001. The Declaration offered the beginning of an answer, pointing out the direction for future policy developments, and for the institutional reform underpinning them: “The role it has to play is that of a power resolutely doing battle against all violence, all terror and all fanaticism, but which also does not turn a blind eye to the world's heartrending injustices. In short, a power wanting to change the course of world affairs…A power seeking to set globalisation within a moral framework.” At the same time, the Laeken Declaration pointed out some more specific questions concerning the institutional innovations required to enhance the coherence of European foreign policy and to reinforce the synergy between the High Representative for CFSP and the relevant Commissioners within the RELEX family. With a view to a better distribution of competences between the EU and Member States, on the basis of the principle of subsidiarity, the text mentioned the development of a European foreign and defence policy first, and referred more particularly to the scope for updating the ‘Petersberg’ tasks of crisis management, a policy domain that would take a pivotal place in the consolidation of ESDP and CFSP at large. This Declaration marks the beginning of the process of regime reform that covers the last three years of common foreign and security policy (CFSP) of the European Union. This evolution, and the innovations that it has brought about in institutional and normative terms, are the subjects of this thesis.<p><p>The Convention on the future of Europe, set up by the Laeken Declaration, represented an important stage in the pan-European debate on the objectives, values, means and decision-making tools of CFSP. The US-led intervention in Iraq in March 2003 marked a new ‘critical juncture’ in the development of the conceptual and institutional bases of CFSP. As it was the case in the past, following major policy failures in the course of the Balkan wars, Member States sought to mend the rift that divided them in the run up to the Iraq war. In so doing, Member States agreed on a significant degree of institutional reform in the context of the Convention and of the subsequent Inter-Governmental Conference (IGC). The creation of the new position of a double-hatted Foreign Minister, as well as the envisaged rationalisation and consolidation of the instruments at his/her disposal, including a new European External Action Service (EAS), is a primary achievement in this perspective. On the defence side, a new formula of ‘permanent structured cooperation’ among willing and able Member States has been included in the Treaty Establishing the European Constitution (Constitutional Treaty), with a view to them undertaking more binding commitments in the field of defence, and fulfilling more demanding missions. Right at the time when the Iraq crisis was sending shockwaves across the political and institutional structures of the Union, and of CFSP in particular, the first ESDP civilian mission were launched, soon followed by small military operations. The unprecedented deployment of civilian and military personnel under EU flag in as many as 13 missions between 2002 and 2005 could be achieved thanks to the development of a new layer of policy-makign and crisis-management bodies in Brussels. The launch of successive ESDP operations turned out to be a powerful catalyst for the further expansion and consolidation of this bureaucratic framework and of the conceptual dimension of CFSP/ESDP. Most importantly, these and other dimensions of institutional and operational progress should be set in a new, overarching normative and political framework provided by the European Security Strategy (ESS). <p><p>Needless to say, institutional innovations are stalled following the rejection of the Constitutional Treaty in the French and Dutch referenda of May/June 2005. With a view to the evolution of the CFSP regime, however, I argue in this thesis that the institutional reforms envisaged in the Constitutional Treaty are largely consistent with the unfolding normative and bureaucratic features of the regime. As illustrated in the course of my research, the institutional, bureaucratic and normative dimensions of the regime appear to strengthen one another, thereby fostering regime deepening. From this standpoint, therefore, the stalemate of institutional reform does slow down the reform of the international regime of CFSP but does not seem to alter the direction of its evolution and entail its stagnation, or even dismantling. On the contrary, I maintain that the dynamics of regime change that I detect will lead to stronger, endogenous and exogenous demands for institutional reform, whose shapes and priorities are to a large extent already included in the Constitutional treaty. This vantage point paves the way to identifying the trends underlying the evolution of the regime, but does not lead to endorsing a teleological reading of regime reform. As made clear in what follows, CFSP largely remains a matter of international cooperation with a strong (although not exclusive) inter-governmental component. As such, this international regime could still suffer serious, and potentially irreversible, blows, were some EU Member States to openly depart from its normative coordinates and dismiss its institutional or bureaucratic instances. While this scenario cannot be ruled out, I argue in this thesis that this does not seem the way forward. The institutional and normative indicators that I detect and review point consistently towards a ‘deepening’ of the regime, and closer cooperation among Member States. In other words, it is not a matter of excluding the possibility of disruptions in the evolution of the CFSP regime, but to improve the understanding of regime dynamics so as to draw a distinction between long-term trends and conjunctural crises that, so far, have not undermined the incremental consolidation of CFSP/ESDP. <p><p>Central to this research is the analysis of the institutional and normative features of the CFSP regime at EU level. The focus lies on the (increasing) difference that institutions and norms make to inter-governmental policy-making under CFSP, in the inter-play with national actors. The purpose of my research is therefore threefold. First, I investigate the functioning and development of the bureaucratic structures underpinning the CFSP regime, since their establishment in 2000/2001 up to 2005. This theoretically informed review will allow me to highlight the distinctive procedural and normative features of CFSP policy-making and, subsequently, to assess their influence on the successive stages of reform. Second, I track and interpret the unprecedented processes by which innovations have been introduced (or envisaged) at the institutional and normative level of the regime, with a focus on the Convention on the future of Europe and on the drafting of the European Security Strategy. Third, I assess the institutional and normative output of this dense stage of reform, with respect both to the ‘internal’ coherence and the deepening of the regime, and to the ‘external’ projection of the EU as an international actor in the making. <p><p>On the whole, I assume that a significant, multidimensional transition of the CFSP regime is underway. The bureaucratic framework enabling inter-governmental cooperation encourages patterned behaviour, which progressively generates shared norms and standards of appropriateness, affecting the definition of national interests. In terms of decision-making, debate and deliberation increasingly complement negotiation within Brussels-based CFSP bodies. Looking at the direction of institutional and policy evolution, the logic of ‘sharing’ tasks, decisions and resources across different (European and national) levels of governance prevails, thereby strengthening the relevance of ‘path-dependency’ and of the ‘ratchet effect’ in enhancing inter-governmental cooperation as well as regime reform. <p><p><p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les États-Unis d'Amérique face a la reconnaissance d'État : les cas des États balkaniques, du Kosovo et du QuébecLozeau Laplante, Frédérick 12 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse au comportement américain en matière de reconnaissance d’État. Il tente d’identifier quels sont les facteurs susceptibles d’être appliqués par les États- Unis d’Amérique dans l’hypothèse d’une éventuelle reconnaissance du Québec. Les évènements politiques survenus au cours des trente dernières années au Québec ont non seulement suscité un fort intérêt à Washington, ils ont également conduit le gouvernement américain à mettre en place une approche politique particulière à l’endroit du Québec. Utilisée à partir de la fin des années 1970, cette approche spécifique (qui fait maintenant office de ligne de conduite) demeure encore aujourd’hui celle qui prévaut à la Maison- Blanche.
En dépit de la tenue de deux référendums sur la souveraineté en 1980 et en 1995, le Québec demeure encore aujourd’hui une province de l’État canadien. Cependant, s’il devait un jour accéder à l’indépendance, il y a fort à parier que la décision des États-Unis de reconnaître le Québec serait modulée à partir d’intérêts sécuritaires ponctuels, mais aussi en fonction d’intérêts politiques ou économiques. Dans la majorité des cas depuis la dissolution de la Yougoslavie en 1991, les États-Unis d’Amérique ont agi ainsi. L’analyse du comportement américain lors de la reconnaissance récente du Kosovo en 2008 vient appuyer ces dires et démontre que Washington utilise la même approche pour reconnaître de nouveaux États depuis au moins 20 ans. / This master’s thesis focuses on the U.S. behaviour in matter of State recognition. It attempts to determine what are the determining factors that the United States would take into account in an eventual process of recognition of a sovereign Quebec. The political events over the last thirty years in Quebec have not only attracted great interest in Washington, they also led the U.S. government to define a policy towards Quebec. Used since the late 1970’s, this specific approach and line of conduct still prevails even today at the White House.
Despite the two referendums on sovereignty held in Quebec in 1980 and 1995 the issue of Quebec sovereignty is still relevant. However, if it were ever to achieve sovereignty, it's safe to say that the U.S. decision to recognize Quebec would be modulated on security interests as well as political or economical interests. In most cases since the collapse of Yugoslavia in 1991 such as been the position of the United States. The analysis of U.S. behaviour towards Kosovo in 2008 supports these facts and demonstrates that Washington has been applying the same approach in matters relating to the recognition of new States for the past 20 years.
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L'ordre et la sécurité publics dans la construction de l'Etat au CamerounBelomo Essono, Pélagie Chantal 06 February 2007 (has links) (PDF)
L'ordre et la sécurité constituent le fondement de l'ordre politique au Cameroun. La création, l'« instauration » et la « restauration » de l'ordre représentent la mission essentielle de cet Etat. Dès lors, cette thèse vise à comprendre comment ces deux concepts construisent l'Etat du Cameroun et comment leur décomposition le déconstruit tout en le construisant. Ainsi, ce processus de fabrication de l'ordre sécuritaire et partant de l'Etat s'opère à trois niveaux. Primo, il se bâtit à partir de la collision et de la collusion entre l'endogène et l'exogène. D'une part, l'histoire coloniale (et du pacte colonial qui s'ensuit) structure sa constitution. Dans cette perspective, la coopération militaire France-Cameroun (grâce aux schèmes, aux cadres cognitifs en termes de doctrine et de formation militaires, aux dispositifs sécuritaires français) constitue le socle de la défense et de la sécurité de ce pays. D'autre part, la sécurité du Cameroun se construit au gré de l'ordre international; « la guerre contre le terrorisme », des jeux, des enjeux stratégiques et géostratégiques des puissances à l'œuvre dans le golfe de Guinée, le bassin du Congo, ainsi que de la sécurité nationale et intérieure de ces puissances. Enfin, sur le plan régional, les guerres qui travaillent l'Afrique médiane influencent et agissent sur les modes d'actions sécuritaires du Cameroun. En effet, la formulation, la formalisation de la politique étrangère et la pensée militaire de cet Etat sont fortement imprégnées par la « conflictogénie » qui modèle l'Afrique centrale. Secundo, les mécanismes de fabrication du « dedans » tentent de traduire les modalités de fabrication « endogéinisées » (c'est-à-dire récupérées et intégrées dans le corpus, la pratique sécuritaires internes) et endogènes de la sécurité. La production de l'ordre sécuritaire est un processus dont les forces de sécurité et politiques, dans leurs interactions ou leur déploiement, et les politiques publiques qui en découlent présentent une constance historique qui est le rapport de force, la domination et l'antagonisme dont la finalité est la perpétuation du système autoritaire, la préservation, la reproduction et la pérennisation du pouvoir des gouvernants. Tertio, l'action publique sécuritaire donne à voir une multitude d'acteurs en l'occurrence privés nationaux, étrangers, sociaux et étatiques impliqués dans le marché de la sécurité, dont les actions aboutissent à des mécanismes de sharing, de straddling et de privatisation sécuritaires. Dans ce cadre, loin de présenter une incapacité de l'Etat du Cameroun à gérer sa fonction ontologique et régalienne qu'est la sécurité, il s'agit plutôt d'un nouveau management, d'une reconfiguration de celui-ci et d'une nouvelle « gouvernementalité ».
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