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L'improbable stabilité d'un pays au bord de la crise : un regard sur les grands paradigmes en science politique traitant du royaume d'Arabie Saoudite

Arvisais, Olivier 04 1900 (has links) (PDF)
Dans la littérature concernant l'Arabie Saoudite, on parle souvent du caractère instable de la structure politique. Le royaume est souvent décrit comme étant au bord de la crise, prête à exploser. Pourtant, jusqu'à ce jour le royaume affiche une certaine stabilité au niveau politique. De plus, les récents évènements des révoltes arabes du printemps 2011 confirment la grande stabilité du régime et le faible niveau de mobilisation de l'opposition et de la contestation, contrairement à ses voisins. Afin d'améliorer notre compréhension des problématiques sociopolitiques en Arabie Saoudite l'objectif de ce mémoire est de circonscrire la façon dont le paradigme de l'État rentier permet de comprendre l'évolution contemporaine de l'Arabie saoudite, et comment il s'articule avec d'autres logiques de rapports sociaux et de rapports de pouvoir, particulièrement avec la notion des liens primordiaux. Nous souhaitons ainsi orienter la lecture des faits empiriques et la validité de notre approche se situe au niveau de la richesse de l'analyse et de l'orientation qu'elle permet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arabie Saoudite, État rentier, liens primordiaux, jeunes, mentalité, contestation, État, société, légitimité.
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Médecine et santé à Angkor : pouvoir royal, compassion et offre médicale sous le règne de Jayavarman VII (1181-1220)

Chhem, Rethy Kieth January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Nos confins ocidentais da Amazônia portuguesa: mando metropolitano e prática do poder régio na Capitania do Rio Negro no século XVIII

Santos, Francisco Jorge dos 05 June 2012 (has links)
Made available in DSpace on 2015-04-20T12:32:40Z (GMT). No. of bitstreams: 1 francisco jorge.pdf: 2203810 bytes, checksum: bf5856a428561c0d7cf077cef694c03f (MD5) Previous issue date: 2012-06-05 / Este trabalho aborda a distância existente entre o projeto e o processo de colonização nos Confins Ocidentais da Amazônia Portuguesa, no século XVIII. O qual foi elaborado por meio das interpretações e análises dos mandos metropolitano, central e local; assim como as suas respectivas execuções na prática do cotidiano colonial. Por conseguinte, nesta abordagem histórica, se analisam as antigas formas de poder político estabelecidas na região, pelos missionários, pelas tropas de resgates e pelos régulos do sertão , até o advento da Capitania do Rio Negro, em 1755. A partir desse corte temporal até o final desse século, se analisa o processo do mando régio e prática colonial, nas diferentes conjunturas político-administrativas, destacando-se as sobreposições de poderes; as diferentes políticas indigenistas dos agentes régios coloniais; a colisão entre os projetos da Coroa portuguesa para a Colônia; as diferentes atitudes políticas de resistência dos indígenas aldeados e tribais, diante do processo de colonização. Por fim, conclui-se que, as contradições inerentes ao processo de ocidentalização das populações indígenas aldeadas, nos Confins Ocidentais, contribuíram para a formação da peculiar sociedade colonial luso-rio-negrina. Uma sociedade colonial diferente das suas congêneres luso-brasileiras.
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Le bon roi : étude sur la représentation du souverain idéalisé par un auteur d'histoire locale du XVIIe siècle

Rivard, Chantal 11 April 2018 (has links)
C'est à partir d'une historiographie de la ville de Chartres datant du XVIIe siècle et écrite par le chanoine Jean-Baptiste Souchet que nous avons élaboré la représentation du souverain idéalisée par son auteur. Et c'est en tentant de mettre en lumière cette dualité entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel du roi, entre son statut de représentant de Dieu sur terre et son côté humain de suzerain, que nous avons trouvé une certaine forme de morale qui nous rappelait celle des humanistes Et cette morale, à noire étonnement, semble parfois avoir transcendé la religion pour refréner le pouvoir royal, prouvant que, pour certains penseurs de cette période, la légitimité divine ne pouvait à elle seule prévenir des abus de pouvoir. Le bon roi du chanoine Souchet, s'il devait être catholique, devait également posséder une morale qui F éloignerait de la faiblesse de sa condition humaine. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Cataluña y el Rey. Representaciones y prácticas de la Majestad durante el cambio de soberanía (1640-1655) / Catalonia and the King. Representations and practicing of Majesty between tow sovereignties (1640-1655) / Catalogne et le roi. Représentations et pratiques de la majesté entre deux souverainetés (1640-1655)

Aznar, Daniel 09 September 2016 (has links)
L’intégration de la Catalogne dans la monarchie française en 1641, ouvre une période de coexistence de deux univers politiques différents. Pour la France, l’incorporation de cette nouvelle province intervient dans une société marquée par une culture de l’héroïsme. Le règne de Louis XIII coïncide avec son âge d’or, puisqu’il sert de fondement au pouvoir royal et de référence pour l’ethos nobiliaire. La guerre qui s’ensuit, porte la culture de l’héroïsme à son paroxysme. La proclamation du roi comme souverain de Catalogne ouvre de nouveaux horizons à cet imaginaire politique revitalisant un messianisme qui substitue un prince français au souverain espagnol. Le récit de l’entreprise catalane produit par l’entourage royal offre une nouvelle perspective à la construction de l’image de Louis XIII. L’horizon catalan «achève» la fabrication de son profil héroïque et lui sert d’apothéose, valorisant à posteriori la mort «sacrificielle» du roi conséquence de sa présence au siège de Perpignan. Les vice-rois se retrouvent également au centre d’un discours héroïque, protagonistes d’une véritable épopée catalane. Les lumières et les zones d’ombres de ces expériences de l’héroïsme apparaissent dans le devenir, parfois tragique, de ces représentants du roi. Outre les défis militaires et politiques relevant de leur charge, ils doivent faire face aux équilibres de pouvoir relevant de la cour. Côté catalan, l’avènement de Louis XIII s’inscrit dans la dynamique «révolutionnaire» entamée en 1640. Le meneurs de la révolte, qui protestent néanmoins de leur fidélité à Philippe IV, formulent un récit capable de donner une cohérence aux tumultes et à l’instabilité permanente de la situation. L’horizon d’une «restauration» providentielle de Catalogne apparaît alors. L’issue républicaine semble ici introuvable entre l’interruption formelle de la juridiction de Philippe IV et l’acclamation de Louis XIII. Dès lors un discours providentielle de restauration de la Principauté se développe à travers une royauté messianique incarnée par un nouveau prince. L’image du roi devient un idéal sur lequel les dirigeants catalans projettent leurs attentes politiques et se justifient. La visite à Barcelone, annulée in extremis, précède de peu sa mort. Les funérailles royales servent alors à magnifier ce récit, et offrent par l’image du roi «sacrifié» et à canoniser, un emblème pour la Catalogne française. / The integration of Catalonia into the French Monarchy in 1641 opens a period of coexistence of two political universes. In France, the incorporation of the new province arrives in a social context under the influence of a strong culture of heroism. Under Louis XIII’s reign culminates a process of reformulation of the heroic paradigm: a political model of government and an ethical referent for the French nobility. The heroic culture is taken to its paroxysm when the Spanish war begins. The proclamation of the king as sovereign of Catalonia opens new horizons for this imagery, mobilizing also old messianic referents. The narrative of the Catalan enterprise developed by the royal entourage offers a new perspective of Louis XIII’s image making process. This Catalan enterprise completes the build of the king’s heroic profile, and serves to make his apotheosis, emphasizing the fact of a sacrificial death as a consequence of the royal presence in the Perpignan’s siege.The viceroys become the center of a heroic narrative also. They are protagonists of a true «Catalan epic». The light and darkness of this heroic experience of politics appear through the destiny, sometimes tragic, of these king’s agents (and images). They have to face, besides the military and political challenges, the power struggles in court. On the Catalan side, the accession of king Louis XIII has to be considered in the «revolutionary» context of 1640. The leaders of the revolt, who claim to be loyal to their king, Philip IV, build a narrative able to tame serious adverse events that sometimes escape their control. The horizon of a providential «restoration» of Catalonia appears in this narrative. Republican time seems here «unfound», between the broken of one king’s jurisdiction and the other king proclamation. Since then a providential propaganda speech about the restoration of the Principality through a Messianic Royalty incarnated by the new prince. The new king’s figure becomes one idealized image where Catalans look to project their political expectations, as well as a way for the Catalan leaders to justify themselves. The failed royal visit to Barcelona shortly precedes the king’s death. The royal funerals serve to the crystallization of these narratives: they offer the image of a «sacrificed» king, who is also a saint. He becomes the real emblem of the Franco-Catalan regime.
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Dans le secret du roi : hommes et espaces confidentiels en Égypte ancienne, des origines à la fin du Nouvel Empire / In the king's secret : individuals and areas of confidentiality in Ancient Egypt, from the beginning until the end of the New Kingdom.

Bernal, Cécile 29 September 2014 (has links)
Cette étude porte sur la notion de « secret » dans le cadre spécifique de la royauté en Égypte ancienne, ses modalités, ses formes et ses implications structurelles, entre le début de l'Ancien Empire et la fin du Nouvel Empire. Une recherche linguistique des termes égyptiens se traduisant par « secret » et « privé » ainsi que leurs synonymes  les plus usités étant (s)StA, waaw, Dsrw, jmn et HAp  complétée par une étude prosopographique a permis de déterminer quelles catégories d'individus avaient accès aux « secrets » et aux affaires privées de la royauté et dans quelles situations la préservation de ces « secrets » était exigée. Ce privilège se discerne alors au travers des services effectués auprès du monarque, que ce soit l’accomplissement de certains rites ou une affaire qui requiert simplement de la discrétion. Les titres et épithètes mentionnant un ou plusieurs de ces termes à connotation confidentielle, et notamment ceux qui sont introduits par Hry-sStA « le préposé aux secrets », témoignent du rôle de leurs titulaires auprès du roi, son culte et sa politique. Certains individus avaient également accès aux parties les plus secrètes du palais, que ce soit pour une consultation privée concernant une affaire d'État ou l'accomplissement de rites spécifiques associés à la personne royale. Chacune de ces situations révèle la volonté des dignitaires proches du souverain de préserver le caractère sacré de la fonction royale. L'étude de ces espaces confidentiels permettent ainsi de mieux comprendre l'organisation de la vie ritualisée du souverain afin d'obtenir une meilleure perception du fonctionnement du pouvoir dans l'Égypte ancienne. / This study deals with the concept of « secret », in the specific context of kingship in Ancient Egypt, focusing on its requirements, its forms and its structural implications, from the beginning of the Old Kingdom until the end of the New Kingdom. A linguistic research on the Egyptian terms translating as « secret » and « private » and their synonyms  (s)StA, waaw, Dsrw, jmn et HAp being the most common , which is complemented by a prosopographic study, enabled us to pinpoint the different categories of individuals who had access to the « secrets » and private affairs of the Egyptian kingship and what conditions were required to maintain secrecy. Then this privilege must have implied a real participation in the personal tasks performed for the king, whether these were rituals or affairs calling for discretion. The officials’ titles involving secrecy and knowledge of specific private rules, in particular the Hry-sStA title « he who is in charge of secrets », indicate the field of responsabilities and of activities of their holders in the king's entourage, in the king’s cult and in state administration. Some individuals could access to the restricted areas of the royal apartments, for a private consultation related to state affairs or in order to perform rites or ceremonies associated with the king. Each of these situations displays the determination of these officials, close to the king, to preserve the sanctity of the royal office. Studying these areas of confidentiality allows a better understanding of the pharaoh’s personal and ritualized life, in order to improve our perception of the functioning of royal power in Ancient Egypt.
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Pouvoir et enseignement du droit en France et dans l'Italie du nord du XVIIe siècle à la fin du Ier Empire / Power and legal education in France and northern Italy from the seventeenth century to the First Empire

Biscay, Myriam 22 November 2013 (has links)
Dès la genèse des universités, à la fin du XIIe siècle, leur autonomie implique un certain rapport au pouvoir puisqu’elles n’existent que si elles sont reconnues et garanties par des autorités extérieures. Les facultés de droit, composantes des universités, sont particulièrement liées au pouvoir politique en raison des rapports étroits unissant le politique et le droit. À partir du XVIIe siècle, en France, le pouvoir royal s’ingère véritablement dans le domaine des facultés de droit. Ce processus d’immixtion du pouvoir politique sur les facultés de droit s’étend jusqu’au point culminant de la réforme napoléonienne instaurant l’Université impériale. Il s’agit d’une phase de transformation des facultés de droit, alliée à la mutation de l’État lui même, située entre les facultés de droit médiévales, détentrices d’une certaine autonomie, jusqu’aux institutions étatisées dont les finalités sont définies par le pouvoir politique. Les facultés de droit d’Italie du nord, pour le moins en Piémont et en Lombardie autrichienne, connaissent la même évolution au travers des réformes du XVIIIe siècle menées respectivement par Victor-Amédée II et Marie-Thérèse d’Autriche. L’influence politique, soulignant les finalités assignées aux facultés de droit, se traduit par un contrôle de la structure mais également par une immixtion dans le contenu même des enseignements. Ainsi, le type de juriste voulu par le pouvoir politique se dessine au travers des différentes réformes adoptées. / From the genesis of the universities in the late twelfth century, autonomy implies a certain relationship to power as they only exist if they are recognized and guaranteed by external autorithies. The Faculties of Laws, universities components, are particularly related to political power because of the close relationship liking the political and law. In France, from the seventeenth century, the royal power truly interferes in the field of law schools. This process of political interference power over law schools extends to the height of the Napoleonic reform establishing the Imperial University. It is a phase transformation of law schools, combined with the transformation of the state itself, between the faculties of medieval law, holders of a degree of autonomy, to the state-owned institutions, whose purpose is defined by the political power. The faculties of law in northern Italy, at least in Piemont and Lombardy Austrian, experience the same evolution through reforms of the eighteenth century led respectively by Victor Amadeus II and Maria Theresa of Austria. The political influence, highlighting the objectives assigned to the faculties of law, resulting in a control structure but also by interference in the same educational content. Thus, the type of lawyer wanted by the political power emerges through various reforms.
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L'idée de loi au XVIIIe siècle dans la pensée des juristes français (1715-1789) / The idea of law in the thinking of french jurists during the eighteenth century (1715-1789)

Duclos-Grécourt, Marie-Laure 18 June 2012 (has links)
Aussi nommés hommes de loi, les juristes se sont naturellement passionnés pour cette source du droit au xviiie siècle, prenant part aux débats juridiques et politiques de ce siècle nomophile. S'ils reprennent la traditionnelle distinction entre loi naturelle et loi positive, c'est principalement cette dernière qu'ils développent, étant ici les témoins et les acteurs de la laïcisation et de la rationalisation de l'ordre juridique. Atteinte dans son fondement divin, la loi naturelle perd de son aura paradigmatique ; la raison humaine suffit à en percevoir le contenu et à établir la loi positive. Celle-ci s'affirme face aux autres sources du droit comme expression privilégiée de la volonté royale et comme moyen de l'unification du droit face à un pluralisme juridique de plus en plus contesté mais néanmoins persistant. Cependant, face à la peur du despotisme qui saisit le siècle, et tout particulièrement sa seconde moitié, la volonté royale, dénoncée dans ses possibilités d'arbitraire, est redoutée. Son expression, la loi, est alors mise sous tutelle, les juristes militant pour l'instauration d'un contrôle juridictionnel de la conformité de celle-ci à des normes de référence conçues extensivement. L'avènement de la nation, nouvel acteur politique vivifié par les appels aux États généraux, vient renouveler le débat. Revendiquant la souveraineté, elle se voit confier la puissance législative et la loi, désormais conçue comme l'expression de la volonté générale faisant le lien entre l'individu et la nation, trace la voie de l'émancipation du peuple. La Révolution française concrétise ces acquis théoriques, ouvrant à la loi les portes d'un long règne / Also called men of law, jurists had a natural passion for this source of law in the eighteenth century, taking part in the legal and political debate of this century. If they used the traditional distinction between natural law and positive law, they mainly developed the latter, being the witnesses and the actors of the secularization and the rationalization of the legal order. Criticized for its divine foundation, the natural law lost its paradigmatic aura ; human reason was enough to understand it and to establish the positive law. The latter asserted itself on the face of the other sources of law as the expression of the royal will and as the means of the legal system unification against a controversial legal pluralism which was nevertheless persistent. However, as despotism struck this century, and especially the second half, the royal will was feared because of possible arbitrariness. The law, as its expression, should be placed under supervision. Jurists thus campaigned for the instauration of a judicial review of law conformity with extensively considered reference standards. The emergence of the nation, new political actor invigorated by the States General being called, renewed the debate. The nation claimed sovereignty and received legislative power, and the law, from now on conceived as the expression of the general will that connected individuals and the nation, led the way to French people’s emancipation. The French Revolution carried out this theoretical progress and opened the door to a long reign for the law
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L’icône royale : fabrications collectives et usages politiques de l’image religieuse du roi de France au Grand Siècle / The Royal Icon : collective Making and Political Uses of the Religious Image of the King of France in the Seventeenth Century

Lavieille, Géraldine 18 November 2016 (has links)
Les transformations qui interviennent en France à la suite des guerres de Religion modifient l’imbrication des sphères politique et religieuse. La scission entre protestants et catholiques, la triple reconstruction religieuse, nationale et étatique, les évolutions des pratiques et croyances religieuses ainsi que la nouvelle vigueur des gallicanismes induisent des mutations dans la dimension religieuse des conceptions du pouvoir royal entre le règne d’Henri IV et celui de Louis XIV, évolutions appréciables sur le plan symbolique. De 1589 à 1715, une iconographie abondante place le roi dans une situation religieuse, le met en rapport avec des personnages saints ou divins, ou souligne l’importance de son action en matière religieuse. Ces portraits du roi régnant ou de rois défunts, produits en des lieux disséminés sur le territoire métropolitain du XVIIe siècle, révèlent une autre image du pouvoir royal que l’iconographie plus amplement étudiée jusqu’ici. Elle intègre une sacralité héritée, fruit d’une longue construction médiévale dont l’importance se lit toujours au Grand Siècle, et des éléments neufs, qui passent en particulier par l’essor de cultes associant le roi et ses sujets, comme celui de saint Louis ou celui de Marie, marqué par le vœu de Louis XIII. Elle doit en outre se comprendre dans le cadre de l’évolution du droit divin, dans ses rapports avec l’autorité et le pouvoir du roi. L’image d’harmonie qui est élaborée témoigne de la place de cette iconographie dans la légitimation d’un ordre politique et social liant espace terrestre et monde céleste. La genèse de ces objets divers (peintures, sculptures, gravures, etc.), souvent éloignée de la cour, entretenant des relations parfois très ténues avec le pouvoir royal, ne peut être envisagée comme le fruit d’une propagande : elle souligne plutôt des fabrications collectives du portrait religieux du roi. Ainsi, cette thèse propose une histoire culturelle du politique, s’appuyant sur une approche iconographique intégrant les pratiques sociales et les théories politiques. / The transformations that occurred in France after the Wars of Religion altered the interweaving between the political and the religious spheres. The split between Protestants and Catholics, the rebuilding of the church, the nation and the state, the transformations of the religious beliefs and practices, and the new strength of the gallicanisms led to changes in the religious idea of the royal power between the reign of Henry IV and Louis XIV. These evolutions are assessable on a symbolic level. From 1589 to 1715, an abundant iconography places the monarch in a religious situation, puts him in touch with saints or God, or underlines the importance of his action in the religious field. These portraits of the reigning king or deceased kings, produced in dispatched places in the kingdom, reveal a different image of the royal power than the iconography that has most been studied up to now. It includes an inherited sacrality, built during the Middle Ages and still important in the 17th century, and new elements, which entail the growth of cults associating the monarch and his subjects, such as the cults of saint Louis and the Virgin Mary, marked by the vow of Louis XIII. It must furthermore be understood within the framework of the evolution of the divine right, in its links with the royal authority and power. It builds an image of harmony that shows the place of the iconography in the legitimization of a political and social order linking terrestrial and celestial spaces. The creation of these objects (paintings, sculptures, engravings, etc.), often far away from the court, often in loose relationships with the royal power, cannot be understood as propaganda: it rather emphasizes collective makings of the religious portrait of the king. Thus, this thesis offers a cultural history of the political field, leaning on an iconographic approach including social practices and political theories.
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Potentes saeculi: pouvoir séculier et royauté sous le règne de Louis le Germanique (826-876)

Glansdorff, Sophie 28 April 2006 (has links)
L’objet de cette thèse est d’étudier les relations entre Louis le Germanique et les aristocrates laïques, aussi bien ceux qui appartenaient à son propre royaume (de Bavière puis de Francie orientale), que ceux qui appartenaient aux autres royaumes issus du traité de Verdun (843). L’intérêt de cette recherche, qui s’inscrit dans le cadre d’un très récent renouveau d’intérêt pour le règne de Louis, est d’apporter un nouvel éclairage sur l’évolution politique de l’Empire carolingien central à tardif, en étudiant sa facette « orientale », souvent négligée par rapport à sa contrepartie « occidentale ».<p>Dans un contexte caractérisé par les rivalités et les conflits, il est évidemment vital pour le roi de s’assurer l’appui des grands et de les intégrer à son entourage. La première partie de ce travail a donc été consacrée à l’entourage du roi et à son évolution. Cet entourage a plus précisément été défini sur base du De Ordine Palatii d’Hincmar de Reims :il inclut d’abord les membres du Palais au sens étroit du terme (famille et détenteurs d’offices palatins – laïques en l’occurence -) ;ensuite l’ensemble des « grands » laïques du royaume, qui, sans détenir d’office au Palais, entretiennent une relation privilégiée avec le roi, soit qu’ils détiennent de lui un honor (les comtes), soit qu’ils appartiennent à ses vassaux ou à ses fideles. Au sein de cet ensemble de personnes, tous ne bénéficient cependant pas de la même « Königsnähe » ;par conséquent, en tenant compte de la nature des sources issues de Francie orientale (essentiellement les actes privés des abbayes et évêchés du royaume), il s’est avéré nécessaire de nuancer ce tableau en recherchant les personnalités qui font réellement preuve de la plus grande proximité avec le roi, sans être nécessairement pour autant les mieux documentés au niveau des sources.<p>De tous les membres (laïques) de cet entourage, les comtes sont apparus comme les plus importants, en raison de leur fonction même ;pour cette raison (et afin de rendre la consultation plus aisée et plus pratique pour qui s’intéresse aux comtes), une prosopographie a été constituée, incluant les comtes actifs en Bavière (826-887), Alémannie, Francie, Saxe, Thuringe (833-887) et Lotharingie orientale (870-887). <p>Si cette approche, essentiellement prosopographique, est intéressante en soi, elle ne permet néanmoins pas, en tant que telle, d’apprécier la teneur des relations entre roi et grands, ni de replacer celle-ci dans le cadre plus global de l’Empire carolingien. Pour ce faire, il est nécessaire d’y ajouter l’étude de certains éléments significatifs, qui permettent de dégager plus aisément continuités, ruptures et spécificités. A l’étude de l’évolution du fisc (et des spécificités des donations royales), s’est jointe celle des éléments représentatifs du pouvoir des aristocrates :possession de monastères privés, disposition de fortifications, transmission des offices comtaux. L’articulation de ces éléments avec le pouvoir royal révèle des spécificités très intéressantes, notamment au niveau du contrôle du roi sur les donations et honores accordés aux grands, le maintien de la révocabilité de ceux-ci étant visiblement souhaité ;s’il n’est pas toujours possible d’évaluer le rôle de la volonté royale dans cette évolution, il n’en va pas de même quand on étudie les divers actes d’infidélité, réels ou supposés, portés contre le roi. Les réactions royales, en la matière, semblent bien le signe d’une politique distincte et cohérente.<p>En conclusion, cette analyse se joint à l’approche prosopographique pour présenter une manière spécifique de concevoir, et d’aborder sur le plan pratique, les relations entre roi et grands. Sous certains aspects, ce règne se distingue nettement de celui de ses contemporains, et éclaire donc une autre facette de l’évolution de l’Empire carolingien postérieure au traité de Verdun, globalement (et provisoirement) plus maîtrisée qu’ailleurs ;celle-ci ne peut être ignorée et doit contribuer à nuancer l’image de l’évolution du pouvoir royal au IXème s.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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