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L'affirmation culturelle québécoise dans le mouvement du Jeune Théâtre : Grand Cirque Ordinaire et Théâtre du Même Nom (1969-1971)

Côté-Legault, Antoine 07 December 2012 (has links)
La fin des années 1960 et le début des années 1970 au Québec sont marqués par une ample vague d’affirmation identitaire à laquelle participent les écrivains, dramaturges, chansonniers et monologuistes de l'époque. Durant leur premier cycle de créations (1969-1971), le Grand Cirque Ordinaire et le Théâtre du Même Nom, deux collectifs d’acteurs, chefs de file du Jeune Théâtre, prennent part à ce mouvement. Ce projet de recherche entend analyser la pratique des deux collectifs en tissant des liens avec les traditions théâtrales qui l'ont précédée. Avant l'émergence d'une conscience nationale québécoise durant la fin des années 1960 (québécité), les scènes du Québec sont marquées par deux courants : la francité et l'américanité. L'influence de ces derniers sur la pratique du Grand Cirque Ordinaire et du Théâtre du Même Nom peut être éclairée par les notions de culture première et de culture seconde (Dumont, 1968). Les acteurs des deux troupes sont formés dans les écoles de jeu montréalaises (École Nationale et Conservatoire de Montréal) selon les principes du théâtre d'art français. Au moment de se constituer en collectif, ils rejettent cette culture seconde – qui leur apparaît étrangère, élitiste, universaliste – et se revendiquent de la tradition locale et populaire du burlesque. Dans leur pratique, le GCO et le TMN s'inspirent de l'américanité et renouvellent globalement l'approche du jeu et du théâtre qui leur a été transmise à l'école. Ainsi, deux conceptions du jeu s'opposent, l'une dans laquelle l'acteur répond aux besoins du texte en sa qualité d'interprète, l'autre dans laquelle il apparaît davantage créateur et polyvalent. Sur le plan du contenu, les collectifs québécois renouvellent le réalisme canadien-français de Gratien Gélinas et de Marcel Dubé en questionnant et en critiquant la culture québécoise (famille, religion catholique, condition ouvrière) dans leurs spectacles. D'un point de vue scénique, ils développent une esthétique originale : le « nouveau réalisme québécois ». Largement inspirée des procédés brechtiens, elle se définit comme un condensé de réel, une version dessinée à gros traits de celui-ci. Finalement, cette esthétique scénique se caractérise par son aspect québécois, populaire et critique.
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L'art actuel québécois et la vie quotidienne, trois études de cas : BGL, Jean-François Prost et Devora Neumark

Hudon-Laroche, Annie January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire qui suit porte sur les relations entre l'art actuel québécois et la vie quotidienne. Nous cherchons à étudier plus particulièrement les modes d'appréhension de la vie quotidienne des pratiques artistiques de BGL, de Jean-François Prost et de Devora Neumark. La proximité de ces pratiques avec l'espace quotidien engendre une modification des paramètres traditionnels, non seulement de création mais également, de réception des oeuvres et des interventions. Ces dernières misent sur l'exploration de l' « indécidabilité », de la mouvance et des « entre-deux » pour engendrer des manières inédites d'envisager l'espace quotidien. Leurs oeuvres et leurs interventions créent des rapprochements et des mises à distance, par rapport à la vie quotidienne, qui remettent en question la vision homogénéisée et standardisée du monde contemporain. Nous étudierons, dans un premier temps, le contexte de création des oeuvres et des interventions, nous mettrons l'accent sur « l'expérience sociale du quotidien ». Deux caractéristiques prédominantes du monde contemporain, l'excès et le paradoxe, nous permettront, par la suite, d'analyser les transformations de ce dernier. Nous étudierons la façon dont les artistes actuels investissent l'espace quotidien au moyen de tactiques. Ces « manières de faire » mettent l'accent sur la mobilité en se jouant des frontières et de la rigidité des normes sociales. Les tactiques artistiques permettent à BGL, à Prost et à Neumark d'appréhender la vie quotidienne de manière autre, d'une part, en explorant et en activant des «mi-lieux» et d'autre part, en adoptant une posture artistique similaire à celle de la figure théorique du nomade. Ensuite, les études de cas seront analysées en fonction des notions de rituel et de jeu. Ces notions, aux fondements de la « socialité », nous permettront d'analyser de manière plus spécifique les relations qui se tissent entre l'individu et le collectif lors des pratiques artistiques. Ces dernières permettent aux artistes d'instaurer des rapports ambigus à l'espace quotidien par le biais de « l'agir mimétique ». Enfin, à la lumière de ces études de cas, nous verrons que les oeuvres et les interventions contribuent à allier le corps physique et le corps social, en générant des relations qui sont autant locales que globales. Les oeuvres et les interventions touchent ainsi le récepteur par le biais de la médiation corporelle, tout en s'inscrivant dans le réseau de pensée qu'est « l'écologie cognitive ». Les agencements, créés par les relations esthétiques, contribuent également à rapprocher les oeuvres et les interventions de questions d'ordre politique et éthique. Ainsi, les pratiques artistiques de BGL, de Jean-François Prost et de Devora Neumark constituent des points de rencontres éphémères autant poétiques, qu'effectifs qui, en privilégiant l'altérité, esquissent les traits d'une communauté ouverte et plurielle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art actuel, Art québécois, BGL, Jean-François Prost, SYN, Devora Neumark, Mouvance, Altérité, Communauté, Vie quotidienne.
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Hors champ : la marginalisation des femmes québécoises devant et derrière la caméra

Garneau, Marie-Julie January 2009 (has links) (PDF)
Prenant le relais sur les formes écrites dites traditionnelles, les images cinématographiques et télévisuelles, issues de cette nouvelle ère des communications dans laquelle nous baignons depuis quelques décennies à peine, ont désormais une importance capitale. Puisque c'est bien souvent à travers ces médias de masse que l'on se forge une opinion et un point de vue sur le monde qui nous entoure, l'énorme pouvoir politique et économique lié à ceux qui contrôlent ce qui sera vu ou non sur nos écrans est donc aujourd'hui indéniable. Or, les femmes québécoises ont longtemps été exclues de la sphère publique, la place qui leur était réservée au sein de l'industrie audiovisuelle reflétant ce que l'on attendait d'elles dans la société traditionnelle en général, soit un rôle de soutien et d'assistance aux hommes, une place de second ordre. Et jusqu'à ce qu'elles parviennent à la réalisation, elles n'avaient aucune emprise sur les représentations féminines à l'écran. Ainsi, les hommes cinéastes ont-ils véhiculé à outrance les stéréotypes de la femme au foyer ou de la femme hypersexuée : des femmes passives, dépendantes et soumises au regard des hommes L'arrivée des femmes aux commandes de la réalisation à la fin des années soixante, dans la foulée de la seconde vague féministe québécoise, leur a donc permis de revisiter l'univers que l'on dit propre aux femmes et de proposer de nouveaux modèles dans lesquels le public féminin était enfin en mesure de se reconnaître. Mais comme le système de production québécois est de nos jours basé sur une critériologie purement commerciale, le cinéma des femmes a connu un recul inquiétant ces dernières années et l'on peut se surprendre de ce que les femmes réalisatrices, représentant pourtant plus de 50 % de la population, se fassent aujourd'hui si rares dans les postes créatifs de l'industrie québécoise. Privées du pouvoir et des privilèges que confère l'accès aux médiums cinématographique et télévisuel, les femmes se retrouvent minorisées et marginalisées au sein de cette industrie développée, contrôlée et financée de tout temps par des hommes. Désormais, on tend à occulter l'apport culturel des femmes réalisatrices et à minimiser la pertinence de la vision des femmes, la diversité des points de vue étant pourtant nécessaire à toute société démocratique, particulièrement la nôtre qui se targue d'être un modèle de multiculturalisme. Se pourrait-il que les industries cinématographique et télévisuelle québécoises privilégient un sexe plutôt que l'autre? Se pourrait-il aussi que le manque de reconnaissance des compétences des femmes et des thématiques dites féminines soit à la base du mépris social dont elles sont victimes dans l'industrie de la part des producteurs, des techniciens et des diffuseurs? Est-ce que ce manque de reconnaissance pourrait expliquer pourquoi l'histoire de notre cinématographie nationale n'a pas jugé bon jusqu'ici de s'attarder au cinéma des femmes? C'est ce que cette recherche tentera de comprendre en mettant en lumière les enjeux importants liés au pouvoir de se raconter et à la place accordée aux minorités dans l'espace public, en l'occurrence ici les femmes québécoises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Réalisatrices, Reconnaissance, Identité narrative, Mépris social, Technologie de genre, Industrie audiovisuelle.
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Adrien Hébert : de la réalité à la représentation : étude des scènes de rues de Montréal (1925-1940)

Beaulne, Caroline January 2009 (has links) (PDF)
Au cours des premières décennies du XXe siècle, la ville de Montréal se transforme rapidement et la population vit au rythme des changements qu'apportent les progrès de la vie moderne. En l'espace de quelques années, le paysage urbain montréalais voit apparaître de nouveaux modes de transport, des édifices toujours plus hauts, des grands magasins et de nombreux établissements à vocation culturelle, tels les théâtres, les cinémas ou les cabarets. L'influence de la radio, des journaux et des revues est incontestable, et l'impact de la culture américaine sur la culture populaire montréalaise semble désormais évident. Le milieu artistique québécois n'échappe pas à tous ces bouleversements et de nombreux peintres désirent, eux-aussi, faire le saut dans la modernité. Tel est le cas d'Adrien Hébert, qui notamment, par ses représentations de rues montréalaises, se porte à la défense des valeurs associées à la modernité, à la culture populaire, aux progrès techniques et à l'influence grandissante des États-Unis dans le mode de vie de la population. Malgré une technique assez classique, les oeuvres d'Hébert révèlent une modernité assurée, mais elles sont également empreintes d'une certaine américanité, celle associée à un espace urbain et contemporain. Les oeuvres d'Hébert font ainsi l'apologie du monde urbain, moderne et contemporain, dans lequel semble évoluer une population en parfaite harmonie avec son environnement. La réalité n'est cependant pas aussi simple puisque l'emprise du discours traditionnaliste de l'élite clérico-nationaliste est encore bien réelle à l'époque de l'entre-deux-guerres. Les tableaux d'Hébert représentent alors une réalité idéalisée par les valeurs et les idées que préconise l'artiste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art au Québec 1920-1940, Adrien Hébert, Montréal, Urbanité, Modernité, Américanité.
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Paradigme Québec : la science-fiction québécoise

Houle, Patrice January 2010 (has links) (PDF)
L'uchronie est un sous-genre de la science-fiction qui consiste à réécrire l'histoire en imaginant un événement différemment. Plusieurs auteurs, par exemple, ont imaginé un monde où l'Axe a gagné la Deuxième Guerre Mondiale. Cet exercice littéraire permet de questionner les liens entre les individus et l'histoire afin de mieux la comprendre. Dans le cas mentionné précédemment, si Hitler n'avait pas existé, la guerre aurait-elle eu lieu? En modifiant l'histoire, l'uchroniste met en perspective ces moments afin de saisir l'importance réelle qu'ils ont eu sur le destin de l'humanité. Ce genre est en émergence au Québec depuis quelques années. Quelques auteurs ont imaginé une société québécoise différente de celle que nous connaissons. L'uchronie, particulièrement au Québec, est généralement politique. Les événements altérés sont déterminants dans l'histoire du peuple de l'auteur. L'analyse de deux oeuvres du corpus de SFQ nous permettra de constater si ce genre est bien présent au Québec. Ces romans sont Les Voyageurs malgré eux d'Élisabeth Vonarburg et Chronoreg de Daniel Sernine. Ces deux récits présentent un Québec divergent du nôtre. ÉIisabeth Vonarburg décrit une société québécoise minoritaire au sein de son propre territoire. Suite à la Conquête, une majorité de francophones se sont exilés. Quel sort sera réservé à ceux qui sont restés? Daniel Sernine représente un Québec indépendant suite à la victoire des souverainistes au référendum de 1995. Cette jeune nation est en guerre contre le Canada et Terre-Neuve afin de rapatrier les terres du Labrador qui lui ont été illégalement retirées en 1927. Lorsqu'il sera démontré que ces oeuvres sont uchroniques, nous allons évaluer l'apport qu'elles fournissent aux débats sociaux. Déterminés par leur société d'origine, en quoi les enjeux sociaux québécois concernant l'indépendance nationale influencent-ils la vision du monde exprimée dans ces récits? Puisque l'uchronie consiste à imaginer une société différente, quels sont les choix de ces auteurs et quel constat pouvons-nous faire? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Uchronie, Uchronie québécoise, Science-fiction, Science-fiction québécoise, Roman québécois, Élisabeth Vonarburg, Daniel Sernine, Les Voyageurs malgré eux, Chronoreg, Indépendance nationale, Québec.
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L'action missionnaire catholique québécoise au Chili (1948-1990) : politisation du discours et de l'action sociale des oblats de Marie Immaculée

Papineau-Archambault, Véronic 06 1900 (has links) (PDF)
L'œuvre missionnaire de l'Église catholique québécoise est un pan fondamental de l'histoire religieuse de la province. Ce mémoire porte sur l'évolution et la politisation du discours et de l'action sociale des missionnaires catholiques québécois au Chili entre 1948 et 1990. Malgré l'importance de l'œuvre missionnaire québécoise en Amérique latine dans la seconde moitié du XXe siècle, l'historiographie a peu abordé ce thème. Le Chili ayant une histoire sociopolitique particulière, qui en fait un laboratoire de recherche unique, sera l'exemple choisi pour notre étude. Cette recherche vise à améliorer la compréhension de l'œuvre des missionnaires québécois au Chili. Afin de soutenir notre propos, nous avons analysé la correspondance personnelle ainsi que les documents officiels émis entre 1948 et 1990 par les oblats de Marie Immaculée. Ces documents apportent une variété d'informations de nature économique, politique et sociale sur la mission du Chili. Dans le but de compléter notre étude, nous avons également étudié la presse missionnaire catholique québécoise par le biais de trois périodiques, Apostolat, Bulletin de l'Entraide missionnaire et Message de l'Union missionnaire du clergé. Ces sources nous ont permis de retracer l'évolution de l'action et du discours des missionnaires québécois au Chili sur une période de quarante ans. Enfin, dans le but d'enrichir notre propos, nous avons également effectué des entrevues avec d'anciens missionnaires québécois ayant œuvré au Chili. L'intérêt de cette étude réside dans la mise en parallèle du contexte sociopolitique chilien avec l'évolution du discours et de l'action sociale des missionnaires québécois catholiques au Chili. Cette démarche nous permet d'établir la voie que suit la politisation des religieux en fonction des évènements religieux et politiques qui animent l'histoire du pays. Ceci nous permet d'identifier cinq moments historiques particuliers qui forgent l'évolution du discours et de l'action missionnaire soit l'arrivée des oblats au Chili, le concile Vatican II, l'élection de Salvador Allende, la dictature du général Augusto Pinochet et la transition vers la démocratie. L'étude de ces différents moments de l'histoire du Chili et de la mission est le canevas de notre étude. L'analyse démontre que plus la contestation sociopolitique est forte dans le pays, plus la politisation des missionnaires est exacerbée. Ainsi, dans les années 1950, le conservatisme politique relatif du Chili va de pair avec l'orthodoxie de la mission. Dans les années 1960, la Démocratie chrétienne et le concile Vatican II soulèvent un nouvel intérêt chez les missionnaires pour le domaine social. Par la suite, le début des années 1970 voit une polarisation et une radicalisation de la vie politique chilienne qui mène à une politisation plus marquée des religieux québécois. Enfin, la dictature met un frein à cette politisation qui est par la suite faiblement relancée au moment de la transition vers la démocratie. Notre étude a permis d'ouvrir une brèche dans une sphère méconnue de l'histoire religieuse du Québec, mais plusieurs éléments restent à éclairer. L'histoire des missions catholiques québécoises en Amérique latine aura cependant été enrichie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérique latine, Chili, Québec, Catholicisme, Missions religieuses, Politique, Socialisme, Marxisme, Dictature, Oblats.
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Dire sans dire : censure et affirmation du désir dans Désespoir de vieille fille de Thérèse Tardif (1943) et Orage sur mon corps d'André Béland (1944)

Ostiguy, Véronique 11 1900 (has links) (PDF)
Dans le présent mémoire, l'auteure propose une réflexion sur le désir charnel censuré durant la Deuxième Guerre mondiale au Québec à travers la mise en parallèle de deux romans dont le thème central est la volonté d'outrepasser les tabous malgré l'oppression des membres du clergé. Il s'agit de Désespoir de vieille fille de Thérèse Tardif (1943) et d'Orage sur mon corps d'André Béland (1944). Puisque ces romans favorisent les désirs individuels par rapport à ceux de la collectivité, ils soulèvent des questionnements similaires: en quoi le paysage socio-historique et littéraire des années 1930 et 1940 a-t-il pu favoriser l'éclosion d'œuvres singulières? Quelle fut la réaction des critiques littéraires face à cette littérature émergente? Comment l'autocensure se manifeste-t-elle dans les romans? De quelle façon le langage figuré contourne-t-il les tabous afin de faire entendre des désirs qui ne peuvent s'exprimer autrement? Afin de répondre à ces questions, madame Ostiguy fait appel à plusieurs historiens et littéraires qui nous éclairent sur les tabous de l'époque et sur les modes de censure. Il permet ainsi d'approfondir une réflexion sur les normes sociales du genre et de mieux comprendre le déchirement intérieur que vit le sujet marginal. Les théories du langage figuré seront mises à contribution afin de saisir les procédés rhétoriques utilisés par les auteurs afin de s'exprimer malgré les tabous. L'analyse des stratégies narratives dévoile un discours subversif codé, opposé aux valeurs traditionnelles prônées par l'Église, qui cherche à faire taire les œuvres révolutionnaires puisqu'elles tendent à construire une nouvelle vision du monde qui laisse place à l'individualité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : censure, autocensure, tabous, écriture des femmes, homosexualité, désirs, langage figuré, littérature québécoise, Désespoir de vieille fille, Thérèse Tardif, Orage sur mon corps, André Béland.
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La mondialisation rend-elle obsolètes les modèles de développement nationaux? : le cas du Québec et des économies de marché coordonnées

Langlois, Pierre January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'étudier les tensions qui existent entre la mondialisation et la politique d'autonomie nationale, spécialement en matière de politique économique, au Québec comme ailleurs dans le monde industrialisé. À cet égard, la mondialisation libérale serait devenue un carcan qui soumet le monde politique à la logique capitaliste et donc à la concurrence internationale aux dépens de la cohésion sociale. Cette logique néo-fonctionnaliste s'arrime avec la croissance des échanges des biens et des services et la trans-nationalisation de la production qui sont à la base de la mondialisation. Dans la mesure où le match des performances économiques semblait favoriser les États-Unis depuis le milieu des années 1990, la popularité du modèle de marché libéral allait de soi (de même que la rationalité de son émulation) sans égard aux cycles qui font l'économie ou encore aux circonstances particulières redevables au statut d'« hyper-puissance » qui appartient à ce pays. Nous verrons que cette fatalité de la convergence n'est pas absolue dans la mesure où elle repose sur le postulat néoclassique d'une économie résumée à la sphère marchande. C'est oublier que le système économique capitaliste dépend également d'un ensemble de mécanismes de coordination qui renvoient aux institutions et donc au politique. Les compromis entre intérêts différents auxquels celui-ci donne lieu sont uniques à chaque espace national et de ce fait diverses configurations du capitalisme sont possibles. Certes, la mondialisation produit une confrontation entre les forces de l'universalisme et du particularisme, mais au demeurant chaque système socio-économique s'ajuste aux impératifs liés à l'ouverture des frontières en fonction de ses caractéristiques historiques. Et sur le terrain même du discours néo-libéral, l'évidence nous montre que les économies de la configuration anglo-saxonne n'ont pas le monopole du succès économique, les pays nordiques, par exemple, ayant enregistré des performances tout aussi, sinon plus enviables, sans connaître les mêmes déséquilibres sociaux et financiers. Au Québec aussi, on pourra constater que les performances économiques sont fort honorables tandis que les inégalités sociales sont moins prononcées qu'ailleurs en Amérique du Nord. Par ailleurs, le modèle québécois de développement n'est pas menacé directement par la mondialisation mais bien par des remises en question idéologiques provenant de l'intérieur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mondialisation, Québec, Modèles de développement, Politiques économiques, Politiques sociales.
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La dénationalisation tranquille : essai sur la reconstruction de la conscience historique québécoise depuis 1995

Bock-Côté, Mathieu 06 1900 (has links) (PDF)
La désacralisation de la référence nationale depuis un quart de siècle a rattrapé toutes les sociétés occidentales qui sont désormais sommées de se convertir au modèle de la société multiculturelle. Une série de questions nouvelles se sont ouvertes dans la conscience occidentale qui problématise ses appartenances fondatrices et défini de manière critique son rapport à l'histoire, autrefois central dans la mise en scène de la collectivité sous la forme d'un monde commun. Désormais, l'histoire sera le lieu d'une critique à partir de laquelle on discutera des fondements même de la collectivité, l'historiographie s'ouvrant aux considérations politiques en se présentant comme domaine de redéfinition de l'identité collective. Depuis la défaite référendaire de 1995, la société québécoise est rattrapée par ce questionnement comme on a pu le voir avec le débat sur la métamorphose du nationalisme québécois où la réécriture de l'histoire était au centre de la polémique. Parmi les grands historiens du Québec contemporain, Gérard Bouchard a proposé ainsi de décentrer radicalement la conscience nationale du collectif francophone à partir duquel elle s'était déployée. Jocelyn Létourneau a quant à lui invité la société québécoise à dénationaliser sa représentation d'elle-même quitte à la normaliser dans les paramètres durables et souhaitables de la fédération canadienne. Il n'en demeure pas moins qu'une historiographie populaire préserve une forte représentation du Québec plus conforme au discours traditionnel d'un nationalisme majoritaire tel qu'il représente encore la disposition identitaire dominante de la société québécoise. Dans ce mémoire, nous étudierons le processus de reconstruction de la conscience nationale québécoise selon la nouvelle éthique post-nationale tout en nous intéressant aux limites d'une telle entreprise lorsqu'elle se confronte à la résilience de la conscience nationale telle qu'elle s'exprime dans les classes moyenne et populaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : historiographie, multiculturalisme, nationalisme, Québec
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La déculturation de la langue : le cas du français au Québec

Breault, Laurent 04 1900 (has links) (PDF)
Le 18e siècle marque le début d'un changement majeur dans l'organisation des sociétés. La Révolution démocratique a eu pour effet de substituer le principe d'autonomie sociale à la transcendance divine d'autrefois. Autrement dit, la légitimité du pouvoir ne part plus d'en haut, de l'élite de droit divin, mais d'en bas, des individus. Ce nouveau principe fondateur s'impose encore aujourd'hui. Il entretient notamment une redéfinition de la notion de culture, afin de l'évider de toute détermination qui viendrait contraindre le sujet social autonome. Désormais, la culture ne répond plus à une exigence de la transcendance, mais à celle d'une conception matérialiste. Par le fait même, elle n'exige plus la conformité des individus à sa transmission, au contraire, ceux-ci l'instrumentalisent selon les nécessités sociales. La recherche porte sur les causes et les effets du développement de la démocratie sur un objet culturel particulier, la langue. Elle ne se comprend plus comme l'expression du génie d'un peuple ou d'une culture, mais uniquement en termes de statistiques et de relations intersubjectives. Il existe actuellement une déculturation par une individualisation de la langue. Précisément, ce mémoire présente la mise en place de cette déculturation à partir d'un cas précis, la langue française au Québec. Cette dernière semble être devenue un objet culturel parmi d'autres depuis son procès à l'intérêt individuel. Sa défense ne se fait plus inconditionnellement, elle ne soulève plus les foules. Par conséquent, cette déculturation de la langue fragilise de plus en plus le projet de faire société en français au Québec. Pourquoi pérenniser le français si l'anglais est meilleur gage de réussite individuelle? Enfin, ce mémoire tente de comprendre précisément la déculturation de la langue française au Québec et son lien avec le projet d'autonomisation des sociétés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : langue, culture, français, formation, contractualisme, individualisme, sociologie compréhensive, Québec, Canada, Camille Laurin, Gérald Larose, Gérard Bouchard, Charles Taylor.

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