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Les régulations individuelles et collectives des émotions dans des métiers sujets à incidents émotionnels : quels enjeux pour la GRH ? / Individual and collective emotional regulations in jobs prone to emotional incidents : what issues for HRM?Monier, Hélène 22 June 2017 (has links)
Tant au niveau de la littérature que des pratiques, ce n’est que récemment que la GRH considère la composante émotionnelle au travail (Allouche, 2012). Pourtant, le courant des Relations Humaines, et diverses disciplines distinctes de la GRH, ont intégré cette dimension depuis les années 1930. À partir des travaux de Weiss et Cropanzano (1996) en comportements organisationnels, de Salovey et Mayer (1990 et 1997) et de Gross (Gross 1998 et 2014 ; Gross & John, 2003) en psychologie, d’Hochschild (1998, 2003a et 2003b) et de Goffman (1959, 1969 et 1973) en sociologie, de recherches en GRH et sociologie du travail à propos du soutien social et des régulations sociales (Reynaud, 1988, 1997 et 2003 ; Ruiller, 2010), notre thèse exploite et combine une diversité de cadres théoriques, afin d’explorer les fonctions et les régulations des émotions au travail dans quatre métiers sujets à incidents émotionnels : policiers, urgentistes, enseignants en REP+ et téléconseillers en centre d’appels. À travers une étude de cas multiple au sein de ces secteurs, nous avons triangulé les données issues d’ethnographies, de 107 entretiens, et de documentations, afin d’analyser les cas de ces professionnels en primo contact avec un public, dans une optique comparative. D’une part, nous faisons émerger un modèle d’application managériale revisitant l’analyse des facteurs de RPS, et des préconisations managériales opérationnelles, ces apports intéressant la préservation de la santé de l’individu, et la qualité de service. D’autre part, nous introduisons un modèle théorique général de structuration du processus émotionnel au travail, intégrant le concept de « régulation émotionnelle collective ». Cet apport principal de la thèse, à la GRH, envisage les émotions à la fois comme des objets, des outils et des effets du travail, retentissant sur la santé de l’individu et sur la qualité du service. / At a theoretical as well as practical level, it is only recently that the emotional component of work has been taken into account by the HRM (Allouche, 2012). However, since the 1930s, the Human Relations movement and various disciplines distinct from HRM, have included this dimension. In order to examine the emotional functions and regulations of work through four different lines of work most prone to emotional incidents, such as police officers, emergency room staff, teachers in priority education zone, and call center operators, this PhD dissertation exploits and combines various theoretical frameworks. The latter are based on the research conducted by Weiss and Cropanzano (1996) in organizational behaviors, by Salovey and Mayer (1990, 1997) and Gross (Gross, 1998, 2014 ; Gross & John 2003) in psychology, by Hochschild (1998, 2003a, 2003b) and Goffman (1959, 1969, 1973) in sociology, and on studies about social support and social regulations in HRM and sociology of work (Reynaud, 1988, 1997, 2003 ; Ruiller, 2010).To analyze the cases of these professions that involve direct contact with the public from a comparative perspective, we have triangulated data from ethnographies, 107 interviews, and documentation, through a multiple case study within these sectors. On the one hand, we offer a managerial application model revisiting the analysis of the psychosocial factors, as well as operational managerial recommendations, as they help preserve both the professional’s health, and quality of service. On the other hand, we introduce a general theoretical model structuring the emotional process at work, that integrates the concept of "collective emotional regulation". This main contribution of the PhD dissertation to HRM, is that it views emotions as objects, tools and effects of work, which impact the individual’s health and the quality of service.
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Les métamorphoses des services de santé au travail - entre santé au travail et santé publique / Metamorphoses of occupational health services - between occupational health and public healthJover, André-Franck 16 May 2015 (has links)
Santé et sécurité au travail, prévention des risques professionnels (risque routier, risques psychosociaux), intensification du travail… Autant de questions essentielles auxquelles l’entreprise est confrontée. Y répondre suppose souvent le croisement des regards et des compétences. Les services de santé au travail, qui ont pour mission exclusive d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, y concourent. Acteurs de terrain, ils devraient constituer la pièce maîtresse du système de santé au travail ; ils sont pourtant victimes d’un désamour collectif. La délicate coexistence des concepts d’aptitude et de prévention y contribue. L’institution a, depuis 1942, connu de profondes métamorphoses nées, pour nombre d’entre elles, de la conjugaison, parfois source de tensions, du droit du travail et du droit de la santé publique. Le rattachement de l’institution, lors de la Libération, au ministère du Travail a longtemps scellé la domination du droit du travail. La montée en puissance du droit de la santé publique la remet progressivement en cause. La réforme du 20 juillet 2011 en a offert illustration. L’analyse des rapports entre droit du travail et droit de la santé publique invite à proposer de nouvelles logiques au service de la santé des travailleurs fondées sur l’idée - qui est aussi un constat - selon laquelle le service de santé au travail n’est pas un prestataire parmi d’autres : il participe de l’intérêt général. / Health and security at work, occupational risk prevention (road risk, psychosocial risks), intensification of labor conditions… A number of questions that the enterprise has to take into account. Answering them assumes a variety of points of view and skills. Occupational health services, that have the exclusive mission to prevent any worker health alteration occurring from their work, contribute to this debate. Due to their unique position, as a field actor, they should be the master piece of the occupational health system ; these services are, however, victim of a collective disaffection. The delicate combination of the “medical fitness for work” concept and the occupational risk prevention concept contributes to this disaffection. Since 1942, the institution has seen deep metamorphoses, a number of them appearing from the combination (sometimes being a cause for tension) of the labor law and the public health law. After the Liberation, the incorporation of the institution to the Ministry of Labor, sealed a long domination of the Labor law. The growing power of the Public Health has been jeopardizing progressively this domination. The reform dated 20th July 2011 illustrates this change of balance. The analysis of the links between the Labor Law and the Public Health Law suggests to propose a new paradigm for the sake of the workers’ health, based upon the idea – which is also a fact – that the occupational health service cannot be compared to other providers : this service contributes to the general interest.
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Première ligne de soins pour les travailleurs atteints de rachialgie occupationnelle : délai de consultation et premier fournisseur de services de santéBlanchette, Marc-André 05 1900 (has links)
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Droit et risques psychosociaux au travail / Law and psychosocial risks at workMoustié, Jean-Baptiste 04 December 2014 (has links)
Le concept de « risques psychosociaux au travail » rassemble plusieurs phénomènes de souffrance liés au travail. Ces risques se réfèrent à la fois aux actes porteurs de souffrance et aux expressions de cette souffrance sur la santé des salariés. Malgré sa formulation, ce concept renvoie à des événements qui portent atteinte tant à la santé psychique que physique des travailleurs. Ces atteintes d’origine professionnelle ont pour trait commun leur caractère avant tout social. En effet, les risques psychosociaux sont principalement causés par des organisations du travail, des méthodes de management ou des relations interpersonnelles néfastes. Si l’expression de risques psychosociaux a émergé hors du champ juridique, elle est désormais communément utilisée en droit pour traiter des questions de santé et de sécurité au travail. L’appréhension juridique de ces risques n’est pourtant pas évidente. Ceux-ci sont difficiles à délimiter, teintés de subjectivité et peu enclins à être appréhendés au vu de l’histoire du droit social. Toutefois, le droit est de plus en plus sensible à l’appréhension des différentes dimensions de la personne du salarié. En outre, si la consécration des risques psychosociaux en tant que catégorie juridique est marginale, les événements auxquels renvoie ce concept sont saisis par les textes de droit nationaux et extranationaux ainsi que par la jurisprudence. Dès lors, les dispositifs et solutions juridiques applicables aux relations de travail de droit privé sont en capacité de prévenir ces risques, de les sanctionner ou de les réparer. À ce titre, une multitude d’acteurs internes ou externes à l’entreprise sont en capacité d’agir face à ces risques. / The concept of "psychosocial risks at work" gathers several work-related suffering risks. These risks are, at the same time, related to the generating acts of pain and to the expressions of suchpain on employees’ health. Despite its formulation, this concept refers to events affecting both mental and physical health of workers. Such affecting events share the same social ground. Indeed, psychosocial risks are mainly caused by the companies’ organization themselves, management methods or harmful relationships. Even though the expression of psychosocial risks was formerly developed out of the legal environment, it is now generally used in law to deal with issues of health and safety at work. However, the comprehensive understanding of such risks is not yet obvious from a legal perspective. These are complicated to define and delimit, tinged with subjectivity and unlikely to be understood in light of the employment law history. However, law is increasingly taking into account the different dimensions of the workers’ individuality. Also, if the psychosocial risks fail to be recognized, so far, as an independent and entire legal concept, both laws (domestic and international) and case law are more and more referring to it. Therefore, measures and legal solutions applicable to the working relationships in private companies enable to prevent such risks, punish or compensate them. As such, a wide range of people, whether related or not to the company, are able to duly face these factors.
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Travailleurs du secteur informel du transport en commun de la ville, province de Kinshasa, République démocratique du Congo, acteurs de la mobilité urbaine, quelle sécurité et santé au travail ?enjeux et perspectivesWangata Shadi, Jemima 26 November 2014 (has links)
Introduction<p>Suite à la faillite des entreprises étatiques chargées du transport en commun dans la ville province de Kinshasa, la gestion de ce domaine a été reprise par les personnes privées. Cette situation a pu favoriser l’essor d’une activité caractérisée d’informelle, de par plusieurs caractéristiques notamment, le non respect de la réglementation du travail. Il s’est ainsi mise en place une activité du transport en commun avec des conditions d’emploi et de travail précaires, supposées être la source de plusieurs problèmes de sécurité et santé au travail (SST) pour les populations des travailleurs y exerçant.<p>Parmi tant d’autres externalités suscitées par cette activité du transport urbain telles, la faible qualité des services fournis, les fréquences aléatoires des véhicules, problèmes qui jusque là avaient fait l’objet des préoccupations de la ville, notre travail a plutôt trouvé un intérêt particulier aux problèmes relatifs au bien-être au travail dans ce secteur. Ainsi, portant notre démarche vers la compréhension du contexte de cette activité, nous nous sommes questionnés sur l’impact des conditions d’emploi et de travail sur la SST de ces travailleurs. L’évaluation de cet impact ainsi que la compréhension de l’organisation de la SST au Congo nous a permis de réfléchir et de poser les bases d’un cadre spécifique visant de la gestion de multiples risques professionnels auxquels sont exposés les travailleurs dans ce secteur, la conception classique de la SST ne paraissant pas assez large pour y garantir un bien-être au travail.<p><p> Matériels de Méthodes<p>Nos recherches se sont basées sur deux grandes enquêtes avec une administration d’un questionnaire ainsi qu’une étude d’observation sur terrain. Toutes ces études se sont réalisées dans la ville province de Kinshasa auprès des échantillons de travailleurs sectionnés parmi de la population des travailleurs du secteur informel. <p>Les résultats de l’étude d’observation nous a permis l’identification des dangers et facteurs de risques dans cette activité ainsi que la modélisation de la précarité dans lequel exercent ces travailleurs. Les résultats des enquêtes, quant à eux ont permis la réalisation de trois études transversales descriptives portant sur les problèmes de santé en rapport aux conditions d’emploi et de travail ainsi que sur les problèmes de sécurité à savoir les accidents du travail dans ce secteur. Ces études ont permis de présenter les statistiques usuelles et des Odds ratio en utilisant le logiciel SPSS.<p>Des revues de la littérature nous ont emmenés à comprendre les questions relatives aux limites et à l’opacité dans l’application de la réglementation du travail dans ce secteur informel ainsi que le modèle d’organisation de la SST en République Démocratique du Congo. Ce qui a conduit notre réflexion sur les éléments clés pour la mise en place d’un cadre spécifique de prise en charge de la SST dont un plus grand nombre de ces travailleurs pourraient aisément bénéficier en vue du bien être au travail dans ce secteur.<p> Résultats<p>Les résultats issus des différentes études, sont présentés dans cette thèse et ont pu faire l’objet des publications scientifiques. Sont à retenir les observations ci-après :<p>-\ / Doctorat en Sciences de la santé publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Mondialisation, conditions de travail et santé / Globalization, working conditions and healthCoupaud, Marine 07 November 2016 (has links)
Cette thèse s’applique à explorer dans quelle mesure et par quels mécanismes lamondialisation, au travers de ses différentes composantes, impacte la santé des travailleurseuropéens. Dans une première partie, nous exposons les conséquences socio-économiques de cephénomène. Dans une deuxième partie, nous montrons que l’exposition concurrentielleinternationale constitue un facteur de risque pour la santé des travailleurs non qualifiés. Lesfacteurs individuels et organisationnels sont néanmoins les plus à même d’expliquer la prévalencede troubles physiques et mentaux chez l’ensemble des travailleurs. La mondialisation impliqueaussi de nouvelles pratiques organisationnelles liées à l’internationalisation des firmes, une autrefacette de la mondialisation. Nous soulignons que les travailleurs doivent ainsi trouver lesressources nécessaires pour rester attractifs dans ce monde en perpétuelle évolution. Dans unetroisième partie, nous exposons que la mondialisation favorise le développement des activités deservices dans les pays industrialisés. En parallèle, l'organisation de type "lean" est mise en placedans ces secteurs et la pression concurrentielle s’accroit. Ces changements impactent les conditionsde réalisation du travail. Dans ce contexte, la santé se trouve dégradée par des facteurs de risqueen évolution, parmi eux l’intensité du travail liées aux relations interpersonnelles. Enfin, nousmontrons que la Responsabilité Sociale de l’Entreprise apparait comme une solution dont lesentreprises peuvent s’emparer pour améliorer la santé de leurs travailleurs et par conséquent, leurperformance sociale et financière. / This thesis aims at exploring to what extent globalization, through its diversecomponents, impacts the health of European workers. In a first part, we expose the socio-economicconsequences of this multi-faceted phenomenon. In a second part, we show that internationalcompetition, one of the essential components of globalization, is a risk factor for non-skilledworkers. Nevertheless, individual and organizational factors are the most likely to explain mentaland physical disorders prevalence in the population as a whole. Globalization also implies newpractices linked to firms’ internationalization strategy, another component of globalization. Weunderline that workers must acquire the skills to stay attractive in a constantly changing worldand they do not find much support in their companies. In a third part, we show that globalizationenhances the surge of the service sector in industrialized countries. In addition, the leanmanagement is implemented in those sectors and competitive pressure increases. These changesimpact the way the work is performed. Within this context, the health of workers deterioratesbecause they are exposed to changing risk factors, among them: intense of work related tointerpersonal relationships. Finally, we find that the Corporate Social Responsibility comes as ananswer to improve workers’ health and as a consequence, firms’ social and financial performance.
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