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El bildungsroman en el Caribe hispano / The Bildungsroman in the Spanish CaribbeanLorenzo Feliciano, Violeta 31 August 2011 (has links)
This dissertation examines the bildungsroman genre in Cuba, Puerto Rico, and the Dominican Republic. A close examination of the development of this genre demonstrates that it has ideological implications that link the young protagonists’ development with that of the nation. The authors on whom I focus—Ángela Hernández, Rita Indiana Hernández, René Marqués, Pedro Juan Soto, Magali García Ramis, Severo Sarduy, and Jesús Díaz—do not merely imitate the European model but revise, adapt, and often subvert it thematically and, in some cases, aesthetically. I argue that these bildungsromane differ, for the most part, from the European prototype due to their openly political themes, such as the establishment of the Estado Libre Asociado in Puerto Rico, the 1959 Revolution in Cuba, and, in the case of the Dominican Republic, Trujillo’s dictatorship. I claim that Dominican bildungsromane do not propose national projects or models but rather question the purported homogeneity of identity of the country as a normalized political body. On the other hand, in Cuba and Puerto Rico the genre has been used to promote absolute discourses of nationality as well as political projects that must be questioned due to their discriminatory and sometimes racist and violent nature.
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El bildungsroman en el Caribe hispano / The Bildungsroman in the Spanish CaribbeanLorenzo Feliciano, Violeta 31 August 2011 (has links)
This dissertation examines the bildungsroman genre in Cuba, Puerto Rico, and the Dominican Republic. A close examination of the development of this genre demonstrates that it has ideological implications that link the young protagonists’ development with that of the nation. The authors on whom I focus—Ángela Hernández, Rita Indiana Hernández, René Marqués, Pedro Juan Soto, Magali García Ramis, Severo Sarduy, and Jesús Díaz—do not merely imitate the European model but revise, adapt, and often subvert it thematically and, in some cases, aesthetically. I argue that these bildungsromane differ, for the most part, from the European prototype due to their openly political themes, such as the establishment of the Estado Libre Asociado in Puerto Rico, the 1959 Revolution in Cuba, and, in the case of the Dominican Republic, Trujillo’s dictatorship. I claim that Dominican bildungsromane do not propose national projects or models but rather question the purported homogeneity of identity of the country as a normalized political body. On the other hand, in Cuba and Puerto Rico the genre has been used to promote absolute discourses of nationality as well as political projects that must be questioned due to their discriminatory and sometimes racist and violent nature.
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La subjectivité poétique face à la peinture : le cas de L'Atelier contemporain de Francis PongeGendron-Bouchard, Pierre-David 01 1900 (has links)
L’Atelier contemporain recueille la plupart des textes sur l’art de Francis Ponge. Malgré sa réputation de « poète des choses », celui-ci n’y écrit pourtant pas avant tout sur les œuvres finies (les tableaux), mais plutôt sur les artistes mêmes. S’appuyant sur un approfondissement de la conceptualisation de la poétique pongienne comme érotique entre le sujet et l’objet, ce mémoire cherche à découvrir, à travers les questions particulières que la peinture pose à l’écriture de Ponge, les raisons du déplacement du regard de l’écriture de la chose muette à la personne parlante. Il semble que Ponge, face à des œuvres artistiques non verbales, soit à la recherche d’une signifiance qu’il ne peut trouver, ce qui l’oblige à se tourner vers les personnes. Mais ces personnes finissent toujours par céder la première place, dans L’Atelier contemporain, au « je » du poète. / Francis Ponge’s L’Atelier contemporain is a collection of most of his texts on art. In those texts, despite Ponge’s reputation of “poet of things”, his primary focus is not put on the finished works (the paintings), but rather on the artists themselves. Supported on a deepening of the conception of Ponge’s poetic as an erotic relation between the subject and the object, this master’s thesis aims at discovering, through the specific questions that painting asks to writing, the reasons of the shifting of the look from the mute things to the talking persons. It seems that Ponge, facing non-verbal artistic works, is seeking a power of significance that he cannot find, which forces him to turn towards the persons. However, these persons always yield, in L’Atelier contemporain, to the poetic subject.
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La musique dans la vie et l’œuvre du peintre Ceri Richards (1903-1971) / Music in the life and work of Ceri Richards (1903-1971)Bazin, Laure 28 January 2012 (has links)
Notre thèse présente et analyse la vie et l’œuvre de Ceri Richards (1903-1971), artiste peintre britannique d’origine galloise, dont l’art est profondément influencé par la musique. Mélomane et pianiste amateur, Richards développe son art de façon très indépendante et marque l’art britannique par une originalité commentée et appréciée des critiques d’art londoniens de son temps, « ce qui le [classe] comme l’un des plus grands parmi les peintres britanniques du milieu du XXe siècle » (Bénézit). C’est après la Seconde Guerre mondiale que les références musicales apparaissent avec plus d’importance dans son travail artistique dont la série des Cathédrales englouties (v. 1957-1967), inspirée du prélude éponyme de Claude Debussy, est unanimement reconnue.La première partie de la thèse est une biographie revue et augmentée de Ceri Richards en suivant le fil conducteur de la musique. Elle s’appuie sur des sources, notamment épistolaires, jamais dévoilées jusqu’à présent et des articles sur l’artiste non encore exploités.La troisième partie est un catalogue raisonné de l’œuvre de Ceri Richards en rapport avec la musique. Notre classement, aussi exhaustif que possible à ce jour, établit huit grandes thématiques : le piano et les pianistes, Claude Debussy, Ludwig van Beethoven, les décors et les costumes d’opéras, la musique dans la poésie, les illustrations réalisées pour une Histoire de la musique écrite par Benjamin Britten et Imogen Holst, les illustrations d’ouvrages non musicaux et enfin d’autres thématiques musicales diverses. Ce travail de recensement et de catalogage, le premier jamais réalisé, souligne l’étendue et la diversité de l’inspiration musicale de Ceri Richards. / My thesis dissertation presents and analyses the life and work of Ceri Richards (1903-1971), a British painter originally from Wales. His art is profoundly influenced by music. As a music lover and pianist, Richards was particularly appreciated by London critics of his time who “placed him as one of the highest ranking, mid-20th-century British Painter” (E. Bénézit, Dictionary of Artists, Paris, Gründ, 2006). After the Second World War, the musical references are much more visible and important in his painting. His Cathédrale engloutie series, which was inspired by the eponymous Prelude by Debussy, is unanimously praised.The first part of my thesis is a biography of Ceri Richards, based on the importance of the music in his life. It relies on sources, letters unknown until now and articles about the artist never before explored.The second part investigates two corpus: the first one inspired by Debussy’s Cathédrale engloutie and the second by Beethoven in a comparative analysis.The third part is a catalogue raisonné of the work in relation with music. The organisation is in eight thematics: piano and pianists, Claude Debussy, Ludwig van Beethoven, opera stage decor and costumes, music in the poetry, illustrations realised for The Story of Music written by Benjamin Britten and Imogen Holst, illustrations for books which are not musical and other diverse musical themes. This catalogue raisonné is the first one and shows the extent and diversity of Ceri Richards’s musical inspiration.
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Akutagawa Ryūnosuke : une écriture du fragment / Akutagawa Ryūnosuke and fragmentary writingBeauvieux, Marie-Noelle 19 September 2016 (has links)
L’écriture fragmentaire est le lieu d’un flou théorique. Elle est tout d’abord le fruit d’une appréhension intuitive, pragmatique : est fragmentaire tout texte perçu comme tel. D’Héraclite aux surréalistes en passant par Montaigne ou les frères Schlegel, l’écriture fragmentaire est protéiforme. Cependant, dans le champ de la théorie littéraire française, elle n’est généralement envisagée que dans son versant aphoristique et définie à partir d’un corpus composé de textes au statut littéraire à la limite d’un autre champ disciplinaire (la critique, la philosophie), majoritairement en langues occidentales, relevant d’une énonciation sérieuse et factuelle dont la fragmentation relève d’une démarche consciente de pensée et d’écriture. Cette thèse a ainsi pour objectif de montrer, à travers le cas particulier de la poétique singulière du fragment chez Akutagawa Ryūnosuke, l’existence d’un fragment non purement factuel, provenant d’une aire culturelle non occidentale, qui s’inscrit plus largement dans cette écriture de la crise qu’est le fragment moderne selon Françoise Susini-Anastopoulos. Les textes d’Akutagawa qui font l’objet de cette étude sont de nature variée : narratifs, autobiographiques, factuels, fictionnels, aphoristiques ou encore poétiques, ils relèvent néanmoins d’une même esthétique fragmentaire. En confrontant ces textes d’un écrivain japonais du début du XXe siècle aux réflexions théoriques tant japonaises que françaises sur les écritures brèves discontinues, nous tentons de redéfinir les contours d’une écriture fragmentaire littéraire tout en proposant une nouvelle grille de lecture pour des textes divers pour lesquels la catégorisation générique est souvent problématique. Le fragment chez Akutagawa s’articulerait ainsi autour de deux pôles : un brouillage du cadre générique dans lequel s’inscrit le texte, ainsi qu’une énonciation ironique, souvent secondée par un usage prégnant de l’intertextualité. / Fragmentary writing is difficult to define. It is, first of all, the result of a pragmatic, intuitive understanding: a text is called fragmentary when it is perceived as such. From Heraclitus, Montaigne, the Schlegel brothers to the surrealists, fragmentary writing takes many forms. However, in French literary theory, it is often limited to aphoristic texts. Its corpus is made of literary texts mostly written in European languages, which could also belong to another field (like critic or philosophy), which are non-fictional, and where fragmentation is a conscious, voluntary process of thinking and writing.This thesis aims to show, through the concrete example of Akutagawa Ryūnosuke’s poetics of fragmentary writing, the existence of a fragment outside the fiction / non-fiction dichotomy, from a non-western cultural area, which belongs to the modern fragment as crisis literature defined by Françoise Susini-Anastopoulos.In this thesis, we look at various texts written by Akutagawa. Be they narrative, fictional, non-fictional, autobiographical, poetic or aphoristic: all these texts have a common fragmentary aesthetic, despite their diversity. By reading these texts written by a Japanese writer who lived at the beginning of the 20th century under the light of Japanese and French critical works on short and discontinuous writings, we are trying to redefine the outline of a literary fragmentary writing while suggesting a new way of reading them beyond the very different generic categories they are usually thought to belong to. Accordingly, two features could describe Akutagawa’s fragmentary writing: a problematical generic categorization deliberately constructed in the texts, and an ironic voice, which is often accompanied by intertextuality. This thesis aims to show, through the concrete example of Akutagawa Ryūnosuke’s poetics of fragmentary writing, the existence of a fragment outside of the fiction / non-fiction dichotomy, from a non-western cultural area, which belongs to the modern fragment as crisis literature defined by Françoise Susini-Anastopoulos.In this thesis, we look at various texts written by Akutagawa. Narrative, fictional, non-fictional, autobiographical, poetic, aphoristic: all the texts have, despite their diversity, a common fragmentary aesthetic. By reading these texts, written by a Japanese writer who lived at the beginning of the 20th century, under the light of Japanese and French critical works on short and discontinuous writings, we are trying to redefine the outline of a literary fragmentary writing while suggesting a new way of reading problematical texts in terms of literary genre. Accordingly, two features could describe Akutagawa’s fragmentary writing: a problematical generic categorization deliberately constructed in the text and an ironic voice, which is often accompanied by a prominent intertextuality.
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La campagne antireligieuse de N.S.Khrouchtchev en Ukraine / The antireligious campaign of N.S.Khrushchev in UkraineMaisseu, Nadiya 17 January 2014 (has links)
Nikita Khrouchtchev est surtout connu en Occident comme étant celui qui a permis le relatif soulagement de la déstalinisation. Cette image est d’ailleurs aussi persistante dans les anciens pays de l’URSS. Lorsque Khrouchtchev accède au pouvoir, il aspire en effet à des modifications ambitieuses dans des domaines extrêmement variés. La dénonciation des crimes de Staline lors du XXème Congrès du PCUS ouvre la voie à l’expression d’un certain pluralisme intellectuel et artistique qualifié de « dégel » dont les effets seront irréversibles pour la société soviétique dans son ensemble. Le volontarisme du premier secrétaire conduit à une politique de réformes économiques et politiques aussi impromptues que déstabilisatrices. Cependant la déstalinisation sera pour les peuples soviétiques (tout spécialement pour les ukrainiens) une ère de déceptions autant que d’espoirs. En effet, l’Ukraine, un des plus solides bastions de la vie religieuse en Union soviétique, tiendra une place particulière dans cette campagne. Entre autres, les régions de l’ouest de l’Ukraine avaient échappées à la répression des années trente et constituaient un phénomène singulier avec leur vie religieuse vivace et leur refus de rejoindre l’orthodoxie. Ainsi la campagne antireligieuse de Khrouchtchev est une facette méconnue de la politique du successeur de Staline. Le comportement du nouveau premier secrétaire va ainsi être encore plus dur que celui de Staline l’ancien séminariste à l’égard de la religion. Ce dernier avait fait des concessions aux Eglises après 1943, alors que dès 1958, quelques années après l’accession au pouvoir de Khrouchtchev, la propagande antireligieuse redevient virulente. / Nikita Khrushchev is mainly known in the western countries as the one who has allowed a relative relief of the dictatorship thanks to the destalinization process. This opinion is also persistent in the former countries of the USSR. Indeed when Khrushchev seizes power, he wishes to proceed with many ambitious reforms in various areas. Nevertheless, he remains a convinced communist who tries this way to give a new start to the soviet ideological adventure. The denunciation of the crimes of Stalin during the XXth Congress of the Soviet Union Communist Party (SUCP) opens path to some intellectual and artistic pluralism often called « unfreezing ». Furthermore, the wills of the first secretary will lead to a policy of unexpected and unbalancing politic and economic reforms. But in fact the destalinization times will also be times of disappointments, especially for the Ukrainians. Indeed Ukraine will have a special place in the antireligious campaign, as one of the healthiest strongholds of the religious life of the Soviet Union. Since the western regions had not suffered the repression of the thirties, they were a singular phenomenon in the Soviet Union with their vivid religious life and their refusal to become uniformly orthodox. Thus the antireligious campaign of Khrushchev is one of the poorly known sides of the policy of Stalin’s successor. The behaviour of the new first secretary as regards the religions will be indeed even harsher than the one of Stalin (the former were-be priest). Stalin had made concessions to the churches after 1943; but as soon as 1958, few years after Khrushchev’s rise to power, the antireligious propaganda becomes strong and efficient again.
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Rome, l'inscription des violences politiques dans la ville au cours des années de plomb : (1966-1982) / Rome, the inscription of the political violence in the city during the years of lead : (1966-1982)Guzzo, Domenico 06 June 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le récent sillage historiographique consacré à la dimension métropolitaine de la conflictualité armée, cette recherche a analysé les milieux et les formes urbaines de l'extrémisme à Rome dans l’après-68. Par une approche interdisciplinaire - qui a intégré l’apport de la philosophie, de l'urbanisme, de la sociologie, de la géographie urbaine, des sciences politiques - cette étude a reconstruit la relation entre le territoire urbain et la mise en œuvre d’une violence subversive, souvent à caractère meurtrier et terroriste, dans le cadre de la modernisation nationale activée par le "boom économique" (1958-1963) et des dynamiques propres à la « guerre froide ».On a porté une attention particulière à l’appréhension des processus de transformation idéologique et culturelle, mûris au sein de la « crise urbaine » affectant le mauvais et difficile développement de Rome dans l'après-guerre, qui ont permis à la première métropole italienne de devenir l'écosystème unique et catalyseur de cette conflictualité extrême, au-delà des simples facteurs géopolitiques (crise européenne de l'idée d'atlantisme) et socio-économique (explosion des luttes sociales pour la revendication de biens et services propres à la modernité consumériste).Cette étude est remontée aux facteurs de division caractérisant la structure, le tissu et l’ambiance de Rome. Il s’agit des clivages fondamentaux, en place dès le début de l’époque républicaine (1946), sur lesquels s’implantent ensuite, au lendemain du boom économique, les processus de radicalisation qui accompagnent les multiples luttes revendicatives - dans les domaines du quartier, du travail, des écoles et de l’Université - engendrées par une modernisation de la capitale brutale et déséquilibrée. Notre recherche a, de ce fait, démontré que les différentes « expériences d’antagonisme » muries au sein de cette vaste contestation sociale, ont servi finalement d’incubateurs où une partie de la militance extraparlementaire romaine, issue de la mobilisation soixante-huitarde, s’est initiée à différentes pratiques subversives (notamment les répertoires de l’illégalité de masse et de la guérilla clandestine).La prise en compte de tous ces niveaux et ces dimensions a fait ressortir les particularités de la violence politique déployée à Rome dans l’après-68, tout en attribuant la juste proportion au « poids » de la capitale d’Italie dans le déploiement à l’échelle nationale de la « stratégie de la tension » (1969-1974) et des « années de plomb » (1975-1982).Cette recherche s’est donc engagée dans la reconstruction d’un cadre historique global, mettant en connexion diachronique les faits et les dynamiques internes à la ville (d’ordre social, économique, culturel, idéologique, politique et urbanistique) avec le système étatique centré à Rome – marqué par les pressions du « rideau de fer », les lourdes séquelles de la dictature fasciste et de la guerre civile, la fragilité gouvernementale et le manque de cohésion nationale – le long des années de la modernisation et de l’entrée dans la société d’abondance en Italie. / Following the new historiographical path focused on the urban dimension of the armed struggle, this research analyses the milieus and the forms of the political extremism in Rome after ‘68. By an interdisciplinary approach – which integrates the contribution of philosophy, of urban studies, of sociology, of urban geography, of political sciences – this study rebuilt the relation between urban territory and the implementation of a subversive violence, often lethal and terrorist, in the context of the national modernization activated by the “economic boom” (1958-1963) and of the “cold war” dynamics. A special attention is payed to the apprehension of the ideological and cultural evolutions - grown inside the “urban crisis” which affects the critical development of Rome in the post-war period – that transformed the biggest Italian metropolis in a perfect ecosystem for this extreme conflict, far beyond the only effects of the geopolitical (European crisis of the Atlanticism) and socio-economic factors (explosion of the social struggles claiming the fruition of goods and services created by for consumerist modernity). This study went back to the basic divisions of the structure, the society and the environment of Rome: the fundamental cleavages, appeared at the beginning of the republican time (1946), over which, after the “economic boom”, a process of radicalization (due to the growing of the social struggles in the fields of the local community, work, school and the University, generated by a brutal and unbalanced modernization of the town) is established. Our research, so showed that the various “experiments of antagonism” matured within this vast social protest, were used finally as incubators where part of the roman extremist militancy, resulting from the end of ’68 mobilization, was initiated with various subversive practices (in particular, the repertoires of the mass illegality and of the clandestine guerrilla). Considering of all these levels and these dimensions highlighted the characteristics of the political violence deployed in Rome after ’68, while allotting the right proportion to the “weight” of the capital of Italy in the national deployment of the “strategy of the tension” (1969-1974) and the “years of lead” (1975-1982). This research thus strives to reconstruct a comprehensive historical framework, putting of diachronic connection the facts and the dynamic of the metropolis (social economic, cultural, ideological, political and urban factors) with the State system based in Rome – characterized by the pressures of the “iron curtain”, the heavy after-effects of the fascist dictatorship and the civil war (1943-1945), the governmental frailty and the lack of national cohesion – along the years of modernization and of the entry in the age of abundance for Italy.
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La tuberculose dans l’espace social barcelonais 1929-1936 / Tuberculosis in the barcelonian social space 1929-1936 / La tuberculosis en el espacio social barcelonés 1929-1936Miralles, Celia 18 June 2014 (has links)
L’ancienne phtisie pulmonaire, maladie sociale excellence au XIXème siècle, est encore, au début du XXème siècle, empreinte d’un fort imaginaire commun associé à la misère sociale. Cette thèse analyse l’inscription de cette maladie dans l’espace social barcelonais des années 1930, et pour ce faire, elle cherche à prendre en compte les multiples acceptions de la tuberculose, mêlant discours des médecins et vécu des patients.Avec la découverte du bacille de Koch en 1882, le microbe apparait comme l’unique cause de la tuberculose, ce qui suppose une redéfinition de la lutte antituberculeuse, désormais concentrée sur l’élimination de l’agent contagieux. Bien plus qu’auparavant, la tuberculose est alors associée aux recoins poussiéreux et à l’environnement insalubre comme à la promiscuité. A Barcelone entre 1929 et 1936, les autorités catalanes se concentrent sur la mise en place d’une lutte préventive qui vise à extirper le microbe de certains logements précisément identifiés dans la ville.La tuberculose est également une maladie sociale qui caractérise un groupe d’individus et l’isole du reste de la société. Outre une réflexion sur la construction sociale d’une catégorie homogène autour du dénominateur commun que constitue le microbe, cette thèse a pour but de prendre en compte la réalité vécue des individus malades soignés dans les dispensaires, hôpitaux et sanatoria gratuits et de comprendre leur intégration dans le panorama social barcelonais à cette époque. Il apparait dès lors que ces tuberculeux sont souvent des actifs avec une position sociale précaire liée à une moindre intégration dans la ville, sans être pour autant complètement « isolés » socialement. C’est la déclaration de la maladie qui les fait « basculer » dans un groupe d’exclus sociaux pris en charge médicalement.Mais plus qu’un identifiant commun, la tuberculose est surtout un vécu personnel. Le malade est un acteur essentiel de sa maladie comme de sa guérison et son parcours met au jour une pratique de la lutte qui permet de redéfinir par le bas les structures de soins, et la logique médicale moderne telle qu’elle est évoquée dans les discours. Enfin, ces parcours individuels de malades dans la capitale catalane brouillent surtout la catégorie unifiée et homogène mettant en avant des préoccupations personnelles qui dépassent l’exigence de santé et l’absolue nécessité de se prémunir contre le microbe, laissant apparaitre des visions divergentes de la lutte contre la maladie à la même époque. / « Consumption », a major concern of the late 19th century, was still a disease associated with misery in the collective imagination of the early 20th century. The present dissertation focuses on consumption in the Barcelonian social space of the 1930s: it seeks to circumscribe the multiple meanings of tuberculosis which emerge from medical discourse as well as from the patients’ experience.The discovery of the Koch bacillus in 1882 entailed a redefinition of the fight against tuberculosis, as the bacillus came to be seen as the single cause of the disease. Since priority was given to the eradication of the contagious agent, tuberculosis was more than before associated with dust, unsanitary and crowded environments. From 1929 to 1936, the Catalan authorities in Barcelona concentrated on preventive action, which consisted in the extirpation of the Koch bacillus from housing in some areas that were precisely identified.Besides the analysis of tuberculosis as a homogeneous social construct, the present dissertation takes the patients’ points of view into account. Tuberculosis is a social disease that characterises a group of individuals and isolates them from the rest of society. A focus on individuals who were treated in a network of free dispensaries, hospitals and sanatoriums helps us understand their position in the social landscape of Barcelona at that time : prior to being diagnosed with tuberculosis, the patients had been working and were often marginally integrated to the city’s life without being altogether socially isolated. Contracting the disease is what downgraded them to the category of medically treated paupers.More than a common status though, tuberculosis was a personal experience for the individuals struggling against the disease and getting cured. The latter’s clinical files provide a bottom-up perspective on medical institutions and on the logics of modern medical discourse. The patients’ individual trajectories in the capital of Catalonia further blur the unified and homogeneous reference to tuberculosis, as they give priority to personal concerns over health requirements and over the absolute necessity of the fight against the bacillus, thus revealing diverging contemporary understandings of the fight against tuberculosis. / La antes denominada tisis pulmonar, enfermedad social por excelencia del siglo XIX, sigue siendo, aun en el siglo XX, empreñada de un fuerte imaginario común asociado a la miseria social. Esa tesis doctoral pretende analizar la inscripción de esta enfermedad en el espacio social barcelonés de los años 1930 y con este fin toma en cuenta las múltiples acepciones de la tuberculosis, entremezclando discursos de los médicos y vivencias de los pacientes.Con el descubrimiento del bacilo de Koch en 1882, el microbio se convierte en la única causa de la enfermedad lo cual supone una redefinición de la lucha antituberculosa, ahora directamente orientada hacia la eliminación del agente contagioso. Aun más que antes, la tuberculosis es entonces asociada al rincón polvoriento, al ambiente insalubre y el hacinamiento. En Barcelona entre 1929 y 1936 las autoridades catalanas se concentran en el establecimiento de una lucha preventiva que aspira a extirpar el germen de ciertas viviendas precisamente identificadas en la ciudad.La tuberculosis también es una enfermedad social que caracteriza a un grupo de individuos aislándolo del resto de la sociedad. Además de una reflexión sobre la construcción social de una categoría homogénea alrededor del denominador común que constituye el microbio, esa tesis tiene como objetivo realzar la realidad vivida por los individuos enfermos curados en los dispensarios, hospitales y sanatorios gratuitos, así como entender sus maneras de desenvolverse en el panorama social barcelonés en esa época. Así aparece que los tuberculosos suelen ser unos activos con una posición social precaria, vinculada a una menor integración en la ciudad, sin ser por lo tanto completamente aislados socialmente. Es la declaración de la enfermedad la que les hace “bascular” en un grupo de excluidos sociales asumidos como tales por las autoridades médicas.Pero, más que un identificador común, la tuberculosis es sobre todo una vivencia personal. El enfermo es un actor esencial de su enfermedad tanto como de su curación, y su recorrido muestra una práctica de la lucha que permite redefinir desde abajo las estructuras asistenciales y la lógica médica moderna tal como es evocada en los discursos. Por fin, los recorridos individuales de enfermos en Barcelona nublan sobre todo la percepción de una categoría unificada y homogénea, realzando las preocupaciones personales que se sobreponen a la exigencia de salud, o a la absoluta necesidad de prevenirse frente al germen, dejando ver visiones discrepantes de la lucha contra la enfermedad.
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Les dramaturgies du grotesque en Europe au XXe siècle / Grotesque Dramaturgies in Europe in the 20th centuryBocianowski, Cécile 13 June 2015 (has links)
La thèse propose une lecture comparée de l’emploi du grotesque dans les théâtres français, polonais, belge francophone, germanophone, italien et espagnol. L’analyse comparée des écritures dramatiques comme du discours littéraire permet de dégager les spécificités du grotesque et de sa réception dans les diverses aires culturelles. La première partie est consacrée à la mise en place théorique de la notion dans les arts, des arts décoratifs à l’art dramatique, de la Renaissance au vingtième siècle. Une attention particulière est portée à la danse grotesque, jusque-là peu étudiée, ainsi qu’aux divergences entre les discours critiques occidental et oriental. La seconde partie constitue le cœur du travail par l’étude comparée des procédés grotesques selon trois axes : la déformation, la démesure et l’hybridité. Celle-ci permet de mettre en valeur les fonctions dramatiques de l’emploi de la marionnette et de la pantomime ainsi que l’inspiration des arts du cirque, de la foire et du cabaret. La troisième partie analyse l’hypothèse du genre dramatique grotesque en Europe au vingtième siècle. Une fois établi le cadre théorique de la réflexion sur le genre et au regard de la production dramatique la plus contemporaine, l’étude s’achève sur la détermination de la place du grotesque dans la création artistique comme dans la critique littéraire actuelle. En remettant en cause la périodisation traditionnelle du théâtre européen du siècle dernier, la thèse entend rendre sa place au grotesque dans la critique dramatique contemporaine comme mise en forme du difforme. / This thesis proposes a comparative reading of the use of grotesque in French, Polish, French-speaking Belgian, German-speaking Italian and Spanish theatre so as to determinate the specificities of the grotesque and its reception in different cultural areas. It focuses in the first part on the theory of the notion in arts, from decorative to dramatic art, from Renaissance to the twentieth century. Special attention is given to the grotesque dance, which has been thus far insufficiently studied, and to the discrepancies between western and eastern critical discourses. The comparative analysis of the grotesque is conducted along three axes: deformation, excessiveness and hybridity. It emphasises the function of marionette, pantomime and the inspiration of circus, carnival and cabaret. The last part of the thesis concentrates on the hypothesis of a grotesque dramatic genre in Europe in twentieth century. Once established the theoretical basis of the reflexion upon genre, and in view of contemporary dramatic production, the thesis closes with the determination of the place of the grotesque in the creation and in the criticism. By calling into question traditional periodisation of European twentieth theatre, this thesis aims at giving its place to the grotesque in contemporary dramatic criticism as the shaping of the misshapen.
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Les dominicains de Toulouse au Brésil (1881-1952) : de la mission à l’apostolat intellectuel / Los dominicanos de Toulouse no Brasil (1881-1952) : da missão ao apostolado intelectual / The dominicans of Toulouse in Brasil (1881-1952) : from the mission to the intellectual apostolatePic, Claire 12 September 2014 (has links)
Cette recherche a pour objet l’histoire de la mission entreprise par les religieux de la province dominicaine de Toulouse au Brésil, à la fin du XIXe siècle. Ces missionnaires partent s’installer dans le diocèse de Goiás, au centre du pays, en 1881. La mission se poursuit jusqu’en 1952, date à laquelle est érigée une province dominicaine brésilienne. Durant cette période, les dominicains mettent en place un vaste projet missionnaire et s’inscrivent dans des dynamiques transatlantiques qui voient l’installation de nombreuses congrégations européennes en Amérique latine et en particulier au Brésil. L’étude de cette mission à travers les correspondances missionnaires ouvre de nombreuses pistes de réflexion parmi lesquelles deux axes essentiels se détachent: d'un côté, le rôle d'agent des pouvoirs spirituels et temporels tenu par les missionnaires dominicains, de l'autre, les transformations de la mission au contact des réalités brésiliennes. Ces deux aspects s'articulent dans un contexte plus large, celui de la romanisation et de la naissance du catholicisme social, dynamiques fondamentales de l’Église catholique de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.L’analyse proposée ici se situe au niveau des acteurs, les missionnaires dominicains, tant dans l’étude de leurs actions missionnaires que de leurs représentations du Brésil. Ce sont les principaux auteurs de nos sources ; nous les définissons comme des passeurs et des récepteurs. Cette démarche permet d’analyser les échanges culturels générés par la mission et de mettre en évidence son évolution et ses transformations. / This work focus on the history of the mission undertaken by the monks of the Dominican Province of Toulouse in Brazil, at the end of the 19th century. These missionaries leave to settle down in the diocese of Goiás, in the center of the country, in 1881. The mission continues until 1952, date on which is set up a Brazilian Dominican province. During this period, the Dominicans set up a vast missionary project and integrate transatlantic dynamics which lead to the installation of many European congregations in Latin America, particularly in Brazil. The study of this mission through missionary correspondence opens many lines of thinking among which two essential axes are detached: the first aim is to analyse the role of agent of spiritual and temporal powers held by the Dominican missionaries, the second is to describe the transformations of the mission in contact with Brazilian realities. These two aspects are articulated in a broader context, that of the Romanization and the birth of social Catholicism, which constitute the fundamental dynamic of the Catholic Church at the end of the 19th century and first half of the 20th century.The proposed analysis here lies in the actors, the Dominican missionaries, both in the study of their missionary activities as representations of Brazil. These are the main authors of our sources; we define them as cultural brokers and receivers. This approach makes it possible to analyse the cultural exchanges generated by the mission and to put in evidence its evolution and its alterations. / O escopo principal da pesquisa é analisar a história da missão religiosa da província dominicana de Toulouse no Brasil, de 1881 a 1952. Com o olhar centrado nos protagonistas dominicanos, busca-se analisar a atuação missionária, a construção de representações sobre o Brasil e intercâmbios culturais.Os missionários estabeleceram-se por mais de 70 anos entre os estados de Goiás, de Minas Gerais e do Pará, onde desenvolveram vasto projeto missionário, até 1952, quando então erigiram a província dominicana brasileira. Com base na correspondência trocada pelos missionários com a sede de Toulouse, a pesquisa enfatiza a transformação da missão quando confrontada com a realidade brasileira e a forma como os dominicanos assumiram a postura de agente de poder espiritual e temporal. Esses dois eixos se articulam no quadro de romanização da Igreja do Brasil e de desenvolvimento do catolicismo social. Ambas são dinâmicas fundamentais da Igreja católica de finais do século XIX até meados do século XX.
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