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La philosophie politique de l'empirisme logique : Otto Neurath et le "Cercle de Vienne de gauche" / Politics of logical empiricism : Otto Neurath and the "Left Vienna Circle"Aray, Basak 18 September 2015 (has links)
Malgré sa condamnation post-positiviste et sa réception négative par la gauche, l’empirisme logique regagne en intérêt. Cette thèse est une contribution à la littérature émergente du «Cercle de Vienne de gauche» (CVG). Autour de Neurath et quelques autres personnalités de l’aile gauche du Cercle (Carnap, Frank, Hahn, Zilsel), nous proposons de repenser la relation de l’empirisme logique avec le marxisme. Ces deux courants se rejoignent dans leur défense d’une «conception scientifique du monde» et leur sécularisme radical. Les critiques communistes et néo-marxistes (l’École de Francfort, l’épistémologie féministe) adressées à l’empirisme logique sont recensées et leur pertinence questionnée à travers les données de l’historiographie du CVG. La politique de l’empirisme logique est examinée à travers les textes économiques de Neurath et son œuvre d’infographiste. Son engagement pour l’économie socialiste planifiée et ses efforts en graphisme pour la popularisation des méthodes quantitatives (la méthode Isotype pour la visualisation des statistiques sociales) sont présentés en vue d’une évaluation politique du CVG, ainsi que les connexions de l’empirisme logique avec le mouvement pour une langue auxiliaire internationale. / Despite logical empiricism’s dismissal by ambient postpositivism in academia as well as by the Far Left, a growing interest in its previously unknown socialist origins has resulted in a new topic in the history of philosophy of science : «Left Vienna Circle» (LVC). This thesis dedicated to LVC studies aims to clarify the politics of European logical empiricism. A presentation of its major critics from the Left (from communist parties to neo-Marxist trends like Frankfurt School and feminist epistemology) is followed by more recent arguments about its socialist politics. The «scientific world conceptions» of logical empiricism and Marxism will be compared through the work of Neurath and some other representatives of LVC (Carnap, Frank, Zilsel, Hahn). Alongside the connections of logical empiricism to the movement for an international auxiliary language, Neurath’s economical writings and his efforts to popularize quantitative methods in social sciences (the Isotype method of visual statistics) will be presented in an attempt to evaluate the politics of logical empiricism.
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La musique de circonstance pour "Harmoniemusik" à Vienne (1760-1820). / The occasional music for "Harmoniemusik" in Vienna (1760-1820)Gasche, David 11 December 2009 (has links)
La musique de circonstance pour "Harmoniemusik" (I760-1820) est un phénomène particulier à Vienne. Des nobles fondent vers 1760 un sextuor ou un octuor pour accompagner les divertissements et les dîners. Ce répertoire occupe encore une place limitée dans la capitale mais ce rôle s'accroît après 1770. Trois fonctions principales de la "Harmoniemusik" sont abordées : "Freiluftmusik", "Tafelmusik "et tout un répertoire destiné aux circonstances. Vienne s'impose comme un centre de la musique instrumentale. Elle compte de nombreuses "Harmoniemusik" au service de la noblesse. Des harmonies se retrouvent aussi dans différents lieux publics. Les œuvres demeurent un genre représentatif des valeurs classiques. L'analyse de partitions démontre les réponses apportées par les compositeurs sur la question du langage instrumental et des sonorités. La musique contribue à la formation d'une identité et traduit une expressivité inattendue qui se répercute dans des ouvrages plus imposants. / The occasional music for "Harmoniemusik" (1760-1820) is particular phenomenon in Vienna.Since 1760 the nobility founded there sextets or octets to provide entertainment and to accompany dinners. This repertory plays a very limited part but this role starts to grow after 1770 onwards. Three main functions of the Harmoniemusik are considered : "Freiluftmusik", "Tafelmusik" and a whole repertory destined to specific circumstances. Vienna imposes itself as the centre of instrumental. The Harmoniemusik remained an aristocratic phenomenon but thewind bands are also found in various areas of the capital. The works remains a category representative of classical values. The analysis of scores demonstrates the answers provided by composers to the theme of instrumental language and sonority. The music contributes to the formation of an musical identity and reflects an unexpected form of expression that impacts with the most imposing works.
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La frontière incertaine : recomposition de l’identité chrétienne à Vienne au XVIe siècle (1522-1595) / Uncertain Boundary : reconfiguration of Christian identity in the 16th century Vienna (1522-1595)Roche, Clarisse Sophie 20 November 2015 (has links)
Le topos d'une Vienne « bastion de la Chrétienté » naquit, au début du XVIe siècle, d'une menace turque toujours imminente depuis la bataille de Mohács (1526) et le siège de 1529. Ce leitmotiv imprégna pendant près d'un siècle les représentations de la cité mais aussi la pastorale urbaine. Alors que les idées de la Réformation rencontraient à Vienne un réel succès, les princes Habsbourg tentèrent de trouver une voie de compromis déterminée à la fois par leur admiration pour Erasme et les nécessités de la lutte contre la Sublime Porte. Le péril ottoman amena l'archiduc Ferdinand (1522-1564) puis son fils Maximilien (1564-1576) à adopter une politique de compromis religieux face aux Ordres de Basse-Autriche passés majoritairement du côté de la Réformation. La dépendance fiscale accrue du prince face aux Ordres l'incita à exalter l'identité chrétienne commune de ses sujets pourtant divisés religieusement. L'unité demandée par les mandats territoriaux fut relayée par la pastorale et repensée par les membres de l’Eglise établie. La prédication devint le vecteur d’une identité chrétienne adiaphorique qui connut son apogée à Vienne sous Maximilien II. La coexistence qui s'instaura jusqu'au début des années 1580 fut scandée toutefois d'inévitables scandales qui traversèrent la communauté urbaine au rythme des affrontements avec les Ottomans ou selon le calendrier de l'Église établie. Le compromis élaboré dans la cité se fissura alors peu à peu sous l'effet d'une reconquête catholique de plus en plus virulente, pour n'être remis en cause qu'à partir des années 1580 sous l'influence conjuguée des jésuites, de l'évêque Kaspar Neubeck (1574-1594) et de l'archiduc Ernst (1576-1592). / The topos of Vienna as a “bastion of Christianity” emerged in the early centuries of the sixteenth century in the context of the Turkish threat, ever-present since the battle of Mohács (1526) and the siege of 1529. This leitmotif permeated the representations of the city but also urban pastoral for nearly a century. Although Reformation ideas found considerable success in Vienna, Hapsburg princes attempted to find a compromise shaped both by their admiration for Erasmus and the necessity of combatting the Sublime Porte. The Ottoman question prompted Archduke Ferdinand (1522-1564) and then his son Maximillian to adopt a politics of religious compromise concerning the Orders of Lower Austria which had largely sided with the Reformation. The financial dependence accrued by the prince on the Orders forced him to exalt the common Christian identity of his subjects however religiously divided they were. The unity demanded by regional mandates was disseminated by pastoral and spread by members of the established Church. Preaching became the vector of an adiaphoric Christian identity which reached its apogee in Vienna under Maximilian II. The coexistence which held until the start of the 1580s was nonetheless affected by the inevitable scandals that visited the urban community amidst clashes with the Ottomans and disputes concerning the calendar of the established Church. The devised compromise also fractured bit by bit on account of the increasingly virulent Catholic reconquest not to be activated until after the 1580s under the joint influence of the Jesuits, Bishop Kaspar Neubeck, and Archduke Ernst (1576-1592).
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Le franchissement du fleuve à Vienne (Isère) / Crossing the river at Vienne (Isère)Brissaud, Laurence 17 May 2014 (has links)
L’étude de la voirie antique du site archéologique de Saint-Romain-en-Gal (Rhône), menée depuis vingt-cinq ans, a permis de mettre en lumière le rôle essentiel de la rue du Portique dans le développement de ce quartier de Vienne antique, situé sur la rive droite du Rhône. Traversant la plaine d’ouest en est, cette rue qui s’interrompait brutalement sur la berge du Rhône en face du cœur ancien de la capitale des Allobroges, a soulevé la question du franchissement du fleuve. Le nombre des ponts attribués à l’époque romaine a connu des évolutions au fil du temps. Une recherche historiographique importante a donc été menée afin d’établir la connaissance effective des indices prouvant la présence d’un ou de plusieurs ouvrages d’art antiques à la hauteur de Vienna, duplex urbs. Mais pour comprendre leur logique d’implantation, il a fallu également suivre la genèse d’installation des points de franchissement plus récents qui ont été soumis aux mêmes contraintes topographiques et urbaines que les ouvrages antiques. Il ressort de cette étude que deux ponts peuvent être attribués à l’époque romaine. Le troisième, plus monumental, le pont de pierre, considéré dans la mémoire collective comme le Pont Romain de la ville, semble toutefois remonter au Haut Moyen Âge. / The study of the ancient road to the archaeological site of Saint-Romain-en-Gal (Rhône), conducted for twenty-five years, helped to highlight the essential role of the Portico street in the development of this area of Antique Vienna, on the right bank of the Rhône. Across the plain from west to east, the street would strop abruptly on the bank of the Rhône opposite the ancient heart of the capital of the Allobroges, raised the issue of crossing the river. The number of bridges attributed to the Roman era has seen changes over time. An important historiographical research has been conducted to determine actual knowledge clues proving the presence of one or more works of ancient art at the height of Vienna, duplex urbs. But to understand their logic implementation, it took also follow the genesis of installing newer crossing points that were subject to the same topographical and urban and ancient books constraints. It appears from this study that two bridges can be attributed to the Roman era. The third, more monumental, stone bridge, seen in the collective memory as the roman bridge in the city, however, seems to go back to the High Middle Age.
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Le modèle de la vierge consacrée au VIe siècle : l’exemple du De consolatoria castitatis laude d’Avit de VienneDomingos Pimentel, Caroline 05 1900 (has links)
Au VIe siècle, dans le royaume des Burgondes, Avit de Vienne compose une lettre pour sa sœur, la moniale Fuscine. Cette œuvre consolatoire et élogieuse se nomme De consolatoria castitatis laude. Ce texte permet de comprendre la situation particulière dont bénéficie la virgo dans la société chrétienne tardo-antique.
Au niveau de son contenu, l’objectif de ce livre sert à montrer à la monacha que le choix virginal représente une forme d’échappatoire et de liberté. Il s’agit d’une réalité que ne connaît pas l’épouse. Les devoirs du mariage, les dangers de la maternité, les tracas du siècle, le veuvage, le deuil, tout cela est inconnu à la vierge parce qu’elle s’écarte des obligations terrestres. L’utilisation de la Bible et de plusieurs références patristiques constituent l’héritage des mentalités religieuses dont s’inspire Avit dans la construction d’un discours orienté sur la distinction socioreligieuse de la virgo. / In the 6th century, in the kingdom of the Burgundians, Avitus of Vienne composes a letter for his sister, the nun Fuscina. This consoling and eulogistic artwork is called De consolatoria castitatis laude. This text generates in us an understanding of the particular context of the virgo in the Christian society of Late Antiquity.
Regarding the text, the purpose of the book is to show to the monacha that the virginal choice represents a way of escape and freedom, a reality that the spouse is unaware of. The duties of marriage, the dangers of motherhood, the troubles of the century, the widowhood and the mourning are all unknown to the virgin because she excludes herself to worldly obligations. The use of the Bible and several patristic references shape the legacy of religious mentalities which inspires Avitus in making an oriented speech on the virgo’s socio-religious distinctness.
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Le ministre des Affaires étrangères. Naissance et évolution d'un représentant de l'ÉtatPierry, Laëtitia 20 June 2011 (has links) (PDF)
L'évolution historique de la fonction ministérielle montre que c'est dans la distanciation progressive du régime politique français d'avec la conception personnalisée de la souveraineté de l'État que résident les conditions principales de son autonomie. Mais, c'est précisément parce qu'il a toujours été un instrument du Pouvoir exécutif suprême et rarement un membre à part entière de celui-ci que la doctrine juridique française le définit exceptionnellement comme un organe de décision. Or, à la faveur de la mondialisation des échanges étatiques, le droit international positif vient inopinément trancher ce débat interne en ouvrant le champ de la représentation étatique, traditionnellement réservé aux organes exécutifs suprêmes des États, au ministre des Affaires étrangères. Au regard de la pratique diplomatique internationale, le rôle du chef du Quai d'Orsay serait alors l'objet d'une double appréciation. Selon qu'on l'envisage sous l'angle du droit constitutionnel français ou du droit international, son statut et ses fonctions seront définis tantôt restrictivement, tantôt extensivement. Cette fluctuation inscrit le ministre des Affaires étrangères dans un cadre d'action où coexistent des sources juridiques aussi riches qu'évanescentes: les usages propres à l'action diplomatique française se disputent, ainsi, à ceux découlant des nécessités de la vie internationale. Ce faisant, le flou normatif qui baigne la fonction du ministre français des Affaires étrangères lui garantit une souplesse stratégique dans ses relations avec l'étranger, mais il constitue également sa principale faiblesse face au Pouvoir politique national. En effet, indépendamment de la forme du régime, l'amplitude du rôle ministériel est demeuré en tous temps tributaire des rapports de force qui se nouent au niveau de la direction de l'État. Le rang subalterne que le ministre des Affaires étrangères occupe au sein du Pouvoir exécutif est, donc, un héritage monarchique auquel la France est constitutionnellement attachée. Pour autant, la pratique républicaine, telle qu'elle est éclairée par le droit international positif actuel, tend à transcender le rôle instrumental du ministre en lui concédant, dans le silence de la Constitution, le statut de représentant politique de l'État à part entière
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Sociologie du dandysme : biographie sociologique de Stefan ZweigDouville Vigeant, Francis 07 1900 (has links)
L’Empire austro-hongrois (1867-1918) est l’un des derniers empires d’Europe à s’être effondré avec la fin de la Première Guerre mondiale. Cas particulièrement en accord avec les conditions internes de la politique et de l’économie austro-hongroise, l’apparition du phénomène social du dandysme à Vienne au début du XXe siècle est le centre de ce travail de mémoire. La figure sociale du dandy, remarquablement moderne, est étudiée en suivant la conceptualisation idéal-typique, héritage de Max Weber. En suivant les écrits sociologiques de Karl Marx, Max Weber et Robert Michels, le portrait typique des quatre figures socio-économiques que sont tour à tour la figure du bourgeois, du prolétaire, du bohème et de l’aristocrate, permettent, dans une première partie du mémoire (chapitre deux), de délinéer conceptuellement la figure du dandy. Une fois cet outil forgé, il est possible d’y comparer la réalité viennoise, avec le cas de Stefan Zweig, pour en montrer les particularités.
L’apparition du dandy à la fin de la monarchie des Habsbourg n’est pas étrangère à plusieurs conditions externes que portent en soi cette première partie du XXe siècle, marquée notamment par le nationalisme et la Première Guerre mondiale. Les conditions économiques que permettent aussi l’expression littéraire et journalistique témoigne de cette phénoménalisation sociale à laquelle participe le dandy et sont discutées dans la deuxième partie du mémoire (chapitre trois). En basant cette étude sur le phénomène du dandy, le présent travail s’emploie à appréhender ce phénomène au travers d’une biographie sociologique de l’écrivain et poète Stefan Zweig. Au cours des chapitres quatre et cinq, la mise en relief de la biographie de Stefan Zweig rencontrera son écho social, entre l’étude de l’homme, de l’œuvre, de la vie et des différentes caractéristiques propres au dandy. Enfin, il sera présenté au cinquième chapitre, l’influence de l’esthétique et de la philosophie sur la conduite de vie du dandy, guidé notamment par la philosophie de Friedrich Nietzsche, et l’importance des valeurs du pacifisme et du cosmopolitisme, sous l’influence de la religion juive. En conclusion, je reviens sur l’idéal-type du dandy et m’interroge son utilité pour appréhender des phénomènes contemporains. / The Austro-Hungarian Empire (1867-1918) is one of the last European Empire to collapse with the end of World War One. Tightly linked with internal conditions such as Austro- Hungarian politics and economics, the central theme of this work concerns the emergence of the social phenomenon of dandysm in Vienna at the beginning of the XXth century. Remarquably modern, the social figure of the dandy is studied following the ideal-typical method, a legacy of Max Weber. Following the sociological writings of Karl Marx, Max Weber, and Robert Michels, the typical portrait of the four socio-economic figures such as the bourgeois, the proletarian, the bohemian and the aristocrat allows, in the first part of the thesis (chapter two), to show the features and to conceptually delineate the figure of the dandy. Once this portrait is forged, it is possible to compare the Viennese reality with the case of the poet Stefan Zweig. The appearance of the dandy, at the end of the Habsburg monarchy, is not alien to many external conditions that are themselves particularly linked to this first part of the XXth century, marked notably by nationalism and World War I. Discussed in the second part of the thesis (chapter three), the economic conditions, that are expressed with either literature or journalism, reflect this social phenomenalization in which the dandy takes part. The study of the social appearance of the dandy being at the very center of this study, the present thesis seeks to understand this phenomenon through a sociological biography of the writer and poet Stefan Zweig. In the fourth and fifth chapter, highlights of his biography meet its social resonance with dandysm through the man itself, his work, his life and the way he lived it. Finally, the influence of aesthetics and philosophy on dandy’s life, especially following Friedrich Nietzsche’s very own word and ideas, will be presented as well as the importance of values of pacifism and cosmopolitism, as influences of Jewish religion. In conclusion, I return to the ideal- type of dandy by questioning its usefulness in understanding contemporary phenomena. / Die Österreichisch-Ungarische Monarchie (1867-1918) war eines der letzten europäischen Reiche, welches mit dem Ende des Ersten Weltkrieges kollabierte. Eng verbunden mit wirtschaftlichen und politischen Bedingungen des k.u.k. Österreichs, handelt das zentrale Thema dieser Arbeit von der Entstehung der sozialen Phänomene rund um den Dandyismus in Wien zu Beginn des zwanzigsten Jahrhunderts. Die soziale Figur des Dandy wird nach dem idealtypis- chen Konzept Max Webers untersucht. Anlehnend an die soziologischen Schriften von Karl Marx, Max Weber und Robert Michels, dem typischen Porträt der vier sozioökonomischen Zahlen, wie der Bürger, der Proletarier, die Boheme und der Aristokrat gestatten, dass im ersten Teil der Abschlussarbeit (Kapitel zwei) die Figur des Dandys konzeptionell beschrieben wird. Auf dieses Porträt aufbauend wird es möglich, die herausgearbeiteten Merkmale mit der Wiener Realität zu vergleichen. Die Texte des Dichters Stefan Zweig geben dazu genug Material. Das Aussehen des Dandys am Ende der Habsburgermonarchie ist passend zu vielen äußeren Bedin- gungen, die besonders mit dem ersten Teil des zwanzigsten Jahrhunderts verbunden sind. Speziell werden diese vom Nationalismus und dem Ersten Weltkrieg beeinflusst. Im zweiten Teil der Abschlussarbeit (Kapitel drei) werden die wirtschaftlichen Bedingungen, die entweder mit Literatur oder Journalismus zum Ausdruck kommen, und die die soziale phenomenalization vom Dandy wiederspiegeln, beleuchtet. Die Untersuchung der sozialen Erscheinung des Dandy dient als Basis dieser Studie. Die vorliegende Arbeit versucht, das Phänomen des Dandyismus durch eine soziologische Biographie des Schriftstellers und Dramatikers Stefan Zweig zu verstehen. In den Kapiteln vier und fünf treffen die Höhepunkte seiner Biographie die gesellschaftliche Reso- nanz des Dandyismus auf den Mensch selbst, seine Arbeit, sein Leben und seine Lebensart. Schlussendlich wird der Einfluss von Ästhetik und Philosophie auf das Leben eines Dandy vor allem nach den Worten und Ideen von Friedrich Nietzsche präsentiert, sowie die Bedeutung der Werte des Pazifismus und Kosmopolitismus, als auch Einflüsse der jüdischen Religion. Ich kehre zum Idealtyp des Dandys zurück, indem ich seine Nützlichkeit in gegenwärtigen Phänomenen in Frage stelle.
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Le procès de Nuremberg est-il à refaire ? : une nouvelle accusation de Baldur von SchirachKotzmuth, Heide January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Dévôts et dédicants : intégration des élites dans la ciuitas des Allobroges sous le Haut-Empire / Devouts persons and dedicaters : integration of the elites in the ciuitas of the Allobroges during the High-EmpireVigier, Arnaud 08 July 2011 (has links)
Dominant un vaste territoire au nord des Alpes occidentales, les Allobroges ont su profiter de l’essor insufflé par le Pax Romana. Leur cité, Vienne, au coeur de la Narbonnaise, connaît sa période la plus florissante aux deux premiers siècles de notre ère, fondant sa remarquable prospérité sur différentes promotions juridiques et sur une certaine réussite économique. Le peuple allobroge et ses notables prennent le parti d’une latinisation précoce et nouent dès le début du Principat des liens étroits avec Rome, ce qui entraine des mutations culturelles et sociales profondes.Bien que cette cité romanisée et aristocratique nous soit bien connue, la complexité de sa société s’exprime encore aujourd’hui autour de notions telles que l’identité, le rôle ou la fonction. Or, la qualité et la diversité du patrimoine archéologique, les témoignages épigraphiques comme iconographiques parvenus jusqu’à nous peuvent permettre de mieux comprendre la construction identitaire de ce peuple.En effet, Le développement municipal va s’accompagner d’une dimension spirituelle. L’implication des magistrats civils et des institutions religieuses à travers les prêtrises référencées, l’influence des grandes familles, la portée des actes d’évergétisme de citoyens plus ou moins fortunés et la place des femmes dans la ferveur viennoise expliquent notamment le développement et la vitalité du culte impérial, le succès rencontré par les divinités gréco-romaines, l’implantation de religions à Mystères et la pérennité de certaines divinités indigènes.Cette étude propose aux lecteurs de saisir les interactions entre dévots, dédicants et intégration des élites tout au long de cette période pour apporter un éclairage nouveau sur cette société singulière, tout en appréhendant les particularités et la richesse du panthéon viennois / Dominating a north western-Alpes vast territory, the Allobroges have taken advantage of the growth breathed by the Pax Romana. Their civitas, Vienna, in the heart of Narbonne area, knows its bourishing period on the first both centuries, basing its remarkable prosperity on various legal promotions and on a certain economic success. The allobroge people and his notables choose an earlier romanisation and establish narrows links connections with Rome as soon as the start of the Principat which influence deeps cultural and social alterations.Although our good knowledge about this romanised and aristocratic civitas, the complexity of his society still express itself today around notions like identity, role or function. Now, the quality and diversity of the archaeological culture heritage, the epigraphic and iconographic evidences reached until us allow for better understanding the identity structure of this people.So, it's a fact that the municipal growing will be accompanied by a spiritual dimension. The involvement of the civilian magistrates, religious institutions through the referenced priesthood, the influence of the great families, significance of the displayed religious acts of citizen, more or less riched and the place of the women in the viennese fervour, notably explain the development and the vitality of the imperial religion, the success met by the greek-roman divinities, the establishment of religions with mysteries and the permanence of some native divinities.This study proposes to the readers to seize the interactions between devouts persons, dedicaters and integration of the elites during all this period for providing a new lighting on this singular society, grasping the particularities and wealth of the viennese's Pantheon
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De la conception empiriste du langage représentationnel au projet carnapien du réductionnisme logique : En quête d'une démarche empiriste libérale autour des années 1930 / The empiricist conception of language and Rudolf Carnap's logical reductionism. The quest for a liberal empiricism in the 1930sLengelo Muhenya, Junior-Placide 25 November 2016 (has links)
Une théorie empiriste de la connaissance affirme que le langage est doté de la capacité à « représenter » quelque chose d'autre que le langage lui-même. A la fin du XVIIe siècle, en effet, Locke et ses successeurs ont analysé empiriquement ce à quoi nos idées ressemblent et que les mots représentent mentalement. Autour des années trente, Schlick et ses camarades du Cercle de Vienne se servent des acquis linguistico-logiques de Frege, Russell et Wittgenstein pour analyser logiquement les propositions scientifiques, leur correspondance avec les états de choses qu'elles représentent. Avec eux, la philosophie analytique devra dorénavant ramener les problèmes de la connaissance au niveau de l'expérience langagière. C'est là que réside le caractère radical et réductionniste d'une démarche empiriste : les empiristes classiques ont fixé dans la perception la genèse chronologique de nos idées et nos pensées ; à leur tour, les Viennois déterminent le sens d'une proposition en la traduisant en propositions élémentaires, dites « Protokollsätze », qui renvoient directement au donné empirique. A la même période, Carnap se démarque des autres empiristes logiques en posant les problèmes du langage de la science en termes de reconstruction rationnelle des concepts et, cela, en introduisant de nouveaux concepts à partir de ceux déjà connus comme concepts de base phénoméniste (dans l'Aufbau en 1928) ou physicaliste (au cours des années trente). Tel est son réductionnisme logique qu'il renforce par la syntaxe logique. L'analyse logique ne porte pas sur le donné mais sur la proposition, et en particulier sur les propriétés formelles et des relations purement logiques qu'entretiennent les propositions dans un système. Carnap tente de libéraliser la démarche empiriste en assouplissant le critère de scientificité et, conformément à son « Principe de Tolérance », en adjoignant à l'ancrage empirique des questions de conventions pour la structure des propositions scientifiques. Il modère la critique viennoise de la métaphysique en attribuant à la philosophie, devenue « la logique de la science », la tâche de méthodes et formes adéquates pour la construction du langage de la science. / An empiricist theory of knowledge argues that language has the capacity to represent something other than itself. Beginning from the end of the 17th century, Locke and his successors analysed empirically what our ideas are reflections of and what words represent in the mind. At the beginning of the 1930s, Schlick and his Vienna Circle colleagues exploited the logico-linguistic advances of Frege, Russell and Wittgenstein in the logical analysis of scientific propositions, i.e. their correspondence with the states of affairs they represent. Following their example, analytic philosophy would henceforth reduce problems of knowledge to the level of linguistic experience. This is where the radical and reductionist character of the empiricist perspective is to be found: the classical empiricists identified the chronological genesis of our ideas and thoughts in perception; the Vienna Circle philosophers in their turn determine the meaning of a proposition by translating it into elementary propositions or Protokollsätze, which reflect directly an empirical “given”. During the same period, Carnap distances himself from his fellow empiricists by formulating the formulating the problems of scientific language in terms of the rational reconstruction of concepts by introducing new concepts based on those already identified as fundamental from a phenomenalist (the Aufbau, 1928) or physicalist (during the 1930s) perspective. This is the logical reductionism that Carnap reinforces through logical syntax. For him, logical analysis is less concerned with the given than with the proposition, and in particular with the formal properties and purely logical relations between propositions within a system. Carnap attempts in this way to “liberalize” empiricism, both by rendering more flexible and open its claim to be scientific and, in conformity to his “Tolerance Principle”, in adding questions of conventions to the empirical grounding of scientific propositions. In attributing to philosophy, understood as “the logic of science”, the task of elaborating forms and methods adequate to the construction of the language of science, he thus moderates the Viennese critique of metaphysics.
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